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aube de mes dérives // hanami
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AUBE DE MES DÉRIVES
Tu t'étais laissé tomber sur ton lit en silence, le visage caché dans le coussin. Enfoui dans ton oreiller, tu avais tenté de calmer les battements effrénés de ton cœur, la rougeur sur tes joues. Puis, en manque d'air, tu t'étais allongé sur le dos, à observer le plafond sans bouger. Tes doigts étaient venus frôler tes lèvres. Tu pouvais encore sentir les siennes tout contre toi, et ton cœur rebattait plus vite encore, plus fort encore. Et tu as pensé à elle toute la nuit, Hajime. Toute la nuit, t'endormant qu'à moitié, somnolant plus qu'autre chose.

Puis l'aube s'est levée, bien trop tôt, et tu t'es levé avec elle. Tu as récupéré tes affaires, tu t'es dirigé vers la salle des bains des préfets, profitant des douches vides pour laisser l'eau chaude détendre tes muscles, profitant pour y rester plus longtemps que nécessaire. Et ton cœur s'est calmé au fur et à mesure. C'est les cheveux encore humides que tu avais quitté la salle de bain commune, t-shirt ample sur tes épaules, jean sur tes hanches. Récupérant de quoi écrire dans ton sac, tu avais écrit un origami pour la prévenir de ton arrivée.

Et la couleur de tes joues a pris la même que celle de l'origami.

Tu l'as laissé s'envoler en marmonnant dans ta barbe inexistante à quel point tu étais idiot, et quelques descentes d'escaliers plus tard, te voilà devant la salle commune des Tsuchigumo, attendant qu'elle arrive. Et ton coeur bat si vite, Hajime, t'as l'impression qu'il va s'effondrer. Le couloir est vide et tu remercies tous les sorciers existants pour ça. Tu t'appuies sur le mur, te redresses, fais quelques pas ici et là avant de t'appuyer de nouveau sur les pierres. Et tu sursautes presque quand la porte s'ouvre, et tu ne peux que sourire quand tu l'aperçois.

« Hey... »

Ah, t'es trop heureux, t'as l'impression que tu vas t'envoler.

hrp : oui le titre je sais pas, kyo est présent en ce moment dans mon cœur gjrehglerh j'espère que ça va, j'les aime d'amour très fort, pardon pour cette ouverture kk ;;
Nanami Asakura
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Citation : elle monte dans la fièvre et j'ai cramé tous ses rêves
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Nanami Asakura
https://mahoutokoro.forumactif.com/t326-n-a-n-a-m-i
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coma idyllique //« mon corps se déchaîne, je danse à perdre haleine et je meurs, je suis un amoureux du vice, un putain de terroriste et je meurs, sers-toi un dernier verre, je veux que tu finisses par terre, j'veux m'envoyer en l'air, goûter l'atmosphère » — therapie taxi◄ M U S I Q U E ► Un origami, un échange. Se lever à la va vite, trébucher sur les affaires abandonnés de la veille au pied de son lit ; se manger violemment le meuble avec sa jambe ; voir le bleu apparaître. Dans la précipitation, elle s'oublie Nanami et malheureusement, le manque de sommeil ne l'a pas aidé. Ce qui est le plus étrange dans tout ça, c'est que sa mauvaise maladie semble déjà être un mauvais souvenir, pas totalement disparu, mais moins virulente qu'hier ; elle commence à se demander si ce n'est pas son esprit qui l'a épuisé à ce point. Effet placebo, quand tu nous tiens. Elle cherche ses affaires Nanami, poussant du pieds ce qui traîne, attrapant son carnet de chanson et son étui à guitare, elle met ce dont elle aura besoin dans son sac à bandoulière et donne un dernier coup d’œil derrière elle avant de quitter sa chambre.

Elle sait très bien, que tu l'attends ; elle s'imagine ta posture, adossé contre le mur, ton sérieux toujours sur le visage... Et ton sourire qui l'illuminera quand elle finira par se montrer... Elle rêve un peu en grand Nanami et elle est forcée de reconnaître que ça l'amuse, de fantasmer à ce genre de niaiserie. La jeune femme n'est pas des plus fleurs bleues d'habitudes ; loin de là. Traversant la salle commune, elle n'y voit pas Zeno, cela commençait à faire longtemps qu'elle ne l'avait pas croisé ; l'inquiétude commence soudainement à la ronger. Sourcils froncés, ride creusé entre eux ; elle tente de refréner ce sentiment. Zeno ne devait pas passer au second plan, mais ce n'était peut-être pas sain de se soucier autant de lui... ? Si ? Secouant la tête, se donnant deux bonnes claques sur les joues, elle griffonne rapidement un origami à l'attention de son ami. Espérant recevoir une réponse rapidement.

Quittant la salle commune, son regard tombe automatiquement sur toi, qui quitte le mur sur lequel tu t'étais posé ; comme elle l'avait présagé. Un mot, une salutation ; ton timbre de voix semble gêné ; alors c'est la nervosité qui vient la gagner, l'a faisant baisser la tête, avant de triturer une mèche de ses cheveux, le regard perdu ailleurs, pour éviter de paraître trop cruche. « Sa-Salut. Désolé pour l'attente, j'devais ranger un peu ; et j'ai écris un origami pour Zeno. » S'avançant avec sa nonchalance naturelle, les mains logés dans les poches de sa veste, son masque déplacé sur le menton ; comme une sûreté, elle s'arrête à côté de toi, un sourire aux coins des lèvres. « T'as bien dormi ? Je suis certaine que tu as fais de beaux rêves et, bien évidemment, j'étais dedans. » Et elle rit, un rire joyeux, fière de sa bêtise. Elle n'ose pas Nanami, vraiment s'épancher sur ce qu'il s'était passé la veille, elle ne voulait pas penser à ce qui pourrait la ruiner. Alors elle essaye, à sa façon, de prendre ça à la rigolade. C'est bien arrivé, elle est amoureuse de toi, c'est la vérité.

