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Seconde chance (+) Ashihara
Hizakari Awataguchi
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Hizakari Awataguchi
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Hizakari Awataguchi

Seconde chance

tenue | la tenue est celle tout en bas à droite, Hiza est curieuse et oui elle a fait exprès de mettre un junihitoe ~ ♥


05.02.98

Sur mes lèvres le rouge s’abime au contact d’un index venu en caresser la surface distraitement à la lecture d’un origami. La signature dissolue dans l’ambre de mes yeux indignés ne fait qu’accroître les sentiments contraires à s’entrechoquer. J’ai en horreur les réminiscences du jade étincelant et du sourire mutin dans le chaos de ce Nouveau Monde bâti sur les cendres de l’ancien. Un chien, voilà ce que j’avais pensé de lui, sans aucune méprise sur ce qu’il était pourtant, peu surprise de savoir l’encre sous sa peau appartenance de son sang et je ne me leurre pas plus en imaginant que cette expansion de vermine avait été possible par l’intervention de nobles, en aucun cas motif de dissuasion pour moi lorsque je fus conviée à une nouvelle rencontre.

J’y étais allée, parcourant les rues intactes, dépourvue du moindre souvenir des derniers évènements. Il y avait à dire et j’enviais presque ces chanceux d’avoir une existence si paisible. Bien entendu, les conflits éclatent et les esprits s’échauffent toujours, nous sommes humains et guerroyer en est presque une seconde nature tant nous sommes incapables de nous entendre tous au nom de quelques déités ou d’une couleur, qu’importait la raison, il n’y avait aucune logique ou bon sens là-dedans. C’était bien dans ce but que j’avais accepté. J’aime à laisser le doute et ne pas croire qu’un être vil soit il n’a d’essence qu’en cela. Aussi le fais-je languir de ma présence, plus par coquetterie que pour un quelconque effort et dans cette caractéristique prêtée à tort à la gente féminine, j’esquisse déjà un sourire. Il en fallait plus pour le provoquer, nul besoin de se précipiter par ailleurs, j’aurais tout le loisir d’en capter les nuances.

Cheveux attachés d’un chignon aux parures élégantes, je pouvais contrer les migraines devenues coutumières depuis l’entrevue au ministère. Cette fois, je faisais honneur à mon nom qui lui tenait tant à cœur, rappelant par le junihitoe aux couleurs violines. Les épaisses couches d’étoffes empêchaient les regards les plus audacieux de passer outre ma taille, peu marquée dans cette tenue. Seuls les traits fins de mon visage restaient indicateurs de beauté, mais je n’en avais de prétention que par mon savoir et mon caractère, non ce critère physique trop souvent prêché pour un choix de soupirante. De toute façon, je n’avais plus à me poser cette question, bien heureuse d’avoir à mes côtés un homme qui accordait plus d’importance à nos personnalités et notre entente qu’à cela.

Contrairement à celui vers qui je me dirigeais d’un pas lent et qui m’avait déjà laissé comprendre toute la subtilité dont il était capable pour n’en user aucunement. Ma rancune peut être aussi tenace que son arrogance dans la persistance de l’indécence.

Ashihara Yamaguchi
Déshabille-toi grand bougre !
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Ashihara Yamaguchi
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Ashihara Yamaguchi
Seconde chance
Feat. Hizakari Awataguchi (oh no je peux plus la marier)


Sous tes paupières dansaient les miroitants éclats d’un brasier. Le sang peignait les allées du domaine, baignait les corps sans vie des traîtres. Tu étais feu. Tu vivais dans le feu et la guerre. Tu ravageais et tu purifiais. De ton cœur, les flammes crépitaient et montaient vers le ciel en proie à des ambitions divines. Toi, l’incandescent, tout souffle attisait  les flammes, avide. Tu fumaiss, engloutissais le noir. Parfois, en rêve, quelqu’un s’approchait du brasier. Elle venait, subtile et rieuse de ta volonté.

Parfois la pluie descendait sur la terre, double d’une autre destinée.

Comme aujourd’hui.

Quatre ans t’éloignaient de votre première rencontre. Tant de choses s’étaient produites au cours de son absence. Ton visage marquait une autorité héritée, si dominée qu’elle en régnait absolue. Tu respirais ton clan, à chacune de tes respirations, à chacun de tes pas vers elle. Le fils, prince d’un monde obscur, s’était transformé en l’implacable démon des Yamaguchi. Maître des fléaux, roi sur son trône de crânes, des jours plus calmes se profilaient à l’horizon ici, bien loin des jours de purges farouches au cours de ton ascension.

