— MAHOUTOKORO
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Event #8 : Au songe du trépas (Groupe 5)
L'Éventail
Event #8 : Au songe du trépas (Groupe 5) - Page 3 Mda6
Citation : La goutte de sang tomba, et l'estampe se dessina
Age : Vieux
Personne
Personne
L'Éventail
L'Éventail
Au songe du trépas31 janvier 1997.

Dans son émoi, la jeune fille se hâte bien vite à rejoindre l'ami de son frère mais c'est un arbre qui lui bloque le passage quelques secondes à peine après qu'elle ait prit son envol. Elle perd le contrôle du balai et il se brise en percutant les branches. La demoiselle chute et tombe sur sa cheville et son poignet ; l'un se tord et l'autre se casse, elle n'ira pas plus loin.
HRP :★ Après un post, vous avez 48h maximum pour répondre.
★ Les rp doivent être courts avec un résumé de quelques mots à la fin.
★ Vous pouvez réagir ici en attendant l'ouverture du sujet au quai.
★ Un arbre bloque le chemin de Kazami, elle tombe de son balai lorsqu'il se brise contre les branches. Elle se casse le poignet et se foule la cheville en tombant au sol.
Invité
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. AU SONGE DU TREPAS .
.31.01.97.
Tu laisses échapper un léger rire, alors que tes paupières se font de plus en plus lourdes. Tu es fatigué, Kiyoshi, et ta jambe te fait toujours mal. Tu aimerais que la douleur s'arrête, mais tu ne cesses d'y penser. Et alors, alors, Yori te répond et tu secoues al tête de gauche à droite, refusant sa potion : Prends la toi. J'en ai, ne t'inquiète pas. Quelque part dans une de tes poches, sauf si la fiole s'est brisée, mais tu ne penses pas.

La main de Tetsuya toujours dans la sienne, tu la serres fort, fort, fort, si fort. Et peut-être même que tu te laisses aller un instant contre lui, la tête sur son torse, juste un court instant avant de te reculer, parce que peut-être ne devrais-tu pas. Pas maintenant. Surtout pas maintenant. On devrait... on devrait y aller, oui. Mais la chute de Kazami te coupe dans ta phrase. Tu lâches un : Ferula, pour sécuriser sa cheville, et tu soupires.

Franchement, cette journée entrait dans ton top trois de pire journée de ta vie.

hrp : kiyoshi refuse la potion de yori (pardon jtm), dit qu'il faut y aller, jette un ferula sur kazami pour sa cheville ET MAINTENANT REJOIGNONS LE QUAI

Invité
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Il tapait, tapait sur cette fichue plaie, teintant ainsi sa petite peluche d'un rouge sombre. Il fallait le sauver, qu'il vive. Non. Mais non, professeur Baba en a décidé autrement. Apparemment, Chidori essayait de tuer. Mais ce n'était pas dans son intention, non, Chidori, il était innocent et pur, il ne comprenait rien. Alors, quand il fût repousser un peu plus loin, il se mit à chouiner, laissant couler des grosses gouttes salées sur ses joues, parce qu'il ne comprenait pas de ce qu'il avait fait de mal. Et qu'il n'avait pas non plus l'habitude qu'on le brusque.

Heureusement, Kazami sauva la scène, lorsque celle-ci se prit un arbre et tomba lamentablement au sol, comme un gros sac à patates. Alors forcément, Chidori se pinça les lèvres, tentant de retenir son souffle mais se lâcha finalement, partant dans un fou rire tout en pointant du doigt la jeune fille éclatée au sol. Oh mon dieu, que c'était drôle. Elle ne sait pas voler avec un balai. Avait-elle besoin de lunettes ? Le gamin autiste, ne pouvant s'empêcher de rire, se mit à rouler au sol, ignorant les directives pour se rendre au quai. Non, actuellement, il voulait juste rire de Kazami qui semblait pas aller très bien après sa chute.