Mais elle a étrangement peur, aussi, et ça elle ne peut rien y faire. « On y va ? » Son regard rencontre le tien alors qu'elle reprend place à côté de toi, n'osant ni te prendre la main, ni même le bras. Vous deviez mettre les choses aux clairs ; avant de pouvoir agir ainsi... C'était un passage obligatoire.

hrp : le retour du duo allez salut c'pas ouf me déteste pas /ZBAF
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AUBE DE MES DÉRIVES
Ah, elle est si belle. Y'a ton cœur qui palpite, et ton visage qui s'éclaire. Tu aimerais l'embrasser, la prendre dans tes bras, et que vous puissiez vous envoler tous les deux, loin de tout ça, cachés des yeux des autres, pour vous embrasser à en perdre haleine, à s'en oublier, à ne rien s'en souvenir. Elle bégaye, avant de s'excuser et de se lancer dans son explication. Tu te contentes simplement de secouer la tête de gauche à droite. Ce n'est pas grave. L'attente t'a aidée à calmer ton cœur bruyant, à sécher tes mains moites sous l'appréhension.

Son sourire te fait sourire encore plus, et sa question, et son affirmation. Ah, si elle savait, Nanami, que tes pensées ne se sont que tournées vers elle toute la nuit, que tu n'as fait que penser à vos baisers tantôt tendres, tantôt enflammés. Si elle savait, Nanami, que tes rêves et rêveries sont animés par elle depuis des semaines. Alors tu lui réponds, taquin, t'approchant un peu plus d'elle :

« T'es dans mes rêves depuis un moment, tu sais. »

Elle hésite, Nanami, ne te regarde pas alors que tu cherches son regard. Elle évite quelque chose, et tu as soudain la peur au ventre. Peut-être qu'hier n'est qu'une erreur ? Peut-être que c'est ce qu'elle veut te dire ? Est-ce pour autant que tu dois changer ton comportement par rapport à avant hier ? Tu te mordilles la lèvre avant de t'approcher un peu plus d'elle, d'entrer dans son espace vital, et tu déposes un baiser sur sa tempe avant de te reculer, marchant déjà en direction du hall d'entrée :

« Allons-y ! »

Le silence s'installe un court instant, juste assez pour que tu puisses lui demander après avoir calmé les battements incessants de ton cœur :

« Tu veux aller manger, ou on se pose dans la clairière ? »

Tout est normal, Hajime, et même s'il n'y a rien entre elle et toi, ce n'est qu'elle et toi, après tout. C'était ta meilleure amie, un peu la femme de ta vie. Qu'importe ce qu'elle t'accorderait, tu l'accepterais.
Nanami Asakura
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coma idyllique //« mon corps se déchaîne, je danse à perdre haleine et je meurs, je suis un amoureux du vice, un putain de terroriste et je meurs, sers-toi un dernier verre, je veux que tu finisses par terre, j'veux m'envoyer en l'air, goûter l'atmosphère » — therapie taxi◄ M U S I Q U E ► "T'es dans mes rêves depuis un moment, tu sais." Ton visage proche d'elle l'a fait rougir un peu, c'est pourtant à ton air taquin, qu'elle réplique d'un coup de poing sans force sur ton épaule. Tu ne peux pas t'en empêcher Hajime, tu joues, comme une joyeux luron ; mais elle ne sait pas si tu es sérieux ou non. Et c'est ça qui l'inquiète aujourd'hui ; que votre échange d'hier ne soit qu'un moment de complicité éphémère ; qui n'aura jamais de noms, d'officialisation. Elle ne sait pas ce qu'elle est pour toi. Et elle essaye Nanami, de le cacher, de ne pas montrer ses inquiétudes. Mais entre Zeno, son entrevue avec Yori qui lui rappelle que l'honnêteté est la meilleur des communication ; elle n'arrive pas à chasser ses démons. Elle a peur Nanami.

Vos regards qui d'habitude se cherche tout deux, s'évite. Mais c'est elle qui amorce cet engrenage. Terrifiée à l'idée d'être percé à jour ; horrifié de s'être bercé d'illusions. Mais il y un baiser, que tu déposes sur sa tempe, qui l'a déride un peu ; son regard instinctivement posé sur toi, pour contempler ton humeur, ton comportement ; pour tout imprimer dans un coin de son cerveau ; une case spécialement pour toi. "Allons-y." En guise de réponse, elle hoche la tête la jeune attrapeuse, chopant d'une main timide la manche de ta veste ; incapable de trouver le courage pour définitivement attraper ta main. "Tu veux aller manger, ou on se pose dans la clairière ?" Un sourire vient capturer ses lèvres alors qu'elle baisse la tête, les paupières closes, air mutin sur ses lippes. « La clairière ? Ne serait-ce pas là-bas que tu m'as battu à plate couture ? » Haussant un sourcil en te regardant, inspectant tes réactions et guettant une soudaine envie de t'excuser ; elle se met à rire Nanami, en resserrant son étreinte sur ta manche. « Ahaha, si tu voyais ta tête ! Plus sérieusement, je suis toujours équipé avec des pocky et autres sucreries ; je t'avoue qu'avec ma maladie, j'ai pas grand appétit ? Et toi ? Si tu as faim on peut aller déjeuner, pense à toi avant tout. »

Son sourire reste niché sur ses lèvres, alors qu'elle se risque à t'attraper fugacement la main, avant de rompre ce contact. Elle ne se sent pas légitime Nanami, elle ne mérite sans doute pas tout ça, pas cette proximité avec toi... Elle n'en sait rien en fait, elle est un peu, beaucoup, perdu. « Où que tu ailles, je te suis ! » En position de garde à vous, elle tente Nanami, de détendre l'atmosphère ; elle ne veut pas que cela soit pesant entre vous, pas après ça. Cela ne doit pas l'être, jamais, pas quand ça vous concerne.

hrp : je suis le décès allez salut jtm o/
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AUBE DE MES DÉRIVES
Elle s'accroche à ton bras, et ton sourire s'agrandit encore. Pourquoi tu penses à tout ça, Hajime ? Quel est le pire qui pourrait arriver ? Tu t'abaisserais pour l'embrasser et elle te repousserait ? S'excuserait sûrement en disant que ce n'est pas ce qu'elle souhaite ? Très bien. C'est la pire chose qui pourrait arriver. Non. Non la pire, c'est qu'elle ne voudrait plus te voir, mais si c'était le cas, elle ne serait pas là, après tout. Tes pensées vont et viennent dans ton esprit, pèsent le pour et le contre, mais sa voix t'interpelle, te sort de tes songes et tu ouvres la bouche, la refermes, avant qu'elle ne t'arrête.

Elle est toujours malade. Le masque autour de son cou est un indice assez voyant, pourtant, elle te semble en meilleure forme qu'hier. Plus joyeuse, plus pimpante, moins fatiguée. Et ça te soulage de savoir qu'elle va bien, qu'elle va mieux.

