— MAHOUTOKORO
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— the lost weekend (maiko kondo + kiyoshi nakamura)
Takamori Fujiwara
— the lost weekend (maiko kondo + kiyoshi nakamura) SW4L6K0
Citation : tu seras une pièce sans valeur sur le plateau de ma vie
Age : trente-et-un ans
Rang : a0
Susanoo
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Takamori Fujiwara
https://mahoutokoro.forumactif.com/t23-fire-walk-with-me
https://mahoutokoro.forumactif.com/t226-send-me-an-angel-takamori-fujiwara#975
Takamori Fujiwara
// new day, new goals« The man who passes the sentence should swing the sword. If you would take a man's life, you owe it to him to look into his eyes and hear his final words. And if you cannot bear to do that, then perhaps the man does not deserve to die. » — eddard stark from game of thronesil ne pensait pas revenir ici aussi vite. ce dojo c'est son domaine, une seconde maison. il arrive tôt le matin, pour préparer la salle, s'assurer que rien ne manque, que tout est à sa place. ensuite il rejoins les autres professeurs pour le petit-déjeuner. et puis il commence sa journée de cours. une vie bien tranquille pour quelqu'un qui n'appréciait pas beaucoup ça fut un temps. enfin tranquille. essayez d'apprendre à plusieurs dizaines d'élèves à manier un sabre. certains jours, takamori regretterait presque de ne pas affronter une chimère à mains nues tellement il trouve ça épuisant.

si le danger des premiers cours est restreint parce que les élèves manient des armes factices en bambou, ce n'est plus le cas lorsqu'il faut passer à la partie enchantement de la discipline. c'est généralement à ce moment là que les blessures arrivent, coupures plus ou moins importantes, brûlures, ou encore électrocutions, les cas sont nombreux et takamori ne peut s'empêcher de croire que l'infirmerie se remplie souvent à cause de lui. ce qui ne le trouble pas tant que ça. si le forgeron apprend en forgeant, le guerrier apprend en s'exerçant et donc en se blessant.

le jeune homme fait le tour du dojo, range les armes ou les bambous qui ne sont pas à la bonne place. tout doit être parfait comme à chaque fois. les élèves ne devraient pas tarder en plus. takamori a pris l'initiative de proposer un petit cours destiné à tous les élèves voulant s'initier au maniement du sabre, un mélange de découverte et de mise à niveau. une manière également d'oublier l'affreuse annulation des vacances qui est encore dans tous les esprits. 
hrp : ce cours est ouvert à tous, venez comme vous êtes et
partez quand vous le souhaitez.



Maiko Kondo
— the lost weekend (maiko kondo + kiyoshi nakamura) 1oq5
Citation : Les fleurs tombées ne retournent pas à leurs branches.
Age : 18
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Maiko Kondo
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Maiko Kondo
Dans sa dernière lettre, Daiki m'a dit que le maniement du sabre était facile et que je devrais pouvoir m'améliorer en suivant de temps en temps les cours du professeur Fujiwara... Sauf que malgré toute ma volonté suprême et surtout le fait de rendre fière mon frère, rien ne m'a vraiment donné envie d'aller au cour de maniement.

Aujourd'hui encore, je voudrais bien sauf que je vais encore me trouver des excuses bidons et surtout passer au moins une heure derrière la porte du dojo...

Clairement je ne devrais pas avoir peur comme cela, je suis habitué au katanas depuis ma plus tendre enfance et surtout j'aimais voir Daiki et Hiroshi se battre, ils avaient de classe et de charme avec leurs armes respectif que je ne pouvait que les admirer...

Surtout qu'il ne me reste pas beaucoup d'année à Mahoutokoro donc si je veux faire un tour dans le monde, la maniement du sabre serait un plus avec la magie pour me protéger donc on se décide aujourd'hui et pas un autre jour pour une visite au dojo avec le professeur Fujiwara.

Je quitte ma chambre donc le plus discrètement possible même si je suis plus discrète que ma camarade de chambre, cela va s'en dire sauf que cela fait un peu son charme malgré ce que disent les autres.

Vêtue de mon belle uniforme de couleur vert bambou vu que je suis en dixième année, ce qui va super bien avec mes longs cheveux bruns et mes yeux ambrée enfin bref je m'égare là.

J'avance d'un pas décidé vers le dojo, j'enlève mes ballerines et m'installe dans un coin pas trop à l'aise quand même... J'aurais quand même préférer m’entraîner avec Daiki lors de mes vacances sauf que celle-ci ont été annulée donc je vais devoir faire un effort et m’entraîner avec le professeur Fujiwara si je veux m'améliorer dans cette matière.
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the lost weekend
feat. takamori + élèves
Le dojo est l'un de tes endroits préférés. Son calme, sa sérénité... la quiétude qu'il t'apporte te détend et t'apaise, aide à faire disparaître tes pensées amères. Tu retrouves la même sensation que lorsque tu observes les étoiles, et pourtant, il y a dans cet endroit quelque chose de plus : tu peux y délaisser ta frustration. Tu peux te laisser aller, Kiyoshi. Tu peux abandonner ton visage impassible, ton calme olympien. Tu peux te laisser vivre, Kiyoshi.