Chidori en a rien à faire d'aller au quai. Il préfère se moquer de la chute débile de Kazami avant de se rendre au quai.
Fuyuki Awataguchi
fuyuki
Citation : Tout bois est gris quand il est réduit en cendres.
Age : 27 ans
Rang : A2
Susanoo
Susanoo
Fuyuki Awataguchi
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1433-requiem-of-red-fuyuki#11532
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1520-calligraphie-fuyuki#12189
Fuyuki Awataguchi

event. 8

Et rien ne va. Des éclats de ta voix, c'est celle de ton ainé que tu as volé tout comme sa volonté. Il était déterminé, mais tu étais incapable de le laisser aller au bout de ces stupidités. Sauvé pour mieux le voir s'écrouler et la créature n'a fait qu'en profiter. Ton coeur vacille, tu pointes la baguette vers la monstruosité mais aucun son ne sort de ta trachée, tu es comme paralysé.

Sauveur inespéré aux allures du professeur de défense contre les forces du mal quand justement il vous rongeait le plus. Une vaine lutte comme si quoique vous fassiez rien n'était à même de fonctionner. Impuissant, même dans une victoire de courte durée. la saveur n'en est qu'aigre-douce.

Tremblement. La terre se rappelle à vous et sous le vitrail brisé, le ciel s'ouvre de nouveau.

Présenté sous l'apparence d'un de ces démons, une créature vint à votre rencontre, parole d'iwo, porteuse de bonne nouvelle ; son conte est en réalité une tragédie aux conséquences grisantes. Acteurs d'un pièce qui ne vous appartient nullement, le vilain était tombé emportant avec lui parmi vos camarades quelqu'uns.

Le vent frais soufflant de nouveau sur ton visage t'avais glacé sur place ; le soleil pour brûler vos défunt. Le monde continue de tourner sans eux. Cette main que tu connaissais si bien vient tendrement se glisser dans la tienne, mais la réalité s'est envolé pour quelques instants. Sa poigne se ressers et tu reviens à ce qui t'entour : la créature s'en était allé, vous étiez blessés, certes, mais sauf. Tu re retournes sans attendre vers ton ainé meurtri un peu plus par ta faute.  
Yori ! Je suis tellement désolé. Voix brisé tu ne fais que te consoler de cette chaleur s'étant glissé entre tes doigts.  

Je vais bien. Réponse tardive aux interpellations de celui que tu adorais, ton coeur est brisé lorsque tu réalisais ; bien mieux que toi. Tu passes une main sur ton visage balafrée avant de venir l'embrasser, finalement tu n'avais jamais cessé d'en rêver. Je vais te porter jusqu'au quai, d'accord ? Tu l'invites à venir prendre place sur ton dos, à venir s'enrouler autour de tes frêles épaules ; vous deviez avancer.

Résumé : tetsuya à un gros blanc, genre, le choc (ou surtt mon retard de réponse ok j'avoue) et il réagit en retard, il s'excuse après de yori, il embrasse kiyoshi et propose de le porter pr avancer.

CREDIT/MEI

Invité
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AU SONGE DU TREPAS
31.01.97
Tetsuya met du temps, à te répondre, tant de temps que tu le regardes, inquiet, te mordillant la lèvre alors que ta main serre la sienne toujours aussi fort. Et enfin, alors, sa voix sort de sa gorge, il s'excuse, envers Yori, puis te répond, et tu te contentes de lui sourire légèrement. Je vais bien. Ça va aller. Oui, ça va aller, Kiyoshi, tu vas bien. Tu es sauf. Tu es vivant. Yori est en vie. Tetsuya est en vie. Yume est en vie. Tu vas bien, tant qu'ils sont en vie, Kiyoshi, c'est la seule chose qu'il te faut pour aller bien, qu'ils soient en vie.

