— MAHOUTOKORO
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embracing life means accepting death, kohaku
Kohaku Tsugikuni
次国琥珀
Citation : I like to just lie on the floor and feel like garbage.
Age : 27 ans. 18/04/1970.
Rang : -
Orochi
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Kohaku Tsugikuni
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Kohaku Tsugikuni
次国琥珀 tsugikuni kohaku 01. âge & date de naissance 27 ans, 18 avril 1970. race Sang-pur. moyens Incommensurablement riche. orientation Hétérosexuel. ancienne maison Yatagarasu. poste Assistant professeur de calligraphie. Divinité Amaterasu. Catalyseur Tsurugi. a funeral of flowers
a funeral of flowers
a funeral of flowers

Au premier regard, beaucoup le craignent ; certainement pour l'impassibilité infaillible de son visage qu'il ne régit, à l'occasion, que de quelques indices d'agacement. Ce cruel manque d'expressivité n'est pas volontaire, et illustre ridiculement bien sa personnalité du quotidien. De ce tableau apathique à la maussaderie de sa voix—néanmoins douce—on peine à cerner les détails de son identité ; une sensibilité réelle, ou bien peinerait-il à assumer ses propres émotions ?

Soucieux de cette transparence, son amabilité reflète un sincère désir de s'intégrer : en dépit de son apparence unique, et sur certains points, repoussante, il met un point d'honneur à évincer les fausses rumeurs sur la malveillance qu'elle laisse à imager. Au contraire, Kohaku se démarque par des convictions uniques et altruistes, et un dévouement presque exagéré, eut égard d'autrui. Ce dernier point se ressent le plus souvent avec les enfants avec qui il aime passer du temps—c'est d'ailleurs ceux avec lesquels il discute le plus, lorsqu'il rencontre les autres branches de sa famille. Leur innocence ravivent les rares sourires d'un visage fermé aux émotions et c'est avec eux qu'il se montre aussi sociable que patient : c'est ce trait de caractère qui le rend si pédagogue, et l'a poussé vers sa carrière actuelle.

De ce fait, il se montre ouvertement subjectif et gagne en sévérité à mesure que les années passent : s'il est relativement patient avec les plus jeune des élèves, il ne lésine pas sur l'équité et les punitions. Ces dernières sont rares tant il sait se faire entendre, mais le respect des enseignants est un principe trop important pour qu'il ne le laisse être bafoué. Intransigeant sur les règles, il coupe court à toute forme de favoritisme au point d'en être cruellement déplaisant, si nécessaire—et ses connaissances personnelles n'y échappent pas.

Cette discipline—vestiges de sa parfaite éducation—trace les frontières de ses libertés auxquelles il refuse de se soustraire : dusse-t-il se mettre autrui à dos, Kohaku ne pardonne pas l'indiscipline, quel qu'en soit l'émissaire. S'il devait être poussé au vice, il verrait cela comme un terrible affront, pour qui connaît sa façon d'être ; ses agissements n'ont rien de personnel, tout au contraire, car les règles existent pour le bien commun. Par ailleurs, c'est le travail acharné qui définit les autres pans de sa quotidienneté : lorsqu'il n'est pas dévoué à son travail—bien qu'il ne soit qu'assistant—il se terre dans la bibliothèque ou toute autre lieu à même d'étendre ses connaissances personnelles.

Son indémodable sang-froid l'aide à prendre du recul sur les données qu'il assimile à longueur d'années, et cette rigueur s'applique à toutes les instances de son mode de vie. Il est bien rare de le voir sortir de ses gonds, et la sérénité de sa personne est un atout dans l'exercice de sa matière fétiche. La calligraphie le fascine, au point de le rendre presque bavard ; pinceau en main, lorsque vient l'application de ses compétences, il paraît inconcevable de l'arracher à sa concentration.

Il n'est peut-être pas présomptueux de le penser froid, mais derrière cette manière d'être presque impersonnelle, Kohaku éprouve une réelle affection pour ses élèves comme pour son environnement de travail. Ses raisonnements ne sont qu'une marque de réalisme, sa façon d'agir, une responsabilité nécessaire ; la rancœur d'autrui lui semble dérisoire en addition au poids qu'il porte déjà sur ses épaules.

