— MAHOUTOKORO
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héautontimorouménos (sora)
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les yeux pleins de lumières

T'avais rêvé d'amour ce matin ; alors que la lettre, tremblante sous tes doigts rongeait ton sourire comme l'hiver assassine des pensées fleuries. Emballage sous le lit aujourd'hui sans destinataire, t'avais imaginé maladroitement, mainte et mainte fois le dénouement des événements. Ton père vieillissait et l'année attendait de mourir dans ses bras tandis qu'on fêtait l'arrivée de la nouvelle. Une année de plus sous le bout des doigts ; tu sombres imaginant ton absence telle les ombres.

T'étouffes, les méandres de tes pensées à l'image de la mer sombre des fin d'années. C'était son anniversaire mais tu n'es qu'un fils mal-aimé. Les idées basculent, l'encre coule le long de ta plume, le papier tacheté, la lettre auparavant lu lâchement jeté.

La pièce te semblait cruellement vide, le silence s'abattant sur toi à la manière des tragédies. T'en rirais presque cependant, t'as les mains qui tremblent, les inspirations ne se font plus suffisante, tu ressens comme le besoin d'asphyxier, pensée malsaine qui te font de nouveau divaguer. Lors d'un instant tu veux oublier tes responsabilités, t'étendre sur ton lit plus indolent que tu ne l'es déjà, t'aimerais ne plus songer à toi-même, mais tu dois bien te rendre à l'évidence ; Tu n'existes que par le prisme d'une autre existence.

Le bruit de la porte te rend subitement amnésique. Tu le reconnais à ses pas, Sora. L'habitude affûtant tes sens à sa présence ; néanmoins quelque chose manquait à son arrivé, comme si les couleurs dans son regard s'était échappé, tu restes cela dit silencieux de peur de troubler ses humeurs. Tu n'avais guère l'attirail du camarade confortant, pourtant quelque part t'aurais voulu prendre ton courage à deux mains et demain si tout va bien.

La triste réalité te laisse modestement affligé.
Sora Nishimura
héautontimorouménos (sora) MICsnTl
Citation : don't ever try to judge me dude
Age : 19 ans depuis le 7 aôût
Rang : 74/100
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Sora Nishimura
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Sora Nishimura

君が見る夢は
古いインクで紙に書いた祈りのよう
小さなその手が縋るものも
今はまだ何処にも無い

Musique — Un monde qui s'effondre, qui s'effrite et disparaît telle une ombre ; il s'est vidé jusqu'à l'apogée, caché dans les fleurs tel un animal qui va mourir au fond du pré ; le champ de lycoris rouge fut son linceul, jusqu'à ce qu'Eishi ne le laisse plus seul. Le coeur en miettes, Sora essaye, désespère, trouver la solution à tout les maux de sa maison et en même temps, à tout ses propres problèmes ((mais à force d'aider les autres, on en oublie de se sauver sois-même.)) La tête a beau être hors de l'eau, Sora ne semble pas respirer pour autant, persuader qu'il n'est qu'un gars en sursit qui attend lentement la sentence irrévocable. Une constante pression, sur les épaules, qui lui clou les pieds au sol ((encore plus vrai depuis qu'il ne virevolte plus telle une hirondelle sur son balais.)) Secouant la tête, le visage fermé et les sourcils froncés, il continue sa ronde ; l'image de son reflet le répugne ((Mon dieu, je suis immonde.))

Respire, expire
Retrouve un sens à ta vie
Respire, expire
Regarde, ton monde part en vrille
Respire, expire
Et t'as pas les chevilles
Subit, expire
Tu la vois la faucille ?


Le coeur se soulève à chaque pas qu'il fait et il aimerait Sora, retrouver son sourire, ne pas être aussi déprimé, ne pas se laisser enfoncer ; mais aujourd'hui, cela lui semble particulièrement difficile ((car il ne trouve aucunes excuses à son incompétence, à son ignorance.)) Les vacances sont annulées et il ne peut rien y faire et encore moins trouver de solutions ((surtout, aucunes réponses.)) Il n'est qu'un préfet de maison, rien de plus rien de moins, il n'a jamais pensé qu'il était plus, il n'en a jamais fais aucun dessin ((Sora sait où est sa place, il ne pense pas valoir plus que celle la.)) La main sur la nuque qu'il masse inlassablement pour se détendre, le jeune homme continue sa ronde, celle qu'il finit bien plus vite que prévue - même ça il ne le fait plus aussi correctement que d'habitude - le regard droit, il franchit d'un pas décidé la salle commune, se dirigeant avec rapidité vers son dortoir. Loin de tout, loin d'eux, de leur messes basses, de leur jugement intrusif. Sora, pour le coup, il est impuissants et il le sait ((pas besoin de le lui rappeler sans cesse.))

Et il franchit la porte
Qu'il referme avec force
Non, plus présente n'est l'écorce
Tout cela, peu, lui importe


Son souffle se fait court et sa respiration lente. Retrouver son calme olympien lui paraît bien au-dessus de ses moyens. Mais dès lors qu'il te vois sur ton lit, à lire il ne sait quoi ; Sora arbore de nouveau son masque de faux semblants ((du mec pour qui tout vas bien ; mais néanmoins ; non souriant.)) C'est en retirant sa cape d'uniforme et en se laissant tomber à son tour sur son lit, qu'il lâche dans un soupir saccadé. « Toi aussi ta journée est pas super bien entamée ? » Comment mettre les pieds dans le plat ? Partie une ? Applaudissons Sora.  « Reste pas enfermé par un temps pareil Yue, il fait super beau, quitte à lire, autant le faire au soleil, non ? » Non pas qu'il aimerait rester seul dans la chambre, mais pour craquer de nouveau, cela pourrait en effet être plus approprié... Et pourtant Sora, il sait que tu le comprends, que tu arrives à ressentir, à comprendre son comportement... Après autant d'années à partager la même chambre, c'est forcément évident. « Y'a un truc qui va pas... ? »

Et cette question, elle vaut aussi bien pour lui, que pour toi Yue.



BY MITZY
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les yeux pleins de lumières

Tu crois rapprendre les contours de son visage lors d'un instant, le jugement aussi clair qu'innocent ; il portait terriblement mal l'abattement. Battement de cil suivi de gestes maladroits, la lettre est rangée, la plume sur le bureau, l'encre totalement séchée et la feuille à jamais vide de tes pensées.