Et alors, un baiser sur tes lèvres. Si rapide, si tendre, si doux. Et ton cœur palpite, tes joues rougissent et ta bouche s'entrouvre alors que, déjà, déjà, il se recule, il s'éloigne de toi, te tourne le dos. Ah. Ton cœur bat si fort, si fort, si fort, et tu te glisses contre son dos avec difficulté, aidé par tu ne sais qui, tu n'en as que faire. Et tes bras entourent son cou, ton visage vient se glisser contre sa nuque, caché, et tu y déposes un baiser. Et ton cœur bat si vite, si fort, que tu es persuadé qu'il peut l'entendre, le sentir battre. Et tu l'enserres un peu plus fort, gardes le visage caché contre sa peau. Merci... Et tu continues, la voix basse, trop basse pour que quiconque entende, juste une énième fois, juste une dernière fois, oh tu lui chuchotes, lui murmures, tout ton amour pour lui.

hrp : voilà, kiyoshi sur le dos de tetsuya, c'est ma dernière réponse sur le sujet, je reprendrai sur le sujet principal du coup lovelove ♥

Seimei
Event #8 : Au songe du trépas (Groupe 5) - Page 3 O77k
Citation : Notre heure arrive.
Age : Inconnu
Rang : Inconnu
Seimei
Seimei
Seimei
Seimei
Au songe du trépas31 janvier 1997.

Dans son ascension vers le sommet, Seimei a fait escale aux abords de la serre, vaguement intrigué par la cacophonie qu'il y percevait. Là, sous son oeil inquisiteur, l'espoir prend la forme la plus abominable—les blessés confortés par leurs camarades et, au centre de cette scène infâme, un baiser. Conscient de la clémence dont il a fait preuve jusqu'alors, il s'approche sans se cacher ni se dévoiler ; sa présence dégouline pourtant en frissons de terreur dans l'échine des insulaires, et l'arrière-pensée d'un rire atroce se manifeste à l'angle mort de leurs consciences.

Sans hésitation ni cérémonie, il extirpe le né-moldu des bras de son prétendu amant, en disposant vulgairement quelques mètres plus loin ; si c'est à sa cuisse blessée que la main de la créature s'agrippe, ça n'est qu'une malheureuse coïncidence. L'attention fixée sur l'araignée prétentieuse, il la soulève des mêmes phalanges souillées d'hémoglobine, et lui offre un sourire glacial—sa voix résonne dans les esprits.

« Vous me dégoûtez. »

Et sur ses discours sinistres, les griffes se referment autour de sa proie, dans un funeste craquement qui ne laisse nul doute quant au supplice de l'adolescent. Il en observe la mort dans ses plus funèbres détails, savoure la plainte étouffée difficilement extirpée de lèvres encore si jeunes, qu'il imagine déjà bleuies par la putréfaction. Seimei rit, et dispense de la dépouille en gestes négligents ; il passe son chemin, sans un regard en arrière.

HRP :★ Après un post, vous avez 48h maximum pour répondre.
★ Les rp doivent être courts avec un résumé de quelques mots à la fin.
★ Vous pouvez réagir ici en attendant l'ouverture du sujet au quai.
★ Seimei extirpe Kiyoshi de l'étreinte de Tetsuya par la cuisse et le jette n'importe où.
★ Seimei attrape Tetsuya par la gorge et lui brise la nuque, puis s'en va.
Yori Hayashi
Event #8 : Au songe du trépas (Groupe 5) - Page 3 190204091233391372
Citation : All is lost again but i'm not giving up
Age : 19 (16 mars)
Orochi
Orochi
Yori Hayashi
https://mahoutokoro.forumactif.com/t85-yori-hayashi-desenchante
https://mahoutokoro.forumactif.com/t287-poker-face-yori
Yori Hayashi
AU SONGE DU TREPAS
31.01.97
Au spectacle attendrissant d'une nouvelle complicité entre Tetsuya et Kiyoshi – en les voyant s'embrasser, je n'ai pas même osé insister pour la potion que ce dernier à refusé – un nouvel imprévu vient tout gâcher. L'ambiance oppressante qui accompagne Seimei me fige instantanément, m'offrant la désagréable sensation d'être à nouveau prisonnier de l'illusion qu'avait créé Phoebe. Le souvenir de l'araignée écrasée me revient avec force, mais mes membres, tétanisés, ne répondent plus à ma volonté – mes doigts se crispent sur ma baguette, sans parvenir à l'utiliser.

