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spill it out - jian
Ryuu Fujiwara
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Age : 18
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Orochi
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Ryuu Fujiwara
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1009-ain-t-no-mountain-high-enough-ryuu
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1458-comment-ryuu-fujiwara#11747
Ryuu Fujiwara
il y avait des jours où tout allait bien, où l’équilibre était respecté dans un ordre dicté par ton esprit et il avait fallu dans sale grain de poussière pour tout dérailler; pour foutre en l’air ta petite cour et ton petit royaume, pour écraser ta puissance et remettre en cause ton paradigme; il avait fallu d’une enflure maintenant dévisagée pour anéantir ce que tu avais si bien gardé. et ce n’était pas tolérable, et ce n’était pas acceptable ni même éventuel. être relayé au second plan, être derrière, être après, être ailleurs que là où tu dois être, partout, pour tout le monde, connu, craint admiré reconnu, aimé, adoré, unique et seul et maintenant à cause de lui, tu es seul et derrière, derrière les autres, derrière les yeux, derrière les mains et les corps enlacés; tu n’es plus que le voyeur d’une tragédie, le sale abruti que tout le monde hait, mais ce n’est pas ce que tu es et tu le sais très bien mais tu es derrière et personne ne te regarde plus avec les yeux brillants que tu suscitais parfois dans les pupilles de ceux pour qui ça t’importait.

il a fallu d’un grain de merde pour enrayer la machine

il a fallu d’une sale pute pour te foutre dans la merde

Il a fallu d’une merde pour te faire exploser

il a fallu que tu sois un orage pour éclater sans tempête


tu le croises, tu le toises, tu le bouscules, tu l’écartes, tu lui ris au nez, nez en croûte, et pourtant; il reste jian le grand, pauvre jian, jian au nez blessé, jian qui a survécu, ah jian le vilain oui, jian l’enculé ; et aujourd’hui c’est beaucoup trop.

il est là; las, toujours las, à attendre, déambuler, il est toujours là dans le vide, las à atteindre que sa flamme s’allume et tu comptes bien souffler dessus; ternir ses joues. c'est pas tant l’amour de yori qui te peine, mais il t’a volé ta propriété et a embrumé l’autre plus encore importante qui te bout les entrailles, c’est pas tant sa sale gueule de victime qui t’agace que l’inutilité de son être, c’est pas tant sa bouche en coeur et son mètre quatre-vingt dix qui te rapetissent que la nonchalance et la tranquillité qu’il affiche qui te dérangent.

tu le regardes du coin de l’oeil, laisses la population se brasser et tu décides enfin de t’avancer, les bras croisés, aveuglé par le chaos qu’il a semé.

« ta petite traînée est allée trouver un autre corps à baiser ? » dis-tu lentement, le sourire au coin des lèvres qui dévoilent alors peu à peu, des dents aussi blanches que brillantes. «  je peux comprendre, tu sais, personne n’est dupe quant à ta cicatrice immonde que tu promènes, il n’a sans doute pas envie de la sentir… » tu te rapproches de lui et glisses à l’oreille, l’air tout malin. « …tu es dégoûtant à regarder »

tu t’écartes un peu pour revenir droit sur des pieds qui commencent déjà à frétiller. « tu es dégoûtant tout court, à t’afficher de la sorte devant moi, alors que tu connais la conjoncture actuelle des nos familles… »

pour l’instant tu prends sur toi et sers fort tes bras, il y a encore du monde aux alentours, et il serait si déconvenue de te quereller pour si peu…
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。SPILL IT OUT
Ryuu est un cancer. Terrible vérité qui est accablante qu'il faudrait même agrandir, élargir. Les jumeaux Fujiwara sont des cancers, qui s'installent sans demander leur reste, qui viennent grignoter les corps et les âmes, qui vous ont à l'usure. Et Ryuu ? Ryuu est un cancer, un cancer qui s'est installé, et qui ne fait que se battre, se battre et se battre encore pour rester. Pour juste être regardé.

