— MAHOUTOKORO
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fire of devotion.
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to let me dangle at a cruel angle.
Les lunes se suivaient. Elles n'avaient plus la même saveur quand tu ne partageais pas le même hémisphère. Que vois-tu, toi, de là-bas ? Les regardes-tu seulement ? Ou tes yeux sont-ils occupés par d'autres admirations ?
Elle ne voulait pas savoir // c'est faux // juste un peu. ((te sont-ils fidèles te méritent-ils croient-ils en tes dieux leurs prières prennent-elles la même forme qu'ici est-ce que le dôme noie tes récits ou bien n'as-tu plus rien à lui dire t'es-tu lassée d'une petite fille abandonnée après avoir vu les grâces de l'afrique as-tu de nouveaux mentors t'es-tu perdue dans le désert as-tu pu voir les étoiles de toute la galaxie as-tu encore confiance, toi qui est toujours si changeante ?))
Elle ne savait pas quoi à se fier : sa curiosité // sa rage // son adoration, et dans ses émois se cachaient des choses hideuses qu'elle voulait que jamais tu ne vois. Tu ne méritais pas ça. Pas toi.
Mais elle ! Dans ses colères blanches // dans cet égoïsme qu'elle refuse // dans cette guerre transparente, il n'y avait ni sang ni blessés et elle se tenait toujours en conquérante // conquistador, fière dans sa sagesse, patiente, calme, jusqu'à ce que ton âme // ton esprit // ton essence ne vienne allumer les brasiers de sa douce folie.
Tu occupais la majorité de ses pensées. Elle en venait à manquer à d'autres devoirs, à force d'imaginer les sables bruns réchauffant cette peau qu'elle voulait de nouveau laver de ses doigts opalins ((disciple)); sais-tu quel effet a eu les pauvres bouts de papier de février sur toute sa fragilité ?
Ils l'ont fait éclater.
Il n'existe dans le méandre de ses neurones que l'avidité, complète, exempte d'enfants // de sous-parties // de déclinaisons. Les jours étaient longs, et les nuits froides, et les matins livides. L'espoir fut permis au bord du train, mais deux heures n'étaient pas assez pour des retrouvailles, semblait-il. Tu avais été claire dans tes origami. Tu parlais de l'île. Pas avant.
Ah, mais tu devais avoir des choses à faire // des gens à rassurer // des corps à enlacer. Certainement. Et sûrement, il ne s'agissait que de tâches à faire pour te permettre de la retrouver comme il se doit.
Non. Pardonne-la, elle ne sait plus ce qu'elle pense, elle oublie l'universalité // le partage // la foi. Elle confond insatiabilité et voracité.
Elle n'a su que faire de l’entrelacs d'émotion qui l'a submergée quand elle a vu ton nom sur sa porte // votre porte // votre chambre. Les rayons de ton soleil sauront peut-être faire sécher ce tsunami non-désiré.
Et, dans l'attente, elle range ses affaires. Tout est symétrique // rien ne dépasse // chaque objet retrouve sa place.
Le monde est fade.
Assise sur un lit, les mains sur les genoux, le dos droit, le regard vers le mur (// ni la fenêtre // ni la porte), elle espère.

Reimi Tsukino
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L’Afrique avait de beau qu’elle était singulière.
Et sans doute était-ce là son seul atout—je me lamente aujourd’hui encore de n’avoir découvert ses délices plus tôt, car il y a en son sein pléthore de fascinantes créatures, tant et si bien qu’un an n’a su satisfaire ma curiosité pérenne.

Ce que tu sais, c’est qu’il s’agit là d’une mission qui nous dépasse.
Ce que tu ignores, c’est qu’au creux de ma poitrine fleurit un bouquet infâme, et que je t’ai vue dans tout ce que j’ai découvert là-bas. J’ai distingué le bleu de tes cheveux lorsque je cherchais le soleil, la transparence presque vitreuse de ton oeil dans celui, vide, d’une femme morte en mon nom et l’opal de ta peau laiteuse dans les nuages qui surplombent leur école étrange.
Ce que tu ignores c’est que les coupes brisées à mes pieds et les fragments de verre fichés dans mes mains résultent de la terrible idée de t’avoir perdue à jamais.

A présent que mes eaux sont calmes et mon feu apaisé, je peux t’assurer que les vacances n’ont été de tout repos ; à peine avais-je retrouvé la vipérine félicité de mes plus tendres amis, leurs corps lovés autour de mon cou et de mes maigres bras, on m’envoyait remplir mes devoirs en l’honneur de mon auguste clan. Le rôle de miko ne m’a jamais paru si nécessaire que déplaisant, et je ne doute pas un instant que mes bien-aimés dieux ont senti mon courroux, puisqu’ils m’ont défendu, par à-coups de circonstances désagréables, d’enfin te serrer dans mes bras.