Facts:

100 questions:

02. baguette 26,5 cm de bois de hêtre, souple, coeur en plume de phénix. patronus Un poulpe, parfait pour un calligraphe. familier Aucun animal de compagnie. épouvantard Sa demeure en flammes, sa famille calcinée et l'image littérale de l'enfer sur Terre, avec le retour d'Izanami. sortilège favori Failamalle. yokai favori Suzuri no Tamashii. matières préférées Calligraphie, histoire de la magie.
magie 9/10 musique 1/10 calligraphie 10/10 shikigami 2/10 maniement des armes 8/10 de tous les maux, les plus douloureux sont ceux que l'on s'est infligés à soi-même. Ce qui m'avait interpellée, avant même que je ne l'aperçoive, fut l'abrupte silence qui précéda son arrivée en notre lieu de vie. Bien que frêle, sa silhouette forçait en des prunelles observatrices une étrange forme d'estime, comme l'inconscient respect éprouvé envers un charisme qui ne se définit jamais vraiment. Au fil des instants, ce sentiment ne contingenta pas à sa sereine allure, tant les élans de sa voix, doucereuse pétale déposée au bon gré de ses auditeurs, se voulaient rassurants.

Bercé sur le piédestal imposé par mes aînés, sa modestie l'en tenaient loin ; régentant les relations d'une familiarité presque effrayante pour eux, de peur d'un affront quelconque.
Les enfants, plus particulièrement, profitaient d'un népotisme spécifique ; à leur seule vue, son visage se dérobait à sa sévérité au profit d'une étrange candeur. J'aurai probablement été éligible à cette catégorie, si je ne m'exhortais pas à rester dans l'ombre, faute de suffisamment d'aisance.

« Garde ce souvenir en mémoire, Saya. Cette gentillesse contribue à maintenir les barrières de notre famille ; pas seulement nous, mais l'entièreté des Tsugikuni. D'ailleurs... il ne serait pas absurde de dire que cette bienveillance s'étend au Japon dans son ensemble.
- Mère, répondis-je  avec respect. Je peine à croire qu'il s'agit de l'enseignant si sévère qu'il m'est ainsi décrit par mes aînés.
- Je peux le comprendre. Une fois dans sa classe, tu comprendras. »

De là, pourtant, je me contentais d'observer.


Témoignage de Tsugikuni Saya, sorcière d'une branche secondaire des Tsugikuni



Si modeste qu'il puisse paraître, le village de Shirayama, dans la préfecture d'Ishikawa, savait célébrer. Il ne s'agissait que d'un humble lieu de vie—quelques centaines, milliers d'habitants, tout au mieux, un marché ouvert deux jours dans la semaine et une économie limitée à quelques artisans locaux. Bien que large, la superficie des lieux se couvrait d'une sombre et dense forêt où même les plus téméraires des moldus de la région n'osaient s'aventurer ; et l'unique preuve de modernité, cette usine de traitement des eaux, s'inscrivait comme un oasis au milieu de ce désert de campagne isolée. Pour autant, les habitants n'en semblaient pas malheureux, bénis dans ce confort de tranquillité et d'une vie simpliste ; la seule singularité des lieux, tous s'accordaient à le dire, s'en tenait à la noble famille qui habitait non loin.

Au regard de ces sobres humains, les Tsugikuni étaient mystérieux : ils occupaient une grande demeure traditionnelle à la frontière du village sur lequel ils semblaient régner, à juste titre : non seulement l'emplacement de leur habitat surplombait le quotidien des villageois, mais leur rapport à ces derniers ressemblait plus à un parrainage qu'un simple voisinage. Souvent, ils venaient en aide aux plus démunis, supportaient l'intérêt commun en construisant des bâtiments ou repoussant les bêtes sauvages qui s'aventuraient près des champs. On y voyait une riche famille noble écartée de la cour impériale, peut-être bien ; d'autres préféraient imager le long héritage d'une époque samouraï—comment diable auraient-ils pu repousser ces ignobles animaux errants, autrement ? D'un commun accord, tous avaient arrêté d'essayer de comprendre les fondements de leur économie : la bienveillance de ces gens leur suffisait amplement, et jamais, ô grand jamais ils n'avaient témoigné d'une quelconque attention nocive à leur égard.

