— MAHOUTOKORO
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kinshi ft. kiyo
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Kiyo Ninomiya
Petit corbeau.
Qui voletait parmi des étagères dont on s'éloignerait plus qu'on s'en rapprocherait, pour leurs connaissances réprouvées qui réveillaient les plus morbides des curiosités. Comme celle de l'araignée qui se faufilait à pas feutrés, plissant ses yeux à la découverte de ce plumage argenté.

Te voilà.
Faux jumeau.

" Bonjour, Kiyo. " qu'il saluait de sa voix cotonneuse, posant un regard tranquille sur l'allocutaire. " Alors, ces vacances ? "

Les bonnes mœurs de la politesse.
C'était ennuyant, n'est-ce pas ? Il en retenait un bâillement dans le fond de sa gorge, se contentant de feinter cette nonchalance qui arrachait des sourires à la volée, parce qu'elle était le contraste parfait de l'affolement du mois dernier.

Restant sagement à sa place, jusqu'à formuler la question qui lui brûlait les lèvres.

" Qu'est-ce que tu regardes ? "

Malade de curiosité.
L'atmosphère s'alourdissait, le ton changeait. Il avait capturé de ses mirettes fatiguées, les vagues traits d'un dessin de mauvais présage. Et ça le poussait à coller le grand délinquant, comme il ne le faisait jamais. S'avançant d'un pas ou deux, même d'un troisième, sans attendre une seule excuse.

S'il y en avait une.
Mais qui avouerait si facilement ses péchés ?
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Hallucinations, you occupy
My imagination, running wild
voilà toute la vérité : je ne suis pas rentré dans mon foyer seulement pour augmenter la culpabilité de ma moitié.
non. je sais que je suis cruel avec kyoko, je sais que j'ai beaucoup de tranchant dans mes propos, je sais que ce n'est vraiment pas beau.
elle me fait peur. je suis effrayé ah terrifié épouvanté effaré alarmé a n g o i s s é (ça serait si facile de l'enlever du portrait de famille -une fille avec plus de valeur que dans les autres généalogies mais toujours pas indispensable à sa vie (mais pas la mienne pas la mienne alors j'ai de la haine à donner pour qu'elle ait quelque chose envers qui diriger sa colère pour empêcher un échec scolaire oh lui permettre d'être solaire))
alors je fais toujours ce que je fais quand je suis (faible) perdu (abattu) légèrement funèbre : je regarde une photo faîte de fantômes et je prends de mauvaises décisions.
et bien sûr, il a fallu que tu arrives.
(l'antithèse de mes rêves mais en même tout ce que j'espère; tu ne sais pas à quel point tu me mets mal à l'aise)
je sais que je ne serai pas discret, alors autant être efficace. il y a le bruit des pages qui claquent parce que refermées trop rapidement, la couverture qui frotte la table et qui disparaît dans les ombres de mes genoux. kato. et un instant, je me dis que peut-être, ça pourrait être un avantage que de le laisser (sa)voir -et alors j'ai mon cœur qui se colle à du papier plié juste dans ma poche d'uniforme et
non
c'est insensé
je travaillais.
j'ai terminé.
j'allais partir.
tu peux prendre la table.

(haché mal parlé jamais fluide mes mots s'épuisent)
et je ne répondrais pas à l'affront de ta question.
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209
Kiyo Ninomiya
C'était désagréable.
Mais il n'en disait rien, Tama. Il accueillait les fades salutations avec le même sourire qu'il arborait depuis la découverte du funèbre dessin - celui qui riait du claquement du livre que le garçon calfeutrait avec la même hâte que celle d'un pécheur sous le regard du prédicateur.

Mais ça ne suffirait pas.
Tama n'en démordrait pas. Réhaussant les sourcils, il feintait une petite surprise qui paraissait si anodine, si innocente.

" Oh. " Comme s'il ne s'attendait pas à la fuite à tire d’aile du corbeau. " Merci, mais... "

Toujours une conjonction dans l'histoire.
S'installant dans la chaise la plus proche de la sienne, avec une lenteur qui en devenait presque déconcertante, il glissait sur le ton de la confidence.

" J'aurais souhaité te demander un peu d'aide, car il se trouve que j'ai quelques lacunes sur ce même sujet. " Qu'il achevait.

De mots trop appuyés.
D'un sourire trop pincé.

