— MAHOUTOKORO
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Reimi Tsukino
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Citation : et l'homme saigné noir à ton flanc souverain
Age : 18
Rang : pending
Orochi
Orochi
Reimi Tsukino
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Reimi Tsukino
forgive me father identité Reimi (黎美) Tsukino. Elle appartient à la lune et s'y dévoue dans chacun de ses souffles, conte l'amour qu'elle lui porte dès lors qu'on la lance sur le sujet. Reimi porte ce nom comme un trophée, et le laisse la hisser jusque dans les hautes sphères de la société magique. Fille aînée du responsable de la branche religieuse du clan, elle a baigné toute sa vie dans le shinto et en savoure les anciens préceptes plus que de raison. Sa mère, Ssanyu, lui a cédé en second prénom Babirye, qui signifie tout simplement première des jumeaux. âge & année Dix-huit ans, née le vingt-deux mai 1978 ; gémeaux qui s’époumona à la mort du jour, alors même que la nouvelle lune pointait l'audacieux bout de son nez. A l'aube de ce même lundi, quelques heures plus tard, son frère assistait à la renaissance du soleil. C'est à l'amorce de dernière année qu'elle trône fièrement. sang De l'ichor dans ses veines mais le sang reste mortellement carmin ; si pur que prestigieux par le patronyme, Reimi est de ces bourgeois tout de soie vêtus et de faste imbibés. moyens Le luxe dégouline d'entre ses doigts, trahi par les moult bijoux qui l'ornent tout au long du jour. Reimi savoure sa condition de sang-pure tant qu'elle profite des scandaleuses richesses de sa famille, pourrie-gâtée à toutes les fêtes tant par le côté nippon qu'africain de ses parents. orientation Reimi ne se voit attirée que par la foi et le caractère divin de ses désirs ; elle aime la douceur des peaux et la soie des cheveux, mais son coeur ne s'éprend à la fin du jour qu'aux douces oreilles prêtées à ses prières crépusculaires. affiliation Le respect qu'elle et sa proche famille vouent à l'empereur les ont naturellement guidés jusqu'aux protecteurs de Gyokuji ; car Reimi n'en vénère que la filiation séraphique, et n'a d'estime que pour ses régents. baguette magique Bois d'orme incrusté d'un poil de tenko, elle est d'une souplesse scandaleuse et trahit la propension qu'a Reimi à s'adapter à ses interlocuteurs. patronus Sans surprise, c'est un immense anaconda qui s'extirpe de sa baguette lorsqu'elle lance le sort. familier Si elle avait voulu ramener à Mahoutokoro un de ses serpents favoris, ils avaient été jugés trop dangereux pour l'école ; aussi s'est-elle rabattue sur un renard volant des Philippines, qu'elle nourrit tous les soirs des fruits de son dîner. épouvantard La créature dépeint une image horrifique : la lune s'écrase sur un sanctuaire, et Reimi trône, dépouillée de tous ses prestiges, sur les ruines de tout ce qu'elle s'est harassée à construire. favoris C'est à la sorcellerie, à l'onmyodo, aux potions et aux soins aux créatures magiques qu'elle a cédé son coeur ; les deux premiers pour leur aspect pratique, le troisième pour son aptitude à satisfaire les curiosités de Reimi et le dernier pour la perspective alléchante d'élever un jour un armada de dragons. Quant aux yokais, elle s'avouera sans doute fascinée par kiyohime et sa terrible histoire - ou higanbana et ses desseins atroces. Finalement, c'est pourtant yamata no orochi qu'elle tient en si grande estime, pour des raisons évidentes. divination • • • • • •

maniement du sabre • • • • •

potions • • • •

sorcellerie • • • • •

vol • • • • •
De prime abord, la méprise est aisée : on imagine Reimi diaprée de l’arrogance familiale, ses sourires fiers et sa démarche princière. Il n’en est rien.
Reimi n’a de souverain que son allégeance au divin ; ce qu’elle accomplit n’est que le fruit de son inébranlable foi, et par ses réussites inexorables, chaque prière est récompensée. Humble réceptacle des missions qu’on a confié à son âme sainte, elle mène à bien les desseins qu’on peint dans son sommeil et s’acquitte de sa dette de vie en consacrant toute son existence aux dieux qui l’ont fait naître.
Reimi est soldat, fieffé serviteur d’une volonté qui transcende tant bien son génie indubitable que celui de tous ceux qui l’entourent ; au-dessus de son crâne poupin trône une épée de Damoclès, prête à fendre l’air dès lors qu’elle commettra la moindre erreur. Dévouée à sa cause avec tant d’espoir qu’elle en paraît affligée, elle confectionne de ses propres doigts graciles une vision bien singulière de la droiture et de la bonté.

Mais avant tout ça, Reimi est une élève brillante. Dossier nu d’infraction, le règlement suivi à la lettre et la gentillesse prônée dans le moindre de ses gestes—c’est un tableau immaculé qu’elle expose au grand jour, non sans une fierté au-delà de justifiée. Résultats impeccables si tant est qu’elle y fournit l’effort nécessaire, elle dépeint du haut risible de son mètre soixante le tableau immaculé que son patriarche désirait.