Ainsi, lorsque le 18 avril 1970, les domestiques de la famille laissèrent échapper, lors de leurs courses au marché du village, la nouvelle de la naissance d'un fils, la communauté sauta sur l'occasion d'exprimer sa reconnaissance. Banderoles, instruments traditionnels, lanternes déposées sur la rivière ; le soir-même, alors que les chefs de famille, sur recommandation d'une domestique complice, s'attardaient à la fenêtre, ils furent témoins de cette festivité adressée à leur enfant. La musique résonna jusqu'à tardivement, les couleurs orangées survivaient à l'absence de lumière (lune couverte de nuages) et rappelaient l'éclat éphémères des mélancoliques lucioles. Dans un soupir résolu, Tsugikuni Akihiko constata la toute bienveillance de son voisinage, tout moldu qu'ils furent, et dût se rendre à l'évidence : son fils était promis à un grand destin.

Les cartes étaient déposées contre la table, à équidistance les unes des autres : assise en face de son mari qui tenait en ses bras l'enfant—avec une maladresse notable, car là était rarement son rôle—Tsugikuni Mayuhime se livrait à un tirage divinatoire. Dans la famille, la tradition existait depuis des siècles : le troisième œil persistait, livrant avec une discutable exactitude le destin des nouveaux-nés. Ses fins doigts colorés saisirent les extrémités de la première carte qu'elle retourna, sourcils froncés dans une concevable méfiance : les choses ne commençaient pas bien.

Le tarot, pour les Tsugikuni, ne représentait pas une manière très fiable de s'imager l'avenir ; on dit qu'à l'époque, Tsugikuni no Genji, le fondateur de leur clan, recevait ses visions en rêve—au point qu'elles l'emportent jusque dans la mort. Une telle proximité à la divination n'avait été que rarement observée depuis lors, ou du moins, rares furent les membres concernés, mais la famille s'estimait relativement douée en la matière : leurs plus affreuses prédictions ne manquaient jamais de se réaliser. Un malheur proche, prédit la mère avec sang-froid. De gros bouleversements dans l'équilibre du monde. Mais cet enfant y survivra et en sortira plus fort. Le rôle de l'enfant, pourtant, restait indéfinissable. Eut égard de la finalité du message, on en tira un profond optimisme et Kohaku fut élevé avec la certitude d'une réussite future.

Jeune homme aux parfaites manières et dont la seule singularité tenait au bicolorié de ses iris, il s’insurgeait dans un respect parfait des traditions et d'un apprentissage qu'on lui décrivait comme nécessaire. L'équilibre subsistait, et son côté réservé prenait, à l'occasion, les traits d'une silencieuse sagesse. Pour autant, ces multiples qualités ne lui garantirent pas l'attention de ses parents ; entre une mère distante et un père occupé, la divination de naissance était certainement le plus long moment qu'ils eurent passé ensemble. Il ne fallait pas y voir une marque de froideur ni un rejet personnel, mais une éducation aussi stricte que nécessaire : les Tsugikuni faisaient rarement dans les sentiments. L'affection parentale n'était qu'une frivolité pour des êtres qui se définissaient comme les gardiens de l'équilibre, et bien vite, Kohaku effaça la mélancolie d'une enfance affectueuse ; il n'était pas né au monde dans ce but-là.

Entouré de domestiques majoritairement aimables, en plus d'être professionnels, il fut initié très tôt aux arts magiques—la calligraphie en tête de lice. Kohaku n'était pas juste un enfant de sang pur : il était l'héritier d'une famille millénaire au rôle essentiel ; et de fait, il se devait d'être irréprochable.

Et, sans surprise, il le fut.

1973. Sans vraiment comprendre le décor qui l'entourait, même un jeune garçon de trois ans parvint à saisir l'importance de l'instant qui se déroulait sous ses yeux. Pour l'occasion, on l'avait coiffé et habillé et il avait passé une partie de la matinée aux côtés de son père à voir des visages inconnus défiler. Le soir-même, tous furent rassemblés en un même lieu : à l'extérieur, dans l'immense jardin de la demeure. Le silence s'installa lorsque son père sortit, drapé de cet élégant kimono qui restait, d'ordinaire, accroché au mur de la demeure ; sans un mot, l'homme munit d'un pinceau géant pour tracer un élégant caractère sur un support tout aussi large. Le gigantesque rouleau fut pris en main et attaché autour du rocher qui surplombait leur jardin, et une fois cet instant de tension passé, la musique lui fit bourdonner les oreilles. Les détails, Kohaku était trop jeune pour s'en souvenir—mais la fierté de cette situation lui parut toute fondée, bien qu'il n'en conserve que de brèves images. Ce fut sa première cérémonie Chinkon, et il témoigna de la cruciale nécessité de ses études, car bientôt, ce serait son tour. Lui aussi tiendrait le monde loin de tout danger.