Et tu as tellement fait de ton mieux pendant longtemps, Jian, à l'ignorer, à passer devant lui sans t'arrêter à ses mesquineries d'enfant gâté, d'adolescent pourri, de sang-pur raté, taré. Qu'importe l'ordre des lettres. Et tu as fait de ton mieux, Jian, vraiment, qu'il s'attaque à toi, tu t'en fiches, tu n'en as rien à faire, ça ne t'atteint pas. Mais t'as une faiblesse ; tu en as toujours eu une.

Yori.

Et Ryuu le sait, tout le monde le sait, mais Ryuu en profite, parce que Ryuu est un cancer. Mais surtout, Ryuu est un cancer qui sait viser.

Ton corps se tend à l'insulte, ta mâchoire se serre et tes dents grincent. Tu te forces au calme. Tu laisses ce tendre masque sur ton visage, ce masque que tu as tant de fois arboré. Le sourire étire tes lèvres, si faux et si hypocrite. Voyons Jian, on t'a élevé pour ça, on t'a appris à répondre à ce genre d'attaque, dès ton plus jeune âge. Tu étais censé reprendre la famille, après tout, être capable de parler en son nom, être capable de l'agrandir, continuer la lignée. Ryuu, oh et le prénom sonne comme une insulte à la sortie de tes lèvres, Comme tu le dis si bien, c'est la mienne, je ne vois pas en quoi ce qu'elle pourrait faire te regarde. Il faudra que tu t'excuses auprès de Yori, mais tu es persuadé qu'il ne t'en voudra pas. Tu penses, tu espères.

Tu continues, le sourire toujours aux lèvres, les épaules un peu plus tendues, le corps un peu plus redressé. Ta taille avait toujours été un avantage indéniable pour montrer ta supériorité. A moins que le désir de l'avoir est si grand que tu es incapable de vivre sans elle ? Je suis terriblement désolé, mais même dégoûtant, il semble que je le sois moins que toi. Haussement de sourcil équivoque, et tu te contentes de regarder les personnes qui passent, qui vous observent du coin de l’œil. Tu reprends : Tu devrais aller chouiner dans les bras de ton cousin, après tout, il est la raison de la « conjecture actuelle de nos familles ».

Ryuu est un cancer.
Un cancer qui serait prêt à t'assassiner dès qu'il le pourrait.
Ô mais Jian, toi aussi tu fais parti de ces sang-purs tarés, ratés.
Qu'importe l'ordre des lettres.

Ryuu Fujiwara
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Ryuu Fujiwara
tu le sens, tu le vois, il est crispé, nonchalant et le souffle court alors que l’oxygène court et se rue dans tes veines, tes pupilles brillent et la commissure de tes lèvres s’élargit; tu le sens piquer dans le vif comme une aiguille qui distille le poison, cela dit, il mord à l’hameçon et l’affirmation d’une yori sale pute te fait étrangement plaisir et le haïr.

malgré sa taille de géant et le menton relevé vers lui tu restes campé sur tes deux pieds qui te démangent il a n’a que de la gueule, il n’a que de la gueule, une gueule, une grosse gueule, il va se la fermer rapidement, il va; il va se taire .

« le désir hein, n’a jamais fait partie de notre vocabulaire, tu es aussi bien placé que moi pour le savoir non ? » tu t’approches légèrement de lui, le nez en l’air et les bras croisés qui froissent ton haut; tu t’approches pour qu’il ne regarde pas ailleurs; tu t’approches pour avoir l’air menaçant, tu t’approches pour ne pas trop crier ta colère; tu t’approches juste à quelques centimètres de lui.


« si je vais chouiner dans ses bras, attends à goûter ma sueur sur sa peau » tu rigoles tout bas et poses quelques doigts légers sur son torse. « il s’est abandonné à tellement de bras; comment peux-tu le croire amoureux de toi ? il s’aime juste assez pour se taper du bon temps partout, tu devrais te méfier des traînées comme lui »

tu éclates d’un grand rire, début de la tempête.