Et il ouvre la conversation, Sora, comme il le fait toujours et comme, t'espères, il le fera toujours. T'es condamné au mutisme, ta tête bougeant instinctivement dans un geste négatif. Mauvaise journée, mauvaise nouvelle, mauvaise rentrée, tu supposes. C'est comme ça, ça ira mieux demain tu te forces à croire. Affalé sur son lit comme à l'écoute de la lassitude, tu te redresses pour te rasseoir dans ta plus grande confusion, une partie de toi veut agir et s'impliquer, l'autre te conforme à tes habitudes, ça t'étouffe.

Je vais bien. Les paroles déballer par automatisme ont le goût du mensonge du le bout de tes lèvres. Pourtant tu sembles si calme. Je veux dire, rien d'important. La famille.. ce n'est rien. Nébuleuse dans ton regard, t'aurais désiré approcher un peu plus les étoiles. La gorge étroite, les poings serrés, à jeter dans l'oubli toutes ces complications, tu lui jettes une œillade à Sora.

Ça ne doit pas toujours être à propos de toi. Mais tu m'as l'air bien plus tracasser, Sora. Les mots paraissent se volatiliser tant tes paroles sont fébriles. Les mains à jamais tremblantes, tu te trouves subitement ridicule, mais que peux-tu y faire ? Parle-moi, Sora. Tu déclares bien trop directement y'a un instant de silence avant que tu réalises, tu fixes le vide passant nerveusement une main dans tes cheveux. Parle-moi, que si tu le souhaites. Je ne veux pas te forcer dans une conversation que tu n'as pas désiré. Tu prends un pause, le cherchant à nouveau du regard. Je- je ne suis vraiment pas doué pour ça, n'est-ce pas ? L'abandon fait face à ton soupir et c'est l'illusion d'un sourire qui voile tes lèvres de façon éphémère.
Sora Nishimura
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poor lonesome man //« fiable, avoir construit quelque chose de stable j'suis qu'un sale gosse sur un château d'sable, marre de faire des grands sacrifices pour des p'tites gloires sans même savoir savourer la victoire, mes nuits sont blanches, mes idées noires» — orelsan in san◄ M U S I Q U E ►Tu dis que tu vas bien Yue, t'agis comme si ça allait oui, mais Sora, avec sa parano et sa façon de regarder les gens, il ne peut pas s'empêcher de se dire en cet instant, que tu lui mens. Est-ce que tu vas vraiment bien Yue ou cela n'est que semi-vérité éhonté ? S'affalant de tout son long sur sa couche, le jeune homme regarde le plafond, réfléchissant à la suite ; parce qu'il sait très bien où tout cela va le mener. Vous êtes seuls dans cette pièce, alors peut-être Sora trouvera la force pour exploser ((la faiblesse de s'effondrer.)) Tu parles de ta famille, mais tu te ravises, alors le préfet se redresse sur ses coudes, te contemplant de son regard interrogateur, celui qu'il use à tout moment, à chaque heure. Et tu ne rajoutes rien, tu le laisses encore sur sa fin, de quoi le faire se rallonger après avoir tant espérer. Il aimerait Sora, que tu te confis à lui, sans hésiter. Pourtant, il sait, que c'est sans aucun doute, trop te demander.

Les prunelles retrouvent alors leur point d'encrage, le port qu'est son attache, le plafond ; immense bleu, à l'image des couleurs de votre maison ; il se perd. Et son esprit vagabonde, lui rappelle les moments ou il virevoltait tel un oiseau dans le ciel, sur son balais, avant que la chute ne vienne. Il se souvient de ses rires à la sonorité de ceux d'un gamin, qu'a finalement du grandir trop vite ; la fin d'un chemin. Il a l'impression de s'être perdu Sora et qu'il ne pourra jamais se retrouver, qu'il est à la fois arrivé là où il veut être, sans pour autant être pleinement satisfait. Et il se déteste pour ça, pour être si contradictoire, d'avoir autant d'idées noirs ; de pas savoir savourer ce qu'il possède ; c'est peut-être sur ça qu'il à besoin d'aide. "Mais tu m'as l'air bien plus tracasser Sora." Et ça le fait vaguement vaciller, s'il était debout, il serait certain de perdre pied, heureusement pour lui qu'il est allongé. Il vient glisser ses bras derrière sa nuque, continuant de regarder le plafond, soupirant légèrement ; incapable de répondre pour l'instant.

Car s'il y a bien une chose chez Sora qui ne changera pas
C'est bien le fait qu'il ne voudra jamais, ô grand jamais
Foutre sur les épaules des autres ses propres
t r a c a s

"Parle-moi Sora." Il ne sait pas si c'est un besoin vital pour toi, mais la stupeur peut clairement se lire sur son visage désormais. C'est fou, c'est pas dans tes habitudes d'agir ainsi Yue et pourtant, malgré sa peine et ses problèmes, il ne peut pas s'empêcher finalement, d'être un peu content. Parce que tu lui porte un intérêt, tu te soucis de lui, à ta manière. Nouveau soupir, le jeune homme se redresse, passe une main sur sa nuque, qu'il glisse finalement vers sa tignasse ébène, le coeur lourd et la mine sombre ; il ne sait pas ce qu'il doit faire. Et tu continue Yue, tu lui confis ce que tu désirs, tu ne te fais pas insistant, ni oppressant ; non, toujours compréhensif ; non intrusif. Un sourire naquit alors sur les lèvres du préfet, qui ne peut empêcher de un rire de transpercer la barrière de ses lèvres. C'est vrai Yue, tu n'es pas doué, mais jamais Sora ne pourrait t'en blâmer ; car après tout, lui aussi, il ne l'a jamais vraiment été. « Merci Yue. » Rien de plus, rien de moins, pas pour le moment, parce que Sora, il doit encore cogiter. Se poser des questions sans queux ni tête, pour être un peu apaisé. Assis en tailleur sur son lit, le jeune homme attrape une boîte de pocky au chocolat sur sa table de chevet, à défaut de pouvoir fumer ici, il se contenterait de manger. « C'est pas vraiment facile, j'sais pas par où commencer... »

Il a toujours été comme ça
Incapable de se dévoiler
C'est ce qu'il est Sora
Un gars qui demeure caché


