Le printemps s’est installé sur le territoire japonais. Tandis que les couleurs saisonnières viennent orner le paysage, vous êtes invités à fêter l’unicité du Japon. Le nouveau shogun, Seimei, organise un matsuri dans les quartiers magiques de Kyōto. De nombreuses activités sont organisées et tous les sorciers peuvent participer.
C’est dans l’allée des cerisiers, enchantée pour l’occasion, que se tient le concours de sculpture magique en glace. Si les cerisiers sont toujours en fleurs, un climat glacial couvre toute l’allée ; comme pour le concours de cuisine, les juges (et commentateurs) se tiennent sur une estrade, tandis que les participants ont toute l’allée qui leur est dédiée. Cependant, ils la partagent avec le jeu du bandeau, donc la prudence est de mise.
Le thème de la sculpture est le suivant : “Ivre de fleurs” (Matsuo Bashō). Les participants auront six heures pour parfaire leur œuvre, laquelle sera jugée au bon plaisir des commentateurs.
★ Le jeu du bandeau se trouve non-loin de votre groupe.
★ La scène se passe dans l'après-midi, le 11 avril 1998.
★ Seules les personnes inscrites dans ce groupe peuvent poster.
★ On vous demande 350 mots maximum par réponse, ainsi qu’un résumé d’une ligne à la fin du post.
★ Vous disposez de 48 heures (par personne) pour répondre, sinon votre tour saute automatiquement.
★ Les participants ne peuvent pas ouvrir de sujet se passant en même temps que l'évent.
★ Pour rappel, l'ordre de passage est le suivant :
- Koyoi Tsukino
- Ashihara Yamaguchi
- Hizakari Awataguchi
- Fuyuki Awataguchi
- Tsugumi Tsugikuni
- Tomiyo Sawagi
- Kaori Tsukiyomi
Perchée sur ses talons, la dame limitait au strict minimum ses déplacements pour éviter de glisser sur le verglas. « Bienvenue à ce concours de sculpture en glace. Célébrons aujourd'hui les prouesses des participants, et profitons tous ensemble de ce moment d'allégresse possible grâce au Bakufu et à notre Shogun. Chers sculpteurs et sculptrices, vous êtes libres de façonner la glace comme bon vous semble, tant que le résultat final à un lien avec le thème : “Ivre de fleurs”, référence évidente et bien connue à un célèbre haïku de Matsuo Bashō. Soyez imaginatif et essayez de nous surprendre. Allez-y vous avez six heures ! ». Elle tapa dans ses mains, et le bruit résonnant dans l'allée lança le départ du concours. « Evidemment, je ne serai pas seule pour commenter ce merveilleux concours, puisque le Divisionnaire Yamaguchi nous fait l'honneur de sa présence. Monsieur le Divisionnaire, que pensez-vous de nos concurrents ? ». Sa propension à débiter stupidité sur stupidité la désespérait intérieurement, mais sur son visage il n'en paressait rien.
Remettant en place l'écharpe de fourrure immaculée autour de son cou, elle admira les participants s'afférer.
L’ombre ne s’invitait jamais à la lumière. Là où elle était la plus vive, les ténèbres - eux - s’épaississait. Et à la fin, elle se faisait engloutir. Le froid agrippait ta peau, et même la veste déposée sur tes épaules ne saurait te couvrir. Roku n’apparaissait plus dans ton champ de vision. Bien, il était assez grand pour se débrouiller seul dans une foule. De tes responsabilités factices, tu te retrouvas malencontreusement à être le commentateur d’un jeu insignifiant. Verre à la main, d’un saké délicieux qu’on t’avait offert à déguster, tu t’abreuvas en écoutant les belles paroles de cette sublime créature. Un sourire narquois étira les traits de ton visage et tu élevas ton verre à son intention.
- C’est bien moi qui suis honoré d’être en votre présence Madame Tsukino, haute conseillère de notre Shogun. Sachez d’ores et déjà que je n’aurais d’yeux que pour le chef-d’œuvre que vous êtes et aucune sculpture de glaces aussi belle soit-elle ne sera égaler votre beauté. Thé ou saké pour vous désaltérer lors de ce concours en ma modeste compagnie ?
