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<ashe> pétales d'hibiscus
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corolle
c'est quand on veut régler ses problèmes qu'on se rend compte de deux choses :
1. qu'il y en a beaucoup.
vraiment beaucoup.
tellement, et qu'il s'additionnent, parce qu'ils cachent d'autres problèmes et d'autres problèmes et d'autres non-solutions, et qu'on ne les voyait pas, et qu'on voulait les ignorer, et qu'on ne les comprenait pas vraiment.
2. que d'autres difficultés pointent le bout de leur nez -ah, je n'avais vraiment pas besoin d'oublier
et voilà que ça se ramenait oh, droit dans mes yeux, suffisamment pour me détourner des autres réalités pendant bien d'autres instants
je ne peux pas m'empêcher de penser et si j'avais abandonné d'autres souvenirs ?
je ne peux pas m'empêcher de penser et si kyoko était parmi cette mémoire parcellée ?
je ne peux pas m'empêcher de penser et si ma tête n'était pas là en totalité ?
en réalité, ça me semblait si étrange -pourquoi aurais-je choisi (oh, un mot si peu joli) d'oublier alors que ça vient tout aggraver ?
alors voilà : la seule autre personne à qui je peux demander, c'est bien ashe
quelle tragédie, ce petit ; parfois, je me sens si horrible, à penser que j'aurais préféré que kai ait survécu, mais c'est une bien triste histoire, et il doit bien s'accuser tout seul comme il le faut
enfin -
si du moins il se souvenait.
moi, je suis là pour savoir.
je crois que je n'ai pas trop de limites (ça m'angoisse) et ça, oh, ça fait peur. ça vient crisser dans mes oreilles, ça souffle, ça vente, ça murmure (imagine imagine image : kyoko dans une althéa rougeâtre dessinée au fil des heures écoulées, le cœur qui pulse pour tout donner jusqu'au dernier souffle à expirer oh le manche comme un bijou de myocarde -quelle élégance, sa peau si blanche, délavée de toute impureté qui a pu un jour nous souiller)
mes mains sont crispées sur la table à manger.
1. qu'il y en a beaucoup.
vraiment beaucoup.
tellement, et qu'il s'additionnent, parce qu'ils cachent d'autres problèmes et d'autres problèmes et d'autres non-solutions, et qu'on ne les voyait pas, et qu'on voulait les ignorer, et qu'on ne les comprenait pas vraiment.
2. que d'autres difficultés pointent le bout de leur nez -ah, je n'avais vraiment pas besoin d'oublier
et voilà que ça se ramenait oh, droit dans mes yeux, suffisamment pour me détourner des autres réalités pendant bien d'autres instants
je ne peux pas m'empêcher de penser et si j'avais abandonné d'autres souvenirs ?
je ne peux pas m'empêcher de penser et si kyoko était parmi cette mémoire parcellée ?
je ne peux pas m'empêcher de penser et si ma tête n'était pas là en totalité ?
en réalité, ça me semblait si étrange -pourquoi aurais-je choisi (oh, un mot si peu joli) d'oublier alors que ça vient tout aggraver ?
alors voilà : la seule autre personne à qui je peux demander, c'est bien ashe
quelle tragédie, ce petit ; parfois, je me sens si horrible, à penser que j'aurais préféré que kai ait survécu, mais c'est une bien triste histoire, et il doit bien s'accuser tout seul comme il le faut
enfin -
si du moins il se souvenait.
moi, je suis là pour savoir.
je crois que je n'ai pas trop de limites (ça m'angoisse) et ça, oh, ça fait peur. ça vient crisser dans mes oreilles, ça souffle, ça vente, ça murmure (imagine imagine image : kyoko dans une althéa rougeâtre dessinée au fil des heures écoulées, le cœur qui pulse pour tout donner jusqu'au dernier souffle à expirer oh le manche comme un bijou de myocarde -quelle élégance, sa peau si blanche, délavée de toute impureté qui a pu un jour nous souiller)
mes mains sont crispées sur la table à manger.
Ashe Hanagumori
Citation : Il est bon d'aimer le passé et les grands souvenirs, mais il ne faut jamais devenir le prisonnier de sa mémoire.
Age : 17 (12.01.81)
Rang : D3
Susanoo
Ashe Hanagumori
Ce n’était pas commun, pas commun du tout que quelqu’un t’envoie un origami. Toi qui es si souvent dans ton coin, la tête en l’air et ne dérangeant pas les autres. Plus occupé à prendre soin de ta chouette ainsi que ce petit chat toujours inconnu. Tu n’as toujours pas osé ouvrir ce livret poser sur ta commode qui semble lui appartenir. Quand tu y penses et que tu tends la main vers cet objet, tu sens comme si quelque chose se bloquait en toi, mais quoi… ?
Enfin bon, on allait éviter de perdre trop de temps, n’est-ce pas ? Il doit déjà t’attendre en vu de l’heure.
On s’étire un bon coup et on remet ses cheveux en place derrière soi. Direction : la grande salle.
Petit pas, petit pas. T’y voilà.
Un regard à droite, puis à gauche. Fais marcher ta mémoire Ashe. N’oublie pas le visage de celui qui t’a donné rendez-vous-même si ça allait être dur avec une seule personne présente dans ce vaste endroit.
Sans perdre de temps, tu n’aimais pas perdre du temps, tu te dirigeas vers l’expéditeur de l’origami ; Kiyo.
« Bonsoir, Kiyo. » Dis-tu de cette voix anormalement neutre.
Vous aviez déjà parlé ensemble, mais y avait-il eu plus ? Ta mémoire semble te dire que non, mais quelque chose te disait que… Qu’il y avait quand même un élément qui manquait. Lequel ? Ça ne devait pas être bien important ou alors… Tu te le refusais simplement.
« Que voulais-tu me dire ? »
Autant ne pas passer par quatre chemins, n’est-ce pas ? Tu étais curieux, tu l’as toujours été. Même si ta voix habituellement si jovial, si chaude et intriguée avait laissé place à un ton dénoué de sentiment voir maladroitement froid.
Avant tu aimais être social, maintenant tu ne sais plus comment t’y prendre. Peut-on vraiment t’en vouloir après le traumatisme que tu as vécu ? Serait-ce un moyen que ton frère ne disparaisse pas ? Ça, même toi tu ne le sais pas… Et pourtant te voilà devant quelqu’un qui appréciait bien plus ton frère que toi… Si seulement tu étais au courant…
Pour le moment, prenons simplement place en face de ton ainé aux cheveux blancs. Qu’allait-on bien pouvoir te demander ?
Enfin bon, on allait éviter de perdre trop de temps, n’est-ce pas ? Il doit déjà t’attendre en vu de l’heure.
On s’étire un bon coup et on remet ses cheveux en place derrière soi. Direction : la grande salle.
Petit pas, petit pas. T’y voilà.
Un regard à droite, puis à gauche. Fais marcher ta mémoire Ashe. N’oublie pas le visage de celui qui t’a donné rendez-vous-même si ça allait être dur avec une seule personne présente dans ce vaste endroit.
Sans perdre de temps, tu n’aimais pas perdre du temps, tu te dirigeas vers l’expéditeur de l’origami ; Kiyo.
« Bonsoir, Kiyo. » Dis-tu de cette voix anormalement neutre.
Vous aviez déjà parlé ensemble, mais y avait-il eu plus ? Ta mémoire semble te dire que non, mais quelque chose te disait que… Qu’il y avait quand même un élément qui manquait. Lequel ? Ça ne devait pas être bien important ou alors… Tu te le refusais simplement.
« Que voulais-tu me dire ? »
Autant ne pas passer par quatre chemins, n’est-ce pas ? Tu étais curieux, tu l’as toujours été. Même si ta voix habituellement si jovial, si chaude et intriguée avait laissé place à un ton dénoué de sentiment voir maladroitement froid.
Avant tu aimais être social, maintenant tu ne sais plus comment t’y prendre. Peut-on vraiment t’en vouloir après le traumatisme que tu as vécu ? Serait-ce un moyen que ton frère ne disparaisse pas ? Ça, même toi tu ne le sais pas… Et pourtant te voilà devant quelqu’un qui appréciait bien plus ton frère que toi… Si seulement tu étais au courant…
Pour le moment, prenons simplement place en face de ton ainé aux cheveux blancs. Qu’allait-on bien pouvoir te demander ?
Ashe, sais-tu que la curiosité est un vilain défaut ?
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couronne de pétales
il n'allait pas tarder, et moi, j'avais mon cœur qui s’essoufflait.
qu'est-ce que j'allais lui dire ?
je sais pourquoi je lui ai demandé de venir. je ne sais pas sous quelle forme ça va sortir.
c'est -c'est un mal-être qui est difficile à expliquer, de douter de ce qui est certain. non pas de ce que l'on croit, mais de ce que l'on sait. de ce qui est dans notre tête à nous, et que personne n'a à nier. et pourtant, les autres me l'ont prouvé. c'est comme s'ils étaient venus les uns après les autres oh avec des aiguilles et des ciseaux, qu'ils m'avaient attrapé au détour d'un de mes mots ignorants et qu'ils m'avait extirpé ces vérités pour les rendre impossibles à deviner, potentiellement vraisemblable, définitivement non ignorables.
et, du coup de leurs objets de métal -si coupants, si horribles, des mains d'argent qui brillent comme des soleils-, ils avaient dépouillé ce que je pouvais encore croire de moi.
vraiment -mes actions n'ont jamais été miennes, mes mots n'ont jamais eu la couleur de mes pensées, et ma mémoire a décidé d'appartenir à d'autres.
comme lui.
peut-être que je veux juste quelqu'un pour compatir, qu'importe si ça en vient à le détruire.
oh, quel monstre -je voulais m'en tirer, de ces affres qui m'affligent, mais me voilà
prêt
comme une épée de damoclès.
salut ashe ! ça fait longtemps.
aussi longtemps que la dernière fois que je t'ai ignoré, préférant les bras d'un frère qui n'existe plus -ni chez nous, ni chez toi, et qui résonnent chez tous les autres.
t'as passé un bon été ? inquisiteur -conquistador, asservisseur oh beau beau beau menteur,
je regarde -c'est moi, les mains d'argent, et je commence à gentillement découper pour pouvoir regarder
tous les côtés de ton cervelet.
qu'est-ce que j'allais lui dire ?
je sais pourquoi je lui ai demandé de venir. je ne sais pas sous quelle forme ça va sortir.
c'est -c'est un mal-être qui est difficile à expliquer, de douter de ce qui est certain. non pas de ce que l'on croit, mais de ce que l'on sait. de ce qui est dans notre tête à nous, et que personne n'a à nier. et pourtant, les autres me l'ont prouvé. c'est comme s'ils étaient venus les uns après les autres oh avec des aiguilles et des ciseaux, qu'ils m'avaient attrapé au détour d'un de mes mots ignorants et qu'ils m'avait extirpé ces vérités pour les rendre impossibles à deviner, potentiellement vraisemblable, définitivement non ignorables.
et, du coup de leurs objets de métal -si coupants, si horribles, des mains d'argent qui brillent comme des soleils-, ils avaient dépouillé ce que je pouvais encore croire de moi.
vraiment -mes actions n'ont jamais été miennes, mes mots n'ont jamais eu la couleur de mes pensées, et ma mémoire a décidé d'appartenir à d'autres.
comme lui.
peut-être que je veux juste quelqu'un pour compatir, qu'importe si ça en vient à le détruire.
oh, quel monstre -je voulais m'en tirer, de ces affres qui m'affligent, mais me voilà
prêt
comme une épée de damoclès.
salut ashe ! ça fait longtemps.
aussi longtemps que la dernière fois que je t'ai ignoré, préférant les bras d'un frère qui n'existe plus -ni chez nous, ni chez toi, et qui résonnent chez tous les autres.
t'as passé un bon été ? inquisiteur -conquistador, asservisseur oh beau beau beau menteur,
je regarde -c'est moi, les mains d'argent, et je commence à gentillement découper pour pouvoir regarder
tous les côtés de ton cervelet.
Ashe Hanagumori
Citation : Il est bon d'aimer le passé et les grands souvenirs, mais il ne faut jamais devenir le prisonnier de sa mémoire.
Age : 17 (12.01.81)
Rang : D3
Susanoo
Ashe Hanagumori
Si tu savais ce qui t’attendait petit Ashe, dans quel pétrin tu venais de t’enfiler, quelle misère tu allais vivre. Toi qui n’es pas le plus sociable, pourquoi as-tu accepté de le rejoindre ? Sûrement la curiosité de savoir que quelqu’un voulait te parler à toi ce qui était dès plus rare, n’est-il pas ? Peut-être gardes-tu une partie de l’ancien toi qui voulait se rendre utile ? Ou prouver ton utilité…
C’est ainsi que débuta votre conversation.
Des politesses, bien sûr, il en fallait toujours même si les tiennes étaient toujours aussi froide. Ça faisait longtemps ? Quand vous êtes-vous vraiment parler pour la dernière fois en seul à seul ? Pour être honnête : Tu ne t’en rappelles plus du tout.
