— MAHOUTOKORO
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la fin du rêve, le début du cauchemar... [Ritsuka Miura]
Maiko Kondo
la fin du rêve, le début du cauchemar... [Ritsuka Miura] 1oq5
Citation : Les fleurs tombées ne retournent pas à leurs branches.
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Maiko Kondo
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Maiko Kondo
Une journée comme une autre, un tour à la volière comme un autre, pourquoi ça doit tourner comme cela ?

Quand tu as aperçus ce hibou, tu es devenue blanche sauf que tu t’es vite repris en voyant que d’autres élèves étaient présent, tu as vite pris cette lettre et partis en saluant poliment sauf que tu ne savais pas où aller pour lire cette lettre donc tu as décidé de te mettre dans un coin de ce couloir menant à la volière.

Tu soupir en remarquant le sceau, celui du groupe de harpie, dont ta mère va sûrement bientôt faire partie et donc celle qui te pourrit bien plus la vie que ta chère mère depuis le début est présente, ta chère grand-mère maternelle, que tu hais du plus profond de ton cœur.

Tu ne sais pas si tu dois l’ouvrir, tu sais exactement ce que contient le message de ce parchemin, c’est la fin de tout, la cage de ton cœur va se fermer définitivement, tout ce que tu désirais est anéantis par ce simple courrier…

Et les larmes coulent le long de tes joues, maiko, parce que ce n’est pas possible autrement, tout rêve est désormais impossible, tout espoir est impossible, tout est impossible à partir du moment où tu ouvrira cette lettre..

Tu ne s’est pas depuis combien de temps, tu es là maiko, à verser des larmes, dans un silence le plus total, tes doigt tremblaient malgré que tu tenais dans tes mains, c’est pire que quand tu as été attaqué, tu ne ressentais pas grand-chose puis la colère est monté rapidement puis l’incompréhension et depuis ce sentiment d’insécurité est présent même si tu le cache bien…

Puis il y a eu la lettre d’hiroshi, qui t’a brisé le cœur, qui t’a fait arrêter de vouloir rêver, qui t’a rendu monochrome de l’intérieur, tu as pleuré aussi à ce moment là maiko sauf que c’était différent.

Tu te décide à ouvrir cette lettre, les premiers paragraphe te font rire amèrement, comme quoi cette bande de harpie ne sait que faire cela, être hypocrite puis enfin tu sais le nom de celui à qui elles t’ont promise, celui qui te dictera ta vie, la famille qui a fermé cette cage et rendu prisonnière la petite danseuse que tu es maiko.

Le parchemin se froisse sous tes doigt et la colère monte, les larmes de tristesse se transforme en larme de rage et tu n’as qu’une envie maiko, aller cracher ta haine même si tu sais bien que lui n’est pas fautif non plus, sauf qu’il est d’accord avec cette situation, avec ses fiançailles.

Et tu te mets en marche maiko, tu te fiche bien du regards des gens sur toi, tout cela n’a plus d’importance, et tu descend les marches vite, trop vite parce que tu te rattrape trois ou quatre fois pour ne pas tomber et tu le vois, seul et ça t’arrange.

- MIURA !!!

Tu le connais de vu, depuis petit, ayant partager quelque cours ensemble simplement, l’ayant vu dans des réunions avec les autres sang-purs qui t’ennuyait au plus au point.

- Tu dois être heureux avec cette nouvelle !!!

Et lui donne de force dans les mains, la lettre que tu as reçus, pour qu’il la garde vu que tu ne veux pas l’avoir près de toi maiko parce que le symbole de ta perte complète.

Tu tremble tellement de rage maiko que tu ne sais pas quoi faire d’autre à part le regardais, de ce regard sombre qui est maintenant le tien, remplis de larme de rage, qui ne fait qu’augmenter avec les minutes qui passent...
Ritsuka Miura
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Seimei
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Ritsuka Miura
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Ritsuka Miura


Un cri résonna.

Mon nom.

Je me figeais un instant avant de me retourner et de voir la jeune fille fondre sur moi. Ses mots fusèrent, et si cela avait été possible, j'étais certain qu'elle m'aurait poignardé avec. Je me retrouvais alors avec sa lettre dans les mains et son regard haineux posé sur moi.

Si j'étais heureux ?

Je n'en savais rien. Mais une chose était claire : elle ne l'était pas du tout.

