— MAHOUTOKORO
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Dancing all night long [ft. Shizue]
Sei Oikaze
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Citation : Vivre signifie être conscient, joyeusement, jusqu'à l'ébriété.
Age : 45 ans
Rang : 94/100
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Sei Oikaze
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Sei Oikaze

Dancing all night long

Tu n’es pas à Mahoutokoro depuis bien longtemps, environ une semaine, à tout casser. Tu connais quelques-uns de tes collègues, notamment Saburoo, Takumi ou encore Tsugumi, Akihiro et Hiiro. Ces trois derniers sont de ta famille, il était donc évident que tu sois à l’aise à leurs côtés et passe beaucoup de temps avec eux. Notamment avec Tsugumi pour faire de nombreuses blagues à votre second frère.

Pour ce qui est du reste du corps enseignement, tu ne connais pas grand monde, même pas ton assistant professeur avec lequel tu n’as pas encore eu le temps de faire plus ample connaissance. Mais, tu ne doutes pas que dans les prochaines semaines, vous aurez l’occasion de mieux vous connaître. Ce soir, en vérité, tu as été invité par Shizue pour boire un verre à Imawochi, dans l’un des uniques bars du village.

L’invitation t’a fait plaisir, un moyen d’apprendre à connaître tes collègues que tu ne peux négliger, alors, tu as accepté avec plaisir. Pour l’occasion, tu as enfilé des vêtements classiques que tu portes en dehors des heures de cours : une chemise rouge ouverte sur deux boutons et un pantalon noir, ainsi qu’un chapeau noire hissé sur tes cheveux mi-longs. Fin prêt, tu n’as pas attendu bien longtemps pour rejoindre ta collègue, prenant un peu de retard sur le chemin, errant ici et là dans le village que tu redécouvre depuis tes années en tant qu’élève. Tu finis par entrer dans le bâtiment, trouvant Shizue assez rapidement.

-Shizue ! Désolé pour l’attente.

Tu la salues en t’approchant, regardant un peu partout en constatant qu’il n’y a que vous deux en tant que corps professoral de Mahoutokoro. Une soirée intimiste pour mieux vous découvrir.

-Merci pour l’invitation.

Tu la gratifies d’un sourire, constatant qu’elle a déjà commandé et tu harangues le serveur en lui demandant du saké ainsi que quelques petites choses à grignoter.

-Tu vois, si ce n’est pas toi qui m’invitait, c’est moi qui l’aurait fait !

Tu lui assures en prenant place, retirant ton chapeau et le posant à tes côtés. Tu passes une main dans tes cheveux sombres, jetant des coups d’œil autour de toi.

-Ah, les lieux n’ont pas changé depuis que j’ai quitté Mahoutokoro. Et pourtant, je ne suis pas tout jeune.

Tu souris, croisant le regarde Shizue.

-Se pourrait-il que je sois le doyen du corps professoral ?

Shizue Tsugikuni
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Age : vingt-cinq
Rang : A2
Seimei
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Shizue Tsugikuni
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Shizue Tsugikuni
Il devenait rare que je m’apprête de la sorte. Les soirées passées en bonne compagnie s’étaient raréfiées, et je mettais cela, par facilité, sur le compte d’une vie d’adulte qui ne laissait, ainsi, que peu de temps à ces choses. La vérité est que j’avais perdu cette habitude, que je l’avais longtemps oubliée ou tout du moins délaissée, car trop concentrée sur moi-même et mes peines. Pourtant, mes rencontres, ou retrouvailles, récentes m’avaient poussées à retrouver un train de vie différent, à tisser de nouveau des liens heureux et tendres, qui laissaient en mon cœur une marque chaleureuse. J’apprenais de nouveau à chérir ces moments passés avec mes compères, tout comme je chéris ceux que je passe en solitaire.

Je portais quelques bijoux, non seulement ceux qui ne me quittaient jamais mais d’autres, un peu plus festifs. J’avais aux oreilles deux croissants de lune, et autour de mes doigts de fines dorures. Je me trouvais jolie, et je m’aimais assez, je le crois, ainsi. Je m’étais moi-même quelque peu surprise, lorsque j’avais proposé à mon tout dernier collègue un rendez-vous comme celui-ci, si vite après son arrivée, guidé par nulle arrière pensée si ce n’était celle de faire avec lui plus ample connaissance.