« Je vais pas me forcer Yue, tu me connais depuis le temps.. C'est juste que, j'ai l'impression que tout part en vrille et que j'peux rien faire contre ça. » La coupe est pleine, ça se sent, ça plane dans la pièce, dès qu'il entre dans cette chambre, l'ambiance change. Il sait très bien Sora, que tout cela lui est du, qu'il est celui qui apporte tout ça... Il a les épaules bien larges, mais le coeur trop lourd pour supporter une autre charge. « Et j'sais pas quoi faire, j'sais pas. Et ça me tue de pas savoir. » Tu sais Yue, il s'en veut Sora, d'user de ce genre de termes, car ils ne sont jamais anodin. Mais malheureusement, c'est ainsi qu'il se sent et il ne trouve aucun moyen pour faire demi tour. « J'ai pas la solution... »

Alors il se laisse tomber, de nouveau sur son lit douillet, les yeux humides et le coeur battant ; les lèvres tremblantes et le coeur ardent. Il voudrait que tout aille bien, pour tout le monde, que la situation s'améliore, mais il sait que cela n'est qu'utopie. Et ça le tue, à petit feu, cette putain d'empathie.
hrp :je sais pas c'que je fais, kill me please mdr jtm bb
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les yeux pleins de lumières

Il avait accordé une œillade à la défaite, Sora ; comme quelque chose de positif, il t'accord un sourire et tu te sens à la conquête d'un bonheur perdu. Ses mots sont à la merci du temps suspendu, t'as le souffle coupé un instant. Gloire à tes maladresses qui semblent triompher tandis que tu réponds d'un hochement de tête maladroit.

Il a goûté le chaos du bout des lèvres, Sora ; la situation lui glissant entre les doigts sans qu'il ne puisse la saisir. Il est parti en quête du savoir, il a égaré ses pas songeant à d'autres héros, peut-être. Quelque part tu le comprends, tu prends part à ses pensées les imaginant comme tiennes, te laissant submerger. Tu te blâmes pour être si peu capable ; t'agis comme le reflet du préfet mais pourtant la vérité tu la connais.

Les problèmes sont des choses qui n'appartiennent qu'aux adultes, n'essaie pas de t'emparer. Les paroles glissent en un souffle, tu te crois sage Yue, tu te crois roi. Priant pour qu'il n'y voit aucune condescendance, tu fausses un intérêt sans importance pour le sol, les mains à la façon d'un damné, à jamais liée. Les yeux du Sora comme souvenir fraîchement marqué dans ton esprit, tu songes à son regard comme s'il s'agissait de la pluie. Les autres auraient abandonné dès le départ, s'ils étaient à ta place. Tu le regardes à nouveau. Sois moins admirable et penses un peu plus à toi. Tu manques gravement d'égoïsme.

Il est à l'image de la perfection, Sora, modèle sans le vouloir, occuper à beaucoup trop aimer pour se contempler et t'aimerais toi aussi être comme lui. Être constitué de soi-même, s'adonner aux autres de son plein gré, tu en es bien incapable. Je n'ai pas de solutions non plus, je ne peux sûrement pas t'aider comme tu aides les autres mais... Tu hésites, la gêne s’immisçant au-delà de tes pensées, t'as la prétention de vouloir aider et tu parles bien trop, pauvre garçon.

T'avais comme rompu avec tes habitudes, t'avais confronté le mutisme pour ton propre désir et ça t'effrayait subitement. Tu ne devrais pas porter autant de responsabilité, ce n'est pas ta faute. Le ton fébrile alors que t'y crois fermement, tu te sens presque coupable pour une raison que tu ne connais pas mais une chose était sûre parmi tout ces doutes, les maux de Sora ne devait rester impuni.
Sora Nishimura
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Mais plus le temps passe, plus il essaye, plus il échoue et fatalement, il se meurt, il se lasse. Vivre pour les autres, c'est ce que Sora a toujours fait, pour Yoru principalement, pour ses amis, pour cette maison, pour ses compagnons. Et il ne changerait jamais cela chez lui, car aider les autres est un moteur qui le fait vivre, qui lui permet de continuer de garder la tête haute, de ne pas s'effondrer ; de ne pas se sentir ni inutile, ni vide. Il n'a jamais eu besoin d'une raison pour venir en aide à quelqu'un, ni avant, ni maintenant… Et ta voix Yue, toi qui est si calme, si imperturbable, qui l'a toujours aidé à y voir plus clair ; toi qui le guide constamment avec tes lumières ; tu émets une hypothèse. C'est vrai, les problèmes sont des choses qui ne devraient appartenir qu'aux adultes… Mais son rôle de préfet exemplaire lui intime l'ordre de s'emparer des ennuis d'autrui, pour les apaiser ; comme le beau temps qui apaise les coeurs et les peines après la pluie. Une main devant son visage, le jeune homme écoute, ressasse, tourne en boucle les mots, les images de ses derniers jours qu'il n'arrive pas à réfréner ; c'est un flot d'information qui ne s'arrête jamais de tournoyer, de lui ramener les pieds sur terre alors qu'il aimerait pouvoir s'évader, s'envoler ((il est ce corbeau privé d'ailes.))

Il est cet oiseau qu'on a mit trop souvent en cage et qui ne sait plus comment voler. Et tu reprends Yue, brise ce silence qui lui comprime la trachée, lui détruit les vertèbres ; qui pourrait le faire pleurer. Tu penses que les autres auraient abandonné depuis le départ, mais Sora, lui, n'en est pas persuadé. Peut-être qu'il n'est pas assez bon pour ce rôle, peut-être qu'il n'est pas assez emphatique, pas assez patient, pas assez autre chose que "lui". Il se redresse, avec maladresse, masse son genou et sa cuisse qui fait des siennes, dès lors que le stress lui broie les organes, sa jambe le lui rappelle. Tout n'est que syndrome post traumatique, oui, Sora aussi s'invente parfois des problèmes… "Sois moins admirable et penses un peu plus à toi. Tu manques gravement d'égoïsme." C'est rapide, fatal, ça file tout droit, comme une balle courbe que le batteur ne peut pas voir… Il se fait strike ; batteur out. L'égoïsme ? Il ne sait pas ce que c'est et il ne souhaite pas le découvrir. Être égoïste, reviendrait à devenir comme ses parents et c'est là un objectif que le jeune préfet ne cherche pas à entrevoir, encore moins atteindre.