L’envolée de ces jours que tu nombrais, aurais-tu voulu les retenir ? Combien seront dans le futur brillants et abondants, quand d’autres en seront sombres et destructeurs ? Ses dernières paroles martyrisaient parfois  - à plaisir - ta mémoire. Le monde ressemblait à un miroir brisé. Tu comprenais ô combien t’entourer des bonnes personnes incombait de tes missions de roi. Un cercle.

Tu levas ta main. Une ribambelle de domestiques assurèrent les lignes de l’allée. On ouvrit des paniers, chacun d’eux présentèrent une toilette au goût varié, traditionnelle ou exotique, sobre ou extravagant, d’une opulence rarement vu pour certaines.

- Choisissez celles qui vous siéent, Sugawara-san. En guise d'excuses pour celle que j'ai souillée. J'espère que cela atténuera votre amertume à mon égard.

Un rictus malin s’étira sur tes croissants de chairs, quand tes pierres précieuses ondulaient sous l’amusement et la curiosité. Ton costume lors de cette mondanité en Chine laissait place à présent à ton kimono noir et pourpre, dont le col permettait d’entrevoir l’Irezumi encré pareille à une cicatrice sur ta peau.

C’est un plaisir de vous voir fouler ma cham-, mon domaine à nouveau.

Tu inclinas de la tête dans un geste poli mais d’un sous-entendu pour le moins taquin. Les servants en firent de même. Le mouvement d’un unique homme dictait la conduite de tous, ici. Tu l’invitas sans l’obliger à te rejoindre. Ton but ne résidait pas dans sa fuite mais bien de la garder près de toi. Était-ce toujours possible ? L’époque de votre première rencontre sonnait révolue. Les cycles lunaires s’étaient succédés et ses mots, ses dires tendus dans ta direction, prendraient-ils un nouveau sens aujourd’hui ?

Une brise caressa la toison ébène de tes cheveux dénoués, caressant par ailleurs sa silhouette magnifiée. Sa prestance perdurait. Quatre ans, mais toujours d’une beauté limpide. Quatre ans, et ses iris fendus par la ruse s’accaparaient les pupilles du serpent. Venais-tu d’inviter le renard dans ton nid ?

Je vous attendais.

Pas depuis ton origami. Depuis bien longtemps.
Tu voulais lui embrasser la main, tels les sangs-purs prêts à la courtiser pour son nom. Toi, ce n’était ni pour son rang, ni pour sa fortune, ni pour sa famille… pour bien d’autres choses, d’autres desseins futurs. Maintenant, tu enviais la face cachée de cette pièce, tu désirais son visage et son masque.

Tu désirais la pluie sincère sur le feu des perfides.
Tu la désirais elle.

© ASHLING POUR EPICODE


Hizakari Awataguchi
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Hizakari Awataguchi

Seconde chance

ici la tenue qu'elle a choisi parmi les propositions d'Ashi tenue | Elle est tellement sûre d'elle pour certaines choses et pourtant, parfois c'est pas tout à fait le cas intérieurement haha


05.02.98

Je reconnais l’encens, les épices, le tabac et cherche à présent l’ébène couvrant le jade impénétrable de ses iris. J’y avais entrevu l’orage, gronde-t-il toujours ? J’insiste en dépit des coffres s’ouvrant sur les étoffes, ne prêtant attention qu’à ses prunelles claires à l’affut de mes imperfections. Et je les lui cèderais pour obtenir les siennes, sans malice aucune. Quatre ans dont je n’ai pu en saisir la complexité. Quatre ans se sont écoulés durant lesquels nos échanges n’ont fissuré que les masques que nous nous étions engagés à faire tomber. Celui qu’il revêt aujourd’hui porte plus de marques que le précédent, j’y entrevois quelques secrets inavouables. Non qu’il se soit effrité, finalement, le corbeau de son bec pourrait bien réduire le mien en miette, mes sens affûtés de renarde me permettent à présent de voir un peu plus au travers du sien.

Sous ma manche un sourire se fend et je m’incline respectueusement dans la tradition qui m’incombe, non sans rappeler l’audace dont je n’ai pourtant rien perdu. Mais patience, l’heure n’est pas encore aux chamailleries, en dépit de ces nombreux présents hérissant mon pelage dans un frisson d’agacement.