Tu sais que vous n’aviez jamais été… proche ? Tu crois ? Comme s’il te manquait un élément impossible à ajouter au puzzle. Putain, ça commençait vraiment à te mettre sur les nerfs toutes ces questions qui te tournaient dans la tête. Heureusement, tu n’étais encore pas du genre à te défouler sur les autres. Pas encore…
« Oui, longtemps. »
Une simple réponse, directe, sans émotion, rien de plus vu que tu ne savais la vérité, autant le croire.
Assis sur cette chaise, tu ne t’attendais pas à une question de la sorte. Une question pourtant si… Banale, mais dépassée en vue de la date. Mais vous ne vous étiez pas reparlé depuis, non ? Doucement, les doigts d’une de tes mains se mirent à caresser la table. Prenant connaissance de sa matière et regardant un peu à droite puis à gauche comme si tu cherchais quelque chose… Peut-être à boire ?
« … J’ai connu meilleur été et toi ? »
Tu n’as pas envie d’en parler, tu n’as pas envie. Aucune envie. Mais il va falloir t’attendre à ce que sujet revienne sur le tapis. Tu n’avais entendu que des chuchotements depuis ton arrivée, personne n’était venu directement à toi pour t’en parler. Il parait que ton histoire a fait beaucoup de bruit, mais tu t’es toujours refusé de lire quelque chose à ce sujet. Pourquoi ? Tu ne sais pas…
Pour le moment, quelque chose d’autre t’intriguait : il n’avait pas répondu à ta question… Et comment dire, tu n’aimais pas être ignoré. C’est ainsi que tu te répétas.
« Tu veux parler de nos étés ou tu avais quelque chose à me dire ? »
Tu sais quoi ? Dès que cette phrase sortit de ta bouche, ton poing se crispa. Et si le sujet était justement l’accident de cet été ? Si tu avais visé juste, tu aurais dû refuser directement l’invitation. Mais ce n’est pas aussi simple, n’est-ce pas ?
Si tu savais que tu allais devenir le un cobaye d’une personne qui appréciait ton défunt frère. Il n’y a pas besoin de scalpel pour te couper en deux. Les mots peuvent devenir tout aussi tranchant…
C’est ainsi que débuta votre conversation.
Des politesses, bien sûr, il en fallait toujours même si les tiennes étaient toujours aussi froide. Ça faisait longtemps ? Quand vous êtes-vous vraiment parler pour la dernière fois en seul à seul ? Pour être honnête : Tu ne t’en rappelles plus du tout.
Tu sais que vous n’aviez jamais été… proche ? Tu crois ? Comme s’il te manquait un élément impossible à ajouter au puzzle. Putain, ça commençait vraiment à te mettre sur les nerfs toutes ces questions qui te tournaient dans la tête. Heureusement, tu n’étais encore pas du genre à te défouler sur les autres. Pas encore…
« Oui, longtemps. »
Une simple réponse, directe, sans émotion, rien de plus vu que tu ne savais la vérité, autant le croire.
Assis sur cette chaise, tu ne t’attendais pas à une question de la sorte. Une question pourtant si… Banale, mais dépassée en vue de la date. Mais vous ne vous étiez pas reparlé depuis, non ? Doucement, les doigts d’une de tes mains se mirent à caresser la table. Prenant connaissance de sa matière et regardant un peu à droite puis à gauche comme si tu cherchais quelque chose… Peut-être à boire ?
« … J’ai connu meilleur été et toi ? »
Tu n’as pas envie d’en parler, tu n’as pas envie. Aucune envie. Mais il va falloir t’attendre à ce que sujet revienne sur le tapis. Tu n’avais entendu que des chuchotements depuis ton arrivée, personne n’était venu directement à toi pour t’en parler. Il parait que ton histoire a fait beaucoup de bruit, mais tu t’es toujours refusé de lire quelque chose à ce sujet. Pourquoi ? Tu ne sais pas…
Pour le moment, quelque chose d’autre t’intriguait : il n’avait pas répondu à ta question… Et comment dire, tu n’aimais pas être ignoré. C’est ainsi que tu te répétas.
« Tu veux parler de nos étés ou tu avais quelque chose à me dire ? »
Tu sais quoi ? Dès que cette phrase sortit de ta bouche, ton poing se crispa. Et si le sujet était justement l’accident de cet été ? Si tu avais visé juste, tu aurais dû refuser directement l’invitation. Mais ce n’est pas aussi simple, n’est-ce pas ?
Si tu savais que tu allais devenir le un cobaye d’une personne qui appréciait ton défunt frère. Il n’y a pas besoin de scalpel pour te couper en deux. Les mots peuvent devenir tout aussi tranchant…
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old wounds
la salle est si vide comparée à d'habitude -si calme, aussi placide que les heiyo au bout des longues tables, roses, bleues, violettes. les poissons s'agitent sous mon pied nerveux, il ne manque que les vagues de l'impact et tout sera comme en-dedans : à moitié mort, et à moitié trop bruyant.
je savais à quoi m'attendre, et pourtant,
ça enlève l'air de ma gorge.
ça immobilise mes cordes vocales, ça imprime par série des mots dans mon cerveau.
t'es pareil t'es pareil t'es pareil mais je me raccroche aux branches ah je
me dis que, peut-être, n'a-t-il fait que mentir pour ne pas trop pâtir de ce qui lui arrive
est-ce qu'il sait qu'on sait ?
est-ce qu'il sait qu'on doute qu'il sache ?
est-ce qu'il sait qu'il pourrait tout savoir ?
est-ce qu'il en a envie ?
est-ce que j'ai le droit de lui imposer ? de lui fourrer la liberté tout au fond de son gosier ? de refermer son collier de gencives et de le faire mâcher même s'il commence à étouffer ?
est-ce qu'il va criser ? est-ce qu'il va m'ignorer ? est-ce qu'il va refuser ? est-ce qu'il va crier ? est-ce qu'il va accepter ? est-ce qu'il va -quoi ?
je veux parler de cet été, oui.
c'est clair -oh, si cristallin, un diamant prêt à fracasser toutes ses côtes fêlées.
tu es d'accord ? je préfère demander, sait-on jamais
ou plutôt : je suis trop curieux, et trop mauvais encore pour m'en défaire ah si seulement j'arrivais à arrêter ces égoïsmes excusés sous prétexte qu'ils peuvent être expliqués
et pourtant, me voilà
prêt à forcer les verrous qu'il me présentera.
je savais à quoi m'attendre, et pourtant,
ça enlève l'air de ma gorge.
ça immobilise mes cordes vocales, ça imprime par série des mots dans mon cerveau.
t'es pareil t'es pareil t'es pareil mais je me raccroche aux branches ah je
me dis que, peut-être, n'a-t-il fait que mentir pour ne pas trop pâtir de ce qui lui arrive
est-ce qu'il sait qu'on sait ?
est-ce qu'il sait qu'on doute qu'il sache ?
est-ce qu'il sait qu'il pourrait tout savoir ?
est-ce qu'il en a envie ?
est-ce que j'ai le droit de lui imposer ? de lui fourrer la liberté tout au fond de son gosier ? de refermer son collier de gencives et de le faire mâcher même s'il commence à étouffer ?
est-ce qu'il va criser ? est-ce qu'il va m'ignorer ? est-ce qu'il va refuser ? est-ce qu'il va crier ? est-ce qu'il va accepter ? est-ce qu'il va -quoi ?
je veux parler de cet été, oui.
c'est clair -oh, si cristallin, un diamant prêt à fracasser toutes ses côtes fêlées.
tu es d'accord ? je préfère demander, sait-on jamais
ou plutôt : je suis trop curieux, et trop mauvais encore pour m'en défaire ah si seulement j'arrivais à arrêter ces égoïsmes excusés sous prétexte qu'ils peuvent être expliqués
et pourtant, me voilà
prêt à forcer les verrous qu'il me présentera.
Ashe Hanagumori
Citation : Il est bon d'aimer le passé et les grands souvenirs, mais il ne faut jamais devenir le prisonnier de sa mémoire.
Age : 17 (12.01.81)
Rang : D3
Susanoo
Ashe Hanagumori
Les secondes semblaient devenir des minutes, les minutes ressembler à des heures. Toi qui ne t’attendais pas à voir ce sujet revenir sur le tapis, te voilà maintenant pris au piège. Qu’est-ce que tu vas faire Ashe ? Simplement refuser et t’en aller ou affronter ce sujet qui semblait encore t’être si douloureux ?
Tu ne comprends pas pourquoi Kiyo te convoque pour en parler, est-il simplement curieux ? Y-a-t-il quelque chose d’autre ? Vous n’étiez pas proche et c’était loin d’être le cas. Alors, pourquoi ? Penchant un peu la tête sur le côté, tes yeux menthes se plissèrent à sa confirmation. Tu allais avoir besoin de t’occuper les mains et rapidement, très rapidement.
A droite, puis à gauche tu cherchas un récipient, un simple verre, puis deux et une carafe. Sans dire mot, tu te levas pour aller les chercher. Ça te fera du bien, ça te calmera de voir l’eau couler dans ton verre. Si tout pouvait être aussi clair que ce liquide transparent…
« T’en veux ? »
Toujours aussi court, clair, froid, comme lui.
Aucun sourire, ce regard vide d’émotion alors que tu reprenais place en face de lui. Maintenant que tu avais ton précieux verre, tu allais pouvoir inconsciemment jouer de tes doigts discrètement dessus.
Fuir ou ne pas fuir ? Tu n’étais pas un lâche et tu voulais encore moins qu’on le croit alors…
« D’accord. »
… i̷̧̻̼̥̞̲̪͕͘ͅl̷͖̖̖̱̤̗͉̮̇̊̒̐́̋̒̊̎̊̋͜͝s̶͓̗̮͍͔̎̄̚͜͝ ̵̡̬̘͐ͅǫ̷̱̗̺͈̩̦͍͑̓̏̐̈́̑͆̾̒͑̂̉̋̕͘ͅͅn̸̛̥̳̬̞̩͖̥̠̼̪̈́͆̅͋̍̆̕͜͝ͅt̸̤̜͚̓̅͒͑̀͗̐̓̏̎̄͘͝͝͝ ̶̯̺͕̋̓̒̈̈́̿é̸͙͙͓̂̿̊͂͗̓͛̿t̵̬̱̟̼̥̘̼̰̻̀̃̋̈̆̓̑̇̍̀́̚ę̸̨̫̺̱̟̦̺̤̥͓̫͚́̏̄͘ ̸̰̪̯͍̥͔̜̉̅͋͋͗͛̊͘͝ͅá̷̛͓̏̄̈́̆͆̀́̇͘͝ŝ̸̨̯̯͖̭̗̤͕̼̬͖̗͕́̑͊̃͌̆͒͛̇̂͆̄̇͘͜s̸̭̳̯͈̦̼̈́́̈͛́̐̽̈́̉̾̈́͘̕a̶̲̳̓͝ś̸̨̠̜̲͔̤̳͇̖̯̯͚̽́̾̌̈́̿̈ś̸̩̦̪̮̬͙̲̻͗̈́͗̂͑͋͑̈͘̚͘͝͝i̷̛͓̝̤͎͕͕̟̐̚n̸̻̔͂̈̈͝é̴̲͉͙̖̮̳̮̔̈́̈́́͗̕
« Je t’écoute. »
On respire, on ne fait pas attention aux flashs qui vont surement venir. Tu dois grandir, tu dois affronter cette épreuve, tu le sais même si ton cœur commence déjà à s’accélérer, mais tu ne laisses rien paraitre, rien du tout. Comme si sa demande ne te touchait absolument pas. As-tu perdu ton cœur dans cet accident, Ashe ? S’est-il envolé en même temps que tes parents et… et…
As-tu laissé Kai prend sa place ? L’est-il devenu pour qu’il ne s’envole jamais ?
Pour le moment, tes yeux plantés dans ceux de ton camarade, tu étais simplement encore déconnecté, mais prêt à encaisser. Mais ne t’en fais pas, il va bientôt refaire surface.
Tu ne comprends pas pourquoi Kiyo te convoque pour en parler, est-il simplement curieux ? Y-a-t-il quelque chose d’autre ? Vous n’étiez pas proche et c’était loin d’être le cas. Alors, pourquoi ? Penchant un peu la tête sur le côté, tes yeux menthes se plissèrent à sa confirmation. Tu allais avoir besoin de t’occuper les mains et rapidement, très rapidement.
A droite, puis à gauche tu cherchas un récipient, un simple verre, puis deux et une carafe. Sans dire mot, tu te levas pour aller les chercher. Ça te fera du bien, ça te calmera de voir l’eau couler dans ton verre. Si tout pouvait être aussi clair que ce liquide transparent…
« T’en veux ? »
Toujours aussi court, clair, froid, comme lui.
Aucun sourire, ce regard vide d’émotion alors que tu reprenais place en face de lui. Maintenant que tu avais ton précieux verre, tu allais pouvoir inconsciemment jouer de tes doigts discrètement dessus.