Assis en tailleur sur son lit, le visage entre ses mains, il écoute Sora, mais ne dit rien, sa respiration s'accélère, en proie à des sentiments contraires qui le font clairement chavirer. Ce qu'il aimerait être comme ces gens sans histoires ni problèmes, qui vivent leur vie sans se soucier de rien ; et pourtant, qu'elle enfer ce serait… Et tu le dis Yue, tu n'as pas de solutions, et lui non plus en vrai. Mais ne dit pas que tu ne peux pas l'aider, car tu es un pilier essentiel à sa vie, essentiel au bon déroulement de sa scolarité. Si tu n'étais pas là, sa vie serait sans doute bien plus terne, un énième obstacle à surmonter. C'est avec lenteur que le jeune homme quitte son lit, s'approchant lentement du tiens pour s'assoir au pied de ton lit, pas dessus, mais sur le sol, la tête posé sur le matelas, ses cheveux caressant sans le vouloir un de tes orteils. "Tu ne devrais pas porter autant de responsabilité, ce n'est pas de ta faute." Et ses yeux se ferment subitement, sa respiration redevient un peu plus lente, le calme, doucement, revient, tranquillement. Ta voix si fébrile démontre que tu n'as pas vraiment confiance en ce que tu dis, ou plutôt que le sujet n'est pas un des plus faciles. Sora a apprit à te connaître avec les années Yue, t'es pas bien bavard, t'es pas des plus expressifs, mais t'as jamais cessé de le soutenir.

« Je sais, j'entend ce que tu me dis, mais… J'y arrive pas. Je pourrais jamais être égoïste. » Et la gorge se serre une nouvelle fois, dur de dire des choses qui ne le mette pas au plus mal ; dur de se confier ; cette appréhension finira un jour par le tuer. Sa tête bascule de nouveau et c'est avec lenteur qu'il vient enserrer son corps de ses bras, tentant de calmer ce flot de penser. Et il sait au fond de lui, qu'il doit se lâcher, en parler... Briser cette illusion pour enfin, réussir à avancer. « J'veux pas être... Inutile. J'veux qu'on puisse compter sur moi, qu'on puisse me faire confiance. J'veux juste pas être laisser derrière. Sinon, à quoi je sers... ? » A force de vivre pour les autres, il en a oublié de vivre pour lui-même ; et ça l'effraie ; ô dieu que ça le tue. « Mais je sais que c'est pas normal, que c'est pas sain pour moi. Je le sais Yue, mais... » C'est difficile de mettre des mots sur ce qu'il ressent, sur ce qu'il vit, sur ses peurs et ses craintes ; car tout cela les rend plus réelles ; moins irrationnelles. « J'arrive pas à faire autrement. Je peux pas être égoïste, j'peux pas être comme mes parents ; c'est pas pour rien que je fuis ma maison, que je les fuis. » Et sa jambe lui rappelle constamment pourquoi il ne veut pas rentrer, pourquoi il fuit son père comme la peste, comme s'il pouvait être infecté par l'incurable médiocrité... Sora ne veut pas de ça, il veut juste pouvoir être "lui" ; sans pour autant redouter d'être "lui." « Je me comprend pas Yue. C'est ça la vérité. Je me comprend pas, j'me déteste, je m'exècre. C'est ça la vérité. »

Et c'est si bizarre, de le dire à haute voix...
Bizarrement, ça teinte comme un grelot, cette larme qui roule le long de sa joue.
Décidément, y'a qu'avec toi Yue, qu'il peut se permettre d'être aussi faible. Le masque ici, n'est que vaste futilité.
hrp :je sais que je te le dit souvent, mais j'aime ce duo, vraiment, il me bute, il m'assassine, merci de cette relation que tu m'offres pour sora ;; jtm (et j'espère que ça va t'inspirer jpp)
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les yeux pleins de lumières

Il avait rejoint ton lit, Sora. Abattu et livré à lui-même, là où il aide les autres il ne sait pas s'aider lui-même. Sans le lâcher t'as l'audace de t'entrapercevoir dans sa misère, tu t'approches de lui d'un mouvement fantôme alors qu'il te délivre ses peines.

Il peut pas être égoïste Sora, il veut pas être inutile, Sora. Il a l'allure des cieux mais tu ne vois que l'orage s'abattre. A résumer son existence à autrui il en a oublier de se contempler, Sora. Il fait face à l'océan mais ne prend pas le temps de contempler. Il s'est comme enlacé lui-même et il ressemble cruellement à un enfant, Sora.

A la manière de ton contraire Sora ne veut juste être lui-même. Battement de cil, à agir comme l'extension d'existence maudite, tu t'en oublies toi-même, toi aussi. A l'appel d'ère usé, il fait référence à ses propres malheurs, il fuit Sora, il ne veut plus retourner là-bas Sora. Tu le laisses face à son chagrin, car le temps n'est pas venu à ta parole, tu te contentes de l'observer.

Et tu te sens impuissant, Yue au côté de ses calamités, à confronter les tiennes sans que cela n'est de sens. Il se déteste, Sora, il n'en peut plus de lui-même Sora et quelque part, ça te brise le cœur. De nouveau tu t'approches, tes mains tremblantes se posant sur le bord de ses joues, tu constate la larme épousant amoureusement ses courbes.

Il faut pas, c'est normal de pas se comprendre, ne déteste pas. T'implores presque doucement, lui relevant le visage pour que rencontrer son regard, le geste lent et délicat, comme pour ne pas le blesser. C'est pas grave, Sora. C'est pas grave si t'y arrives pas. Tu le contemples à la recherche d'un miracle, une faille pour mettre fin avec ses humeurs hideuses, tu ne le lâches pas. Tu n'es pas inutile, Sora, tu comptes, tu comptes pour tant d'autres, pour moi. Tu réalises toi aussi, que tu ne souhaite pas le perdre, les sentiments chahutent et t'es désespéré. Je suis là Sora, je te promets.

Tu le lâches alors sans le brusquer, agrippant ta baguette, tu murmures accio et c'est ton ouvre lettre qui arrive dans ta main, laissant tomber ta baguette, la lame vient entailler ta chair, tu vois rouge tandis que le sang coule et c'est tes passions qui prennent forme, tu lèves la main, dévoilant la blessure à ton camarade.

Je- je suis prêt à tout Sora, pour t'aider, pour que tu sois heureux. Je serai là quand ça ira, je serai là aussi quand ça ira pas. Jamais je te laisserai tomber, je suis là, je te le promets. T'as la voix qui tremblent, le sang ruisselant à la manière de tes larmes fictives sur le long de ton bras. Main comme symbole de ton ambition si soudaine.