Alors, lorsque ton nom scintille si près du mien et que la peur qui m’étreignait à l’annonce des nouvelles chambres—quelles hérétiques le directeur allait-il m’infliger ?—s’évanouit dans un souffle rassuré, je reste soigneusement aveugle à la puissance de mes sentiments. Cette dévotion dont tu m’inondes ne te seras rendue au centuple qu’à l’instant où ton ichor dégoulinera le long de mes doigts et que, sous le joug de mes bonnes palabres, tu graviras les marches de la sainteté pour t’élever en bienheureuse souveraine de la lune.
Car la lune se meurt, Kaguya, et elle puise le reste de ses forces dans celles de mon frère.

Ton dos tourné ne m’a jamais paru plus beau, et mon entrée plus fracassante ; tout est déjà si propre et si rangé que je ne peux que désirer l’entropie. Je lâche, grossière, ma valise, et fonds tout contre toi dans un soupir transi. Kaguya, ô ma douce princesse, je me suis tant langui de toi ! Souvent je me fantasme serpent, mais jamais autant que lorsque je te vois—car il n’est rien de plus exaltant que l’idée de m’enrouler autour de toi, de t’étouffer du trop-plein de ma présence et de finalement t’engloutir, pour te garder à mes côtés jusqu’au trépas.
A défaut, ce sont mes bras qui t’entourent et mon nez qui se niche dans ton cou, dans une inspiration profonde. Ah… Cette odeur si particulière, qui accompagne le moindre de tes origamis… Regarde-moi, j’ordonne enfin, hissée sur le matelas, toujours derrière toi. Mes doigts s’accrochent à ton menton et l’inclinent de force vers moi, quitte à malmener la courbe gracile d’une nuque que je chéris. Pardonne mon retard, mon étoile. Je suis rentrée. Et j’embrasse le haut de ton front.