« je ne sais même pas si tu es naïf ou juste stupide; dans tous les cas, il vaut mieux pour toi que tu t’éloignes de ma famille, tu comprends, Jian, c’est assez clair comme conseil ? tu comprends ce que je te dis là où il te faudra une explication plus… directe ? »

tu as changé de ton, et honnêtement, tu es impatient de lui broyer le reste de son nez, quitte à lui couper le souffle car son existence est la représentation physique des tares des sang-purs, des déviants, des malades et c'est peut-être un peu toi que tu veux guérir en lui faisant expier vos fautes, ni lui, ni yori ni toi avez le droit de vivre heureux de cette... déviance, c'est ce qu'a dit une fois père et c'est ce qu'il dira toujours dans le fond de ton crâne bien dur et bien épais, bien têtu et borné.
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。SPILL IT OUT
Désir. Un peu synonyme d'espoir. Ce que vous aviez voulu pendant longtemps, mais que vous n'avez jamais pu avoir. Élevé pour être les grands successeurs ; mais vous n'étiez rien de plus que des pantins, des marionnettes bien dressées, des chiens prêts à aboyer. Et pourtant tu as réussi, à désirer, tu as réussi, à espérer, mieux encore, tu as réussi à y croire, à cette liberté éphémère, illusoire.

Il s'approche de toi, glisse ses doigts sur ton corps et ton sourire se fane un peu. Parce que tu sais déjà ce qu'il va tenter de faire. Il veut que tu craques, Jian, que ce soit toi le premier qui se laisse emporter par la colère. Et il continue, continue, continue encore. Il s'est abandonné à tellement de bras ; comment peux-tu le croire amoureux de toi ? Les poings se serrent, les ongles s'enfoncent dans les paumes. Blanches sont les jointures, rouges les intérieurs. Le pire, Jian, c'est que tu doutes, des fois. Des fois, tu te dis que c'est avec toi qu'il est, mais que ça aurait pu n'importe qui d'autre, tant que ça rend sa famille folle, tant qu'il n'est pas comme les autres, tant qu'il est différent, tant qu'il ne rentre pas dans les cases que ses parents ont construit pour lui. Le pire, Jian, c'est qu'il a peut-être raison, que Yori n'est peut-être pas amoureux de toi, que ça lui convient juste comme ça, qu'il croit l'être, qu'il veut l'être, qu'il s'en persuade.

Le rire résonne dans tes oreilles. Tu détestes ça. Puis les menaces et c'est à ton tour de rire, d'un rire presque heureux, d'un rire feint, mais tellement bien qu'on pourrait le croire vrai. Je ne sais même pas si tu es con ou tout simplement un connard. Tes conseils, tu peux te les foutre au cul. Ça te détendrait un peu. Et garde tes menaces pour toi, Fujiwara, elles ne me font pas peur. Non, elles ne te font pas peur, ces menaces. La seule chose qui pourrait te terrifier, c'est qu'il s'en prenne à Yori ; mais il veut tellement le garder enfermé qu'il ne le touchera pas.

Tu aimerais juste t'en persuader.

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Ryuu Fujiwara
tu le détailles sous toutes les coutures, la tête légèrement penchée, attentif tel un chat prêt à bondir, sortir les crocs et montrer les griffes, car les tiennes s’enfoncent déjà dans tes bras croisés, oh tu aimerais lui retirer cette lueur d’espoir, cette flamme qui lui donne des ailes, ses airs de jeune garçon transi, oh tu aimerais le voir détruit parce que c’est quelque chose qui te fait plaisir, qui te permet de contrôler un peu la situation qui t’échappe complètement et qui te fait peur, qui te contrarie beaucoup trop pour que tu ne t’en soucies pas.