Tu entres dans le dojo avec une appréhension qui vient te tordre l'estomac, comme à chaque fois que tu y rentres, l'ambiance vient te faire frissonner, vient glisser sur tes membres pour y apposer sa marque, vient effleurer ton cœur d'une douce caresse. Tu ajustes ton uniforme sur tes épaules fines, restes dans l'embrasure de la porte, sans oser entrer ni sortir. Tu es dans ce demi-monde, ce demi-univers. Ni dedans, ni dehors. Juste dans ce minuscule purgatoire qui te donne l'envie d'entrer, d'embrasser ta condition de sorcier.

Mais tu n'y es pas encore, Kiyoshi.
Bientôt, peut-être.

Pour le moment, tu ne désires qu'être normal, tu n'aspires qu'à la normalité, qu'à la banalité. Parce que tu es si banal, Kiyoshi, à l'extérieur de cette pièce à la lumière tamisée, à la légère odeur de poussière qui te donne l'impression d'être chez toi. Tu aimes tout dans cette pièce, Kiyoshi. Tu en apprécies les couleurs, claires, tamisées, chaleureuses. Tu en apprécies l'odeur, un peu poussiéreuse, un peu trop travailleuse. Tu en apprécies les sons, les échos des sabres qui s'entrechoquent, les bruits sourds des corps qui tombent, les modulations des voix qui s'échappent des lèvres lors d'un travail acharné, farouche et tenace.

Et enfin, Kiyoshi, tu abandonnes l'embrasure de la porte, la refermes derrière toi. Tu entres dans ton petit paradis trop terre à terre, loin des étoiles que tu aimes tant.

« Bonjour. »

Et enfin, Kiyoshi, enfin, tu te dis que tu vas pouvoir vivre.
Le temps d'un minuscule instant infini. 


hrp : je savais pas trop quoi rajouter ;; mais bon voilà, lovelove d'amour, kiyoshi adore le maniement du sabre il est en +++++ pour cette matière
Takamori Fujiwara
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Takamori Fujiwara
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Takamori Fujiwara
// and now, it is time« The man who passes the sentence should swing the sword. If you would take a man's life, you owe it to him to look into his eyes and hear his final words. And if you cannot bear to do that, then perhaps the man does not deserve to die. » — eddard stark from game of thronesdeux élèves étaient finalement venus. deux élèves c'était déjà pas mal pour un cours préparé et annoncé au dernier moment. et puis les petits groupes avaient un avantage, on pouvait mieux cerner les besoins des élèves, et apporter les corrections nécessaires. quelque chose que takamori ne pouvait pas forcément faire à chacun de ses cours, car il y avait un programme à tenir, et un rythme soutenu à maintenir s'il voulait tout boucler avant la fin de l'année. mais l'année n'avait pas encore commencé.

il attend en silence, assis en tailleur au bout du dojo, jugeant le physique des deux arrivés, et puis au bout de quelques minutes il se lève et prend la parole : « je suis heureux de vous voir tous les deux dans ce dojo. ne restez pas planter là, attrapez une arme, n'importe laquelle », takamori avait ce talent pour être autoritaire tout en gardant une voix réconfortante, « vous savez comment on s'en sert que je sache, à moins que vous ayez déjà tout oublier de mes cours de l'année dernière ... ». il tire d'un coin deux mannequins qu'il place au centre du dojo, deux mannequins à la silhouette vaguement humaine réalisés dans un métal sombre résistant aux coups ou aux sortilèges les plus violents.

takamori sort un ruban rouge écarlate d'un de ses manches et attache ses longs cheveux argentés avec. si un combattant doit pouvoir se battre dans n'importe quelle situation, même celles qui s'y prêtent le moins, un professeur se doit de montrer l'exemple à ses élèves. or pour un bon apprentissage, il est important de pouvoir se mouvoir le plus aisément possible. « pour ce cours nous allons d'abord réviser les coups élémentaires pour attaquer une cible, d'abord sur une cible d'entraînement puis l'un contre l'autre. nous réviserons les quelques sorts que je vous ai montré l'année dernière si vous êtes efficace », il n'attend pas que les élèves soient en place, il marque un tempo soutenu pour motiver les élèves, « mettez-vous en garde, le travail ne va pas se faire tout seul ! ». de l'enseignement à la torture il n'y a souvent qu'un pas.
hrp : désolé pour l'attente, j'ai rien de prévu donc faîtes vous plaisir ♥️



Maiko Kondo
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Maiko Kondo
Sur la phrase du professeur et pas vraiment confiante, cette envie de partir se fait plus grande qu'autre chose sauf que tu n'es plus seule Maiko maintenant...

