Destin de verre [Akina Minami]
Kazami Hayashi
Citation : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Age : 16
Rang : D4
Orochi
Kazami Hayashi
Cette discussion t’avait laissé encore un goût plus amer et tu te sentais encore plus en faute, tu sentais vraiment que tu étais un poids pour celui qui t’a toujours aidé et malgré tout cela, tu es tombé dans le piège de vos géniteurs, quoi de plus risible.
Tu avais toujours onyx dans tes bras, lui dormait paisiblement, comme si la situation lui était complètement égale, ce qui est certain vu qu’un animal ne comprend pas trop ce que les êtres humains font, tu soupires en montant les escaliers pour le remettre dans ta chambre.
Pénétrant dans ta salle commune sans un regard pour autrui, tu avances élégamment comme tu le fais toujours parce que tu n’allais sûrement pas montrer que tu étais complètement perdue Kazami, c’est au-dessus de tes convictions et surtout cela éveillerait trop de soupçons, tu as une sainte horreur des fouineurs et puis surtout oui surtout des donneurs de leçons qui vont dire que tu devrais bien te tenir pour ne pas faire honte à Yori.
Ils sont toujours là, à critiquer quoi que tu fasses, la moindre erreur ne leur échappe pas, et tu vas sûrement entendre des chuchotements par rapport au fait que tu as sorti onyx ton chat en dehors du dortoir des tsuchigumo sauf que tu t’en fiche pas mal là, tu fonces dans ta chambre pour poser ton chat d’un noir presque gris sur ton lit.
Tu devais quitter cette chambre vu qu'être enfermé dans une chambre ne faisait que te rappeler ce que tu fais dans la demeure familiale, être dans ta chambre pour ne gêner ton frère et surtout éviter tes parents quand ils se montrent.
Tu ne sais quoi faire vraiment de tes dix doigts puis en tournant ton regard doré vers ton bureau, tu marchas vers lui rapidement, prenant un parchemin et écrit une lettre de désabonnement aux magazines de mode sorcier que tu suivais enfin non qu’ont t’avais obligé à suivre.
Tu enroulas le parchemin, tu le ferais livré par un hibou plus tard pour le moment, il fallait se débarrasser de ses maudits magazines qui avaient creusé encore plus ce gouffre que tu détestes réellement maintenant alors que tu aimerais pouvoir être comme lui sauf que tu as obéi bien malgré toi à tes chers parents.
Les fameux magazines en mains, tu laisses tes pas te diriger en ignorant toute personne qui pourrait peut-être t’aider parce que pour toi la relation avec les autres est inutile et un peu une perte de temps puisque qu’après Mahoutokoro tu ne parleras plus à aucun d’entre eux donc autant éviter de s’attacher à eux.
Les fameux magazines en mains, tu laisses tes pas te diriger en ignorant toute personne qui pourrait peut-être t’aider parce que pour toi la relation avec les autres est inutile et un peu une perte de temps puisque qu’après Mahoutokoro tu ne parleras plus à aucun d’entre eux donc autant éviter de s’attacher à eux.
Sur ce pont de bambou au-dessus du lac, tu regarde les magazines entre tes mains puis d'un geste machinal tu les laisses tomber au fond de l’eau claire où ton affreux reflet d’Hayashi parfaite que tu es.
Tu n’es qu’un poids Kazami et cela ne changera pas même si tu jettes ce qui te rend comme cela.
Tu avais toujours onyx dans tes bras, lui dormait paisiblement, comme si la situation lui était complètement égale, ce qui est certain vu qu’un animal ne comprend pas trop ce que les êtres humains font, tu soupires en montant les escaliers pour le remettre dans ta chambre.
Pénétrant dans ta salle commune sans un regard pour autrui, tu avances élégamment comme tu le fais toujours parce que tu n’allais sûrement pas montrer que tu étais complètement perdue Kazami, c’est au-dessus de tes convictions et surtout cela éveillerait trop de soupçons, tu as une sainte horreur des fouineurs et puis surtout oui surtout des donneurs de leçons qui vont dire que tu devrais bien te tenir pour ne pas faire honte à Yori.
Ils sont toujours là, à critiquer quoi que tu fasses, la moindre erreur ne leur échappe pas, et tu vas sûrement entendre des chuchotements par rapport au fait que tu as sorti onyx ton chat en dehors du dortoir des tsuchigumo sauf que tu t’en fiche pas mal là, tu fonces dans ta chambre pour poser ton chat d’un noir presque gris sur ton lit.
Tu devais quitter cette chambre vu qu'être enfermé dans une chambre ne faisait que te rappeler ce que tu fais dans la demeure familiale, être dans ta chambre pour ne gêner ton frère et surtout éviter tes parents quand ils se montrent.
Tu ne sais quoi faire vraiment de tes dix doigts puis en tournant ton regard doré vers ton bureau, tu marchas vers lui rapidement, prenant un parchemin et écrit une lettre de désabonnement aux magazines de mode sorcier que tu suivais enfin non qu’ont t’avais obligé à suivre.
Tu enroulas le parchemin, tu le ferais livré par un hibou plus tard pour le moment, il fallait se débarrasser de ses maudits magazines qui avaient creusé encore plus ce gouffre que tu détestes réellement maintenant alors que tu aimerais pouvoir être comme lui sauf que tu as obéi bien malgré toi à tes chers parents.
Les fameux magazines en mains, tu laisses tes pas te diriger en ignorant toute personne qui pourrait peut-être t’aider parce que pour toi la relation avec les autres est inutile et un peu une perte de temps puisque qu’après Mahoutokoro tu ne parleras plus à aucun d’entre eux donc autant éviter de s’attacher à eux.
Les fameux magazines en mains, tu laisses tes pas te diriger en ignorant toute personne qui pourrait peut-être t’aider parce que pour toi la relation avec les autres est inutile et un peu une perte de temps puisque qu’après Mahoutokoro tu ne parleras plus à aucun d’entre eux donc autant éviter de s’attacher à eux.
Sur ce pont de bambou au-dessus du lac, tu regarde les magazines entre tes mains puis d'un geste machinal tu les laisses tomber au fond de l’eau claire où ton affreux reflet d’Hayashi parfaite que tu es.
Tu n’es qu’un poids Kazami et cela ne changera pas même si tu jettes ce qui te rend comme cela.
Invité
Invité
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Akina n’était pas spécialement de mauvaise humeur. Pourtant, lorsqu’elle suivit sa colocataire hors de sa chambre, elle était pétrie de mauvaises intentions. Inapte à une discrétion sur le long terme, si impatiente qu’elle sautillait sur place, elle peinait à la suivre dans un périple aussi inattendu qu’incompréhensible. Kazami Hayashi, à ses yeux, n’étaient qu’une jeune fille idiote et pourrie-gâtée. Pourtant, Akina l’appréciait énormément et plus elle passait du temps en sa compagnie - indirectement, étant donné la répartition des dortoirs - et plus elle apprenait à la connaître.
Ses habitudes, son comportement.
Kazami agissait comme une idiote, souvent, mais pour Akina, elle était loin de l’être. Au contraire, elle semblait pétrire d’une intelligence rendue discrète par une “normalisation” qu’elle ne comprenait pas. Enfin... ce n’est pas vraiment que Kazami agissait comme une idiote, mais elle avait appris à garder pour elle toute trace d’intelligence pertinente.
