Sleeping Monster FT. Yori
Kanata Kondo
Citation : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Age : 18
Rang : B4
Seimei
Kanata Kondo
Et Permission lui avait accordé de quitter l’école pour le week-end sans pour autant qu’Ayumi ne précise sa destination. (Cela serait bien bête de donner de tel soupçon.) Ce paternel ne semblait guère content d’avoir cette nuisance dans les pattes le dernier week-end avant les vacances scolaires. Avait-il quelque chose de prévu ?
Seule une oreille penchée derrière sa porte, l’espionne s’était assurée que non et géniteur n’ayant peur de rébellion ne vérifiait jamais si sa fille dormait après avoir défoulé toute cette frustration sur sa progéniture.
Oh, Ce n’est pas grave, cela ne fera que quelques blessures à cacher à nouveau. (Ce n’est pas comme si c’était la première fois, habitude avait été prise depuis.)
Le temps nous est compté, alors effaçons samedi pour revenir à dimanche après-midi. Alors que cette bête prenait son pied au travers d’insultes et de coup, il ordonna à son esclave de lui apporter un café, celui qu’il prenait aux environs de 16h, une note qu’Ayumi avait toujours retenu. (Elle évitait que Kazuki descende vers cette heure-ci.)
Et cette si bonne odeur engouffra rapidement la pièce, puis son nez alors que discrètement, une fiole fut sortie d’en dessous sa poitrine. ( Ici, il ne risquait pas de la briser.) Dose déjà ajustée grâce à l’aide d’un complice qui ne sera révélé, mixture était mélangée et transparence accordée.
Katana n’était requis et tasse posée dans les mains de cet enfoiré, il ne fallut beaucoup de temps pour qu’elle se retrouve vidée alors qu’Ayumi ne s’était qu’à peine éloignée. (Elle voulait être témoin de la chute de cette atrocité.)
A-t-on besoin de compter passé ? Aucune idée… Car les secondes lui semblaient des heures et les minutes des journées avant que finalement les yeux de son père finissent par se fermer dans un repos long et indéterminé. (Elle espérait qu’il dure une éternité.)
Zéro mètre… Le bureau non loin de sa lité, l’espionne l’y avait déposé et recouvert comme s’il n’était que fatigué avant de nettoyer tasse et autres indices qui mènerait à sa personne et cette liberté qu’elle venait de vous offrir.
Une fois le tour entièrement vérifié qu’Ayumi quitta cette prison sans que personne n’ait pris connaissance de cette visite signant votre liberté.
Kamikaze n’était pas un mot qui lui convenait et il était maintenant les environs de dix-huit heures et le retour à Mahoutokoro allait sonner. Aucuns tremblements ne paraissaient sur son corps, elle était sûre de son plan et si contraire il y avait, l’adolescente était prête à en subir les conséquences tant que son frère pouvait maintenant respirer.
Il y avait encore une chose à faire avant de prendre le transport et se rendre sur l’île, ce fut dans une ruelle tranquille que vous vous étiez donné rendez-vous pour que le plan soit entièrement terminé et que faille il n’y ait pas. (On ne sait jamais, un stresse soudain peut survenir sans qu’on n’y fasse attention.)
« Je suis prête, c’est fait. »
Tu devais être rapide, sans une once d’hésitation et revenir à une vie normale dans cet établissement.
Mourir n’était plus mot… Une vie normale… Une vie dont elle allait enfin pouvoir bénéficier et prête à suivre ce que tu allais lui demander car sans toi, cette marionnette aurait perdu la vie dans les semaines à venir..
Yori Hayashi
Citation : All is lost again but i'm not giving up
Age : 19 (16 mars)
Orochi
Yori Hayashi
Sleeping monster25.01.98
La ville ne m’est pas habituelle et dans cette rue, pourtant déserte, je me sens exposé. Elle n’a rien de suspecte, à proprement parlé. Les habitations y sont rares et seuls les habitués du quartier pense à s’en servir comme raccourci.
Etroite, sans être sombre. Discrète, mais pas suspecte.
L’endroit idéal pour se mettre à l’abri des regards.
Seulement, je suis un sorcier, parmi les moldus.
J’ai un physique distinctif, parmi une communauté au physique sobre.
Je patiente, à un endroit où les autres ne font que passer.
Je suis bien loin de mes repères et j’ai un secret à enterrer.
Alors, derrière mes airs naturels, je ne peux m’empêcher d’appréhender.
Et si Ayumi ne venait pas ? Si son père voyait clair dans son jeu ? S’il l’avait déjà tant blessé, qu’elle ne pouvait mener le plan à terme ?
Et s’il l’avait tué ?
Je ne veux imaginer le pire, mais j’ai pour habitude de prévoir toute éventualité.
Ayumi, heureusement, ne tarde à se montrer.
Te voilà, je m’exclame calmement, en m’avançant vers elle, comme le ferait un frère ayant attendu sa cadette. On peut y aller ? Je laisse retomber mon sac le long de mon épaule, faisant mine de vouloir y vérifier quelque chose – à l’intérieur, se trouve ma baguette. Je suis prête, me dit-elle, durcissant mon regard.
Il est temps.
L’instant n’est pas aux discours ; pas plus qu’aux déclarations poignantes. Elle ne s’en souviendra pas.
Tout a déjà été dit, de plus.
Tu as eu raison. Tu es libre ; vous êtes libres, désormais. Je ne te trahirai pas.
Je vais t’enlever ce poids.
Dans sa direction, je pointe l’instrument de ma magie.
Oubliette, dans un murmure.
Ses yeux se voilent. Ses traits se détendent, son expression se vide de toute émotion.
Dans un souffle bloqué, je prie d’avoir maitrisé mon sort. L’expérience inexistante – il ne m’a été donné d’effacer d’autres mémoires – l’erreur serait lourde de conséquence.
Comment expliquerai-je une amnésie totale ?
Ses pupilles retrouvent vie et, avant qu’elle n’ait la présence d’esprit de me questionner, je la devance : Ayumi, tout va bien ? Je dépose une main sur son épaule, plein de sollicitude. Tu as eu un petit moment d’absence. On a passé une longue journée, tu es peut-être fatiguée ? Je pense que nous avons trouvé tous les ingrédients dont nous avions besoin pour ton dernier cours de soutien ; on devrait rentrer.
Avec un regard entendu, je nous éloigne d’ici.
Et dans mes seuls souvenirs, cette fois, notre péché restera scellé.
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