Dans le privé, cependant, c’est un autre portrait qui s’annonce ; un simulacre de bienveillance qui couve des risettes joueuses, la vipère amusée dès lors qu’elle consterne ses proches. Graveleuse dans son humour et enjôleuse dans son allure, Reimi se découvre nue de son uniforme comme l’allégorie de la lascivité—un charme épicurien, adolescente jouissant des plaisirs simples que la vie lui offre. Son comportement égoïste justifié par les préceptes qui la suivent, elle n’use ouvertement des excuses divines que lui confère son rang ; se contente de jouer des vagues limites imposées par sa foi et aime à persécuter ses plus tendres amis.
Superbe mais loin de hautaine, elle offre de la galbe de sa complaisance de tendres amitiés et révèle son affection en espiègleries et savoure la fausse haine qui déforme alors les traits—mauvaise dans son attitude mais adorable dans ses intentions, elle aime à outrance et le scande sans honte ni retenue.
⚜ La teinte de ses cheveux n'est pas naturelle mais acquise via la magie. Ils rappellent, à raison, les couleurs la lune ; pourtant, les mèches reflètent la lumière du soleil. Jusqu'à son retour à Mahoutokoro, ils descendaient en cataractes argentés jusqu'en bas de son dos, mais ne sont aujourd'hui plus qu'une poignée de mèches bordant son visage. On ignore ce qui l'a poussée à les couper, pour la simple raison qu'elle couvre l'origine de cette décision sous pléthore de mensonges.

⚜ Enjôleuse à outrance, elle saute sur les moindres occasions pour roucouler des pick-up lines aiguisées à ses interlocuteurs. Reimi vit de joutes verbales acharnées, et il n'est rien de plus efficace pour capter son attention que d'y répondre avec un entrain similaire. Autrement respectueuse des limites infligées, elle se contentera de souffler sous cape ses plus belles répliques, et de lancer aux non-réceptifs des regards vipérins mais alanguis.

⚜ Souvent victime d'une comparaison (justifiée) aux moult serpents qui occupent son quotidien, elle a fini par se résigner : ses canines se sont révélées, dès leur poussée définitive, aussi acérées que des crocs d'atheris. Reimi est un snake, et ses sourires n'en sont que plus carnassiers.

⚜ Passion d'ailleurs avérée pour tous types de serpents, elle en possède un nombre encore incertain ; les plus précieux sont nommés en l'honneur de ses proches, ce qui accentue la probabilité de quiproquo (exemple: j'ai retrouvé Rajan dans les buissons avoisinant l'une de mes serres. Il s'était coincé dans les tuyaux d'arrosage en tentant de chasser un lapin).

⚜ Assujettie à de tortueux cours de solfège et de chant en général, elle a par la même occasion appris à jouer le koto. Elle préfère chantonner quelques airs, qu'ils soient traditionnels ou modernes, et se surprenait régulièrement à défaire les tresses de ses cheveux en chanson, tous les matins. Aujourd'hui c'est dans l'onsen que sa voix résonne quotidiennement ; et si l'on attribue énormément de défauts à Reimi, il est indéniable qu'elle chante bien.

⚜ Son nom signifie beauté sombre, gracieuseté des premières pensées qui ont effleuré l'esprit de son père le jour de la naissance. Elle est l'aînée d'une fratrie de deux, doublant son jeune frère d'une poignée gracile d'heures. Leur particularité réside dans le grain de leur peau : l'une est d'un noir envoûtant, l'autre d'un blanc éblouissant.

⚜ Membre honorable de la branche religieuse des Tsukino, elle n'a d'estime que pour ce qui est divin ; à savoir, les kami, et la famille de l'empereur. Si eux s'élèvent au-dessus de sa gracieuse personne, le reste trône à ses côtés, ou à ses pieds. Pourtant, Reimi ne semble réellement distinguer né-moldu de sang-pur.

⚜ Elle sort d'une éreintante année d'erasmus à l'école de Ouagadou, durant laquelle elle a parfait sa sorcellerie et son indépendance. Rentrée avec une scandaleuse quantité de nouveaux serpents (tous apprivoisés un par un de sa main maternelle) et autant de souvenirs pour ses camarades, elle n'a de cesse de se languir du climat africain, et n'hésite pas à plonger ses mains glacées dans les blouses des autres pour les réchauffer.

⚜ Facilité insolente dans tout ce qu'elle entreprend, petit génie dévoilé au grand jour de ses connaissances théoriques. Reimi n'en lésine pourtant pas sur ses révisions et se dénonce élève modèle, à peine handicapée par une incapacité intrinsèque à maîtriser les balais volants et un manque cruel d'efforts fournis en divination.
A ta naissance, me raconte souvent ma mère, les cieux se sont ouverts. Les nuages dissipés, après des semaines de brouillard. Tu es née à la mort du jour et a conquis la lune ; ton frère, quant à lui, a salué le soleil de ses plus beaux cris. Elle tresse ma longue crinière et le peigne qui en délie les mèches s’arrête un instant, dans une pause songeuse. Ton père a eu raison, d'ensorceler la couleur de tes cheveux. Ils sont magnifiques.

Ssanyu n’est bavarde que lorsque ses doigts s’agitent à la lisière de mon crâne. Elle accroche à mon front ses bijoux préférés et, le jour de mes cinq ans, rompt l’harmonie de mon nez d’une boucle d’or massif ; elle me conte que ma grand-mère, née dans les confins chauds de l’Orient, désirait ardemment qu’elle coiffe ses enfants de sa mode envoûtante. J’en ai toujours été secrètement soulagée : l’Inde, de son immensité séduisante, m’a toujours plu à outrance. J’en apprends des bribes de langage, et mon encéphale encore malléable absorbe toutes les connaissances que ma mère me cède, comme le nectar d’un génie qui me domine encor. C’est une main nourricière et de tendres mets qu’elle me tend, au travers d’une éducation assez précoce pour générer pléthore de murmures parmi les domestiques.
You, de son côté, souffre des préceptes de notre patriarche, et m’abreuve de ses croyances délurées, fait de moi une plante assoiffée de sa photosynthèse chimérique. Si You embrasse le soleil, c’est au travers de mon front et de mes mains ; si j’effleure la lune, c’est le long de sa peau opaline quand nos doigts se lient et que nous comptons les étoiles. Le ciel est un cimetière de nébuleuses en ruine, et nous éclaire de leur trépas rutilant. Un soir, je dis à mon frère : “lorsque je mourrai, je rejoindrai les étoiles. L’Homme me verra brûler dans mon propre anéantissement, et tirera de mon évanescence ses plus beaux poèmes.