Toute sa liberté, toute sa personnalité, toute son existence singulière. Son mauvais caractère non plus ne semblait pas vraiment faire parti d’elle-même, mais sortir de ses entrailles étroites et oppressantes, comme l’expression indirecte de ses pensées. Kazami semblait être sage, digne, hautaine. Mais au fond d’elle, elle appelait à l’exact opposé.
Kazami semblait être dicrète, solitaire, échapper au monde extérieur. Mais Akina la poursuivait, comme une ombre, observait ces magazines qu’elle tenait, qu’elle emmenait au plus profond de l’île.
Au Sud.
Avec un sourire, Akina emprunta le même chemin, songea à ce vieux proverbe de sa famille. « Si tu es perdue, prends la direction du sud. » Minami, son nom de famille, signifiait “sud” - et ce proverbe était un rappel à l’ordre envers tous ses membres de ne jamais trahir leur sang.
Mais en l’instant, Akina préférait s’en rappeler dans un sens un peu plus littéral - son sens de l’orientation en avait bien besoin.
Il lui avait suffi de perdre Kazami de vue un instant pour perdre son chemin. Fort heureusement, cinq minutes lui avaient suffit à retrouver la silhouette de la demoiselle tandis qu’elle se livrait à un immonde acte de pollution. Sans plus de formalités, Akina s’avança vers elle d’un air détendu, sans se soucier de se savoir repérée.
Que dire ? C’était sans doute un hasard de se retrouver ici.
« Quelle honte de salir la beauté du lac en y jetant ces horreurs ! C’est quoi ? Tes mauvaises notes aux examens ? »
En réalité, elle savait très bien ce qu’étaient ces magazines.
Elle savait très bien que Kazami recevait régulièrement des livres de ce genre sur la mode des sorciers, sans y reconnaître une quelconque utilité. Un bien étrange hobby, mais elle ne voyait pas ça avec une quelconque condescendance ; Akina se questionnait sincèrement.
Si le bonheur était propre à chacun, elle était prête à explorer les moindres options pour trouver le sien. Sans honte, sans remords.
Dans sa quête de vérité, elle ne connaissait aucune limite - quitte à se salir les mains de ces bonnes actions, elle obtiendrait son dû.
« Je plaisante. Je te vois souvent lire ces, uhm, livres, ma très chère colocataire. Pourquoi les jeter si soudainement ? »
Ses habitudes, son comportement.
Kazami agissait comme une idiote, souvent, mais pour Akina, elle était loin de l’être. Au contraire, elle semblait pétrire d’une intelligence rendue discrète par une “normalisation” qu’elle ne comprenait pas. Enfin... ce n’est pas vraiment que Kazami agissait comme une idiote, mais elle avait appris à garder pour elle toute trace d’intelligence pertinente.
Toute sa liberté, toute sa personnalité, toute son existence singulière. Son mauvais caractère non plus ne semblait pas vraiment faire parti d’elle-même, mais sortir de ses entrailles étroites et oppressantes, comme l’expression indirecte de ses pensées. Kazami semblait être sage, digne, hautaine. Mais au fond d’elle, elle appelait à l’exact opposé.
Kazami semblait être dicrète, solitaire, échapper au monde extérieur. Mais Akina la poursuivait, comme une ombre, observait ces magazines qu’elle tenait, qu’elle emmenait au plus profond de l’île.
Au Sud.
Avec un sourire, Akina emprunta le même chemin, songea à ce vieux proverbe de sa famille. « Si tu es perdue, prends la direction du sud. » Minami, son nom de famille, signifiait “sud” - et ce proverbe était un rappel à l’ordre envers tous ses membres de ne jamais trahir leur sang.
Mais en l’instant, Akina préférait s’en rappeler dans un sens un peu plus littéral - son sens de l’orientation en avait bien besoin.
Il lui avait suffi de perdre Kazami de vue un instant pour perdre son chemin. Fort heureusement, cinq minutes lui avaient suffit à retrouver la silhouette de la demoiselle tandis qu’elle se livrait à un immonde acte de pollution. Sans plus de formalités, Akina s’avança vers elle d’un air détendu, sans se soucier de se savoir repérée.
Que dire ? C’était sans doute un hasard de se retrouver ici.
« Quelle honte de salir la beauté du lac en y jetant ces horreurs ! C’est quoi ? Tes mauvaises notes aux examens ? »
En réalité, elle savait très bien ce qu’étaient ces magazines.
Elle savait très bien que Kazami recevait régulièrement des livres de ce genre sur la mode des sorciers, sans y reconnaître une quelconque utilité. Un bien étrange hobby, mais elle ne voyait pas ça avec une quelconque condescendance ; Akina se questionnait sincèrement.
Si le bonheur était propre à chacun, elle était prête à explorer les moindres options pour trouver le sien. Sans honte, sans remords.
Dans sa quête de vérité, elle ne connaissait aucune limite - quitte à se salir les mains de ces bonnes actions, elle obtiendrait son dû.
« Je plaisante. Je te vois souvent lire ces, uhm, livres, ma très chère colocataire. Pourquoi les jeter si soudainement ? »
Kazami Hayashi
Citation : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Age : 16
Rang : D4
Orochi
Kazami Hayashi
Tu regardes les dernières bulles disparaître, le regard vide, effacé de tout, comme si tu étais ailleurs et cela te fait mal au cœur Kazami parce que tu envoies au fond de l'eau ce que tu croyais bien faire, ce que tu pensais être ta résolution de vie, ce que tu aimerais dans le futur enfin si tu réussissais à fuir cette famille… Si tu ne finissais mère au foyer, à élever des enfants sang pur avec un mari qui ne t’aime pas, qui te détestera plus qu’autre chose.
Tu allais sûrement rester planter devant le lac pour faire passer cette haine que tu as envers toi-même et surtout cacher au monde ton mal-être sauf qu'une voix féminine te sortis de tes pensées, tu ne pensais pas qu'elle retentirait dans ce moment de doute, elle te traverse et te fait encore plus mal au cœur, comme toi ce poids en toi est bien présent.
- Minami !
Minami Akina, du même âge que ton cher frère, tu ne l'apprécie pas vraiment, elle est toujours là à te tourner autour pour se moquer de toi-même si tu essayes de rester digne malgré ton avis de lui dire ses quatre vérités à chaque fois sauf que tu te retiens, par respect pour Yori et surtout parce qu'elle ne mérite aucunement que tu t'énerves contre elle devant le monde et puis tes convictions de ne pas être un poids dans le travail de préfet de celui-ci, tu ne veux pas lui attirer d’ennui pour de simples gamineries.
Ces paroles te mettant en colère, elle a vu que tu jetais tes magazines donc le lac, tu aurais dû aller dans la forêt de bambou pour les brûler, tant pis si tu faisais honte à Yori et que les gens te regardent de travers après, plus rien n'a vraiment d'importance.
Sa question te fait tourner ta tête vers le lac, tu te perds encore dans ton reflet, ton affreux reflet qui reflète honte et colère dans tes yeux dorés.
- Vas-y moque toi autant que tu le veux !
Tu sais évidemment qu'elle est venue pour cela et pas pour essayer de comprendre la raison de ton geste comme si tu allais te faire berner par ses mots.