Puis, tes pupilles charmées quittèrent la silhouette de la sang-pur, se rivèrent sur les formes des participants. Le souvenir de ces rencontres inopportunes te fit lâcher un sourire dans un ricanement bref. Des visages connus pour la plupart, une étincelle de malice s’alluma. Une activité pas si ennuyeuse que ça pour finir. Il y avait de quoi s’amuser.
Oh, nos participants… Ta langue passa sur tes lèvres, rattraper le goût encore frais de l’alcool. Des personnes avec qui j’ai eu… des entrevues fortement… chaudes, à contrario de ce temps glacial. Il me faudrait plus que quelques minutes pour vous les présenter. Hizakari Awataguchi, j’espère que notre première rencontre vous donnera des idées. Furi- Fuyuki Awataguchi, je ne vous ai jamais vu ivre, et maintenant j’en ai très envie. Tsugumi Tsugikuni, ce n’est pas un secret - l’ivresse - entre nous. Tomiyo Sawagi, je suis hautement curieux, mademoiselle. Senteur de fleur.Kaori Tsukiyomi, j’espère avoir le privilège de vous voir vous dévoiler dans ce domaine.
Après être passé devant chacun des participants, tu repris ta place au côté de ta collègue, d’un air si gentleman et courtois que tu semblais prêt à la soutenir sur ce verglas glissant. Rictus mutin, tu sortis ta bouteille de saké de ton kimono.
Rendez-nous ivre de vos talents, Chers Participants.
Résumé : Ashihara - dramaqueen - drague, joue, rigole, se bourre la gueule et bien sûr commente.
Concours de sculpture magique
ça va chauffer d'ici peu ~
PS : la tenue d'Hiza
11.04.98
Sous ma peau dévalent les frissons, caresse voluptueuse confrontée à la douceur printanière et ses rayons brûlants. Leurs paroles se consument dans l’allégresse ambiante, brise légère surplombée de malice lorsque l’ambre rencontre le Jade. « Oh je n’y manquerais pas si vous m’y invitez » M’illustrant comme toujours dans cette bienséance désinvolte, je m’incline à l’intention de nos jurés dont le charisme soufflerait toute âme à la moindre impertinence et en moi les flammes incandescentes se tassent dans l’attente d’une occasion à se manifester, provoquée lorsqu’à mes côtés ses cheveux blonds comme les blés capturent la lumière comme il m’a tant volé. « Furie ~ » glissais-je à sa seule intention, dans un rire étouffé par une main au-devant de mes lèvres. Je ne manque pas de sentir l’éclat doré de mon regard se poser avec délice sur la moindre expression qu’il me rendra, ne négligeant aucunement les iris givrés du Tsugikuni, le voile vaporeux d’un bleu fumé encadrant l’opalin de son visage poupon, Tsukiyomi, charmante par sa conduite et fascinante par sa beauté. Mademoiselle Sawagi n’est pas en reste, des grains dorés dans ses cheveux à l’azur de ses yeux, tout en elle aspire à rafraîchir toute âme soumise à la morosité.
Y avait-il plus exaltant que l’électricité dans l’air, frictions imperceptibles mêlées de ces tensions et d’une irrépressible envie de m’amuser. Du bout des ongles, je contemple le bloc. Six heures à le sculpter, patience est mère de vertu et j’y consens, tant que je peux apprendre. Je manie mieux le shinobue, mais je veux bien me prêter à d’autres arts, particulièrement si le thème me séduit. J’ai un bref avantage, m’attelant à visualiser sur chaque face comment devra s’agencer ma création. « Six heures te suffiront à donner forme comme tu le souhaites ? » d’un espiègle sourire en coin je pique sa minutie et je profile quelques idées dans l’air, pourvu d’une aura lilas, mes traits ne révèlent aucunement le cheminement de ma pensée. Je veux le voir gagner et sans manquer de volonté – car je mettrais tous mes efforts à me hisser sur le podium – j’espérais secrètement pouvoir me déchaîner.