Même au sein des Tsugikuni, un talent comme le sien n'avait été que rarement vu. L'enfantine admiration qu'il éprouvait envers son père se mua en une sobre fierté, au même titre qu'un besoin de comprendre ce rôle qu'il porterait plus tard.

Au nord-ouest du village de Shirayama où vivaient les Tsugikuni se dressait le parc de Furumiya, ou du moins, ce qu'il en restait. Grand espace vert parsemé de ruines de château, l'endroit était inoccupé depuis belle lurette, à juste titre—des yôkai avaient envahi les lieux. D'ordinaire, la branche onmyodo s'occupait de gérer cet espace ; les créatures vivaient dans une mince harmonie, sous couvert de la responsabilité de la famille. Il y avait des contrôles réguliers qui se déroulaient sans encombre mais cette fois-ci, le chef de famille avait décidé d'y emmener son fils, dans l'espoir de l'éduquer. Par ailleurs, les Tsugikuni avaient reçu un rapport : un yôkai, plus dangereux que la moyenne, était apparu.

Âgé de seulement cinq ans, Kohaku serait témoin de la soumission du yôkai qui s'était égaré ici et serait renvoyé aux mains d'une famille plus compétente, et dont le nom lui avait très vite échappé. Âgé de seulement cinq ans—et si rugueux qu'il pouvait être dans son éducation, Kohaku n'était pas parfait—il avait éludé la recommandation de son paternel, qui était pourtant si autoritaire. Il n'avait suffi que d'un instant : l'enfant s'était écarté de quelques mètres, alors qu'une hideuse silhouette lui sautait dessus, entaillant sa peau au niveau de la bouche. Un rire étouffé, comme la maladresse d'une créature qui ne mesurait pas sa propre dangerosité, un cri de douleur et l'enfant tomba à la renverse—c'était déjà trop tard. Dans l'instant, son père s'était dressé devant lui pour maîtriser la créature et, blessé et empoisonné, ses yeux se tâchèrent de noir, lui offrant la trouble vision d'un paternel inquiet avant que la douleur n'emporte sa conscience entière.

La cicatrice ne disparaîtra pas.
Ce fut la première chose qu'on lui dit, mais la révélation le laissa de marbre. Ce qui le toucha, et serra son cœur d'un étrange soulagement, fut de constater que son père s'était attardé à son chevet jusqu'à son réveil. Le poison de Nigawarai avait été maîtrisé, et le yôkai lui-même ; pourtant, Kohaku était préoccupé : à quoi pouvait-il bien ressembler, à présent ? Souillé à vie, pensa-t-il d'abord : la honte était incommensurable. Son visage était lacéré aux extrémités de ses lèvres et ses souvenirs embrumés laissaient croire à la possibilité qu'il en était responsable. Avait-il attaqué la créature ? Son imprudence, estimait-il, était déjà au cœur de sa culpabilité—et il n'aurait pu se pardonner d'en avoir fait davantage.
Kohaku avait simplement besoin d'oublier.

Le bas de son visage couvert d'un masque, il avait tenu, dès lors, à garder son entourage loin de l'affreuse marque de ses stupides erreurs. Pourtant, cette particularité suffit à le tenir en marge des autres élèves de Mahoutokoro où il entra dès ses sept ans, et son enfance ne fut pas des plus tendres. Bien qu'étant un élève brillant—premier de sa promotion en calligraphie, sans aucune surprise— il s'inscrivait dans le classement des meilleurs Yatagarasu, si ce n'est des meilleurs élèves. En accord avec son éducation, il ne s'attardait pas sur les relations dont il ne retint que peu de personnes et cherchait à se montrer digne de son nom.

Une année, on l'annonça éligible au poste de préfet : respectueux des règles et travailleur acharné au point d'en éluder le reste, sa réputation n'excéda pas l'indifférence. Ainsi, il accepta, et son sérieux dans le rôle le fit rappeler comme l'un des plus intraitables préfets que l'école ait pu connaître. D'année en année, rien ne changea vraiment, et on ne le retint pas pour davantage que son excellence en une grande majorité de matières. Pour lui, cependant, tout cela lui était égal : il ne vivait pas pour l'approbation des élèves de son âge mais pour éviter tout regret. Aussi, les études n'étaient pas une option, et son excellence était une preuve irréfutable de ses efforts.