- De toute façon, je ne suis que là pour que les gens se moquent de moi alors....
Que personne ne se moque de Yori, qu'il n'est pas considéré comme un poids, qu'il arrive tant bien que mal à parler avec autrui alors que toi Kazami tu n'es qu'un poids autant pour cette école que pour ta famille.
Tu allais sûrement rester planter devant le lac pour faire passer cette haine que tu as envers toi-même et surtout cacher au monde ton mal-être sauf qu'une voix féminine te sortis de tes pensées, tu ne pensais pas qu'elle retentirait dans ce moment de doute, elle te traverse et te fait encore plus mal au cœur, comme toi ce poids en toi est bien présent.
- Minami !
Minami Akina, du même âge que ton cher frère, tu ne l'apprécie pas vraiment, elle est toujours là à te tourner autour pour se moquer de toi-même si tu essayes de rester digne malgré ton avis de lui dire ses quatre vérités à chaque fois sauf que tu te retiens, par respect pour Yori et surtout parce qu'elle ne mérite aucunement que tu t'énerves contre elle devant le monde et puis tes convictions de ne pas être un poids dans le travail de préfet de celui-ci, tu ne veux pas lui attirer d’ennui pour de simples gamineries.
Ces paroles te mettant en colère, elle a vu que tu jetais tes magazines donc le lac, tu aurais dû aller dans la forêt de bambou pour les brûler, tant pis si tu faisais honte à Yori et que les gens te regardent de travers après, plus rien n'a vraiment d'importance.
Sa question te fait tourner ta tête vers le lac, tu te perds encore dans ton reflet, ton affreux reflet qui reflète honte et colère dans tes yeux dorés.
- Vas-y moque toi autant que tu le veux !
Tu sais évidemment qu'elle est venue pour cela et pas pour essayer de comprendre la raison de ton geste comme si tu allais te faire berner par ses mots.
- De toute façon, je ne suis que là pour que les gens se moquent de moi alors....
Que personne ne se moque de Yori, qu'il n'est pas considéré comme un poids, qu'il arrive tant bien que mal à parler avec autrui alors que toi Kazami tu n'es qu'un poids autant pour cette école que pour ta famille.
Invité
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Et ainsi, sous l’oeillade crépitante d’une colère en suspens, la vérité se dévoile. Les mauvais sentiments s’effritent sous une bourrasque de surprise, amenant avec elle la chaleur presque agréable des confessions soudaines. Le regard d’Akina est vide de jugement ; elle offre la présence soutenue de ces cristaux vacants, patientant sagement à proximité d’une vérité imminente.
Et malgré ça, malgré ces paroles au ton haussé par une pointe d’agacement, sa colère retombe - et Akina constate cet ascenseur émotionnel avec une moue mitigée. Ses phares ambrés toisent les magazines flottants avec un amusement certain, se délectant de la vision dégradante de ces amas de souvenirs fuyants la civilisation.
Sur un coup de tête, Kazami avait jeté des années de collection ; et, faute de véritable assumer ce geste, se morfondait dans quelques résolutions déprimantes qui valurent à Akina un soupir de déception. Les mains libres de tout mouvement, elle se gratta la joue de son index, pur produit d’un scepticisme si élancé qu’elle en perdit toute idée de réponse.
Ses lèvres se figèrent à mi-chemin, laissant mourir le léger sifflement de leur mouvement dans un silence fort de signification.
Akina s’attendait à beaucoup de réactions, et dans toutes les moindres paroles qu’elle aurait attendu d’une jeune fille si virulente de colère qu’elle en serait presque devenue agaçante, même au regard d’une personne aussi stoïque qu’Akina savait l’être, sa réponse lui sembla irréaliste.
N’y tenant plus, et poussée par l’absolue nécessité d’extérioriser les quelques émotions étouffantes sous son lot bien trop pesant de respect, elle gloussa de rire, un réflexe habile lui permettant d’envelopper le son en un toussement médiocrement simulé.
« Je crois que je vais pleurer. Personne ne t’aime, alors tu jettes tes livres ? Tu veux que je t’apprenne comment te défendre ? »
Elle avança d’un pas, un seul pas, mais qui parut si grand ; elle avança d’un pas, rompant la distance, les doutes, faisant disparaitre la peur entre ses bras. Elle avança d’un pas, juste un pas. Juste un pas, et ses yeux clairs, fendus verticalement comme un iris prédateur, se braquèrent sur Kazami dans un regard si froid qu’il n’aurait pas été étonnant de la voir frapper, là, maintenant, et réduire cette gamine à néant.
Mais il n’en fut rien ; Akina resta stoïque, ses émotions concentrées au creux de ses iris puissants, comme au coeur de sa voix grondante d’une rage froide et contenue. Sans une gêne, elle observa la jeune fille de haut en bas, se permettant de jauger de son apparence, sa prestance et de tout ce qui avait pu la mener à cette conclusion décevante.
« Regarde comment il te faut vivre, Kazami Hayashi. »
Un pas après l’autre, Akina recula, laissant sa cadette respirer. Son but n’était pas de l’aider, ni même de l’effrayer ; elle se complaisait dans cette interaction nouvelle, cette découverte d’un inconnu. Jamais elle n’aurait cru que Kazami fut si fragile, mais en un sens, cette idée la réjouissait. Un pas, puis un autre, et un autre…
Elle avait tout le temps du monde pour s’occuper d’elle.
Un pas, un autre, encore. Elle pouvait l’aider, la rendre plus joyeuse, ou l’enfoncer dans le désespoir. Son choix, elle ne l’avait pas encore fait.
Un pas, et enfin, Akina bascula dans le lac, se laissant tomber sur le dos, et coulant vers les profondeurs marines.
Sans regrets. Sans peur. Sans aucun doute.
Et malgré ça, malgré ces paroles au ton haussé par une pointe d’agacement, sa colère retombe - et Akina constate cet ascenseur émotionnel avec une moue mitigée. Ses phares ambrés toisent les magazines flottants avec un amusement certain, se délectant de la vision dégradante de ces amas de souvenirs fuyants la civilisation.
Sur un coup de tête, Kazami avait jeté des années de collection ; et, faute de véritable assumer ce geste, se morfondait dans quelques résolutions déprimantes qui valurent à Akina un soupir de déception. Les mains libres de tout mouvement, elle se gratta la joue de son index, pur produit d’un scepticisme si élancé qu’elle en perdit toute idée de réponse.
Ses lèvres se figèrent à mi-chemin, laissant mourir le léger sifflement de leur mouvement dans un silence fort de signification.
Akina s’attendait à beaucoup de réactions, et dans toutes les moindres paroles qu’elle aurait attendu d’une jeune fille si virulente de colère qu’elle en serait presque devenue agaçante, même au regard d’une personne aussi stoïque qu’Akina savait l’être, sa réponse lui sembla irréaliste.
N’y tenant plus, et poussée par l’absolue nécessité d’extérioriser les quelques émotions étouffantes sous son lot bien trop pesant de respect, elle gloussa de rire, un réflexe habile lui permettant d’envelopper le son en un toussement médiocrement simulé.