« Ne vous avais-je pas dit de vous passer de telles excuses ? Toutefois je ne suis pas étonnée et je ferais preuve de politesse en ne refusant pas le mal que vous vous êtes donné. » Si tenté qu’il ait au moins supervisé ces achats que je devine coûteux. « Si vous souhaitez atténuer l’amertume, vous savez quoi faire, je vous en ai accordé les moyens, ne me le faite pas regretter » ne nous égarons pas, je ne suis là que par cette volonté de vous connaître. Les crocs abrupts d’une montagne peuvent être souillés par le sang versé sur ses flancs, elle n’en demeurera pas moins attrayante. Le danger ne peut avoir d’ascendant qu’en le redoutant et je préfère l’affronter pour découvrir les secrets qu’il cache. Ainsi, je ne jugerais pas l’acte impie et la trahison commise. Je veux les comprendre.

L’or étincèle, quittant le jade pour inspecter le rouge et noir de sa tenue, rappel subtilement maîtrisé de cette rencontre. Puis il dévale l’encre sous sa peau où les fleurs ont éclos supposément douloureuses. Elles sont pareilles à des chaines, ronces aux dards ensanglantés, tenant à distance quiconque voudrait le défaire de ses responsabilités. Je ne peux désormais plus condamner les marques indélébiles qu’il porte quand sous la peau de chacun d’entre nous se glisse le poison brûlant de ces devoirs hérités. Qu’elle soit immaculée ou imbibée de suie, elle sert et servira toujours de toile.

Avec lenteur, le battement de cils qui m’est arraché trahit l’irritation des mots perçant l’estime de mon silence. Les pas qui me séparaient de lui s’épuisent à quelques centimètres des siens.

« Félicitation pour avoir investi Kyoto, je présume. Mais à me considérer comme acquise, vous risqueriez de vous en mordre les doigts, un conseil que je vous avais déjà donné. Aurais-je dû vous dispenser de l’antidote pour que vous l’intégriez mieux ? » Sous le junihitoe claquent les talons de cette modernité affectionnée. La tête haute, je me hisse à proximité, déviant d’un regard penché sur le textile ralliant ténèbres et bonne fortune. C’est celui-ci que je choisis sans mot dire, fixant mes iris faussement courroucés dans les siennes.

Je vous attendais.

J’inspire profondément. Il me tardait vous l’entendre dire. Je craignais que le temps n’érode un peu trop votre tolérance, mais puisqu’elle demeure intacte, ne le gâtons plus. « Je serais à la hauteur de votre patience » sans le moindre doute, je n’avais rien perdu de ma curiosité depuis toujours insatiable envers le monde, envers lui. Montrez-moi ce meilleur talonnant le pire. « Êtes-vous désormais prêt à me céder, monsieur Yamaguchi ? » retirez ce masque, que je puise vous admirer. Qu’importe si le feu trouble ma vision de ses flammes céruléennes, elles ne me brûleront pas, je suis immunisée.

Ashihara Yamaguchi
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Les cicatrices de vos masques représentaient vos feuilles d’automne. Elles sillonnaient dans la neige frugale. Hizakari respirait le joyau de l’image polyphonique. Dans ce miroir partagé, il ne tenait qu’à toi de vous refléter. L’hiver en transe avait aussi froid d’elle. Sa venue rayonnait. Elle ensoleillait le domaine dichotomique. Comme tu semblais calme tout d’un coup. La tempête, dévastatrice, avait anéanti ta paranoïa. Les ennemis réduits en cendre n’étaient plus que des réminiscences, éliminés de ton règne sanglant. Tout ce que tu avais entrepris n’était que pour ce but. Celui, préservé au fond de ta mémoire 4 ans plutôt. Aujourd’hui, le prince avait laissé place au roi. Tu te présentais en chef Yamaguchi, dont les stigmates décoraient ton costume de guerre.

Car, tu serais toujours en guerre contre le monde.
De ce sang qui s’écoulait dans tes veines, jusqu’au rang impur que tu disposais.
Tu resterais à jamais seul sur ce charnier. Mais, dans les cauchemars, les morts se cachaient et te dévoraient.