Je souris tendrement lorsqu’il vint à ma rencontre. J’avais déjà commandé, et éhontément trempé mes lèvres dans le sake fraîchement servi avant qu’il ne se fût installé à mes côtés. Sei. Bonsoir. J’appréciais cette aura informelle, détendue, qu’il dégageait, et me sentais sans difficulté à mon aise. Je suis ravie que tu sois venu. Je nourrissais quelque hâte à l’idée d’apprendre à le connaître, nourrie par l’intuition que nous étions faits, sans doute, pour nous entendre. Je n’eus sû dire d’où me venait ce sentiment, car il n’était en réalité ni plus ni moins qu’un vague instinct, et j’eus pu tout aussi bien me fourvoyer.

Je faisais pensivement tourner entre mes doigts l’onyx de mon pendentif, tandis que le serveur apportait boissons et gâteaux salés en tout genre. Je haussais alors mon verre vers Sei, sans le quitter des yeux ainsi qu’on m’avait un jour conté de le faire. Santé. Un ris m’échappa à la remarque de Sei, je ne parvenais à l’imaginer si âgé qu’il le prétendait, mais j’avais appris depuis longtemps déjà qu’il était bien délicat de se prononcer sur l’âge d’un sorcier. Les rides ne sont pas si complexes à dissimuler. Le doyen, dis-tu ? Je penchais la tête sur le côté, l’observant tranquillement quelques secondes, amusée. Ca, je l’ignore, et je serais bien mal polie de te demander ton âge alors que nous nous connaissons si peu. As-tu des enfants ?


Sei Oikaze
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Sei Oikaze
miyuKing
18.01.98

Drop all the reserve, just let it go and dance all night long with me, and some sake. It will be fun.

Tu trinques avec Shizue, après avoir reçu votre commande. Tu es content qu’elle t’ai proposé de venir ici, et de passer du bon temps avec elle. C’est toujours agréable de rencontrer ses collègues en dehors du travail. C’est le meilleur moyen de vraiment les cerner, et de les voir détendu. Certaines personnes sont plus irascibles lorsqu’elles sont dans le milieu professionnelle, s’ouvrant véritablement lorsqu’elles quittent l’enceinte de leur lieu de travail. Toi, tu n’es pas bien différent dans ces deux univers. Tu offres un sourire à ta collègue, trempant tes lèvres dans ton saké.

-Merci à toi de m’avoir invité. Je suis heureux que tu aies eu cette idée pour que l’on apprenne à mieux se connaître. C’est toujours plus facile de découvrir les gens avec de l’alcool.

Tu ris, finissant par terminer ton verre. Déjà, tu attrapes la petite jarre et te ressert. Il faut dire que tu as plutôt une bonne descente, il est inutile de t’en cacher. Tu es quelqu’un qui aime l’alcool et davantage, faire la fête. Tu aimes la vie, c’est un fait, et tu en profites toujours autant que faire se peut. Peut-être que Shizue deviendra une nouvelle compagne pour t’accompagner autour de ces verres ?

-Ne sois pas gênée à l’idée de me demander mon âge. Je n’ai jamais compris en quoi cela pouvait être malpoli. C’est comme demander le prénom de quelqu’un. Je ne vais pas te cacher que certaines conventions sociales du Japon me dépassent. Quand bien même je suis japonais ! J’ai assez voyagé dans le monde entier pour comprendre que nous, les nippons, nous inquiétons de beaucoup de choses qui au final, non que peu d’intérêt.

Tu réponds sans détour. Tu n’as jamais été un véritable japonais, il faut le dire. Tu as toujours été très ouvert et solaire, contrastant avec la réserve naturelle de tes homologues japonais. Et voyager à travers le monde t’as démontré que le Japon a beaucoup à apprendre des autres pays. Tu trouves notamment dommage qu’il y ai autant de réserve autour des conventions sociales, et qu’il est souvent difficile pour un japonais de simplement dire « non », chose considérée comme assez impolie. Toi, tu dis non quand tu en as envie. Celui qui te fera faire quelque chose que tu ne veux pas n’est pas encore né !

-J’ai 45 ans.