Kiyoshi est projeté, sans plus de cérémonie et sous mon regard, impuissant, c'est Tetsuya qui est aggripé. Vous me dégoûtez. La sentence tonne et le craquement résonne.
Et résonne.
Et le rire de Seimei.
Puis le silence.

« Non... »

Son départ m’a rendu ma liberté et je m'effondre à ses côtés.

« Non, non, non, non. Tetsuya, regarde-moi. »

Regarde-moi, mais pas de ce regard vide où il ne reste nulle trace de vie.
Parle-moi.
Reste avec moi.

J'ose à peine te toucher. Mes mains tâtent ton visage, effleure ta nuque, se posent sur tes épaules. Réponds-moi. Réagis. Je t'en prie. Je pourrais cura, j'aurais du l'avada – mais mon inconscient a déjà réalisé : je ne peux rien faire.
Je suis impuissant.
C'est trop tard.
Je refuse d'y croire.

Tu n'as pas le droit, Tetsuya. Mon ami. Mon frère. Tu te souviens ? On se l'est dit. Et tu as promis que si je décidais un jour de parler, tu serais là.
Je veux te parler. Je veux te dire que mes parents ne m'ont jamais aimé. Mais que toi tu l'as fais. Je veux te dire que je n'ai jamais voulu d'une famille. Mais que toi, avec Kazami, vous êtes celle que j'ai choisi. Je veux te dire ce que je n'ai jamais su dire – à peine murmuré, à quelques reprises. Je –

Je ne veux pas que tu partes. Je ne veux pas que tu m'abandonnes, comme ça. Je ne veux pas te dire aurevoir. Je ne veux pas que tu ailles là où personne ne revient.

« Tetsuya… »

Je t'appelle.
Je n'y crois plus.

Je te serre contre moi.
Je ne retiens plus mes sanglots, ni mes larmes – je ne les entends pas, je ne les sens pas.
Comment le reste pourrait exister, si toi tu disparais ?

Je t'aime.
Reviens.

hrp : yori se laisse tomber aux côtés de Tetsuya, le prend dans ses bras et est totalement effondré
Invité
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AU SONGE DU TREPAS
31.01.97
Tu y avais cru, Kiyoshi. Idiotement. Naïvement. Candidement. Tu y avais cru, Kiyoshi, à votre fin heureuse. Abîmée, déchirée, pas totalement sauve, mais heureuse. Tu avais cru à son baiser, à ton je t'aime. Tu avais cru à son étreinte et à la tienne. Tu avais cru, qu'avec votre professeur de défenses contre les forces du mal à vos côtés, ça irait mieux, que tout irait mieux, que vous rejoindriez le quai sans plus de blessures, sans plus d'horreur, sans plus de difficulté. Et si Kazami avait disparu sur son balai, sans rester, vous quittant, tu t'étais dit que ce n'était pas si grave, parce qu'il y avait votre professeur pour aider Yori, et que Tetsuya était là pour t'aider toi.

Tetsuya.

Tu y avais cru, Kiyoshi, à votre fin heureuse. A votre baiser, à ton amour, au sien ; au vôtre. Tu y avais cru, Kiyoshi, parce que tu avais tellement envie d'y croire, parce que tu avais déjà tant souffert, physiquement, mentalement, parce que tu avais déjà perdu quelqu'un alors, alors tu ne pouvais pas perdre quelqu'un d'autre, n'est-ce pas ? Pas dans la même année, ce n'était pas possible, le monde n'était pas si cruel, l'univers n'était pas si barbare, sanguinaire. Parce qu'il ne pouvait pas t'enlever Tetsuya, alors qu'il venait à peine de te le rendre, alors que vous veniez à peine de vous retrouver.