J’obtiens mon premier serpent à sept ans, pour symboliser ma venue future dans la jade boisée de Mahoutokoro. “C’est un python vert, m’explique-t-il. Il est rouge immature, mais la nature le rendra vert une fois adulte. Son enclos a été monté dans ta chambre, suis-moi : je vais t’apprendre à t’occuper de lui.” Il tient parole, et moi je m’attache à cette bête aussi fermement qu’elle s’agrippe à mon bras maigrichon. Je l’appelle Nyu, car il a la couleur des yeux de ma mère, lorsque le soleil les caresse et y fait luire leur magma liquide.

C’est aux années que je rythme mes serpents et aux serpents que je rythme mon quotidien ; chaque anniversaire, un nouveau s’engouffre dans un enclos érigé à sa gloire vipérine et moi je l’habitue à ma main comme je m’habitue à son corps. Chacun d’entre eux porte le nom d’un proche auquel il me fait tendrement penser, et deux d’entre eux happent mon affection plus que de raison.
L’un s’appelle Xue, un boa arc-en-ciel qui se mêle à mes cheveux et autour de ma gorge et sans doute cherche-t-il parfois à m’étouffer (de la même manière que le Seizan aspire de temps à autres à me tuer) mais jamais je ne lui en tiens guère et toujours j’embrasse le haut de sa délicate tête.
L’autre est nommé à la gloire de la lune ; énième python que j’affectionne particulièrement, Kaguya a de particulier qu’elle sommeille souvent à mes côtés, et préfère s’enrouler autour de ma taille que de mes épaules. Elle m’accompagne lorsque je dîne, bataillant elle-même avec l’un des rongeurs dont je lui fais gracieusement don—ces deux basilics ont happé mon âme avec plus d’aise que beaucoup de mes camarades, et je ne peux que les en remercier.
Un serpent pourra m’avaler toute entière, mais ne sera à même de briser mon coeur autrement qu’en s’éteignant sous ma sainte égide.

Lorsque je m’en vais, à l’amorce de vacances annulées—lorsque j’abandonne le Japon et tout ce qui m’est cher pour puiser ma force à sa racine maternelle—c’est le coeur léger et les phalanges tremblantes d’espoir. Je jure de ramener de mon périple moult souvenirs à quiconque le désirera, mais qu’une fois disparue. Mon départ, couvert par les décisions du directeur Kurosawa, en surprend plus d’un.
Peu me chaut : les dieux et les étoiles me savaient prête à conquérir l’Afrique.

La religion est la chaîne qui lie le ciel à la terre. — Homère
Là, au sommet de ces montagnes sélénites, je ne crains plus rien. C’est ici ma source, mes prémices les plus vaniteux. Je m’émerveille à la pureté de l’air, les atheris enroulés autour de mon frêle giron ; le soleil nous lèche de ses rayons tièdes et sur ma peau s’y reflète sa lumière familière. J’en savoure la clarté et y puise ma résolution, avant que le timbre mielleux de Njinga ne me ramène à ses côtés.

Rye, murmure-t-elle tendrement à mon oreille, nullement déconcertée par les vipères qui m’entourent. Nous approchons du couvre-feu.
Et Dieu que j’aime sa langue, tant bien lorsqu’elle me berce de mythes ganda que lorsqu’au creux de mes reins incandescents elle laisse son ombre humide, les longues tresses serrées entre mes doigts comme autant de serpents ébènes.

Rentrons, je susurre, et ma langueur paraît plus tournée vers les bêtes qui me cerclent la taille, que la jouvencelle qui m’embrasse la tempe, le soleil tire sa révérence.” Et tandis que mes suivantes s’affairent à préparer mon bain, j’orne ma gorge et mes poignets d’aspics rougeoyants.

Ma mère possède de ravissantes terres, si suintantes de faste qu’elles en feraient verdir d’envie les plus riches occupants de la contrée ; et qu’ils sont rares, ces pauvres bougres ! Je m’en étonne encore aujourd’hui, habituée au luxe que m’offre mon nom. Ici, je ne suis pourtant ni Reimi, ni Tsukino. Je suis Babirye, première-née des jumeaux que Ssanyu Mwangi a donné à son époux. Ici, on m’appelle Rye et Nnyabo, on baise mes mains et on admire ma peau. Je suis la déité que Père pense avoir engendrée, et l’ambroisie qu’on lève à ma bouche n’en est que plus sucrée.

Le mois d’Août s’efface en jours paresseux, et j’erre entre les herbes des monts de Sélène, je l’honore en prières silencieuses car elle me rappelle mon adorable frère. Je vêts docilement chaque gomesi que Njinga m’apporte et, en échange de sa bienveillance, lui cède ma sainte parole.

Rye, dit-elle alors, l’iris luisant d’espoir. Est-ce vrai que sur tes terres, je pourrais t’aimer ?” Et moi je caresse tendrement sa joue, je pose à la commissure de ses lèvres un baiser sacré.
Bien sûr. Tu peux m’aimer tant que tu le souhaites, c’est là nos dieux qui s’entremêlent.” Nous nous embrassons sous le regard chaud d’Hélios, et plus rien n’a d’importance pour elle que mes pieuses phalanges et sa soif de foi.