Fuir ou ne pas fuir ? Tu n’étais pas un lâche et tu voulais encore moins qu’on le croit alors…
« D’accord. »
… i̷̧̻̼̥̞̲̪͕͘ͅl̷͖̖̖̱̤̗͉̮̇̊̒̐́̋̒̊̎̊̋͜͝s̶͓̗̮͍͔̎̄̚͜͝ ̵̡̬̘͐ͅǫ̷̱̗̺͈̩̦͍͑̓̏̐̈́̑͆̾̒͑̂̉̋̕͘ͅͅn̸̛̥̳̬̞̩͖̥̠̼̪̈́͆̅͋̍̆̕͜͝ͅt̸̤̜͚̓̅͒͑̀͗̐̓̏̎̄͘͝͝͝ ̶̯̺͕̋̓̒̈̈́̿é̸͙͙͓̂̿̊͂͗̓͛̿t̵̬̱̟̼̥̘̼̰̻̀̃̋̈̆̓̑̇̍̀́̚ę̸̨̫̺̱̟̦̺̤̥͓̫͚́̏̄͘ ̸̰̪̯͍̥͔̜̉̅͋͋͗͛̊͘͝ͅá̷̛͓̏̄̈́̆͆̀́̇͘͝ŝ̸̨̯̯͖̭̗̤͕̼̬͖̗͕́̑͊̃͌̆͒͛̇̂͆̄̇͘͜s̸̭̳̯͈̦̼̈́́̈͛́̐̽̈́̉̾̈́͘̕a̶̲̳̓͝ś̸̨̠̜̲͔̤̳͇̖̯̯͚̽́̾̌̈́̿̈ś̸̩̦̪̮̬͙̲̻͗̈́͗̂͑͋͑̈͘̚͘͝͝i̷̛͓̝̤͎͕͕̟̐̚n̸̻̔͂̈̈͝é̴̲͉͙̖̮̳̮̔̈́̈́́͗̕
« Je t’écoute. »
On respire, on ne fait pas attention aux flashs qui vont surement venir. Tu dois grandir, tu dois affronter cette épreuve, tu le sais même si ton cœur commence déjà à s’accélérer, mais tu ne laisses rien paraitre, rien du tout. Comme si sa demande ne te touchait absolument pas. As-tu perdu ton cœur dans cet accident, Ashe ? S’est-il envolé en même temps que tes parents et… et…
As-tu laissé Kai prend sa place ? L’est-il devenu pour qu’il ne s’envole jamais ?
Pour le moment, tes yeux plantés dans ceux de ton camarade, tu étais simplement encore déconnecté, mais prêt à encaisser. Mais ne t’en fais pas, il va bientôt refaire surface.
Cette personne qui t’a sauvé la vie pour venir la hanter jour et nuit…
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old wounds
il part
c'est ses yeux qui le disent : à gauche, à droite,
et puis sa tête qui les suit : à gauche, à droite,
finalement, ses mains : à gauche, à droite
pendule, tic tac, qu'est-ce qu'on oubliera demain ?
les paris sont ouverts.
et il revient -avec des préoccupations ah, si normales que c'en est l'inverse de rassurant (terrifiant)
j’acquiesce, de presque rien : quelques millimètres, deux trois idées dans l'air
et il m'écoute, et c'est bien là le problème
ce n'est pas moi qui doit parler -et d'un autre côté, quoi dire si on ne sait rien ?
j'imagine qu'au final, c'est bien ça, toute la problématique de l'oubli et oh
j'aimerais pouvoir encore dire que je ne sais pas ce que ça fait, de rêver, plutôt que d'expérimenter toutes ces nuits cauchemardesques, toutes ces réalités qui ont l'air en papier mâchés tant elles semblent impossible à accepter
peut-être que, toutes ces années, j'avais un yumekui sous mon oreiller, et que je l'ai vexé quand j'ai dormi à l'infirmerie, que je l'ai abandonné quand j'ai changé de literie
reviens, s'il te plaît
toi -pour que tu puisses chasser mes rêves (les aspirer les ajouter à ta liste des choses à refuser)
en fait, j'aimerais que ce soit toi qui m'en parle, de cet été. comme tu veux. comme ça vient.
j'hausse les épaules. ce n'est pas une explication très convaincante. peut-être qu'il se lèvera, et s'en ira, fatigué d'un tour qu'il pourrait supposer. ou alors, peut-être qu'il essayera, et si c'est le cas, je saurais que
qu'il sait au moins à moitié
(que quelque chose est détraqué foiré coincé)
(je ne vais pas m'arrêter)
c'est ses yeux qui le disent : à gauche, à droite,
et puis sa tête qui les suit : à gauche, à droite,
finalement, ses mains : à gauche, à droite
pendule, tic tac, qu'est-ce qu'on oubliera demain ?
les paris sont ouverts.
et il revient -avec des préoccupations ah, si normales que c'en est l'inverse de rassurant (terrifiant)
j’acquiesce, de presque rien : quelques millimètres, deux trois idées dans l'air
et il m'écoute, et c'est bien là le problème
ce n'est pas moi qui doit parler -et d'un autre côté, quoi dire si on ne sait rien ?
j'imagine qu'au final, c'est bien ça, toute la problématique de l'oubli et oh
j'aimerais pouvoir encore dire que je ne sais pas ce que ça fait, de rêver, plutôt que d'expérimenter toutes ces nuits cauchemardesques, toutes ces réalités qui ont l'air en papier mâchés tant elles semblent impossible à accepter
peut-être que, toutes ces années, j'avais un yumekui sous mon oreiller, et que je l'ai vexé quand j'ai dormi à l'infirmerie, que je l'ai abandonné quand j'ai changé de literie
reviens, s'il te plaît
toi -pour que tu puisses chasser mes rêves (les aspirer les ajouter à ta liste des choses à refuser)
en fait, j'aimerais que ce soit toi qui m'en parle, de cet été. comme tu veux. comme ça vient.
j'hausse les épaules. ce n'est pas une explication très convaincante. peut-être qu'il se lèvera, et s'en ira, fatigué d'un tour qu'il pourrait supposer. ou alors, peut-être qu'il essayera, et si c'est le cas, je saurais que
qu'il sait au moins à moitié
(que quelque chose est détraqué foiré coincé)
(je ne vais pas m'arrêter)
Ashe Hanagumori
Citation : Il est bon d'aimer le passé et les grands souvenirs, mais il ne faut jamais devenir le prisonnier de sa mémoire.
Age : 17 (12.01.81)
Rang : D3
Susanoo
Ashe Hanagumori
Tu lui avais proposé quelque chose pour se désaltérer et il ne t’avait pas répondu. Est-ce qu’il avait peur que tu y glisses quelque chose de mal intentionné ? Pourtant ce n’est pas un endroit où l’on doit s’entretuer même avec les événements qui sont récemment arrivés.
Peut-on dire que ta tombe commence à être creuser avec le sujet que Kiyo venait de lancer ? Pourtant tu aimerais lutter, tu aimerais que cet événement ne soit plus aussi blessant, traumatisant et pouvoir te relever, qu’il devienne simplement ton passé. Mais petit Ashe, tu ne sais même pas que quelque chose ne va pas avec ta mémoire. Tu sais le minimum sans vraiment chercher à en savoir plus, pour le moment. Comme si dès que tu y réfléchissais, ta tête te le refusait. Mais cette fois-ci, ça n’allait pas se défiler aussi facilement.
On te demandait d’en parler directement, sans question. Simplement tes souvenirs, ce que tu sais. Vous n’aviez pas besoin d’être plus précis que cet été, tu savais ce qu’il voulait entendre : cet accident si traumatisant.
Tes doigts se mirent à jouer avec les courbes de ton verre si bien orné sans pour autant détourner ton regard vide des yeux océans de ton ainé.
« Mes parents ont été assassiné par une autre famille de sorcier au début du mois d’Août. »
C̵̜͎͈͍̖͍̊'̶̧̇̓̔͗́͝͠e̵̡͈̗͇̞̳̯͇̐̆̉́̋̐͝s̸̢̞͖̠̊̒̑͘͜͝t̷̨̛̮̰̘̞͍̹̣͙͓̠̳̒̀͗̊̽̾̓͒̾̀̀̀̕͝ ̸̜͇̱̽̍̈́͑ͅl̷̥̺̬͙̠͇̙̖̂a̸̛̲͖͔̮̜̲̽̒͆͌͘ ̵̨̛̛̺̱̠̳̘̠̬͓̖̒͌͆̾͋̈́̿͋͝f̴̡̡̨̣̯̗̰͍̪̥͌̅̇̇̇͒̀̈́͗͜a̵̡̹̤̯̙̺̭̖̙̻̜̠̹͐u̷̢̜̫̬̖̜̥̟͖͎̣̺͙̻̞̅͒̄̿̿̇̈̈̃̒̂͘͠t̵̗͎͂̈͛̔e̷̛͍̅̓̄͛́̇̽͛̆̓͛ ̷̛̩͍̄̓̈́́͛̾͑̅̇̕d̷̪̤͙̭̳̞͈̼̼̝̲̈́̀͋̓̓̀̄̚̚ẻ̴̘̥͚̯ș̵͈̪̥̣̙̤̝͉͎̓̐̄͒̄̏̐̈́ ̴̱͆̈́̂̈́̔̃͋͌K̵͈̳̱̻͕̳̣͎̪̈̐̓̋͐́̿̑̌͆͋̎͌̕͝ẹ̴̢̇̔̅͑̊̾̏̄m̷̜̏̾̌̂̋́̉̀̀̐͒̚̚u̷̧̺̝̱̻̪̹͙̺͖̯͔̯̩̭̐̒͒͋̉͠ŗ̷̺̫̫̪̖̩̮̞̓͒̆̀̾͂̆̃̀͘͠͠í̴̡̄̆̃̇̅̈́̊̅̐̋͒̌͒͝n̴̢̡͍̥͇̭̥̝̟̻̪̰̻̪̝̅̔͋̎́͗̆̿͋͆͒͘͝ ̷͇̻͈̩̝̣̙̺͍̗̭̺͖̀̚̕͜ͅ!̸͍̟̩͈̼̯̖̻͔̙̈́̾̐̑̾̍̀͛́̔̈́͆͝ͅ
Impossible de te rappeler de leur nom, impossible de savoir où tu étais à ce moment et même la raison de leur assassinat. Tu n’as pas envie de dire que tu ne le sais pas, ça te fait assez mal comme ça.
« Je me suis réveillé à l’hôpital le corps couvert de blessure. C’est à ce moment que j’ai appris la situation et le décès de mes parents. Maintenant je suis sous la tutelle d’Azarël. »
Qu’est-ce que tu pouvais dire de plus ? Tu ne voulais pas fuir, tu ne voulais pas mentir. Mais tu arrives à retenir si peu d’information sur cet événement.
Ḃ̸̰̼̩̩̲͖̤͈̱̼̙̃̚õ̷̢̭̬̪̳̯͓͉̦͈̩͖̉̾͛͝ͅͅų̶̥̬̥͇̬̪͔̈́̾́̄̏̊̈́ͅg̴̡͉͔̖̹̞̲̰̲̥̼̼̦̝͌̍̓̎̀̔̈́͜e̷̯̻̫̺̟̖̹̍̃͑͑̓͋̽͋̈́ ̸̧͌̄̏̔͋̃͝t̵̨͙͈̠̟̍͐̂̏ơ̵̙̦̝̟̐̏͒ị̸͒ ̸̧̞͚̦̠͖̅̊͊̓͆̿̉̃̓̍̀̂̕͝v̴̧̛͚͉͓̠͕̦̜̬̰͗̓̐́͂̓̑̋̓̋́̎̚͜͜͝i̷̡̧̙͚̟̖̼̪̻̩͍̝̭̔̌͒̉̆͂̃̉̕ͅͅṱ̸̳͉̀̃ė̷͕̥͍͗̿̍̋͛̀̏͛̚,̴͎̆̍̇ ̷̢͔͎̜̥̬̹͈͌̇͝À̸̡̪̹̹̫̝͚̺̯̅͌̈́͛̍͜͝s̶̠̍͊̇̅͋͗h̴͎̞̣̤̣̤͇̰̳̲̳͊̍̈́̍̃̏̓e̸̠͛͒̄̐̓̆̂͛̆̚̚͝ ̸̙̦̤̲͓̼͙̫͓̥͎͙̼̥̻͊̋̓̈́͆̂͌͊͝͠!̶͓̟̪̰̪͍̯̰̭̪̞͔̻̗̓̏̇̉̔̊̐
Un flash, une voix inconnue. Des cris, un fracas. Tu ne sais pas d’où ça vient, mais voilà que tu étais parti quelques instants bien loin de la grande salle.
Trente seconde, une minute… Deux minutes… Avant que tu reviennes parmi nous ta mémoire refusant de te laisser revoir ses images plus longtemps. Les formes du verre dans tes mains semblent plus importantes.
Peut-on dire que ta tombe commence à être creuser avec le sujet que Kiyo venait de lancer ? Pourtant tu aimerais lutter, tu aimerais que cet événement ne soit plus aussi blessant, traumatisant et pouvoir te relever, qu’il devienne simplement ton passé. Mais petit Ashe, tu ne sais même pas que quelque chose ne va pas avec ta mémoire. Tu sais le minimum sans vraiment chercher à en savoir plus, pour le moment. Comme si dès que tu y réfléchissais, ta tête te le refusait. Mais cette fois-ci, ça n’allait pas se défiler aussi facilement.
On te demandait d’en parler directement, sans question. Simplement tes souvenirs, ce que tu sais. Vous n’aviez pas besoin d’être plus précis que cet été, tu savais ce qu’il voulait entendre : cet accident si traumatisant.