Je ne sais même pas si tu es con ou tout simplement un connard. Tes conseils, tu peux te les foutre au cul. Ça te détendrait un peu. Et garde tes menaces pour toi, Fujiwara, elles ne me font pas peur.


d’un air nonchalant, tu lui attrapes le bas de son haut, lentement, tu le tripotes l’air innocent, l’air minaudant, l’air gentil parce que tu as besoin d’occuper tes doigts crispés, parce que tu as besoin de l’énerver, tu as besoin de l’agacer doucement, gentiment, sans le brusquer, car non, tu ne donneras pas le premier coup fatal, non tu ne déclares pas la guerre, tu la gagnes juste, et ce n’est pas pareil; tu ne déclares pas mais tu la domines, comme tu domineras, c’est écrit ainsi, c’est dit, c’est ta vie et ton but. tu tritures son haut, les yeux baissés d’abord, puis tu les relèves alors que tu es tout près de lui, le petit rire narquois jamais bien loin de toi.

« un peu des deux, mon cher ami, et il ne me semble pas t’avoir donné des conseils, Taichi-san..»

tu t’écartes légèrement pour mieux le regarder de ton sourire de connard comme l’a t-il dit. « je dis ça dans ton intérêt, comment feras-tu quand Eirin et Yori s’enlaceront pour leurs devoirs conjugaux ? car crois moi, ma soeur et moi ne lui laisserons aucun répit pour qu’il puisse penser à toi »

tu souris encore plus.

« il sera à nous, mon tendre, et tu n’auras pas intérêt à nous défier… ton cul ne saurait accueillir autre chose que ma lame aiguisée si tu me permets l’image ahah… Yori par contre s’abandonnera à nos soins comme il l’a déjà fait et comme il le fera, oh Jian, le penses-tu vraiment sincère ? »

tu poses une main sur son torse, pleine de fausse compassion, et tu le tapotes gentiment.   
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。SPILL IT OUT
Si tu étais un dessin animé, Jian, on pourrait voir que ta patience atteint les limites, que lentement, la jauge se remplit, remplit, remplit, et qu'elle est bientôt prête à exploser. Doigts sur ta chemise, tu as envie de les lui retirer avec violence ; tu te contentes d'une main sur ta hanche, l'autre se fermant, les ongles dans la paume.

Et son regard te donne envie de vomir. Et sa minauderie te donne envie de hurler. Et son rire narquois, se voulant supérieur, te donne envie de lui foutre ton poings dans la gueule. Et il parle, parle, parle et tes jointures deviennent blanches, et ta mâchoire grince ; et pourtant, pourtant tu gardes ce sourire sur ton visage, tu le gardes si bien, tu l'as toujours si bien gardé.

Oh comme tu le détestes. Comme tu le hais. Comment feras-tu quand Eirin et Yori s'enlaceront pour leurs devoirs conjugaux ? Ils ne le feront pas. Ils ne le feront pas et vous partirez avant, lui et toi, loin d'ici, loin de tous. Tu veux y croire, tu veux terriblement y croire. Il sera à nous. Tu le refuses. Yori n'est à personne, et tu aimerais tellement, tellement qu'il soit à toi, entièrement à toi, mais Yori n'appartient à personne, il n'appartient qu'à lui-même. Yori par contre s'abandonnera à nos soins comme il l'a déjà fait et comme il le fera. Et ton cœur bat si vite, et ta respiration s'est accélérée, stoppée, tu ne sais pas trop, sous toutes les émotions négatives qui te prennent.

Eirin a déjà eu Yori.
Ryuu a déjà eu Yori.
Bien avant toi, avant même qu'il ne te regarde, qu'il ne pose les yeux sur toi.

Oh Jian, le penses-tu vraiment sincère ?
Oui. Oui, oui tu le crois sincère, au plus profond de ton être. Tu le crois sincère, autant qu'il puisse l'être. Et pourtant, les doutes t'accablent comme ils l'ont toujours fait. Et ton cœur bat trop fort dans ta poitrine. Et tu te demandes comme Ryuu fait pour ne pas s'en apercevoir. Ou plutôt, pourquoi ne joue-t-il pas avec tes émotions plus qu'il ne le fait déjà. Parce qu'il pourrait appuyer là où ça fait mal, il pourrait te faire encore plus mal, encore plus qu'il ne le fait déjà. Et pourtant, tu le trouverais presque tendre dans ses paroles.