" Et je t'en prie, appelle-moi Tama. "

Une politesse qui se voulait légère.
Mais qui n'ajoutait qu'un peu plus de poids à l'atmosphère - posant un coude sur la table et reposant sa tête dans sa paume, comme si elle aussi s'alourdissait.
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face my fears
déjà prêt à me lever oh à m'en aller à tire d'aile pour que jamais mes secrets ne soient éparpillés (empaillés, pour qu'à jamais je puisse les fixer) mais ton sourire malsain se glisse (serpent, de mes yeux à son nid juste au-dessus de ma nuque) entre deux réactions bien millimétrées, assez pour m'embrouiller.
je cache tout contre moi -ah, serait-ce un réflexe de défense ? (de fuite ?)
mais vraiment : quel intérêt. ça se voit dans ses yeux suffisants qu'il est déjà trop tard. il est une araignée; pas besoin de tisser bien longtemps.
alors je m'arrête. j'attends. il a une voix de velours, et des mots tout aussi doux; on pourrait se frotter contre eux oh tout il serait prêt à nous prendre dans leurs bras pour nous étouffer tout bas.
je crois que ma défiance se lit dans toutes les fibres de mon corps : j'ai ce désavantage de croire trop facilement, et c'est un défaut dont je suis conscient. pourquoi est-ce que je te croirais ? pourquoi est-ce que ça t'intéresserait ? comment savoir que je peux compter sur toi (pour garder le secret, pour m'accompagner jusqu'à la fin, pour ne pas répéter tout ce qu'il y aura à entendre) ?
la réponse est simple:
je ne peux pas.
et
je ne le ferais pas.
et qu'est-ce qui t'intéresse tant dans ce "sujet"? je connaissais tama comme on connaît la peste et le choléra, en tant que non-infecté : de loin, avec des rumeurs et des méchantes images (avec une curiosité un peu malsaine d'en savoir plus, et le miracle du vaccin personnalisé en son cher cher cher frère).
ce qui, somme toute, semble être la personne parfaite pour de la magie noire.
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277
Kiyo Ninomiya
" Qu'est-ce qui m'intéresse ? " Qu'il répétait dans un murmure qui paraissait si lointain, comme s'il ne s'adressait à personne. " Tout. "

Une soif de connaissances.
Qui cachait ses pires obsessions - celles qu'on avait raison de croire malsaines puisqu'elles n'avaient pas d'origine, si ce n'était celle de son sang qu'on lui avait fait croire maudit. Second enfant que ses parents n'avaient pas attendu, première déception qu'ils eurent à la découverte de ses imperfections.

Il se demandait si son frère en avait conscience.
Qu'il était l'unique porteur de tout leurs espoirs, qu'ils soient passés ou futurs.

Peut-être.

" Tu ne trouves pas qu'il est stupide de tout cacher ? " Reprenait-il de sa voix calme. " Qu'avec ce qu'on nous interdit de savoir, nous pourrions avoir été préparés à ce qui nous attendait ? "

Quelle idée, n'est-ce pas ?
Ils diraient qu'apprendre à reconnaître le mal, c'était trop absurde, trop dangereux. Même lorsque les grands sorciers qu'ils étaient, se révélaient incapables de les protéger.

Sauf lui, peut-être.
Azrael.

Même si tout ça n'était qu'un prétexte. Parce qu'il en fallait bien un pour maquiller la moche réalité en un beau mensonge - pour faire croire qu'il en avait quelque chose à faire des victimes.

" Et toi ? " Dans un battement de cils, il revenait couvrir son camarade de son regard tout en parant ses lèvres d'un discret sourire, chuchotant à son égard. " N'aie crainte de me répondre, je suis bien la dernière personne qui te sermonnerait sur ça. "