Entre temps, la famille s'était élargie. Avec un petit frère et une petite sœur présents à la maison, Kohaku s'était découvert un attrait pour la pédagogie. Il aimait passer du temps avec les plus jeunes pour leur apprendre le b.a.-ba de la vie. Ces dernières années, l'intention s'approchait davantage d'une responsabilité avec le déclin de la santé de son père—et, alors que le jour de la cérémonie approchait, il lui semblait terriblement difficile de tenir ses responsabilités. Qu'allait devenir la famille ? Non... qu'allait devenir ce monde, s'il n'était pas à même de quitter son lit ? La date approchait dangereusement, au même titre que les angoisses de toute une communauté dévouée.

Kohaku avait pris sa décision : il assumerait cette cérémonie.
17 ans, peut-être—mais les règles ne l'arrêteraient pas.
Le regard inquisiteur de sa famille, lui non plus, ne l'arrêterait pas.

Ce n'était pas que pour la déesse, le monde ou sa famille.

C'était pour son père.

Le soir, alors que le silence pesait dans l'attente de la silhouette familière de Tsugikuni Akihiko, ce fut son fils qui se présenta à sa place. Cloué au lit à cause de la maladie, Kohaku était venu en personne, déjà habillé du kimono de la famille, lui annoncer qu'il tiendrait le rôle à sa place, et l'avait déchargé de son fardeau, l'espace d'une année. Le visage digne et éludant les murmures haussés, son regard sévère en appelant au silence. La décision était sienne. La famille serait sienne, elle aussi, et le respect était dû.

Alors il imposerait le respect.

La cérémonie se passa redoutablement bien (j'aurai tant aimé vous la décrire mais je veux garder la surprise pour quand je la jouerai irp 1j) et au fil de cette dernière, le regard de la famille avait changé. Le doute et la peur avaient ployé sous une admiration et un respect nouveaux : le futur de la famille était assuré. Ainsi, alors qu'il sortit, quelques années après, diplômé de l'école avec les félicitations de ses enseignants, il passa un temps inconcevable à étudier les ouvrages de la bibliothèque familiale ; dans l'espoir de cultiver son talent et sa magie. Presque tous les jours, il s'entraînait à la magie—calligraphie comme sortilèges—pour se hisser à la hauteur des meilleurs sorciers.

Inlassablement. Il se devait d'être à la hauteur.
Il se devait d'être fort.

Bien qu'insistant pour reprendre l'héritage familial, son père s'y refusa, annonçant qu'il garderait son rôle jusqu'à sa mort. La déesse lui avait peut-être pardonné un an de laxisme, mais il était hors de question qu'il évite ses propres responsabilités. Faiblement dressé sur la chaise de son bureau, il fusillait du regard son fils—l'intolérance était nécessaire pour lui faire comprendre sa position et lui faire oublier cette idée sangrenue. Il n'était pas trop tôt pour lui, bien au contraire : Kohaku avait montré de la plus belle des façons qu'il était capable de tenir la position, mais il avait encore des années devant lui. Un héritier Tsugikuni dédiait sa vie au clan ; s'il pouvait profiter d'une liberté de quelques années, son père la lui accorderait.

« Ton frère m'a communiqué que tu voulais devenir enseignant, et le professeur Sugawara t'a recommandé en tant qu'assistant. Profite de quelques années embaumées de ce rêve et lorsque ta présence sera requise, je te ferai appeler.
- Non, père. »


Son ton était sec, sa voix exempte de sentiments. Lui aussi savait se montrer sans pitié.

« Sur vos conseils, je mènerai ce projet à bien, mais dans le même temps, et ce dès l'année à venir, j'assumerai la responsabilité de notre cérémonie. »

Le débat ne s'était étendu, et c'est ainsi que Kohaku avait pris la tête de la famille. Encore jeune et pris par son désir de devenir assistant professeur, l'ensemble des responsabilités ne lui fut pas transféré dans l'immédiat. La transition fut lente, assez pour qu'il s'accoutume à son rôle : peu à peu, il parvint à concilier sa position de dirigeant avec son projet personnel, et son père put se consacrer à retrouver sa santé, laissant son fils prendre les reines de la famille. L'année 1997, le professeur Sugawara lui annonça qu'il était fin prêt à devenir assistant professeur.