Tu chasses tes pensées sombres avant de répondre, avec le même sourire, avec le même ton, avec la même fausse sympathie : Parce que ta sœur aura besoin de toi pour ça ? C'est triste, qu'elle ait besoin de toi pour ses devoirs conjugaux... Tu ouvres la bouche, la refermes après avoir fait mine de réfléchir, puis tu continues : Mais en fait, c'est vous qui avez besoin de Yori, non ? Pour vous couvrir, c'est ça ? L'inceste chez les Fujiwara, c'est de nature commune après tout. Et tu lui rends son geste, lui tapotant l'épaule : Promis, je garderai le secret.

Ah, qu'est-ce que tu le hais.

Ryuu Fujiwara
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Ryuu Fujiwara
tu sais qu’il est à deux doigts de craquer, tu le sens, il se contient et pourtant il ne perd pas son sang froid, et pourtant il ose encore jouer les malins et pourtant il se pense fin. la haine commence à se distiller en toi, tes sourcils se froncent, tu perds patience, tu perds patience ryuu et tes doigts se mettent à trembler tandis que tu gardes la main sur sa chemise que tu agrippes, doucement mais de plus en plus fort; elle se plisse sous ta main rouge que l’eczema a décidé de recouvrir.

tu le laisses te toucher l’épaule comme un maître à son chien, tu le laisses reprendre espoir mais en toi boue la rage que tu te contient ; pas de vague, pas de cris, pas d’hystérie, tu laisses ça à ta soeur. il te faut un temps pour lui répondre, pour ne pas éclater, pour garder la tête froide, pour lui rendre sa colère tacite.


Parce que ta sœur aura besoin de toi pour ça ? C'est triste, qu'elle ait besoin de toi pour ses devoirs conjugaux... 

« oh ça ne sera pas un besoin, Jian, ça sera au bon plaisir de ton cher et tendre; tout ce dont il aura besoin, tous les bras qu’il désirera, tous les baisers sur sa peau… il sera comblé, il sera heureux crois moi »

tu finis par appuyer fort ta main contre lui, à bander le bras et à le regarder droit dans les yeux, les tiens froids comme l’acier. tu as la mâchoire serrée, et à vrai dire, tu ne sais pas ce que tu vas lui répondre comme répartie; avada kedavra serait si simple…

Mais en fait, c'est vous qui avez besoin de Yori, non ? Pour vous couvrir, c'est ça ? L'inceste chez les Fujiwara, c'est de nature commune après tout. Promis, je garderai le secret.

« nous n’avons pas besoin de lui, et à vrai dire s’il pouvait disparaître cela m’arrangerait bien mais il est lié à nous, mon ami, pas à toi » dis-tu plus doucement, contournant la fâcheuse.

« tu te garderas surtout, Jian, de faire le moindre faux-pas, car non pas que je tienne à Yori; mais il serait fâcheux qu’il disparaisse par ta faute... ce serait si dommage. » tu lances un coup d’oeil à droite et à gauche comme pour t’assurer de votre intimité publique; puis tu reviens bien à lui. « si tu l’aimes, comme tu le prétends, alors ne rends pas votre séparation encore plus difficile » tu t’écartes un peu et ouvre les bras. « le mariage est déjà signé, Jian, il ne pourra pas s’en aller avec toi; vous n’irez nulle part ahah… tu es une ancre qui le retient; tu lui fais du mal, Jian, Jian, tu n’es pas naïf, tu es égoïste; un sale pd égoïste, manipulateur, tu le manipules hein; pourquoi tu rends tout ça compliqué, tout ça c’est de ta faute; tu lui bourres le crâne d’utopies mais même toi tu sais que c’est vain, menteur » tu hausses le ton pour oublier ses mots, tu hausses le ton pour passer à autre chose. « tu ne fais pas le poids face aux Fujiwara, alors avant de réduire Yori à néant, laisse le à son destin car tu ne pourras jamais lui promettre un avenir sûr et tranquille… » tu ris à présent tout bas. « n’est-ce pas ?… Eirin sait lui fait plaisir, je sais lui faire plaisir, on fera plaisir à nos familles… oh Jian, il ne sera pas malheureux, je te le promets; il ne l’a jamais été avec nous, tu veux que je te raconte quand il gémissait contre mon cou ? »
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。SPILL IT OUT
Il manie les mots comme on pourrait manier une arme. Et il manie si bien, beaucoup mieux que toi, tu n'as jamais été à l'aise avec toutes les paroles violentes, tous les mots hypocrites. Et il manie si bien la langue... ô douce langue que tu aimerais couper, brûler, qu'il se taise.