Car il la sentait, la voyait.
Sa méfiance.
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can't give up now
kato avait l’apanage d'un corbeau -même s'il était tsuchigumo, il avait cette ombre qu'il traînait derrière, étouffante, comme deux ailes prêt à me pendre.
bien sûr que tout l'intéressait. c'était sans doute sa seconde plus grande soif, oh peut-être son deuxième plus grand défaut aussi (tout savoir toujours dans les moindres détails même si l'on ne veut rien dire rien lui laisser à ce chacal) et peut-être qu'en ce jour c'était finalement une qualité qui se dessinait comme par enchantement.
je ne répondrais pas à sa question mais oh non, comme je ne trouve pas ça stupide, de tout cacher.
c'est bien trop puissant, de tout savoir. ça devrait faire peur. ça devrait terroriser.
et me revoilà : dans mes angoisses, apeuré de ce que je pourrais bien apprendre (oh, pas vraiment des mots -mais de ce que ça dira de moi, de moi et de toute mon histoire)
et même si j'avais une aversion oh une mauvaise fascination pour ce jumeau-là, il fallait avouer qu'il n'avait pas tord.
n'est-ce pas, au final, mieux de croire en un faux ennemi plutôt que d'engluer des amis ? j'ai besoin de quelqu'un (oh, c'est certain), qui ne ira jusqu'au bout qui jamais ne remettra en question ce que je veux construire quelqu'un qui m'accompagnera et qui disparaîtra dès que tout sera
terminé
(quand sûrement j'existerai en pièces détachées)
je garde ma méfiance et ma terreur en laisse, juste assez pour qu'elles soient utiles.
d'un bruit sec, le livre retourne sur la table. je le fais glisser jusqu'à lui sur la page si peu assumée. je crois que je lui lance un défi, que je veux lui piquer son ego (ah c'est souvent ce qui fait défaut aux hommes de nos temps) et je le regarde droit dans les yeux.
une invocation, ça t'intéresse toujours ?
et dans mon sac je sens soudainement tout le poids des ingrédients.
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246
Kiyo Ninomiya
Une invocation.
Des mots qui lui donnèrent un frisson, tandis que ses doigts courraient sur la page, retraçant ses lignes encrées avec un air si détaché qu'on s'attendrait presque à une rébellion à la dernière seconde, mais il n'en était rien. Ce silence n'était qu'une énième façade qui cachait toute l'envergure d'un sourire intérieur, de ceux qui découvraient toutes les dents et annonçaient la bonne humeur, comme le pire des présages.

Le doux parfum de l'interdit.
De l'interdit.
I n t e r d i t.

" Je ne t'apprends rien en te disant que tu risques de perdre ton droit d'étudier ici. "

Et plus que ça, d'ailleurs.

" Je suis prêt à t'accompagner, seulement... "

Parce qu'il y avait toujours une condition à la fin du contrat.

" Nous sommes bien d'accord que c'est ton idée ? " Appuyant sur l'adjectif comme s'il s'agissait d'une lame sous sa gorge. " Comprends que je ne peux pas laisser Aki. "

Jamais de la vie.
Même lorsqu'il s'agissait d'une offre aussi alléchante que celle d'une transgression sur le lieu même où elle avait été créée. Il n'y avait que la mort qui avait ce pouvoir, mais encore fallait-il qu'elle se mesure au lien qui les unissait.

Celui là même qu'il exposait sous le nez de celui qui cherchait à le recréer.

Ahah.
Comme si c'était possible.
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it's too late
ça se voyait -il était appâté. c'était un requin qui a senti l'odeur du sang, un taureau entouré de rouge, un tigre soudainement remis en liberté. c'était ses yeux : ils disaient tout, même cachés derrière ses cheveux ébouriffés, même privés d'un sourire en compagne.
ça se sentait dans l'air, soudainement électrique, et nos silhouettes oh si immobiles
bien évidemment que j'étais au courant
(c'est pour ça que oh depuis des mois des années des éternités déjà je me tiens ici à regarder ces pages jusqu'à les connaître par coeur sans erreur (pour mon plus grand malheur))
et ah
bien évidemment
il y avait une condition -est-ce vraiment surprenant ?
je me contente de remettre le livre à mon niveau et à détailler la page (comme le trésor qu'elle est, diamantine psychique, et peut-être ah peut-être que je baisse les yeux en défaite mais ça je ne te le montrerai jamais)
bien évidemment
je sais, je sais -ah je sais je sais je sais que je suis un de ces mauvais frères, de ceux qui abandonnent sans se poser de questions (mais est-ce que ça compte si je me suis déjà perdu moi-même ?)
et je te déteste pour ça aussi.
c'est une haine qui sera bien utile, j'en suis sûr -ça aiguisera mes soupçons, et ça gardera mes murs hauts, et ça empêchera ma concentration de fléchir oh ne serait-ce qu'une seconde
j'ai décidé tout seul de faire ça dans les cellules abandonnées en ce jour-même et personne n'était au courant. oh, à toi, maintenant. est-ce que tu me fera confiance ? est-ce que tu le devrais vraiment ? (ah, probablement pas)
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289
Kiyo Ninomiya
Seul.
Tout seul.