« Non ! Je n'ai pas très faim. »

Un frôlement sur ta main, une légère pression qui repart aussitôt et tu te mordilles la lèvre. Ah. Pourquoi tu réfléchis autant, Hajime ? Il n'y a personne dans les couloirs, seulement elle et toi. Alors tu lui souris, tes doigts s'entrelacent à ceux de sa main libre et tu t'arrêtes dans le couloir, là, peut-être un peu à la vue de tous, mais est-ce important, Hajime ? Ce n'est pas comme si les couloirs étaient bondés, il n'y a personne.

Tu l'attires contre toi, sans penser au reste.

Parce que tu as envie d'être avec elle, Hajime, et que c'est elle qui a fait le premier pas, hier soir, à toi de faire le second aujourd'hui, n'est-ce pas ? Et si elle ne veut pas de toi, alors tant pis, tant pis, tu auras tenté ta chance, tu lui auras fait comprendre, tu lui auras montré, mais au moins, elle saura, n'est-ce pas ? Et peut-être que cette gêne disparaîtra entre vous, ou au contraire... mais au moins, elle sera là pour quelque chose.

Ta main libre vient glisser dans son cou, saisir sa nuque.
Et tu déposes un baiser sur ses lèvres.

C'est un baiser tendre, un baiser chaste. Un baiser à peine appuyé, mais assez pour calmer ton cœur et tes jambes tremblantes. C'est un baiser que tu attendais depuis un moment, depuis que tu l'as quittée hier soir, en réalité. Et alors tu te recules, à peine.

« Toujours envie d'aller à la clairière ? »

Parce que tu lui donnes sa porte de sortie si elle a besoin de la prendre. Parce que tu ferais tout, Hajime, pour la rendre heureuse.

hrp : no shame
j'les aime tellement jpp
Nanami Asakura
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Et il y a des secondes qui se perdent, alors qu'elle te regarde, qu'elle cherche à comprendre ce qui te passe par la tête ; le temps défile, mais rien ne se passe ; pas tout de suite. Mais ta main vient se poser sur sa nuque ; puis tes lèvres sur les siennes. Ses yeux se ferment automatiquement à leur contact, appuyant ce qui semble hésitant ; savourant l'instant, même s'il se termine bien trop brutalement. Une moue un brin boudeuse sur les lippes, la jeune femme enserre malgré tout ta main, ne souhaitant pas la lâcher ; considérant ce contact comme le tout premier ((d'une relation qui pourrait avoir commencée.)) "Toujours envie d'aller à la clairière ?" Si elle avait eu l'esprit mal placée, Nanami aurait pu pensé que tu l'invitais dans ta chambre, ou ailleurs, pour continuer cet échange. Mais son esprit étant embrumé, elle se contente de hocher la tête, en guise de réponse. La clairière, c'était sans doute un endroit propice pour une discussion.

Sa main serrant la tienne, amorçant la marche, la jeune femme baisse la tête, l'espace de quelques secondes, avant de se pencher en avant pour te regarder du coin de l’œil. Que pouvait bien lui réserver cette journée avec toi Hajime ? « Dis-moi Hajime, tu as choisis la clairière pour qu'on soit tranquille, pas vrai ? » Autant s'y préparer ; amorcer le sujet qui l'inquiète depuis hier soir, qui l'a un peu empêché de dormir. « Pour qu'on parle de ce qu'il s'est passé. » Pas de détour, pas de retour en arrière. Il le fallait, pour elle, pour toi, pour ce qui pourrait devenir un "vous". Elle a juste besoin de l'entendre ; que vous allez effectivement bien parlé ; que vous n'alliez pas faire, comme si, il ne s'était absolument rien passé... Elle cherche à savoir Nanami si ton intérêt pour elle et le même que le sien.

Un sourire perdure malgré le poids sur son coeur, ne pas casser l'ambiance, ne pas y mettre un poids ; vous n'aviez pas besoin de ça.
hrp : give me a break jpp j'vais décéder xDDD

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AUBE DE MES DÉRIVES
Elle acquiesce avant de reprendre la marche. Vous descendez les escaliers tranquillement, et tu te mords la lèvre inférieure, tes doigts toujours entrelacés aux siens. T'as peur, Hajime. Parce que tu veux vraiment que ça fonctionne, tu veux vraiment que ça marche... mais pour se faire, il faudrait que tu sois honnête. Parce que malgré tout l'amour que tu lui portes, tu as eu des écarts. Il y a eu Ishan, et surtout, surtout, il y a eu Yue, ces baisers partagés, cette douleur que tu lui as apporté... Et tu ne sais pas si tu dois lui en parler, ou non. Il faudrait, tu le penses vraiment.

Tu hoches la tête, répondant à sa question par l'affirmative. Oui, tu aimerais discuter, Hajime, parce qu'il y a plein de choses que tu aimerais lui dire, parce qu'elle a sûrement plein de choses à te dire. Peut-être qu'elle a des règles à énoncer, et elle t'a posé une question, hier, à laquelle tu n'as pas répondu, et il faut que tu le fasses, ça aussi. Parce que tu as repoussé l'échéance pour profiter de ses lèvres, pour profiter de sa présence, il fallait peut-être assumer tes sentiments, maintenant, même s'ils n'étaient pas entièrement retournés.

« Oui... puis, tu m'as posé une question hier, et j'y ai toujours pas répondu. Alors... je pense que c'est une bonne idée, de parler de nous. »

Nous. Elle et toi. Vous. Cette relation dans laquelle tu l'enfermes déjà. Peut-être qu'elle ne le souhaite pas ? Mais aujourd'hui, aujourd'hui Hajime, tu ne vas penser qu'à ce que tu désires, parce que tu as rêvé de cet instant pendant si longtemps, et si jamais tu ne te donnais pas tous les moyens pour que ça marche, tu t'en voudrais sûrement toute ta vie. Alors tu veux essayer, vraiment. Lui expliquer, tout. Répondre à toutes les questions qu'elle a. Essayer de lui prouver, Hajime, que tu en vaux la peine.

Que vous en valez la peine.

hrp : love u, j'espère que ça te va ♥
Nanami Asakura
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« D'accord. Faisons ça. » Une réponse simple, un sourire fin sur les lèvres, elle resserre son étreinte sur ta main et amorce la marche ; vers votre discussion ; votre destination. Le chemin se fait silencieux ; des regards qui s'échangent, furtivement, mais elle baisse la tête, fait voler son regard ailleurs. La peur est toujours là, elle ne l'a quittera jamais ; pas tant que la discussion n'aura pas eu lieu ; Nanami le sait. Et elle essaye, pourtant, de faire la conversation, de faire des blagues, de détendre l'atmosphère ; mais ce n'est pas facile ; ça ne sonne pas juste ; comme si elle était un peu forcée. Alors elle ne dit rien, se contente de tenir ta main, comme si cette main était un signe pour qu'elle se raccroche à la vie. T'as la capacité, de la ruiner, de la réduire en miette ; ne joue pas avec son cœur Hajime.