Le soir venu, elle pleure à mes pieds.
Je serai condamnée sous peu, Rye. Ils ont découvert nos aventures, ont dénoncé mes déviances. Oh ! mais ne sois pas soucieuse, mon tendre amour : j’ai soigneusement tu ton implication dans tout cela. Si je dois mourir, ce sera de t’avoir sauvée.” Elle baise mes doigts chauds sans savoir qu’ils ont fouillé d’autres chairs, et moi je lui souris et laisse quelques larmes rutiler aux coins obscurs de mes clairs yeux.
Njinga, redresse-toi. Fais-moi face en reine, car le sang qui dans tes veines bout te rend glorieuse. Je t’ai fait reine, quand tu ne désirais qu’être mienne ; remercie-moi, et je te ferai déesse. Nulle mort ne saura te happer, ma chère fidèle, tant qu’entre mes mains ton coeur trônera.” Ce soir-là, je ne l’embrasse pas. Je prends ce qu’elle m’offre jusqu’à ce qu’il ne lui reste plus rien, et ne cède rien à sa lèvre avide qui pourrait la détourner de son but. Sa jugulaire bat, fébrile, contre mon index, et elle révèle à mon oreille curieuse de bien sombres confessions.

Le lendemain, son corps crucifié accuse les coupables à l’entrée de son école moldue. J’ignore encore qui l’a aidée, moi qui lui avais refusé assistance sous le joug de la logique ; un cadavre nécrosant au soleil dans un petit village ougandais n’allait asservir le peuple à sa cause désespérée.
Je la pleure malgré tout aux-devants des étoiles, et prie pour le salut de son âme meutrie.

Les suivantes que m’a cédé ma mère sont toutes soigneusement choisies, qu’il s’agisse de leurs talents comme de leurs goûts personnels. Si cette contrée voit mes lascives passions comme autant de péchés, aucune loi ne m’empêchera d’assujettir quelques autochtones à mes désirs ; et je sais qu’elles les partagent quand leur souffle se coupe en soupirs hachés, que leur dos s’arque sous mes griffes acérées. J’ondule, vipérine, jusque dans des coins qu’elles ne soupçonnaient même pas—et mon venin les fait se tordre tant que je le souhaite.

Ouagadou est une belle école, ceinturée d’un brouillard si épais qu’il paraît invraisemblable d’apercevoir Phébus ; mais lui nous dévisage dès la rentrée et scintille contre les bijoux qui m’ornent le corps. Mes journées sembleraient moroses si elles n’étaient ponctuées par leur cliquetis constant, et de mes pieds nus je traverse la cour en dansant, je chante et valse avec les plus belles sorcières du pays. Si elles ne partagent pas ma couche le soir venu, c’est qu’elles sont déjà promises à d’autres.
Mes cheveux longs reflètent mieux que tous la chaude lumière du soleil—contre eux se fragmentent ses plus beaux rayons et, comme les écailles d’un boa (et les pigments noircis de ma peau), ils éblouissent l’iris impi de mes camarades et tirent parmi la foule des chuchotements circonspects. Car il n’y a qu’une poignée d’entre nous qui chatoie ainsi sous ces astrales ablutions, et ceux-là même trônent à mes côtés souverains.

Connu pour ses animagi, le palais qui m’accueille m’offre le plus beau des spectacles ; pléthore d’étudiants entraînés se transforment devant mes yeux ébahis, et surpassent sans mal mes attentes incertaines. Je distingue dans la cour d’immenses serpents, leur langue humide et leur croupe luisante à la lueur du jour—ceux-là même qui baisent ma main et, plus tard (du moins l’espèrent-ils), moi.
L’un d’entre eux, particulièrement enthousiaste, capture mon intérêt un instant de plus ; Kirabo, le cadeau que paraissent m’offrir les dieux, s’applique à satisfaire ma curiosité, et devine aisément lorsque ma peau me brûle trop pour lui permettre de m’effleurer.

Ma mère m’a dit un jour qu’être femme était une force. Je ne la crois pas : ce qui fait ma force ne réside pas dans mon giron, mais dans la longueur de mes crocs et de mes griffes. Je ne suis pas forte pour savoir porter la vie en mon sein, mais pour ce que la vie qu’on m’a donné me cède aujourd’hui.
Je ne suis pas une femme. Je suis une déesse.

Et c’est ce que je fais comprendre à Kirabo, lorsqu’il pense pouvoir m’épouser. Mon corps ne m’appartient que sous la forme d’un emprunt païen—il est le réceptacle de tout ce que les dieux désirent communiquer, et par mon biais uniquement s’inscrit la bonne parole. Je lui susurre mes palabres dans le creux d’une nuit chaude d’automne, quand lui demande ma main et se vexe de mon refus. Ses doigts dans mes cheveux longs cette nuit me répugnent, et ses serres tracent le long de mes hanches des sillons vénaux. Si ma divinité n’en est souillée, je laisse l’eau violente des cataractes ougandais purifier l’enveloppe qu’on m’a confié.

Ssanyu me rend visite quand vient l’hiver, diaprée de tristes nouvelles et de l’albe endeuillé.
C’est une fin de semaine plaisante, le mois de décembre amorcé sur une sécheresse pourtant plus tiède que les hivers nippons. Les traits durs de ma mère m’y ramènent un terrible instant, là où je fantasmais le reste de mon existence baignée de diurnes rais et nourrie à la main de grains de raisin juteux.
C’est cela même que fait l’une de mes plus proches servantes, lorsque je m’étire sur ma couche douillette et que j’entrouvre mes lèvres gourmandes ; j’observe chacun de ses gestes et je la sens tremblante, légère feuille d’automne vacillante sous la force subtile de mes vents. Elle glisse sur ma langue un morceau de mangue scandaleusement mûre et je referme les crocs sur ses doigts graciles, le tout devant une matriarche indifférente. Si elle étouffe un gémissement, j’en noie la mélodie par celle de ma propre déglutition, et lave le goût sucré de ses phalanges d’une gorgée de nectar.