Faisons un pacte de sang. Tu finis par déclarer le ton bas, pour que personne n'entende. Plongée dans ton inconscience si jamais, t'arrivais plus à songer autrement que par son bonheur.
Sora Nishimura
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Sora Nishimura



you're my hero //« and the guns, shot above our heads, and we kissed, as though nothing could fall, and the shame, was on the other side, oh, we can beat them, forever and ever, then we could be heroes just for one day » — heroes by david bowie◄ M U S I Q U E ►Sora est constamment à la traine ; c'est un fait qu'il s'avoue, qu'il comprend, mais qu'il galère à accepter. Et pourtant Yue, toi, t'as l'air de l'accepter comme il est, de ne jamais lui reprocher quoi que ce soit, tu es juste présent. Tu acceptes ses défauts, l'écoute se plaindre depuis des années sans broncher ; t'es sans aucune doute celui qui le connaît le plus ici, qui sait ce qui lui passe par la tête rien qu'en posant ton regard sur lui. Vous vous comprenez, sans rien dire. Mais pour la première fois depuis longtemps, Sora aimerait être capable de lâcher ses pensées les plus inavoués, les plus inaudibles. Mais quelque chose le freine.

Et pourtant, vers toi, il est attiré comme un aimant, tu agis sur lui comme le ferait un calmant, apaisant ses plaies, écoutant parfois sans mots dire, juste en étant là. Tu n'es pas un fantôme Yue, tu n'apparais pas quand cela te chante, non, toi tu es là, constant. Sora le sait, il le voit et ça lui procure un bien auquel il ne peut décidément pas mettre de mots. Et malgré ce lien qui vous unis, il y a quelque chose en lui qui est détruit, qui n'arrive pas à être fixé. Il a peur du rejet des gens, peur d'être délaissé, peur de ne pas être à la hauteur des attentes, peur de ne pas pouvoir aider. Et y'a cette phrase qui traverse son esprit, qu'il a déjà entendu, mais à laquelle il a réagit par déni. "Comment tu veux aider les autres si tu peux pas te sauver toi même ?"

Pour la première fois, il l'envisage, ce dit que ce vieil adage, a peut-être un fond de vérité ; et pourtant, dans les tréfonds de son coeur, il souhaite de tout son être, passer au-dessus de tout ça. Le coeur à ses raisons que la raison elle-même ignore, phrase toute faite par ceux qui ne cherche pas plus loin que dans le jardin du voisin, qui ne voit pas plus loin que le bout de leur nez. Beaucoup trop curieux de lui-même et de ses propres réactions, il ne se fit plus à la raison. Sora a besoin de concret, de tangibles, pour arrêter de se torturer, pour pouvoir enfin, évoluer, passer à autre chose. Mais ce n'est pas si facile, il le sait ; si c'était le cas, tout serait bien plus simple.

Mais voilà qu'un touché chaud et délicat vient s'emparer de sa peau et sa tête est, pas automatisme, redressée. Ses yeux entrent en collision avec tes iris, toi qui pose tes doigts de parts et d'autres de son visage. Encore une fois Yue, tu le rassures, par ta présence, par tes gestes, par tes mots ; et instinctivement, comme happé, le coeur se desserre, l'angoisse disparaît. Comment tu fais Yue, pour toujours dire ce qu'il a besoin d'entendre ? Pour arriver aussi bien à le comprendre ? Alors qu'il ne dit pas forcément tout ce qu'il a sur le coeur, toi, tu sembles pourtant l'entendre. Avec tout ça, il pourrait Sora, ne pas se détester, accepter de ne pas se comprendre, vivre avec ses angoisses et ses incertitudes envers lui-même.

"Ce n'est pas grave Sora. C'est pas grave si t'y arrives pas." C'est vrai, il n'y aurait pas mort d'homme, ça ne devrait pas être grave ; ça ne l'est pas. Normalement. Peut-être. Son empathie naturelle et son hypersensibilité nouvelle lui font pourtant faire une montagne de tout. Si ce n'est pas grave pour autrui, ça peut le devenir pour lui, c'est comme ça, il a beau essayé de relativiser, il y a cette petite voix dans sa tête qui le pousse à persévérer, à chercher le malêtre pour pouvoir l'apaiser, le soigner. Mais Sora n'est peut-être tout simplement pas doué pour ça, ou peut-être ne voit on en lui aucune source de réconfort, pas le pilier sur lequel s'appuyer. "Tu n'es pas inutile Sora, tu comptes, tu comptes pour tant d'autres, pour moi."

Les prunelles sont écarquillés, tes mots sont le saint graal dont il se délecte avec plaisir, faisant s'envoler un poids sur son coeur et ses entrailles qu'il porte depuis la rentrée. Et c'est fou, mais en t'entendant, Sora, il se dit que ses peurs ne sont pas rationnelles, elles ne devraient pas être aussi corrosives, aussi invasives. Et il compte. Pour toi. Pour d'autres. Il compte. Profond soupir que tes mots lui soutire, le jeune homme détend ses muscles beaucoup trop contractés, les mains ne sont désormais plus moites, les ongles quittent enfin sa couche de peau. Arrêter de se malmener, c'est ce qu'il doit apprendre. "Je suis là Sora, je te promets." Et sa main vient alors attraper l'une des tiennes, la serrant légèrement, preuve que le jeune homme a bien compris tes mots, à bien ressentis ta présence… Il sait qu'il n'est pas seul, qu'il a quelqu'un sur qui compter ; toi Yue.

"Je- je suis prêt à tout Sora, pour t'aider, pour que tu sois heureux. Je serai là quand ça ira, je serai là aussi quand ça ira pas. Jamais je te laisserai tomber, je suis là, je te le promets." Ses doigts se resserrent sur les tiens et aussitôt, en baissant la tête, quelques larmes viennent perler, rouler, s'abattre sur son jogging ; et un sourire apparaît malgré tout. Il y a autant de tristesse que de douleur ; mais tout vient de s'évaporer, en une fraction de secondes, Sora arrive de nouveau à respirer. C'est dans un murmure qu'il répond, continuant de serrer ta main, comme pour se raccrocher à elle. « Je sais Yue, j'ai bien compris. Merci. » Et il te lâche essuyant ses yeux un peu trop en proie à l'émoi à son goût ; ce n'est pas son genre de craquer comme ça ; beaucoup plus doué pour tout garder que tout pour évacuer. Le voilà qui essui ça, de plusieurs revers de main ; alors que tu uses d'un sortilège pour récupérer un objet ; un coupe papier ?

