not you again // eiji
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not you again // feat. eiji
www.Tu as quitté ton dernier cours avec soulagement, abandonnant la salle de défense contre les forces du mal sans te soucier que tu étais le dernier à sortir de la pièce. Tu étais souvent le dernier, dans tous les cas, mais surtout aujourd'hui, tu restais en retrait, pas très pressé de retrouver le moulon d'élèves surexcités par la reprise violente des cours et surtout, la fin de cette journée qui semblait s'éterniser à chaque minute.
Mais bon, elle aurait pu être pire, cette journée. Tu aurais pu ne pas dormir de la nuit, avoir une fausse conversation avec Sora, et avoir une insomnie telle que tu aurais observé les étoiles s'effacer avec le lever du soleil comme deux nuits avant. Par le fondateur, tu avais été au moins épargné d'une nuit pareille le jour de la rentrée. Pas sûr que tu t'en serais sorti vivant, sinon. Plus que trois choses à faire désormais : aller manger, prendre une douche puis te coucher.
Mais non, oh non, tu n'as pas énormément de chance, Kiyoshi. La voix qui t'interpelle t'arrête et tu te retournes pour faire face à ton professeur de potion. A vrai dire, tu n'as jamais été irrespectueux envers tes professeurs. Mais depuis le premier, tu as un certain mépris envers les professeurs qui font comme si l'annulation des vacances n'étaient pas grand chose. Comme beaucoup, tu voulais rentrer chez toi, mais le sentiment d'injustice te prend aux tripes avec un dégoût qui ne te ressemble pas.
« Bonsoir, monsieur. »
Et peut-être sent-il l'agacement dans ta voix. Ce ne serait pas étonnant qu'il te reprenne sur ton comportement, même. Mais tu ne peux pas t'en empêcher Kiyoshi, les potions et toi, vous êtes pas amies, et même si t'as toujours essayé car l'échec est quelque chose qui t'horripile, tu ne peux pas faire bonne figure aujourd'hui, alors que ta seule envie est de rentrer chez toi.
Mais bon, elle aurait pu être pire, cette journée. Tu aurais pu ne pas dormir de la nuit, avoir une fausse conversation avec Sora, et avoir une insomnie telle que tu aurais observé les étoiles s'effacer avec le lever du soleil comme deux nuits avant. Par le fondateur, tu avais été au moins épargné d'une nuit pareille le jour de la rentrée. Pas sûr que tu t'en serais sorti vivant, sinon. Plus que trois choses à faire désormais : aller manger, prendre une douche puis te coucher.
Mais non, oh non, tu n'as pas énormément de chance, Kiyoshi. La voix qui t'interpelle t'arrête et tu te retournes pour faire face à ton professeur de potion. A vrai dire, tu n'as jamais été irrespectueux envers tes professeurs. Mais depuis le premier, tu as un certain mépris envers les professeurs qui font comme si l'annulation des vacances n'étaient pas grand chose. Comme beaucoup, tu voulais rentrer chez toi, mais le sentiment d'injustice te prend aux tripes avec un dégoût qui ne te ressemble pas.
« Bonsoir, monsieur. »
Et peut-être sent-il l'agacement dans ta voix. Ce ne serait pas étonnant qu'il te reprenne sur ton comportement, même. Mais tu ne peux pas t'en empêcher Kiyoshi, les potions et toi, vous êtes pas amies, et même si t'as toujours essayé car l'échec est quelque chose qui t'horripile, tu ne peux pas faire bonne figure aujourd'hui, alors que ta seule envie est de rentrer chez toi.
Tsugumi Tsugikuni
Citation : tsutsutsutsu
Age : trente
Rang : A2
Susanoo
Tsugumi Tsugikuni
not you again
Le manque de repos se faisait ressentir sur l’ambiance générale des cours, les élèves étaient – tous – d’une humeur massacrante – à leur manière – et semblaient n’aspirer qu’à des vacances largement méritées (désirées). Certains faisaient comprendre l’agacement qu’ils ressentaient par des mots, d’autres par une attitude mécontente ou par un air nonchalant. Comme si vous, les professeurs, étiez les responsables de ces vacances supprimées. Oh non, comme tous ici, un désir énorme de rentrer chez vous se faisait ressentir. Mais cela, les élèves ne le comprenaient pas tous.
Un soupir s’évadait de tes lèvres, tu pouvais comprendre l’énervement des élèves mais la situation n’était pas reposante, heureusement que tu avais une certaine réputation – celle de mettre des élèves au coin ou de retirer facilement des points – car tes cours restaient majoritairement calmes et disciplinés. Quand bien même quelques imbéciles s’amusaient à jouer avec tes nerfs.