Ainsi, le tirage de sa naissance lui revint en tête—une histoire qui lui avait été contée par ses domestiques. Le malheur proche, sans le moindre doute, était cette cicatrice. Mais le monde, comme il avait été prédit à sa naissance, semblait à l'aube de ces bouleversements que sa mère avait prédit. En général, lorsqu'il s'agissait de malheur, les Tsugikuni se trompaient rarement.
o1. Comment percevez-vous les récents changements magiques ? Ne juge la concrétisation de ce que furent ses croyances depuis toujours - la bénédiction des dieux, et la rigueur de quelques prières miséricordieuses des humains : croyant et dévoué, c'est sans mal qu'il s'adapte à la familiarité des événements, car c'est là ce que lui dicte son devoir de dirigeant. o2. Pourquoi avez vous choisi d’être affilié à cette divinité  ? Le gage d'une doucereuse puissance, un orage reptilien et pernicieux, frappant les ennemis sans quelconque forme de tolérance - Kohaku se fond parfaitement dans l'ombre d'un Orochi pragmatique, digne et inégalé. Sans remords, il accorde ses prières à cette divinité qu'il juge comme apte à rendre des pouvoirs qu'il considère aptes à lui gagner ses batailles.
Akina de retour pour un personnage que j'ai suffisamment tease je pense, en espérant qu'il vous plaira !
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Reimi Tsukino
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Reimi Tsukino
IIIIH JAI PAS POPS MAIS KOKOOOO
Ieyasu Masamune
embracing life means accepting death, kohaku Nfud
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Ieyasu Masamune
AHHHHHHHHH


(j'édite quand j'aurai tout lu, mais déjà ta plume et le code d'ange un combo de qualité, fada je défaille-)
Takumi Awataguchi
*hurle*
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Takumi Awataguchi
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH
(devenir takumi quelle drôle d'idée mais j'aime)
tu es magnifique
ce perso est magnifique
ta fiche aussi
tout
REBIENVENUE A TOI BEBE embracing life means accepting death, kohaku 1669104530 embracing life means accepting death, kohaku 3753475083
Kayo Awataguchi
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Kayo Awataguchi
KOHAKU est superbe, sans surprise jlm poulala vmt cette fiche ce personnage je suis SI FAN
Kohaku Tsugikuni
次国琥珀
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Kohaku Tsugikuni
embracing life means accepting death, kohaku 1434532770 thx vous êtes les plus cute, je suis heureux qu'il vous plaise tellement ;;
l'histoire est un peu moyenne parce que je tenais à garder certains détails sous silence mais j'espère que ça ira
Reimi Tsukino
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Orochi
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Reimi Tsukino
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Reimi Tsukino
Félicitations ! jfg(p)
je pourrais m'arrêter là dans la mesure où tu comprends très bien où j'en viens mais je serre le poing à l'idée même de ne pas étaler mon amour gluant et envahissant sur plusieurs dizaines de lignes donc, permets-moi de faire du favoritisme et d'étaler mon amour gluant et envahissant sur plusieurs dizaines de lignes
tu sais y a eu un petit temps (très court) au tout touuuut début de la conception du projet, où j'ai failli te dire NON FINALEMENT SANEMI (comme c'était l'idée initiale) - je ne regrette pas du t o u t
j'ai envie de dire "ce personnage est parfait pour obanai" mais le fait est que c'est obanai qui est parfait pour ce personnage (on pourrait croire que le sens est le même, mais la différence est subtile). je savais à l'origine que j'allais être scotchée par cette fiche, à force de fixer ton google docs et à le fermer très vite par peur que tu pop dessus et que tu me voies stalker éhontément mais somehow voir kohaku (ce prénom bordel je sais que j'ai participé au choix mais AAAAA meilleure décision de ma vie) en chair et en os me donne envie de lâcher le + gros pipou react de l'histoire dskjnfgh
je pensais naïvement être incapable d'aimer iguro "dieu" obanai plus qu'à la fin de kimetsu, mais comme d'habitude tu me surprends et me pousses à reconsidérer mes propos 😌
sur cette introduction (oui. c'était que l'intro. mais le développement sera plus ou moins bref (tousse)), permets-moi maintenant de poursuivre avec ce que je PREFERE dans cette fiche (spoiler: je préfère tout. tout est incroyable.)