Marche longue, vous arrivez enfin à la clairière ; l'ambiance pesante se fait déjà un peu moins oppressante, le cadre baignant justement l'instant dans quelque chose de plus chaleureux. C'est avec lenteur qu'elle retire sa veste Nanami, déposant son étui de guitare et son sac à bandoulière à côté, s'asseyant sur sa nappe de fortune, avant de reporter son attention sur toi. « C'est parfait, le temps est agréable. » S'étirant longuement, retirant définitivement son masque pour le ranger dans son sac, la jeune femme se tourne vers toi, position un peu solennelle ; ses yeux plus éloquent que des mots, elle freine son envie de commencer la discussion. « Tu comptes rester debout ? Allez, assied toi. » Son coude posée sur son genou, sa jambe un peu replié vers elle, main sous le menton, elle attend Nanami. Son sourire est toujours là, malgré l'angoisse qui assaillis ses entrailles.

hrp :je les aimes trop mais omg je suis pas prête jpp xDDD


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Elle est d'accord, Hajime. Elle est d'accord pour parler de vous, et ton cœur rate un battement. Tu sauterais presque de joie, si sa main n'était pas liée à la tienne. C'est le silence qui accompagne votre marche, et il vous faut quelques longues minutes pour atteindre la clairière. Tu te sens bizarrement mieux, ici, loin des regards et des oreilles indiscrètes, un peu comme si ce n'était qu'elle et toi, alors que tu sais qu'ici, tous les murs ont des oreilles, que chaque arbre peut tout entendre.

Tu l'observes s'installer, et c'est un rire gêné qui dépasse la barrière de tes lèvres alors que tu te laisses tomber à ses côtés, assis en tailleur. Tes mains glissent sur l'herbe, arrachent quelques brins ici et là alors que tu t'excuses à demi-voix :

« Désolé. »

Tu ne sais pas trop par quoi commencer, Hajime. Il y a tellement de choses à dire, et en même temps si peu. Tu as peur de tout briser à l'instant même où tu vas véritablement ouvrir la bouche, parce que tu as tendance à tout briser juste en ouvrant la bouche. Tu mets les pieds dans le plat à chaque fois, même si tu fais tout pour faire les choses bien. A se demander pourquoi tu n'arrivais jamais à rien.

Tes yeux sont fixés sur tes doigts qui jouent avec l'herbe, arrachent quelques brins dans un geste nerveux. Tu prends la parole, n'osant pas vraiment la regarder. Pas encore.

« Tu sais c'est... compliqué. Enfin, non, pas compliqué. Surprenant ? Oui, surprenant. Parce que, enfin, j'aurais jamais cru que ça pouvait être réciproque, tu vois et... enfin... »

Et peut-être que tu te rends compte de ce que tu dis, et si ça ne l'était pas, réciproque ? Du moins, pas totalement ? Ton origami était quasi rouge. Un rire gêné t'échappe, ton regard trouve le sien. Tu te mords la lèvre inférieure jusqu'à l'en faire saigner, t'arrêtes. Ton cœur bat si vite, si vite et si fort, il bat à tout rompre, et tu es persuadé qu'elle peut l'entendre.

« Ça fait quelques mois que je sais que je suis amoureux de toi. Et j'ai jamais... jamais osé parce que, j'aurais jamais pensé que c'était réciproque, ou du moins, enfin, un petit peu réciproque ? Enfin. J'veux dire. Voilà. »

Un soupir et tu caches ton visage dans une de tes mains, fixant le sol. Tu vas tout faire foirer, Hajime. Vraiment, tout, tout faire foirer.

hrp : PARDON JE SAIS PAS ?
voilà
jtm
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Coma Idyllique

Musique — Ton malaise, ta gêne, c'est communicatif Hajime. Le regard de Nanami va et vient de ta main qui malmène de l'herbe, à ton regard qui capture le sien pour fuir. Elle écoute tes mots, les imprimes bien ; tente de faire corrélation entre ce qu'elle ressent et ce que tu lui dis - puis elle se rappelle les événements du mois qui vient de passer. Elle n'a pas été tendre avec toi, au contraire, c'est bien le mot qu'elle mettrait tout en bas de la liste. Non. Nanami n'a fait que fuir, que te fuir. Et ce n'est pas quelque chose dont elle est fière, loin  de là, elle se déteste pour ça, surtout après les confessions que tu lui déposes comme sur un plateau de cristal.

Car oui, cette confession lui semble fragile. Comme si elle tenait par miracle, à un fil. Tu viens cacher ton visage alors Nanami dépose une main bienveillante sur ton épaule, avant de lâcher en soupirant légèrement. « Moi aussi, ça fait longtemps que je le sais, que je suis amoureuse de toi. » Il n'y a pas de raison pour elle désormais de garder le silence et surtout pas après ce que tu viens de lui dire. Ce serait incongru, malhonnête. Relevant la tête vers le ciel et regardant les nuages qui dansent avec le bruissement du vent, la demoiselle continue sur sa lancée. « C'est d'ailleurs pour ça que je t'ai fuis comme la peste depuis ma sortie de l'hôpital. J'en ai réellement prise conscience quand j'étais là-bas ; je me voilais juste la face. » Son regard retombe, cherche un point d'ancrage, un peu loin de tes iris. La voilà qui murmure dans sa barbe... « C'est tout moi ça... » Un nouveau soupir qui brise le silence qui semble s'instaurer.