Le souvenir de son frère s'était manifesté dans un battement de paupières. La solitude, ce n'était pas quelque chose qu'il connaissait, ni quelque chose qu'il voulait connaître.

Ô que non.
C'était le plus terrifiant des enfers.

On disait que l'homme était le plus dangereux que lorsqu'il n'avait rien à perdre, mais Tama était la preuve vivante que le dicton se trompait. Car si l'homme possédait le plus précieux des trésors, alors il serait prêt à tout pour le protéger.

" Je vois. " Qu'il murmura à son allocutaire. " Dans ce cas, tu ne m'en voudras pas si je reste un peu à l'écart. "

Un sourire redessinait le contour de ses lèvres, discrètement et simplement. Comme celui qu'il abordait à chaque jour de sa vie, quand les regards étaient tournés vers lui.

" Je ne voudrais pas gêné le maître dans ses arts. " Glissait-il sur le ton de la plaisanterie, une qui aurait probablement été accompagné d'un petit rire, même deux.

Mais Kiyo ne semblait pas être de ceux qui s'amuseraient d'une simple blague comme celle-ci.

Quel dommage.

" Qui plus est... Je n'ai jamais fait que m'intéresser de loin à tout ça. "

Surprenant, n'est-ce pas ?
Le si malsain sorcier, vierge d'un quelconque essai de magie noire. Des envies qui ne lui été pas inconnues, pourtant. Mais on pouvait dire qu'il avait un bon, un très bon garde fou.

Même si c'était lui qui lui faisait perdre la raison.
Déchiré entre deux addictions.

" Continuons notre discussion en chemin, si tu le veux bien ? " Achevait-il sur le ton de la confidence, se redressant de sa chaise.
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face my fears
tout seul.
bien évidemment, tout seul - qui d'autre pourrait comprendre ce qu'il se passe dans ma tête ?
je crois que c'est aussi pour ça que j'ai accepté que tu viennes. parce que ça fait moins peur, et parce que tu n'essayera pas de fouiller dans les arabesques de ma matière grise. et ça, oh ça. étrangement, c'est comme si je savais que le secret sera bien gardé entre nous et
ah
si aveuglé par tout ce que je veux savoir (extraire tout par la force à défaut d'avoir pu accepter les informations que je demande sans arrêt ah sans jamais me lasser mais je te le dis du papier glacé ça n'est pas très bavard c'est même plutôt bâtard) que jamais ça ne me viendrait à l'idée de douter de tout ce que j'ai lu encore encore encore jusqu'à tout décortiquer ah tout disséquer jusqu'à me convaincre moi-même de ce qui m'a été donné comme pauvre affamé d'idées que je suis
je me lève (la chaise crisse sur le sol -supplication)
je marche (oh pas la peine de lui donner de l'attention)
je ne sais pas de quoi tu veux parler. tu vas être là en soutien si jamais j'ai besoin d'aide. sinon, tu restes sur le côté. je crois que ça te convient, non ? pas de regards en arrière -je n'y verrai qu'un véritable cimetière- et mes doigts qui serrent la lanière de mon sac deviennent blêmes.
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194
Kiyo Ninomiya
" Parfaitement. "

C'était évident.
Puisque c'était lui-même qui avait instauré les règles de ce petit jeu qui ne regardait qu'eux et seulement, eux. Toutefois, ce n'était pas ce dernier qui l'intéressait autant, mais l'aisance du garçon dans ce domaine qui, pourtant, devrait lui faire peur comme n'importe qui. Même lui qui frôlait depuis trop longtemps ce rêve, se sentait étrangement fébrile à l'idée de l'atteindre enfin.

" Pardonne ma curiosité, je me disais seulement que tu semblais... On ne peut plus qu'à l'aise. Je me doute bien que tu t'es longuement préparé, mais je demandais. " Doucement, il s'était glissé à ses côtés, sifflant dans le creux de son oreille. " As-tu déjà essayé de lancer un sort interdit ? "

Serait-il plus inconscient qu'il ne l'avait espéré ?
Plus fou encore ?

Il voulait tant connaître la réponse qu'il le fixait, Tama. Il le fixait de ses prunelles à l'étrange lueur, plus encore que la couleur améthyste qui les maquillait. Il ne le décevrait pas en gardant le secret, pas vrai ?

Bien-sûr que non.
Qui voudrait décevoir son précieux soutien.
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