« Je crois que je vais pleurer. Personne ne t’aime, alors tu jettes tes livres ? Tu veux que je t’apprenne comment te défendre ? »
Elle avança d’un pas, un seul pas, mais qui parut si grand ; elle avança d’un pas, rompant la distance, les doutes, faisant disparaitre la peur entre ses bras. Elle avança d’un pas, juste un pas. Juste un pas, et ses yeux clairs, fendus verticalement comme un iris prédateur, se braquèrent sur Kazami dans un regard si froid qu’il n’aurait pas été étonnant de la voir frapper, là, maintenant, et réduire cette gamine à néant.
Mais il n’en fut rien ; Akina resta stoïque, ses émotions concentrées au creux de ses iris puissants, comme au coeur de sa voix grondante d’une rage froide et contenue. Sans une gêne, elle observa la jeune fille de haut en bas, se permettant de jauger de son apparence, sa prestance et de tout ce qui avait pu la mener à cette conclusion décevante.
« Regarde comment il te faut vivre, Kazami Hayashi. »
Un pas après l’autre, Akina recula, laissant sa cadette respirer. Son but n’était pas de l’aider, ni même de l’effrayer ; elle se complaisait dans cette interaction nouvelle, cette découverte d’un inconnu. Jamais elle n’aurait cru que Kazami fut si fragile, mais en un sens, cette idée la réjouissait. Un pas, puis un autre, et un autre…
Elle avait tout le temps du monde pour s’occuper d’elle.
Un pas, un autre, encore. Elle pouvait l’aider, la rendre plus joyeuse, ou l’enfoncer dans le désespoir. Son choix, elle ne l’avait pas encore fait.
Un pas, et enfin, Akina bascula dans le lac, se laissant tomber sur le dos, et coulant vers les profondeurs marines.
Sans regrets. Sans peur. Sans aucun doute.
Kazami Hayashi
Citation : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Age : 16
Rang : D4
Orochi
Kazami Hayashi
Voilà ce que tu attendais, un rire, un simple rire, quoi de mieux pour faire briller tes yeux dorés de cette colère mélangée à cette tristesse que tu détestes tant, que tu aimerais tant effacer de son cœur et pourtant tout est là pour briser toutes tes barrières mentales.
- Je me fiche bien que les gens ne m'aiment pas, ces livres ne sont qu'un poison qui mérite de finir au fond du lac et je n'ai pas besoin de toi, je n'ai besoin de personne !
Des mots disent sous cette colère, les poings serraient à faire ressortir tes veines, fine et d'un bleu éclatant, ta tête bourdonne Kazami, tu es toujours calme sans aucun sourire, jamais tu n'es jamais misé autant en colère même contre Minami.
Tu demandes même d'où vient cette colère vu que tu n'es même pas en colère contre tes géniteurs . Tu as juste du mépris pour eux comme tu as du mépris pour toi-même Kazami, tu n’as de respect que pour Yori puisqu’il a toujours été là, à te soutenir de loin.
Tu remarques enfin que la personne se trouvant à quelque mètre de toi s'avance, doucement, sûrement, avec cette confiance qu'il te manque, celle que tu désires cruellement, avec ce que tes parents aspirent cette beauté à faire tomber n'importe quel homme sauf que tu n'aspires plus à cela d'où les magazines qui ont fini au fond du lac.
Et enfin tu vois là distante qui vous sépares, tu sens le coup arriver, la gifle qui tu mérites depuis tellement longtemps que personne n'a eu le courage jusqu'à ce jour de te donner, tu la mérites amplement aujourd'hui, peut-être que cela te remettra les idées en place.
Tu fermes les yeux prêts à la recevoir, tu n'attendais que cela quand un bruit sonore tu fis ouvrir les yeux, tu n’avais plus les poings serrés, les mains le long de ton corps, tu tournas vers le lac avec de grands yeux ne comprenant pas vraiment son geste et surtout la situation qui tournait dans un sens que seule Minami pouvait comprendre....
- Mais, tu es malade ? Attrape ma main, ça va pas la tête de te jeter dans le lac !
Ta tête a fait réagir ton corps plus vite que d'habitude, à genoux sur le pont de bambou tu tends ta main vers ton aînée en te demandant réellement pourquoi elle a sauté dans le lac ou lieu de te gifler ?
- Je me fiche bien que les gens ne m'aiment pas, ces livres ne sont qu'un poison qui mérite de finir au fond du lac et je n'ai pas besoin de toi, je n'ai besoin de personne !
Des mots disent sous cette colère, les poings serraient à faire ressortir tes veines, fine et d'un bleu éclatant, ta tête bourdonne Kazami, tu es toujours calme sans aucun sourire, jamais tu n'es jamais misé autant en colère même contre Minami.
Tu demandes même d'où vient cette colère vu que tu n'es même pas en colère contre tes géniteurs . Tu as juste du mépris pour eux comme tu as du mépris pour toi-même Kazami, tu n’as de respect que pour Yori puisqu’il a toujours été là, à te soutenir de loin.
Tu remarques enfin que la personne se trouvant à quelque mètre de toi s'avance, doucement, sûrement, avec cette confiance qu'il te manque, celle que tu désires cruellement, avec ce que tes parents aspirent cette beauté à faire tomber n'importe quel homme sauf que tu n'aspires plus à cela d'où les magazines qui ont fini au fond du lac.
Et enfin tu vois là distante qui vous sépares, tu sens le coup arriver, la gifle qui tu mérites depuis tellement longtemps que personne n'a eu le courage jusqu'à ce jour de te donner, tu la mérites amplement aujourd'hui, peut-être que cela te remettra les idées en place.
Tu fermes les yeux prêts à la recevoir, tu n'attendais que cela quand un bruit sonore tu fis ouvrir les yeux, tu n’avais plus les poings serrés, les mains le long de ton corps, tu tournas vers le lac avec de grands yeux ne comprenant pas vraiment son geste et surtout la situation qui tournait dans un sens que seule Minami pouvait comprendre....
- Mais, tu es malade ? Attrape ma main, ça va pas la tête de te jeter dans le lac !
Ta tête a fait réagir ton corps plus vite que d'habitude, à genoux sur le pont de bambou tu tends ta main vers ton aînée en te demandant réellement pourquoi elle a sauté dans le lac ou lieu de te gifler ?
Invité
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Elle se prélassait des dangereuses sensations qui parcouraient son corps, transformaient ses veines de sang en une lave trépignante, bouillonnante d’une excitation qu’elle n’avait pas connu depuis longtemps.
Malgré la température glaciale, elle brûlait de passion ; malgré l’eau qui gelait doucement ses articulations, c’est d’une impatience ardente que son corps tremblait, sous le joug d'une vérité plus qu'importante, ici.
Akina ne regrettait pas.
De manière générale, le regret ne la touchait que rarement ; elle se laissait porter par l’impulsivité des émotions qu’elle estimait “sincères”.
Le long travail de pensées, et le terme de ses réflexions n’était jamais qu’une conclusion erronée, comme si aucune logique ne pouvait égaler le choix instantanée de ses instincts.
Plus que tout, elle croyait en sa nature unique et sauvage ; plus que quiconque, elle appréciait le courant agressif des eaux tourbillonnantes et se délectait de leur contact. Si sauter dans le lac était un acte d’une témérité à la frontière de l’idiotie, y rester, et apprécier quelques brasses comme la tenue relaxante d’une après-midi d’été, l’était encore davantage.