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Elle confond patience et dévotion, mélange ardeur et devoir, fusionne grâce et affection. Tu effaces toutes ses limites. Oh, pourtant ! elle les trace avec tant de délicatesse, appliquée jusqu'au dernier millimètre, dans sa perfection agaçante qui ne satisfait que ceux comme elle -les tiraillés // les silencieux // ceux perdus déjà.
Un an qu'elle attendait. Qu'est-ce qu'étaient quelques minutes de plus ? Une éternité.
Tout semblait si proche que c'en devenait irréel. Tes origami brûlaient ses carnets, rangés juste sous son lit, et elle les connaissait par cœur à force de les relire. Elle avait cherché dans la moindre courbe de tes phrases un indice, une vision, quelque chose. Elle n'en avait rien vu, et les simples mots couchés sur papier ne suffisait à assagir ce grondement au fond de son être.
Elle était avide.
Elle désirait plus que de l'encre prête à se tâcher de pluies inopportunes.
Le bruit éléphantesque se fait vacarme à ses oreilles, brisant son calme et toute la beauté de l'attente, mais était-ce surprenant ? Tu tords ses idéaux aussi vite que tu arrives, alimente les discussions dans sa tête qui n'ont lieu d'être, oh serait-ce possible de la rendre encore plus folle qu'entre tes bras ?
Le toucher se fait pluie d'étoiles, piquant // brillant // ensorcelant ; ses yeux n'arrivent à quitter un endroit de contact que pour se brusquer à un autre, mais son cerveau lutte : elle veut voir mais aussi te sentir et t'atteindre et, possiblement, te rechigner. Juste un peu. Un peu plus tard.
Ses sens cupides // voraces // insatiables dévorent ce que tu veux bien donner de toi ; ton odeur a-t-elle changé ? Qu'est devenue cette cascade qui coulait jusqu'à tes reins ? Tes doigts ne sont-ils pas plus rugueux qu'avant ?
Elle note, dans un coin de son esprit, tous ces changements qui la dérangent. Déjà, elle sait que tu n'es plus la même, et elle en a peur.
Ses idées de révolution marquent moins son visage à chaque caresse. Elle voulait négocier quand elle n'est que lionne en cage, à qui l'on lançait le plus beau quartier du bœuf contre une belle crinière et le plaisir de la regarder. Quelques instants suffirent pour qu'elle le réalise, et s'abandonne aux doux mots du dresseur, lui qui avait pourtant oublié d'apporter sa pitance pendant si longtemps. A quoi t'attendais-tu ? Qu'elle apprenne à chasser dans son enclos cadenassé ?
Sache qu'elle a attrapé quelques malheureux naïfs volatiles qui s'aventuraient trop près de ses longues dents, mais ses griffes n'ont plus été usées par la pierre : la fatigue l'emportait, quand tu ne faisais briller sa motivation. Tu avais toute son attention, toute son affection, mais le fauve abandonné exige rémission pour des faits qu'il n'a jamais mené, pour une sauvagerie qu'il ne se souvient pas originer de sa propre nature animale.
Tu étais enfin devant elle // contre elle /// encore dans toutes les cellules de son être ((prison immatérielle où tu te prélasses sans encore en voir les barreaux)) et Kaguya ne savait que dire. Elle laissa l'instant se dérouler, incertaine quant à l'existence du temps sur vos corps retrouvés, ferma ses yeux pour ressentir la bénédiction à travers tout son être.
Quand ses pupilles retrouvèrent l'air, elles se cadenassèrent à ta peau. Sa nuque penchée vers l'arrière, ses lippes entrouvertes en une famine et un soupir discrets, elle offrait un tableau de supplication au seul vrai dieu qu'elle vénérait. Elle ne pu empêcher ses doigts d'aller vérifier cette apparition soudaine ; elle se rappela de l'éternité qui l'avait étreinte jusqu'à endormir sa passion, et la disciple s'en voulu immédiatement. Comment avait-elle pu douter de toi ? Toi, dai-ookami sama.
On lisait dans tout son corps l'effet de ta présence ; tu avais cassé son dos si droit et de tes empreintes, tu imprimais des déluges de désordre dans ses cheveux si bien peignés. Elle te suppliait de continuer et, gourmande, alla apaiser ses supplices d'une longue inspiration s'appuyant sur ton pharynx. Comme si ton hypnose était moins forte maintenant qu'elle n'était plus témoin de ta beauté, elle feula doucement : enfin. C'était un reproche, et c'était une réjouissance, et c'était tout ce qui pouvait se trouver entre les deux.
Reimi Tsukino
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Mes serres n’ont jamais l’air si humaines qu’autour de ton cou—elles se glissent dans ses creux et muent en doigts lorsqu’elles effleurent ton derme chaud, si blanc que ma peau brune paraîtrait calcinée ; lorsque mes muscles se bandent et que mes phalanges enserrent ta gorge frêle, je sais. Je sais que je pourrais te tuer d’une torsion mauvaise et arracher ton dernier souffle d’un baiser gorgé d’amour et d’idolâtrie, et crois bien que si ma foi n’était pas si limpide je t’aurais sans doute crevé le coeur au nom de ces dieux que nous vénérons.

Au lieu de ces blasphèmes j’amuse contre ta nuque le fantôme tiède d’un baiser patient, trace du bout des lèvres un sillon d’affectueuse violence—mes crocs s’y joignent lorsque c’est mon cou qui se tord péniblement, et j’incline ton menton pour refermer contre ta mâchoire des canines aiguisées. Oui, je murmure tendrement, grimpant jusqu’à la lisière de ta lippe patiente ; mais je l’esquive au profit d’une commissure soigneusement embrassée, laisse mes mains s’affairer le long de ton corps pour en agripper les hanches et te tourner vers moi. Enfin. J’aurais voulu te voir plus tôt, mais je ne regrette rien ; l’attente était nécessaire, et a permis de façonner cette heureuse surprise.

Sans excuse aucune, mon front hissé contre le tien, mon souffle au bord du tien, je me dérobe pour égarer mon âme parmi les sillages dissymétriques de tes yeux et en savoure les teintes sous le couvert d’un sourire fervent. Nul n’a de plus beaux yeux que toi, Kaguya, je me permets de murmurer—mais bien vite à tes épaules serpentent mes doigts, et l’inquiétude couvre mon visage d’une ombre sévère. Ecoute, tant qu’il n’y a que toi pour m’entendre. Cette année sera rude, ma douce, si rude que tu te lamenteras sans doute de n’avoir trépassé sous les décombres de feu notre école. J’ai besoin de ta foi plus que jamais car sans ton assistance, c’est l’échec qui m’attend. Saisis-tu les enjeux de ton rôle, ma dame sélénite ? Mes mains s’étaient glissées jusqu’à la coupure de tes mâchoires et enfin, éprise d’une passion que j’affirmerai plus tard artificielle, je presse à ta lippe le plus zélé des baisers.