Tu bois ton second verre de saké cul-sec, comme pour faire disparaître cette sensation de vieillesse qui te frappe lorsque tu révèles ton âge. Pourtant, tu as encore toute la vie devant toi et tu es loin de laisser l’âge t’assombrir. Même à 90 ans, tu continueras de faire le pitre, et d’aimer la vie.

-Et toi ?

Tu lui retournes la question. Toi, tu oses. Tu espère qu’elle ne s’en offusquera pas. Il y a des choses plus graves dans la vie que de s’agacer de devoir révéler son âge.

-Et oui, j’ai deux enfants. Le plus jeune est en dernière année à Mahoutokoro. Il se nomme Seiji, tu dois l’avoir en élève, peut-être. Il est tout aussi fougueux que moi, et joyeux. C’est un peu la marque de fabrique des Oikaze, si je puis dire. Et toi ? As-tu la chance d’être mère ?  

Shizue Tsugikuni
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Age : vingt-cinq
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Seimei
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Shizue Tsugikuni
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Shizue Tsugikuni
Je ris doucement. Je n’avais pas, depuis longtemps, usé de l’alcool pour aller à l’encontre d’une nouvelle âme. Pourtant, l’envie m’avait saisie, enchanteresse au bord de mes lèvres et s’était instaurée avec assez de naturel entre Sei et moi que que nous ne nous en offusquions pas. Je portais alors le petit verre à mes lèvres, et l’alcool brûla mon gosier, m’arrachant une grimace. Cette chaleur, pourtant, avait quelque chose de réconfortant, et je laissais mon collègue nous servir de nouveau.

J’ignorais tout de Sei, si ce n’est qu’il partageait le même nom que celui de Hiiro - que j’appréciais d’ores et déjà, au demeurant. C’est peut-être aussi là ce qui m’avait poussée à entrer en collision avec le dernier arrivant au sein des murs de l’école. Je l’observais, amusée, expliquer avec un naturel déconcertant ô combien il jugeait ridicules la politesse et les conventions sociales exacerbées de la société nippone. Je ne m’en offusquais guère, mais n’aquiescais pas davantage. Si j’étais assez d’accord avec lui sur le fond, j’avais moi-même été éduquée de sorte à convenir à ces standards propres au pays du soleil levant, et plus encore, aux sangs les plus purs de cette nation. Alors, je me contentais d’afficher un sourire énigmatique, attentive.

Je haussais un sourcil à l’annonce de son âge, et ce n’est pas tant son apparence - car nous ne comptions plus le nombre de vieilles peaux dissimulées sous les apparences de jouvencelles - mais bien son attitude qui m’avait conduite à le croire un peu plus jeune. Je tâchais toutefois de contenir ma surprise, et répondis en toute sobriété que j’avais, pour ma part, vingt-cinq ans.

Il s’exprimait avec fougue et passion, et tout trahissait sa propension à aimer la vie - tout du moins c’est ainsi que je me le figurais, sous le fragile spectre de la première impression. C’est toutefois là que se révèlent souvent les éléments les plus importants, ceux-là qu’on juge à tort inutiles, qu’on balaye. Quant à moi, je me fiais, depuis longtemps, assez curieusement à cet instinct primaire - que j’avais pourtant cherché à plusieurs reprises à balayer au profit de la raison, ainsi qu’il est plus sage de le faire, parait-il - et il ne me soufflait alors que des vents positifs à propos du professeur.

Oui, le nom m’est familier, j'acquiesçais. Je n’étais guère surprise de l’apprendre père, et songeais qu’il devait apporter bonne humeur et émerveillement au sein de ce foyer. A la question fraîchement retournée, toutefois, je me raclais la gorge, et me pinçais les lèvres l’espace d’une brève seconde. Non. Non, je n’ai pas cette chance. Je soufflais les mots sans peine, sans me défaire non plus d’un mince sourire car je n’avais ce soir-là aucunement l’envie de faire émerger de pénibles réminiscences. Je levais alors de nouveau mon verre, et cette fois je grimaçais un peu moins.

Tu évoquais tes voyages, un peu plus tôt. Dis-m’en davantage ! Je n’ai connu que le Japon, et le Tibet aussi. C’est alors qu’une mélodie que je crus reconnaître attira mon attention, et je me mis à dodeliner de la tête en rythme un instant, sans même m’en appercevoir.


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