Elle n'a pas envie de tourner autour du pot, ce n'est pas son genre - alors c'est en s'étirant et en ramenant ses genoux auprès d'elle, que Nanami lâche avec franchise. « Il faut que tu saches que j'ai embrassé Yori. J'ai remis les choses aux clairs avec lui. On s'est dit, définitivement adieu. Ce baiser était d'ailleurs, une sorte d'adieu en lui-même. » Se massant la nuque légèrement avant de se recroquevillé d'avantages, elle a peur soudainement, que tu lui en veuilles pour ça. Elle ne se sent pas de se justifier, ce n'est pas comme si elle te devais clairement des explications sur ce qu'il s'était passé ; mais elle avait envie de le partager avec toi - vu que tu as connu ses déboires avec tout ça. « Je sais que j'ai pas à me justifier. Mais quand je suis sortie de l'hôpital, j'étais perdue. J'avais un goût d'inachevé. Alors quand il m'a proposé de le voir pour parler, j'ai sauté sur l'occasion. J'avais besoin de ça, pour pouvoir tourner définitivement la page. » Humant l'air frais et délicat qui s'offre à elle, la jeune femme se détend un peu plus. Pourquoi s'en faire ? Elle est liée à Yori, c'est un fait, il n'est pas possible d'en faire autrement, c'est une histoire qui a eu lieu - et dont elle peut désormais être fière.

« Je suis pas la fille la plus exemplaires du monde, surtout pas en ce qui concerne les relations humaines. Je suis pas douée pour ça. J'avais peur de toi, pour être honnête, j'ai toujours peur de toi. Car je sais ce que l'amour m'a déjà fait subir. Mais... J'ai quand même envie d'essayer de construire quelque chose avec toi... » Le rouge lui monte aux joues, tout comme l'inquiétude. C'est si compliqué, de communiquer...

hrp : il était temps que je réponde bonsoir

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C'est une main douce qui vient se poser sur ton épaule, et ton cœur palpite à ses mots, tu te redresses, et ton regard trouve le sien sans aucune hésitation. Le sourire est si grand, tu as l'impression qu'il va te déchirer les joues. C'est réciproque. Totalement. Entièrement.

Et elle t'explique, sa fugue, son ignorance. Et tu la comprends, tu ne lui en veux pas, tu ne lui en veux plus. Parce que tu lui en as voulu, pendant longtemps, puis après, tu t'es dit que c'était toi, le problème, et d'un certain côté, c'était un peu vrai. Elle resserre ses genoux vers elle, et toi, tu te redresses un peu plus. Tu as l'impression qu'elle va dire quelque chose d'important, alors tu la regardes. Elle, et ses yeux fuyants, elle, et ses lèvres renversantes, elle, elle, elle, toujours elle.

Puis la confession, l'aveu, et ça te fait quelque chose, Hajime. Ça serre un peu ton cœur, mais c'est normal. Une légère jalousie, il y en aura toujours une, envers Yori, dans tous les cas. Parce qu'il a été le premier qu'elle a aimé, et que toi, tu passes après. Ce n'est pas une jalousie, non, plutôt... la peur de ne pas répondre aux attentes, de ne pas être assez. Oui. C'est plutôt ça. Pas assez, comparé à ce qu'il est lui. Et tu ne comprends pas pourquoi elle t'en parle, parce que, comme elle le dit, elle n'a pas à se justifier, elle en a le droit, elle fait ce qu'elle désire, mais tu apprécies le fait qu'elle t'en parle, qu'elle te l'avoue.

Tu rougis en même temps qu'elle, et tes mains viennent chercher les siennes. Tu lies vos doigts, joues avec les siens et tu les regardes, te mordant la lèvre, le sourire pourtant présent.

« Je veux construire quelque chose avec toi aussi. Vraiment. »

Mais il faut être honnête.
Une inspiration, et tu restes le regard fixé sur vos doigts avant de continuer :

« Merci. De m'avoir dit, pour Yori. Enfin, t'avais pas à le faire, et j'aurais compris si tu l'avais gardé pour toi, t'as pas à te justifier, ou quoi, et je t'en veux pas, enfin, j'ai pas à t'en vouloir de toutes façons, mais je t'en veux pas, je sais pas si tu comprends ce que je veux dire mais, voilà et tu sais. »

Tu t'arrêtes soudain. Une inspiration, une expiration. Tu as si peur qu'elle change d'avis, qu'elle décide de ne plus vouloir, qu'elle se dise que tu n'en vailles pas la peine, finalement.

« J'ai merdé. Ces derniers-mois, j'ai merdé. Avec Yue, surtout. C'est... Je l'ai embrassé ? On s'est embrassé. C'était, après le repas qui a tourné à la catastrophe avec Ange qui a embrassé Miura et le directeur et tout ça, enfin. J'ai merdé, et je l'ai embrassé parce qu'il allait pas bien, et qu'il venait de me dire... enfin et après, ça a merdé encore plus. Enfin Yue et moi. Et tu dis que t'es pas exemplaire mais, j'vois pas en quoi tu l'es pas ? Tu l'es, et, t'avais le droit, de faire ce que tu voulais avec Yori. Moi... moi j'ai merdé. »

Tu as lâché ses mains sans t'en rendre compte, et ta respiration s'est accélérée. Et si tu venais de tout foutre en l'air en lui disant ? Mais est-ce que tu aurais du lui cacher ? Et est-ce que tu dois lui dire, pour Ishan ? Tu dois lui dire.

« Et j'ai couché avec Ishan. Aussi. »

Tu détournes le regard, détournes le visage. Tu as soudain l'impression d'être le pire homme que la terre ait portée. Ta voix t'abandonne, et tu fermes les yeux, tu tentes de calmer ta respiration, les battements effrénés de ton cœur.

« Et si tu veux tout oublier de ce qu'il s'est passé hier, on peut. Je peux. »

Oui, tu peux tout oublier si elle le désire, si elle décide que tu as trop merdé, que tu as fait de la merde à un point où tu ne peux plus reculer. Tu peux tout oublier, et reprendre votre amitié là où vous l'avez laissée.

hrp : voilà pardon
et prends toujours le temps qu'il te faut pour répondre ♥
Nanami Asakura
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Coma Idyllique

Musique — Il y a ta main qui vient chercher la sienne, ta voix qui calme les palpitations de son coeur. La peur disparaît pour ne laisser place qu'à l'allégresse. Elle se sent, tout à coup, plus légère. Tu veux construire quelque chose avec elle, c'est tout ce qui l'importe - le reste n'est pas obligatoire. Ton regard tombe sur vos doigts, alors les yeux de Nanami suivent le même mouvement ; c'est un geste tendre et banal quand elle y pense ; mais étrangement, ça suscite chez elle, un certain émoi.