La stupeur s'empare de lui par automatisme quand il te voit entailler ta main et aussitôt il se relève, manquant de se casser la gueule dans son empressement. Cherchant du regard en balayant la pièce de quoi te bander la paume, tu rajoutes, sérieux. "Faisons un pacte de sang." La surprise, la perplexité, toutes ses émotions se lisent sur le visage du préfet qui ne sait plus où se mettre, choqué par tes agissements. Se demandant pourquoi, pour quelles raisons. Les questions s'enchaînent, mais les mots ne quittent pas la barrière de ses lèvres. C'est en avançant lentement vers toi, qu'il attrape le coupe papier, regardant ensuite la blessure qui trône désormais sur ta main... Il t'y a poussé, c'est ça Yue ? Alors tu veux lui prouver que cette promesse n'est pas du vent... « Tu prends des mesures drastiques Yue. Tu m'as pris au dépourvus... »

Son coeur bat à cent à l'heure, son cerveau n'est plus en accord avec le reste de ses organes. Tout part en vrille à une vitesse qu'il n'avait décidément, pas vu venir ; comme ce pacte. Douce tentation à laquelle il fini par céder, le jeune préfet s'entaille lui aussi la main sans sourciller. Le voilà qui contemple sa paume, en proie à l'indécision et à la peur... Est-ce que tu ne vas pas le regretter Yue ? Est-ce que tu es sûr de toi ? Obligé de les énumérer à voix haute, le préfet lâche dans un soupir, le regard rencontrant le sol comme les perles de son sang qui le percute. « T'es vraiment sûr de toi Yue ? Tu ne vas pas le regretter ? » Ce n'est pas pour lui qu'il a peur en cet instant, c'est bien pour toi ; est-ce que tu sais ce que cela implique ? « Il n'y aura pas de retour en arrière possible ; c'est... Une promesse à vie. » Et pour Sora, vu l'importance que tu as dans sa vie, il signerait sans hésiter ; mais il veut être certain, que tu n'en vienne pas un jour, à le regretter. « Si je le fais, c'est avec toi et personne d'autres. »

Sa main est tendue, attendant que tu te décides ; pour être certain que ce n'est pas une décision prise sur un coup de tête. Si tu signes Yue, tu auras le poids lourd d'une vie ; celle de Sora ; entre tes mains.

hrp :bon, comment dire que ton post précédent m'a totalement perdu, genre tu veux ma mort c'pas possible. bref j'sais pas trop où j'suis parti, mais j'y suis allé, j'espère que ça t'ira <3
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les yeux pleins de lumières

Y'a l'affolement contre ta tempes, la respiration en suspend, comme si t'étais incapable de saisir le moment. Pourtant t'as rarement été si déterminé. Le sang se refroidissant sur le long de ta main, quelques tâches sur tes vêtements et le regard rivé sur Sora.

Tu la vois bien la surprise sillonné son visage, la main toujours en l'air, toujours un peu tremblantes.Les mesures sont drastiques, il déclare et t'as envie de rire. Merveille morbide sur le bout du bras alors que tu fais don de tes passions à Sora. Cette impression que les planètes tournent autour de vous, c'est le destin qui vous questionne.

Et tu lui souris, à Sora, désespéré livré à tes propres absurdité, car tu savais pas quoi faire, car t'étais impuissant, parce que tu voulais l'aider. T'as cette impression de légèreté quand tu le vois t'imiter ; chair meurtri a vouloir vous peindre de son amour.

Ses paroles comme des plaintes tournent dans ta tête ; est-ce t'es sûr, Yue ? Tu le sauras jamais, car le futur t'aveugle à la façon les matins d'étés. T'as que le sourire comme réponses tandis que tes peurs valsent, tu les ignores et t'y penses alors clairement au bonheur de Sora.

Y'aura pas de retour en arrière et tu scelles vos existences à jamais. Je sais. La réponse échoue, vague sur le rivage et tu sais pas, ce que les fatalités t'ont murmuré au moment où tout sera terminé. Pourtant il veut ça qu'avec toi Sora, lier vos vies à jamais.

Si je le fais pas, c'est toute ma vie que j'aurais des regrets Sora. Tu viens alors chercher sa main dans un geste lent, l'agrippant, entremêlant vos doigts comme les âmes réincarnées à la recherche des astres. Les yeux clos, t'essaies de ressasser tes promesses, de les marquer dans ton cœur de façon à ce qu'elle ne soit jamais oubliée. Tu aiderais Sora, tu ne le laisseras pas ; même là où le monde s'arrêtera.

Le sang se mêle à celui de l'autre, les passions divergent entres elles. Tu ne le vois pas se former, le pacte.  Y'a quelque chose d'épuisant, certainement mais t'y prêtes pas attention, t'es comme dans une boucle Yue à devoir répéter son nom et tes serments.
Sora Nishimura
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Citation : don't ever try to judge me dude
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Sora Nishimura
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you're my hero //« and the guns, shot above our heads, and we kissed, as though nothing could fall, and the shame, was on the other side, oh, we can beat them, forever and ever, then we could be heroes just for one day » — heroes by david bowie◄ M U S I Q U E ►Il ne lui en fallait pas plus, non. Rien de plus que cette promesse faite qui le rempli autant d'angoisse que d'allégresse. Après ce pacte, il n'aura plus le droit à l'erreur Sora, il ne pourra plus s'écarter d'un quelconque chemin, il arpentera le même que le tiens. Si le poids qui rongeait ses entrailles plus tôt s'est apaisé, c'est l'inquiétude qui vient s'emparer de lui ; priant au fond de lui, que tu n'agis pas ainsi par pitié, ce n'est pas ce qu'il a envie de t'évoquer, ni de susciter... Mais te connaissant Yue, ce serait étrange, ce n'est pas ce à quoi tu le fais penser. Et y'a ta voix qui s'élève dans les airs alors que lui reste figé, les pieds plantés au sol, incapable d'avancer. Tu sais Yue. Et cette intonation dans ta voix est résolue, non une proie aux doutes. Tu sais. C'est tout. Rien de plus. Ce n'est pas une réponse que tu as décidé d'écraser sans y avoir murement réfléchi. C'est une réponse que tu as faite volé, promise à un avenir ; incertain, certes, mais prémisse d'une autre vie. Moins malmené que l'esquisse qu'il est.