Elle sentait monter jusque dans ses narines les picotements d’un éternuement proche et son corps, à mesure que la chaleur de son esprit s’atténuait, tombait sous l’accablant retour d’une triste réalité.
Alors que son esprit se battait avec les réflexes humains de son corps pour s’extirper de ces ignobles sensations, elle réalisa, pour la première fois, qu’une main se tendait vers elle. Le visage tranché d’une anxiété naturelle, elle s’était accroupie sur le pont et l’aidait à revenir sur le rivage : ses sentiments contradictoires, tiraillant son esprit si jeune, s’écartèrent pour ne laisser qu’une décision vive et rapide, saisissant l’urgence de l’instant.
Bien que tortionnaire de cette petite demoiselle, quelques instants auparavant, Akina ne put retenir une pointe d’admiration, à défaut d’éprouver une quelconque reconnaissance ; elle avait fait preuve d’une prise de décision si rapide que la Tsuchigumo n’avait pas même pu apprécier la saveur des eaux tourmentées. Sa main, rendue glissante par l’humidité, se saisit de celle de sa colocataire, et elle hésita, un bref instant durant, à la tirer vers elle jusque dans les tréfonds marins. Finalement, elle se laissa hisser, poussant de son autre main sur le pont et revint sur terre.
« Quelle douce sensation, je reviendrai me baigner ici. »
Son corps trempé, elle grelottait à peine, les sensations faiblissantes de son corps contrebalancées par l’assurance certaine qu’elle affichait. Akina ressentait le froid, bien sûr, elle décidait simplement de ne pas y accorder la dangereuse attention qu’il méritait.
En l’instant, le coeur de ses pensées était cette jeune demoiselle qu’elle détaillait du regard, cherchant à comprendre les tréfonds de ses maux. Akina ne voulait pas la sauver, loin de là, mais la proximité de cette entité propre à la destruction, sans qu’elle ne puisse y toucher, la rendait si furieuse qu’elle compensait comme elle pouvait.
« Rien ne me retient. Pas les règles, ni la peur, ni même toi. Je replongerai si l’envie m’en reprend. C’est ça, la liberté qu’il te manque, ma petite colocataire. La force d’agir par toi-même, sans craindre le futur. »
Et soudainement, elle éternua. Elle avait beau faire de jolis discours, et penser très sincèrement que jeter des livres n’était qu’un acte ridicue et dérisoire, le sien lui coûtait un rhume.
« Alors ? Que vas-tu faire, à présent ? »
Malgré la température glaciale, elle brûlait de passion ; malgré l’eau qui gelait doucement ses articulations, c’est d’une impatience ardente que son corps tremblait, sous le joug d'une vérité plus qu'importante, ici.
Akina ne regrettait pas.
De manière générale, le regret ne la touchait que rarement ; elle se laissait porter par l’impulsivité des émotions qu’elle estimait “sincères”.
Le long travail de pensées, et le terme de ses réflexions n’était jamais qu’une conclusion erronée, comme si aucune logique ne pouvait égaler le choix instantanée de ses instincts.
Plus que tout, elle croyait en sa nature unique et sauvage ; plus que quiconque, elle appréciait le courant agressif des eaux tourbillonnantes et se délectait de leur contact. Si sauter dans le lac était un acte d’une témérité à la frontière de l’idiotie, y rester, et apprécier quelques brasses comme la tenue relaxante d’une après-midi d’été, l’était encore davantage.
Elle sentait monter jusque dans ses narines les picotements d’un éternuement proche et son corps, à mesure que la chaleur de son esprit s’atténuait, tombait sous l’accablant retour d’une triste réalité.
Alors que son esprit se battait avec les réflexes humains de son corps pour s’extirper de ces ignobles sensations, elle réalisa, pour la première fois, qu’une main se tendait vers elle. Le visage tranché d’une anxiété naturelle, elle s’était accroupie sur le pont et l’aidait à revenir sur le rivage : ses sentiments contradictoires, tiraillant son esprit si jeune, s’écartèrent pour ne laisser qu’une décision vive et rapide, saisissant l’urgence de l’instant.
Bien que tortionnaire de cette petite demoiselle, quelques instants auparavant, Akina ne put retenir une pointe d’admiration, à défaut d’éprouver une quelconque reconnaissance ; elle avait fait preuve d’une prise de décision si rapide que la Tsuchigumo n’avait pas même pu apprécier la saveur des eaux tourmentées. Sa main, rendue glissante par l’humidité, se saisit de celle de sa colocataire, et elle hésita, un bref instant durant, à la tirer vers elle jusque dans les tréfonds marins. Finalement, elle se laissa hisser, poussant de son autre main sur le pont et revint sur terre.
« Quelle douce sensation, je reviendrai me baigner ici. »
Son corps trempé, elle grelottait à peine, les sensations faiblissantes de son corps contrebalancées par l’assurance certaine qu’elle affichait. Akina ressentait le froid, bien sûr, elle décidait simplement de ne pas y accorder la dangereuse attention qu’il méritait.
En l’instant, le coeur de ses pensées était cette jeune demoiselle qu’elle détaillait du regard, cherchant à comprendre les tréfonds de ses maux. Akina ne voulait pas la sauver, loin de là, mais la proximité de cette entité propre à la destruction, sans qu’elle ne puisse y toucher, la rendait si furieuse qu’elle compensait comme elle pouvait.
« Rien ne me retient. Pas les règles, ni la peur, ni même toi. Je replongerai si l’envie m’en reprend. C’est ça, la liberté qu’il te manque, ma petite colocataire. La force d’agir par toi-même, sans craindre le futur. »
Et soudainement, elle éternua. Elle avait beau faire de jolis discours, et penser très sincèrement que jeter des livres n’était qu’un acte ridicue et dérisoire, le sien lui coûtait un rhume.
« Alors ? Que vas-tu faire, à présent ? »
Kazami Hayashi
Citation : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Age : 16
Rang : D4
Orochi
Kazami Hayashi
Tu ne comprends pas du tout ton aînée sur le fait qu'elle veuille revenir se baigner ici, l'eau du lac est aussi froide que l'affection qu'ont tes parents pour toi Kazami, tu favorises largement la plage où l'eau est plus chaude et donne envie d'y rester des heures enfin ce n'est que ton avis.
Les paroles suivantes, tu ne sais pas comment réagir, tu dois réfléchir pour éviter de prononcer encore une bêtise ou encore tourner autour du pot Hayashi.
Puis après tout pourquoi ne pas avouer tes envies ? ce que tu veux réellement, ce que tu désires même si c'est ridicule, même si ça doit creuser ce gouffre encore plus, libérer ce cœur et laisser tomber cette apparence « parfaite ».
- Je n'imagine même pas un futur donc comment le craindre !
Tu tourne ton regard encore vers le lac paisible, trop paisible pas comme ta vie en ce moment, la tienne est remplie de tourment que tu mets toi-même sur ton chemin Kazami.
- Je pensais plutôt à faire ce pourquoi je suis née sauf que....
Tu regardes ta camarade qui doit avoir pris froid au vu de son éternuement puis ton regard se porte vers le cerisier, c'est là que tu as commencé à prendre conscience que ta route n'était peut-être pas la bonne.