La froid se glissait entre ses lippes en cette belle saison. Le glace s'était accaparée le paysage fleurit à l'occasion de ce humble concours, qui de circonstance l'avait poussé à participer. Circonstance portant le nom d'Hizakari, qui se prêtait un peu trop bien au jeu d'un des deux présentateurs. Emmitouflé dans son hanfu immaculé et sa fourrure, il haussa les épaules. Sa main quitta la manche ample de son vêtement pour venir s'écraser d'une pichenette sur le front de sa dulcinée. Je n'en connais qu'une seule et elle se trouve sous mes yeux. Ses rubis se glissèrent sur l'homme aux cheveux long désigné pour présenter l'activité. Oh. Je parle bien évidemment de notre cher monsieur Yamaguchi, évidemment. Un sourire se dessina sur ses lèvres. Puisqu'il se devait de prendre part à la compétition, autant qu'elle soit des plus agréables.
Dans mon cas, je ne m'inquiète en rien. J'ai été longtemps ébéniste et sculpter a été mon quotidien, d'ailleurs, j'ai l'impression de tricher d'avance. Quoiqu'il en soit, de la qualité de l'execution qui allait ou des humeurs de leurs deux commentateurs, il n'était pas convaincu de l'objectivité des critères de notations. Par contre, ce qui m'effraie c'est plutôt les dégâts que notre cher Tsugumi est bien capable de provoquer. Par sa créativité débordante comme par le chaos constant qui l'entourait.
Il se dirigea vers un tas de neige avant de former d'un souffle d'onmyodo un tas de glace prêt à se découvrir de nouvelles formes. Oh, bien que six heures soient de trop, ne comptez pas sur moi pour vous attendre. Il balaya d'un coup d'éventail le bloc le fendant en deux parties.
Résumé : Fuyuki définit que la seule furie du coin, c'est ashihara ; à l'impression de tricher mais eh c'est le jeu ; et dit que tsugimi est capable de tt détruite et commence à sulcpter.
11 avril 1998
Faussement outré, Tsugumi portait un regard choqué à l’Awataguchi, mimant l’instant suivant un désespoir terrible. Main contre son front, il se lassa tomber à genoux.
Poings sur les hanches, il observait le sol avant de saluer d’un signe de la main Hizakari, abandonnant son masque de dramaqueen.
RESUME : Tsugumi fait sa dramaqueen, parle & commence à imaginer son PROJET.
n’aie aucun doute, cher assistant, que mon soutien va en ta faveur, et ce sera ta victoire que j’applaudirai. par preuve de politesse, tu ajoutas: bien sûr, bon courage à vous autres également.
en ces mots tu dirigeas finalement ton attention vers la glace. six heures semblaient entièrement adéquates pour une épreuve d’une telle envergure, mais, posée les bras croisés devant ton installation, tu ne visionnais guère au-delà de ce qui te faisait déjà face: un simple bloc de glace. si tu en étais à faire dans le grandiose et l’original, tu craignais qu’il allait t’en coûter la moitié du temps imparti rien qu’à envisager une idée de ces allures.
hrp: tomiyo reste un peu à l’écart si ce n’est pour encourager tsugumi (parce que bouh les sangs-purs), sait à peine ce qu’elle va faire comme réalisation.
Seule enfant au milieu d'adultes qui n'en possèdent que le statut et la majorité, elle préfère garder le silence derrière des lèvres closes et légèrement glacées par le temps. Attentive à la moindre syllabe de ses aînés, l'échine s'incline respectueusement au passage de l'Oyabun Yamaguchi à son encontre.
D'un pas assuré et élégant, elle s'éloigne des autres participants. Si son âge la pénalise par un manque crucial d'expérience, elle ne peut se permettre de tâcher son rang et son nom. Le regard vogue parmi les visages de ses aînés, avant de s'échouer sur la montagne de neige à disposition. Emmitouflée dans son kimono, ses gants et sa fourrure, des signes se forment au bout de ses doigts devant quelques flocons amassés : deux verres de glace prennent forme après ce tour d'onmyodo. Quelques pétales et des fleurs de cerisiers sont déposés en leur cœur, avant d'être tous deux offerts aux commentateurs.