Tetsuya. Tetsuya je t'aime.

L'univers n'était pas si horrible.
La vie n'était pas tant une chienne.
Pas autant.
C'est faux.
C'est faux.

Tetsuya.
Regarde-moi. Regarde-moi.
Regarde-moi, je t'aime.
Je te le dis encore une fois.
Deux fois. Trois fois. Une énième fois.
Encore une fois.
Je t'aime. Je t'aime. Je t'aime.
Tetsuya. Tetsuya.
Tetsuya.


C'est faux.
C'est faux.
Pas autant.
L'univers n'est pas si sanguinaire.

Tetsuya.
Je t'aime.
Dis-le moi.
Tetsuya. Tetsuya. Tetsuya.


C'est faux. Ce n'est pas sa nuque que tu as entendu craquer, ce n'est pas ta voix que tu entends hurler, qui vient douloureusement ronger ta gorge, tes cordes vocales, ton cœur. Ce n'est pas lui, c'est faux. C'est faux. Faux. Faux. Ce n'est pas vrai. Ce n'est pas réel. Parce que ce n'est pas possible. Ce n'est pas toi, qui rampes jusqu'à lui, Kiyoshi, les joues humides, de tes larmes, du sang car tu les as essuyées de tes mains sales. Ce n'est pas toi, Kiyoshi, qui rampes jusqu'à lui. Et ce n'est pas lui, ce n'est pas son corps, là, allongé sur le sol, les yeux ouverts, sans vie. Ce n'est pas lui. Ce n'est pas lui. Ce n'est pas lui. Ce n'est pas réel. C'est un cauchemar et tu vas te réveiller, car ce n'est pas possible, car il ne peut pas être... non. Non. Non tu le refuses, Kiyoshi, parce que ce n'est pas vrai.

Tetsuya. Tetsuya.
Tetsu.
Tetsuya. Je t'aime.
Regarde-moi. S'il te plaît parle-moi.
Je t'aime.
Tetsuya. Tetsuya.
Tetsuya.


Et ce n'est pas son nom que tu répètes, encore, encore, encore, encore et encore, sans cesse. Ce n'est pas son nom que tu appelles, encore, encore, encore, les deux mains sur ses joues, ton regard cherchant le sien, vide, vide, vide, si vide. Tetsuya... Tetsuya, Tetsuya. Tetsuya s'il te plaît, s'il te plaît. Tetsuya. Non. Non ce n'est pas lui, c'est faux, c'est un pantin, quelqu'un sous polynectar, tu n'en sais rien. Ce n'est pas lui, Kiyoshi, ce n'est pas possible.

Tetsuya. Tetsuya. Tetsuya. Tetsuya.
S'il te plaît, s'il te plaît parle-moi.
Je t'aime. Je t'aime. Je t'aime.
Tetsuya.
S'il te plaît.
Tetsuya.
Je t'en prie.
Je t'en supplie.
Je t'aime.
Tetsuya. Tetsuya.
Tetsuya.


L'univers n'est pas si horrible.
Le monde n'est pas si cruel.
Pas autant.
C'est faux. C'est faux. C'est faux faux faux faux faux. Si faux. Ce n'est pas vrai, ce n'est pas en train de se passer, tu n'es pas en train de pleurer, pleurer, pleurer encore et encore, à l'appeler, à appeler son nom, parce qu'il va te répondre, n'est-ce pas ? Il va te répondre, va murmurer ton prénom comme il le faisait si bien, avant que vous vous disputiez pour des bêtises.

Tetsuya. Tetsuya dis-moi que tu m'aimes.
Dis-moi que tu m'aimes.
Je t'aime. Je t'aime. Je t'aime.
S'il te plaît, Tetsuya.
Dis-moi que tu es là. Que ce n'est pas toi.
Tetsuya.
Tetsuya je t'en prie.
Tetsuya. Tetsuya.
Ne me quitte pas. Tu peux pas me quitter.
Pas comme ça.
J'y survivrai pas.
Tetsuya. Tetsuya. Tetsuya. Tetsuya.