- On m'a ramené à la réalité et j'ai décidé de me débarrasser de ce qui m'en a éloigné.
Tu souris en tournant ta tête encore une fois vers ta colocataire de chambre avec un petit sourire, un vrai et non un hypocrite comme tu le ferais d'habitude.
- Ce que je vais faire déjà te ramener dans la chambre puis chercher de vraie réponse à mes questions.
Oui, c'est tout ce que tu peux faire pour le moment, chercher des réponses et peut-être trouver ce que tu peux réellement faire de tes dix doigts et peut-être comme Yori trouver cette personne qui pourra te guider vu que tu ne penses que Minami soit faite pour ce rôle.
Les paroles suivantes, tu ne sais pas comment réagir, tu dois réfléchir pour éviter de prononcer encore une bêtise ou encore tourner autour du pot Hayashi.
Puis après tout pourquoi ne pas avouer tes envies ? ce que tu veux réellement, ce que tu désires même si c'est ridicule, même si ça doit creuser ce gouffre encore plus, libérer ce cœur et laisser tomber cette apparence « parfaite ».
- Je n'imagine même pas un futur donc comment le craindre !
Tu tourne ton regard encore vers le lac paisible, trop paisible pas comme ta vie en ce moment, la tienne est remplie de tourment que tu mets toi-même sur ton chemin Kazami.
- Je pensais plutôt à faire ce pourquoi je suis née sauf que....
Tu regardes ta camarade qui doit avoir pris froid au vu de son éternuement puis ton regard se porte vers le cerisier, c'est là que tu as commencé à prendre conscience que ta route n'était peut-être pas la bonne.
- On m'a ramené à la réalité et j'ai décidé de me débarrasser de ce qui m'en a éloigné.
Tu souris en tournant ta tête encore une fois vers ta colocataire de chambre avec un petit sourire, un vrai et non un hypocrite comme tu le ferais d'habitude.
- Ce que je vais faire déjà te ramener dans la chambre puis chercher de vraie réponse à mes questions.
Oui, c'est tout ce que tu peux faire pour le moment, chercher des réponses et peut-être trouver ce que tu peux réellement faire de tes dix doigts et peut-être comme Yori trouver cette personne qui pourra te guider vu que tu ne penses que Minami soit faite pour ce rôle.
Invité
Invité
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Tandis que ses pupilles d’or clignaient continuellement pour éjecter la moindre trace restante d’eau, qu’elle nouait ses cheveux en une haute queue de cheval pour éviter d’être gênée par l’humidité, il lui sembla que sa colocataire se reprenait. Elle restait attentive, ses gestes lents, bercés par un fredonnement à peine audible, se refusant de couper court à l’élan de courage dont la petite Kazami parvenait enfin à faire preuve.
Plus encore, elle venait de lui sourire - comme si la maturité ne suffisait pas, elle avait pris ses actes pour une aide personnelle et semblait prête à s’ouvrir à de nouvelles confidences. Akina soupira. Elle détestait les beaux discours, les mots n’avaient d’autres sens que la définition abstraite qu’ils représentaient, et elle avait vite appris à ne pas se fier aux belles paroles.
Elle ne voyait que les actes, et en ces derniers, la possibilité d’un amusement certain. Akina n’avait aucune envie d’écouter la résolution de sa colocataire, à l’inverse, aucune envie de rentrer non plus.
Au fond, tout dépendait de Kazami ; si elle piquait son intérêt, elle était prête à rester à ses côtés le temps de se divertir d’un spectacle vivifiant.
« Oh ? Tu veux me forcer à rentrer~ ? »
Elle secoua la tête d’un coup, laissant perler les gouttes d’eau comme une pluie torrentiel pour un monde minuscule. Et si elle n’était pas ce pessimisme cassant, comme la représentation même d’un monde achromate, on aurait juré de voir les reflets d’un arc-en-ciel naissant - mais ses actes réfutaient les sentiments, rejetaient les couleurs.
Elle berçait dans un ensemble de pensées grisantes et oppressantes, comme un orage grondant, laissant vaciller l’univers.
Par ses seules pensées, elle changeait l’univers.
Par une décision, plus rien n’existait, et elle vivait au travers de cette formidable capacité à éluder ce qui, selon elle, n’avait plus d’importance. Les règles, bien souvent, l’éthique, jusqu’à la peur de la simple rationalité.
Après tout, Akina détestait l’ennui.
Si elle avait pu s’enfoncer plus loin dans cette folie quotidienne, faire disparaître les bribes de la normalité pour espérer ne plus revoir la monotonie du monde, elle l’aurait fait. Mais elle n’était jamais que humaine, cruellement et désespérément humaine. Elle n’était qu’une banalité redondante, un sursaut auquel on finirait par s’habituer.
Akina le savait, et au fond, cette pensée était déprimante.
Ce futur proche, imminent, avait des allures de condamnation. Aurait-elle pu supporter cette situation ? Rien ne semblait moins sûr au regard des autres, à son propre regard, au-devant d’une silhouette pétillante qui s’atténuait doucement aux lueurs de l’aube.
Une nuit de ténèbres, c’était son élément - mais sous le soleil, même les plus terrifiantes sombres perdaient tout leur sens. D’un pas presque chantonnant, Akina se dirigea vers la chambre commune.
« Dis-moi ce que tu vas faire, maintenant. »
Sa voix était différente. Plus froide, cassante, brutale. Comme un couteau crissant sur la roche, comme un son aiguë transperçant et inhumain. Elle laissait tomber les doucereuses manières, et cette vérité soudaine était sa manière de montrer du respect à Kazami. Elle avait une chance de gagner son intérêt, ici et maintenant - ou de le perdre à tout jamais, tombant dans les abysses de ceux qui n’avaient jamais pu exister à ses yeux.
« Si ta réponse me plait, je me change et je te suivrai. Dans le cas contraire… n’est-ce pas plus amusant de le découvrir sur l’instant ? »
Une menace ? Ou la suite logique des choses ?
Elle se risqua en un gloussement amusé. Le jugement commençait.
Non. Il avait commencé depuis longtemps.
Plus encore, elle venait de lui sourire - comme si la maturité ne suffisait pas, elle avait pris ses actes pour une aide personnelle et semblait prête à s’ouvrir à de nouvelles confidences. Akina soupira. Elle détestait les beaux discours, les mots n’avaient d’autres sens que la définition abstraite qu’ils représentaient, et elle avait vite appris à ne pas se fier aux belles paroles.
Elle ne voyait que les actes, et en ces derniers, la possibilité d’un amusement certain. Akina n’avait aucune envie d’écouter la résolution de sa colocataire, à l’inverse, aucune envie de rentrer non plus.
Au fond, tout dépendait de Kazami ; si elle piquait son intérêt, elle était prête à rester à ses côtés le temps de se divertir d’un spectacle vivifiant.
« Oh ? Tu veux me forcer à rentrer~ ? »
Elle secoua la tête d’un coup, laissant perler les gouttes d’eau comme une pluie torrentiel pour un monde minuscule. Et si elle n’était pas ce pessimisme cassant, comme la représentation même d’un monde achromate, on aurait juré de voir les reflets d’un arc-en-ciel naissant - mais ses actes réfutaient les sentiments, rejetaient les couleurs.
