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<yume> part of me is yours, forever
Yume Ueda
I don't care what clothes you wear, it's time to love and I don't care
You know I'm gonna find a way to let you have your way with me— Find a way // Safetysuit
I am just trying to find my way in to you
Avec Ange, il y avait : l’envie d’essayer, la sureté de ne rien voir changer, de ne pas être jugé, une affection qui débordait et le besoin de fusionner, mais aussi le goût du danger – savoir que vos parents n’auraient jamais approuvés. Ah, mais que diraient-ils, maintenant, s’ils te voyaient ? – Toi, tu dirais qu’ils n’ont pas eu la fille souhaitée mais que, peut-être, tu peux quand même leur amener un beau-fils. Et qu’en penserait tes frères ? Et qu’en penserait le père de Kiyo ? Et –
Qu’en pense Kiyo ?
Lui ne dit rien, lui ne s’exprime pas. Mais il acquiesce. Et, ouf, il te faut quelques instants pour réaliser que eh, c’est plutôt bon signe – ça signifie que ça lui convient.
Encore un peu hésitant – frémissant – tu serres ses mains dans les tiennes et recules, l’entraînant à ta suite. C’est le tronc du sakura qui t’arrêtes et alors, tu te laisses glisser jusqu’à toucher terre – dans un seul sens du terme. Et de là, tu restes appuyé contre cet arbre, les yeux relevés en direction de ses fleurs, le regard s’attardant parfois sur d’autres pétales – le rose de ses lèvres. Tu aimerais les cueillir et les voir s’épanouir, encore et encore.
Il vous reste encore toute la journée, pour en profiter.
Invité
Invité
Invité
oh my love please never give up
jambes de coton ah de nuage, corps de plomb et cœur de lierre, avec ces yeux qui se désespèrent à l'idée de ne pas réussir à lire tout ce qui peut bien te plaire, te satisfaire, mais qui au moins savent ne sont plus en guerre, oh non
le glas a sonné et c'est seulement pour entrer dans une meilleure ère
et quel air ! il sent si bon, de ces aldéhydes qui ensorcellent, qui hypnotisent, qui nous entraînent
mais j'ai besoin d'un peu plus, tu sais, pour reprendre mes esprits même si tout le reste est affamé et que la détresse est en disette, si tant et si bien que la pause que tu proposes, elle sonne comme véritable salut dans ces pensées sous-oxygénée / sur-alimentée / hyper-agitées
quelle idée ces ventricules qui frémissent autant
et, sans lâcher une de tes mains, je m'installe la tête posée sur tes jambes ; les yeux condamnés à te fixer jusqu'à la fin de la journée : je soulève nos doigts, comme s'ils n'étaient déjà pas assez là, et je n'ai que du rouge avec lequel te parler, juste là, au bout des joues
c'est mon autre main libre qui se glisse derrière ta nuque,
qui, doucement, t'attire :
fais fleurir sur mes lèvres le plus tendre des baisers
avant que je ne commence à réaliser tout ce qu'il s'est passé
et tout ce qui arrivera encore (et encore (et encore (et encore)))
parce que je n'en aurais jamais assez de toi (je crois) (qu'est-ce que ça veut dire ?)(qu'importe, je suis ivre de découvrir toutes ces choses qui vibrent dans ma tête)
le glas a sonné et c'est seulement pour entrer dans une meilleure ère
et quel air ! il sent si bon, de ces aldéhydes qui ensorcellent, qui hypnotisent, qui nous entraînent
mais j'ai besoin d'un peu plus, tu sais, pour reprendre mes esprits même si tout le reste est affamé et que la détresse est en disette, si tant et si bien que la pause que tu proposes, elle sonne comme véritable salut dans ces pensées sous-oxygénée / sur-alimentée / hyper-agitées
quelle idée ces ventricules qui frémissent autant
et, sans lâcher une de tes mains, je m'installe la tête posée sur tes jambes ; les yeux condamnés à te fixer jusqu'à la fin de la journée : je soulève nos doigts, comme s'ils n'étaient déjà pas assez là, et je n'ai que du rouge avec lequel te parler, juste là, au bout des joues
c'est mon autre main libre qui se glisse derrière ta nuque,
qui, doucement, t'attire :
fais fleurir sur mes lèvres le plus tendre des baisers
avant que je ne commence à réaliser tout ce qu'il s'est passé
et tout ce qui arrivera encore (et encore (et encore (et encore)))
parce que je n'en aurais jamais assez de toi (je crois) (qu'est-ce que ça veut dire ?)(qu'importe, je suis ivre de découvrir toutes ces choses qui vibrent dans ma tête)
Yume Ueda
I don't care what clothes you wear, it's time to love and I don't care
You know I'm gonna find a way to let you have your way with me— Find a way // Safetysuit
I am just trying to find my way in to you
Tu as oublié le froid, depuis un moment déjà ; réchauffé par les premiers rayons de soleil, accaparé par la beauté du cerisier, puis par le visage de Kiyo, puis ses lèvres, puis – ah, il n’y a plus que Kiyo et Kiyo encore. Son prénom, qui se répète dans ta tête, au même rythme que les battements de ton cœur. Et comment avoir froid, quand il s'improvise comme couverture, sa tête reposant sur tes genoux et vos mains toujours reliées.
Vos regards ancrés – comme on ancrerai un navire pour ne pas le voir s'éloigner – il n'y a plus mot à dire pour vos yeux s'expriment – reflet de l'âme. Mais tu n'as jamais su lire ses pensées et, si parfois tu aimerais t'improviser legilimens, mais la retenue te rappelle que l'inconnu est parfois préférable. Et tu crains d'être faussé par ce que tu aimerais y voir, mais aussi d'être blessé par ce que tu y trouverais réellement.
Alors tu plonges : dans l'inconnu, dans l'océan de ses iris, dans ses bras qui t'entrainent et sur ses lèvres qui t’appellent.
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