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Les vallées de tes gorges sont des paysages dont elle ne se lassera pas ; ses instincts d'exploratrices ne sauront jamais se rassasier des routes qu'elle y trace, soient-elles déjà connues ou encore inexplorées. Chaque grain de peau fait fondre toute sa rigueur, toutes ses armures, tous les pics qu'elle pourrait brandir. Elle ne souhaite plus qu'une chose : plonger ses lippes dans le marc de café qui tapisse toute ton âme, en prélever chaque atome pour le consommer, dessiner des soleils du bout de la langue, accéder à ce qui se trouve au-delà de cet épiderme.
Kaguya sent la tension dans tes phalanges. Le pâle de ses yeux ne montre aucune résistance. C'est la confiance qui brille, et aussi l'assentiment. Elle consente à tes visions avant même que tu n'y penses ; elle veut accueillir tes rêves dans sa chaire pour le mieux, dans sa réalité pour le pire. Sa fierté n'est qu'une brume dans ses iris, fièvre que tu fais monter à chaque seconde, et toute sa vulnérabilité est présentée devant tes pupilles -d'accord pour être ravagée, ou au contraire choyée.
Aurais-tu vraiment pu poignarder cette dévotion ?
Elle t'aurais soufflé de le faire si c'était ce qui est nécessaire ; convaincue de survivre après des vagues d'ichor et de myrrhe (oh si comblée d'assister à la naissance de nouveaux Adonis de tes mains expertes) Après tout, elle avait encore tant à faire, ici et là-bas, et surtout ailleurs que sur cette terre. Elle chanterait avec la musique de sa nuque si ça pouvait faire fleurir des roses sur tes lippes.
Enfin, oui, toujours encore ; et chacun de tes mouvements paraît encore plus vrai / parfait / concret que le précédent, oh Reimi le réel n'a pas d'emprise sur toi : tu le surpasses à chaque seconde.
Et elle, elle regrettait chacune qu'elle n'avait pu passer à tes côtés. Si elle aurait pu être désolée de ce différentiel entre vous, elle était trop occupée à apprécier chaque vision qu'elle pouvait attraper. Son individualité féroce s'assagissait étrangement à chaque caresse, chaque mot ; encore et elle ronronnerait tes louanges, à défaut de les murmurer à genoux devant ton autel.
La princesse te laissait aller, venir, et pour peu elle irait prier d'autres dieux pour que plus jamais aucune obligation ne vous force à partir -mais vous n'étiez pas de ceux qui restaient gelés dans un instant. Votre flamme n'était rassasiée qu'à l'odeur salée de sueur / d'effort / de victoire. Elle écoutait tes mots, malgré les crépitements que tes ongles soignés parsèment sur sa peau.
Le baiser est un hymne, un délice, une bénédiction. C'est le ciel qui s'infiltre entre ses dents -le duveteux des nuages sur la chaire cotonneuse, et les milles couleurs de l'arc-en-ciel envahissent ses papilles. Tes teintes sont de ces couleurs qui n'existent pas encore, et Kaguya tente de les peindre avec toute sa vigueur / son ardeur / son attention. C'est ses empreintes qui, presque d'elles seules, viennent tracer d'autres sillons -de tes hanches jusqu'au point de rencontre, le bout des phalanges audacieuses / testant les limites / cherchant ton approbation.
Elle avait écouté, et elle s'abreuvait de tes paroles mais en espérait d'autres ; loin de ne pas être flattée, elle se sentait étrangement insatisfaite / irrassasiée / presque famélique. Peut-être était-il encore trop tôt pour lui demander de redevenir statue de pierre (koma inu), et probablement voulait-elle encore, pendant un temps, se sentir incroyablement vivante sous tes expirations.
Mais Kaguya était sage, ou du moins essayait-elle, alors elle autorisa à l'air d'à nouveau vous séparer un instant. Je ferai tout pour vous. Le réconfort de ces mots chauffa sa pauvre poitrine abandonnée. Qu'importe quelle catastrophe nous attend, qu'importe le rôle que je devrai endosser, qu'importe les retombées. Sauf la Lune -ne lui enlèves pas la Lune.
Mais tu le sais, non ?
Est-ce que ça t'agace ?
Ou prétends-tu encore ?
Regarde-la : les yeux écarquillés, loin des naïves eugénies, et toute l'adoration soulignée dans chacun de ses mots. Non pas aveugle, attentive à la balance des choses, elle voit tes méfaits et n'en dit rien. En cet instant, elle te donne le droit, à nouveau, de modeler son utilité de la forme de tes désirs. N'était-ce pas ce que tu étais venu chercher ?
Kaguya vient à son tour quémander, lorsque ses lippes astéroïdes entrent en contact avec ton atmosphère.
(météorite qui se consume)
Reimi Tsukino
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Reimi Tsukino
Y a-t-il plus belle dévotion que l’amour ?
J’en doute. J’en doute car dans la pâleur inégale de tes iris brille la plus belle des flammes, qu’elle tire à mes phalanges la folle envie d’en saisir l’oeil et de m’en pâmer, nuit et jour, sous la simple et ignoble justification que je le peux. J’en doute car je devine à la moindre oscillation de mon larynx tu te tiens prête à boire ma parole en divine ambroise—j’en doute car au rythme de ton audace et de tes doigts tièdes contre ma carne sanctifiée mes souffles sont rauques, mon zèle compromis. Ce qui si ouvertement t’anime brûle en mon sein d’une passion jumelle, mais moi je l’enfouis dans la vaillance d’une inhalation mesurée et embrasse à la commissure de tes lèvres des promesses muettes, trace sur le dos blême de ta main des constellations patientes.