Il penche la tête en avant Sora, un peu gêné de ce qu'il est actuellement ; le pilier prêt à céder, le rempart prêt à chuter. Lui qui n'est pas homme à se laisser abattre n'est désormais plus que l'ombre de celui qu'il a tantôt été. Il ne se reconnaît plus. Et grâce à toi Yue, il voit le bout du tunnel, une porte de sortie à son triste enfer, à ce qui plombe au quotidien sa triste vie. Tu lui tends une main qu'il attrape à la volée, cherchant de l'aide, une échappatoire dérobée. Tu lui promets une vie à ses côtés, un soutien impérissable, qui s'essoufflera en même temps que vous. Si cela devrait l'effrayer, lui faire prendre ses jambes à son cou, il n'en est rien. Pour toi Yue, il se préserverait, il ne serait plus cet inconscient qui se jette fatalement en avant ; trouver le recul nécessaire pour ne plus être ce suicidaire qui n'ose pas se jeter, pas se noyer. "Si je le fais pas, c'est toute ma vie que j'aurais des regrets Sora."

Et il y a cette douleur étrange qui naît au creux de son thorax, qui vient subtiliser sa poitrine, l'émouvoir comme la mort d'une étoile. Aussi filante qu'un astre, tu glisses tes doigts, les entremêlent et Sora s'y rattache, s'accroche à cette main qu'il est quasi certain de pouvoir broyer. Sa gorge est serrée, comme jamais, alors qu'il tente de tout faire pour contenir ce flot de larmes qui ne demande qu'à sortir. Fermant les paupières doucement, il se remémore votre temps passé ensemble ; depuis vos premières années ici, dans cette chambre. Complicité ? Ce n'est pas le premier mot qui vous définissait, loin de là. Vous étiez semblables et cruellement différent. Sora enfermé dans son monde, moins souriant, toujours le nez dans un bouquin et souvent seul... Refusant toute présence, préférant le silence ; une vie solitaire qu'il ne peut plus envisager aujourd'hui.

Puis il y a eu cet accident, ce coma et tout a changé. Il a ressenti ce besoin d'évoluer, de profiter de la vie, sans ceinture de sécurité, il a freiné sec, pour prendre un autre chemin. Celui de l'inconnu. Celui du renouveau... Et finalement il a plongé encore dans l'enfer, celui de sa propre tête, s'enfermant dans sa solitude, dans son empathie et c'est toi qui vient l'en sortir ; tu n'es pas un accident Yue, tu es ce héros qui vient le libérer de ses chaînes, l'emporter dans un autre monde. Sa main se resserre, son pouce caressant le dos de ta main, alors que des larmes roulent avec lenteur sur ses jours ; toujours les paupières closes. Le sang se mélange, comme vos émotions, vos sentiments, pour ne plus faire qu'un. Il y a cette fatigue qui pèse ses épaules, qui lui prend la tête, le contraint à une migraine, mais Sora reste malgré tout debout, son front trouvant le tiens alors que vos mains sont toujours liées. Les yeux fermés, il n'aura pas contemplé le rituel, trop concentré sur ta présence pour oser se laisser distraire.

Et en rouvrant les yeux, tout ce qu'il voit, c'est toi. Ce n'est pas un rêve, tu es bien là, réel, dans toute ta perfection et tes imperfections ; tu es là. Tu n'as pas disparu, tu ne t'es pas envolé. Tu ne disparaîtras jamais, Yue. « Tu... » La gorge est tellement serrée que les mots ont bien du mal à s'en échapper. Il essaye tant bien que mal, mais aucun des sons qui ne sort ne lui semble cohérent, ou du moins, audible. Ce ne sont que des sonates dissonantes, comme un piano mal accordé, comme une corde de guitare qui vient de se rompre. L'étau est desserrer ; et ce sentiment de soulagement, il l'avait juste, avec les années écoulées, totalement oublié. « Yue... » Juste ton prénom. Mélangé à des larmes. Et son front qui percute ton épaule. Des larmes, toujours des larmes. Laisse les couler Sora. Laisse-le se vider, Yue. Demain, Sora ira mieux. Mais pour l'heure, il a juste besoin de tout évacuer.

Car tu es là, tu ne partirais jamais, tu es celui qui le fera tenir, celui qui n'a de cesse de le soutenir... Sora le sait maintenant et c'est tout ce dont il avait besoin ; un allié certain, qui ne lui ferait jamais faux bond, qui ne l'abandonnerait sous aucun prétexte. « Je suis désolé Yue... Si désolé... Je sais pas... Comment te remercier... » Il n'en a aucune idée. Plus rien ne semble vraiment tourner rond dans son monde, seul toi demeure. Et cette main ensanglantée, Sora ne peut se résoudre à la lâcher.

Tu es la fin de son monde
Le bout de sa vie
Lié par un lien invisible
Certainement indestructible
I n f a i l l i b l e
hrp :damn shit jpp de ces deux là j'vais décéder
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les yeux pleins de lumières

La promesse comme un joyaux finis en parure que tu ne tardes à saisir, rouvrant alors les yeux. La violence avait rencontrer la tendresse, vos mains toujours liés baignaient dans le sang. On aurait pu appeler ça l'amour car y'avait presque quelque chose d'innocent dans votre geste.

Tu ne le lâches pas pourtant, allant à la rencontre de son regard. Des larmes de son côté, comme les averses furieuses qui annoncent l'été. Y'a quelque chose de paisible dans ton regard Yue, les océans s'étaient calmé et t'avais l'impression d'être nommé chevalier.

Il pleure Sora et tu souris, tu l'entends t'appeler entre quelques sanglots, ta main s'échoue dans ses cheveux, t'approchant encore un peu, silencieux. L'heure est à la pluie et t'as toujours ces sourires, la justesse t'embrasse et t'as l'impression d'avoir de quoi vivre encore un peu. Tout ira bien, Sora, t'as presque envie de dire mais les mots manques alors tes doigts se lient aux mèches ébènes.

Des désolés et des mercis qui se perdent dans votre chambre bien vide. Sourire qui s'élargit et t'as l'impression de peindre des euphories. Ne t'excuses pas Sora, c'est mon choix. Tu murmures doucement, laissant le temps s'écouler imitant ses larmes à Sora, t'as le cœur léger Yue. Tout ira bien, tu peux le confirmer et t'as sûrement scellé quelques éternité.

C'est pas grave tout ira bien. T'attends encore, des minutes, des heures, tu ne sais pas. Ta main quitte alors ses cheveux, aussitôt nostalgique t'attrapes les résidus de votre pacte. Sa main venant chercher la sienne, lui confiant votre promesse.