Elle berçait dans un ensemble de pensées grisantes et oppressantes, comme un orage grondant, laissant vaciller l’univers.
Par ses seules pensées, elle changeait l’univers.
Par une décision, plus rien n’existait, et elle vivait au travers de cette formidable capacité à éluder ce qui, selon elle, n’avait plus d’importance. Les règles, bien souvent, l’éthique, jusqu’à la peur de la simple rationalité.
Après tout, Akina détestait l’ennui.
Si elle avait pu s’enfoncer plus loin dans cette folie quotidienne, faire disparaître les bribes de la normalité pour espérer ne plus revoir la monotonie du monde, elle l’aurait fait. Mais elle n’était jamais que humaine, cruellement et désespérément humaine. Elle n’était qu’une banalité redondante, un sursaut auquel on finirait par s’habituer.
Akina le savait, et au fond, cette pensée était déprimante.
Ce futur proche, imminent, avait des allures de condamnation. Aurait-elle pu supporter cette situation ? Rien ne semblait moins sûr au regard des autres, à son propre regard, au-devant d’une silhouette pétillante qui s’atténuait doucement aux lueurs de l’aube.
Une nuit de ténèbres, c’était son élément - mais sous le soleil, même les plus terrifiantes sombres perdaient tout leur sens. D’un pas presque chantonnant, Akina se dirigea vers la chambre commune.
« Dis-moi ce que tu vas faire, maintenant. »
Sa voix était différente. Plus froide, cassante, brutale. Comme un couteau crissant sur la roche, comme un son aiguë transperçant et inhumain. Elle laissait tomber les doucereuses manières, et cette vérité soudaine était sa manière de montrer du respect à Kazami. Elle avait une chance de gagner son intérêt, ici et maintenant - ou de le perdre à tout jamais, tombant dans les abysses de ceux qui n’avaient jamais pu exister à ses yeux.
« Si ta réponse me plait, je me change et je te suivrai. Dans le cas contraire… n’est-ce pas plus amusant de le découvrir sur l’instant ? »
Une menace ? Ou la suite logique des choses ?
Elle se risqua en un gloussement amusé. Le jugement commençait.
Non. Il avait commencé depuis longtemps.
Kazami Hayashi
Citation : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Age : 16
Rang : D4
Orochi
Kazami Hayashi
Tu hausses les épaules Kazami si ta camarade veut rester trempée et continuer à aggraver son rhume, tu vas certainement la laisser faire.
- Non, ce n'est pas vraiment mon problème après si tu restes cloué au lit !
Tu soupires, tu ne veux pas être suivie sur cette quête qui est plutôt personnelle, tu ne sais même pas vers qui te diriger vu que tu as toujours été plutôt distante des adultes, de peur de cette affection que tu pourrais avoir et surtout que tu n'avais pas réellement envie de chercher cette personne qui pourrait te donner l'affection que tes chères parentes ne t'ont jamais donnée.
Il y a aussi Yori qui tu devrais aller voir, tu as fui avec ses larmes, ses larmes destructrice que tu détestes alors que tu t'es promis de ne plus pleurer devant lui et même d'être une "adulte" forte qui ne montre pas ses émotions.
Tu ne sais que répondre à Minami, un nouveau soupir, tu as tellement de choses qui te traversent la tête à cet instant précis Kazami que cela te donne un peu mal à la tête.
- Je n'en sais rien, j'ai tellement de choses à faire que je ne sais pas par quoi commencer....
Une vérité lâchée comme une bombe, aller parler à Yori, essayer de se détacher de cette apparence qui te colle à la peau ou bien nouer un lien avec une personne qui pourrait être le modèle de tes rêves bien plus que ses mannequins qui sont sûrement maintenant au fond du lac.
- Je suppose que ma réponse ne te plaît pas !
Tu regardes ta camarade, certaine de tes mots parce que qui trouverait intéressant quelqu’un qui ne sait pas ce qu’elle désire maintenant qu’elle est sortis du chemin qu’on lui indique depuis qu’elle est petite.
- Non, ce n'est pas vraiment mon problème après si tu restes cloué au lit !
Tu soupires, tu ne veux pas être suivie sur cette quête qui est plutôt personnelle, tu ne sais même pas vers qui te diriger vu que tu as toujours été plutôt distante des adultes, de peur de cette affection que tu pourrais avoir et surtout que tu n'avais pas réellement envie de chercher cette personne qui pourrait te donner l'affection que tes chères parentes ne t'ont jamais donnée.
Il y a aussi Yori qui tu devrais aller voir, tu as fui avec ses larmes, ses larmes destructrice que tu détestes alors que tu t'es promis de ne plus pleurer devant lui et même d'être une "adulte" forte qui ne montre pas ses émotions.
Tu ne sais que répondre à Minami, un nouveau soupir, tu as tellement de choses qui te traversent la tête à cet instant précis Kazami que cela te donne un peu mal à la tête.
- Je n'en sais rien, j'ai tellement de choses à faire que je ne sais pas par quoi commencer....
Une vérité lâchée comme une bombe, aller parler à Yori, essayer de se détacher de cette apparence qui te colle à la peau ou bien nouer un lien avec une personne qui pourrait être le modèle de tes rêves bien plus que ses mannequins qui sont sûrement maintenant au fond du lac.
- Je suppose que ma réponse ne te plaît pas !
Tu regardes ta camarade, certaine de tes mots parce que qui trouverait intéressant quelqu’un qui ne sait pas ce qu’elle désire maintenant qu’elle est sortis du chemin qu’on lui indique depuis qu’elle est petite.
Invité
Invité
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Sans la moindre gêne, elle ôta son t-shirt pour le jeter sur son lit sans autre forme de procès. De tous les éléments de sa chambre, c’était sans doute celui qu’elle utilisait le moins.
Akina ne dormait que peu, et souvent, elle dormait à son bureau, dans un fauteuil ou un canapé. Les rares fois où elle finissait par s’assoupir, elle n’avait pas le loisir de le faire dans sa chambre - c’était même l'inverse.
Si pour la plupart des gens, ou les gens normaux, le tempérament reposant des chambres semblait propice au repos, elle éprouvait tout le contraire. La paix la repoussait. Le calme la décourageait, comme si la perspective de l’ennui du réveil l’empêchait de fermer l’oeil. Pourtant, il n’y avait rien de plus ennuyeux que ces heures nocturnes durant lesquelles rien ne se passait - mais cette idée ne suffisait pas à la fatiguer. Au fil du temps, elle entreposait tout sur son lit : les objets qu’elle piquait aux gens distraits, ce qu’elle avait la flemme de ranger - et ça faisait beaucoup - et ce qu’elle ne savait juste pas où ranger. Et ça aussi, ça faisait un paquet de choses.
« Il en faudra plus pour me faire tomber malade. Et si j’attrape un coup de froid, tu pourras toujours me réchauffer. »
Elle gloussa, ce bref son cristallin teinté d’un amusement qu’elle n’éprouvait que rarement avec une telle sincérité. Akina avait revu son jugement, elle aimait bien Kazami. Et si elle l’avait ainsi menacée, c’était surtout pour la tester. Détruire une telle personne, c’était du gâchis.
