— MAHOUTOKORO
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high hopes are getting low (hajime)
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(imperfect circles)
Les pas traînent, les épaules maltraitées, secousses en écho pour hantises. Cataclysme en guise en larmes alors que tu ne te souvenais pas avoir dit au revoir. Main sur la gorge à attendre encore que les paroles se délient, comme si en miracle les pardons fleuriront que les sourires en pétales écloront. L'espérance danse sous l’œil maléfiques des illusions, t'avais déjà cru tout perdre et aujourd'hui c'est le néant que tu rencontres.

C'est sa voix qui résonnent dans ta tête, blâmé à tant de malédictions, à répéter les actions aux rythmes des immondes. Mine affreuse, les doigts vermeilles en griffes sur tes yeux. Hoquets laids, mimétisme de tes peurs, c'est ton lit que tu retrouves les origamis en cadavres éparpillés sur les draps, si t'étais dans un monde tu l'aurais nommé ta tombe.

Au grand bonheur c'est la pièce qui est vide tandis que tu t'agenouilles, empoignants vilainement le tissus.  Chemise trempées, pantalons bousillées, chaussure défoncées. La boue s'incrustant jusqu'au haut de taille, la forêt s'étant acharné sur toi. C'est le baiser qui te revient, grosses larmes abîmant ton visage les désireux s'affalant le long des omoplates. Des ailes pousseraient si tu lui ressemblais, mais les humeurs en catastrophe, les pleurs bruyants t'accrochant chaque seconde un peu à l'asphyxie.

Et les cieux ne te laisseront pas dormir ce soir. A contempler le chaos, tu te rappellerais de ses mots, dans un moment de lucidité tu viens rassembler les papiers, les perles chutant sur les mots à l'aspect fantomatique, comme si les époques te séparaient des lettres griffonné, t'entendrais presque sa voix raisonné dans ta tête.

En ces instants, t'y croyais dur comme fer, tu étais sans doute voué à l'échec mais pas des manière dont tu l'imaginais.





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HIGH HOPES

ARE GETTING LOW
Tu avais regardé le terrain d'entrainement, tenant ton balai entre tes doigts faiblards pendant de longues minutes. Tu étais resté presque une heure sans bouger, juste à observer le ciel, en tenue... sans pour autant réussir à enfourcher ce balai qui signifier beaucoup trop de choses pour être oubliées. Et tu étais parti dans les vestiaires pour te changer, et la colère l'avait emporté.

Un coup de poing sur le casier.
T'aurais presque envie d'un foutre un autre,
Sur celui d'à côté.

Mais tu te forces au calme, Hajime. La colère ne résout rien, les coups non plus, et même si tu voudrais frapper, frapper, frapper et hurler encore, encore et encore, ça ne change rien. Tu ne peux pas craquer, tu n'en as pas le droit. Alors ton front vient se poser sur le casier froid. Une inspiration, une expiration. Et tu te forces au calme alors que tes phalanges t'élancent, viennent crier leur mécontentement. Tu les fais taire. La porte du casier se referme brutalement et tu quittes les vestiaires, balai à la main, prêt à rentrer dans ta chambre à l'ambiance lourde et terrible.

Les minutes s'écoulent. Les couloirs, les escaliers, la salle commune, la porte de ta chambre que tu claques sans t'en rendre compte, laissant tomber ton balai à côté de ton lit. Mais la silhouette attire ton regard, vient assombrir les traits de ton visage.

« Yue... Yue qu'est-ce qui s'est passé ? »

Tu te glisses tout contre lui, un bras autour de sa taille, tu l'attires contre toi.

« Yue, qu'est-ce qu'il y'a ? »

Et tu ne peux t'empêcher, Hajime, de commencer à paniquer, et peut-être même peut-il sentir, ton cœur s'affoler.
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(imperfect circles)
L'effroi se froisse au creux des doigts, le papier prêt à se déchirer tu décides de finalement faire tes adieux aux douces inquiétudes, vestiges d'un autre temps dont tes pleurs témoignent sans grâce ; t'en appelles aux immondices pour voiler ton regard. Que le peuple fasse face aux vérités dans leur état le plus brut. Car t'as détruis les amitiés sans même accordé un regard à l'amour.