Qu’importe quelle catastrophe nous attend, qu’importe le rôle que je devrai endosser, qu’importe les retombées. C’est pour ces affirmations, celles-là même que sans un frisson de tes si beaux cils tu murmures à la lisière de lippes sacrées, que je me risque à hésiter. Dans un baiser stellaire mon assurance crépite et explose, ne laisse de sa déchéance que les miasmes ténus d’un amour sélénite. Je murmure contre la chair tendre de tes lèvres étoiles et suffoque de ce qui me brûle à l’intérieur. S’il mourrait, me suivrais-tu encore ? Si la lune s’éteignait d’un soupir faible, son teint blafard en seul souvenir sous mes paupières humides, pourrions-nous endosser son infâme mission ?

Si à la souffrance You succombe, s’il ne reste que le soleil pour guider jusqu’à tes nuits, continuerais-tu de croire en moi et en mes offices ? Où irait-il, ce dieu frère que chaque jour je loue, chaque soir je supplie d’épargner mon sang, ma chair impie ? L’île a voulu t’arracher à mes bras solaires, et maintenant c’est la vie qui s’échappe de son corps, si frêle qu’un retour à ses terres natales lui serait fatal. Mon front pressé contre la chaleur du tien me contient dans la fermeté quiète de ton orbite, et mes yeux clos ne trahissent les sanglots qui tapis par-delà leur lisière patientent. Je crains qu’il ne reste que nous, et tous ces dieux indolents. Pire encore, je crains que ma voix seule ne parvienne à les éveiller—et crois-moi, ce doute seul compromet ma foi. En quel dieu croire, si le seul que je sais avérer consume ma moitié ? Je happe, vorace, la douceur de tes baisers, et glisse les miens sur la courbe acérée de tes pommettes. Ôte-moi ces peurs par ta parole d’évangile, car elle est mon seul salut.