Puis viens une sorte de monologue ; tu dis que tu ne lui en veux pas, mais quelque chose au fond d'elle lui dicte que ce n'est pas totalement vrai - qu'un sentiment de jalousie est forcément présent. Et elle se rappelle de la remarque de Yori sur "Sakurai" ; sa façon de parler - elle se rappelle également comment il parlait de Zeno… Et elle ne peut pas s'empêcher Nanami, de se remémorer ce passage à la grande salle, pendant le déjeuner, celui où tu as toi aussi prononcé le prénom de Zeno. Il faudrait qu'elle t'en parle également, de ça. Pour que les rumeurs se taisent, que tu ne t'en inquiète pas ; ou plus…

Tu inspires fortement, puis expire longuement ; alors son regard quitte vos doigts pour revenir vers toi ; tu te prépares à quelque chose Hajime et Nanami ne sait pas quoi. Resserrant son étreinte sur tes phalanges, elle entend tes premières sentences. Tu as merdé… Comment ça ? Arquant un sourcil, Nanami écoute, avec patience ; elle ouvre les écoutilles, s'imprègne de chaque mots, de chacune de tes intonations. Tu as embrassé Yue. D'accord. C'est imprimé. Elle saurât devant qui ne pas gaffer. Tu considères que tu as merdé, mais c'était bien avant vous… Ce qui l'inquiète là-dedans, c'est que malgré ton envie de construire une histoire avec elle, tu lâches sa main comme ça, avec une facilité déconcertante, la faisant pâlir sur l'instant.

Qu'est-ce que tu cherches à lui dire Hajime ? Que malgré ton envie de construire quelque chose, tu as tellement merdé par le passé que tu ne t'en sens pas digne ? Pas capable ? Nanami ne comprend pas et la stupeur est là, ancré sur son visage, alors que tu lui lâches qu'en plus de ça, tu as couché avec Ishan. La famille Tsukino… Elle les englobe tous dans le même panier… Secouant la tête de gauche à droite pour éviter de penser à Ishvar Tsukino, ou l'un des plus gros cons que cette terre ait portée ; elle écoute. Oublier ? Comment ça oublier ?

Soupirant sèchement, elle se redresse, se glisse devant toi, t'attrapant par le col de ta chemise, te tirant vers elle pour déposer ses lèvres contre les tiennes. Baiser doux, mais éphémère, elle se recule, un sourire en coin. « Ok, t'as embrassé Yue, t'as couché avec Ishan ; t'essayes de me dire quoi ? Que t'es gay ? » Elle rigole, un peu, avant de t'ébouriffer les cheveux délicatement. « Je plaisante Hajime. Par contre, je plaisante pas pour ce qui suis ; me dis jamais d'oublier. » Son sourire s'estompe, ses mains retombent sur tes épaules, les serrants plus intensément. Hors de question pour elle d'oublier, c'est au-dessus de ses forces. « Et me dit pas avec autant de facilité que tu peux oublier aussi. Sinon, j'aurai vraiment la sensation, que tes sentiments pour moi sont dérisoires. »

Les mots tracent leur propre route, ils filent tout droit, t'arrives en pleine face, pour que tu les imprimes toi aussi, que tu les imprègnes bien dans les tréfonds de ton esprit. « Tu t'attendais à quel genre de réaction en me disant tout ça Hajime ? Genre, à ce que je me barre ? Que je ne veuille plus te voir ? Et pourquoi ? C'était bien avant nous tout ça. Donc non, j'irai nul part. » Posant ses fesses sur le sol, en tailleur devant toi, sa main vient chercher ton menton, pour ramener ton visage vers elle. « J'ai été en couple avec Yori, il était le premier, en tout. Puis quand il m'a largué, j'ai eu des relations avec Zeno pour oublier, pour combler un vide. Et alors quoi ? Tu vas m'en vouloir pour ça ? Si la réponse est non, alors comprend que c'est pareil pour moi. » Son regard se fait un peu dur, son ton un brin autoritaire, elle est cash Nanami, elle doit l'être, pour que tu imprimes dans ta petite tête, que tu es parfait pour elle - qu'elle t'aime. « Tout ce que je veux savoir, c'est si tu m'aimes sincèrement ; si tu es amoureux d'une ou d'un autre, mais que tu fais semblant avec moi, je m'en relèverais pas. Donc sois sincère Hajime, c'est tout ce que je te demande... »

Se reculant légèrement, elle quitte la surface de ta peau, mais reste devant toi, les yeux scrutant une réponse dans tes prunelles. Parle-lui Hajime...

hrp : j'ai pensé à prendre mon temps, puis j'étais motivée, alors je l'ai fais now, salut o/

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Oh. Un baiser. Tendre. Chaste. Trop rapide. Mais tes yeux restent clos, même lorsqu'elle se recule ; parce que tu mets un moment à revenir à la réalité. Pourtant il le faut, même si tu aimerais éviter. Yue. Ishan. Tu la regardes sourire, en rire, et tu es soulagé. Parce que ça ne lui semble pas si important. Et son sourire disparaît, et son regard se fait plus dur.

Sinon, j'aurai vraiment la sensation, que tes sentiments pour moi sont dérisoires.

« Quoi ? Non ! »

Ta voix s'est élevée, est montée dans les aiguës, presque pris de panique. Tes mains ont saisi ses hanches, et tu as secoué la tête de gauche à droite. Non. Non, non. Ils ne sont pas dérisoires, ils ne l'ont jamais été. Tu n'y as tout simplement jamais cru. La réciprocité, qu'elle t'aime aussi, qu'elle te veuille toi. C'était impossible, tu l'avais toujours cru impossible.

Et elle te parle, de Yori, de Zeno, et ce serait mentir de dire que tu n'es pas jaloux, un petit peu ; parce que tu les as toujours cru mieux, meilleur que toi, mieux pour elle.

« Non... non j't'en voudrais jamais... »

Ta voix s'efface, s'éteint, et tu te mordilles la lèvre inférieure sans même t'en rendre compte. Tu comprends ce qu'elle veut dire, tu le comprends vraiment ; mais le comprendre et l'accepter, ce sont deux choses totalement différentes. Et tu aimerais pouvoir accepter, tu aimerais n'avoir aucune hésitation, aucun complexe, être sûr de toi, mais elle est si parfaite, Nanami, comment peut-elle t'aimer toi ? Tu l'aimes. Tellement. Et elle veut le savoir, elle veut en être sûre.

Elle se recule, et tu restes silencieux. Tu la regardes, la dévisages, l'observes et la détailles. Elle est si belle. Ta main vient se glisser le long de sa gorge, coule vers sa nuque alors que tes lèvres viennent conquérir les siennes. C'est un baiser. Un peu trop tendre. Un peu trop appuyé. Un peu trop amoureux.

« Je t'aime. »

Un souffle contre ses lèvres alors que tu te recules à peine. Un léger rire t'échappe et tu viens glisser ton front contre le sien. Tes paupières s'abaissent, se ferment.