Et on nommerait ça crime passionné, pour ne pas trop te défigurer. Tu mérites les pires sentences, deux mains sur la gorge qu'on étouffe tes malheurs pour que tu te rendes comptes de tes erreurs. L'âme maudite aux abords des noirceurs, c'est la chair qui pourrie tandis qu'on te couvre de rubis, à te comparer aux plus tendre on en oublierais ton vrai visage.

C'est le retentissement de la porte qui t'arraches à tes sombres songes. Incantations nauséabondes tu crois en d'autre nom et peut-être en ces instants c'est le ciel que t'appelle, les murmures en trombe, relevant la tête. La silhouette se dessine à l'aube d'une main pour camoufler les larmes. La voix résonnent, tu le distingues sans peine, Hajime.

Sans réfléchir il t'amène à lui, bras autour la taille les questionnements tombant avec évidence. Sanglot refoulé, mains contre son torse alors que tu l'éloignes imaginant d'autres embrassades. Bonjour-bonsoir. Quel heure est-il ? Même ça tu l'ignores.

La pupille brûlante, les yeux plein de sang, tentant vainement de stopper toutes lamentation, la main tendue vers les nuages, t'espères décrocher quelques étoiles. L'idéaliste a perdu de sa superbe au moment où il a brisé quelques promesses, on parle de toi et tu ne sais pas quoi dire. Et sans lui apporter de réponses, te revoilà larmoyant. Ça va, ça va, c'est rien. Peut-être lui que lui aussi, t'étais incapable de le revoir. Stupidement, tu penses à Sora.





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HIGH HOPES

ARE GETTING LOW
Il te repousse, mains sur ton torse pour t'éloigner de lui. Ton cœur se serre, ton bras abandonne sa taille et tu te recules de toi-même, comprenant le message. Vous aviez été proches, vous ne l'étiez plus. Il faut assumer ses conneries, Hajime, t'avais tout fait foiré, brisant une amitié.

Mouillé, couvert de boue, tu le détailles un moment alors qu'il te répond qu'il va bien, que ce n'est rien... et pourtant, ses yeux se remplissent de larmes. Tu t'approches de nouveau, ton bras s'élève, ta main va pour se glisser sur son visage pour chasser les perles salées, mais tu t'arrêtes en plein geste, te recules de nouveau.

« Yue... je vois bien que ça va pas... tu veux... tu veux que j'appelle Sora ? Ou euh... je sais pas... tu veux prendre un bain ? Je t'emmène aux douches ? »

T'as le cœur en miettes, Hajime, tu ne sais plus quoi faire. T'as l'impression d'être un échec, et tu te dis que, peut-être, c'est toi qui aurais du t'écraser contre le trottoir, y'a moins de quarante huit heures de ça... parce que tu sers à quoi, Hajime, si t'arrives même pas à consoler ceux à qui tu tiens, hein ? Tu sers à rien.

T'es un échec.
Tu le seras toujours.
T'es qu'un bon à rien.
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(imperfect circles)
La distance s'esquisse du bout de vos doigts, les mains s'éloignent pour ne jamais se rattraper. Amants de la veille incapable d'ignorer la réalité, les cœurs ne s'appartiennent que lorsque l'éphémère règnent. Et ça te fait encore plus mal de songer à l'impossible de le croire encore aimant alors qu'il s'en fiche. Peut-être vos mains ne se seraient jamais séparé si tu n'avais rien dit.

Embrasser le mensonge pour ne plus avoir à le voir partir. T'aurais choisis la lâcheté si les circonstances avaient été flagrantes. Candide sourire bercé par la pluie à l'ombre de baiser que t'avais jugé inespéré. T'en voudrais encore si le myocarde n'avait pas été brisé par les mépris. Il s'approche de nouveau Hajime, ses mains sont chaudes contre le derme glacé.

C'est le corps qui s'affolent dans frisson alarmé, il s'écarte de nouveau et il a l'air désespéré. Le froid s'empare de nouveau de toi et tu ne peux que saisir tes avants-bras luttant contre ton air glacial. Qu'on t'abandonne au sommeil, éventuellement t'y trouveras la mort, comme si tu le pensais vraiment. A te demander ce que tu veux vraiment t'articules que le noms des anges ; triste plaisanterie cachée dans un coin de tes esprits.