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you do such damage, how do you manage?
Kaguya n'a pas conscience de l'amour. Elle n'a jamais su, de son jugement trop mathématique, définir des sentiments qui, par nature, ne souffrent d'aucune définition universelle. Elle n'a jamais su délimiter la fraîche et sage passion de la moite chaleur de l'acte. On lui a conté que c'était un tout, que l'un n'allait sans l'autre et, même si elle ne ressentait d'irrépressible envie à la vue de corps dont elle ne connaissait pas l'esprit, elle essayait de s'atteler à ce qu'on pouvait attendre d'elle.
Ici, il n'en était pas sujet. La tendresse qui vous enserrent n'a comme raison que la dévotion, ses croyances et ses illusions. Au final, il n'y avait rien de plus abstrait et leurs réalisations physiques puisaient sa force dans la sérénité de la sélénite.
Parfois, elle se demandait s'il s'agissait réellement d'affection, ou de son opposé complet.
Qu'y aurait-il, si tu ne traçais pas du feu grégeois entre ses omoplates ? Tu parles d'étoiles, mais que fera-tu lorsqu'elles deviendront trous noirs ?
En dans ce moment d'adoration, elle n'en voyait rien. Devenue aveugle volontaire, elle te laissait le soin d'ajuster tous les bandeaux qui l'édifiaient en fausse Thémis, parèdre sous le poids d'une reine Soleil aux éclats flamboyants. Pourtant, elle était bien mauvaise juge. Il suffisait de voir toute la confiance qu'elle t'a confié, et combien tu arrivais à lui soulever le cœur avec.
Tu le savais, Reimi. Tout, mais pas la Lune -on aurait dit que ta violente voracité voulait engloutir ses restes d'égoïsmes dans un idolâtrie de fin du monde. Kaguya te donnait tout mais tu demandais toujours plus. Que se passera-t-il lorsqu'il n'y aura plus rien ? N'aimes-tu ses flancs uniquement parce qu'elle fond absolument, insatiablement sous tes mots tout en restant cette figure imperturbable, intouchable ?
Si elle se laissait tergiverser à ton sujet, alors aurait-elle parfois pensé que, n'eut-elle été elle-même, cela n'aurait pas changé la face de ton univers.
Tu lui demandes d'amputer le sien.
Elle te regarde pleine d'effroi. Ce qui l'apeure tant, pourtant, c'est bien ta peine et les fractures myocardiques qui l'accompagne souvent. Ces aurores de larmes lui font oublier cette individualité qu'elle porte pourtant en bannière. Quel sort as-tu lancé, petite sorcière, pour autant l'accaparer ? Pour dissoudre toute son identité, pour assagir ses peurs les plus frénétiques ?
Elle viendra absoudre ces péchés de doute. Ils sont importuns dans un si grand destin, et elle viendra les enlever un à un, devra-t-elle utiliser ses côtes comme tenailles s'il le fallait.
Quelques secondes après tes funestes mots, elle réagit à la nouvelle. Ses yeux n'arrêtent de détailler les tiens ; elle place une caresse sur ta joue si proche. Tant que je suis ici-bas, je n'ai d'autre volonté que la vôtre. Elle continuait de croire que tu l'accompagnerais jusqu'à la Lune, et elle n'y pensait même pas en lâchant ces messes remplies d'âme. Elle n'avait, sur ses pensées, qu'un champ de bataille remporté par tous tes pions. La pièce reine avait ses traits. Le doute n'est qu'un reste indésirable. C'était toi qui, bien des années avant, l'avait expulsé d'elle comme on maudit un mauvais esprit. C'est ta foi, tes illuminations qui ont su la remettre sur le chemin de l'affirmation. C'est bien la moindre des choses qu'elle te devait. Ookami-sama. Son index cascade jusqu'à la fine clavicule de ta déité. Écartez ces troubles. Vous le savez : tous ce qui arrive en ces hautes sphères prend sa source dans des desseins rigoureux.
Kaguya, malgré ses comportements peu conventionnels, restait une de ces tristes humaines malgré tout. Elle ne pouvait imaginer ce qu'il en coûtait d'imaginer perdre un frère, un double, une épiphanie, sans en laisser paraître une once de peine. Ses paumes glissèrent dans ton dos, alors que sa gorge envahissait ton épaule. Elle appuya ta tête contre elle, dans une douceur digne des plus lents levés de soleil. You-sama renaîtra, s'il en venait à disparaître prochainement. Vous ne serez jamais seule. Si Kaguya était égoïste, elle ne référençait pas sa propre personne ici. Elle pensait à tous les autres kami -elle pensait aux héros d'antan, aux légendes d'avant, aux croyants d'aujourd'hui, au futur qui t'attend. Le poids sur vos épaules est lourd mais vous connaissez la vérité. Que dit-elle sur la voie qui nous attend ? Ce n'était pas son insatiable curiosité qui venait poser cette question. Elle espérait que répondre te donnerait les clés de la clairvoyance. Peut-être cela s'entendait-il dans sa voix, d'habitude si stable, qu'être témoin de cette confiance brisée la touchait au fond du sternum. Je réitère mes vœux : demain me verra à vos côtés. Et toutes les autres postériorités aussi.
Elle en a oublié l'astre satellitaire au profit de la seule véritable étoile de cette planète.
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Reimi Tsukino
J’ai aimé mon frère à le maudire.
C’était une faiblesse, un pieu plongé dans ma poitrine et pourfendant mes poumons à tel point qu’il n’y avait plus le moindre espace pour l’air ; ils restaient désespérément vides, insufflés de vie au seul rythme des regards faibles qu’il me jetait.

Je l’ai jalousé dès que mes yeux ont trouvé les tiens. Je t’aurais voulue fille du soleil plutôt que de la lune, amoureuse du jour — mais c’est l’amante de la nuit qui se tient à mes côtés, et je crains ta religion trop fragile pour encaisser mes maux. Ô princesse, que vois-tu dans mes yeux qui arrachent à ton coeur des tressauts oniriques ? Qu’y a-t-il en moi que les paroles d’un moine aliéné, nos cultes reposant sur des légendes-chimères qu’on appelle dieux ?

J’ai su, le jour où ces pensées m’avaient crevé l’aorte, qu’il n’y aurait que toi pour m’absoudre de mes péchés. C’est à vif que je te cède mon âme, désespérée que je te charge d’en recoudre les pourtours écorchés ; je prendrai jusqu’à la source de la tienne, si tu m’en offrais l’opportunité.