Une personne qui te dit vaguement quelque chose sauf qu'il dégage cette même aura que Daiki, un yatagarsu pas de doute la dessus.

Direction donc les armes comme l'a décidé le professeur qui installe les mannequins d’entraînement, que choisir ?

Le choix d'un katana est primordial donc en effleurant seule le fourreau, c'est plutôt compliqué sauf qu'à chaque fois que le rouge est ta couleur de prédilection sur un katana signe du sang, mais surtout d’une liberté gagné au prix d’un sacrifice énorme.

Une fois de plus, tu sens l'appelle de l'un d'entre eux et le prends sans plus tarder. Un katana bordé de rouge avec une lame légère qui te convient parfaitement entre ta taille et le poids de l’arme dans tes mains blanches non immaculé de ce sang qui te fait rêver de liberté.

Heureusement que tes longs cheveux sont tressés pour que tu puisse te déplacer telle la façon dont on t'avais apprise depuis petite, même si cette matière n’était pas l’une de tes favorite le don qu’elle avait de rendre majestueux n’importe quel personne t’impressionnait même si pour toi vilain petit canard tu n’était pas assez majestueuse pour cette matière.

Te rapprochant des mannequins pour te mettre en garde, simple sauf qu'on ne voyait aucune ouverture tout en ayant un visage indéchiffrable tel la fille Kondo que tu était, faire confiance à son adversaire était signe de mort.
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the lost weekend
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Il y a un moment de silence qui entoure le professeur jusqu'à ce qu'il se lève et ouvre la bouche, les ordres claquant dans l'air. Après avoir retiré tes chaussures, tu t'exécutes sans même y penser, suivant les instructions à la lettre. Tu prends un katana d'entrainement, ne faisant pas attention à ta camarade.

Le professeur Fujiwara installe les mannequins et toi, tu te mets en place devant l'un d'eux, observant d'un regard l'homme se préparer. Tu restes un instant distrait par sa prestance, par l'aura qu'il renvoie ; et finalement, peut-être que tu aimerais bien être comme lui un jour, Kiyoshi. Mais déjà, il vous rappelle à l'ordre, vous somme de vous mettre en place et en garde, et tu détournes le regard, te concentrant sur le mannequin en face de toi, en garde, prêt à te défendre et à attaquer.

Tu as presque envie de lui demander : et maintenant ?. Car c'est différent d'être dans une classe pleine et dans une classe ou vous n'êtes que deux. Et si elle te jugeait ? Et si elle se moquait ? Et si elle t'examinait, te jaugeait, t'évaluait ? C'était différent, d'être là, devant lui et devant elle. Devant ton professeur et devant une inconnue. Car elle n'était rien, et pourtant, elle était le regard imposant et terrifiant des autres.

Et finalement, c'est effrayant, d'être ici, dans ce dojo, comme mis à nu par une simple activité. Car quand tu commenceras à faire ce que le professeur te demande, il n'y aura plus de barrière entre le monde, et toi.

hrp : pardon je savais pas trop jusqu'où aller ? j'espère que ça vaaa, des bisous d'amour ♥️
Takamori Fujiwara
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passant dans leur dos, le professeur remonte un bras avec le fourreau de son arme, donne un coup léger dans le genou de l'autre pour le faire fléchir un peu plus. attentif à tout, visage impassible, « fermez les yeux, concentrez vous sur le bruit environnant, le vent qui souffle dehors, les élèves qui parlent au loin, mes pas sur le tatami. souvenez vous de la configuration de la salle, des armes accrochées aux murs, des mannequins. ». silence, le temps pour takamori de repasser devant ses élèves et d'éloigner les mannequins de quelques pas sans le moindre grincement, « oubliez vos yeux. ils n'existent plus. vous êtes aveugles. vous devez faire confiance à vos autres sens pour ce combat. », la voix est douce, tranquille, envoûtante, il a pris le ton du gourou, du vieux sage enseignant sous la cascade, « lorsque je taperai dans les mains, vous attaquerez. vous avez carte blanche tant que je vous vois toucher votre cible et que vous n'ouvrez pas les yeux ».

pourquoi tout ce manège, pourquoi changer les mannequins de place, pourquoi ne pas rien leur dire ? pour mieux surprendre, observer leur réaction, leur capacité à s'adapter. sauf miracle, le résultat risque d'être un gros raté, takamori ne se fait aucune illusion. mais ils comprendront alors un point essentiel, une leçon qu'il ne cesse de leur répéter depuis leur premier cours : ne jamais faire confiance à son adversaire. et ici l'adversaire ce n'est pas simplement ces silhouettes métalliques, c'est aussi le professeur.

clap.

hrp : n'hésitez pas à faire nawak et à réessayer uhu



Maiko Kondo
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Maiko Kondo
La voix du professeur Fujiwara résonnait dans ma tête, comme une cloche qui donnait le signal de départ pour quelque chose de grand et de fort à vivre juste dans une minuscule pièce.