Mais la journée se terminait enfin, tu aspirais à te reposer mais l’heure n’était pas venue pour toi de rejoindre la résidence, non. Alors, remarquant un de tes élèves – peu investi dans ses cours de potions – tu ne peux t’empêcher de vouloir discuter avec lui, quelques minutes seulement : pour lui demander où il en est.
«Monsieur Nakamura, je vous prie. »
L’élève s’arrête, t’exposant l’agacement qui l’enlaçait alors. Si tu avais été de mauvaise humeur, tu aurais certainement averti Nakamura sur son comportement, mais tu restais silencieux sur celui-ci, il n’était pas irrespectueux simplement agacé.
«Comment se passe votre reprise ? Avez-vous retenu votre dernier cours de Potions ? »
Un sourire étire tes lèvres alors que tu accentues très clairement le nom de ta matière.
«J’ai cru remarquer que les potions n’étaient pas votre fort, monsieur Nakamura. »
Un soupir s’évadait de tes lèvres, tu pouvais comprendre l’énervement des élèves mais la situation n’était pas reposante, heureusement que tu avais une certaine réputation – celle de mettre des élèves au coin ou de retirer facilement des points – car tes cours restaient majoritairement calmes et disciplinés. Quand bien même quelques imbéciles s’amusaient à jouer avec tes nerfs.
Mais la journée se terminait enfin, tu aspirais à te reposer mais l’heure n’était pas venue pour toi de rejoindre la résidence, non. Alors, remarquant un de tes élèves – peu investi dans ses cours de potions – tu ne peux t’empêcher de vouloir discuter avec lui, quelques minutes seulement : pour lui demander où il en est.
«
L’élève s’arrête, t’exposant l’agacement qui l’enlaçait alors. Si tu avais été de mauvaise humeur, tu aurais certainement averti Nakamura sur son comportement, mais tu restais silencieux sur celui-ci, il n’était pas irrespectueux simplement agacé.
«
Un sourire étire tes lèvres alors que tu accentues très clairement le nom de ta matière.
«
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feat. eiji
Le professeur Takagi est un bon professeur, qui se préoccupe de ses élèves, de leur réussite, et de leur bien-être. C'est peut-être pour ça que tu as du mal à l'envoyer paître. Pas que tu envoies paître tes professeurs, Kiyoshi, seulement que ce serait plus facile si c'était un mauvais professeur de juste, détourner les talons en disant que tu n'avais pas le temps à cause d'un faux devoir, ou quelque chose du genre.
Mais pourtant, ton agacement se fait sentir quand tu réponds en haussant les épaules :
« Elle se passe mal, comme pour tout le monde, je pense. »
Un nouveau haussement d'épaule et tu te mordilles la lèvre inférieure, détournant le regard. Tu veux rentrer chez toi, Kiyoshi, tu es fatigué, t'en as marre, tu veux voir ta mère parce qu'elle te manque terriblement. Tu te sens enfermé sur cette île minuscule et t'as la sensation que plus le temps défile, plus tu te sens oppressé, et tu ne supportes pas, d'être enfermé, prisonnier.
Le silence vous entoure un instant, le temps que tu cherches tes mots, le temps de trouver les bons avant de lancer, sans vraiment regarder ce professeur qui est présent depuis le début de ta scolarité.
« Les potions et moi on a jamais... enfin, elles m'aiment pas. »
Plus facile à dire que : je déteste les potions car c'est magique. Tu te mords la lèvre, encore et encore, et peut-être même que tes incisives la font saigner et tu t'arrêtes quand le goût du fer atteint ta langue.
« Mh... Vous savez si on va bientôt pouvoir rentrer chez nous ? »
Le murmure s'échappe à peine de tes lèvres, et tu relèves la tête, cherchant son regard, essayant de trouver dans les yeux de l'adulte une réponse, un espoir.
Mais pourtant, ton agacement se fait sentir quand tu réponds en haussant les épaules :
« Elle se passe mal, comme pour tout le monde, je pense. »
Un nouveau haussement d'épaule et tu te mordilles la lèvre inférieure, détournant le regard. Tu veux rentrer chez toi, Kiyoshi, tu es fatigué, t'en as marre, tu veux voir ta mère parce qu'elle te manque terriblement. Tu te sens enfermé sur cette île minuscule et t'as la sensation que plus le temps défile, plus tu te sens oppressé, et tu ne supportes pas, d'être enfermé, prisonnier.