Tant que je suis ici-bas, je n’ai d’autre volonté que la vôtre. Et quel rêve que celui de m’éteindre dans la chaleur amoureuse de tes bras ! Il me hante la nuit, extirpé de mes fantasmes sur ces longs jours où je t’ai crue déjà morte. Je te défends de mourir autrement qu’en mes termes, je crache entre des crocs serrés, les yeux rougis de larmes qui ne m’appartiennent pas — c’est à toi que je les cède, préceptrice de desseins plus grands encore que moi. Mon avarice me tuera et moi, dans mon dernier souffle, je te scellerai.

La peur est le plus humain des sentiments, paraît-il. On l’oppose à l’amour, dans une vision manichéenne de l’existence ; moi je les imagine amants, si étroitement liés qu’on ne saurait dissocier l’un de l’autre. Car c’est d’effroi que je me suspends à tes lèvres, d’amour que je confesse mes craintes dans les confins de notre sanctuaire. Vous ne serez jamais seule. J’en ceins mes lippes d’allégresse démente, et presse sur les tiennes la reconnaissance quiète d’un baiser. Tu poursuis, et je souffre d’une faim vorace. Le poids sur vos épaules est lourd mais vous connaissez la vérité. Que dit-elle sur la voie qui nous attend ?

Mon souffle, chevrotant, s’allège lorsqu’à tes doigts je lie ma main. Elle m’a murmuré ma fin, et je la sais plus proche que dans mes desseins. Je ne verrai sans doute pas la fin de notre siècle, si mes jeux sont trop malhabiles. Mon clan est si adroit qu’un faon, Kaguya, et trop vulnérable pour que notre despote ne refasse pas brutalement surface. Je sais Rajan acharné, et le mal qui le ronge aura tôt fait de condamner jusqu’au dernier des Tsukino. Mais j’ai une solution, sur laquelle je me suis penchée en Afrique. L’Occident regorge d’idées païennes — je crains qu’il s’agisse là de tromper la Mort elle-même, ne serait-ce que pour gagner du temps. J’ai seulement besoin de ta confiance, et je la sais d’ores et déjà mienne.
Peut-être devrais-je oeuvrer pour prolonger ton existence, condamner la mienne sous le prétexte misérieux de l’Amour ; mais y a-t-il plus sûr gage de l’amour que la destruction mutuelle ? Mes mains courent le long de tes bras, s’emparent de la maigre fragilité de tes épaules et cerclent ta gorge, si menue qu’un geste trop brusque la briserait sans doute. Tu as raison. You survivra, sous une autre forme — il reviendra plus fort, plus puissant. Et nous aussi, si Elle nous fauche trop tôt. Il me tarde déjà de serrer ton futur corps entre mes bras ; pour l’heure, je t’enserre des miens.


