— MAHOUTOKORO
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Appeasement Ft. Himawari Awataguchi
Kanata Kondo
.....
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Age : 18
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Seimei
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Kanata Kondo
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Appeasement 	 Ft. Himawari Awataguchi 131

>> Appeasement

On prend doucement sa plume et on se met à écrire, toujours aussi tranquillement et doucement pour que son écriture soit lisible. Elle qui était un peu trop stressée en ce moment, son écriture n’était pas la plus jolie. Mais Ayumi avait besoin de se détendre, elle avait envie de te voir. Toi cette personne avec qui elle pouvait se sentir un peu plus naturel, un peu plus souriante et elle-même.  

Une fois que l’origami fut envoyé, une mèche blanche fut remise derrière son oreille avant de se diriger sans plus tarder en direction du onsen.

Ayumi était quelqu’un de très pudique, elle n’aimait pas se baigner quand les gens étaient trop en train de l’entourer. Elle n’aimait pas son corps et encore moins les marques et blessures que son père lui infligeait : Elle ne voulait pas qu’on lui pose des questions. C’était sa vie, elle subissait et elle se taisait.

C’est pour cette raison que la demoiselle fit en sorte d’être la première arrivée, avant toi si tu décidais de la rejoindre. Néanmoins, l’adolescente eut de la peine à vraiment entrer dans l’eau… Une grande étendue comme celle qui vous entourait… Mais c’était un endroit qu’Ayumi voulait apprendre à apprécier.

Pourquoi ?

Car ici, vous aviez le droit d’avoir un ciel étoilé, un ciel qu’elle aimait beaucoup même si elle n’était pas bête : Elle savait que rien n’était naturel.

Alors doucement, après s’être attachée les cheveux, Ayumi se glissa dans l’eau, soupirant en sentant la sensation sur sa peau et pris place avant de fixer le plafond.
Même si elle désirait se calmer, son cœur battait tout de même rapidement.

Vraiment, elle n’était pas dans son élément, toute seule dans cette grande étendue qui pouvait l’engloutir en un instant…  

Pour le moment, elle allait simplement t'attendre en espérant que tu allais répondre présente...

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Un petit oiseau de papier dans les mains, un sourire ornant ses lèvres, son regard se perdait sur l’écriture un instant avant de déposer l’origami sur le bois bruni de son bureau. D’un geste de la main, elle écartait sa longue chevelure de ses épaules, un stylo en main afin de répondre au mot de son amie : elle la rejoindrait au plus vite aux bains. Le papier rose envoyé, elle se levait de sa chaise, étirant son corps engourdi après ces quelques heures à travailler. Un fort sens de la ponctualité, Himawari se mit immédiatement en route, n’ayant pas envie de faire trop attendre la jeune Hayashi.

Aux vestiaires, elle fit glisser son regard sur les lieux, personne. Ayumi devait déjà être dans les bains, et dans le fond elle préférait de dévêtir seule, bien que n’étant pas la plus pudique : elle n’appréciait pas qu’on puisse juger son physique. Une silhouette androgyne, qu’elle ne détestait pas : mais qu’elle ne voulait pas montrer. Par anxiété peut-être, désireuse de se protéger de paroles qu’elle ne veut même pas imaginer, que dirait-on d’une fille aux formes si pauvres ? Elle se le demandait parfois, si elle était jolie ainsi, si son corps était plus féminin ou masculin aux yeux du monde.

Cheveux attachés, elle les passait sur son épaule comme pour se cacher, approchant des bains, elle vit son amie au loin. Ayumi ! Un sourire peint sur ses lippes, elle venait à elle, la rejoignant dans l’eau, se sentant bien mieux : comme vêtue à nouveau. Tu m’avais manqué. Ses mains se joignaient presque timidement, peut-être n’était-ce pas les meilleurs mots, ni même le bon comportement à aborder : seulement elle voyait en Ayumi une amie, alors elle se permettait se genre de familiarité. Tu es toute crispée. Remarquait-elle, sans en connaître la véritable raison.


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>> Appeasement

Ses yeux cendrés s’étaient perdus dans l’immensité de ce faux ciel étoilé. Qu’est-ce que ça faisait du bien de ne pas voir cette étendue d’eau qui la faisait tant frissonner… Ironique en vu qu’elle était actuellement en train de se baigner… Par réflexe, ses yeux s’étaient posés sur son corps, sur cette peau si blanche. Était-elle encore marquée ? Il ne faudrait pas que tu puisses l’apercevoir. Quelques cicatrices, mais les marques les plus récentes semblaient s’être envolée… La voilà quelque peu rassurée, elle qui n’aimait pas prendre un bain avec d’autres personnes : Peur qu’un de ses secrets soient découvert, n’est-ce pas ?

Son attention fut détournée quand ta voix arriva doucement à tes oreilles, t’appelant par ton prénom : Ça la fit esquisser un sourire en coin. Ces petits sourires qu’elle avait de moins en l’occasion de vous présenter.

« Himawari ! Je suis contente que tu aies accepté. » Te dit-elle sans perdre ce sourire, l’air vraiment ravie.

