— the young and the restless (naomi nishimura)
Takamori Fujiwara
Citation : tu seras une pièce sans valeur sur le plateau de ma vie
Age : trente-et-un ans
Rang : a0
Susanoo
Takamori Fujiwara
la nuit était déjà bien avancée. un feu d'artifice venait de sublimer le ciel de mille et une couleurs. une fois de plus, le clan avait vu les choses en grand, et tout recommencerait demain. encore. le déploiement de richesses viraient presque à l'obsession, tout n'était qu'ors, vermeilles et argenteries, cristal et porcelaine. derrière une volonté certaine d'afficher la bonne santé de la famille à ses membres, se cachait un souci d'affirmer sa puissance pour le nouveau chef. takamori voguait de pièces en pièces, allant d'une table à une autre pour saluer les convives et recevoir des confidences au creux de son oreille. il remplissait son rôle avec la meilleure volonté du monde, le sourire au lèvre et les yeux pétillant de joie. mais en son for intérieur ce fardeau l'agaçait. il rêvait de pouvoir s'échapper, prendre une bouteille et boire tranquillement au clair de lune, assis sous un arbre.
impossible.
il devait accomplir son devoir.
et à la fin, il irait rejoindre l'extérieur.
c'est ainsi qu'il se retrouva au pied d'un arbre à l'orée de la forêt, une bouteille de saké à la main. la douce lumière des lucioles faisaient scintiller les fils d'or de son vêtement de deuil. enfin au calme. les bruits du banquet lui paraissait si loin, toute cette agitation et ces faux-semblants. là-haut sur la colline, le palais lui semblait être un mirage, une illusion créée par son esprit. il aimait cette pensée. ça le réconfortait car dans ce monde imaginaire il n'était personne, ni un fujiwara ni un chef de clan. juste lui. c'est alors que des bruits de pas dans l'herbe se firent entendre.
Naomi Fujiwara
wisteria
whispers
whispers
la répétitivité des jours dupait les temporalités. étais-tu ici depuis quelques heures ou plusieurs semaines—à ressasser les interminables mêmes activités. les journées commençaient par des servants désespérés de te convaincre de rejoindre la huée de convives. malgré ton refus viscéral de rejoindre ces mascarades.
la suite s'avérait misérable. les festivités tombaient mal. prétendre—auparavant si facile—était difficile. par la saveur amère des derniers jours scolaires. de cette attaque. d'être là. de savoir que tu as failli perdre un cousin et un ami à la suite. de n'avoir aucune liberté sous prétexte de ta sécurité. d'être obligé de participer à ce banquet séculaire. et simuler. simuler. simuler jusqu'à l'oubli—pourtant le spectaculaire des feux d'artifices ne t'hypnotisa guère. ni les attractions. ni les décorations. ni les boissons.
les verres descendus avec précaution, conscient des hyènes prêtes à te bouffer à la moindre indécision. à te feindre d'innocence lorsque des schèmes se déguisent en conversations. tu tiens guerres de pouvoir et batailles de plaisances en abominations.
et, à la première ouverture, tu disparus. t'éclipsant habilement des réceptions. refusant chaque invitation d'une énième réunion dans un énième pavillon. des petits coins à l'alcool mauvais, des prétextes tu en avais. prêt à tout pour un répit. un instant où tu te sentes libre. et tu t'entraînas dans le vertigineux domaine. une promenade pour aérer l'aversion accumulée. reprendre de l'esprit encore un peu déboussolé par les verres cumulés. dissiper les frustrations collectionnées durant ce séjour interminable.
et quand tu croyais avoir gagné le calme. avoir l'endroit dépourvu d'âmes. il fallut que la plus insolite rencontre se produise. takamori. dont tu n'avais quasiment aperçu que la chevelure au loin. aussi insaisissable qu'une brise. tantôt ici tantôt ailleurs. partout et nulle part. et sans savoir pourquoi, tu lui parlas.