Le silence vous entoure un instant, le temps que tu cherches tes mots, le temps de trouver les bons avant de lancer, sans vraiment regarder ce professeur qui est présent depuis le début de ta scolarité.
« Les potions et moi on a jamais... enfin, elles m'aiment pas. »
Plus facile à dire que : je déteste les potions car c'est magique. Tu te mords la lèvre, encore et encore, et peut-être même que tes incisives la font saigner et tu t'arrêtes quand le goût du fer atteint ta langue.
« Mh... Vous savez si on va bientôt pouvoir rentrer chez nous ? »
Le murmure s'échappe à peine de tes lèvres, et tu relèves la tête, cherchant son regard, essayant de trouver dans les yeux de l'adulte une réponse, un espoir.
Tsugumi Tsugikuni
Citation : tsutsutsutsu
Age : trente
Rang : A2
Susanoo
Tsugumi Tsugikuni
not you again
L’agacement de ton élève se fait ressentir, tu ne lui en tiens pas compte car il ne fait rien de mauvais, il semble juste de mauvaise humeur pour une raison qui ne t’échappe assurément pas. La situation était tendue avec de nombreux élèves, tous voulaient se reposer un peu et surtout revoir leurs familles qui devaient leur manquer terriblement. Tu étais bien conscient de cela, mais tu ne pouvais pas faire grand-chose sauf les rassurer ou les écouter : car toi non plus tu ne pouvais pas rentrer voir ceux que tu aimais.
«Je pense aussi, ce n’est pas une situation appréciable. »
Tu n’as pas à mentir, les élèves le savent cette situation est étrange et compliqué pour tous – ou presque. Les professeurs aussi se retrouver cloitrer sur l’île à donner des cours à des élèves agités et fatigués : ce qui était épuisant.
«Avec quelques efforts, je suis certain qu’il serait plus aisé pour vous d’appréhender l’apprentissage des potions, ce n’est pas si difficile. »
Un rire s’échappait de tes lèvres, beaucoup d’élève mettait sortait des excuses de ce type et Eiji tu te souvenais bien qu’il disait la même chose en cours de vol, avant. Tenir sur un balai était une épreuve olympique à tes yeux. Tu disais souvent que c’était la faute de celui-ci, qu’il ne t’aimait pas.
Aux paroles de Kiyoshi, un voile de tristesse assombrissait tes traits, non : tu ne savais pas.
«Je n’en ai malheureusement aucune idée, j’imagine qu’il faudra attendre les prochaines vacances, j’en suis sincèrement désolé. Nous avons tous envie de repos et de revoir nos proches : cependant nous sommes tous dans le flou vis-à-vis de cette situation. »
Un faible sourire éclairait tes lèvres alors que tu tentais de rassurer par celui-ci ton élève.
«Il va falloir attendre, ce n’est pas facile alors si vous avez besoin de parler, n’hésitez pas à faire appel aux enseignants ou à des membres du personnel, nous sommes aussi là pour vous. »
«
Tu n’as pas à mentir, les élèves le savent cette situation est étrange et compliqué pour tous – ou presque. Les professeurs aussi se retrouver cloitrer sur l’île à donner des cours à des élèves agités et fatigués : ce qui était épuisant.
«
Un rire s’échappait de tes lèvres, beaucoup d’élève mettait sortait des excuses de ce type et Eiji tu te souvenais bien qu’il disait la même chose en cours de vol, avant. Tenir sur un balai était une épreuve olympique à tes yeux. Tu disais souvent que c’était la faute de celui-ci, qu’il ne t’aimait pas.
Aux paroles de Kiyoshi, un voile de tristesse assombrissait tes traits, non : tu ne savais pas.
«
Un faible sourire éclairait tes lèvres alors que tu tentais de rassurer par celui-ci ton élève.
«
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feat. eiji
Aisé. L'apprentissage des potions. Bien-sûr. Evidemment que pour lui c'était pas difficile, il était prof. Forcément, pour lui, les potions ça devait être un truc super facile depuis qu'il avait mis les pieds ici, mais pour toi ? Non. Pour toi, la magie te répugnait, te rendait malade, elle faisait vibrer ton corps de la mauvaise des façons. Alors non, il ne pouvait pas comprendre, et non, ce n'était pas aisé, ou facile, ou simple, ou n'importe quel autre synonyme.
T'étais pas fait pour la magie.
Tu l'exècres, la magie.