T'avais tout gâché. Envie déraisonnable à l'aube d'autre sanglot, y'a sa voix dans ta tête, tu pries pour que ça s'arrête. Et il pense à Sora lui aussi, dans ses afflictions limpides. Les propositions s'alignent au même rythme que ta panique, sans comprendre c'est le cœur qui s'émeut les airs bien plus que soucieux. Je sais pas, je sais pas je- Demain, un peu plus il te détestera. J'ai pas envie de bouger.

Terrible victime, tu cherches à te morfondre de tes apparences innommable, à croire au plus détestable, tu le deviendrais sûrement. L’œillade s'accroche à celle de Hajime et l'envie de mentir brûle aussitôt tes lèvres, tout va bien, tout va mieux depuis l'arrivée du printemps, les autres malheurs sont morts ce jour-là sur le coup de révélations indésirable.

Tu le penses un peu plus aujourd'hui, t'aurais sans doute jamais du lui dire.





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HIGH HOPES

ARE GETTING LOW
La panique l'enserre, vient l'entourer de ses bras et de ses serres, l'étouffe et tu te forces au calme, à ne pas paniquer, à ne pas le prendre tout contre toi et le consoler. Ce n'est pas ce qu'il souhaite... mais tu as envie de dire tant pis. Tant pis, Hajime, il t'en voudra demain. Tant pis, Hajime, il s'effacera de nouveau. Tant pis, Hajime, si tu es égoïste. Tu ne peux pas le laisser dans cet état, t'en es incapable.

Tu te redresses, abandonnes le lit sur lequel tu étais assis pour t'approcher de lui. L'un de tes bras vient de nouveau entourer sa taille, l'autre glisse sous ses genoux et tu le portes, l'attires contre toi. Tu ne bouges pas pendant un instant, vérifies ta prise et tes doigts se serrent contre sa peau. Tu viens déposer un baiser tendre sur sa tempe et tu murmures alors, la voix faible, triste et brisée, soudain, par toutes ces émotions chez lui qui viennent s'imprégner en toi, comme si t'étais pas capable de faire la part des choses... mais c'est pas de ta faute, Hajime, quand quelqu'un pleure, t'as envie de pleurer aussi.

« Alors bouge pas, okay ? Je t'y emmène moi. Bouge pas, je m'occupe de tout. »

Je m'occupe de toi, je t'abandonne pas, je te laisse pas. Mais tu tais ces mots dans une étreinte un peu plus ferme. Un seul étage pour monter à la salle de bain des préfets où vous aurez plus d'intimité, où il pourra se laisser aller dans une des douches privées.

« Je m'occupe de toi, okay ? »

Ah, finalement, les mots ont dépassé la barrière de tes lèvres sans que tu ne puisses rien y faire.
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(imperfect circles)
A la conquête de l'ataraxie, c'est les sanglots qui ont submergé tes volontés. Et ça veut pas s'arrêter, imbécile incapable de cesser ses larmes, rejeton détesté, c'est les hurlements qui se répètent dans les plus infâmes souvenir. Les sanctions du ciel n'avait rien de si infernal à côté des rivages d'étés.

T'avais eu espoir en le futur, quelque temps fut-il, les ombres futiles s'échappant loin de la forêt t'extirpant les fragments d'espérances que t'avais conservé au gré des baisers. Il aurait du emmené tes mots avec toi pour que tu n'aies plus à le blesser, t'as envie de faire demi-tour, de suivre ses pas, de nouveau t'excuser. Avec un peu de chance, tu pourras remonter le temps.

Car c'est le myocarde qui en crève, tu repenses à la mer c'est à peu près pareil. Loin de tes convoitises, c'est tes jambes qui quittent le sol, les plus fous prépareraient sans doute leur adieu, mais ce n'est que ses bras qui s'emparent de toi, contre toute attente et tout désir. Il a ses tendresses qui te font souffrir ; lèvres contre ta tempe, les frissons te parcourent sans attendre.