Ayumi était quelqu’un de douce, mais aussi une personne bien secrète, qui savait garder ses distances quand il était nécessaire… Mais avec toi, elle se sentait légère, comme si elle pouvait se libérer… Si seulement c’était de tous ces démons… Cela serait trop beau, n’est-ce pas ? Mais te donner rendez-vous dans un endroit aussi… Intime ? En disant déjà beaucoup sur la façon dont elle te voyait.

« Crispée ? »

… Est-ce qu’elle s’était autant relâchée que ça ? La demoiselle ne l’avait pas remarqué, mais elle ne voulait pas non plus t’inquiéter… Alors, parlons. Le cœur ne pourra sûrement pas se libérer entièrement, mais parler fait toujours du bien, non ?

« On va dire que la situation n’aide pas, hein ? » Un soupir.
« Être coincé sous l’eau, qui aurait voulu de ça… ? » Sa tête se penchant un peu sur le côté.
« C’est comme si nous étions dans une cage aquatique qui pourrait nous tomber sur la tête à tout moment. »

A croire qu’elle avait vraiment besoin de parler de la situation.

« L’endroit est plutôt propice à la détente, mais tu en penses quoi de la situation ? »

Elle en avait besoin, terriblement besoin. Rien que le sujet de cette enveloppe aquatique la faisait trembler, son corps frissonnant. Elle ne veut pas encore étouffer, elle ne veut pas encore se faire noyer… Elle ne veut pas à nouveau étouffer…

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Son cœur se serrait sous les doutes qui l’enlaçaient, nullement effrayée par les océans, Himawari se sentait enfermée mais aussi libérée : comme si elle n’était plus que l’ombre d’elle-même, qu’elle n’avait plus à être l’héritière de son clan, qu’elle pouvait voler de ses propres ailes. Mais qui rêverait de passer le restant de ses jours sans voir le soleil, elle avait besoin d’air frais : de voir d’autres horizons.

L’eau du bain et ses vapeurs cachaient ce corps qu’elle n’arrivait pas encore à assumer. Elle se demandait pourquoi elle n’avait rien d’une jeune femme – et en même temps, elle se disait que c’était mieux ainsi, qu’ainsi sa famille serait ravie. Car ils voyaient en elle quelqu’un qui aurait dû être un homme – rares étaient ceux qui lui parlaient naturellement.

Un sourire sur ses lèvres, une courbure légère, Himawari levait les yeux vers les cieux. Elle désirait arpenter le ciel, se perdre au grès du vent, s’enfuir au loin.
Mais tout cela était impossible n’est-ce pas ?

Il est vrai que la situation est particulière et bien qu’elle se sentait étouffée, enfermée dans une cage aquatique, la demoiselle était comme libéré de celle de son sang : elle pourrait rêvé y rester encore un an. Mais je ne crains nullement l’océan. Nul doute que cette cage ne se briserait pas, tant qu’ils seront sous l’eau, ils n’auront rien à craindre des flots. Je ne suis pas inquiète, il suffit d’attendre, il doit bien y avoir une raison pour qu’on soit enfermé ici. Un soupir échappait à sa gorge alors qu’elle remettait ses cheveux en place.

Himawari avait ce besoin de se rassurer, elle avait encore tant de chose à penser, des choses à réaliser. Elle avait encore tant de sentiments qu’elle ne comprenait pas – peut-être devrait-elle questionner Ayumi, lui demander si elle connait un remède pour son cœur.
Mais elle n’osait pas, car elle devrait parler d’elle, lui dire qu’il n’y a que la jeune kitsune qui lui fait ressentir ça.
N’aies crainte, l’eau restera loin de toi.


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Tu avais bien de la chance de ne pas avoir peur de l’océan, Himawari parce qu’Ayumi en était terrifiée. Depuis que son père s’amusait à tenter de la noyer comme punition, l’adolescente évitait les grandes étendues d’eau comme la peste en plus d’être quelqu’un de très pudique. Elle préférait prendre son bain quand il n’y avait personne pour qu’un accident n’arrive pas ou que certaines parties de son corps ne soient pas dévoilées. Actuellement, la cachait suffisamment pour que rien ne puisse être vu sauf une chose : qu’est-ce qu’elle se sentait fatiguée…

« Tu as bien de la chance de réussir à penser aussi sereinement. Je n’arrive pas à enlever ce petit stresse et cette pensée que nous pouvons nous noyer à tout moment… »

Ce n’étaient pas des paroles rassurantes, mais elle avait besoin de le dire honnêtement à quelqu’un… Comme si ce poids devenait de plus en plus lourd pour elle. D’accord, une crise n’avait pu être retenue devant Ritsuka, mais aucune autre parole n’était sortie de puis ce cas et qu’est-ce qu’elle se fatiguait notre petite sorcière… Ses nuits étaient courtes, bien trop courtes sans avoir la possibilité d’observer les étoiles en dehors de ce faux ciel qui se montre à vous.

« C’est un peu ironique de dire que l’eau restera loin de moins alors que nous sommes actuellement dedans. » A-t-elle dit pour essayer de donner une tournure plus légère à la conversation et peut-être un train plus positif.

