Page 2 sur 2 • 
1, 2
1, 2fly // ishan
Ishan Tsukino
Citation : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Age : 18 yo
Rang : 85/100
Susanoo
Ishan Tsukino
we goin' higher
Furie en vagues écarlates dégoulinent dans l’émail de son sourire prédateur, là où la rage est incandescente la risette est glaciale - et l’oeil mordoré brille de sa pérenne insatisfaction. Ishan n’aspire qu’à s’éclipser de la scène de crime, les balais en réminiscence constante des trahisons fraternelles. Mais, naturellement, tu le retiens. Pars pas comme ça ponctué d’une supplication piteuse et tes doigts sont une onde de choc le long de sa peau ; il s’en détache brutalement, comme frappé par la foudre.
Oh, pardon, tu veux que je parte comment, exactement? Cynisme faiblard et ses griffes s’accrochent fermement à la poignée, dans une tentative démesurée de ne pas froisser le col de ta tunique. Cesse tes jérémiades, Sakurai. On s’en tient au plan de base - je t’ai sauté, on a tous les deux pris notre pied, point barre. Maintenant j’aimerais me doucher, et pas dans ces vestiaires minables. Bois malmené par les serres irritées et la porte grince sous la pression qu’il lui inflige - entrouverte sur le reste du monde, quand les péchés restent enfouis sous les uniformes de Quidditch.
Un pas, mesuré, contrôlé. Ou tu comptes me supplier de rester? Pour quoi faire, mh? Je doute que t’en aies pas eu assez. Et si c’est le cas, eh bien… T’as toujours tes dix doigts. La fraîcheur d’un clin d’oeil faussement joueur et pourtant c’est dans la nonchalance qu’il glisse une main dans tes cheveux - les ébouriffe tranquillement avant de passer son chemin.
Oh, pardon, tu veux que je parte comment, exactement? Cynisme faiblard et ses griffes s’accrochent fermement à la poignée, dans une tentative démesurée de ne pas froisser le col de ta tunique. Cesse tes jérémiades, Sakurai. On s’en tient au plan de base - je t’ai sauté, on a tous les deux pris notre pied, point barre. Maintenant j’aimerais me doucher, et pas dans ces vestiaires minables. Bois malmené par les serres irritées et la porte grince sous la pression qu’il lui inflige - entrouverte sur le reste du monde, quand les péchés restent enfouis sous les uniformes de Quidditch.
Un pas, mesuré, contrôlé. Ou tu comptes me supplier de rester? Pour quoi faire, mh? Je doute que t’en aies pas eu assez. Et si c’est le cas, eh bien… T’as toujours tes dix doigts. La fraîcheur d’un clin d’oeil faussement joueur et pourtant c’est dans la nonchalance qu’il glisse une main dans tes cheveux - les ébouriffe tranquillement avant de passer son chemin.
Invité
Invité
Invité
FLY
T'aurais du savoir. Tu l'as su au moment même où tu l'as arrêté. On n'arrête pas Ishan. Ishan est comme un lion en cage qui va et qui vient, qui a besoin de sa liberté, d'exprimer ses pulsions, de colère, de joie, de tout. Ishan est irrépressible. Il l'a toujours été. Alors quand il se dégage de sa prise, ça ne t'étonne pas, ça ne devrait pas, dans tous les cas. Le sarcasme est vif, tel un poison qu'il pourrait laisser glisser entre ses lèvres et tu attends. Tu attends, Hajime, parce que tu le connais un peu, et tu sais qu'il va continuer.
La suite ne te plaît pas et tu te redresses sans même t'en rendre compte. Tes jérémiades, Hajime. Tes plaintes, tes lamentations, tes pleurnicheries. Tes jérémiades, Hajime. Arrête de chialer, Hajime ! Et il continue. Oui, toi aussi tu aimerais bien une douche, mais elle peut attendre, parce que tu n'as pas envie qu'il t'en veuille, ou qu'il en veuille à son frère. Tu n'as pas envie qu'il soit en colère pour ce balai, pour ce qu'il pourrait signifier ; mais tu comprends, tu comprends vraiment ce qu'il ressent en voyant ce balai dans tes mains à toi, et pas dans les siennes à lui.
Cesse de faire l'enfant.
Tes sourcils se froncent, créent une ligne sur ton front. Tu ne le supplieras pas de rester. Pour quoi faire, dans tous les cas ? Discuter ? De quoi ? De ce balai ? De la façon dont tu l'as eu ? Le pourquoi ? Parler de ta crise de panique, de ce qu'il l'a créée, de ton père ? Non. Non tu peux pas. Tu n'en es pas capable, Hajime, même si ça pourrait l'aider à se sentir mieux, t'es tout simplement pas capable de lui en parler. Égoïste que tu es.
Ses paroles sont douces-amères, et tu en restes silencieux. Tu ne dis rien, mais tu as un léger geste de recul quand sa main vient glisser dans ta chevelure.
« Je te supplie pas. C'est toi qui me pose la question alors j'te réponds. Il me l'a pas donné pour me le donner ou quoi. Il me l'a donné parce que... »
Tu t'arrêtes, fermes les yeux un instant.