Tes doigts se mirent à jouer avec les courbes de ton verre si bien orné sans pour autant détourner ton regard vide des yeux océans de ton ainé.
« Mes parents ont été assassiné par une autre famille de sorcier au début du mois d’Août. »
C̵̜͎͈͍̖͍̊'̶̧̇̓̔͗́͝͠e̵̡͈̗͇̞̳̯͇̐̆̉́̋̐͝s̸̢̞͖̠̊̒̑͘͜͝t̷̨̛̮̰̘̞͍̹̣͙͓̠̳̒̀͗̊̽̾̓͒̾̀̀̀̕͝ ̸̜͇̱̽̍̈́͑ͅl̷̥̺̬͙̠͇̙̖̂a̸̛̲͖͔̮̜̲̽̒͆͌͘ ̵̨̛̛̺̱̠̳̘̠̬͓̖̒͌͆̾͋̈́̿͋͝f̴̡̡̨̣̯̗̰͍̪̥͌̅̇̇̇͒̀̈́͗͜a̵̡̹̤̯̙̺̭̖̙̻̜̠̹͐u̷̢̜̫̬̖̜̥̟͖͎̣̺͙̻̞̅͒̄̿̿̇̈̈̃̒̂͘͠t̵̗͎͂̈͛̔e̷̛͍̅̓̄͛́̇̽͛̆̓͛ ̷̛̩͍̄̓̈́́͛̾͑̅̇̕d̷̪̤͙̭̳̞͈̼̼̝̲̈́̀͋̓̓̀̄̚̚ẻ̴̘̥͚̯ș̵͈̪̥̣̙̤̝͉͎̓̐̄͒̄̏̐̈́ ̴̱͆̈́̂̈́̔̃͋͌K̵͈̳̱̻͕̳̣͎̪̈̐̓̋͐́̿̑̌͆͋̎͌̕͝ẹ̴̢̇̔̅͑̊̾̏̄m̷̜̏̾̌̂̋́̉̀̀̐͒̚̚u̷̧̺̝̱̻̪̹͙̺͖̯͔̯̩̭̐̒͒͋̉͠ŗ̷̺̫̫̪̖̩̮̞̓͒̆̀̾͂̆̃̀͘͠͠í̴̡̄̆̃̇̅̈́̊̅̐̋͒̌͒͝n̴̢̡͍̥͇̭̥̝̟̻̪̰̻̪̝̅̔͋̎́͗̆̿͋͆͒͘͝ ̷͇̻͈̩̝̣̙̺͍̗̭̺͖̀̚̕͜ͅ!̸͍̟̩͈̼̯̖̻͔̙̈́̾̐̑̾̍̀͛́̔̈́͆͝ͅ
Impossible de te rappeler de leur nom, impossible de savoir où tu étais à ce moment et même la raison de leur assassinat. Tu n’as pas envie de dire que tu ne le sais pas, ça te fait assez mal comme ça.
« Je me suis réveillé à l’hôpital le corps couvert de blessure. C’est à ce moment que j’ai appris la situation et le décès de mes parents. Maintenant je suis sous la tutelle d’Azarël. »
Qu’est-ce que tu pouvais dire de plus ? Tu ne voulais pas fuir, tu ne voulais pas mentir. Mais tu arrives à retenir si peu d’information sur cet événement.
Ḃ̸̰̼̩̩̲͖̤͈̱̼̙̃̚õ̷̢̭̬̪̳̯͓͉̦͈̩͖̉̾͛͝ͅͅų̶̥̬̥͇̬̪͔̈́̾́̄̏̊̈́ͅg̴̡͉͔̖̹̞̲̰̲̥̼̼̦̝͌̍̓̎̀̔̈́͜e̷̯̻̫̺̟̖̹̍̃͑͑̓͋̽͋̈́ ̸̧͌̄̏̔͋̃͝t̵̨͙͈̠̟̍͐̂̏ơ̵̙̦̝̟̐̏͒ị̸͒ ̸̧̞͚̦̠͖̅̊͊̓͆̿̉̃̓̍̀̂̕͝v̴̧̛͚͉͓̠͕̦̜̬̰͗̓̐́͂̓̑̋̓̋́̎̚͜͜͝i̷̡̧̙͚̟̖̼̪̻̩͍̝̭̔̌͒̉̆͂̃̉̕ͅͅṱ̸̳͉̀̃ė̷͕̥͍͗̿̍̋͛̀̏͛̚,̴͎̆̍̇ ̷̢͔͎̜̥̬̹͈͌̇͝À̸̡̪̹̹̫̝͚̺̯̅͌̈́͛̍͜͝s̶̠̍͊̇̅͋͗h̴͎̞̣̤̣̤͇̰̳̲̳͊̍̈́̍̃̏̓e̸̠͛͒̄̐̓̆̂͛̆̚̚͝ ̸̙̦̤̲͓̼͙̫͓̥͎͙̼̥̻͊̋̓̈́͆̂͌͊͝͠!̶͓̟̪̰̪͍̯̰̭̪̞͔̻̗̓̏̇̉̔̊̐
Un flash, une voix inconnue. Des cris, un fracas. Tu ne sais pas d’où ça vient, mais voilà que tu étais parti quelques instants bien loin de la grande salle.
Trente seconde, une minute… Deux minutes… Avant que tu reviennes parmi nous ta mémoire refusant de te laisser revoir ses images plus longtemps. Les formes du verre dans tes mains semblent plus importantes.
… Comment peux-tu parler de cet événement avec si peu d’émotion… ?
Pétales d'hibiscus
Invité
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old wounds
ce ne sont pas des tombes que je veux creuser -sauf si tu parles de celles de l'ignorance, et de l'inconstance, et de la lâcheté
et de tout ce qui pourrait nous incomber, nous, les oublieux, ceux qui déçoivent sans même le savoir
est-ce que tu n'as pas honte ? de ne plus vouloir de ton héritage. de fermer les yeux sur ta destinée, tes parents ta félicité, ah tout ce qui t'as nourri et logé ; et ce qui a fait grandir ton cœur tes humeurs tes traits d'esprit ton univers à part entière
comment peux-tu ? ne pas chercher à comprendre à rétablir la vérité dans ton cerveau tout déglingué ?
ton été se résumait à ces pensées et pourtant, rien
rien à en redire, si ce n'était des choses délivrées comme des faits divers (des faits d'hiver, glacés enneigés givrés frigorifiants -à peine vivants)
et pourtant -tu t'en vas
ça se voit
c'est des paupières qui ne clignent plus, des iris figées sur des détails sans intérêt ah qu'est-ce qu'un verre d'eau au milieu du désert de ces mémoires
nous sommes cassés.
incapables de se réparer.
tu étais là-bas ? quand ça s'est passé ?
et je veux plutôt dire : tu t'en souviens ? parce que l'évidence est dans ce que tu viens de dire oh et moi je veux t'entendre dire oui et te voir penser non et te savoir aussi perdu qu'il est possible de l'être
ah, ces longues dents, assoiffées, elles ne veulent pas te laisser couler
(et aussitôt que tu aura tout craché, tout donné -oh. tu verra. tu verra.)
et de tout ce qui pourrait nous incomber, nous, les oublieux, ceux qui déçoivent sans même le savoir
est-ce que tu n'as pas honte ? de ne plus vouloir de ton héritage. de fermer les yeux sur ta destinée, tes parents ta félicité, ah tout ce qui t'as nourri et logé ; et ce qui a fait grandir ton cœur tes humeurs tes traits d'esprit ton univers à part entière
comment peux-tu ? ne pas chercher à comprendre à rétablir la vérité dans ton cerveau tout déglingué ?
ton été se résumait à ces pensées et pourtant, rien
rien à en redire, si ce n'était des choses délivrées comme des faits divers (des faits d'hiver, glacés enneigés givrés frigorifiants -à peine vivants)
et pourtant -tu t'en vas
ça se voit
c'est des paupières qui ne clignent plus, des iris figées sur des détails sans intérêt ah qu'est-ce qu'un verre d'eau au milieu du désert de ces mémoires
nous sommes cassés.
incapables de se réparer.
tu étais là-bas ? quand ça s'est passé ?
et je veux plutôt dire : tu t'en souviens ? parce que l'évidence est dans ce que tu viens de dire oh et moi je veux t'entendre dire oui et te voir penser non et te savoir aussi perdu qu'il est possible de l'être
ah, ces longues dents, assoiffées, elles ne veulent pas te laisser couler
(et aussitôt que tu aura tout craché, tout donné -oh. tu verra. tu verra.)
Ashe Hanagumori
Citation : Il est bon d'aimer le passé et les grands souvenirs, mais il ne faut jamais devenir le prisonnier de sa mémoire.
Age : 17 (12.01.81)
Rang : D3
Susanoo
Ashe Hanagumori
Qu’est-ce qui se passait au juste dans ta tête ? Toi-même tu ne le savais pas vraiment. Tu étais conscient de ces moments d’absence que tu avais de temps en temps. Peut-être pas que tu en avais si souvent.
Mais ce sujet, ce sujet… Tu veux lutter, tu veux passer au-dessus, tu aimerais tellement pouvoir te concentrer un peu plus dessus. Ne pas avoir un mal de tête qui se déclare à chaque fois petit à petit. Doucement, tu pris une gorgée de ton verre comme pour te rafraichir et que ta tête ne commence pas à te faire mal.
… C’était quoi cette question ? S’il était présent ? Bien sûr qu’il l’ét-… Tu l’étais n’est-ce pas ? Sinon, tu n’aurais jamais eu toutes ces blessures, hein ? Azraël te l’avait confirmé lui aussi. Mais alors… Pourquoi est-ce qu’aucune image te venait en tête. Pourquoi est-ce que ça te frustrait autant… ?
« Oui, j’y étais. Tu crois quoi ! Mes blessures ne se sont pas faites toutes seules. »
Ta réponse avait un ton bien plus froid que les dernières. Comme si tu n’avais pas envie qu’on te prenne pour un imbécile, peut-être même un menteur ? Ah… Le caractère de ton défunt frère qui faisait surface une nouvelle fois. Lui qui n’aimait pas se faire marcher dessus, qui avait bien plus de répondant que toi.
Mais là… N’est-ce pas une réponse pour te prouver que tu étais bien sur place ? Que tu ne devenais pas fou… ?
« On m’a dit que… J’avais été retrouvé enfermé un peu plus loin. Mon corps était dans un sale état. Mais que j'avais eu de la chance à comparer à mes parents. »
Tu avais commencé de manière neutre, sans émotion pour ensuite... Et par la suite, commencer à nouveau à te perdre dans tes pensées presque en oubliant de finir de parler.
Calme-toi, Ashe. Calme-toi. Tu recommences à dissocier, ce n’est pas bon. Pourtant le sujet n’a pas été très loin. Est-ce encore trop récent pour toi… ?
Aie, ça fait mal… Tellement mal… Tu ne pus retenir un léger pli de l’œil à cause de la douleur. Ça va aller, n’est-ce pas ? Tout va bien. C’est juste un mauvais coup.
Tu voulais surtout que la conversation continue. Pas pour Kiyo, mais pour te prouver à toi même que tu pouvais être fort, que tu pouvais te relever. Que c'était du... Passé ? Malgré qu'il te manquait encore énormément de réponses à tes nombreuses questions.
Mais ce sujet, ce sujet… Tu veux lutter, tu veux passer au-dessus, tu aimerais tellement pouvoir te concentrer un peu plus dessus. Ne pas avoir un mal de tête qui se déclare à chaque fois petit à petit. Doucement, tu pris une gorgée de ton verre comme pour te rafraichir et que ta tête ne commence pas à te faire mal.
… C’était quoi cette question ? S’il était présent ? Bien sûr qu’il l’ét-… Tu l’étais n’est-ce pas ? Sinon, tu n’aurais jamais eu toutes ces blessures, hein ? Azraël te l’avait confirmé lui aussi. Mais alors… Pourquoi est-ce qu’aucune image te venait en tête. Pourquoi est-ce que ça te frustrait autant… ?
« Oui, j’y étais. Tu crois quoi ! Mes blessures ne se sont pas faites toutes seules. »
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Ta réponse avait un ton bien plus froid que les dernières. Comme si tu n’avais pas envie qu’on te prenne pour un imbécile, peut-être même un menteur ? Ah… Le caractère de ton défunt frère qui faisait surface une nouvelle fois. Lui qui n’aimait pas se faire marcher dessus, qui avait bien plus de répondant que toi.
Mais là… N’est-ce pas une réponse pour te prouver que tu étais bien sur place ? Que tu ne devenais pas fou… ?
« On m’a dit que… J’avais été retrouvé enfermé un peu plus loin. Mon corps était dans un sale état. Mais que j'avais eu de la chance à comparer à mes parents. »
Tu avais commencé de manière neutre, sans émotion pour ensuite... Et par la suite, commencer à nouveau à te perdre dans tes pensées presque en oubliant de finir de parler.
Calme-toi, Ashe. Calme-toi. Tu recommences à dissocier, ce n’est pas bon. Pourtant le sujet n’a pas été très loin. Est-ce encore trop récent pour toi… ?