Je me demande souvent à quoi ressemblent les enfers, et je crois que ce banquet est ce qui s'en rapproche le plus. et était-ce par ras-le-bol de cette risible fête, par la faute de l'alcool, par votre rencontre informelle ou par simple mépris des écœurantes cordialités désormais de vigueur envers sa personne que tu choisis de t'adresser si impoliment à lui.
la suite s'avérait misérable. les festivités tombaient mal. prétendre—auparavant si facile—était difficile. par la saveur amère des derniers jours scolaires. de cette attaque. d'être là. de savoir que tu as failli perdre un cousin et un ami à la suite. de n'avoir aucune liberté sous prétexte de ta sécurité. d'être obligé de participer à ce banquet séculaire. et simuler. simuler. simuler jusqu'à l'oubli—pourtant le spectaculaire des feux d'artifices ne t'hypnotisa guère. ni les attractions. ni les décorations. ni les boissons.
les verres descendus avec précaution, conscient des hyènes prêtes à te bouffer à la moindre indécision. à te feindre d'innocence lorsque des schèmes se déguisent en conversations. tu tiens guerres de pouvoir et batailles de plaisances en abominations.
et, à la première ouverture, tu disparus. t'éclipsant habilement des réceptions. refusant chaque invitation d'une énième réunion dans un énième pavillon. des petits coins à l'alcool mauvais, des prétextes tu en avais. prêt à tout pour un répit. un instant où tu te sentes libre. et tu t'entraînas dans le vertigineux domaine. une promenade pour aérer l'aversion accumulée. reprendre de l'esprit encore un peu déboussolé par les verres cumulés. dissiper les frustrations collectionnées durant ce séjour interminable.
et quand tu croyais avoir gagné le calme. avoir l'endroit dépourvu d'âmes. il fallut que la plus insolite rencontre se produise. takamori. dont tu n'avais quasiment aperçu que la chevelure au loin. aussi insaisissable qu'une brise. tantôt ici tantôt ailleurs. partout et nulle part. et sans savoir pourquoi, tu lui parlas.
Je me demande souvent à quoi ressemblent les enfers, et je crois que ce banquet est ce qui s'en rapproche le plus. et était-ce par ras-le-bol de cette risible fête, par la faute de l'alcool, par votre rencontre informelle ou par simple mépris des écœurantes cordialités désormais de vigueur envers sa personne que tu choisis de t'adresser si impoliment à lui.
Takamori Fujiwara
Citation : tu seras une pièce sans valeur sur le plateau de ma vie
Age : trente-et-un ans
Rang : a0
Susanoo
Takamori Fujiwara
te voir ici, face à lui, ne faisait pas partie de ses projets. mais ça ne le dérangeait pas. et il y avait de l'alcool pour deux avec cette bouteille de saké.
ta remarque acerbe, sans courtoisie ni diplomatie, décrocha un sourire à l'homme assis en tailleur sous son arbre. il avait oublié ce qu'était la spontanéité depuis le début des festivités. « l'enfer est un lieu bien plus agréable que le domaine naomi. et je ne serai pas étonné d'apprendre que les démons eux-mêmes craignent la compagnie de notre clan. », derrière une apparente plaisanterie il y avait une part de vérité. il fallait être un peu cruel et torturé pour aimer vivre dans cette famille, pour ne pas fuir à toute jambe à l'autre bout de l'univers et ne jamais revenir. « mais pourquoi viens-tu au domaine durant l'été si cela t'ennuie ? ce n'est pas parce que ta mère est ma tante qu'il faut y voir une quelconque obligation tu sais. tu devrais profiter des vacances pour voyager, parcourir le pays. », c'est ce qu'il aurait fait à ta place. malheureusement lui était né dans une position où ne pas venir aux grands banquets étaient un doux rêve inaccessible. et maintenant il lui était impossible d'y échapper.