Il n'y pouvait rien Hajime, a ne savoir que trop aimer, t'aimerais qu'il arrête, t'aimerais qu'il sache, qu'il comprenne. Mais il est bien trop bon pour ça, à vouloir réparer tes maux sans même les connaître. Peut-être c'était plus simple finalement, d'être l'objet des véhémences. Je t'ai dis je voulais pas bouger Hajime. Les mains s'appuient contre son torse alors que t'essaies de redescendre. C'est la tristesse qui fracture ta voix, se perdant dans les méandres de tes lamentations. Juste,repose-moi, s'il-te-plait. C'est dans son cou que ton front se pose, ignorant la fièvre menaçant de faire céder la raison. J'ai pas envie Hajime, j'ai pas envie. Tu lui promettrais de parler si t'en avais la force mais l'humeur n'était pas à la tromperie, l'hypocrisie a déjà tant triomphé en cette journée de pluie. T'as pas envie de le perdre, lui aussi.





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HIGH HOPES

ARE GETTING LOW
Il refuse. Encore. Toujours. Il te refuse. Mais tant pis, Hajime, tant pis, tant pis. Il t'en voudra demain. Il t'en voudra ce soir, il t'en voudra encore aujourd'hui, et il t'en voudra le temps qu'il voudra, mais peu importe, ce n'est pas ça qui t'importe, ça ne t'a jamais importé. Tu le veux heureux, en bonne santé. Et là, il n'est ni heureux, ni en bonne santé.

« Non. »

La voix est sèche, brutale, et tu le serres contre toi. Tu récupères ton sweat et ton jogging sur ton lit avec difficulté, mais tu les tiens du bout des doigts.

« T'es trempé, et plein de boue. Alors tu vas prendre une douche. Tu peux m'en vouloir autant que tu veux, j'm'en fiche. Ca rajoutera seulement un truc de plus. »

Parce que la liste est longue, tu en es sûr. Tu es persuadé que cette liste est longue, qu'il a trop de choses à te reprocher. Mais tant pis. Le tenant fermement contre toi, tu abandonnes la chambre après avoir bataillé pour ouvrir la porte. Tes bras l'enserrent alors que tu quittes la salle commune, que tu marches rapidement dans les couloirs. Tu montes un étage, te diriges vers la salle de bain des préfets et tu l'amènes jusqu'aux douches privées. Tu le déposes devant l'une d'elle, poses tes vêtements sur un petit banc à côté.

« Vas-y, je t'attends. »

Et ta voix ne laisse place à aucune contradiction.
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Non. La réponse te fracasse, t'en appelles encore aux larmes à créer les paradoxes aux abords de sa voix. C'est le cœur en miette qu'il entreprend ses pas, et t'as plus la force pour te libérer de quoique ce soit, forçant à l'appeler encore en espérant qu'il revienne, qu'il te dise que rien de tout cela n'est grave.

C'est l'orage qu'il l'avait fait parlé, c'est les tourments qu'il l'avait sordidement manipulé. T'aimerais y croire, tu veux y croire. Pourtant il continue de marcher Hajime, te guidant contre ta volonté. Il en vient au fait les plus simples, pointant tes allures catastrophiques comme objet de son jugement, lui donnant subitement le droit divin sur tes envies.

L'heure en est au mains serrées contre lui tentant malgré tout de le repousser, la frustration sans pareille alors que ses talons claquent sans appels. L'abandon honneur la fatigue, c'est l'épuisement qui murmure aux ordures en espérant que tu les rejoignent. Les fables n'ont rien a espéré de ta constance, tu veux juste t'en aller.

Arrivé aux douches privés, il te libère de son emprise sans que de nouveau tu ne puisses rien dire. L'ordre résonne simplement, terre à terre, c'est tes pieds que tu contemples sans gâché ton agacement. J'ai pas envie Hajime. Et tu te répètes, condamné sans fin à ton ignoble mal-être, quelques pas de recul, t'as un œil pour sur la porte par laquelle tu venais d'entrer. J'ai pas le droit d'être là, je veux pas. Je veux retourner dans ma chambre. Vocable en tremblement contre tes incompréhensions, tu croirais pleurer encore mais t'es bien trop anéanti pour en avoir conscience. La pression monte grimpant sur tes poumons, le sanglot éclate à nouveau et t'agis comme un enfant qu'on aurait délaissé. Laisse-moi partir. Car tu ne savais de quelle manière la rage s'incrustait dans tes soupirs.