P̶̧̧̡̳͈͔̜̤͙̝͓̓́̈̆͗̓͂ͅr̷̦̄̈́̈́̿̽̏̓̾̈́̃͝͠o̸̠̠̫͉̙͎̻̯̱͍͎̞̙̺̩͆͗̃̓̆m̴̢̰͍̯͌͗̌i̵̮͇̅̈̀̐̊̓́͛̇͆͐͌̈́͐͝s̷̨̡̼̙̮͚͓̝͖̰͎͎̪̲̾̓͜ ̴̡̛̹̞͎̬̞̹̳͎̣̻̳͖̤̾̀͂̊̊͛͗̽̏̀̉̕͜j̶̧̜̱̝̆͆̌̎̈̓̓͐̓̽̏̕͠ẻ̸̢͖̪͚͙͖͖̠̓̀͝ ̶̻̻͕͎͌̂̈́̆̇̐̋̆͗͘͠r̶̤̯̗͔̤̫̥͒̿͌̈̍͂̏͛̉͂͠͠ë̵̢̨̦̹͙͚̩̭̬̖̞͖̲͇̣̒͌̅̃̿͌͗͘v̶̠̣̬̏͛̕i̴̧̡͚͓͚̰̭̥̠̫̊̆̀̎̒̕ĕ̵̟̠̳͎͙̇͑͠n̷̢̝͈͓̂̆͌̓̓̃́͜ͅḓ̷̡͚̱̮͉̽͘r̴̪̠̟̬͗̽̈́̈́̎̊̇͂̾̂͋̌͝a̴̢͕̻̰̳̋͆̑͑̎̅͌̆̃̅̋͜ȉ̴̪̻͚̗̙̥̜̹̲͂͒̒ ̵͍̓̑͘͝v̷̧̛̲͕̖̟̙̘̟͍̫͔͐̾͛̌̀̋̔͐̈́̓̕͘̚i̵̛̩̰͙͑̓͂̓͊͋̍͝͠͝t̸̡̬͙̘̟̆́̋́̾̔͌̔̆̏̈́̀̑e̶͕͙͔̱̭͖̠͈̗͕̅͒͋̏͗̉͒̋͆̕.̷̳̯̟͓̺̤̦͈̭̞̀͂͊̍̈́̃̀̏͆͑͘̚ ̶͕̠̘̤̄̏̈́̅̍J̷̡͇̬̯̲̣̠̲̮͗̂̿͒e̴̢̜̫͇̞̩̗̙̥̙̱̺̳͗͜ ̷̬̖̳̯͎͖͇̺̤͉͚̝̼̇̈́̍̐̅́̅̑̕̕͠v̸̧̛̈́̃̉̆̚͝ä̵̱̼̫́̾̉̃̓̋̿̃̓͝͠͠i̸̡̩̼͈̣̺̜̔̌́̒̆s̵̺̍ ̵̒̿͜m̴̜͓̀̌̇̈̄̀̍̋̂̆̎̑̚ͅȩ̴̛̤̳̦͈͙̲̐͐̓̂̄̐́̎̌̊͂͜͝͝ ̷̟̻̖͛̅c̶̡̛͎̳͙͖̠̰̆̍́̀̑͒͝͠͝a̷̢̻͂̀̂c̵̙̟͕̠̫̺̲̩̳̩̫̮̻̮̀͆̅ͅh̸̛͍̩̺̾́̄́̀̀̉̀̑̎̌̕̕̚e̵̘̱̠͌́ŗ̸̳͚͕̮͕͚̤̙̼̲̘̒́̂̂͒͑̉̌̕͘͠͠ͅ ̵̢̨̧͇̝̪̼̟͓̫̦̝̏̓̉͛ǘ̵͖̌̉́́͊̅̃͒͑͋̎̈́͠͝ñ̵̨̫̱͇̟̖̈̑̀͝ͅ ̵̧͇̭͖̻̻̲̾̀̇̑̕̕p̶̦͇̂̾̎͋̃e̴̪̤̖̔̈́͛̏̓͆̊̒u̷̙̖̺̻͓͎̘̦̗͙̔̓̋̔̍͛̅̿͑̌͘ ̷͉͚͆̊̈̆ṗ̴̧̯̱̺̘̱̽̚l̶̨͔͓̹͇̏̽͛̊͐͌̒́̏̚ů̴̲͖̪͚͓̻͍̮̩̞̖͕̖͈̰̐̍̎͘s̶̨͎͖̳͔̱͎͂̈́̒̀͜ ̴̧̦̖͓͓̮̹͇̑̊̎͒̌̀l̷̨̖̖̝͔̺̬̟̞͙͕̟̲͐́͂̂͑̄̑̇͘͜͠o̵̪̳͚͔̰͓̤͐͂͑́̈́̑̿͘͝ï̸̧̨̱̥̺̬̥͔͚̅̑̀͗̈̓̏͑͠ṉ̷̨̛̫͍͚͍͑̓́̄͊͛̾̎̅͆͒͝͠ ̶̨̨̠͓̝̰̤̜̗̬̦̯̦̱͛̔̏̇̍̈̾̓͆͂̚̚͠͠!̶̠̞̠͉̖̹̲̠̫̳͋̐̒̒̀͊̓̎̕͝͝ ̸̢̟̤̥̫͈̗̬͈͎͚͇͋̋̓̄̽̔͗̋̎
Aie, ça fait mal… Tellement mal… Tu ne pus retenir un léger pli de l’œil à cause de la douleur. Ça va aller, n’est-ce pas ? Tout va bien. C’est juste un mauvais coup.
Tu voulais surtout que la conversation continue. Pas pour Kiyo, mais pour te prouver à toi même que tu pouvais être fort, que tu pouvais te relever. Que c'était du... Passé ? Malgré qu'il te manquait encore énormément de réponses à tes nombreuses questions.
Peut-être que finalement, tu as bien quelques émotions encore enfouies en toi...?
Pétales d'hibiscus
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old, old, old wounds
tu affirmes des choses mais tu t'accroche à la logique, pas à
pas à ce que tu as dans le coeur pas à ce que tu veux vraiment cracher et je te comprends oh moi aussi j'ai envie de dire que c'est des balivernes des bêtises des conneries que par les dieux ! c'est impossible de tomber amoureux de ce qu'on refuse et de l'oublier juste quand ça tombe à point nommé ah je te jure ashe
peut-être que je me trompe
je ne suis pas dans ta tête, après tout, mais avec tous ces courants d'air, j'ai l'impression d'en voir quelques mètres
des lignes courbes et des grillages brûlés calcinés carbonisés
alors si tu y étais, si tu y étais vraiment, comme tu viens de me le dire, comme tu me l'as démontré, comme tu veux le croire, dis-moi ce que tu y as vu.
ce n'est pas une demande. ce n'est pas un plaidoyer. ce n'est pas un service.
c'est un ordre.
de ceux si cruels parce qu'ils l'attaquent dans ta fierté oh ton ego celui qui a scandé haut et fort que tu as survécu et que je suis en tords, celui qui ne peux plus faire marche arrière et qui te forcera à répondre un mensonge ou un retour en arrière mais dis-moi
dis-moi, vraiment
je suis si curieux ah je sais qu'on est bien différent -et je me demande ce que j'aurais répondu si j'aurais pleuré crié gardé le silence ou juste tourné les talons
peut-être tout à la fois
viens, et crache tes preuves, regarde : ce n'est pas si difficile.
ça ne tient qu'à une question.
pas à ce que tu as dans le coeur pas à ce que tu veux vraiment cracher et je te comprends oh moi aussi j'ai envie de dire que c'est des balivernes des bêtises des conneries que par les dieux ! c'est impossible de tomber amoureux de ce qu'on refuse et de l'oublier juste quand ça tombe à point nommé ah je te jure ashe
peut-être que je me trompe
je ne suis pas dans ta tête, après tout, mais avec tous ces courants d'air, j'ai l'impression d'en voir quelques mètres
des lignes courbes et des grillages brûlés calcinés carbonisés
alors si tu y étais, si tu y étais vraiment, comme tu viens de me le dire, comme tu me l'as démontré, comme tu veux le croire, dis-moi ce que tu y as vu.
ce n'est pas une demande. ce n'est pas un plaidoyer. ce n'est pas un service.
c'est un ordre.
de ceux si cruels parce qu'ils l'attaquent dans ta fierté oh ton ego celui qui a scandé haut et fort que tu as survécu et que je suis en tords, celui qui ne peux plus faire marche arrière et qui te forcera à répondre un mensonge ou un retour en arrière mais dis-moi
dis-moi, vraiment
je suis si curieux ah je sais qu'on est bien différent -et je me demande ce que j'aurais répondu si j'aurais pleuré crié gardé le silence ou juste tourné les talons
peut-être tout à la fois
viens, et crache tes preuves, regarde : ce n'est pas si difficile.
ça ne tient qu'à une question.
Ashe Hanagumori
Citation : Il est bon d'aimer le passé et les grands souvenirs, mais il ne faut jamais devenir le prisonnier de sa mémoire.
Age : 17 (12.01.81)
Rang : D3
Susanoo
Ashe Hanagumori
Et il continuait encore et encore à te poser des questions sur cette situation que tu as vécu. Pourquoi est-ce que ça l’intéresse autant ? Vous qui n’aviez jamais été proche auparavant. Toi aussi tu avais le droit de poser des questions, n’est-ce pas ? Alors oui, tu ne te retins pas.
« Pourquoi est-ce que ça t’intéresse autant ? J’aurais plus pensé que tu t’en foutrais. »
Tes yeux se plissèrent un coup pour observer ses réactions ou du moins essayer de comprendre le pourquoi sa curiosité. Pourquoi tu ne lui avais pas demandé avant ? Car les questions n’étaient pas aussi précises. Et surtout…
… Tu commençais à ne pas te sentir très bien…
Lui dire ce que tu avais vu ? Tu devais lui dire ce que tu avais vu…
Des flashs, rien que des flashs. Des hurlements, des bruits de corps qui tombent sur le sol. De la lumière, si aveuglante.
Qu’est-ce que tu avais vu au juste ? Qu’est-ce que tu te rappelles… ? Tes yeux se vident d’émotion une nouvelle fois, tu phase out.
Te voilà une nouvelle fois très loin, comme si tu n’étais plus dans cette école, comme si tu n’étais plus sur terre. Ta mémoire se bloquait, t’empêchait de te souvenir du moindre moment avec ton frère. Cette ombre que tu ne vois même pas…
Une minute…
Deux minutes de silence…
Et finalement tu relevas la tête pour fixer Kiyo comme s’il ne s’était rien passé. Doucement, tu penchas la tête sur le côté.
« T'as encore des questions ? »
Non, tu ne l’avais pas ignoré, tu avais simplement oublié la question qu’il venait de te poser. Qu’il continue de te forcer à fouiller dans ton cerveau. Qu’il continue de te découper, peut-être qu’un morceau reviendra. Quelquefois, il suffit d’une phrase, une simple phrase pour te souvenir de quelque chose… Comme avec Ritsuka, n’est-ce pas ?
Cette sensation de vide que tu avais ressenti, comme s’il te manquait quelque chose. C’est grâce à cette phrase précise que tu avais remarqué que… Que tu voulais rendre fier quelqu’un, mais tu ne savais pas vraiment qui. Tu pensais à Azraël, mais était-ce vraiment lui ? En tout cas, tu veux le croire…
… ça commençait à taper fortement dans ta petite tête…
« Pourquoi est-ce que ça t’intéresse autant ? J’aurais plus pensé que tu t’en foutrais. »
Tes yeux se plissèrent un coup pour observer ses réactions ou du moins essayer de comprendre le pourquoi sa curiosité. Pourquoi tu ne lui avais pas demandé avant ? Car les questions n’étaient pas aussi précises. Et surtout…
… Tu commençais à ne pas te sentir très bien…
Lui dire ce que tu avais vu ? Tu devais lui dire ce que tu avais vu…
Ķ̵̛̯̜̘̘͕̤̔̿̄͒̄̔̄̃͐͛̓̀͝ą̵̫̩̳̞͈̮̀̋̇͌̈́̔i̵̧̩̙͚͂́̎̑͐̕͠,̸̢͕̺̤̣̫͖̰̜̱̈́ͅ ̷̧̼͉͎͇̖̔̃̔́j̵̠̤̜͖̟̦̾́'̸̡͙̲̘͙̭͔̦͚͚͚͈̈́̋͐̍̽͘a̵̱͔͈̞̰̿͜ͅį̴̡̛͇̯̤̩̲͓̪̠͕̮̝͔̔̋͛̅ ̸̡͓͉͈̹͓̮̿͆̂̉̏́̚̕p̵̝̣̺͔͓̩̮̮̖͎̻̎͂͠ę̶̣̃̌͆̐̑̈̇͑͝͝ų̷̦̯̺̋r̸͈̦̯͖̫̿͐́̐̓̄͜.̶̢̰̥̠̙̀̾̇.̷̛̘̦̫̮̜̫͕͒̍̒͋͑̕.̶̢̡̣͕̦̦̲̼̩̪̗͚͕͖͎̃͑̓͌̒̄͛̀
Des flashs, rien que des flashs. Des hurlements, des bruits de corps qui tombent sur le sol. De la lumière, si aveuglante.