Sans doute son flegme face à mes bravades trahit-il la gravité de la situation. Si je ne me redresse toute entière c’est sous la fainéantise paradisiaque qui me ceinture, et Ssanyu est trop sage pour me pousser à la révérence.
Reimi, elle souffle, et le nom me paraît apatride—j’ai trop pris racine sur ces terres arides. L’île a disparu.” Et j’ignore pourquoi, mais j’attendais de sa part une délicatesse pincée, une annonce enduite d’un miel juste assez trompeur pour adoucir la brûlure de sa matérialité.

Immédiatement la chair sur mes os se tend et je repense aux courbatures qui en assaillaient la volupté ; je dévisage Ssanyu et sur mes lippes, pour la première fois depuis de longues semaines, nul sourire ne dévoile mes canines.

Qu’en est-il des élèves ? Je la presse, mais elle demeure interdite. La coupe entre mes serres se brise sous les muscles bandés, et j’en répand le liquide sur mes draps pompeux ; le verre, quant à lui, me rappelle ma vulnérabilité en éclats fichés dans ma main. Mère, répondez-moi.

Comprenez ceci : ma mère, si menue soit-elle, n’a jamais été faible. Elle tient tête à son époux comme elle tint tête à sa propre matrone, lorsque celle-ci tenta d’annuler ses fiançailles tant attendues. Ssanyu Mwangi ne plie l’échine que devant les dieux qu’elle honore—et l’un des avantages que l’ébène de mon derme m’accorde et qu’à ses yeux aveugles, j’appartiens à cette céleste catégorie. Accoutumée à mes colères et caprices, elle fait fi de l’impératif ; l’air austère qui se contracte face au froncement de ses sourcils suffit à apaiser mon ardeur.

Je n’en sais rien.” La sentence s’abat sur ma tranquillité et je ne peux qu’embrasser le sol qu’a foulé mon père, pour avoir poussé son engeance à perfectionner ses talents dans d’autres contrées en cette pernicieuse année. Ma moitié, miroir de mon âme à défaut de mon corps, vit de beaux jours sous un soleil isolé, et les missives régulières qu’il me fait parvenir affirment qu’il y prospère serein et égal à lui-même.
Vous venez donc m’annoncer que ma famille n’est plus. Ses héritiers foulaient le sol de Minami Iwo pour aspirer à la grandeur, et il ne reste d’eux que moi, et You. Je vous en prie, poursuivez.

Le vin qui tâchait piteusement mes literies s’est volatilisé, sous l’agile magie d’une servante discrète ; j’étends mon buste là où ma colère s’était déversée et pose un menton vulnérable sur la cuisse de Ssanyu, docile. Ses doigts trouvent foyer dans ma crinière en familières caresses, et elle me conte le destin funeste qui a happé mes cousins.
Si je pleure cette nuit-là, c’est d’impuissance et d’une frustration si titanesque qu’elle rompit entre mes phalanges furieuses trois calices supplémentaires. Si j’observe la lune c’est avec à ma lèvre son nom divin et sur ma langue le goût de sa peau, la chaleur qu’elle ne dégage que sous la tendre chair de mes doigts ; je l’implore et abhorre sur mon visage les pleurs et cette nuit je crie—ô, Tsukiyomi, protège ma reine et ta fille, car prendre sa vie revient à ôter la mienne.
L’amour ne m’a émeut qu’en ma position sempiternelle de témoin. J’aime à aimer et aspire à en sentir la frénésie, mais n’a su qu’apprécier à sa juste valeur le moindre de mes proches ; les passions qui m’enflamment sont de celles qu’on apaise de quelques soupirs et coups de reins appliqués, mais guère de confessions et de sentiments timidement avoués. Pourtant, au contact puéril de cette pauvre gosse, ses yeux truffés d’étoiles et ses lèvres entrouvertes, prêtes à s’abreuver de mes pires mensonges—je ressens un amour sans précédent.

Ma mère, accablée des responsabilités qui pèsent sur les épaules des femmes Tsukino, me quitte le surlendemain. J’apprécie sa compagnie et l’enquiert de mon séjour, lui conte mes épopées dans les confins arides de l’Egypte en la douce compagnie de ma cousine ; je tais la tragédie qui m’a arraché Njinga, pour la simple et funeste raison que les rumeurs de sa mort sont déjà parvenues à ses oreilles. Ssanyu, quant à elle, s’épanche en long et en large sur le désastre que la disparition de notre chef, nouvellement nommé, cause à ma bien triste famille. Sans répit pour pleurer nos morts, nous marchons tous dans la nuit par un mauvais chemin.

Pour m’épargner le deuil, le jour suivant, je convie Sahana dans mes quartiers, et lui propose une escapade vacancière dans les forêts voisines. Je lui confie, non sans honnêteté, que je fantasme de dénicher au creux de ces bois un serpent qui me rappellerait tant bien sa taille menue que son impérieux venin ; princesse trompeuse s’il en est, elle inspire à mon âme de bien surprenants desseins.
Il ne me faut que quelques heures pour enrouler autour de mon poignet mordu un atheris tacheté de cairngorm et d’opal. Je le nomme en l’honneur de ma convive, et laisse docilement mes suivantes panser les plaies qui crèvent ma peau sombre.

Sahana—le serpent, pas ma cousine—ne me mord qu’une seconde fois avant d’accepter ma présence. Aujourd’hui encore, il lui arrive de plonger ses crocs venimeux dans les bras de ceux qui tentent de la nourrir ; mais moi elle m’embrasse et je l’entends presque ronronner lorsqu’elle s’enroule autour de ma gorge, ses écailles en griffant tendrement le derme fragile.

Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé — Alphonse De Lamartine
Je peine à comprendre tes motivations, cousin.” Entre mes doigts son collier paraît bien frêle, et je l’attire à moi en une courbe gracile. Si mes muscles se bandent, ça n’est rien face à la tension qui happe les siens. “Ton égoïsme a failli me coûter si cher, j’ignore ce qui m’empêche de te tuer ici et maintenant. Enfin—je suppose que non. C’est lui qui m’amène ; j’avais de grands projets pour toi, mais l’abandon de tes études n’en faisait pas partie. Justifie ton comportement dans l’instant, ou je ferai en sorte de le guider hors de ta portée.

Ses crocs se serrent, et dans la lueur dorée de son regard je perçoit son impuissante haine. Ishan n’a jamais été qu’un louveteau cerclé de lions, une pauvre corneille au-dessus de laquelle planent mille rapaces. Je le voulais roi mais, dans sa fuite, il a renversé sa couronne—je le désirais dieu mais, de lâcheté, il a souillé son sang. Je soupire, et caresse sa joue.
Cette année n’a pas été tendre avec toi, mais je ne le serai pas non plus. Tu as failli briser deux des personnes qui me sont les plus chères : lui, et toi.” Il pourrait se défaire de mes liens, sans doute. Je le surplombe sur un trône de fer et lui m’observe depuis son siège de bois—les cordes qui l’y attachent gémissent sous sa force et je hausse un sourcil silencieux.
Enfin, il parle.

Sa voix est râpeuse.
Rajan avait besoin de moi.” Et quelle défense ! Si frêle que mes bras, si bâclée que l’incarcerem qui l’a accroché à cette chaise minable. Mais Ishan paraît épuisé, et un fragment de pitié parasite la fêlure de ma conscience. Si je soupçonnais son père des méfaits prouvés, j’espérais du moins que l’engeance se figurerait honorable.
Rajan est un adulte, il aurait parfaitement pu se débrouiller sans ton assistance. Le deuil qui l’accablait ne me concerne guère ; j’aime son père comme un frère, membre émérite d’un clan que je fantasmais naturellement au sommet du monde. La tristesse ne leur apporte rien si ce n’est de l’humanité, et j’aspire à les en détacher. Xue n’est pas un sang-pur. Son coeur est plus fragile que le tien, et je refuse de le perdre parce que mon adorable petit cousin n’a pas été capable de le regarder dans le blanc des yeux pour lui expliquer qu’il désirait plus qu’une place exclusive dans ses draps.” La plante de mon pied nu s’appuie contre le dossier de la chaise, sans que j’y mette la moindre force. Mon index reste enroulé autour de son collier d’or et de gemmes, et le sourire qui ourle ma lippe n’est que plus étincelant face à l’incompréhension de son pauvre visage.

Admets-le : tu l’aimes. Me crois-tu sourde à la présence de l’amour ? Je l’ai senti entre vous des années auparavant, et me suis lamenté de votre incapacité à vous sortir les doigts du cul. La vulgarité dégouline d’entre mes lèvres, et ma main libre s’enfouit dans des mèches soyeuses. Ou serais-tu toi-même devenu aveugle, si infirme que tes propres sentiments en deviennent apatrides ? Il tressaute à la mention mauvaise de sa disgrâce—je ne regrette pas. Cultive-le ou étouffe-le dans l’oeuf, Ishan, peu me chaut ; mais sois vif et appliqué. Je ne tolérerai pas de récidive de ta part. Finite.
C’est une faiblesse bien humaine qui m’éperonne et ses lances entre mes côtes finissent par effleurer celles de mon cousin—enfin le roi se hisse et me renverse sur mon comptoir souverain, m’écrase de sa hauteur et mes lèvres se déchirent dans un rire ensanglanté quand il presse à ma gorge ses griffes de corbillat.
N’oublie pas ma position. Je suis l’héritier, et toi la religieuse ; tes prières te sauveront-elles d’un cou brisé ?” Et c’est là : c’est là que je retrouve ma proie et qu’à la saillie de clavicule se cale ma baguette, dans un frottement sourd du bois à l’os.
Qui de nous deux mourra le premier, Ishan ? Toi, en tentant péniblement de me rompre la nuque, ou moi, en une simple formule murmurée ?

Plus jeunes, Ishan et moi avions joué avec les limites d’un concept très simple : la roulette russe. Nous en aimions la conception et savourions l’adrénaline qu’elle paraissait attiser—mais sorciers et revolver n’ont jamais fait bon ménage, et il était impossible d’attirer au domaine une telle arme. Je crains que les sorciers ne soient inutilement terrifiés par la perspective de mourir, mais ça n’est le cas ni d’Ishan, ni de moi.
Lui parce qu’il est stupide, moi parce que je suis croyante.

Aussi, une alternative est née. Un scénario des plus basiques, dans lequel l’un menaçait l’autre, et l’autre contrecarrait ses ambitions d’une récidive plus sinistre encore. Une règle, cependant : nulle action ne sera prise. L’entière théorie repose ainsi sur la confiance qui nous ficelle, et ne pourra être brisée qu’à la mort de l’un, ou de l’autre. C’est un sel qui fond sur ma langue et émousse ses crocs, une roche que je glisse entre mes bras lorsqu’ils s’enroulent, gaiement, autour de son cou voûté.

Enfin je te retrouve, petit corbeau, je chuchote à son oreille, mais ne te méprends pas. Ma menace tient, et j’ose espérer que la tienne aussi. Trépasser de ta main régente serait un honneur immérité.” Il embrasse mon crâne dans un sourire embarrassé, et je sais qu’il n’en pensait un traître mot : Ishan, avant d’être un monstre, est un garçon perdu. Et il n’existe nul pays de jamais qui saurait l’accueillir, l’empêcher de grandir là où le monde dévore sa jeunesse.