Elle était tant envoutée par le chemin de la rédemption qu’il valait mieux attendre qu’elle en connaisse l’apogée, pour la faire tomber de haut - c’était là le summum du désespoir.
Cette idée lui plaisait. Et puis, entre temps, elle pouvait toujours apprécier sa compagnie… après tout, pour elle, souhaiter le malheur de quelqu’un ne voulait pas forcément dire qu’elle ne l’appréciait pas.
Elle soupira à cette pensée - elle avait eu une discussion avec Jian, sur le sujet, et elle n’était pas certaine de quoi en penser.
« C’est ça, ressaisis-toi. Te perdre ici serait un tel gâchis. »
D’un geste machinal, elle attrapa un nouveau t-shirt qu’elle enfila, non sans s’être essuyé le haut du corps. Elle répéta l’opération pour le bas, une jupe lui semblant adéquate par une telle chaleur. Lorsqu’enfin elle était de nouveau sèche, elle fouilla dans la poche de son vêtement trempé et en sortit un magazine en piteux état. Bien entendu, elle n’avait pas sauté que pour la forme - elle était curieuse de voir de quoi il en retournait.
La mode, c’est ça ?
Elle feuilleta le livre pendant quelques pages, sans parvenir à cerner le but d’un tel ouvrage. Comment était-ce censé intéresser la moindre personne ?
« Si je disais à tous que tu lis de telles choses, tu réagirais comment ? »
Elle lui demanda ça platement, en la regardant dans les yeux.
Akina ne dormait que peu, et souvent, elle dormait à son bureau, dans un fauteuil ou un canapé. Les rares fois où elle finissait par s’assoupir, elle n’avait pas le loisir de le faire dans sa chambre - c’était même l'inverse.
Si pour la plupart des gens, ou les gens normaux, le tempérament reposant des chambres semblait propice au repos, elle éprouvait tout le contraire. La paix la repoussait. Le calme la décourageait, comme si la perspective de l’ennui du réveil l’empêchait de fermer l’oeil. Pourtant, il n’y avait rien de plus ennuyeux que ces heures nocturnes durant lesquelles rien ne se passait - mais cette idée ne suffisait pas à la fatiguer. Au fil du temps, elle entreposait tout sur son lit : les objets qu’elle piquait aux gens distraits, ce qu’elle avait la flemme de ranger - et ça faisait beaucoup - et ce qu’elle ne savait juste pas où ranger. Et ça aussi, ça faisait un paquet de choses.
« Il en faudra plus pour me faire tomber malade. Et si j’attrape un coup de froid, tu pourras toujours me réchauffer. »
Elle gloussa, ce bref son cristallin teinté d’un amusement qu’elle n’éprouvait que rarement avec une telle sincérité. Akina avait revu son jugement, elle aimait bien Kazami. Et si elle l’avait ainsi menacée, c’était surtout pour la tester. Détruire une telle personne, c’était du gâchis.
Elle était tant envoutée par le chemin de la rédemption qu’il valait mieux attendre qu’elle en connaisse l’apogée, pour la faire tomber de haut - c’était là le summum du désespoir.
Cette idée lui plaisait. Et puis, entre temps, elle pouvait toujours apprécier sa compagnie… après tout, pour elle, souhaiter le malheur de quelqu’un ne voulait pas forcément dire qu’elle ne l’appréciait pas.
Elle soupira à cette pensée - elle avait eu une discussion avec Jian, sur le sujet, et elle n’était pas certaine de quoi en penser.
« C’est ça, ressaisis-toi. Te perdre ici serait un tel gâchis. »
D’un geste machinal, elle attrapa un nouveau t-shirt qu’elle enfila, non sans s’être essuyé le haut du corps. Elle répéta l’opération pour le bas, une jupe lui semblant adéquate par une telle chaleur. Lorsqu’enfin elle était de nouveau sèche, elle fouilla dans la poche de son vêtement trempé et en sortit un magazine en piteux état. Bien entendu, elle n’avait pas sauté que pour la forme - elle était curieuse de voir de quoi il en retournait.
La mode, c’est ça ?
Elle feuilleta le livre pendant quelques pages, sans parvenir à cerner le but d’un tel ouvrage. Comment était-ce censé intéresser la moindre personne ?
« Si je disais à tous que tu lis de telles choses, tu réagirais comment ? »
Elle lui demanda ça platement, en la regardant dans les yeux.
Kazami Hayashi
Citation : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Age : 16
Rang : D4
Orochi
Kazami Hayashi
Tu ne comprends pas réellement ta camarade de chambre, tu ne sais pas sur quels pieds danser avec elle .
Soit c'est noir, soit c'est blanc, soit une autre couleur, tu ne sais pas trop Kazami et cela te perturbe un peu quand même.
Tu l'écoutes sans plus et le regard d'un air neutre, les habitudes ont la peau dur donc ce n'est pas aujourd'hui que tu vas sourire avec entrain comme d'autres fille niaise à souhait même si tu étais un peu comme elle vu qu'elle lisait le même genre de magazine que toi, en parlant d'eux Minami t'en sort un en piteux état, tu commences à rire et sa phrase n'arrange pas ton fou rire.
- Mais, tu es drôle quand tu le veux, tout le monde est courant déjà, tu es en retard Minami !
C'est vrai, le monde ne te connaît que pour deux choses : être la sœur de Yori Hayashi et la fille prétentieuse qui se prend pour une star.
- Et même si tu croises une personne qui n'est pas au courant, je m'en fiche !
Maintenant cela t'importe peu qu'on puisse te prendre pour une fille superficielle, qui ne pense qu'à son apparence pour se faire voir, tu as autre chose à faire et c'est ce que tu vas faire maintenant.
- Si tu veux bien m'excuser mais, j'aimerai te laisser pour aller à la bibliothèque.
Tu espères réellement qu'elle va te laisser tranquille, tu n'as pas envie d'avoir quelqu'un dans les pattes pour étudier ce futur que tu désires Kazami.
Soit c'est noir, soit c'est blanc, soit une autre couleur, tu ne sais pas trop Kazami et cela te perturbe un peu quand même.
Tu l'écoutes sans plus et le regard d'un air neutre, les habitudes ont la peau dur donc ce n'est pas aujourd'hui que tu vas sourire avec entrain comme d'autres fille niaise à souhait même si tu étais un peu comme elle vu qu'elle lisait le même genre de magazine que toi, en parlant d'eux Minami t'en sort un en piteux état, tu commences à rire et sa phrase n'arrange pas ton fou rire.
- Mais, tu es drôle quand tu le veux, tout le monde est courant déjà, tu es en retard Minami !
C'est vrai, le monde ne te connaît que pour deux choses : être la sœur de Yori Hayashi et la fille prétentieuse qui se prend pour une star.
- Et même si tu croises une personne qui n'est pas au courant, je m'en fiche !
Maintenant cela t'importe peu qu'on puisse te prendre pour une fille superficielle, qui ne pense qu'à son apparence pour se faire voir, tu as autre chose à faire et c'est ce que tu vas faire maintenant.
- Si tu veux bien m'excuser mais, j'aimerai te laisser pour aller à la bibliothèque.
Tu espères réellement qu'elle va te laisser tranquille, tu n'as pas envie d'avoir quelqu'un dans les pattes pour étudier ce futur que tu désires Kazami.
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