« Je t'aime toi, je fais pas semblant. Et j'ai voulu te le dire à Kyoto, je voulais te le dire là-bas, mais j'ai flippé. J'ai voulu te le dire des dizaines de fois, mais j'avais si peur de tout foutre en l'air... parce que j'peux pas te perdre. J'peux pas te perdre, Nanami, j'en crèverais. Je fais pas semblant. »

T'as jamais fait semblant, avec elle. Jamais. Elle te connaît, elle sait tout de toi, ou presque tout. Tu lui as avoué le pire de tes secrets, et pourtant, elle ne t'a pas quitté. Tu ne fais pas semblant avec elle, elle lit en toi beaucoup trop bien pour que tu puisses le faire, dans tous les cas.
Nanami Asakura
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Coma Idyllique

Musique — Tu ne lui en voudra jamais - c'est dit. Pas besoin de revenir là-dessus, il en va de même pour elle. Au vue de ta réaction, tu as bien compris Hajime, ta voix ne trompe pas le chamboulement interne que ses mots ont crées. Elle ne sait pas trop en revanche ce qui a déclenché une panique interne aussi vive ; est-ce le fait qu'elle pense que tes sentiments pour elle sont dérisoires ? Sans doute, ou peut-être pas. Nanami est un peu perdu aujourd'hui ; elle aimerait rejetée ça sur sa maladie, mais elle sait très bien que ce n'est pas le cas. Elle n'est juste pas douée avec tout ça.

Il y a un moment, qui est mit sur pause. Un silence qui plane alors que vous vous regardez, sans rien dire. Vous cogitez tout deux à ce qui est en train de se passer. Vos voix s'éteignent, vos doigts, elle aimerait de nouveau, qu'ils s'étreignent. Les yeux perdus dans les tiens, elle cherche à comprendre Nanami, où cette discussion va vous mener. Vous souhaitez construire quelque chose, bâtir votre bout du monde ; mais il faut pour cela que vous arriviez enfin à communiquer, à ne rien vous cacher. Cette distance entre vous, la tétanise un peu, elle n'aime pas ça, ne pas réussir à te toucher, être à la fois si proche, mais si loin. Ton regard la dévisage soudainement, alors elle en fait de même, analysant la courbure de tes traits, cherchant à comprendre ce que tu lui dis avec les yeux plutôt qu'avec des mots - mais elle n'est pas douée pour interpréter Nanami, loin de là. Ta main vient cependant rompre ce silence pesant, lui ôtant un frisson de plaisir et d'inquiétude et avant qu'elle n'ait plus réalisé quoi que ce soit, tes lèvres s'étaient posées avec douceur sur les siennes. Un baiser empli de sentiments que la jeune femme cherche à interpréter, à capturer, pour ne jamais les oublier.

Et il a ces deux mots, lâchés. "Je t'aime." Soufflé contre ses lèvres, lui faisant raté un battement. Elle a senti Nanami, son coeur s'arrêter, l'espace de quelques secondes, son souffle s'est même coupé. Ton front contre le sien, les yeux écarquillés, elle ne s'attendait pas à ce que tu lui dises ça, comme ça ; peut-être pas aujourd'hui. Et elle repense à Yori, elle repense à cette relation ; au fait qu'elle avait souhaité entendre ses deux mots de sa part ; mais qu'il ne lui avait jamais accordé ce droit - ce privilège. "Je t'aime." Voilà que ça tourne en boucle dans sa tête. Que la joie englobe ses sentiments. Tu continues Hajime. Tu lui dis que tu l'aimes, que tu ne fais pas semblant et ça soulage son coeur, ça apaise ses maux. Lui dire, à Kyoto ? Les paupières se ferment plusieurs fois, avant de s'ouvrir encore une fois, en grand. Que dire ? Que répondre à ça ? Elle ne sait pas pourquoi Nanami, mais elle a la gorge un peu serrée, le coeur comprimé… Et y'a une larme qui coule, lentement, qu'elle essuie aussitôt, restant proche de toi, une de ses mains se posant sur ton torse. « Je. D'accord. J'ai compris... » La jeune femme ne sait pas quoi dire d'autre, ni comment réagir. Tout ce qu'elle sait, pour l'heure, c'est que ta franchise l'a émue, à un point qu'elle n'arrive pas à contenir les larmes qui coulent de nouveau.

« Je, écoute Hajime. Je. Me demande pas de te dire ces mots. Je. Je peux pas pour le moment. » Pas parce qu'elle ne les penserait pas, mais parce qu'elle les a trop répétés, beaucoup trop, à cette personne qui a partagé sa vie, qu'elle a aimé sincèrement. Le fait de ne les avoir jamais entendu, de ne jamais les avoir reçus lui rappelle à quel point elle les as attendus. Elle voulait tellement, les entendre. « On m'a jamais dis ça... Qu'on. Enfin. Qu'on "m'aime". Je sais pas, ça me parait irréel... » Ses canines viennent mordre sa lèvre inférieur plusieurs fois, sa tête baissée, son regard allant et venant à des endroits différents. Elle aimerait pouvoir te le dire aussi, mais elle a peur ; dès qu'elle dit ces mots ou qu'elle les penses, tout est ruiné, tout se retrouve détruit. « J'aimerai te le dire. Vraiment. Mais. Je peux pas. Pas pour le moment. Ne m'en veut pas s'il te plaît... Moi non plus, je t'assure, que je fais pas semblant. »

Elle ne peut plus contrôler Nanami, les battements de son coeur, les tremblements de son corps. Heureuse, mais effrayée. T'as cette possibilité désormais Hajime ; celle de la ruiner, totalement.

hrp : et hooop là no race no shame je post en soum soum 8D

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Elle comprend ce que tu lui dis, elle comprend que tu ne joues pas, et c'est tout ce qui t'importe pour le moment. C'est tout ce qui est important. Tes doigts remontent jusqu'à son visage, viennent effacer ses larmes et ton cœur se serre. Tu détestes la voir pleurer. Tu aimerais seulement la voir sourire, l'entendre rire.

Et elle t'explique, elle tente. Elle bute sur les mots, recommence. Et tu la regardes, les doigts quittant son visage, parce qu'elle fuit ton regard, elle a honte de quelque chose, peut-être même qu'elle a peur. Et tu ne fais que la regarder et l'écouter. Et tu ne comprends pas comment personne n'a pu lui dire qu'elle était aimée. Parce que pour toi, on ne peut qu'aimer Nanami. Tu l'aimes tellement, tu ne comprends pas. Pourquoi Yori ne le lui a jamais dit ? Pourquoi n'a-t-il jamais prononcé les mots qu'elle a sûrement attendu longtemps ?