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HIGH HOPES

ARE GETTING LOW
Les larmes dégoulinent sur ses joues. Il refuse encore, veut partir. Et tu comprends son besoin de fuir, même si tu n'en connais pas la raison. Mais tu ne vas pas le laisser, Hajime, pas dans cet état, tu t'y refuses. Et puis, de nouveau, de nouveau il éclate en sanglots alors que ses larmes s'étaient calmées. De nouveau, il pleure, il te supplierai presque, Hajime, de le laisser partir, de le laisser s'en aller.

Peut-être que tes gestes sont un peu brutaux, peut-être que tu devrais faire ça avec plus de tendresse, mais tu as l'impression qu'il n'en veut pas, de ta tendresse, que ça le rendrait encore plus mal, encore plus malade. Alors tu ne le fais pas. Pourtant, la seule chose que tu veux faire, Hajime, c'est le prendre dans tes bras, lui murmurer que tu seras toujours là, déposer un baiser sur son front, comme un signe de protection.

« Non. »

Et tu le pousses dans la douche privée, y entrant avec lui. Tu ouvres l'eau, la laisses se réchauffer quelques secondes avant d'attraper son poignet de le foutre dessous. Tant pis, si tu finis trempé aussi, c'est pas important, comparé à sa santé. Tes doigts le lâchent, viennent remonter sur son crâne, rejettent quelques mèches de ses cheveux en arrière avant de prendre son visage en coupe.

Ah, vous êtes bien beaux, Hajime.
Lui en larmes, toi trempé.
T'es devenu son bourreau.
Quel ami tu fais.

« Je sais pas ce qu'il s'est passé, mais tu vas attraper la mort à rester comme ça. Et peut-être que toi tu t'en fous, mais pas moi, okay ? T'es trop important pour moi, je suis désolé. »

Désolé, Hajime, d'être cette personne si égoïste. Tu t'en voudras plus tard, il t'en voudra plus tard. Et demain de nouveau, il t'évitera. Et demain de nouveau, tu feras comme si tu ne le remarquais pas.
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Non. C'est les actions qui se répètent, âmes condamnées à de si funestes destinées. Les consensus se prennent pas formes, t'as l'impression rien ne cesse. Qu'on te prive de ta volonté, le bourreau sera nommé Hajime et t'as l'impression de ne pas comprendre de ne plus savoir te faire entendre.

L'aliénation a un goût amer contre ta langue, tu te serais livré toi même aux fabuleux si tes paroles ne répondaient plus à aucune rigueur. Les galimatias fleurent au coin de ton esprit désabusé, quelques instants encore tu serais incapable de penser. T'enragerais les savants pour ne pas avoir fait de ton corps ta propre tombe car les entités sont bien trop occupées à imaginer d'autres sépulture.

Ce qui appartient à la terre retournera à la terre, pourtant toi c'est la mer qui t'appelle. Tes larmes à l'image de l'océan, les cils perlant s'abaissant pour ne plus avoir à le fixer. C'est par le poignet qu'il t'attrapes, les flots s'abattant avec ardeur sur le derme comme pour illustrer d'autres parallèles. Vague glaciale contre torrent enthousiaste, la chaleur te surprend dans un tremblement. L'eau redessinant la courbe de tes lèvres comme pour en distinguer les précédents baisers. Éradiquant sa présence comme pour emporter les souvenirs des événements précédents c'est la panique qui te prend de nouveau. Ange, Ange, Ange.

Tu prierais ses confrères, qu'ils t'accordent miséricordes pour qu'il revienne ! L'audace n'a pas de grâce en ce jour d'orage et les  mains entourant ton visage t’astreint aux évidences. La douche, Hajime ; tu veux toujours t'en aller. Mais il t'accorde trop d'importance, apparemment. Sans bouger, réduit aux contemplation l'eau se mêlant à tes larmes de la même manière que les averses. Arrête. Tes mains se posent sur les siennes.