déjà, par égocentrisme mais aussi parce que ça me touche toujours autant, SA DATE DANNIVERSAIRE jkqwnxsdfg somehow j'oublie à chaque fois et je pleading eyes emoji "awww" quand je le revois... c'est incroyable
ensuite la signification derrière le bois de sa baguette, en vrai c'était un plaisir de t'aider à choisir là aussi uwwwu ça m'a permis d'en apprendre davantage sur le peu d'informations que j'avais à l'époque, et maintenant de heart eyes emoji parce que iiih c'est parfait pour lui
le POULPE PTDRRRR je vais vraiment devoir me retenir si fort (serre le poing) pour ne pas faire de blague ou de sous-entendus là-dessus t'es même pas validé que c'est un effort SURHUMAAAAIN
somehow le fait que son sortilège préféré soit failamalle me rend super tendre parce que c'est littéralement le sort le plus BORING (quoi que très utile) de toute la liste donc ça me détruit

les 100 questions, period. déjà je trouve ça super cool que tu les aies utilisées à même la fiche genre concept validé à 200% ça permet de cerner le personnage très efficacement (et de manière plus ciblée que les facts)(même si les facts sont trop cools, et que DAILLEURS il aura un chat par procuration je m'en bats la race) et ça me permet de uwu encore + longtemps donc: merci
also je sais pas comment t'as réussi à faire un personnage au cara parfait pour le visu sans être un calque du visu je suis si admirative et j'ai déjà un genou en terre dans l'attente impatiente de t'épouser sigh
est-ce qu'on peut parler du fait que kohaku sera un père exceptionnel? et que c'est moi qui porterai ses enfants? oui? parfait

au niveau de l'histoire sans surprise ta plume me IIIH (d'ailleurs je réitère mais te lire sur les ost de shingeki no kyojin a été une décision avisée)(quand est-ce que tu me communiques les themes songs de kohaku .), ce que j'aime énormément dans tes textes c'est que les mots sont maniés avec une aisance FOLLE et certains sont assez peu utilisés (genre, népotisme) pour que j'aie un doute de charlatan littéraire et aille vérifier lamentablement le dico sdkjnds mais c'est justement ce qui est kiffant. élargis mon vocabulaire pitié (c'est bcp + kinky qu'initialement prévu)
aussi. sa relation avec son père et ses parents en général (qui n'est pas???? dysfonctionnelle???????? unbelievable. blocked and reported) est god tier, mais j'ai aussi très envie (et l'intention) de lui présenter l'amour familial conventionnel même si je dois y laisser ma vie je m'en bats les couilles
KSDFGHNJK JE REVIENS UN PEU EN ARRIERE mais le passage avec le yokai je :((((((((((((( mon amour t'es pas hideux n'aie pas honte je t'aime SNIF i swear j'ai si hâte de kiss ces lèvres balafrées <3333 (ne le lis pas de manière glauque)

bon je pourrais aussi m'étendre en long et en large sur le concept SI INTERESSAAAANT de sa famille mais j'ai déjà lourdement abusé sur la longueur de ce message je vais me faire tabasser par le staff pour avoir fait un bail aussi mastoc (tousse)

ps: ton niveau est de 90/100 !
ps²: "(j'aurai tant aimé vous la décrire mais je veux garder la surprise pour quand je la jouerai irp 1j)" tu quoque, mi fili?

Toutes tes informations ont été recensées. Je t'invite quand même à vérifier qu'on n'ait pas fait d'erreur pour ton avatar ou les autres éléments.

Tu peux désormais créer ta fiche de liens en utilisant le modèle. Créer ta boite d'origami pour envoyer et recevoir des messages. Ouvrir un journal intime si le coeur d'en chante. Pour finir, nous te conseillons de remplir ton profil avec tes sorts, objets et liens ! Enfin, lorsque tu seras pleinement lancé, n'oublie pas de recenser tes RPs dans la chronologie générale !

Enfin, n'hésite pas à nous rejoindre sur Discord si ce n'est pas déjà fait.
Takumi Awataguchi
*hurle*
Citation : Ok.
Age : 46 ans
Rang : S0
Orochi
Orochi
Takumi Awataguchi
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1404-from-the-depths-of-silence-takumi
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1540-dragonsong-takumi
Takumi Awataguchi
Heyo, c'est parfait ! Je te revalide embracing life means accepting death, kohaku 2416565213 embracing life means accepting death, kohaku 2416565213
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