Elle se parcourait la ruelle verglacée, s'approchant des participants pour jeter des regards méprisant et désapprobateur sur leurs blocs de glace qui n'avaient pas bouger d'un iota. « Je crois que la jeunesse manque d'intellect et de réflexion, mettre autant de temps pour développer un projet fait honte à notre patrie. ». Cela faisait à peine quelques minutes que le concours avait commencé, déjà grand-mère partageait ses commentaires aigris.
Ses talons s'arrêtèrent ensuite de claquer près de Kaori. La vue des verres remplis firent lever un sourcil, réaction minime, certes, mais plus importante que ce que la femme avait affiché jusqu'à présent. « Je note tout de même quelque chose d'intéressant auprès de la jeune Tsukiyomi, vous devriez venir voir monsieur le Divisionnaire. ». Elle prit le verre, et porta son contenu à sa bouche. Le goût du thé était délicat, la senteur subtile. « Je ne sais pas si le résultat final sera beau jeune fille, mais vous commencez bien. ».
Un sourire étira les commissures de tes lèvres. Railleur, tu fixas de tes pupilles fendues la forme si pure de leurs sangs. Ils pensaient valoir davantage que n’importe qui dans cette foule, se sentaient débecter par la possibilité de se lier à une entité comme la tienne. Même les sang-mêlés n’en avaient cure. Parce que, tu restais Divisionnaire, celui qui avait tué l’auror-directeur, celui qui au-delà d’être un traître était avant tout un chef yakuza détestable. Pour une furie, tu pouvais bien être furieux mais rarement hors de chez toi et des tréfonds de ton monde. Tu levas une nouvelle fois ton verre de saké à ta dulcinée du jour.
- Soit Madame Tsukino, si tel est votre désir je m’y plierai, roucoulas-tu.
Qu’importe si elle refusait ton agréable compagnie. Elle ratait bien la possibilité de t’avoir dans son lit. Ce n’était ni la première, ni la dernière personne à refuser. Tu n’en avais que faire. Tu observas les participants et leurs projets, survolas du regard le public. Ta veste glissa sur ton épaule pendant que tu consommais la douce substance alcoolisée. Il ne manquait plus que de rentrer au domaine et de partager ce fameux repas connu sous le nom de kebab avec Aslan et Roku.
Voyez, mesdames et messieurs, le savoir faire - bien en dessous du mien - de notre jeunesse. Éclat amusé. Enfin, cela dépend si nous parlons toujours en sculpture de glace. Si vos œuvres ne sont pas à mon goût… Je réduirai tout à néant. Le sérieux de ta voix se mua par la suite en petit rire, plissant des yeux. Flattez madame la Haute Conseillère et moi-même.
La Tsukino t’interpella de cette appellation si peu employée auparavant. Le mot Divisionnaire n’en était qu’embellit, respirant le respect de ce rôle factice. Un rôle dans un théâtre. Tu t’approchas de la dite Tsukiyomi, la surplombas de ta taille et pris le verre qu’elle te tendait. Tu sentis le thé avant même de le goûter. Votre geste me plaît mais je préfère davantage l’alcool pour ce jour de fête. Partageons un thé une autre fois, mademoiselle, comme à notre dernière entrevue si plaisante et talentueuse.
Résumé : Ashihara - dramaqueen - ne se sent pas vexé par le refus de Koyoi, joue des mots encore une fois. Il refuse aimablement le thé de la Tsukiyomi mais la complimente en se souvenant de leur rencontre musique d'auparavant.