I̴̢͇̥͖̱̬͓͚͈͇̋͋͌͌̆̃͋͜͝͝l̵̢͇̰͉̾̒̍̊̑͑̇̕͜s̶͇̦̤͕̲͓̑̽̓̐̐̂̃̆̕ ̸̨̢̧͙͙̰̜͖̼͇͖̭̣͒͑ò̷͔̝͙̮̘̤̯͚͓̓̄̂̿͆́͌͜n̸̛̖̗͈̋̃͂̋͝t̴̜͔̰̘̄̀̀͒ ̷̡̫̞̰̤̤͑̃̔̿̒́͊̿͝t̴̳̬̝̜͉̓͗̏͆́̈́́̄̄͘͠͝ư̸̘̬̫̳͚͇̞͒͌̐͗̔̇̓͜͝͝ͅé̶̗̘̫̑́ ̸̧̡͕̙̭͇̪̩̼̩̜̱̺̈̓͜m̴̖̺̯̖̘̭̭̭̼̦͍͊̋͐̏̓̈́̒̏͑̃̑̓͠͠ą̷̩̗̗̟̯͖̮̜̗͓̜̬͙̒̀͆̉̉̉͑͘̕̕m̴͖͖͓͉͍͖̈́͗̓̾̇̎̓̈́̆a̵̧̡̨̪̖̜̤͙̖̺̼̥̕͜͝͝n̸̛̰͚̱̺̺͋̾̎̀́̽̓ ̸̝̞͎͙̠́͝!̶͉̤̳̠̫̾͒͛͜!̸̞͍̱͉̳̝̭̹́̅̽̊̈́́̔̊̇̚͠
Qu’est-ce que tu avais vu au juste ? Qu’est-ce que tu te rappelles… ? Tes yeux se vident d’émotion une nouvelle fois, tu phase out.
T̴̻͔̩̹̣̄́̍̈́͌̀͝ả̴̛̛̄̀̋̇̈́̚͜i̷͖̮̦̘͓̺̖̳͗̉̔s̷̖͈̥̣̠̩̫̦̳͙̎̎̎̊̊́̇͝-̸̣̜̫̥̖̙̺̙̩̪̎̂͗t̴̩͚̲̠̞͔͉̄̌̆͐̅͋͆̆̚̕͜͠ǫ̵̫̰̲̹͇̮̝̾̓̎̄̈́̑͒̚͘͝͝͝i̵̪̻̫͚̭̖̠͔͔̬̦̳͔͗͗̿͋̑͘ ̴͔̟͕͖̒̈́̊̀́Á̶̡̤̩͋͐͌͒̽̍̓̈͐̎͛̈́͋͒s̷̨̨̨̛͎͙̥̻̱̣͉̳̼̥̣̱̑̉̿̄͂̐̇̈̌͂̕͠͝͠h̵̺͇̩̊͑͋̑̌̇̄͐̎e̶̼͈̩̩͓̗̺̝̓͌͒͜,̶̦͉̠̟̗̲͍͇̾͆̏̀̏̌͒ ̴̛̬̠͌̄̈́͋̕i̴̛̟̗̮̻̳͍͙̿͋̿̕͜͝͝ͅḻ̶̞̙͖̘̫̙̪̯̲̪̠̲͉̏̒̈́́ͅș̷̫̙͆̑͊̀ ̴͇͉̮͈͍̄̈́͂̍̊v̸̡̞̻͂̊͗͆̋͋̓̂̉͒̽͝o̶̢̹͍̤̹̻̼͔̪̗͉̬͍̞͒̔̈́͂͒͒̽̊̽̅͂̍̏͝͠ͅǹ̴̻͈̦̙̥͍͖̰͙͉̟̦͚͓ẗ̷̛̛̮́͆̎͂͒͗̎̈́̽͛̂͘̕ ̴̧̨͙̙͎̱͎̺̹̟̯͆̈̈͊̈́͘͠n̸͖̮͊͛͝͝ö̵͇͈̭̹͇̠͔̰̀͒̓ͅͅú̶̗͉͉̲̭̾̇̓̽̀̅̄͠s̶̤͓͍̙̑̃̋͌ ̵̯͔̝̬̦̱̤͉̫͋̋v̸̡̛͎͇̦̣͖̊̃̐̒̄͆͘͜õ̷̺͍͗̄͒̓̊̄͐͒i̶̟̰͕͙̥̜͚̍͆̒͜r̶̨͔̜̱̮͎̺̤̲̹͍̕ ̷̧̨̝̙͉͇̗͎͚̳͐̿̀͛̈̏̉̈́̉͑͊͐͜͝͠!̶̛͇͖̠̼̰̗̀͆̋͐̔͑̽̚
Te voilà une nouvelle fois très loin, comme si tu n’étais plus dans cette école, comme si tu n’étais plus sur terre. Ta mémoire se bloquait, t’empêchait de te souvenir du moindre moment avec ton frère. Cette ombre que tu ne vois même pas…
Une minute…
Deux minutes de silence…
Et finalement tu relevas la tête pour fixer Kiyo comme s’il ne s’était rien passé. Doucement, tu penchas la tête sur le côté.
« T'as encore des questions ? »
Non, tu ne l’avais pas ignoré, tu avais simplement oublié la question qu’il venait de te poser. Qu’il continue de te forcer à fouiller dans ton cerveau. Qu’il continue de te découper, peut-être qu’un morceau reviendra. Quelquefois, il suffit d’une phrase, une simple phrase pour te souvenir de quelque chose… Comme avec Ritsuka, n’est-ce pas ?
Cette sensation de vide que tu avais ressenti, comme s’il te manquait quelque chose. C’est grâce à cette phrase précise que tu avais remarqué que… Que tu voulais rendre fier quelqu’un, mais tu ne savais pas vraiment qui. Tu pensais à Azraël, mais était-ce vraiment lui ? En tout cas, tu veux le croire…
… ça commençait à taper fortement dans ta petite tête…
Pétales d'hibiscus
Invité
Invité
Invité
old wounds
j'ai l'impression de tourner en rond
comme un jörmungand qui finit en ouroboros ah à se mordre la queue mais pas de renouveau à l'horizon seulement les mêmes choses qui se répètent encore encore encore
ne veux-tu pas devenir fenrir ? sortir les griffes et causer un vrai carnage
visiblement, tu t'y connais, en blessures de guerre, suffisamment pour t'offrir le luxe de les ignorer en laissant tous les autres se demander -ah, des milliers de question sans sujet
j'aurais presque voulu te reprendre, te dire ah de ne pas te méprendre :
je n'en avais rien à faire.
triste histoire qu'on lit dans un journal, des similarités trop grandes pour juste l'ignorer, de l'imagination qui nous urge de s'en éloigner : voilà la vérité.
et maintenant, maintenant, on me dit que ma mémoire est un miroir brisé et qu'un bout est planté dans les coeurs d'autres gens
je m'en foutais ah je n'ai même pas versé une larme j'avais un peu de peine qui débordait de mes ventricules mais que veux-tu que ça me fasse, des jumeaux qui se font massacrer ah une petite famille bien rangée qu'on vient assassiner -quelle idée de s'y identifier.
est-ce que j'ai l'air si débile quand on me parle de lui ? (vaporeux petit humain)
plein je n'ai pas laissé le silence reprendre son souffle oh non parce qu'il vient nous givrer et je n'ai pas tout l'hiver pour me remettre les idées en place (entre deux neurones ajouter tous les composants chimiques qui me manquent oh saupoudrés d'un peu de magie) parce que tu ne m'as donné aucune réponse.
assassin assassin assassin qui traîne dans les couloirs, on dit, et moi je n'en avait rien à faire mais tu es là -
juste là -
alors qu'on a massacré poignardé étranglé exécuté immolé tué étranglé saigné poignardé lardé suriné toutes tes autres identités
t'es même pas capable de te rappeler de ta famille quand elle mourut pour te protéger ? à ce stade, je n'ai qu'une question - oh tu verra elle est si simple et si facile, tu n'hésitera pas avant de répondre non.
est-ce que tu as seulement une âme ? une conscience ? une moralité ?
non non non -crash d'avion.
comme un jörmungand qui finit en ouroboros ah à se mordre la queue mais pas de renouveau à l'horizon seulement les mêmes choses qui se répètent encore encore encore
ne veux-tu pas devenir fenrir ? sortir les griffes et causer un vrai carnage
visiblement, tu t'y connais, en blessures de guerre, suffisamment pour t'offrir le luxe de les ignorer en laissant tous les autres se demander -ah, des milliers de question sans sujet
j'aurais presque voulu te reprendre, te dire ah de ne pas te méprendre :
je n'en avais rien à faire.
triste histoire qu'on lit dans un journal, des similarités trop grandes pour juste l'ignorer, de l'imagination qui nous urge de s'en éloigner : voilà la vérité.
et maintenant, maintenant, on me dit que ma mémoire est un miroir brisé et qu'un bout est planté dans les coeurs d'autres gens
je m'en foutais ah je n'ai même pas versé une larme j'avais un peu de peine qui débordait de mes ventricules mais que veux-tu que ça me fasse, des jumeaux qui se font massacrer ah une petite famille bien rangée qu'on vient assassiner -quelle idée de s'y identifier.
est-ce que j'ai l'air si débile quand on me parle de lui ? (vaporeux petit humain)
plein je n'ai pas laissé le silence reprendre son souffle oh non parce qu'il vient nous givrer et je n'ai pas tout l'hiver pour me remettre les idées en place (entre deux neurones ajouter tous les composants chimiques qui me manquent oh saupoudrés d'un peu de magie) parce que tu ne m'as donné aucune réponse.
assassin assassin assassin qui traîne dans les couloirs, on dit, et moi je n'en avait rien à faire mais tu es là -
juste là -
alors qu'on a massacré poignardé étranglé exécuté immolé tué étranglé saigné poignardé lardé suriné toutes tes autres identités
t'es même pas capable de te rappeler de ta famille quand elle mourut pour te protéger ? à ce stade, je n'ai qu'une question - oh tu verra elle est si simple et si facile, tu n'hésitera pas avant de répondre non.
est-ce que tu as seulement une âme ? une conscience ? une moralité ?
non non non -crash d'avion.
Ashe Hanagumori
Citation : Il est bon d'aimer le passé et les grands souvenirs, mais il ne faut jamais devenir le prisonnier de sa mémoire.
Age : 17 (12.01.81)
Rang : D3
Susanoo
Ashe Hanagumori
Tes doigts jouaient de plus en plus autour de ce verre que tu avais emprisonné comme ta mémoire qui ne voulait se libérer au prix de l’oubli. De la souffrance amoindrie. Tu étais un petit oiseau enfermé dans une cage sans que tu ne le remarques. Toi, tu étais libre, mais tes pensées ne l’étaient pas. Mais la cage commençait à se tordre selon ce que tu entendais. D’abord une première fois avec Ritsuka est maintenant ça allait continuer.
Petit à petit…
Doucement…
Tes yeux menthes se posèrent à nouveau dans ceux de Kiyo qui venaient de dire qu’il avait encore plein de question. A ce point ? N’avaient-ils pas fait le to…
Aucunes réponses ? Comment ça ? Tu n’aimais pas sa façon de parler, ça ne te plaisait pas. Absolument pas, tes doigts se serrèrent sur le verre.
« Tu veux savoir quoi à la fin ? »
Ta voix si neutre venait de prendre un ton plus sec, plus vif et cassant. Montrant que tu commençais à en avoir marre.
Les paroles devenaient plus cassantes plus précises et tes yeux s’ouvrirent sous la surprise. Ils étaient morts pour te protéger ?
Comment ça ?