Ses iris brillaient, de cet éclat rusé, si peu observé chez les femmes de la noblesse. Elle inspirait à chacun de ses pas l’audace et l’indomptable liberté. Tu aimerais l’attraper des bouts des doigts, sans pouvoir l’effleurer. Cet étrange amalgame de souvenirs partagés faisait esquisser un sourire sur tes lèvres. Sa beauté équivalait à sa présence, aucune ride n’y siégeait après tant d’années sans se revoir. Son élégance demeurait en grâce.

Mes excuses ne sont que le reflet de mes regrets quant à notre dernière entrevue. Voyez-y ma repentance, même si à vos yeux cela ne peut être le cas.

Ses beaux yeux brasillaient, pareil à l’astre en ce jour froid mais sec. Et, ton anxiété naturelle étouffait sous l'étreinte des crises chaque jour plus précises, plus térébrantes, et avec des pointes vrillantes. Son inspection sur toi te donnait l’envie irréfutable de calmer la tempête en ton sein. Quand était-ce la dernière drogue ingérée pour calmer l’angoisse de tes songes ?

Si je vous ai fait venir ici, si mon invitation vous est parvenue, c’est bien dans une complète sincérité de continuer notre entrevue en Chine. Tu inspires, ne te soustrayant à cet échange lourd, pesant, d’une extrême vérité. Tant de choses se sont passées durant cette séparation fugace. Mais je ne peux pas mentir en omettant que chacun de vos mots me reviennent sans cesse à l’esprit.

Tu voulais la comprendre, la connaître, la déceler sous les épines ensanglantées du vermeil limpide. Elle se cachait dans les roses écloses d’une famille et d’une illustre éducation. Que pouvait-elle bien désirer d’une personne telle que toi ? Elle qui possédait tout et bien plus encore. Pourquoi se mêlerait-elle aux histoires d’un chef Yakuza, seulement intrigué par ton image. Elle finirait par se noyer, brûler ses ailes par la noirceur d’une étoile. Parce que chaque mot dissimulait un monde, un début et une fin. L’ombre rendait plus vive la lumière. Le rouge accentuait la pâleur du blanc. Un pourpre exubérant à en mourir, flamboyait de solitude éparpillée, d’un silence violent et d’une incapacité immaculée de se confier. Elle était une lumière.

Je veux apprendre à vous connaître. Au-delà de tout ce que nous connaissons de l’autre, je vous invite dans mon antre non pas pour vous piéger mais pour vous dévoiler ce que des gens ont cherché à connaître contre mon gré, destitués de leur savoir par le tranchant de ma lame.

C’était une faveur, une vulnérabilité exposée. Le vent mugissait dans la toison brouillée des arbres. Le silence vous englobait, retenant son souffle. C’était un aveu, un souhait. Les mois de tueries exposaient l’envie de te sentir entouré. Tu percevais à présent le besoin irréfutable d’un cercle intangible. Tu lui offrais cette possibilité si tel est son désir, si telle est la vérité. Tu te méfiais, mais sans cette part encline à abattre vos cartes rien ne pourrait découler de vos simples œillades douteuses.

Ses dires provoquent un éclat de rire. Non, votre farce de l’autre fois suffit à me vacciner.

Elle choisit un tissu luxueux. Le choix attentionné délivrait un message clair et précis. Que le serpent et le renard s'aimantaient. Un pas de chacun accordait un nouvel avenir à cette relation. Un excellent choix, mais tous ses vêtements ne pourraient rendre honneur à votre beauté. Tes flatteries ne cessaient jamais. Mais, cette fois-ci, une étincelle éclata dans tes jades. Elle confessait tant de non-dits à l’appréciation de ses précieuses.

T’attendait-elle aussi ? Cela serait égoïste de le croire.

Pris d’un courage, tu attrapas délicatement sa main, baisant son dos sans couper le contact visuel si intimement établi depuis son arrivée. Tu ne serras pas sa peau, ne forças nullement ce contact. Le distinguait-elle avec dégoût ? Cela te poussa à douter. Tu la relâchas.

Si je me cède à vous, céderez-vous à moi, Hizakari ?

C’était un pari risqué, pourtant, tu le relèvas. Tant d’émotions se décuplaient et portaient les frêles lignes de son prénom. Une confession prête à mourir mais une promesse prête à naître. En hiver, il manquait la chaleur, même les coeurs étaient froids, gelés.

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Hizakari Awataguchi
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ici la tenue qu'elle a choisi parmi les propositions d'Ashi tenue | elle est en train de le cerner ? je... quoi ?