Au bon plaisir de ton cher et tendre. Et tu le laisses parler, ta mâchoire se serrant, grinçant. Chaque mot te donne envie de le pousser, de le tacler, de le piétiner comme il devrait l'être. Utiliser Yori comme une arme, comme un objet, ça te rend malade. Mais Yori est assez grand pour se protéger, assez grand pour contrer, il n'a pas besoin de toi, il te l'a déjà dit, déjà fait comprendre. Tu n'as pas à t'énerver, il ne faut pas que tu t'énerves, si tu le fais, il aura gagné.

Il serait fâcheux qu'il disparaisse par ta faute... ce serait si dommage.

Et ton cœur palpite, ta respiration se coupe. La menace est là, te semble si réelle d'un coup que tu en perds tes mots. Mais tu n'as pas besoin de les trouver tout de suite, car Ryuu parle, s'impose, joue sur tes sentiments. Il joue, appuie là où ça fait mal, et tu le sais, tu le sais, tu le sais. Mais les Fujiwara ont le bras long, sûrement plus que tu ne le sais, sûrement plus qu'il ne le faudrait. Mais de là à viser Yori ? Qu'une pièce, qu'un héritier pas si puissant que ça, finalement, comparé à ce que les Fujiwra pourraient avoir.

Eirin sait lui faire plaisir, je sais lui faire plaisir, on fera plaisir à nos familles... oh Jian, il ne sera pas malheureux, je te le promets ; il ne l'a jamais été avec nous, tu veux que je te raconte quand il gémissait contre mon cou ?

Et c'est un rire, qui t'échappe. Un rire vrai, un rire puissant, un rire peut-être un peu trop joyeux pour cette conversation brutale, violente ; cette conversation que tu exècres par dessus tout. Mais tu l'observes, le regardes, et tu t'abaisses contre lui, les lèvres toutes proches de son oreille avant de chuchoter, si bas, si rieur : Mais c'est dans mon cou qu'il gémit le mieux, Ryuu. Et c'est à moi qu'il a tout donné. A personne d'autre. La fierté n'est même pas cachée, parce que tu es fier, Jian, fier de ce que vous avez, fier de ce que vous partagez et que, ni lui, ni toi, n'avez partagé avec quelqu'un d'autre.

Tu te recules en riant à peine, te reculant déjà, prêt à faire volte-face et à ne plus revenir, car Ryuu ne doit pas t'accaparer, Ryuu ne doit pas entrer dans ton esprit, Ryuu ne doit pas te faire craquer. Car tu l'en sais capable, tu sens déjà les doutes enserrer ton cœur, les serres glaciales emprisonner ton estomac ; tu sens ta respiration s'accélérer, et les tremblements de tes mains que tu caches en serrant les poings.

Qu'importe, que le mariage soit signé, qu'importe tes pensées utopiques, qu'importe les Fujiwara. Tu y croyais, Jian, tu voulais y croire. Qu'importe, si tu étais naïf. Tu ne t'étais jamais vu vieillir, dans tous les cas.

