Saburoo admire le paysage, hop petites informations sur les volcans, hop évidemment on parle de potions, hop des propriétés magiques ?
ps : ladite potion n'existe pas dans hp, mais well je vous laisse inventer à votre bon vouloir si vous le souhaitez

Yori n'est pas là.
Ta promesse te semble dérisoire à présent que vos bras sont déliés et que son visage s'est perdu loin de toi, et toute joie—si feinte qu'elle soit—semble avoir disparu.
Allez, fais un effort, admire le paysage
Vis, comme tu aimais tant le prétendre
Tu respires, inhales la pureté des alentours élogieuses, cherches à te rappeler la raison de ta présence en une si répugnante réunion.

Comme un écho, le coin de ton œil aperçoit le reflet de ton insigne de préfète—tu retiens l'ardent besoin de solitude et voues tes sens à la stérile observation des alentours, comme un réflexe.

Tu es à cran depuis le mois dernier.

Sans sourire, tu écoutes le discours passionné du professeur Ueda, l'érudition poussant tes instincts au silence l'espace d'un instant, ravivant l'innocente curiosité d'une jeune femme ignorante. Sobrement, tu t'appropries le silence, passe d'un pied sur l'autre, cherches à étoffer une étrange nervosité. Isolés les uns des autres dans un endroit aussi vaste et magique, l'idée te paraît folle, pour autant, tu n'es pas effrayée ; tu ressens un étrange sentiment d'impatience.

N'y tenant plus, tu le questionnes.

Professeur. Puisque le mont Fuji est aussi magique que vous le prétendez, les moldus ne ressentent-ils pas quelque chose ? Je doute qu'une équipe de sorciers vive ici et lance des repousse-moldu à la chaîne.

Une goutte d'insolence, dans toute la politesse d'une question sincère.
La réponse, pourtant, est évidente.
Le danger te manque.

Saburoo est assailli de tous côtés : mais c'est un uedad, il peut gérer.
Ainsi il menace les élèves, répond à akina, ne répond pas aux autres, salue jian et voudrait bien répondre à reimi mais oh! limite de mots dépassée atteinte!

Une remarque acérée en réponse à ta sobre demande, ton œil divague sur la silhouette de Hiroyuki que tu toises avec un dédain silencieux. Dans ta tête résonnent les élans d'une voix agaçante, les mots sèchement formulés d'une réponse déplacée—et ta condescendante te rend imperméable à cette colère incompréhensible alors que la pitié t'envahit, eut égard d'un être que tu définis comme profondément stupide.

Pendant un instant, tu te perds, les yeux clos, tendrement centrés sur le fantasme de lui arracher la langue—et si la pulsion d'un désir malsain se ressent pour quiconque se tient proche, elle est étouffée au même titre que la nervosité de ta main dans les jointures de celle de Reimi.

J'aime tant que tu t'énerves pour moi, confies-tu à son oreille.

Forcée à l'immobilité par un mélange de fatigue et de complaisante, tu laisses reposer ton épaule contre la sienne, observant les autres éléments du groupe. Jian te salue, et tu lui adresses un sobre signe de main, ta voix nouée par la colère que son visage te rappelle—Yori n'est pas là. C'est comme un sentiment de défaite, et tu forces tes sens à se concentrer sur les mots—ô combien nombreux—de ton enthousiaste professeur.

Je dirais la potion de flammes noires ; tant qu'à jouer avec le feu, autant lui confier la plus ravissante des couleurs.

Un regard coulé vers le cœur de tes éloges, tu te permets de lui sourire.

Saburoo ne se tait jamais.
cette évidence mis à part, il demande à l'invité (avouons-le, indésirable) ce qu'il fume (intérêt professionnel, voyez) et s'il a des connaissances à partager avec la classe (prudence oblige tout en gardant un œil très attentif à ce qu'il fout)

Ses yeux se riventsur le yôkai brusquement apparu, anormalement familier. Des compliments qui en flatteraient d'autres, à n'en pas douter—Akina, elle, reste impassible. Il a raison, pense-t-elle simplement. Elle se sait jolie, bien que n'en éprouve aucun intérêt ; et, dans un souffle, éprise d'un sang-froid que seule l'excitation du danger saurait rompre, elle répond. Akina. Nom de famille éludé, probablement jeté dans les temps à venir. Quand bien même, elle n'a jamais cherché à s'identifier à cet historique inintéressant qu'il représente—et c'est bien tout ce qu'il représente, d'ailleurs.

Une famille sans pouvoir ne vaut rien—quelqu'un sans pouvoir ne vaut rien, et c'est parce qu'elle en ressent, qu'elle ressent un mystérieux danger venu du yôkai qu'elle se tient tranquille. L'instinct animal. Privée d'arme, elle s'abstient : les yeux impassibles le détaillent, admettent l'irrévocable beauté dont il dispose, mais sa monstruosité n'en sera jamais soustraite. Cette fumée n'est-elle pas nocive pour la peau ? Son nez se plisse de scepticisme, sa délicatesse passée à la trappe. Le respect n'a jamais été son point fort, mais son ton est plat—sincère et innocent.