Dès que je disparais de ta vue, j'existe plus. Alors arrête, laisse moi rentrer. C'était comme ça pour lui, pour ton père aussi et peut-être ça l'était pour Ange, ton existence ne répondait qu'à quelques instants. Sourire triste, contemplant les mots en immondice, paroles fétides, les mensonges rongent ton esprit, tu romps le contact reculant jusqu'à ce que le mur se cogne contre tes omoplates. Laisse moi rentrer. C'est tes épaules que tu viens saisir, les lamentations dansants sur tes lèvres sanglotantes, tu te laisses glisser contre le mur, t'accroupissant. L'eau coule sur tes vêtements, t'en as rien à faire. Tu dormirais ici et t'en ferais une habitude s'il le fallait.





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HIGH HOPES

ARE GETTING LOW
Il refuse, encore, toujours. Il te repousse, encore, toujours. Quel ami tu fais, Hajime, t'es vraiment le pire. Dès que je disparais de ta vue, j'existe plus. Alors arrête, laisse moi rentrer.

« Q-Quoi ? Non ! C'est faux ! »

C'est si faux, tellement faux, archi faux. Tu ne comprends pas, Hajime. C'est lui qui a mis de la distance entre vous, et tu l'as simplement accepté, parce que tu pensais que c'était ce qu'il souhaitait lui. Tu ne comprends pas, Hajime, et t'es blessé, intérieurement. Cela se voit même sur ton visage, mais il n'y fait pas attention. Il délie tes mains, recule, se laisse glisser au sol, et malgré toi, tu l'accompagnes dans sa chute.

Tu l'accompagneras toujours dans ses chutes.

Il s'enserre, seul, protection enfantine contre toi, son bourreau terrible, le monstre sous son lit, celui dont il est terrifié, celui qu'il exècre, celui qu'il n'aime pas. Mais tes mains retrouvent son visage, tendrement, calmement. Tu chasses tes propres larmes. Il n'a pas besoin de te voir pleurer, c'est pas important. Puis tu peux toujours mentir, dire que c'est l'eau qui ruisselle sur ton visage.

« Yue, Yue regarde-moi, s'il te plaît. »

Et tu attends que vos regards se croisent. Tes doigts viennent rejeter en arrière certaines de ses mèches. Et tu murmures alors, à peine plus fort que la pluie chaude qui s'écoule sur vos âmes déchues :

« T'as toujours existé, Yue, t'existes toujours. Je te l'ai promis, non ? Que je serai là, toujours. Tu... je pensais que tu voulais plus me voir à cause de... enfin. Parce que je pensais que tu voulais plus vu que t'étais, distant, un peu ? Et que... que tu regrettais un peu ? Que t'en avais pas eu envie, et du coup... enfin, Yue, Yue tu disparais jamais de ma vue. T'as toujours existé... Tu comptes tellement pour moi, vraiment. C'est pas un mensonge. Je te le promets. »

Mais est-ce que ta parole vaut vraiment quelque chose, Hajime, pour cet ange abandonné ?
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Non. Les mots s'amènent face à toi une nouvelle fois à la façon des malédictions. Tu ne distingues plus les confusions, les tiennes s'indignant déjà bien assez que tu puisses encore avoir le courage de parler. Qu'on s'empare de ta vision, de ton audition, de toute volontés puisse te faire renoncer. Embrasse les afflictions, l’œil limpide sur ses apparences.

Et peut-être au fond, tu veux juste qu'on t'achève que tu n'aies plus à penser à lui encore, t'es à l'attente de souffrance encore plus grande. Tu devrais rentrer chez toi, peut-être. A transcender les mélancolies, c'est les martyrs qui t'admires. Il n'y peut rien Hajime, dans le fond tu veux juste l'enlacer mais en ce jour Yue, t'es bien trop peiné.

Qu'on l'éloigne, qu'il parte. Ça serait beaucoup plus simple autant pour lui que pour toi ; arraché de tes ténèbres, sa prise te forçant à le placer au centre de ton monde, à empoisonner tes pensées de souvenirs que tu souhaitais juste oublier. Ça aurait été plus simple autrement, t'en as bien conscience, pourtant tu peux pas opter pour ce genre de lâcheté.