Fermant les yeux doucement sous les ordres de ton professeur, tu te concentre sur tout ce qui t'entoure Maiko. Plus de bruit parasites qui embrume ton esprit de combattante, juste le bruit de la vie de Mahoutokoro doit résonner dans ton cœur pour pouvoir s'ouvrir à la danse comme est la signification de ton prénom.

Une danse hypnotique qui s'empare de chacun de tes membres et qui te font bouger avec grâce et légèreté, telle la fille que tu es.

Le son du saya tombant délicatement à tes pieds résonne très loin de ton esprit seule tes mains sont concentré sur le tsuka pour maintenir ton arme droite devant ton être qui cherche ton adversaire.

Tu avance un pied, prête à attaquer le mannequin se trouvant devant toi sauf que malgré toute la concentration maximale que tu avait cette voix du surgir.

« Ta position, Maiko ! »

« Prends plus appuie sur tes pieds »

« Pourquoi tu continue à l’entraîner Daiki, ta sœur est inutile »


Et voilà la cage qui apparaît à la place du mannequin que tu avait imaginé, la porte à moitié fermé puis en levant d'un petit mouvement ta tête vers le haut tu vois les barreaux au-dessus...

Un mouvement de panique s’empare de toi et tu ouvre les yeux, complètement paniqué... Voilà pourquoi tu n'aimais pas trop aller en cours de maniement de sabre !

Les voix du clan Kondo était trop présente dans ton esprit depuis le début de ton existence en temps que sorcière.

Tu te tournais vers ton camarade qui avait l'air plus à l'aise que toi sur l’exercice puis tu regarde ton Katana, te demandant si tu était vraiment prête à recommencer ton exercice...

Réfléchis petite Maiko, car la force ne vient qu'en s’entraînant.
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the lost weekend
feat. takamori & maiko
Une pression à l'intérieur de ton genou pour le faire fléchir et tu te repositionnes sur tes appuis, soudain plus à l'aise dans ta position. Tu jettes un regard à ton professeur qui se mouve avec une facilité déconcertante, connaissant par cœur le dojo, glissant sur les tatami sans même faire un bruit.

Tu t'exécutes à la première indication de ton professeur. Paupières closes, tu prends une profonde inspiration, ta prise se resserrant sur ton sabre en bois. Aveugle. Perdu dans l'obscurité, n'ayant pour guide seulement le bruit t'entourant, les présences que tu peux discerner comme lorsque l'on sent un regard trop appuyé se poser sur soi. Aveugle. Pourtant tu peux voir.

Claquement de main qui résonne dans le dojo, et tu prends le temps de te concentrer un instant. Le mannequin est là, il n'a pas bougé, il n'est qu'à deux pas de toi. Alors tu attaques sans hésitation aucune et pourtant, pourtant le katana continue sur sa lancée, ne s'arrête pas là où il devrait. Ton premier réflexe est d'ouvrir les yeux, mais tu te stoppes rapidement, fronçant les sourcils et les paupières. Non. Tu ne vas pas perdre si rapidement.

Emporté par ta propre force, tu avances d'un pas, tournes légèrement sur toi-même. Mais tu te stoppes. Parfait. Maintenant, tu ne sais plus où tu es, tu ne sais plus réellement à qui ou à quoi tu fais face. Et tu aimerais ne pas être concentré sur tes paupières closes, te concentrer simplement sur ce qu'il y a autour de toi. Le noir te panique, tu as entendu ta camarade à côté paniquer, tu as senti ses mouvements brutaux d'un coup. A-t-elle fait la même erreur que toi ? Est-ce que ton professeur a enlevé le mannequin ? Est-ce que c'est lui qui va attaquer ? Est-ce qu'ils vont attaquer à deux ?

Ta respiration s'accélère, de même que ton cœur qui tambourine, mais tu te forces au calme. Tu es en sécurité ici, et rien ne t'empêche d'ouvrir les yeux si ce n'est ta propre motivation, ta propre ambition. Tu es aveugle, mais tu peux voir, Kiyoshi. Tu te mordilles la lèvre dans un geste nerveux. Tu as pivoté vers la gauche, tu ne sais pas où le mannequin est passé, peut-être que le professeur l'a bougé, n'a pas fait que le reculer. Tu sentais le soleil sur ta joue droite tout à l'heure, est-ce que tu devrais tenter de te remettre dans la même position ?

Tu réfléchis trop.

Tu peux le faire, Kiyoshi. Tu es doué. Tu te débrouilles bien au maniement du sabre. Tu es clairement pas mauvais. Tu as du potentiel. Alors utilise-le, ce potentiel.