Tu devrais le garder, pour ne pas oublier. Ca sonne comme des normalités sur le bout de tes lèvres et tu te rends compte que t'es épuisé, pratiquer de la magie a son prix, tu songes alors te rendant compte des évidences comme si elles n'avaient jamais été présente. Sora ira mieux, c'est l'important.
Sora Nishimura
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you're my hero //« and the guns, shot above our heads, and we kissed, as though nothing could fall, and the shame, was on the other side, oh, we can beat them, forever and ever, then we could be heroes just for one day » — heroes by david bowie◄ M U S I Q U E ►Il a cette impression étrange de pleurer avec le reste de l'humanité, qu'il n'est pas le seul au bord du gouffre, mais peut-être qu'il est l'exception qui confirme la règle, car tu es là pour lui Yue. Cette promesse que vous venez de signer, il fera tout pour l'honorer, pour ne jamais l'oublier. T'as signé au fer rouge sur son coeur quelque chose de bien plus fort que n'importe quel amitié ; tu t'es frayé un chemin jusqu'à son organe déchiqueté, pour mieux le faire battre de nouveau, pour guérir cet estropié. Et tes doigts dans ses mèches ébènes soulage sa carcasse fatigué de toutes ses merdes. T'es quelqu'un de bien Yue, quelqu'un de compatissant, d'avenant… Et il t'aime pour ça Sora, pour tout ce que tu lui apportes, pour ta présence, pour cet amour que tu lui portes. Votre amitié vient de prendre un nouveau tournant et c'est tout ce qu'il voulait, être vraiment proche de quelqu'un, se sentir rassuré ; se sentir tout simplement bien.

Tu lui dis de ne pas s'excuser, que c'est ton choix, mais il n'arrive pas à y faire autrement. C'est dans ses gênes, dans ses habitudes, de s'excuser pour tout et n'importe quoi ; parce qu'il se croit responsable des maux de la terre entière ; empathie aussi virulente qu'un mauvais virus… Sa main droite vient se poser au creux de ton dos, son front s'enfonçant un peu plus sur ton épaule. T'es son héros Yue, le nouveau pilier de sa vie ; t'es comme Hercule à ses yeux, ou peut-être Achille ; il ne saurait dire. Mais t'es là, il le sent, il le sait. Reculant légèrement de toi une fois son calme retrouvé, c'est une sorte de pendentif qui semble avoir été formé à vos pieds. "Tu devrais le garder pour ne pas oublier." Tendant la main, le jeune préfet attrape l'objet, le scrute sous toute ses formes avant de le passer autour du cou, le cachant sous son tee-shirt ; à l'abri des regards. C'est un secret qui n'appartiens qu'à vous. « Je ne risque pas d'oublier. Jamais. »

C'est sa promesse, la sienne, celle qu'il te fait, les yeux moins étincelants, moins brillants. Il essuie un dernier coup ses yeux rougis par ce trop plein d'émotions qu'il a lâché ; avant de s'approcher de toi, de passer sa grande main sur le sommet de ton crâne ; un sourire disparu pour le voir renaître ; approchant ses lèvres de ta tempe, pour mieux se nicher dans un deuxième baiser sur ton front. Il vient tout simplement de te donner une bénédiction. « Merci encore Yue. Je sais pas ce que je ferais sans toi. » Sora en a une vague idée, sans toi, il n'en serait pas là, il serait encore ce gamin un peu sombre, un peu fuyant, qui joue un rôle constant avec les gens. Déjà à l'époque, tu lui as donné envie de changer, pour mieux t'approcher ; pour pouvoir se frayer un chemin à ton coeur troublé. Tu l'as toujours inspiré Yue, tu lui as toujours donné envie d'aller de l'avant, de ne pas être bloqué dans le passé. « T'es au courant que je vais te voir comme mon héros maintenant ? »

Il ne peut pas réfréner
Cette envie de t'avouer
Que tu viens de le sauver
Contre vents et marrées

« C'est pas la première fois que tu me sauves la vie... » Tête baissée, sourire mélancolique à la douce sonate d'une mélodie de nostalgie... Yue, Sora n'est pas doué avec les mots, mais il essaye, il avoue, il pose les sentences, importantes autant pour lui que pour toi. Tu ne dois pas oublié Yue, tout comme il ne doit jamais effacé de sa mémoire ce qu'il vient de se passer. Se reculant de toi pour mieux ébouriffer ta tignasse une nouvelle fois, il ne peut s'empêcher de rire devant cette situation ô combien étrange, mais pas dérangeante. « C'est pourquoi j'te remercie Yue. Merci. » C'est quelque chose qui doit être répété, pour que tu puisses t'en imprégner. N'oublie jamais Yue, à quel point ta présence l'a sauvé.

hrp :bon c'était court et pas ouf, mais voilà, j'savais pas quoi dire d'autres jpp ;; jtm
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les yeux pleins de lumières

T'avais scellé ta destinée en un battement de cil ; les papillons prennent leur envols car le futur, à leur image, s'était métamorphosé. Les cieux dans son regard, t'y avais incrusté les promesses comme s'il s'agissait d'étoiles.
Les constellations voluptés en guise d’allégresse, tes mains dans ses cheveux cherchant un peu plus la tendresse ;

Il n'oubliera jamais.

Pupille dans les siennes un peu plus rougis, tu l'accompagnes de sourire ; il a l'air si faible malgré ses gestes. Tu veux saisir ses mains pour qu'elle ne cesse de trembler, t'aimerais l'enlacer, sentir les battements de son cœur. Si seulement Yue, tu pouvais assassiner tous ses malheurs, tout serait plus simple. Tu tuerais pour le voir sourire, sûrement.

Pourtant c'est lui qui vient embrasser ta tempe. Remerciement contre ton front et tu le prends, dans une dernière étreinte, mains contre son dos. Ta vie liée à la sienne, la sienne lié à la tienne. Et il te dévoile les voies pavés d'or, Sora, il glorifie ton nom et tu te sens immonde Yue. Tu ne mérites pas de telles complaisances.

Les mots se bloquent et t'aimerais lui dire à quel point il compte pour toi Sora, que sans lui, tu ne serais simplement pas. Pas aujourd'hui, pas cette fois, tu te contenteras de sourire alors que tu pourrais être fier de lui avoir sauver la vie. Si seulement il savait Sora. J'ai rien d'héroïque Sora, je suis juste là pour toi. Qu'importe le prix.

Murmure en parjure contre le silence alors qu'il s'éloigne dans une dernière bénédiction, t'as les sourires comme tirade, ultime caresse et dernier rire discret. C'est normal. car c'était Sora et que pour lui t'étais prêt à tant de chose qu'il en était impossible pour toi de savoir vraiment.

Tu devrais te reposer. Tu finis par dire, t'éloignant de son lit. Il était temps pour toi de partir. Si tu as besoin, je suis là. Et tu le seras à jamais Yue.
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