La majesté des dieux ne leur permet point de protéger ouvertement les mortels — Homère
[Missive envoyée le 13 février 1997. L’écriture est tremblante, comme si l’auteur souffrait d’en faire l’effort.]
Ma chère soeur,
Je t’envoie cette lettre dans l’espoir d’apaiser tes tourments. Un mal encore inconnu m’a happé dans les pays froids que je parcourais, et repousse encore mon retour sur nos terres nippones. Je me languis de ta présence ainsi que la lune se lamente de l’absence du soleil à sa vue souveraine, et ne peux qu’espérer que les guérisseurs locaux trouveront la source de ce qui m’éprend. N’aies crainte, cependant : Mère m’a rejoint dans ces contrées glaciales, malgré son aversion pour l’hiver constant qui y règne. Elle veille sur moi d’un oeil réconfortant, et je dors le coeur léger.
Je t’espère indemne de tous les malheurs qui touchent nos générations, et t’enjoins vivement à la prudence. J’ai de mauvais pressentiments quant à l’année qui nous fait face, et te savoir vulnérable m’inquiète plus que tout.

Bien à toi,
You Tsukino.

[...]

Je nourris Nyu d’un lapereau mort-né lorsque mon père frappe à la porte de mes quartiers. Je reconnais sa présence à l’air subitement alourdi et à la fermeté des coups qu’il inflige à l’ébène ; un docile “entrez” franchit mes lèvres alors que lui s’engouffre dans ma chambre, inévitablement vêtu de son traditionnel kimono. A sa vue, un sourire danse sur mon visage, et la pléthore de bijoux qui percent mes oreilles et ornent tout mon corps tintent dans ma révérence polie.
Reimi, salue-t-il simplement, prenant place autour de la table. Je l’y suis sans rechigner, et mes genoux gémissent lorsque je les plie. J’espère que tes vacances se passent sans encombre. Sans doute as-tu constaté les changements dans notre clan, principalement dûs au départ précipité de notre jeune chef. Je lui verse, silencieuse, une tasse de thé, et lui poursuit. Tout ceci n’aura pas d’impact sur ton quotidien. Tu me rejoindras au Tsukiyomi-jinja, comme convenu, dès les premières lueurs de l’aube demain.

Si j’assens tout naturellement, je ne ricoche sur la moindre de ses paroles. Il boit son thé et m’annonce l’allégeance de notre branche à l’affiliation du bien-aimé empereur ; rien qui ne me surprenne.
A son départ, je laisse Kaguya cercler ma taille et surplomber mon épaule de son adorable museau, et cède une souris juste assez fraîche pour lui plaire.
o1. vie de sorcier Hah ! Quelle question risible : je n'ai pas d'ambition. Mon avenir n'est pas plus entre mes mains que l'éventail de notre très cher Kanko. Voyez-vous, je ne me figure pas tant de futur qu'on façonne ma vie sans mon accord ; ce corps que vous voyez n'est que le réceptacle d'une foi inébranlable, et de ce que les dieux tracent. S'ils décident de ma mort dès lors que je lèverai l'annuaire, eh bien, soit ; du reste, c'est mon patriarche qui, à travers leur oeil sage, dessinera mes lendemains. o2. perception de la magie Voyez : la magie est une force céleste, à laquelle se soumettent nos camarades sorciers. La magie est le caractère divin que toute chose a en son sein, plus ou moins forte selon leur ascendance et d'autres facteurs négligeables. La haïr revient à haïr les dieux, et moi je l'aime comme j'aime la lune ! Je les loue dans chacun de mes souffles pour avoir éveillé ces dons en moi, et ne saurais les remercier autrement qu'en leur concédant l'entièreté de mon existence futile. o3. seimei-chan Seimei ? Quel homme ! Je fantasme son retour et rêve de lui faire subir un sort similaire au cauchemar de mes tendres proches. Son âme si longtemps enfermée n'a su se défaire d'une amertume enfantine, et j'ai toujours méprisé les personnages de sa triste carrure. C'est une querelle puérile et de bien humains préceptes qui le poussent dans son office, je m'en lamente. S'il se tournait vers moi—vers les dieux—et qu'il y voyait la lumière dans laquelle je baigne, il y trouverait un objectif bien plus pur : la foi. Observez la famille régente de ce beau pays qu'est le Japon, et émerveillez-vous de leur sainte souveraineté. Ah ! Il n'est d'autre gloire que celle offerte par les dieux, la lune m'en soit témoin. Seimei n'est qu'un vague mortel apeuré par la défaite.
(vous pouvez lui matraquer la gueule bien entendu)
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Xue Oikaze
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Xue Oikaze
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Xue Oikaze
.

EDIT @la personne en-dessous : jtm fucks given: nun 27894335 fucks given: nun 27894335 fucks given: nun 27894335

et sinon vraiment épouse-moi roule-moi dessus et casse-moi en deux merci bien bisous je t'aime tu es magnifique
Nanami Asakura
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Nanami Asakura
Je first parce que g pas de race
Je reviens après lecture

Edit : XUE PTN JTE HAIS (rip mon téléphone qui était perdu)