̸̦̘̃̌̍͂͆̃̆̚͘͝ ̵͇͇͊̆̍͗̔͗̚ ̴̧̡͎͕̖̫̮̲͕͚̪̠̱͊ ̵̢̙̱̭̦̩̬̖́̃̌̅͗́̈́͐̈́̏͜ ̴̛̥̣̲̯͆̽͊̋͒ ̷̢̬͖͙̜̹̏͊̀̒͂̕ͅ ̴͓͍̰̜̯̫͎̗͒͗̓̏͊͆̍͆̏͐͂͋͂͠ ̸̧̢̯͈̯͚̰̼̜̘͇̠̱̀͊̃̋̌͋͝ ̸̨̟͍̫̤̰̼̳̹̆̒̌ ̶̖̙̭̳͈̩̙̻̳̘͇̑̉̄̓͐̅̀̔̍̕̚͜ͅ ̴̢̡̡̖͖͍̟͖͚͛̅̉ ̵͚̗̞͎̘̭̘̓͂̎̉̂̿͐̓͘͝ ̸̢͖̳̜̱̬̦͐̈́̾́̃̊͋͛͂̊́̊͘͜ͅ ̸̨̐͛̄̇̀̉̒̈́̀́̚͝ ̸̣̋͒ ̴͇̝̗̩͖̪͛̄̈́̅̎͒̑̈́̓́͐͝ ̷͎͔́͒̔̅̎͒̈́́̇̈́͂̕͝ ̴͇͍̞̯͍̉́̓̓̔̋̾̚͝ ̸͍̖̲͇̲̗̞̰͔̑̔̂̃͗̚ ̷̛̛̮̩͖̦͗̾̂̊͌̐͛̐̊͜͝͠ ̵̧̜̘̤̭̰̪̘̭̮̖̠̏͌̈́̅ ̴̧͕̺̗̜̙͓̼̩̤͘͜.̴̢̞̠̭͙̙̦̺̬̟͂͒̈̓̀̇̿͂̃̐̀̚͠͝͠.̴̡̬̟̼̞̗̂̓̀͗̈́͛̕͘͝.̴͕͙̻͕͎̼͍̩̀̈́̿̄̎̓̽̈͠͠ ̴̡̡̠͇̖̳̦̪̦̪͚͎́̇̇̇̃̚ ̷̨̧̛̰̥̻̺̪͉̣̼̲̠̯̬̽̔̆̇̾̈̒́̀̊͛̋̕ ̶̨̢̡̳̪͙̫͔̘̫̠͉̍͂̀̒̈́͋͗̒͆͊ ̵̡̝͈̹̞͎͙͔͉̭͙̝̾͒̀̇̒̀̌͜͜͠͝ ̶̧̢̮̤̥͋͊́͑̄̐͆̀̔̎̄͒͒̐̚ ̸͍͍̦̰̳̘̣̲̳̙͑̏̉̀̌̈́̈͂͗̋̀̔̾̓͂ ̵̝̖͉̳̖̹́̄̈́̈́͌̍̍͐̈͋̇͗͌̌ ̶̧̛̼̟̻̱̣͓͈̅͊̈͑̒̉̎́̃̀͜ ̷̧̮͓̖̺̟̦̍͛̄͌̓͌̒̉͛̾̈̚̕͘ ̷͔̈́͂̌͂̀̉ ̶̻̘̣͈̠̗̰̦̳͍̦̩̼́͋̾͑̌͒̈́̈̾̇̄͂͋̏ ̷̡̨̩̯̬̗͚̜̜͔̪̑͗̈́͋͂̍͂̚̚̕͝ ̶̢̲̘̘̹͆͊̂̿̂ ̴̡̨̖̖̘̲̋̇̀̅͆͌͂̐̚ͅ ̸̪̳̅̂͘ ̴̹̩͍̱̳̪̙͔̀̓̌̽͌̓͛͜͝ ̴̨̛͍̬̜̲̮̖̑̆̋̀̈̍̎̽̽̾̑́͌̏ ̶̖̩̗͍̿̈̾̈̈͒̓͊͊͗̅̚̚ ̸̤̱̫̖̣͙͓̦͋̑̽͆͜ ̷̨̯̙̰̖̠̘̗̩͕͚͎͛̉̐́̑̒ ̵̡̦̖͔͕̜͈̣̜͓́̓ ̴̛͔̯̝̱̺̟̤̌̃͌̉̀͗̋̀̈͗̉̊͜͠
̸̮̠̘͎͉͚̮̙̟̙͔͙̥̭̎̈́̕͝͝Ǹ̶̡̛̛̹͓̘͎̠̬͇͉̗͚̣̓̾̿̄͌͆̂͐̃͜ę̸̤̱̬̖̖͙̦̼̓͛̔̍̏̓̇̓̈́̒̕͝ ̵̛̺͇̘̟̰͉̹͖̘͆̒̀͋̀͂̊́̋̊̋͘̚͘͜͜ḷ̶̨̜̱̏̈́̿̍e̶̛̟̩̘͖̗̓̋͒͗̓͒͛ͅś̴̨̜̩̍̃̒̐̌͆̉̀̈́̌̈́̕̕͝ ̴͓̦͙̘̹̓̌̿t̷̢̮͙̘̝̱̜̳̠̃̀͗̔͗̆͂́̎̅͆̑̅͝͝o̴̱͚̰̣̽̈̉̈́̓̈̃̀̃̒u̵̼͔͐̔̒͑̂͗̋͋͑̕̕͝ͅç̷͍̗̦̲̬͓̃̏̋̇̂̔̚h̸̛͔̓̂͑̒̍̅̂̄̎͑̍͊̚e̷̱̮͉̓̈́́̂̋́͌̌̀̔̐̅̈́̄z̷͎̟̎̇̃̉͋̉͗͘ ̷͍̑̆̒͆̉̈̆̚̕p̴͈̄͂̈́̿̋̈́a̵̢͇̯͇̪̋̽̔̍͌̈́̈͗̍̓̃̕͝s̶͙̬̝̳͉̖̳͚͆̂̃̓̀̄̂̍̍̆̚̕,̵̡̪̟̉̈́̊̑̅̽̏̽̾̚͝ ̸̛͎̠͉̯͎̙̐̄̚͘ͅî̸̧̡̨̨̩͇̞̞̭͇͎̺̹̋͆͑̉̈́̊̄̑̐͐̈͂̓̚ḷ̷̨̧̧̠͈̻̞̳̔̏͛̽͜s̵̱̱̮̫̑͊͆̈́͘ ̵̡͓̣̳̖͗ň̷͚̺̻͍̟̉͝'̶̧͓̺͖͔̭̹̀o̵̞͎̫̭̳̖̹̾̋̐́̀̂͂͝͝n̴̝̰̬̆͊͑̽̄̈́́͝t̷̛̲̘̟͎͕̐̀͋͐͗̎̿̔̎̆͂̒̚͘ ̵̨̢̦̥̦̥͍̫͕̦̟̙̦͈̈́̆̇̂r̵̡̛̼͔͓̩̲̈́̋̆̈͐̋̑̀͋̓̕͘i̶̧̺͇͕͇̠̜̫̲̦̝̻̽ͅe̸̛͎͈̝̿̋̒̐̆̃͊̍͊̇͗̾n̶̜͖̔̋̍̕̕ ̸̢̦̰͍̟͍͕̼͉̪̘̈͠f̵͕̜̳͈̺̊̃͛̄́̀̐͒̈́͘a̴̪͗͊̾̏̈́̀͑̀̀̔̿͋͝i̸̝͎̫̪̮̺̣̲̹̺̙̻̖̮͐̐͋̈́̓͗̽̅͘͠ͅţ̶̧̧͍̪̞͈̭̙͎͂̕ ̴̼͚̞̣͙̆͆̔̔̒̽̐̑̃̌͊̕!̶̛̰͑̓̍̀͆̾̿͑̇̏̋͘͘͝
̶̪̘̳̲̘̓́͘͜͝ ̶̩͗̈͂̋͐̈́̉̋ ̵̤͍͎̥͔̳̖̗̲͈͕̮̞̎͌͠ ̴̧̢͈͚̾ ̴͙̒̒̇̀̎̔̂͆̾͘͜ ̶̢͔̻͕̜͖̣̙̗͍͚̺͊̀͗̉̃ ̵̢̮̤͕͙͇̔̍͠ͅ ̴̨̛̛̝̘̣̞̹̀̆͑̿̕ ̴̳͔͙̣̖̥̮̥͎̹̳̣̯̗̜̾ ̷̡̺̦͕̤͇̲͍̂̽̄̌̑ͅ ̶͚̱̘̌́͝ ̷̨̨̝̤̭̯̿̀͂̓͗̚͘ͅ.̷̟̰̪͖͈̞̪̯̹̳͚̥̀͛̈́̾̈̇̑̀̈́͋̋͛̈́.̴̯͉̩̖̜̬̭̤͔̖̺̾̽͒̂̒̄̐͒͐.̵̧̨͎̙͈͍̺̱̮̤̲̘̗̳͖͛̀̀͂͐̚͠.̶̧̨̖̠̻̰̱̱̠̘̗̞͊͐̑̿
̸̨͓̼͙͙͕̝͙̥̍̐̐
La douleur fut soudainement si vive, si soudaine. Ta tête commençait à te frapper et tu fus obliger de te la tenir d’une main. Pourquoi il te sortait ça ? Mais qu’est-ce qu’il pouvait en avoir à foutre au juste ?
« Je t’interdis de parler de mes parents. Tu ne les connais pas ! Tu ne sais rien d’eux ! Et qu’est-ce tu en as à foutre au juste de notre histoire ??? De leur mort ?? »
Ça faisait mal, ta tête te faisait si mal… Kiyo n’avait définitivement plus Ashe devant lui, mais Kai avait pris sa place. Sa façon de parler, son comportement lui ressemblait comme deux gouttes d’eaux. Une âme ? Une mentalité ? Une conscience ?
« Qu’est-ce que tu es en train de me chier là avec tes conneries ? »
Crois-tu aux âmes ? As-tu une moralité ou une conscience Ashe ? Tu n’en savais rien, tu étais trop en train de dissocier pour ne serait-ce que réfléchir un petit peu. Ta tête te faisait mal, ton cœur s’était emballé. Tu regardais Kiyo comme si tu avais envie de l’éviscérer sur place.
Non, on ne parlait pas de tes parents de cette façon, non on n’inventait rien sur ton histoire, votre histoire… Il ne les connaissait pas, Kiyo ne connaissait personne qui t’entourait.
Personne.
Petit à petit…
Doucement…
Tes yeux menthes se posèrent à nouveau dans ceux de Kiyo qui venaient de dire qu’il avait encore plein de question. A ce point ? N’avaient-ils pas fait le to…
Aucunes réponses ? Comment ça ? Tu n’aimais pas sa façon de parler, ça ne te plaisait pas. Absolument pas, tes doigts se serrèrent sur le verre.
« Tu veux savoir quoi à la fin ? »
Ta voix si neutre venait de prendre un ton plus sec, plus vif et cassant. Montrant que tu commençais à en avoir marre.
Les paroles devenaient plus cassantes plus précises et tes yeux s’ouvrirent sous la surprise. Ils étaient morts pour te protéger ?
Comment ça ?