05.02.98

Se sont succédé les saisons, affinant lames et crocs pour cet instant où règne le silence placide d’une tempête à venir. Ou bien, comme je l’espère, cette chaleur dissimulée par-delà les nuages, révélant les marbrures sous la peau écailleuse du serpent dont la nature terrestre pouvait être doutée. Je veux connaître l’homme et ses excuses matérielles n’ont de vertu à mes yeux qu’en ces mots qu’il soustrait à mes sens par instinct.

« Il n’y a, en ce monde, aucune valeur tangible que je ne puis obtenir. Et si je ne doute pas de votre sincérité, vous saurez à l’avenir que vos paroles sont plus précieuses que n’importe laquelle de ces étoffes » baigner dans la richesse ne veut dire l’apprécier, tout comme s’accoutumer aux morsures venimeuses ne veut dire y être invulnérable. À soupçonner mon esprit si futile, il m’avait semblé judicieux de rappeler ce que j’entends par grandeur. Abandonnons les titres, les mérites éphémères, je veux être durable et laisser une empreinte plus marquante que l’encre noire. Il ne m’a pas oublié, aucun de nous ne le pouvait et désormais réuni à se toiser tels deux astres opposés, nous cherchions une entente. « Des vôtres en revanche, je suis restée sur ma faim. Je suis insatiable de vérité » des vôtres en particulier, si vous me les confiez toutefois.

Ses intentions limpides me confirment avoir eu raison de répondre à ses lettres. Passé la brume, il y a de la lumière, mais il ne la laisse resplendir qu’à de précises conditions. Dans mes iris se noie la malicieuse étincelle de cette confiance accordée. Il me cèdera, si je fais preuve d’autant de discernement et de loyauté envers mes principes qu’il se montre docile et respectueux. « Le sang qu’à versé cette lame peut bien être innocent, je veux connaître l’histoire derrière chacun de ses coups, remonter à la garde et saisir la main de l’homme pour le regarder dans les yeux. Comprenez bien en vous plongeant dans les miens que vous n’êtes pas seul à posséder une ombre démesurément grande ». Je porte en la mienne celle de mon nom, celle de mes responsabilités. D’un éclair entre nous, l’air s’était amoindri. Je m’étais préparée à l’atmosphère électrique, à l’orage pour entrer dans l’œil du cyclone où le silence s’affaire à garder secret les parois de verre d’un cœur en miettes. Jouer de cette langue corrompue ne le préservera pas de moi longtemps et le savoir peu enclin à goûter mes menaces me réjouit d’une certaine façon, réduisant à néant les frissons sur mon pelage d’équinoxe.

« Quatre ans et cela fonctionne toujours, me voilà surprise » aucun mensonge n’avait brûlé sa langue et son rire franc sonnait plus chaleureux que le croassement moqueur de mes souvenirs. Le tissu caressé sous mes doigts s’évade au profit de sa main. En ce geste, j’entrevois la mesure et cette capacité à tenir compte d’autrui que personne ne lui prêterait d’office. Il serait regrettable de sous-estimer le serpent. Son sang est froid, mais il affectionne la chaleur et à en juger par l’agressivité de celui-ci, je soupçonne qu’il n’en a pas assez pour apaiser ses humeurs. Il n’en demeure pas moins lucide, ses sens exacerbés par la cruauté du monde, livré au beau milieu de ces couleurs irrégulières à n’en point trouver une dont émane vraiment la sincérité d’une flamme.

Il relâche sa prise, je raffermis la mienne. Yeux dans les yeux, il me montre ses ténèbres et j’avance sans crainte de m’y perdre.

« N’ai-je pas déjà fait le premier pas en m’obstinant ainsi ? » ma présence même appuie en ce sens. Je brûle d’impatience de pouvoir remédier à cette impaire qui nous a condamné tous deux. Dans ma fierté vous avez cru au sang et dans vos sourires crus j’ai vu la corruption. Laissez-moi vous dire ce qu’à présent je décèle. « Je commence à vous comprendre et j’affirme n’éprouver aucun remords à vous céder, Ashihara »

Le son si doux de son prénom est un murmure, une promesse d’honnêteté. L’éclat du verre dans ma paume pourra m’égratigner la première, le reflet qui s’y trouve, lui, est inestimable. « Nous avons suffisamment muri cette décision pour la savoir appropriée, vous comme moi »