« Laisse tomber. »
Parce que t'es fatigué, finalement, Hajime, et que t'as juste envie d'aller prendre une douche, et de retourner te coucher.
La suite ne te plaît pas et tu te redresses sans même t'en rendre compte. Tes jérémiades, Hajime. Tes plaintes, tes lamentations, tes pleurnicheries. Tes jérémiades, Hajime. Arrête de chialer, Hajime ! Et il continue. Oui, toi aussi tu aimerais bien une douche, mais elle peut attendre, parce que tu n'as pas envie qu'il t'en veuille, ou qu'il en veuille à son frère. Tu n'as pas envie qu'il soit en colère pour ce balai, pour ce qu'il pourrait signifier ; mais tu comprends, tu comprends vraiment ce qu'il ressent en voyant ce balai dans tes mains à toi, et pas dans les siennes à lui.
Cesse de faire l'enfant.
Tes sourcils se froncent, créent une ligne sur ton front. Tu ne le supplieras pas de rester. Pour quoi faire, dans tous les cas ? Discuter ? De quoi ? De ce balai ? De la façon dont tu l'as eu ? Le pourquoi ? Parler de ta crise de panique, de ce qu'il l'a créée, de ton père ? Non. Non tu peux pas. Tu n'en es pas capable, Hajime, même si ça pourrait l'aider à se sentir mieux, t'es tout simplement pas capable de lui en parler. Égoïste que tu es.
Ses paroles sont douces-amères, et tu en restes silencieux. Tu ne dis rien, mais tu as un léger geste de recul quand sa main vient glisser dans ta chevelure.
« Je te supplie pas. C'est toi qui me pose la question alors j'te réponds. Il me l'a pas donné pour me le donner ou quoi. Il me l'a donné parce que... »
Tu t'arrêtes, fermes les yeux un instant.
« Laisse tomber. »
Parce que t'es fatigué, finalement, Hajime, et que t'as juste envie d'aller prendre une douche, et de retourner te coucher.
Ishan Tsukino
Citation : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Age : 18 yo
Rang : 85/100
Susanoo
Ishan Tsukino
we goin' higher
Le désintérêt brille dans son oeil lorsque son travers te toise, intransigeant et infiniment froid ; là où les feux y brûlaient en rage insatiable c’est la pitié qui s’empare du trône et règne dans la courbe de son sourire, la saillie creusée dans sa joues. Les tendons se meuvent en serpent insensible quand les rictus sont souverains contre ses lippes rougies par vos crocs.
Et ce soir s’il est vipère tu n’es qu’une pitoyable proie, qu’il écraserait de ses impulsivités pour enterrer les regrets lorsqu’ils chercheront à le dévorer.
Je te supplie pas, tes discours en contradictions qu’il décortique d’une oreille trop attentive. Il cherche à blesser, et sa cible n’est que trop aisée. Insensé. J’ai dit tu comptes me supplier, ça implique que tu ne l’aies pas encore fait. Et il n’y a aucune corrélation entre tes hypothétiques supplications et la question posée tout à l’heure. Ce que tu dis n’a pas le moindre sens, Hajime. Soupir d’une lassitude exagérée, son mépris n’a d’égal que son indicible logique.
Laisse tomber. N’importe qui aurait sûrement insisté pour obtenir la vérité ; une vérité subjective qui laisse sur sa faim et ne justifie les méfaits qu’aux devants d’un esprit simpliste et, a posteriori, empathique. N’importe qui se serait excusé d’une telle vilenie, à première vue injustifiée, et ponctué ses confessions d’un regard peiné.
Mais Ishan n’est pas n’importe qui et, en tant que tel, Ishan sourit. Soit. D’un revers sec du poignet la porte finit de s’ouvrir et lui la passe, sans un regard en arrière ; le menton haut et les épaules droites, mains nonchalamment fourrées dans les poches de son uniforme.
Et ce soir s’il est vipère tu n’es qu’une pitoyable proie, qu’il écraserait de ses impulsivités pour enterrer les regrets lorsqu’ils chercheront à le dévorer.
Je te supplie pas, tes discours en contradictions qu’il décortique d’une oreille trop attentive. Il cherche à blesser, et sa cible n’est que trop aisée. Insensé. J’ai dit tu comptes me supplier, ça implique que tu ne l’aies pas encore fait. Et il n’y a aucune corrélation entre tes hypothétiques supplications et la question posée tout à l’heure. Ce que tu dis n’a pas le moindre sens, Hajime. Soupir d’une lassitude exagérée, son mépris n’a d’égal que son indicible logique.
Laisse tomber. N’importe qui aurait sûrement insisté pour obtenir la vérité ; une vérité subjective qui laisse sur sa faim et ne justifie les méfaits qu’aux devants d’un esprit simpliste et, a posteriori, empathique. N’importe qui se serait excusé d’une telle vilenie, à première vue injustifiée, et ponctué ses confessions d’un regard peiné.
Mais Ishan n’est pas n’importe qui et, en tant que tel, Ishan sourit. Soit. D’un revers sec du poignet la porte finit de s’ouvrir et lui la passe, sans un regard en arrière ; le menton haut et les épaules droites, mains nonchalamment fourrées dans les poches de son uniforme.
Page 2 sur 2 • 1, 2
1, 2|
|
|