Edit 2 : nique toi personne du dessus jpp
Reimi est parfaite, j'aime tellement ta plume j'en suis droguée depuis des années, qu'elle me fasse du mal stp /zbaf giga hâte d'en savoir plus jtm
Reo Ueda
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Saburoo Ueda
je suis tellement soufflée que mon corps n’est plus qu’un courant d’air-
chacune de tes phrases est somptueuse c’est un délice mamma mia
désormais je vais vivre avec l’accablant désir d’être un serpent venimeux et/ou une suivante de Rye
épouse-moi encore, et sache que je suis prête à mendier pour la suite
Takumi Awataguchi
*hurle*
Citation : Ok.
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Orochi
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Takumi Awataguchi
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Takumi Awataguchi
fais moi mal bb
jtm
& épouse moi à nouveau mrc
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Anonymous
je suis au bout
mais quelle déesse
si hâte de lire le reste uwu
bon courage ma douce ♥
Kaori Tsukiyomi
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Citation : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
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Ryujin
Ryujin
Kaori Tsukiyomi
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Kaori Tsukiyomi
Pour m’épargner le deuil, le jour suivant, je convie Sahana dans mes quartiers, et lui propose une escapade vacancière dans les forêts voisines. Je lui confie, non sans honnêteté, que je fantasme de dénicher au creux de ces bois un serpent qui me rappellerait tant bien sa taille menue que son impérieux venin ; princesse trompeuse s’il en est, elle inspire à mon âme de bien surprenants desseins.

kya

and i love u ; contente de voir enfin Reimi, elle est fabuleuse ♥
Invité
Invité
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Anonymous
Que du courage après avoir tout lu ! fucks given: nun 79199103
C'est tellement beau !

<3
Reimi Tsukino
Merci de ne pas supprimer l&#39;icône au risque de casser les profils
Citation : et l'homme saigné noir à ton flanc souverain
Age : 18
Rang : pending
Orochi
Orochi
Reimi Tsukino
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1550-fucks-given-nun
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1626-billets
Reimi Tsukino
allez on est partis

@xue je t'épouse quand tu veux autant de fois que tu le désires tant que tu le désireras je t'aime <33333

@nana sdjnkkd xue méritait le first vu son statut de Victime n°1 dsl
mais je t'aime mouack je te déglingue anytime baby

@reo bon jtai envoyé le meme en pv mais . owo

@saburoo mon amour enfin tu saisis ce que je ressens quand je lis tes écrits............... pas besoin d'être un serpent ou une suivante pour happer l'attention de rye n'aie crainte 😌 j'espère que la suite te plaira autant,
je t'aime <3333 (et bien sûr marions-nous)

@takumi olala jtm aussi je t'esquinte sur demande
& oui je le veux

@akina avec un plaisir sans précédent

@florence merci mon amour <333 si hâte de t'avoir dans sa vie

@kaori ehehe hâte de voir sahana uwu

@félix dsjknsd que de courage oui.... merci beaucoup !!! <3333

et grand moment,
j'ai fini
(pardonne-moi rajan)
Akihiro Mori
am I pretty ?
Citation : Maybe I'm nothing. But it's still something anyway
Age : 30 ans
Rang : B2
Seimei
Seimei
Akihiro Mori
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1451-life-is-short-don-t-waste-it-that-s-my-job-and-i-m-doing-well#11692
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1455-want-me-to-cook-try-your-luck-akihiro#11728
Akihiro Mori
rebienvenue avec un personnage encore si owo ~
vive les serpents et... il faut que je lise, je n'arriverais jamais à lire toutes les fiches orz
en tout cas ça donne envie de lire ~
L'Éventail
fucks given: nun Mda6
Citation : La goutte de sang tomba, et l'estampe se dessina
Age : Vieux
Personne
Personne
L'Éventail
L'Éventail
C'est le momentUn homme s'avance, l'Eventail à la main. En souriant il te saisit la main, plante une aiguille dans le bout de ton doigt pour en faire sortir une goutte de sang. Elle tombe délicatement sur l'objet immaculé, révélant ta maison : Tsuchigumo.
Tu rejoins la maison Tsuchigumo et ton niveau est de 82.
Fuyuki Awataguchi
fuyuki
Citation : Tout bois est gris quand il est réduit en cendres.
Age : 27 ans
Rang : A2
Susanoo
Susanoo
Fuyuki Awataguchi
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1433-requiem-of-red-fuyuki#11532
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1520-calligraphie-fuyuki#12189
Fuyuki Awataguchi
Félicitations !REIMI REIMI REIMI REIMI MA DOUCE REIMI

Mais quelle femme. Mais quelle PLUME. L'écriture que tu as adopté va tellement bien à la personnalité qui se dégage de Reimi, c'est un pur bonheur de le lire. Je suis désolée d'avoir un peu tardé, mais je suis sûrement heureuse d'avoir prit le temps de découvrir cette petite perle que tu nous as faite là. Reimi est d'une douceur incongrue et je l'imagine tellement avec ses serpents et leurs NOMS (LAISSE RAJAN EN DEHORS DE CA), d'ailleurs je me suis faite avoir avec Sahana. Quel piège. Et cette histoire, c'était long mais super agréable à lire, j'aime comment son nom porte un sens différent dans le pays natal de sa mère. D'ailleurs, j'adore aussi comment tu as su en profiter pour glisser ishan et donc faire évoluer les deux personnages dans ce paragraphe (MON FILS OHLALALA LE MEILLEUR j'ai lâché mon petit cri de fangirl, ce best boi). J'ai hâte de voir comment reimi va évoluer depuis son retour sur le territoire nippon et bien évidemment avec tout les chamboulement qui se sont passé !!!!!

go best girl et fait moi rêver bb


Toutes tes informations ont été recensées. Je t'invite quand même à vérifier qu'on n'ait pas fait d'erreur pour ton avatar ou les autres éléments. Tu peux désormais créer ta fiche de liens en utilisant le modèle. Créer ta boite d'origami pour envoyer et recevoir des messages. Ouvrir un journal intime si le coeur d'en chante. Pour finir, nous te conseillons de remplir ton profil avec tes sorts, objets et liens ! Enfin, lorsque tu seras pleinement lancé, n'oublie pas de recenser tes RPs dans pour la chronologie générale ! Enfin, n'hésite pas à nous rejoindre sur Discord si ce n'est pas déjà fait.
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