Concours de sculpture magique
mon thème est particulier, mais j'en avais envie ~ PS : la tenue d'Hiza
11.04.98
Ses mots sont plus tranchants que l’éventail et pourtant enclins à ce calme qui lui sied à ravir. J’abhorre que les couleurs si froides lui soient prêtées sans contestation aucune, car malgré son détachement il en demeure rayonnant. Le geste est vif et je me perds à observer quand je devrais à mon tour sculpter. Tsugumi, fidèle à lui-même, acteur dans l’âme, parfait dans son rôle tout en menace, je devrais redoubler de vigilance à son égard, quand bien même j’affectionne déjà le chaos qui pourrait régner d’ici peu, le tout étant de savoir qui y parviendrait le mieux. Ma douce et tendre amie scelle son aversion pour les nôtres en offrant sa voix au Tsugikuni, non étonnée, je ne cèderais pas la victoire aussi aisément. Quant à cette lune illuminant nos sens par l’arôme du thé, elle regorge d’astuces me rendant fière d’assister aux progrès d’élèves si talentueux.
Les jurés approchent, mécontents, intransigeants. Je vibrais un instant, parcouru d’un énième frisson, enthousiaste plus qu’effrayé. Rien ne saurait m’angoisser plus que de ne rien produire et de ce fait j’entame enfin le processus, mes yeux fermés un court moment pour graver dans mon esprit cette image que je transfère à l’aide de Kanji dans le marbre glacé. Aussitôt, les contours se dessinent, les mouvements effilochent et font tomber les morceaux inutiles pour révéler les visages gracieux d’une œuvre à point nommée. « Ivre de fleurs » énonçais-je, caressant les épaules d’une partie de la statue me scrutant de toute sa splendeur. Sa chevelure attachée de sorte à en former une sublime, son maquillage ourlé de quelques traits où brillent les flocons de sakura s’agrippant parfois aux mèches rebelles. « La femme armée d’une épée » la lame tinterait presque à la lueur du soleil sous le cou d’un homme au sourire posé néanmoins équivoque. « Porte une veste d’homme » la veste est une armure, c’est elle la guerrière, fleur précieuse à la fois dont l’homme s’enivre et voudrait se délecter. « Je vous laisse deviner qui est ivre… de fleurs » son verre de saké est vide par intention, non satisfait de son alcool, mais des arômes les plus rares. Nul doute que Suiren Fujiwara sied à la perfection. Le duel de regard qui oppose les statues animées et leurs mouvements suspendus ne les empêche aucunement d'agir, tout n’est que lutte de tensions et de grâce, car en dépit de ce que je ne dis pas, je veux bien lui céder sa prestance de chef Yakuza.
Ses doigts agiles se refermaient sur l'éventail tranchant la glace. Bourrasque de Susanoo, le coup était aussi net que l'eau de roche pouvait être claire. Il s'arrêta portant un regard curieux sur les autres participants, sur ses paires, sur le paysage. Tableau fleurit comme emprisonné dans un hiver éternel. Les rires des activités et des spectateurs non-loin sont portées par la brise factice. Un jour paisible comme le peuple magique avait rarement pu en apprécier dernièrement. Il avait trouvé sa voix dans ce vers d'Haiku que les susurres d'Hizaraki complétait par son oeuvre. Splendide.
Une inspiration et son esprit dessinait et sculptait dans la glace ses ambitions. Une main retenant la large manche de son hanfu, la seconde exécutant une chorégraphie enchantée à la perfection et voilà que la givre se retrouvait de nouveau fendue. Le nuage de froid estompé, on pouvait observer des formes quadrangulaires. Une grande et large, entouré de quatre autres de chaque côtés. Un oeil brave ne pourrait en rien apprécier toute la finesse géométrique de l'oeuvre. Un cube réalisé à la perfection, des angles plus droit que le plus brave des samouraïs, les esprits mathématiques trouveraient leur bonheur à la simple contemplation de ces formes si parfaitement exécutées. Une légende naitra de cette création, contant que quelques années plus tard, elle inspira la création du célèbre de construction : Minecraft. Les jaloux, prétendront que cette histoire est fausse. Pourtant, elle est des plus véridique.