« C’est dommage, ce n’est pas demain qu’on va pouvoir à nouveau s’entrainer, hein ? »

Et pourtant, elle en avait besoin, tellement besoin pour se changer les idées, pour se défouler un coup. A croire que cette situation faisait de son mieux pour l’étouffer, indirectement la noyer… A un point que cette moindre pensée la fit porter sa main vers sa gorge, comme si quelque chose venait de se bloquer : ce n’est pas le moment d’à nouveau paniquer… Essaye de parler du mieux que tu peux.

« En tout cas, un moment de repos comme celui-ci fait du bien, hein ? Enfin, de repos… Ouais, c’est le bon mot ! Enfin… » Voilà qu’elle se perdait dans ses propres paroles, comme si elle avait peur de dire quelque chose en trop, doucement, elle agita un peu sa main devant-elle, de ce bras qui avait une couleur non naturelle que tu pouvais possiblement voir.

Bravo Ayumi, toi qui voulais tes blessures…

« Pardon, je parole trop vite et je réfléchis encore une fois vite et trop profondément… » Si elle n’avait pas aussi peur de l’eau, elle aurait actuellement plongé la tête sous l’eau de honte à cause de son stresse…

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Elle voyait en cet cage d’eau comme une protection, elle n’arrivait pas à décrire ce sentiment qui l’envahissait, mais elle se sentait comme hors d’atteinte : protégée par une force qu’elle ne connaissait guère. Elle se doutait que s’ils étaient ici, ce n’était pas pour rien, peut-être étaient-ils sauvés de bien pire, elle n’en savait rien : elle se disait simplement que les flots ne viendraient pas les noyer. J’essaie simplement d’être positive, c’est difficile mais pas impossible. Ses lèvres se courbaient en un sourire, alors que son regard se perdait vers les profondeurs. Le ciel me manque, mais l’océan a quelque chose de charmant.

A nouveau, elle offrait un sourire à Ayumi, désireuse de calmer un peu ses peurs. Elle se rapprochait un peu, déposant une main rassurante sur son épaule alors qu’elle ricanait légèrement. C’est vrai que c’est difficile de s’entraînait dans ces conditions, mais, on retrouvera les cieux, j’en suis certaine. Les dieux nous protègent. Himawari voulait lui donner un peu de courage, de force, car il n’y avait rien de pire que de se sentir mal.
Encore plus lorsqu’on se sent enfermé.

Tout ira bien, c’est juste un petit temps de repos, bientôt tout rentrera dans l’ordre et nous irons jouer au quidditch ensemble d’accord ? Un large sourire sur ses lèvres, elle retirait sa main de l’épaule de sa camarade. Sortons des bains et allons faire un tour ensemble, tu veux ?


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>> Appeasement

La vie n’est pas quelque chose de facile, le saviez-vous ? Quand nous avons interdiction de parler de nos peurs profondes, de cette cage interne que nous nous sommes créés.

Elle a mal, elle a peur, elle est même terrifiée alors qu’elle devrait se sentir libérer de ne pas être espionnée, de ne pas avoir à envoyer des lettres et continuer d’être une poupée là pour vous espionner.

Son corps lui fait mal, mais ta main posée sur son épaule finit par l’apaiser : heureusement une blessure n’avait pas été touchée. Trop bien camouflée par ses vêtements et cette fois-ci par cette eau par si transparente.

Oui, c’est ce qu’elle désirait avant tout : pouvoir continuer de voler et se libérer en jouant avec toi et Naomi. Cette fine équipe que vous aviez fini par former et guérir son cœur même si ce n’était que quelques heures.

« Je ne peux te cacher que je préfère me sentir oiseau libre de s’envoler que poisson à tourner en rond dans un bocal enfermé. » Avoua-t-il essayant d’afficher un sourire qui montrait que doucement, elle allait pouvoir se relever.

Normalement…

« J’espère que cette pause ne nous fera pas devenir des joueurs rouillés, cela serait embêtant. » Souffla-t-elle en essayant de calmer l’atmosphère par une blague.

Un petit temps de repos… Ayumi ne savait pas vraiment si elle pouvait le nommer ainsi : sa peur de l’eau était bien trop grande… Ce faux ciel était le seul endroit pouvant réellement la rassurer et pourtant vous étiez toujours ensevelis dans l’eau de cet onsen.

Souffler, se changer les idées, se relever… C’est ce dont elle avait besoin car le pire n’était pas encore arrivé… Alors doucement, elle hocha la tête en t’offrant un sourire un peu plus présent.

« Je suis d’accord, nous serons mieux à l’extérieur de cet onsen. »

Loin de l’eau pour vous retrouver à nouveau entourée.

Mais elle n’était pas seule à tes côtés, alors elle n’avait pas de raison de craquer.
Sortant de cette eau réchauffée, vous alliez pouvoir discuter de sujet divers et variés comme si vous n’étiez pas emprisonnées.

Oublier la réalité quelques instants avant qu’elle ne revienne vous frapper.

Tout allait bien se passer, tout allait bien se passer… Tant qu’elle ne se brisait pas mentalement sous le poids de ses pensées.

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