Ashihara Yamaguchi
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Ashihara Yamaguchi
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Les cœurs des esprits vagabonds traversent l’invisible entre vous. Émiettées au bord du mal, les pensées sont des bêtes sorties de toi, des courses d’un soleil à un autre. D’une étoile sombre à celle séculaire. Il n’y pas temps, espace ou divinité qui ne puissent contempler le spectacle de votre rencontre. Intime et distant, le silex de vos yeux se taillaient mutuellement sous l’éclat d’un domaine dichotomique. Tu t’abreuvais de sa curiosité, si assoiffée que même la source la plus pure ne pourrait l’abreuvait. Tandis que toi, une vague de calme recouvra ta peau d’un frisson, rarement vécue. Pour cause, il était si rare de jauger un égal. La délivrance des propos délie les langues et calme le feu oisif de tes veines.

Si mes paroles vous sont si chères. Je vous les offrirais sous leurs plus belles apparences.

Tu inclinas légèrement la tête, un sourire entendu aux lèvres. Elle désirait tant de toi. Ne serait-elle pas déçue du monstre incréé qui se cache sous la cuirasse du beau parleur ? Il était trop tard pour réfléchir à de telles possibilités. Plus le temps passait, plus elle confirmait sa volonté, sa présence. Le serpent persifla pour sentir l’air mais la hargne du renard ne désirait point se retirer. Tu l’admirais en silence, écoutant chacune de ses syllabes, appréciant la ferveur d’une rose aux épines ensanglantées, d’une dangerosité qui t’amenait à une adrénaline constante. Tu n’étais qu’un funambule sur un fil de rasoir. Tu confiais à cette femme une part de toi que tous tes ennemis cherchaient à connaître pour mieux te lacérer par derrière. Le pari risquait de te coûter cher. Valait-il le coup ?

Devenez insatiable de moi comme je le suis déjà de vous.

Elle était une sérendipité. Sans l’avoir planifié, tu avais trouvé ce que tu ne recherchais pas. Loyauté. Respect. Confiance. Un si bel adage. Malgré tout, sa présence recouvrait tout, inébriante. Sais-t-elle à quel point tu saignes en silence ? Perçois-t-elle la froideur de ton cœur derrière tes mots saturés de chaleur ? Connaissait-elle la solitude de tes pas, guidée par le pouvoir suprême qui t’incombait ? Tu représentais un dieu pour les tiens, tel que même ton premier amour ne supportait pas de te suivre, tel qu’il te laissait tous une longueur d’avance. Ils reposaient tous sur toi. Mais, toi, tu ne fermais jamais les yeux sur l’épaule de quelqu’un. Tu fixais l’horizon, en permanence, en tout temps. Tu inspiras lourdement, ne quittant la brillance de ses précieuses. Tu possédais certes l’estime des chefs, au fond tu ne valais peut-être pas autant que ce qu’elle imaginait. Ta respiration menaça de s’emballer, tandis que ta main chercha instinctivement les drogues inhibitrices. Tu crispas tes doigts sur ta veste de kimono.  

Que voulez-vous savoir… Par quoi voulez-vous que nous commencions ? Maintenant que je suis certain de votre complète sincérité et confiance, je ne peux m’ouvrir qu’à vous comme je le fais si rarement. Ce que je vais faire, comprenez à quel point il est rare de l’obtenir. Je souhaite ne pas me tromper sur votre compte. Il me coûte beaucoup de vous faire confiance, autant pour mes démons que pour la sécurité de tous mes gens.

Quand elle verrait la créature, le vrai. Celle qui prend du plaisir à faire souffrir, celle qui domine sans contrepartie, celle qui se baigne dans le sang pour mieux se protéger. De ton armure ensanglantée, jusqu’au goût succulent des morts, la poigne squelettique de la mort agrippait ta trachée et toi… toi tu souriais.

Vos techniques sont, ricanas-tu, efficaces.

Tu te détournas, l’invitant à te suivre. D’un geste de la main, la foule formée autour de vos présences s’évapora. La vie du clan reprit son cours. Ce n’était pas ton domaine principal, mais en quelque sorte, ils se ressemblaient tous. Froid, minimaliste, il ne resplendissait pas autant que ceux des Awataguchi ou des Tsukiyomi. Hizakari avait prouvé qu’elle voyait au-delà des apparences. Un rictus émergea. Elle se ficherait bien du tableau du domaine, parce que - rien que cette pensée te rendait heureux - son intérêt c’était toi.