« Hé, hé... »

Et tes mains reprennent son visage en coupe, et tu la regardes, lui souris. Tu lui souris de ton plus beau sourire, Hajime. Un sourire tendre, amoureux, éblouissant.

« Tu peux me le dire quand tu veux, ou pas me le dire du tout. Je le sais, et c'est ce qui compte. C'est toi et moi. Et c'est réel. »

Tu déposes un léger baiser sur le bout de son nez, souriant, et un léger rire t'échappe. Tu abandonnes son visage pour lier vos mains ensembles, et tu ne peux que sourire un peu plus.
Nanami Asakura
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Musique — C'est si difficile, de construire quelque chose de tangible avec quelqu'un ; car cette peur qui lui déchiquette l'échine ne vient pas de nul part ((la peur de perdre ce qu'elle aime le plus au monde.)) C'est déjà arrivé, sévisse du passé marqué encore dans son esprit - traumatisme indélébile, marqué au fer rouge sur son coeur balloté. Il y a tes mains Hajime, qui viennent enserrer son visage, le lui relevé, confronté à ton regard amoureux, ton sourire bienheureux. Elle aimerait tellement Nanami, pouvoir en rire, mais la raison de sa terreur, de sa fuite, revient au galop. Si elle t'as fuis Hajime, ce n'est pas pour rien, c'était pour se protéger, pour ne pas retomber dans les travers d'un amour qui la consumera jusqu'à la moelle épinière.

Tu tente de la rassurer, à ta façon, mais comme à Kyoto, sa crise d'angoisse débarque sans crier garde - ça lui enserre la trachée, lui éviscère les entrailles. Elle sait qu'elle peut te parler, qu'elle peut tout te dire ; comme elle le pouvait avec Zeno. Zeno qui ne donne plus signe de vie. Elle pensait pouvoir tout dire à Yori, mais elle lui a tout caché, si ce n'est son amour incommensurable pour lui. Alors oui, elle aimerait te dire ses craintes, mais elle ne sait pas Nanami, si elle est prête à autant se dévoiler, ou si au contraire, il vaut mieux laisser tout cela enterrer. Ses mains attrapent les tiennes avec douceur, mais fermeté, les ôtant de son visage pour mieux les enserrer. Liant vos doigts, les entremêlants avec lenteur, la jeune femme en reniflant, tente de vaincre sa peur. « Je ferais ça. Quand je me sentirai prête. » Elle sait que tu ne l'a forcera jamais, ce n'est pas ton genre de toute manière.

C'est en s'allongeant et en posant la tête sur un de tes genoux, ta main toujours dans la sienne, que Nanami réfléchit. Cogite. Elle pèse le pour et le contre. Comment amorcer cette conversation ? Comment te dire les choses sans pour autant se découvrir totalement ? Elle n'aime pas vraiment ça Nanami, être mise à nue - mais tu n'es pas un inconnu - elle veut que tu saches tout d'elle, comme elle veut tout savoir de toi. « Yori me l'a jamais dis. Je lui répétais constamment, je lui demandais ; mais il se faisait fuyant. Même quand il m'a avoué être amoureux de moi durant notre entrevue ; il ne m'a pas dit "je t'aime." Et dieu sait que je voulais l'entendre par le passé. » Un sourire en coin, une cicatrice qui ne sera pas fermée, malgré la discussion avec Yori, cette plaie mettra du temps à se refermer.

Portant ta main à ses lèvres, elle y dépose un doux baiser, rapide, comme si ce geste pouvait délier sa langue, lui donner le courage de continuer sur sa lancée. Elle cherche Nanami, à être cette femme forte et indépendante, capable de tout - n'ayant peur de rien ((la route est encore longue.)) « Et depuis ça, notre séparation et tout ce qui s'est passé ensuite. J'ai peur de ses deux mots. Parce que je sais à quel point… Ils peuvent être fatals. » Pivotant sa tête, ses yeux scrute le paysage, elle n'ose pas te regarder dans les yeux. Tu ne dois pas t'inquiéter Hajime, t'entendre les lui dire, cela a ravie son coeur plus qu'elle ne l'aurait jamais présagée. Mais, il lui faut être prudente, pour ne pas se casser de nouveau les dents. « Mais je suis heureuse que tu les ai prononcés pour moi. » Sourire en coin, elle soupire de bienêtre, allongée comme ça, elle se sent, comme qui dirait, renaître.

hrp : hello it's me mdr

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AUBE DE MES DÉRIVES
Quand elle se sentira prête, et c'est tout ce qui t'importe. Quand elle en aura envie, besoin, quand tout son corps le criera. Tu veux qu'elle le dise quand elle se sent en sécurité, quand elle a l'impression que tu ne lui feras pas de mal, même sans le vouloir. Tu veux qu'elle te le murmure, te le chuchote, te le dise, te le hurle... mais seulement si elle le souhaite.

Elle se glisse contre toi, vient s'allonger sur tes genoux et, mains toujours liées, c'est celle qui est libre qui vient jouer avec les mèches de ses cheveux, les peigner d'un geste machinal, comme habituel. Et elle te parle, Nanami, t'avoue tout, plus ou moins, comme une confession. Finalement, elle te donne les raisons de sa peur, les raisons de sa rétraction. Et tu ne lui en veux pas, pourquoi lui en vouloir ? A vrai dire, tu as plus envie de secouer Hayashi dans tous les sens plutôt que de faire autre chose.

Un baiser.
Tu souris.

Et elle continue, t'explique. Elle a peur de ces mots, et tu te sens soudain bête, idiot. Peut-être aurais-tu du les taire, ne rien dire, ne rien faire. Mais elle te rassure immédiatement. Elle est heureuse, de les avoir entendu. Elle est heureuse, de le savoir. Elle est heureuse, Nanami, et c'est tout ce qui t'importe.

« Je suis heureux, de te les avoir dit. »

Un murmure tendre. Et ta main continue de jouer dans ses cheveux, tes doigts massent la base de sa nuque de temps en temps, et tu continues de la regarder alors qu'elle ne cesse d'observer le paysage.

Elle est un peu ton paysage.
Celui que tu aimerais regarder,
A travers tous tes âges.

hrp : AU FINAL ILS VONT BIEN, mon cœur va bien
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