Naomi Fujiwara
wisteria
whispers
whispers
un léger rire nasal à la remarque. si terrible par sa justesse. enma craignait-il que cette maudite famille usurperait son trône, probablement. mais les concurrents grouillent, tous animés par la rage de n'avoir pu conquérir de leur vivant. il paraissait si étrange, assit avec presque insouciance. loin de la figure autoritaire de ses rôles—famille ou profession—et tu ne te souviens l'avoir connu autrement. peut-être parmi des souvenirs d'enfance. les premiers à se faner dans la mémoire lorsque l’apprêté de vos places se dévoile.
il renchérit, mais cette seconde réponse, tu ne peux la comprendre. partir, s'en aller. est-ce même possible ? tu ne connais que les domaines et l'école. un peu du dehors par les sorties scolaires. cloisonné dès la naissance, tes envies sont transformés en caprices, sottises. et tu as toujours craint les remontrances—mais qu'importe les efforts, tu en reçois constamment. tu ne venais dans cet enfer que pour en échapper à un autre.
C'en est une. seulement l'envie d'élaborer dessus te passe, préférant tourner le discours sur ses derniers mots. As-tu oublié à quel point il est difficile de se soustraire au domaine ? Voyager, traverser le pays, c'est un luxe dont je ne suis guère certain d'obtenir à moins que l'on ne me fourgue à une place de messager itinérant. une question te parvient, au bord des lèvres, exprimée quitte à être mise sur le compte des moult verres Et pourquoi, toi, tu es revenu ? pourquoi troquer sa liberté pour s'être cage dorée après une si réussie évasion. pourquoi un retour, après sept longues années. et pourquoi l'avoir même quitté. il y a ces milles énigmes dont se bordait takamori. imprononçables, éternelles devinettes sur le personnage. un inconnu hors d'atteinte à portée de tes doigts.
il renchérit, mais cette seconde réponse, tu ne peux la comprendre. partir, s'en aller. est-ce même possible ? tu ne connais que les domaines et l'école. un peu du dehors par les sorties scolaires. cloisonné dès la naissance, tes envies sont transformés en caprices, sottises. et tu as toujours craint les remontrances—mais qu'importe les efforts, tu en reçois constamment. tu ne venais dans cet enfer que pour en échapper à un autre.
C'en est une. seulement l'envie d'élaborer dessus te passe, préférant tourner le discours sur ses derniers mots. As-tu oublié à quel point il est difficile de se soustraire au domaine ? Voyager, traverser le pays, c'est un luxe dont je ne suis guère certain d'obtenir à moins que l'on ne me fourgue à une place de messager itinérant. une question te parvient, au bord des lèvres, exprimée quitte à être mise sur le compte des moult verres Et pourquoi, toi, tu es revenu ? pourquoi troquer sa liberté pour s'être cage dorée après une si réussie évasion. pourquoi un retour, après sept longues années. et pourquoi l'avoir même quitté. il y a ces milles énigmes dont se bordait takamori. imprononçables, éternelles devinettes sur le personnage. un inconnu hors d'atteinte à portée de tes doigts.
Takamori Fujiwara
Citation : tu seras une pièce sans valeur sur le plateau de ma vie
Age : trente-et-un ans
Rang : a0
Susanoo
Takamori Fujiwara
idiot.
sept ans plus tard il revenait.
le regard sombre, les cheveux longs, et toujours pour compagnon un sac en toile de jute et ce sabre qui lui rappelait les prémices. il n'avait rien dit, s'était contenté de reprendre la place qui lui appartenait à droite de son créateur. il ne lui en avait pas voulu, au grand étonnement du clan, et personne n'avait jamais posé de questions.
c'était un simple voyage.
il n'y avait rien de plus à dire.
après un silence, plus long qu'inconfortable, le professeur se mit à parler, « parce qu'on ne peut fuir son destin. ». il énonçait là le fait le plus simple du monde. lorsque takamori parlait de son voyage, comme il aimait le désigner, ses mots n'étaient jamais élégiaques ou nostalgiques. et comme pour enfoncer le clou d'ajouter, « les fujiwara ont un problème avec la fortune. ce sont des étoiles, condamnées à briller éternellement dans un ciel qu'elles ne pourront jamais quitter. ». le verbe était mystique à dessein. l'homme ne voulait pas imposer une répugnante vérité ton innocente face.