Tirade imitant les berceuses, paroles creuses, il chercher à soigner les mots mai comment lui dire ? Que c'est inutile. L'ombre se fait absente sur les lueurs de ton regard, à le scrute sans vraiment l'apercevoir, l'âme se promène autre part. L’œil sur la forêt, l'autre sur tes détresses, si l'on venait à te demander qui tu es, tu répondrais sans hésitation le regret. Distant ? Comment tu voulais que je fasse autrement ? C'est peut-être facile pour toi, d'embrasser les gens sans penser aux conséquences mais pas pour moi.

La poitrine se serre, incapable de te concentrer sur quoique ce soit sans être submergé par les complaintes. Les envies se font claire pourtant, tu veux juste le revoir. Je comprends pas pourquoi tu parles de ça, je veux juste rentrer. Qu'est-ce que tu veux Hajime ? Que je te dise que je t'aime encore pour que tu puisses me rejeter correctement ? L'ignoble possède les syllabes là où ton mal se confond avec les malfrats.

Et t'en as pas réellement conscience, t'es bien trop brisé pour prendre certaines responsabilité, c'est tes fragments les plus noirs qui ont prit possessions de toi. Désolation dans l’œillade, tu ne lâches pas. Qu'il te brise donc le coeur, ce n'est qu'un drame de plus à ajouter à la journée. On chanterait les tragédies à l'arrivée de la nuit. Juste, arrête. Car lui aussi, tu finirais par trop le blesser.





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HIGH HOPES

ARE GETTING LOW
Il est cruel, il t'achève. C'est facile pour toi, Hajime, d'embrasser les autres. C'est facile, pour toi, Hajime, de baisser ta garde. Mais ce n'est pas vrai, ça ne l'a jamais été. Une fille, Ishan, Aritsune, baiser amical, baiser volé, Yue. C'est si simple, pour toi, Hajime, n'est-ce pas ?

Terrible bourreau, c'est toi qui coupes les ailes et brises les cœurs.

Il est cruel, Yue. Jouer avec ses sentiments, jouer avec les tiens. Un peu comme s'il ne te connaissait pas, qu'il ne savait pas comment tu étais. T'es pas si terrible, Hajime, pourtant. N'est-ce pas ? N'est-ce pas ?

Tes doigts le lâchent, et tu te recules, te redresses.

« Je suis désolé. J'ai laissé des vêtements secs. Je te laisse. »

Et tu t'en vas, Hajime, parce que t'es le pire. Le pire. Et tu ne veux plus réfléchir.
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Les larmes comme corps au chaos, les doigts tissant ses filaments. C'est le désordre en trombe qui te couronne, l'étouffement en sanglots sur tes rages injustifiées. T'étais aussi peiné que horrible Yue, tu voulais tout de suite te faire pardonner.

L'orgueil en saphir aux abords de ton regard humide, les excuses fleurissent en bouquet sur le bout de ses lèvres. Et c'est le sang qui coule des tiennes, les impuretés en tâche sur tes combles, qu'on délie les vraies parole et qu'on te montre sous tes vraies traits, aussi ignoble que ton père le racontait.

Mais il s'en va Hajime, t'abandonnant à tes larmes. Tu comprends Yue, tu l'avais bien trop blessé mais te voilà de nouveau seul, main dans la main avec la mélancolie. Peut-être que c'est là que tu appartiens. Pardon. Face à face à l'obscurité, les syllabes à moitié étouffé. La mort d'une étoile asphyxiée par les pensées. Pardon, pardon, pardon.

Être cruel ne te donnait en rien le droit au rédemption. T'en reviens au pleurs, qu'ils t'accompagnent dans la nuit solitaire, là où le monde préfère se taire, tu ferais ton deuil. Jusqu'à ce que l'eau refroidisse sur tes os et que les souvenirs de la forêt se ravivent.  Ce n'est pas la mort qui t'emportera ce soir, mais quelque chose de bien pire.

Hajime était parti.





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