Fuyuki s'assied, les plus petits cubes sont à une hauteur parfaite pour prendre position. Il dessine sur le plan du plus grand bloc, la table, quelques kanji pour y faire apparaitre une coupe de glace et transformer l'eau en un saké des plus doux. Il porte la boisson à ses lèvres, et ses mots sont portés par le vent. Je suis ivre de ce paysage glacé. Printemps figé. Pétales rosées indomptés. Il n'y a pas plus belle création que l'harmonie de ce moment. Alors, je me permet de m'enivrer avec vous, chers commentateurs. Prenez place. Profitez du labeur d'autrui sous ce paradis, n'était-ce pas là la meilleur façon que de faire honneur à ce verset.
Résumé : Fuyuki invente minecraft avant l'heure (cf. ashe), il fait des cubes PARFAIT pour créer une table et 4 tabourets, fait des petites coupes (cubique tjr) de saké et profite pour être ivre de ce hanami.
11 avril 1998
L’instant suivant, Tsugumi prenait une grande respiration avant de se reconcentrer sur son travail. Il avait eu une idée fabuleuse, et il comptait bien la mettre en place. Avec divers kanjis, il commençait a travailler la glace, mettant en forme son chef d’œuvre. Des hommes musclés, couverts de fleurs, dans l’ivresse de la vie, montrant aux spectateurs la beauté d’un de ses mangas favoris : Jojo’s bizarre adventure. Le Tsugikuni avait découvert ces livres il y a quelques années déjà, il s’était alors dit que ce concours serait une occasion parfaite pour montrer les antagonistes de la partie 2 : les hommes du pilier. Les signes : « scintillant » et « fleur », et voilà que son œuvre brillait sous le regard de tous.
RESUME : Tsugumi remercie tomiyo, sculpte les hommes du pilier avec des fleurs et des étoiles qui brillent. voici des images références pour comprendre l'oeuvre bc j'ai trop mal au ventre pour bien décrire : la position www & les personnages www .
hrp: tomiyo ignore les piques du jury (vive tsugumi plutôt) réalise une maquette des jardins de mahoutokoro + s’est autorisée une petite folie pour revendiquer très subtilement sa méprise pour seimei
Quelques pas de la demoiselle et ses pieds s'enfoncent légèrement dans la poudreuse où elle est bien plus épaisse : elle s'éloigne des autres pour avoir assez de place pour elle et ses idées fleurissantes. Elle compte bien sur les six heures pour exprimer son envie qu'elle souhaite partager aux yeux de tout spectateurs, voire même attirer le regard des participants du jeu du bandeau non loin.
L'éventail extirpé de sa manche de kimono, des gestes doux sont aussitôt effectués : des pas de danses s'ensuivent et des kanjis sont formés à chacun de ses mouvements. Ses pensées prennent formes les unes après les autres, des silhouettes féminines se dessinent dans la glace et un lac apparaît non loin d'un cerisier majestueux. Une scène où chaque sculpture a une apparence à taille réelle, ou du moins la plus fidèle possible, car même si elle est habitué à danser des heures durant, sa source de magie n'est pas infinie. L'envie de parfaire son oeuvre, là est la fierté de la demoiselle de la lune. Nulle arrogance, il n'y a là qu'un désire qu'elle souhaite exprimer : son admiration pour les tendres créatures créées du bouts de ses doigts. Des yokai ayant chacun leur apparence propre, des êtres qu'elle chéri plus que tout au monde. L'un d'eux est l'esprit du cerisier en fleur, sublimée par un kimono fleuri, aux accessoires et ornements révélant sa beauté. La seconde, une magnifique Yuki Onna survolant le lac gelé. L'hiver en parfaite symbiose avec le printemps, deux saisons aussi loin que proche. La neige souhaite embrasser les doux pétales de cerisier, quelques flocons de cristal recouvrent ses fleurs.