Un pas, puis l'autre, tu ne sais pas où tu vas. Tu sens le soleil sur ta gauche. Alors tu fais volte-face. Sur ta droite, et tu reprends ta position. Tu dois être au même endroit où tu as commencé. Tu crois, tu espères. Et tu avances d'un pas, puis deux, sans hésitation, sûr de toi.

Tu ne réfléchis pas. 
Takamori Fujiwara
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// awful« The man who passes the sentence should swing the sword. If you would take a man's life, you owe it to him to look into his eyes and hear his final words. And if you cannot bear to do that, then perhaps the man does not deserve to die. » — eddard stark from game of thronesil n'y a vraiment pas grand chose de correct à conserver. ce n'est pas décevant, takamori n'a jamais été désespéré à ce point face à l'incompétence d'un élève, mais il y aurait beaucoup de travail de révision dans ce cours c'est certain.

d'un côté, la jeune mademoiselle kondo avait brillamment échoué en ouvrant les yeux. le professeur avait également décelé dans l'enchaînement de l’appréhension et de la panique. s'il est proche de ses élèves autant que possible, takamori n'est pas du genre psychologue, écouter les plaintes des autres pendant des heures ne constitue pas une de ses qualités, mais il sait reconnaître des problèmes lorsqu'il en voit. de l'autre côté, kiyoshi a bien essayé de toutes ses force, mais il est actuellement en train de se diriger vers un ailleurs mais certainement pas la cible désignée initialement, le mannequin de métal. en fait, s'il continue à avancer ainsi il passera à vingt bons centimètres. il est donc temps de mettre fin à cet exercice et de reprendre les bases.

soupir. le comportement de ses élèves ne déçoit pas le professeur, mais il se rend compte que le niveau n'est pas là, et qu'il va falloir intensifier le travail sur les fondamentaux et peut-être reportés à quelques jours la théorie et la pratique de l'enchantement des sabres. clap. le son résonne dans le dojo. le signe que l'exercice est terminé. « kiyoshi vous pouvez rouvrir les yeux et observer où vous êtes dans l'espace. quand à vous maiko pourquoi avez vous rouvert les yeux aussi tôt ? si vous avez peur de vous prendre un mur, soyez rassurer je vous arrêterai avant. », le ton est plaisant, un sourire se dessine sur son visage, mais les commentaires restent fermes. il est droit comme un piqué, appuyé sur son sabre, ses yeux cuivrés fixant intensément les deux gamins, « comme le disait mon professeur quand j'avais votre âge, pour qu'un échec soit profitable il faut l'analyser, comprendre où ça a coincé pour ne plus reproduire les mêmes erreurs. alors quand et pourquoi avez-vous échoués ? ».

il y a toujours de la bienveillance dans la voix de takamori, mais le professeur reste ferme et autoritaire, n'hésitant pas à dire ce qui fait mal aux élèves pour qu'ils progressent plus vite.
hrp : c'est l'instant débriefing ♥️



Maiko Kondo
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Maiko Kondo
Tu écoutes ton professeur attentivement et bien sur ta panique s'est aperçus sur ton visage... Que répondre à cela ?

Tu sais que tu n'avais rien à craindre ici que tout était différent du manoir alors pourquoi cette foutue cage est apparut avec cette porte presque fermé ?

Tu baisse la tête et range ton katana dans un silence de plomb qui te rends fébrile ainsi qui te fait grimacer légèrement...

Tu veux ouvrir cette bouche qui est tienne sauf qu'aucun son ne veut sortir et pourtant tu dois donner une réponse clair et précise alors que la situation t'échappe petit à petit de ton silence.

Tu regarde du coin de l’œil, ton camarade qui s'en sort déjà mieux que toi... Il est prés du mannequin alors que toi tu es encore droite loin de celui-ci et surtout la voix de ton professeur résonne dans ton être comme une défaite de plus, la tête baissé sur le fait que tu a encore perdu le dessus sur tes pensées les plus obscures et surtout que ton esprit à dérivé sur leurs voix.

- Pour rien, juste un manque de concentration...

Un mensonge pour ton plaisir, pour faire passer une pilule qui ne passera pas malgré le temps qui passe. Tout cela est de leur faute et autant de la tienne, si tu ne te laissais pas dominer par tes émotions peut-être que tu aurais réussi cet exercice assez simple sauf que tu n'es pas parfaite donc tu fais des erreurs qui te seront encore reproché.
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feat. takamori & maiko
Le claquement de main te fait ouvrir les yeux avant même que le professeur ne t'en donne l'autorisation. Tu aperçois alors à quel point tu te dirigeais vers la mauvaise direction et tu fronces les sourcils, mécontent de toi-même. Tu pensais être dans la bonne direction, mais tu avais avancé en diagonale, n'avais pas assez fait attention à ton environnement.

Qu'aurais-du tu faire, Kiyoshi, pour ne pas être perdu dans cet immense environnement que tu connais pourtant par cœur ? Finalement, si tu tends le bras qui tient ton sabre, tu pourrais le toucher. Mais tu as été trop confiant, tu as avancé, persuadé qu'il n'y aurait aucune difficulté. Tu as été présomptueux, Kiyoshi.