Il est temps. Je ne souhaite plus me dérober à votre présence ou à votre investigation pleine de courage. Allons prendre le thé, sans mauvais tour cette fois-ci. Mon domaine n’est peut-être pas le plus beau de tous les clans mais j’espère que mes gens seront accueillir la grâce des dames de votre famille. Quoique, je veux que nous abandonnions nos rôles. Continuez de m'appeler Ashihara et je ferai de même si vous m’en donnez l’autorisation.

Tu lui proposas le dos de ta main. Tu connaissais l’étiquette des grandes familles nobles mais tu demeurais un Yakuza. De toute manière, elle choisirait. Le renard savait refuser les demandes capricieuses du serpent.

J’ai tant de choses à apprendre sur vous qu’une après-midi ne sera sûrement pas suffisante. Et vous devez avoir beaucoup de questions.

Tu quémandais plus, peut-être trop. Après tout, tu n’étais pas à une éternité près.

Bienvenue chez moi, Hizakari.

Bienvenue dans mes enfers.

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Seconde chance

ici la tenue qu'elle a choisi parmi les propositions d'Ashi tenue | y'a beaucoup trop de hype dis donc
owo


05.02.98

Les ombres noyées dans le Jade s’érodent dans l’éclat luisant de sa curiosité. Aucune liqueur cependant n’a assez de saveur pour évincer le goût du sang. Jusqu’à présent, du moins. Je la perçois, cette ivresse naissante dont il ne saurait deviner l’origine. L’éloquence du serpent persifle à mon oreille ses doux murmures envoutants. Un sourire étire le carmin sous ma manche et d’un regard entendu je m’incline à mon tour dans le respect mutuel que nous nous devons et que je rends avec sincérité.

Je fais preuve d’insolence dans la démesure de mes propos, repoussant les bords de cette cage pour en faire mon domaine. Je n’ai pour ambition que cette quête de vérité et rien d’autre que cela ne pourrait me combler davantage. Il cède, peu à peu. Dans ses yeux il y a cette lueur infime, l’espoir entaché réduit à l’état d’embryon par les décisions pesant sur les épaules du chef de clan.

« Vous n’avez rien à craindre, vos secrets seront miens à tout jamais et je vous confierais les miens en retour. Ces risques que vous prenez, je les prendrais à mon tour. Je vous ai promis cette franchise et je fais le serment qu’il ne sera pas brisé » un rire léger m’échappe, empathique à parcourir gracieusement les écailles pour sentir sous mes doigts les muscles se détendre. « Ne vous ais-je pas dit que chacun possède une ombre ? » Dans ma chair est gravée cette fatalité. Une monnaie d’échange, choyée cependant, j’ai été livrée à un allié. Ma chance insolente et ce même piquant autour de mes pétales se sont vus désarmés au profit de cette loyauté.

Je porte son nom, de jour en jour j'observe son visage prendre les mêmes traits que notre Seigneur qui ne sont pas bien différents du masque ôté d’Ashihara. Nous en revêtons tous, mais nos cœurs battent bel et bien. Je le suis, déposant ma main au creux de la sienne dans un geste de provocation à ces traditions parfois dépassées. « Appelez-moi Hizakari, ne nous laissons plus tromper par les titres, les noms et les conventions. Soyons seulement deux inconnus loin des intrigues pour lesquels nous avons cet intérêt commun de protéger nos gens. Je veux comprendre l’homme et ses tourments. Laissez-moi partager un peu de votre fardeau » quand bien même je n’étais guère en position d’y prétendre, quand bien même mon nom était Awataguchi, je ne voulais me priver d’endiguer les maux qui rongeaient mes semblables et me faire porte-parole d’une neutralité nécessaire.

« Je partage votre avis, nous n’aurions pas assez d’une éternité pour apprendre à nous apprivoiser, mais nous pourrions faire de ce rendez-vous le premier d’une longue suite, qu’en dites-vous ? » la ville s’ouvre pour nous frayer un chemin dans l’un des repères impies. Mais je n’y vois que le soleil éblouissant les pavés d’un domaine vierge de tout sentiment. Ce manque cruel de couleurs est le reflet entraperçu de ses murs. Une cité secrète renfermant d’inestimables trésors dont je me faisais gardienne. Si les dragons sont affamés de métaux précieux comme je le suis de ses mots, cette pensée semble légitime. Plus encore lorsque l’on me sait faite de flammes, je ne crains ni les enfers ni leurs démons.

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