J'avais eu du mal à réagir. Comme pouvais-je réagir ? J'avais juste voulu regagner mon dortoir pour pouvoir faire le point. Moi aussi, je venais tout juste d'apprendre la nouvelle. Moi aussi, cela me faisait un choc.

J'aurais pu feindre ne pas connaître ce dont elle parlait, mais ça n'aurait fait qu'envenimer la chose. Je regardais la lettre froissée qu'elle m'avait donné et, soigneusement, j'essayais de lui faire reprendre une forme décente tandis que je cherchais mes mots.

-Je ne suis ni heureux, ni triste.

Je relevais enfin la tête vers elle et lui tendis sa lettre aussi meurtrie qu'elle semblait l'être elle-même.

-Pourquoi cela te met dans un tel état ?

Étais-je si horrible comme parti ? Je ne le pensais pas... Avais-je fais quelque chose un jour qui l'avait contrariée et elle gardait une dent contre moi ? Je ne m'en souvenais pas... Ou bien, c'était simplement la nouvelle qui la mettait dans un tel état... Cependant, elle devait bien se douter que cela arriverait ? Je le savais depuis que j'étais môme. J'avais même eu hâte à une époque de savoir qui serait ma fiancée, pour ensuite redouter un peu. Cela devait être la même chose pour elle... Non ? Mais pourquoi déverser sa rage contre moi ? J'étais dans la même galère !

-Est-ce...

Je pris une inspiration pour reprendre avec assurance.

-Est-ce que tu veux qu'on aille s'asseoir pour parler un peu ?

Je ne savais pas si je devais la prendre dans mes bras pour la consoler. Je ne savais pas si je devais essuyer cette larme qui s'apprêter à dévaler sa joue. Je ne savais pas ce que je devais faire. Mais je pouvais au moins lui proposer ça. Ce serait toujours mieux que de rester dans un couloir où d'autres étudiants allaient arpenter d'un moment à l'autre.
Maiko Kondo
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Maiko Kondo
Ni heureux, ni triste...

Tu sert un peu plus la jupe de ton uniforme, tes mains devenant un peu plus blanche, tes larmes dévalent un peu plus tes joues...

Tes oreilles bourdent et ta tête te fait mal, pourquoi n'est-il pas en colère d'être avec toi maiko ?

Toi, le vilain petit canard... Il y'a tellement mieux chez les Kondo que toi Maiko, tes cousines sont moins méprisé que toi, elle sont plus vrai que toi, plus jolie, plus tout...

Tu ne sais pas quoi penser maintenant, maiko, tu es perdu, en colère contre toi et ta famille, tu sais bien que Miura n'y est pour rien, ce sont les harpies Kondo qui t'ont vendus au Miura, rien de plus, tu savais bien que cela arriverais même si tu espérais être éloigné et envoyé ailleurs, en dehors du japon sauf que ce n'est pas le cas… Cela ne t’aurais pas déranger, au moins tu aurais pu vivre loin des Kondo et peut-être espérais que la famille de ton fiancé soit aimable et te laisse faire ce que tu voulais sauf que ce n’était qu’un espoir vain...

- si tu veux !

Et tu évite la question du pourquoi tout cela te met dans un tel état ? Parce la réponse ne pourrais pas lui convenir même si tu sais qu'il t'a accepté malgré qu'il ne le veuille pas, cela te rend encore plus triste... tu soupir et décontracte tes mains pour essuyer doucement tes yeux, sûrement rouge de toutes les larmes qui ont coulaient, même si ta colère mélangé à la tristesse d'être prisonnière pour de bon en font couler encore, cette liberté dont tu rêvais en secret est terminé, tes rêves sont finis définitivement, ta vie a pris le cauchemar qui t'a toujours effrayer.
Ritsuka Miura
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Ritsuka Miura


Elle pleurait et je ne savais pas quoi faire. Lui donner un mouchoir ? Je fouillais mes poches, mais je n'en trouvais pas. Je savais que je n'en avais pas, et pourtant... pourtant j'avais regardé malgré tout. Peut-être simplement pour ne pas rester planter là à la voir pleurer sans rien faire.

Elle ne répondit pas à ma question. Elle me laissait dans le vague, dans le flou. Je demeurais donc toujours aussi perdu. Cependant, elle accepta qu'on bouge. Je me détournais d'elle pendant qu'elle s'essuyait les joues. Où aller, par contre, c'était un peu plus complexe. Humm... peut-être un bout de couloir moins fréquenter. Je savais où aller. Commençant à marcher, je me retournais pour voir si elle m'emboîtait le pas. Rassuré (vraiment?), je me rendis jusque-là.