Et la voix du professeur arrive à tes oreilles et tu te mords la lèvre. Tu as échoué à partir du moment où tu as pensé qu'il te suffirait d'un pas pour toucher le mannequin. Tu as échoué à partir du moment où tu n'as pensé qu'à un mannequin, et non pas à ton professeur aussi dans la dojo. Tu as échoué quand tu as fermé les yeux, Kiyoshi, en te disant que l'exercice ne serait sûrement pas si compliqué qu'il en avait l'air.

Tu n'aimes par trop parler devant les autres, mais pourtant, tu prends la parole. Parce que s'il a bien deux matières où tu sais que tu es capable de quelque chose, c'est bien l'astronomie et le maniement du sabre.

« Au tout début. Parce que je pensais que ce serait... simple. »

Tu détournes le regard, rougissant de gêne. Tu as cru que ça allait être simple, et tu t'es jeté dans la gueule du loup sans voir le piège. 
Takamori Fujiwara
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Takamori Fujiwara
// speak and listen« The man who passes the sentence should swing the sword. If you would take a man's life, you owe it to him to look into his eyes and hear his final words. And if you cannot bear to do that, then perhaps the man does not deserve to die. » — eddard stark from game of thronespensif, écoutant ses élèves tout en réfléchissant à un nouvel exercice, à une autre méthode pour les faire progresser, takamori serre machinalement le pommeau de son sabre. ce qu'il avait demandé était-il trop compliqué ? peut-être. à leur âge, le jeune professeur était déjà particulièrement doué, beaucoup plus que tous les autres élèves de sa promotion. et pour cause, il avait été entraîné dès son plus jeune âge à manier le sabre et toutes les armes blanches imaginables. et même pendant les vacances il s'entraînait avec son père tout au long de la journée  alors que les adultes buvaient et racontaient leurs souvenirs en riant. c'est pour ça qu'il voulait progresser à l'époque, lui aussi voulait se reposer et prendre du bon temps comme les grands, mais son père lui répétait qu'il n'était pas assez fort pour profiter. alors il s'entraînait.


simple. simple. ce mot le frappe en plein visage et le sort de ses souvenirs. « comment pouvez-vous croire que ce serait simple kiyoshi ? si je n'apprends pas aux élèves à se battre les yeux fermés avant la onzième année ce n'est pas pour rien. », il se tait un instant, marque une pause pour mettre plus de gravité dans ses paroles. « bien. reculez un peu, avant de recommencer je vais vous expliquer ce qu'il faut faire pour réussir », se mettant là où ses élèves avaient commencé quelques minutes plus tôt, il dégaine son sabre, la lame luisant dans les rayons du soleil, faisant chatoyer les renards dorés qui décorent l'arme. il ferme les yeux, inspire. puis expire profondément vidant complètement l'air de ses poumons allant jusqu'à la limite de son corps pour finalement inspirer, à nouveau. « d'abord, vous devez oublier tout ce qui existe, faire le vide pour mieux vous concentrer sur votre environnement », d'un côté il sent le soleil réchauffer sa peau, derrière lui des élèves parlent au loin. « dans un combat classique, vous entendrez forcément votre adversaire bouger, mais là votre cible est immobile, alors vous devez faire confiance à votre mémoire pour vous déplacer », dans sa tête le dojo se reforme, les râteliers d'armes, les tatamis au sol, et le mannequin à cinq pas devant lui. il tient son sabre à deux mains, il avance avec facilité et aisance, puis s'arrête et tranche l'air avec sa lame. un son métallique caractéristique se fait entendre. le mannequin a une entaille de quelques centimètres de profondeur sur la poitrine allant d'un son épaule gauche à son flanc droit.

takamori ouvre les yeux. admire son travail, puis se tourne en direction de ses élèves. «  vous voyez, ce n'est pas compliqué. refaites l'exercice mais cette fois en gardant les yeux ouverts. puis recommencez avec les yeux fermés et cette fois souvenez vous de vos mouvements. », il frappe dans les mains alors qu'il se place sur le côté. « au travail ! ».



Maiko Kondo
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Citation : Les fleurs tombées ne retournent pas à leurs branches.
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Maiko Kondo
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Maiko Kondo
Tu écoute, tu écoute sauf que non, non ! Tu aurais du t'écouter au lieu d'écouter les conseils d'une personne que tu considérais comme un modèle sauf que celui-ci te voit comme une incapable. Il a le même regard que ta mère porte sur toi alors que tu pensais qu'il te soutiendrait, c'est ce que font les frères et sœurs de ce que tu a lu dans des livres... Un liens qui aurait du vous unir tout les trois sauf que rien n'est comme dans les livres.