Naomi Fujiwara
on n'aime pas le mec qu'on est devenu,
on se laisse berner par le jaune du toc
on se laisse berner par le jaune du toc
question fâcheuse. il mit un temps interminable à répondre. perdu dans son introspection, a-t-il été déçu de ce qu'il a vu. est-il déçu de ce qu'il est devenu. la réponse est si simple. apparaissant si limpides dans tes iris, les propos énigmatiques ont cet arrière-goût de mauvaise foi. d'excuses servies pour se redorer, se justifier. Il paraît que les étoiles meurent froide vérité à nos yeux, elles brillent encore, mais elles sont mortes il y a longtemps. comme nous, mais tu t'abstiens d'énoncer ce rajout. il le trouvera seul. ça et ton insulte envers son clan, envers votre sang.
ne reste qu'à regarder ces maudites étoiles en contrebas—festoyant leur songe d'immortalité—persuadées d'un jour retrouver leur gloire. quelle terrible destinée.
Je te pensais au-delà de cette fortune, capable de façonner la tienne. déception, de savoir takamori aussi impuissant que toi alors qu'il siège au sommet. les rois ne sont-ils donc que pantins du destin dérisoire forgés par leurs ancêtres. sans échappatoire, on sera ce pour quoi on naît. Moi, je ne sers à rien, Takamori. Mon existence toute entière est un échec ; mais je suppose que tu l'avais déjà remarqué. tes amis et certaines cousins n'aiment guère t'entendre vociférer ta réalité. ils se veulent gentils, donner de l'importance à ton existence. cependant, elle n'en a pas. elle est vide. sans valeur. tu as failli. il n'y a qu'une fragile frontière entre un cracmol et toi. et la vie ne se réduit qu'à la magie. Alors, on m'empêche de choisir mon avenir, parce que j'ai détruit celui qu'on m'avait imaginé.
à ces mots, tu t'allumes une cigarette. tu te sens léger. le cœur un peu tordu par l'aveu. Et même si je pouvais partir, j'aurais peur car il me serait possible d'être libre—mais je n'ai jamais connu ça, alors il n'y a qu'enchaîné que je suis rassuré. tu es lâche. et trouillard. tu as peur de perdre ta place, aussi insignifiante soit-elle. tu as été éduqué ainsi. pour rester par ta propre volonté dans ta cage. et tu es si triste de savoir que le chef aussi.
Takamori Fujiwara
Citation : tu seras une pièce sans valeur sur le plateau de ma vie
Age : trente-et-un ans
Rang : a0
Susanoo
Takamori Fujiwara
elles sont mortes il y a longtemps, ta phrase sonnait dans ses oreilles, faisant résonner des souvenirs d'antan. sa mère était morte le jour de son mariage, mais continuait à briller en société par devoir. et maintenant qu'il était mort, elle s'éteignait peu à peu, sans qu'il ne soit possible d'y remédier. il écoutait tes malheurs avec patience, don qu'il avait appris au contact de son père étrangement, et il te comprenait si bien. les mêmes tourments lui étaient passés par l'esprit un jour, et ils l'avaient guidé vers des contrées lointaines. ce fut un échec.
« mon destin a été choisi pour moi bien avant ma naissance, il est le même que celui de mon père, et son père avant lui. j'ai été fiancé à cinq ans, marié à treize, et malgré mon rejet de cet union pendant tout ce temps, lorsque je suis revenu je me suis rangé. parce que je n'avais pas le choix. », respiration, « sais-tu pourquoi je ne me suis pas construit mon propre avenir à la mort de mon père ? parce que ce jour-là j'ai compris que je ne devais plus être égoïste. ces gens qui font la fête, ils sont devenus ma raison d'exister, ils comptent sur moi pour les guider malgré tout ce qu'ils peuvent dire. ». cruelle révélation qu'il eut : ils ne pouvaient vivre sans lui, il ne pouvait vivre sans eux. c'était une dépendance sans fin. « tu ne sers pas à rien naomi, tu ne vois simplement pas encore ton utilité. peut-être est-elle ici, dans un autre clan, ou sur une autre terre. tu le découvriras bien vite. ne t'en fais pas. », personne n'était inutile en ce monde, ils avaient tous une tâche, plus ou moins prestigieuse, plus ou moins longue.