Et finalement, il répond à la question qui t'intéresse vraiment, qui attire réellement ton attention, celle dont tu attends la réponse depuis qu'on t'a forcé à quitter le quai. Mais non, non, il n'a pas de réponses, il n'en sait rien, il imagine, il pense... il n'y a aucune certitude dans son discours, comme il n'y a aucune certitude dans sa façon de parler, dans sa façon de s'exprimer. Et le voilà qui joue les bons profs, parce qu'il est de ceux qui veulent s'occuper de ses élèves, de ceux qui veulent que ses élèves réussissent. Mais toi, Kiyoshi ? Toi tu ne vois qu'un adulte, incapable d'accéder à une simple requête que tu demandes depuis des semaines : revoir ta mère.
« Donc on attend et peut-être qu'on pourra voir un jour nos familles ? »
Tu rajustes la lanière de ton sac sur ton épaule et tu te racles la gorge. Tu as envie de hurler, de pleurer, de crier, de supplier. Tu veux rentrer, tu veux quitter cette école, tu as besoin de ta mère, Kiyoshi ; tu as besoin de ses étreintes, de son sourire, de sa tendresse, de sa joie dans ta vie. Tu as terriblement besoin d'elle, Kiyoshi, et ici, sans elle, tu suffoques.
« Je peux y aller maintenant ? »
Tu détournes le regard, ton cœur palpitant dans ta cage thoracique, ta respiration s'accélérant de plus en plus. Oh, Kiyoshi... ne serais-tu pas en train de paniquer ?
T'étais pas fait pour la magie.
Tu l'exècres, la magie.
Et finalement, il répond à la question qui t'intéresse vraiment, qui attire réellement ton attention, celle dont tu attends la réponse depuis qu'on t'a forcé à quitter le quai. Mais non, non, il n'a pas de réponses, il n'en sait rien, il imagine, il pense... il n'y a aucune certitude dans son discours, comme il n'y a aucune certitude dans sa façon de parler, dans sa façon de s'exprimer. Et le voilà qui joue les bons profs, parce qu'il est de ceux qui veulent s'occuper de ses élèves, de ceux qui veulent que ses élèves réussissent. Mais toi, Kiyoshi ? Toi tu ne vois qu'un adulte, incapable d'accéder à une simple requête que tu demandes depuis des semaines : revoir ta mère.
« Donc on attend et peut-être qu'on pourra voir un jour nos familles ? »
Tu rajustes la lanière de ton sac sur ton épaule et tu te racles la gorge. Tu as envie de hurler, de pleurer, de crier, de supplier. Tu veux rentrer, tu veux quitter cette école, tu as besoin de ta mère, Kiyoshi ; tu as besoin de ses étreintes, de son sourire, de sa tendresse, de sa joie dans ta vie. Tu as terriblement besoin d'elle, Kiyoshi, et ici, sans elle, tu suffoques.
« Je peux y aller maintenant ? »
Tu détournes le regard, ton cœur palpitant dans ta cage thoracique, ta respiration s'accélérant de plus en plus. Oh, Kiyoshi... ne serais-tu pas en train de paniquer ?
Tsugumi Tsugikuni
Citation : tsutsutsutsu
Age : trente
Rang : A2
Susanoo
Tsugumi Tsugikuni
not you again
Ton discours est hasardeux, tu aurais presque honte tant tu aimerais donner une réponse concrète à ton élève : mais tu ne sais rien, les raisons restent floues même pour vous. Ton regard s’abaisse, tu voudrais rassurer ce pauvre garçon, lui dire qu’il rentrera bientôt chez lui, qu’il pourra revoir ceux qui lui sont chers : mais tu n’en sais rien, tu ne connais pas les causes de cette suppression de vacances.
«Oui. »
Eiji, tes paroles se font plus sèches, tu tolères sont comportements car tu es compréhensif : mais tu restes professeur et tu vois bien qu’il aurait voulu une réponse plus claire de ta part, qu’il est déçu, certainement.
«Tu reverras ta famille, et même s’il y avait une solution aux raisons qui ont poussées le retrait des vacances, il se peut qu’on soit obligé d’attendre les prochaines de toute manière. »
Les familles devaient déjà être au courant, mais ici, rien. Le vide. On ne savait rien de la situation extérieure de l’île, les élèves étaient agacés et cela devenait fatiguant pour vous : terriblement épuisant.
«Pour faire vos devoirs je présume ? »
Tu devines qu’il veut fuir, que ta présence n’est en aucun cas un soutien à ses yeux : il veut seulement rentrer chez lui, rien de plus, rien de moins. Alors, un soupir t’échappe, tu n’es personne pour réellement le retenir ici quand bien même tu voudrais l’aider et te renseigner un peu sur lui.