Je m'adossais contre le mur et fermais un instant les yeux en poussant un léger soupir. Je n'aimais pas cette situation. C'était étrange. Totalement étrange. Pourquoi on nous l'avait appris comme ça en plus ?

-Désolé, je sais pas trop où aller...

Et c'était moi qui avait proposé d'aller s'asseoir. Quel nul. Cela reflétait malgré moi mon état.

-Tu me détestes ?

J'avais vraiment posé la question ? Je réalise. Je la regarde puis m'empresse d'ajouter :

-Ouais, non, ne répond pas, s'il te plaît.

Je ne voulais pas savoir. Cela n'allait pas nous aider non plus.

Je me mordis la lèvre inférieure, détournais le regard. Pourquoi c'était aussi compliqué ? Parce que je n'étais pas préparé ? Parce que ça ne devait pas se faire comme ça ? J'avais déjà imaginé comment j'apprendrais la nouvelle et on était loin de tout. C'était la pire façon.

Un nouveau soupir puis je la regardais de nouveau.

-On peut faire comme si de rien n'était pour le moment. On n'est pas obligé de se parler. On n'est pas obligé de le faire savoir. De toute façon, tant qu'il n'y a pas la rencontre officielle, c'est...

C'est quoi ? C'était pourtant réel, non ?

-... Pas officiel.

Bravo Ritsuka. Tu brilles dans ton choix de mot.

Je m'empourpre en m'enlisant dans les mots et je fuis son regard.

-Si tu ne veux pas de ce mariage, ça pourrait encore changer.

Je pourrais toujours essayer de négocier si je lui étais si désagréable que ça.
Maiko Kondo
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Maiko Kondo
Tu le suis parce que discuter avec lui te fera peut-être un peu de bien maiko, tu n'en sais rien à vrai dire, tout est confus, tu ne sais pas quel émotion mettre en avant, il n'y a que des larmes qui coulent et te fatigue.

Tu t'appuie contre le mur dans un coin de ce couloir où le bleu est roi, vu que le dortoir des yatagarasu s'y trouve, tu te laisse glisser pour t’asseoir presque te recroqueviller sur toi sauf que tu ne le fais pas vraiment maiko, à moitié du point de vue extérieur.

Puis tu l'écoute, tu écoute Miura, qui lui non plus ne sais pas comment gérer toute cette colère qui tu lui a envoyé en plein visage, il ne sait pas non plus comment gérer cette nouvelle...

Tu essuie tes yeux puis lève légèrement la tête vers celui qui doit être ton fiancé, tu ne sais si tu peux espérer qu'il te sauve des Kondo, autant parler que de rester muette, cela sera aussi bien pour lui que pour toi.

- Je ne te déteste pas, je sais bien que tu n'y es pour rien dans cette histoire...

C'est toi plus que tu déteste Maiko, de t'être laisser submerger par une colère qui ne te ressemble pas, enfin tu ne sais pas ce qui te ressemble vraiment, tu as toujours été qu'une poupée hypocrite, à sourire même si tu étais invisible.

Tu tends la lettre à nouveau, là où se trouve le cachet justement.

- Pour moi, juste avec ce cachet, cette relation est officiel, je suis devenue leur oiseau en cage...

Tu grimace légèrement pourquoi dire que tu es devenue l'oiseau en cage des Kondo à une personne que tu ne côtoie que rarement maiko, est-ce que tu serais prête à avouer tout ce que cette famille te fait endurer depuis tes sept ans ?

- Oublie pour l'oiseau en cage... je dit n'importe quoi.

Oui, n'importe quoi, enfin encore une pilule qui pour toi passe de travers parce que ce n'est pas vraiment n'importe quoi.

- Je ne sais pas ce que je veux, ce mariage pourrait être la meilleure chose comme la pire que ce soit pour toi ou moi...

Et tu te recroqueville entièrement parce que tes larmes ont rendus ton souffle court, tu as l'impression qu'on te donne des coups de balais sur la tête et qu'une fée vole d'une oreille à une autre, tu fais piètre figure, ce n'est pas la maiko rayonnante qui se trouve assise dans ce couloir, c'est la maiko monochrome fatigué de se battre...
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Elle avait quand même répondu. À mon plus grand soulagement, elle ne me détestait pas. Mon regard se posa sur elle. Assise ainsi, sur le sol, elle participait à mon trouble intérieur. Ce n'était pas ma faute, mais elle n'allait pas bien non plus. Je ne savais vraiment pas quoi faire. Parfois j'aurais aimé avoir le talent de certains à pouvoir gérer ce genre de situation.