Ryuu Fujiwara
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Ryuu Fujiwara
tu perds patience, oh tu perds patience, et tout le monde sait que tu n’en as pas beaucoup, juste assez pour supporter dans l’ombre ton avènement - est-ce plutôt du sang-froid ou de la naïveté ?

il ne plie pas, il s’esquive comme il peut, et c’est un jeu du chat et de la souris qui te fait froncer les sourcils car tu n’as pas l’habitude de jouer trop longtemps avant que les souris ne meurent entre tes griffes et celle là court un peu trop vite à ton goût; ou du moins, elle tient un peu trop à la vie. pourquoi faut-il que tu sois exécrable pour obtenir ce que tu veux; pas grand chose d’ailleurs, le calme et l’ordre, ton ordre et tes volontés, pourquoi le monde ne se plie pas simplement à tes désirs ? la vie serait si simple et il n’y aurait pas ces petits problèmes anxiogènes.

tu le laisses s’approcher de toi, te narguer, le souffle contre ton oreille que tu frémis légèrement, tu écartes la tête d’un air agacé; Mais c’est dans mon cou qu’il gémit le mieux, Ryuu. Et c’est à moi qu’il a tout donné. À personne d’autre.

tu laisses échapper un long soupir plein d’ennui; toi qui voulais expédier la chose comme un éclair; il va falloir gronder comme le vent. beaucoup d’énergie et de stress pour si peu de chose… tu le regardes de haut en bas, la tête penchée sur le côté, la moue aux lèvres et tu le dévisages; de ses yeux brillants, à ses guiboles flageolantes en passant par son torse de coq; un tableau des plus ravissants. tu baisses les yeux sur ses points et penses soudainement à tes mains pleines d’eczéma depuis quelques temps; ces histoires de ménagères sont terribles.

finalement tu l’agrippes par la chemise, pas si vite, discrètement mais fermement au niveau du ventre; pas éveiller l’attention des autres, rester discret, faire profil bas, pas de vague en public si ce n’est du spectaculaire.

« je vais te dire plus franchement les choses puisqu’a priori tu as du mal à comprendre. » au diable les formalités. « si tu continues, il ne goûtera plus que mon sabre; si tu continues à le mener sur les voies de l’infidélité auprès d’Eirin, tu pourras pleurer sur sa tombe çar moi vivant, jamais personne ne fera du tort à mon sang »

un peu plus fermement, tu le coinces contre le mur derrière vous, ton poing s’enfonçant dans son ventre - tu ne lui donnes pas de coup, se serait trop visible - mais tu appuies ta main si fort que tes articulations craquent doucement contre le tissus, sa chair. « alors tu me règles tout ça fissa, je ne menace pas Jian, je préviens. »

dans un élan d’adrénaline, de folie, de rage ou d’ennui, tu te surélèves sur la pointe des pieds, appuyé contre lui, montres tes crocs d’une brillance incroyable, aussi blancs que tes cheveux, tu les enfonces dans son menton - tu le mords - comme un carnivore; dans une douceur si lascive que tu aurais pu être un chat; rancunier.

« j'm’en fous de vos deux culs ou de vos sales bites, petit con, mais à partir du moment où Yori rejoint les Fujiwara; n't’avises pas de le détourner, on n’aime pas les traitres, et je me ferais un malin plaisir à le découper en face de toi, Jian, tu le tueras à lui faire croire autant de choses impossibles; tu vas le tuer à force, tu vas le crever, tu le pourris déjà… tu le pourris de l'intérieur....»

tu t’écartes finalement, las, la main toujours accrochée à sa chemise. « vantes toi de le faire jouir aujourd’hui mais est-ce que tu te vanteras aussi demain de l’avoir assassiné ? »
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。SPILL IT OUT
Ce sont les chiots sans pouvoir qui aboient les plus fort. Et c'est ce qu'est Ryuu, tu en es persuadé : finalement, il n'est que de la bouche, et il parle parle, et il aura sûrement pas les couilles d'aller jusqu'au bout. Et tu aimerais t'en persuader si ce n'est t'en convaincre. Mais Ryuu peut être terrifiant, il peut montrer les crocs, appuyer là où ça fait mal, et il peut terrifier, terrifier si bien. Et tu ne sais pas, Jian, si tu dois avoir peur ou non. Mais il entre avec tant de facilités dans ton esprit, ça t'énerve tant, tant, tant.