Daiki, est un Kondo pur ! Il n'a pas hérité d'une seule gêne de la famille Aoki comparé à toi et Hirsohi.

Tu regarde ton camarade, lui aussi transpire cette excellence que tu déteste et qui te mets une pression bien trop forte vu que tu as du mal à la gérer quand tu es seule.

Tu observes cette démonstration qui te met un haut les cœurs... Pourtant tout allait bien jusqu'à ce que tu pratique cet exercice, une fois mais, pas deux !  

Comment peux-tu réaliser une deuxième fois un exercice qui va te mettre dans un état lamentable si tu continue ?

Tu ne sais pas ! Tu as beau penser à toute les solutions possible et inimaginable, la fuite avec un prétexte bidon te semble tout trouvé sauf que ce n'est pas toujours la bonne solution et tu le sais...

Fuir, fuir encore sauf que tu ne sais pas quoi faire ! Tu reste planté comme un piquet, presque à prendre racine comme un arbre... Tu sers ton katana avec force puis en fin de compte tu te résigne.

Tu regarde ton professeur puis ce mannequin avec une entaille peu profonde sauf qu'elle est là, elle ne te plaît pas et rien ne te plaît dans cette salle de toute manière sauf que tu es là, tu n'a aucune confiance en toi et en ce katana donc autant vite se débarrasser de ce que tu pense comme une corvée.

Aucun mot ne sortira de cette bouche, de toute façon c'est une perte de temps que de vouloir tenir tête surtout pour un cour que tu n'apprécie pas Maiko.

Tu dégaine ton katana, te place tel une poupée qu'on balade, garder les yeux ouvert en premier puis les fermé ! C'est tout ce qu'il te demande.

Tu le vois ce mannequin, un pas ! deux pas ! et tu le frappe, évidemment les yeux ouvert c'est plus simple...

Tu recule en dansant presque, tu te replace plus naturellement enfin si on peut appeler cela du naturel.

Tu ferme tes yeux doucement en te concentrant, des voix, des mots et tout ce qui t'entoure commence à disparaître ! On pourrait presque croire que la colère t'anime alors que tu laisse rarement tes émotions les plus forte l'emporter.

Tu visualise ce mannequin qui commence vraiment à te prendre la tête et tu avance droit devant toi... Un petit choc, comme un tintement de clochette... Tu as échoué évidement...

C'était à prévoir de toute les manières maiko... A chaque fois que tu montre de la colère en public, tout échoue.
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the lost weekend
feat. takamori & maiko
La réprimande arrive brusquement à tes oreilles, autant que pourrait l'être une claque et tu baisses les yeux. En effet, Kiyoshi, comment as-tu pu penser que ça allait être simple ? Ce n'est pas parce que tu as des facilités que c'est simple. Il faut toujours travailler son environnement, sa balance, son endurance, tout.

Tu te recules en même temps que ta camarade lorsqu'il le demande et tu observes chacun de ses faits et gestes. La façon dont il ferme les yeux, sa cage thoracique qui se soulève, s'abaisse, longuement, puis se soulève de nouveau. Tu observes le moment où il ne bouge plus, comme s'il atteignait un stade de concentration bien plus élevé que celui que tu ne pourras jamais atteindre.

Et puis il avance, sans aucune hésitation, un pas, puis deux, trois, quatre, et enfin, la lame qui s'abaisse, entaille le mannequin vivement, sans aucune incertitude ou indécision. Tout n'est qu'assurance et détermination.

Et c'est à vous, alors, de faire l'exercice, et tu te replaces, te mordilles la lèvre un instant. D'accord. Okay. Tu observes, comptes, calcules avant de fermer les yeux puis les ouvrir. Tu fais l'exercice, les yeux ouverts, vérifie à chaque fois ton environnement. Le sabre frappe la première fois, la deuxième également. Peut-être pas avec assez de force, mais assez pour te satisfaire cependant.

Tu te replaces.

D'abord, vous devez oublier tout ce qui existe, faire le vide.

Tu prends une grande inspiration, expires lentement avant de fermer les yeux. Tu tentes de chasser tes pensées, mais elles reviennent toujours, et tu songes à tout ce qu'il se passe, à la voix de ton professeur, aux bruits de ta camarade, au fait que tu ne vas peut-être pas réussir... mais le vide n'est pas présent, tu n'arrives pas à vider entièrement ton esprit. Alors tu respires. Inspiration. Expiration. Respiration.

Vous devez faire confiance à votre mémoire.

C'est si simple à dire. Tu tentes pourtant l'exercice. Peut-être l'imaginer ? Recréer une réalité sous tes paupières closes, comme les images fugaces d'un rêve inatteignable. Les pans des portes coulissantes. Les tatamis. Les étagères. Les mannequins. Tu les visualises enfin et tu prends de nouveau une grande inspiration.