Et ce n'est pas toi, qui pleures, pleures, pleures, pleures encore, tes doigts touchant son torse, retrouvant ses joues pour sentir son cœur battre, pour voir ses yeux s'illuminer. Non, non, ce n'est pas toi, parce que ça ne peut pas être vrai, non. Non. C'est faux. C'est faux.

Ce n'est qu'un cauchemar.
Tu vas te réveiller.
Tu vas te réveiller, parce que tu ne peux pas vivre dans un monde où il s'est endormi à jamais.

Tetsuya. Tetsuya. Tetsuya.

hrp : en bref, kiyoshi pleure la mort de tetsuya, a rampé jusqu'à lui, est un peu couvert de sang partout parce qu'il essuie ses larmes avec ses mains ensanglantés et... well. la pls. Mais il me fallait faire un adieu.
Fuyuki Awataguchi
fuyuki
Citation : Tout bois est gris quand il est réduit en cendres.
Age : 27 ans
Rang : A2
Susanoo
Susanoo
Fuyuki Awataguchi
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Fuyuki Awataguchi

event. 8

La vie est un don, un cadeau du ciel. Le baiser auquel tu avais le droit de goûter était une bénédiction, les caresses d'amour, le souffle d'un ange. Il t'aime et ton coeur palpite, il hurle tout bas Moi aussi. ensemble, vous engagiez le chemin vers les quais, ensemble vous rentrerez, ensemble jusqu'à la fin de vos jours.

Ombre venant pourfendre le tableau de la providence, celui qui vous promettait prospérité, tu n'aurais jamais cru que ce serait à tout jamais. Le coeur arraché, tout l'amour que tu possédais s'est vu balayé d'un simple geste. Le visage de la peur. L'instant te semble durer une éternité, tu frisonnes, tu as envie de t'enfuir, de leur hurler de s'en aller, mais pas le moindre son ne sort de tes lippes. Tu ne peux que contempler le spectacle de l'horreur. Dans ses yeux, tu lisais un avenir qui n'existait plus.

Les doigts de celui que tu avais adoré par le passé s'enroule avec une effroyable douceur autour de ton cou. Non. Non. Non. Tu ne voulais pas mourir. Non. Non. Non. Pas aujourd'hui. Pas maintenant. Tu n'étais pas prêt, tu ne pouvais pas mourir. Et les larmes glissent sur ton visage. Tu as peur. Je ne veux pas mourir Tu supplies. Tu serres cette main qui te retiens, tu veux briser ce fil, tu veux vivre, avec eux, avec lui, ensemble. Tu veux leur dire que tu les aimes, tu veux réparer tes erreurs et effacer toutes les horreurs. Tu as promis d'écouter yori, de ne pas abandonner kiyoshi, non, non, non. Le soir où sa mère s'est envolé, tu as juré. Tu te débats, tu veux vivre, encore un instant, encore un moment. Tu veux te tenir à leurs côtés, exister, grandir et vieillir. Tu veux hurler au secours. Parce que tu n'es encore qu'un enfant, parce qu'on t'as promis que t'avais encore toute la vie devant toi, parce que tu refuses de croire que ton heure est arrivée. Ca ne peut pas être aussi soudain, tu ne peux pas les abandonner maintenant. Tu ne peux pas, tu ne peux pas , tu ne peux pas, tu ne veux pas mourir.

Grand frèr- un appel à l'aide qui s'évanouit dans un craquement sourd. Ton sanglot étouffé, la supplication ne trouvera guère de fin à l'instar de ta misérable entité. Ce n'est pas froid, ce n'est pas triste, ce n'est rien ; tu t'en rendras même pas compte. Tetsuya qu'aujourd'hui est un jour funeste qui porte ton nom.

C'est sans mots d'amours,
sans discours d'affection,
sans adieux avant de sonner le glas,
que sombre dans le trépas Tetsuya Miura.

Résumé : mort.

CREDIT/MEI

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