Naomi Fujiwara
on n'aime pas le mec qu'on est devenu,
on se laisse berner par le jaune du toc
on se laisse berner par le jaune du toc
la nuit était agréable. loin de l'écrasante chaleur de minami iwo. loin de l'écrasante humidité de shikoku. les horizons ne se ressemblaient pas. le contrebas encore dans ton regard. suivant avec fainéantise l'effervescence. la nuit était agréable. tu regrettais une brise. le nagajuban se collait à ta peau. le parfum estivale emplissait tes narines. une dernière trace d'alcool dans ton sang.
et tu écoutais. la vie de ton aîné d'onze longues années. et tu essayais de comprendre. pourquoi. soudainement. avait germée l'importance du clan. il s'était trouvé raison, chemin, destinée, dans l'égarement de ses brebis. tu ne seras jamais chef. il t'était difficile de comprendre le sentiment.
tes sourcils se haussèrent. étonnés. des lustres qu'un adulte de ton sang t'avait octroyé valeur. était-ce car il était professeur. était-ce car il voulait te rallier aux fujiwara. ou était-ce tout simplement sincère. tu ne savais guère. ton âme cependant se sentait réconfortée. un peu.
c'était étrange.
et tu te souvins que tu étais fatigué. éreinté. de ces faux sourires. de ces faux semblants de la journée. et tu le fixes une dernière fois. Ce fût une surprenante conversation, cependant accepte mon départ, il est temps que je m'en aille. rejoindre l'oubli des songes. l'oubli du jour. l'oubli du demain. le dos s'inclina. Je te souhaite une bonne fin de soirée. tes talons se tournèrent prêts à rejoindre tes quartiers. dans ta marche un arrêt. un dernier regard en arrière. Merci, Takamori. et tu t'en allas laissant le chef à la berçante solitude.
Takamori Fujiwara
Citation : tu seras une pièce sans valeur sur le plateau de ma vie
Age : trente-et-un ans
Rang : a0
Susanoo
Takamori Fujiwara
« va profiter de la fête naomi. tu es encore jeune, et tu ne mérites pas de subir toute la nuit les doléances d'un homme déjà vieux. », un sourire se dessina sur les lipes du professeur. il parlait comme un vieillard mélancolique, un ermite regrettant le temps où ses articulations ne le faisaient pas souffrir. pourtant il n'avait que trente ans à peine, mais le temps passait si vite. « je dois moi aussi retourner à mon devoir, et distinguer quelques baratineurs de ma présence. ou peut-être irai-je voir ma femme ? n'est-ce pas là mon rôle d'époux que de lui tenir compagnie. », un rire cette fois. sa femme était tout au plus une amie très proche avec qui il concevrait un héritier. l'amour n'existait pas dans ce couple, il n'avait jamais existé entre un chef de clan et son épouse.
et rejoignant le labyrinthique palais, l'esprit de l'homme vagabonda à quelques idées. la diplomatie se mettait à table pour servir le rayonnement d'un seul clan, les fujiwara, et takamori en était l'incarnation. la réalité, l'importance de sa charge, le frappait soudainement. l'épiphanie était si évidente qu'elle en devenait ridicule. le seigneur n'était pas un morceau de second choix. l'avenir lui donnerait raison. il ne serait pas un petit chef, non, lachésis avait de plus grand projet pour lui. grâce à lui, le clan retrouverait son âge d'or disparu, il toucherait à nouveau la gloire d'antan. ou peut-être tomberait-il dans le plus profond des abîmes, dans un de ces lieux où plus rien ne vit ni ne bouge.
la gloire dans sa mire,
ou l'oubli.
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