Puis dans sa tentative d'explication, ses mots me frappèrent. Je restais coller à mon pan de mur quand elle montra la lettre en désignant le cachet. Je savais bien. Je savais bien, et pourtant, je m'étais dit naïvement qu'on pourrait changer. C'était comme pour essayer de garder tout ça secret... même si on ne disait rien, les autres l'apprendraient. Les familles parleraient, les enfants l'entendraient et tout le monde sera au courant. Un secret, tu parles. C'était une réalité.

Je serre doucement les poings et prend une inspiration pour me donner du courage. Je finis par quitter mon mur quand elle se recroqueville complètement sur elle. J'avance vers elle et m'assied en tailleur à côté d'elle. Je n'ose pas la toucher. Je n'ose pas la prendre dans mes bras pour essayer de lui donner du réconfort... Et pourtant, elle en aurait bien besoin, du réconfort.

-Je pense que tu te trompe sur un point.

Ma voix était calme et posée, même si c'était la confusion dans mon esprit.

-Je ne connais pas ta famille, mais en nous mariant...

Ce mot sonnait faux à mes oreilles, mais je continuais de m'exprimer comme si de rien n'était.

-Je pense qu'ils ont ouvert la cage. Parce que... une fois que ce sera fait...

Je n'arrivais pas à imaginer. C'était trop abstrait. Une réalité abstraite.

-Ce sera mon nom que tu porteras. Et tu ne leur devras plus rien. En tout cas, c'est comme ça que je le conçois. C'est une préparation pour une envolée.

Je disais ça, mais je ne connaissais pas sa famille. Ma vision des choses était d'office biaisée. Et je ne savais pas si avoir le nom des Miura pourrait l'aider d'une façon ou d'une autre. Si ma propre famille avait un arrangement plus détaillé avec la sienne, je n'en avais encore aucune idée, mais on m'aurait mis au courant, non ? À moins de passer cela sous silence pour éviter que je cherche une nouvelle fois le conflit...
Dans tous les cas, j'espérais avoir réussi à apaiser la jeune fille avec mes mots.
Maiko Kondo
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Tu relève la tête, de grand yeux malgré les larmes, tu ne sais pas si tes oreilles t'ont joué des tours ou bien si c'est bien ce que tu as entendus...

Tu le vois près de toi, maiko et malgré toi, malgré le fait que tu ne le déteste pas, malgré que tu ne le connaisse que de vu, ton corps lui réagit que trop bien à ses mots qui te font encore perdre de ta confiance...

Tu te lève presque instinctivement, t'éloignant de Miura, tu essaie de reprendre une respiration calme sauf que cela à l'air d'être peine perdue et tes larmes coulent encore et encore, tu recule aussi, tu ne sais plus quoi penser et les derniers mots de miura tournent en rond dans ta tête, comme ceux de ton second grand-frère, une espèce de promesse, comment y croire...

- Menteur !

Et voilà que les mots sortent seul, tu ne peux pas y croire maiko, ce serait trop beau, ce serait des rêves qui pourrait se réaliser sauf que ce n'est pas possible, il ne pourra pas tenir une telle promesse, tu te retrouveras encore plongé dans ce monde monochrome maiko...

- Ne dit pas des choses irréalisable...

Et tu sert les poings, entre ta colère et ta tristesse, tu ne sais plus quoi faire, tu perds tes moyens depuis cette lettre qui se froisse entre tes mains, pourquoi il a fallut que cela tombe sur toi et pas une autre...

- Tu es comme lui, à dire promettre des choses qui sont impossible...

Et voilà que les mots de Hiroshi se mêle à ceux de maintenant, tu ne sais plus quoi faire maiko, tout s'embrouille et tout mélanger est une mauvaise chose donc il n'y a qu'une seule solution, celle que tu préfère quand tu perds pieds comme là même si là tu as perdu le contrôle de toi et celui de la situation...

- On en reparlera plus tard, ou jamais, c'est mieux..

Et tu tourne les talons sans laisser de temps à Miura de te répondre ou de faire quoi que ce soit, tu te mets à marcher vite maiko, cherchant un endroit où tu pourrais te laisser aller et sombrer tranquillement.
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