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and with one kiss, you inspired a fire of devotion
Kaguya déteste son frère.
Elle ne sait pas qu'il existe, et ce fait-là explique la hargne : il serait porteur d'une vérité si atroce qu'il en cassera les colonnes de son temple pour toi. Bien sûr, elle trouverait des excuses, de ces échappatoires si précaires qu'eux-mêmes nécessiteraient d'autres justifications fragiles. Peut-être viendra-t-elle vers toi, pataude et confuse, après la traversée du désert, brouillée par une folie de presque deux décennies. Que lui dirais-tu, Reimi ? Quelle croyance préfères-tu ? la sienne ou la tienne ? La souhaites-tu libre, capable de te choisir de toute sa conscience abîmée, ou convoites-tu un esprit écrasé sous le poids de tes fausses vérités ?
Quelle aliénation a ton approbation ?
Puisque ! il faut choisir, il semblerait ; le Soleil peut-il longtemps survivre sans la Lune ? Deviendra-t-elle celle à tes côtés, dans la haute plaine du paradis ? Je vous défends de passer mes convictions pour vos souhaits. Elle ne veut plus jamais voir ces yeux rougis, si ce n'est à cause de flammes célestes ; et elle les déteste aussi puissamment qu'elle aime l'idée que leur vision n'appartient qu'à elle. Sa liberté se veut encore sauvage, dans la cage où elle s'est elle-même rendue. Si elle feule, ce n'est que du spectacle ; il semblerait que personne ici ne soit dupe. Pour autant, as-tu verrouillé la porte ? As-tu avalé la clé, es-tu certaine qu'elle ne peut l'attraper qu'en te fouillant les entrailles ?
Kaguya n'est pas si différente de toi : elle enrage à l'idée que quelqu'un d'autre te vole cette vie. Cependant, sa sagesse, si étrangement empreinte de sa lassitude constante, l'invite à ne rien en dire. On discerne une colère dans ses yeux froids, si glacés et dérangeants qu'elle n'en paraît que pire. C'est ton baiser qui a dû réchauffer ses passions, et après tant de temps peut-être n'a-t-elle plus envie de parler (croit-elle, innocente, inconsciente). Elle sait tes discours importants, et chaque mot juste ; elle espérait, simplement, une fin plus lointaine. Peut-être avait-elle espéré, trop humainement, une maison loin de tout pour cacher vos rides ridicules. La pression sur son aorte fait battre son myocarde, et elle se sent infini pour une seconde.
L'impression s'efface, la Terre lui paraît bien fade. Son corps est maladroit, encombrant ; elle n'a jamais aimé son apparence. Peut-être est-ce pour ça qu'elle vénère la tienne.
Ses ongles caressent chèrement ton épiderme, centimètre par centimètre. Ah ! Voilà donc le but de votre séjour ? Elle a l'impression de sentir la poussière du désert à chaque respiration ; elle déteste la sensation de sentir d'autres grains (de peau) sous ses doigts. Mais la dévotion est un sens unique, jamais elle ne pourrait s'en plaindre. L'Asie, l'Afrique, le monde tout entier -qu'importe. Nous finirons au firmament. Parler de confiance était désuet, quand on avait déjà susurré à l'oreille de l'éternité. Kaguya avait à chaque fois l'impression d'être un escroc, quand tu mentionnais sa propre divinité. Elle ne se pensait déité que grâce au bout d'âme que tu lui dispensais, lorsque tes bras l'enlaçaient. Jamais ne pensait-elle mériter la même vie que toi.
Alors, elle se tut un instant. Son étreinte se fit douce, patiente, pleine. Elle passa ses doigts entre tes cheveux désormais courts, comme pour en juger la réalité.Qu'importe l'incertitude de demain, ce n'est pas ce qui m'importe aujourd'hui. La chaleur de ton souffle pourrait, seule, la faire faire les pires de crimes -mais plus tard. Plus tard. De suite, elle ne voulait rien de plus que des mots doux, de ceux qui la noierait de nouveau dans son insolente passion pour toi, dans sa seconde folie. De ceux qui serviraient d'excuses quand jamais tu ne les formulera comme tels. Ses mains s'emparèrent du reste de ton corps, curieuses d'observer les changements, hâtive de les rendre sien à nouveau. Comme si rien ne s'était passé.
Reimi Tsukino
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Citation : et l'homme saigné noir à ton flanc souverain
Age : 18
Rang : pending
Orochi
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Reimi Tsukino
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Reimi Tsukino
Ta liberté était si charmante que factice.
J’aimais ce feu dévoué qui luisait dans ton iris, convaincue que, même engloutie par ce brasier impitoyable, je n’en ressortirais qu’immortelle. Ta chaleur était familière, et brutale — et c’était entre tes mains que résidait ma raison, broyée par cette obsession qui nous guidait. De ta foi résultait mon inconscience, alimentée par les préceptes qu’impérieusement, je te murmurais. Une partie cruelle de mon âme s’excitait à l’idée que tu résistâs, comme un animal sauvage que je m’attelais à dompter ; paradoxalement, rien ne m’électrisait plus que ta soumission, évidente malgré le hérissement de ta voix, l’incendie glacial de ta rage.

Tu appartenais aux étoiles, et moi je n’aspirais qu’à les dévorer. Sélénite tombée sur un sol païen, avais-tu maudit mon frère pour avoir voulu gouverner tes pairs ? Peu m’importait ; s’il avait fallu tuer l’un pour sauver l’autre, c’était dans mon coeur que j’eûs voulu planter la lame. Un dieu renaissait — l’amour que je te portais me consommait trop fébrilement pour que je laissâs la mort nous séparer sans l’avoir, de ma propre initiative, décidé. Tu me suivras, dans le ciel et sous la terre ; ça n’était pas une sommation, mais bien le soupir d’une vérité immuable. Une fatalité délicieuse, son plaisir uniquement supplanté par la douceur de tes lèvres.

Tu condamnais le futur, et je m’y pliais docilement — rien n’était plus éminent que mon désir brutal de t’avoir, et je comptais le retranscrire de la pointe de mes doigts, de l’aiguisé de mes crochets. Si je quêtais égoïstement ta familiarité, c’était que rien n’existait autour de nous que la tendresse et le dévouement.


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