«Sauf si vous pouvez m’accorder un peu de temps, vous n’êtes pas très éloquent dans mon cours alors je n’ai pas souvent l’occasion de vous parler jeune homme. »
«
Eiji, tes paroles se font plus sèches, tu tolères sont comportements car tu es compréhensif : mais tu restes professeur et tu vois bien qu’il aurait voulu une réponse plus claire de ta part, qu’il est déçu, certainement.
«
Les familles devaient déjà être au courant, mais ici, rien. Le vide. On ne savait rien de la situation extérieure de l’île, les élèves étaient agacés et cela devenait fatiguant pour vous : terriblement épuisant.
«
Tu devines qu’il veut fuir, que ta présence n’est en aucun cas un soutien à ses yeux : il veut seulement rentrer chez lui, rien de plus, rien de moins. Alors, un soupir t’échappe, tu n’es personne pour réellement le retenir ici quand bien même tu voudrais l’aider et te renseigner un peu sur lui.
«
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feat. eiji
Il tente de te rassurer, il tente de te dire que ça va aller, mais tu sais que ce ne sont que des paroles dont il ne peut pas être sûr, dont il n'est pas certain, alors tu te contentes de détourner le regard, détourner le visage. T'as juste envie de partir, parce que t'étouffes, ici. Tu veux aller dans ta chambre, prendre Panpan dans tes bras pour lui faire un câlin. Mais tu veux partir. Partir, t'enfuir.
Il te demande cependant de rester, parce qu'il veut te parler, mais tu ne veux pas. Non Kiyoshi, tu ne veux pas, t'en as pas envie. Tu veux être seul, dans ta bulle de tranquillité. La seule personne que tu veux bien croiser, c'est Tetsuya, peut-être. Mais pas un prof qui n'en a que faire, qui est là pour toujours, qui veut faire semblant de s'occuper de toi.
Parce que toi, t'y crois pas, à toutes ses bonnes intentions.
« Oui. J'ai déjà quelques cours à réviser. Au revoir, professeur. »
Tu mens sans même hésiter, fais volte-face et quittes le professeur d'un pas rapide pour qu'il ne t'arrête pas. Tu serres la hanse de ton sac, le cœur battant la chamade, avec une peur panique glissant dans ton ventre.
Il te demande cependant de rester, parce qu'il veut te parler, mais tu ne veux pas. Non Kiyoshi, tu ne veux pas, t'en as pas envie. Tu veux être seul, dans ta bulle de tranquillité. La seule personne que tu veux bien croiser, c'est Tetsuya, peut-être. Mais pas un prof qui n'en a que faire, qui est là pour toujours, qui veut faire semblant de s'occuper de toi.
Parce que toi, t'y crois pas, à toutes ses bonnes intentions.
« Oui. J'ai déjà quelques cours à réviser. Au revoir, professeur. »
Tu mens sans même hésiter, fais volte-face et quittes le professeur d'un pas rapide pour qu'il ne t'arrête pas. Tu serres la hanse de ton sac, le cœur battant la chamade, avec une peur panique glissant dans ton ventre.
Tsugumi Tsugikuni
Citation : tsutsutsutsu
Age : trente
Rang : A2
Susanoo
Tsugumi Tsugikuni
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Il fallait l’avouer, tu n’avais aucunement rempli tes devoirs, tu voulais le rassurer mais tes paroles ne l’avaient pas aidé : pourtant tu te refusais de lui mentir, de lui dire qu’il pourrait bientôt revoir sa famille. Non, tu ne voulais pas lui faire croire qu’il pourrait être bien avec eux dans peu de temps car tu n’en savais strictement rien : tu n’avais aucune idée de ce qu’il se tramait ici ou ailleurs. Actuellement, tes seules pensées étaient sur tes élèves quasi-tous insupportables et à qui tu voudrais parfois foutre de bonnes baffes. Au fond, tu voudrais l’aider, mais tu n’en es pas capable dans l’immédiat et tu ne veux pas chercher plus loin.
«Très bien, travaille bien. Je te souhaite une agréable fin de journée. »
Un simple hochement de tête, tu laisses l’enfant partir en comprenant très facilement qu’il te fuit, qu’il ne veut aucunement rester ici, qu’il recherche seulement l’amour de ses parents, qu’il veut les revoir et non pas entendre tes paroles : alors tu ne lui en veux pas. Clairement pas.
«
Un simple hochement de tête, tu laisses l’enfant partir en comprenant très facilement qu’il te fuit, qu’il ne veut aucunement rester ici, qu’il recherche seulement l’amour de ses parents, qu’il veut les revoir et non pas entendre tes paroles : alors tu ne lui en veux pas. Clairement pas.
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