Un pas. Deux. Quatre. Et tu lances le premier coup. Tu sens le sabre frôler le mannequin, pas le toucher réellement, alors tu t'avances de moins d'un pas, lances de nouveau ton sabre, et cette fois-ci, tu sens le coup que tu portes. Tu ouvres brusquement les yeux, un sourire venant barrer ton visage, comme un enfant heureux.
Takamori Fujiwara
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Takamori Fujiwara
// fear or anger« The man who passes the sentence should swing the sword. If you would take a man's life, you owe it to him to look into his eyes and hear his final words. And if you cannot bear to do that, then perhaps the man does not deserve to die. » — eddard stark from game of thronesun professeur est toujours fier de voir ses élèves se dépasser, affronter les obstacles qui se dressent devant eux et réussir. takamori ne fait aucunement exception à cette règle. mais là il n'est pas fier, il n'a rien sous ses yeux qui pourrait le pousser à penser ça. tout au plus pourrait il être à moitié satisfait car un des deux élèves a réussi à toucher sa cible, même si c'était au deuxième essai. une touche qui manque de force mais c'est déjà ça. il y a encore du travail, évaluer correctement les distances, connaître la longueur de son arme pour déterminer l'allonge. mais ce cours n'est qu'une remise en jambe, un supplément pour des gamins qui sont encore troublés par des vacances annulées.

quant à l'autre, c'est plus complexe, plus problématique. il y a quelque chose dans son esprit, un souvenir, une image, une pensée fugace, il ne sait pas comment le nommer, mais il le voit ce blocage, même s'il n'arrive pas à le saisir. car il ne se trouve pas dans la tête de la jeune fille. il ne comprend pas et ça l'agace. il pourrait lui faire un sermon, lui expliquer froidement que s'énerver est indigne d'une enfant de son âge, que c'est un comportement puéril qui ne la mènera à rien dans la vie sinon à une succession d'échec. mais le résultat ne serait pas celui escompté. alors il se tait et il réfléchit.

changer de méthode, rebattre les cartes, sortir de cette spirale.

« votre réussite manque de panache kiyoshi, mais expliquez nous pourquoi vous avez échoué la première fois, et pourquoi vous avez quand même réessayé », la question est étrange venant de quelqu'un comme le professeur de maniement du sabre, presque philosophique, en tout cas très introspective. « et vous maiko, écoutez, et profitez en pour respirer et vous détendre. la colère est mauvaise conseillère comme on dit », il ne sait pas comment faire, mais il doit briser la glace, espérer un élément, un indice. quelque chose pour la sortir de cette impasse.



Maiko Kondo
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Maiko Kondo
« Respirer et vous détendre ! »

Un frisson affreux t'a parcourus la colonne vertébrale, maiko et tu sais ce que ça veut dire... Malheureusement tu as lamentablement échoué, tu as montré ta colère et tu es encore mise à terre...

Tu regarde d'un œil mauvais ton camarde, il a réussi c'est normal il est certainement plus doué que toi maiko puisque tu

«Es inutile, maiko ! Pauvre fille raté !»

Tu range encore une fois ton arme pour la lancer par terre, que ce soit la colère ou bien tout autre chose qui t'anime tu n'en a rien à faire, tu veux passer à autre chose... Un haut les cœurs te fait poser tes mains sur ta bouche, rien ne va...

Tu respire mal et ta tête s'embrouille, tu commence à perdre pieds en public ! En public, maiko ! Tu sais ce que cela veut dire ?

Bien sur que tu le sais ! Cela va forcément sortir de cette salle et les regards sur toi seront froids et hostile… ou bien moqueurs.

Tu doit sortir au plus vite de cette salle, tu recule d'un pas... deux pas... Ton regard est embrouillé par ta tête, tout ne va pas bien... Tu ne peux pas recommencer une troisième cette exercice car...

Tu as peur, tu tremble petite chose aux épaules fragiles... Tu ne peux regarder personne, évidemment, seule comme à ton habitude, à te renfermer dans ces phrases qui te font perdre ce que tu veux réellement surtout celle que tu veux devenir.

- Veuillez m'excusez professeur...

Tu ramasse l'arme que tu a jeter à tes pieds pour la ranger, titubante et cette envie de fuir se faisant ressentir aux plus profonds de ton cœur meurtris.

Tu quitte cette salle en claquant les portes, remettant à vitesse grand v tes chaussures alors que tes mains tremblent, tes yeux s'embrument de ton impuissance à ne pas éviter que ton esprit ressorte chaque phrases que ces femmes peuvent sortir à chaque fois qu'elle te voit.

Tu fuit loin de ses couloirs, dehors ! Oui, dehors c'est bien, à l'abri des regards, loin de tout. Tu ne veux plus de ses tresses non plus, tu enlèves les rubans pour libérer tes cheveux et marche à vive allure, dehors là où personne ne viendra te chercher, là où tu pourras te laisser aller comme tu le souhaite.

hrp : merci à tout les deux, fin du rp pour moi ! ^^
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