Grimace arrachée par la demande.
Une partie de Benhime se refuse de libérer un potentiel ennemi — le second comme le premier apparaissaient déterminés d'assurer leur survie. Soudainement, Kondo coupe sa chevelure et rejette définitivement le camp opposé, se rapprochant de ses nouveaux alliés. Et Yuuki se mit à hurler, paniqué. Quel merdier. Crier ne calme personne et ne résout rien. Yuuki, tais-toi, tu vas me provoquer une migraine et je préférais m'en passer d'une dans cette situation. Les tremblements ne la rassurent pas ni la sombre fumée s'échappant de l'école — certaine qu'y retourner serait la pire action. La baguette de l'ex-fiancé pointé sur elle, la sienne s'abaisse un peu. Face à l'ultimatum, une unique solution se dessine.

Ma bonne foi est de ne pas avoir rejoint un illuminé menaçant de tuer tout opposant à son plan de... décimer une population ? Un regard pour s'assurer où sont placés tes deux acolytes Nebulus! lancé sur Miura et Asahi. Ceci étant fait, ses mains agrippent celles de Kondo et Yuuki afin de les entraîner dans une course, loin de cette chancelante falaise escarpée et de ces damnés — dans l'espoir d'une possible retraite l'instant d'élaborer un plan.


tdlr ; sent une migraine possiblement se pointer + nebulus + se casse de la falaise main dans la main avec maiko et yuuki

Une panique enserra avec pareille force ses esprits que les cordes autour de ses bras ; sous la surprise, de ses doigts, glissa sa baguette et l’équilibre subitement brouillé menaça de la faire trébucher. Putain résonna en son fort intérieur, à peine pensé que ses bras ne furent libérés de ses entraves — mais le séisme soudain instrumenta malgré tout sa chute. Terrifiée, sa main reprit saisie sur sa baguette et, tétanisée, sa courte existence se mit à défiler à toute vitesse dans ses esprits.
Benhime remercia silencieusement père, mère, famille de l’avoir mise au monde, et clan, amis, quotidien d’avoir donné sens et joie à sa vie.

Un moment passa, les secousses aussi, avec hésitation, se levèrent lentement les paupières persuadées que les horizons se dévoilant sous peu seraient ceux de l’au-delà.
Que nenni.
L’île, ses alliés, ses ennemis — quelque chose l’aveugla — le soleil. Ô tendre ô languit soleil et ciel et vent et surface. Un yokaï, d’une splendeur inégalable, annonçant égide venant de l’île. Les turpitudes d’Asahi venaient d’être réfutée. L’élégant serviteur tourna le dos, mais la main de Yuuki s’offrit aussitôt avec un sourire, qu’elle rendit en empoignant sa paume. Et ils partirent, vite, souriant à la nouvelle de leur secours bien que la crainte quant à l’éventuelle rencontre d’adversaires subsiste.

Loués soient dame Iwo, l'Empereur et Tenjin.
Le soleil brille à nouveau sur Mahousville.

tdlr ; ben a cru crever puis est émerveillée par shishio & se tire vers le quai avec yuuki