Elle jeta un regard réprobateur et méprisant à Hizakari et Tsugumi : « Certains ne savent visiblement pas contrôler leurs pulsions les plus bestiales et osent afficher une propagande scabreuse ! », l'envie de faire fondre leurs sculptures lui traversa l'esprit, elle se retint cependant, pour l'instant. Elle s'arrêta devant la création originale de Fuyuki, circonspecte : « D'autres préfèrent visiblement la barbarie des créations cubistes européennes à la délicatesse des estampes d'Hokusai. ». Ses talons claquèrent devant le jardin de glace de Tomiyo, le regardant à peine : « Je faisais de meilleurs jardins lorsque j'avais la moitié votre âge avec pour seul matériau du sable, il en faudra plus pour me surprendre mademoiselle. ». Finalement, elle choisit de s'immobiliser devant la création de Kaori : « Ça c'est digne d'intérêt. Évidemment l'exécution manque de finesse et le sujet n'est pas parfait, mais au vue du reste je crois que nous avons déjà notre gagnante monsieur Yamaguchi. ». Elle tira sur son long kiseru pour en recracher la fumée en délicate volute. Koyoi méprisait tout de cette modernité qu'elle ne comprenait pas, ainsi ne pouvait-elle être que cassante et dédaigneuse avec ces personnes qui avait soixante-dix ans de moins qu'elle, au minimum.
Ton katana à ta taille pesait contre ta cuisse. Ton regard perplexe vagabonda sur toutes les personnes ici. Tu demandas à ce qu’on apporte une cigarette, tant l’ennui et l’indifférence couraient sur ta peau nue. La Tsukino prenait plaisir à dénigrer ceux qui l'entouraient, de son éternel jeunesse qu’elle arborait. Elle rabaissait quiconque, face à son talent et son époque révolue. Un sourire carnassier tira les traits de ton visage. Il est sûr et certain que votre jeunesse est bien loin, les choses ont évolué dans de nouvelles perspectives, madame la Haute Conseillère. Tu posas les yeux sur les œuvres de chacun. Pourquoi diantre étais-tu un juge dans ce concours ? Tu pensais que l’amusement aurait été davantage au rendez-vous. Pour finir, cela restait dans un goût d’inachevé. Pas assez de violence. Pas assez de divertissement.
Tu claquas des doigts pour allumer ta cigarette entre l’ouverture exiguë de tes chairs. Tu marchas, te dirigeas devant chacune des sculptures. Tes doigts fourmillaient dans l'électricité de ta foudre. Le magenta filait dans l’air entre les pores de ta main. Devrais-je toutes les détruire ? Ou simplement celles qui ne me siéent guère au teint ? Tout faire exploser, par la force du dieu Orochi, dans la tension même de ton poing. Tu perçus d’un éclat amusé le résultat d’Hizakari. J’aurais tant préféré que vous soyez celle qui tienne l’épée… Vous voulez qu’on essaye ? Tu continuas ton chemin. Cette sculpture irait parfaitement dans mon jardin privé, Tsugumi. Vous aussi d’ailleurs. Vous me faites un prix ? Tu contemplas avec un malin plaisir leurs résultats parfois plus concrets. Je ne suis pas très jardin mais je dois dire que j’irais bien m’y promener avec vous, Tomiyo. En tout point, le travail de Kaori resplendissait auprès des autres. Toujours remarquable de ce que je peux en contempler, Tsukiyomi-san. Puis, il s’arrêta devant Fuyuki. Un rictus imprégna ses traits, ses pupilles scrutantes. L’originalité et l’audace sont les qualités que j’ai toujours préféré, surtout venant d’un Awataguchi. Tu viras à demi vers la Tsukino. Mon choix se porte sur celui-ci. Comment allons-nous faire pour départager notre désaccord, madame la Haute Conseillère ? Pourquoi ce choix ? Pourquoi lui et pas une autre œuvre ? Tu te gardas de leur dire, appréciant ce moment, narquois. Tandis que ta main te démangeait d’une énergie expéditrice.
Résumé : Ashihara - dramaqueen - s'ennuie plus ou moins. Il pensait que ça aurait plus drôle. Il hésite à tout faire exploser avec sa foudre. Il commente chacune des oeuvres avec des commentaires aux sous-entendus diverses. Il choisit l'oeuvre de Fuyuki à contrario de Koyoi.
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