Mais menacer Yori, ça te terrifie. Il peut te menacer autant que tu veux, tu t'en fiches, mais Yori ? Yori, ça te met en colère, ça fait bouillonner ton sang et tu te redresses sans même t'en rendre compte, même lorsqu'il te fait reculer, même lorsque tes épaules s'enfoncent dans le mur, son poing contre ton estomac. Alors tu me règles tout ça fissa, je ne menace pas Jian, je préviens. Et t'as la colère qui monte, monte encore, mais à quoi bon ? T'énerver ne le fera que gagner, ne montrera qu'il est seulement arrivé à te faire flancher.

La morsure te fait détourner la tête.
Brutalement.
Il a gagné.

Et il continue, continue, continue, parle comme s'il était roi, comme si tout lui appartenait, comme si Yori était l'un des siens. Mais Yori ne fait pas parti des Fujiwara, il ne veut pas en faire parti, il n'en fera pas parti. Tu le refuses, il le refuse aussi. Qu'il continue les menaces, encore, et encore, et encore, qu'il continue, qu'il le touche, seulement, et tu le tueras de tes propres mains, entoureras sa gorge de tes doigts et tu serreras, serreras, serreras, jusqu'à ce que le dernier souffle s'échappe, jusqu'à ce que tu puisses sentir son pouls ralentir, s'arrêter, jusqu'à ce que tu sentes la vie le quitter.

Qu'il le touche.
Et tu le tueras.
Et toi, tu ne le crieras pas sur les toits, non, tu auras l'intelligence de faire ça silencieusement, et de ne laisser aucune trace.

Enfin, il se recule, et ton regard retrouve le sien. Tu te dégages de sa prise, enlèves ses doigts en lui attrapant le poignet. Continue tes menaces, elles n'atteignent personne. Tu te décolles du mur, le dépasses en le bousculant plus fort que tu ne le devrais, et la colère monte, monte, monte encore et tu quittes le couloir sans un regard, les poings serrés, la mâchoire grinçante.

Et t'as le cœur qui bat la chamade, qui bat bien trop vite, bien trop fort, et tu sais, tu sais ce qui est en train d'arriver, et tu veux juste être seul pour pouvoir t'effondrer.

Ryuu Fujiwara
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Citation : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Age : 18
Rang : 77/100
Orochi
Orochi
Ryuu Fujiwara
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Ryuu Fujiwara
À faire des menaces à tout va, tu vas finir par les mettre à exécution et ni eux ni toi avez l’envie de subir les conséquences de ta rage bouillonnante qui sans cesse t’anime. C’est pourtant pas faute d’essayer de dompter tes désirs sombres et infernauxx mais est-ce que la glace des Fujiwara suffira à te tempérer ou sera-t-elle bonne pour la fonte rapide et brutale face à tes humeurs brûlantes ?

Tes yeux injectés de sang ne le quittent pas des yeux et ta mâchoire crispée à du mal à se détendre pour te laisser prononcer ta réponse avant qu’il ne s’en aille; tout aussi ému. Tu te passes rageusement une main dans les cheveux, et lances avant qu’il ne disparaisse : « Personne d’autre que vous deux ! »

Ton poing atterrit finalement contre le mur et l’envie irrésistible de te dépenser et libérer tes nerfs te démange; alors, le souffle court et les canines grinçante; tu sors du bâtiment en espérant que l’air t’apaise; sinon, tu courras jusqu’à ne plus sentir tes muscles; jusqu’à rentrer comme un fantôme, comme un âme que personne ne retient.

Pourquoi seulement faut-il que tous ceux qui t’entourent soient liés contre toi ? En vérité, tu aimerais simplement te lier avec tous; ou les brider à tes idées car, le chemin que tu t’es tracé est si tranquille, pourquoi compliquent-ils tout par des détours imprévus ? Pourquoi sont-il tous si pressés de te quitter alors que tu veux juste construire le chemin vers ta réussite ?



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