̸̦̘̃̌̍͂͆̃̆̚͘͝ ̵͇͇͊̆̍͗̔͗̚ ̴̧̡͎͕̖̫̮̲͕͚̪̠̱͊ ̵̢̙̱̭̦̩̬̖́̃̌̅͗́̈́͐̈́̏͜ ̴̛̥̣̲̯͆̽͊̋͒ ̷̢̬͖͙̜̹̏͊̀̒͂̕ͅ ̴͓͍̰̜̯̫͎̗͒͗̓̏͊͆̍͆̏͐͂͋͂͠ ̸̧̢̯͈̯͚̰̼̜̘͇̠̱̀͊̃̋̌͋͝ ̸̨̟͍̫̤̰̼̳̹̆̒̌ ̶̖̙̭̳͈̩̙̻̳̘͇̑̉̄̓͐̅̀̔̍̕̚͜ͅ ̴̢̡̡̖͖͍̟͖͚͛̅̉ ̵͚̗̞͎̘̭̘̓͂̎̉̂̿͐̓͘͝ ̸̢͖̳̜̱̬̦͐̈́̾́̃̊͋͛͂̊́̊͘͜ͅ ̸̨̐͛̄̇̀̉̒̈́̀́̚͝ ̸̣̋͒ ̴͇̝̗̩͖̪͛̄̈́̅̎͒̑̈́̓́͐͝ ̷͎͔́͒̔̅̎͒̈́́̇̈́͂̕͝ ̴͇͍̞̯͍̉́̓̓̔̋̾̚͝ ̸͍̖̲͇̲̗̞̰͔̑̔̂̃͗̚ ̷̛̛̮̩͖̦͗̾̂̊͌̐͛̐̊͜͝͠ ̵̧̜̘̤̭̰̪̘̭̮̖̠̏͌̈́̅ ̴̧͕̺̗̜̙͓̼̩̤͘͜.̴̢̞̠̭͙̙̦̺̬̟͂͒̈̓̀̇̿͂̃̐̀̚͠͝͠.̴̡̬̟̼̞̗̂̓̀͗̈́͛̕͘͝.̴͕͙̻͕͎̼͍̩̀̈́̿̄̎̓̽̈͠͠ ̴̡̡̠͇̖̳̦̪̦̪͚͎́̇̇̇̃̚ ̷̨̧̛̰̥̻̺̪͉̣̼̲̠̯̬̽̔̆̇̾̈̒́̀̊͛̋̕ ̶̨̢̡̳̪͙̫͔̘̫̠͉̍͂̀̒̈́͋͗̒͆͊ ̵̡̝͈̹̞͎͙͔͉̭͙̝̾͒̀̇̒̀̌͜͜͠͝ ̶̧̢̮̤̥͋͊́͑̄̐͆̀̔̎̄͒͒̐̚ ̸͍͍̦̰̳̘̣̲̳̙͑̏̉̀̌̈́̈͂͗̋̀̔̾̓͂ ̵̝̖͉̳̖̹́̄̈́̈́͌̍̍͐̈͋̇͗͌̌ ̶̧̛̼̟̻̱̣͓͈̅͊̈͑̒̉̎́̃̀͜ ̷̧̮͓̖̺̟̦̍͛̄͌̓͌̒̉͛̾̈̚̕͘ ̷͔̈́͂̌͂̀̉ ̶̻̘̣͈̠̗̰̦̳͍̦̩̼́͋̾͑̌͒̈́̈̾̇̄͂͋̏ ̷̡̨̩̯̬̗͚̜̜͔̪̑͗̈́͋͂̍͂̚̚̕͝ ̶̢̲̘̘̹͆͊̂̿̂ ̴̡̨̖̖̘̲̋̇̀̅͆͌͂̐̚ͅ ̸̪̳̅̂͘ ̴̹̩͍̱̳̪̙͔̀̓̌̽͌̓͛͜͝ ̴̨̛͍̬̜̲̮̖̑̆̋̀̈̍̎̽̽̾̑́͌̏ ̶̖̩̗͍̿̈̾̈̈͒̓͊͊͗̅̚̚ ̸̤̱̫̖̣͙͓̦͋̑̽͆͜ ̷̨̯̙̰̖̠̘̗̩͕͚͎͛̉̐́̑̒ ̵̡̦̖͔͕̜͈̣̜͓́̓ ̴̛͔̯̝̱̺̟̤̌̃͌̉̀͗̋̀̈͗̉̊͜͠
̸̮̠̘͎͉͚̮̙̟̙͔͙̥̭̎̈́̕͝͝Ǹ̶̡̛̛̹͓̘͎̠̬͇͉̗͚̣̓̾̿̄͌͆̂͐̃͜ę̸̤̱̬̖̖͙̦̼̓͛̔̍̏̓̇̓̈́̒̕͝ ̵̛̺͇̘̟̰͉̹͖̘͆̒̀͋̀͂̊́̋̊̋͘̚͘͜͜ḷ̶̨̜̱̏̈́̿̍e̶̛̟̩̘͖̗̓̋͒͗̓͒͛ͅś̴̨̜̩̍̃̒̐̌͆̉̀̈́̌̈́̕̕͝ ̴͓̦͙̘̹̓̌̿t̷̢̮͙̘̝̱̜̳̠̃̀͗̔͗̆͂́̎̅͆̑̅͝͝o̴̱͚̰̣̽̈̉̈́̓̈̃̀̃̒u̵̼͔͐̔̒͑̂͗̋͋͑̕̕͝ͅç̷͍̗̦̲̬͓̃̏̋̇̂̔̚h̸̛͔̓̂͑̒̍̅̂̄̎͑̍͊̚e̷̱̮͉̓̈́́̂̋́͌̌̀̔̐̅̈́̄z̷͎̟̎̇̃̉͋̉͗͘ ̷͍̑̆̒͆̉̈̆̚̕p̴͈̄͂̈́̿̋̈́a̵̢͇̯͇̪̋̽̔̍͌̈́̈͗̍̓̃̕͝s̶͙̬̝̳͉̖̳͚͆̂̃̓̀̄̂̍̍̆̚̕,̵̡̪̟̉̈́̊̑̅̽̏̽̾̚͝ ̸̛͎̠͉̯͎̙̐̄̚͘ͅî̸̧̡̨̨̩͇̞̞̭͇͎̺̹̋͆͑̉̈́̊̄̑̐͐̈͂̓̚ḷ̷̨̧̧̠͈̻̞̳̔̏͛̽͜s̵̱̱̮̫̑͊͆̈́͘ ̵̡͓̣̳̖͗ň̷͚̺̻͍̟̉͝'̶̧͓̺͖͔̭̹̀o̵̞͎̫̭̳̖̹̾̋̐́̀̂͂͝͝n̴̝̰̬̆͊͑̽̄̈́́͝t̷̛̲̘̟͎͕̐̀͋͐͗̎̿̔̎̆͂̒̚͘ ̵̨̢̦̥̦̥͍̫͕̦̟̙̦͈̈́̆̇̂r̵̡̛̼͔͓̩̲̈́̋̆̈͐̋̑̀͋̓̕͘i̶̧̺͇͕͇̠̜̫̲̦̝̻̽ͅe̸̛͎͈̝̿̋̒̐̆̃͊̍͊̇͗̾n̶̜͖̔̋̍̕̕ ̸̢̦̰͍̟͍͕̼͉̪̘̈͠f̵͕̜̳͈̺̊̃͛̄́̀̐͒̈́͘a̴̪͗͊̾̏̈́̀͑̀̀̔̿͋͝i̸̝͎̫̪̮̺̣̲̹̺̙̻̖̮͐̐͋̈́̓͗̽̅͘͠ͅţ̶̧̧͍̪̞͈̭̙͎͂̕ ̴̼͚̞̣͙̆͆̔̔̒̽̐̑̃̌͊̕!̶̛̰͑̓̍̀͆̾̿͑̇̏̋͘͘͝
̶̪̘̳̲̘̓́͘͜͝ ̶̩͗̈͂̋͐̈́̉̋ ̵̤͍͎̥͔̳̖̗̲͈͕̮̞̎͌͠ ̴̧̢͈͚̾ ̴͙̒̒̇̀̎̔̂͆̾͘͜ ̶̢͔̻͕̜͖̣̙̗͍͚̺͊̀͗̉̃ ̵̢̮̤͕͙͇̔̍͠ͅ ̴̨̛̛̝̘̣̞̹̀̆͑̿̕ ̴̳͔͙̣̖̥̮̥͎̹̳̣̯̗̜̾ ̷̡̺̦͕̤͇̲͍̂̽̄̌̑ͅ ̶͚̱̘̌́͝ ̷̨̨̝̤̭̯̿̀͂̓͗̚͘ͅ.̷̟̰̪͖͈̞̪̯̹̳͚̥̀͛̈́̾̈̇̑̀̈́͋̋͛̈́.̴̯͉̩̖̜̬̭̤͔̖̺̾̽͒̂̒̄̐͒͐.̵̧̨͎̙͈͍̺̱̮̤̲̘̗̳͖͛̀̀͂͐̚͠.̶̧̨̖̠̻̰̱̱̠̘̗̞͊͐̑̿
̸̨͓̼͙͙͕̝͙̥̍̐̐
Un barreau venait d'être brisé.
La douleur fut soudainement si vive, si soudaine. Ta tête commençait à te frapper et tu fus obliger de te la tenir d’une main. Pourquoi il te sortait ça ? Mais qu’est-ce qu’il pouvait en avoir à foutre au juste ?
« Je t’interdis de parler de mes parents. Tu ne les connais pas ! Tu ne sais rien d’eux ! Et qu’est-ce tu en as à foutre au juste de notre histoire ??? De leur mort ?? »
Ça faisait mal, ta tête te faisait si mal… Kiyo n’avait définitivement plus Ashe devant lui, mais Kai avait pris sa place. Sa façon de parler, son comportement lui ressemblait comme deux gouttes d’eaux. Une âme ? Une mentalité ? Une conscience ?
« Qu’est-ce que tu es en train de me chier là avec tes conneries ? »
Crois-tu aux âmes ? As-tu une moralité ou une conscience Ashe ? Tu n’en savais rien, tu étais trop en train de dissocier pour ne serait-ce que réfléchir un petit peu. Ta tête te faisait mal, ton cœur s’était emballé. Tu regardais Kiyo comme si tu avais envie de l’éviscérer sur place.
Non, on ne parlait pas de tes parents de cette façon, non on n’inventait rien sur ton histoire, votre histoire… Il ne les connaissait pas, Kiyo ne connaissait personne qui t’entourait.
Personne.
̵̨̤̩̪̝̲̪̺͙͑͋͛̆̚͘̚̕P̷̢̧̨̰͇͔̠̹̿̎̄͒͑͆̚͜ͅȩ̵̨̠̼̰̠͚͇̳̹̺͇̘̏̿͌͌̿͑̂̒͐̚̕̚͜͝͝ͅr̵̡̤̮̦̹̭̪͉̱̥̫̦̠͔͐̈́̀̓̒̋͊̂̋͝͝s̸̳͚̫̪̼̳̟̞̞̗͔̀͑͂o̶͎̯̪̮̫̖͑̂̒̾̈̏̽̅̄͝ñ̵͙̻͗̒̀͑͆̊̈́͆̕͝n̶̢͚̪̘̞̳̟̼̭͕͕̦̩̏̊͗͛͋̍͑̽̃̌̀̊͘͜͠ͅe̷̡͚̤͍͒͛́͂͝
Pétales d'hibiscus
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into the woods
je vais te dire ce que je veux :
je veux une famille fonctionnelle un truc qui tient la route pas un canard à trois pattes ni une chaise à deux pieds non juste quelque chose qui peut avancer qui se dit les choses et qui accepte les erreurs les bavures les choses qui nous forgent parce que tu sais j'ai l'impression d'être un gamin avec des exigences d'adulte je ne sais pas grandir et je suis trop mature pour mon immaturité c'est un truc qui n'a pas de sens et moi je m'y perds j'ai les pieds qui s'y emmêlent comme les élastiques autour des chevilles quand on jouait étant gamin et
je veux un cerveau qui fonctionne pas des histoires sans queue ni tête pas des souvenirs à moitié pas des idées sans logique affiliée je veux mon passé bien rangé dans cette boîte à pensées et je veux comprendre mes agissements mes erreurs mes douleurs
je veux partir loin d'ici vivre sous l'eau devenir ami avec des créatures et laisser le ciel aux hommes, je reviendrais pour voir les flammes d'un coucher de soleil permanent -ah !
je veux être positif tout essayer de recommencer m'améliorer et croire que ça va marcher mais en face j'ai des idiots comme toi oh des choses qui ne devraient plus être là des anomalies de l'espace temps des gens que même le destin a oublié que les dieux ont rayé de leurs carnets pauvre petit sans intérêt
(je veux être aimé apprécié soutenu rattrapé je veux que ma sœur revienne et que mamoru s'excuse et que yume m'explique tout et qu'akina me reparle et qu'ange me fasse rire et que kiyoshi arrête de sombrer et que mikado me pardonne et que et que et que (tu me dises ce que je peux bien faire pour que tu obtempères))
oh, vraiment ? visiblement je les connais mieux que leur propre fils, à en lire deux trois articles de journaux, à écouter les bruits de couloir qui passent, sans même faire attention, juste comme ça. j'ai la voix d'une nonchalance dégoûtante oh je me déteste que de dire ça si lentement si honnêtement, ça vient si loin de mon être que ça me fait peur autant que ça me libère
est-ce que tu te rends compte que t'es cinglé ? que ça tourne pas rond dans ta tête ? que t'évites le sujet de manière si évidente, et que pourtant c'est pas voulu ? t'as un trou dans la cervelle. dommage que ce ne soit pas dû à une balle de pistolet.
(et la violence elle revient elle n'est pas très loin ces derniers temps parce que c'est quand on veut l'éloigner qu'elle reste affûtée, bien là, juste là, prête à se lever à s'insurger pour nous protéger et au final tout faire exploser ah il n'y a pas de demie mesure avec les gens comme moi je ne sais pas dire pourquoi mais le feu est là ah j'ai l'air calme mais ma mâchoire est si serrée et mes yeux si fixes et ma nuque si raide je crois qu'au moindre courant d'air je pourrais partir bien trop vite)
inutile. t'es inutile tu sers à rien même pas capable de m'aider de me donner des indices pour une mémoire qui fout le camp
(injustice)
je veux une famille fonctionnelle un truc qui tient la route pas un canard à trois pattes ni une chaise à deux pieds non juste quelque chose qui peut avancer qui se dit les choses et qui accepte les erreurs les bavures les choses qui nous forgent parce que tu sais j'ai l'impression d'être un gamin avec des exigences d'adulte je ne sais pas grandir et je suis trop mature pour mon immaturité c'est un truc qui n'a pas de sens et moi je m'y perds j'ai les pieds qui s'y emmêlent comme les élastiques autour des chevilles quand on jouait étant gamin et
je veux un cerveau qui fonctionne pas des histoires sans queue ni tête pas des souvenirs à moitié pas des idées sans logique affiliée je veux mon passé bien rangé dans cette boîte à pensées et je veux comprendre mes agissements mes erreurs mes douleurs
je veux partir loin d'ici vivre sous l'eau devenir ami avec des créatures et laisser le ciel aux hommes, je reviendrais pour voir les flammes d'un coucher de soleil permanent -ah !
je veux être positif tout essayer de recommencer m'améliorer et croire que ça va marcher mais en face j'ai des idiots comme toi oh des choses qui ne devraient plus être là des anomalies de l'espace temps des gens que même le destin a oublié que les dieux ont rayé de leurs carnets pauvre petit sans intérêt
(je veux être aimé apprécié soutenu rattrapé je veux que ma sœur revienne et que mamoru s'excuse et que yume m'explique tout et qu'akina me reparle et qu'ange me fasse rire et que kiyoshi arrête de sombrer et que mikado me pardonne et que et que et que (tu me dises ce que je peux bien faire pour que tu obtempères))
oh, vraiment ? visiblement je les connais mieux que leur propre fils, à en lire deux trois articles de journaux, à écouter les bruits de couloir qui passent, sans même faire attention, juste comme ça. j'ai la voix d'une nonchalance dégoûtante oh je me déteste que de dire ça si lentement si honnêtement, ça vient si loin de mon être que ça me fait peur autant que ça me libère
est-ce que tu te rends compte que t'es cinglé ? que ça tourne pas rond dans ta tête ? que t'évites le sujet de manière si évidente, et que pourtant c'est pas voulu ? t'as un trou dans la cervelle. dommage que ce ne soit pas dû à une balle de pistolet.
(et la violence elle revient elle n'est pas très loin ces derniers temps parce que c'est quand on veut l'éloigner qu'elle reste affûtée, bien là, juste là, prête à se lever à s'insurger pour nous protéger et au final tout faire exploser ah il n'y a pas de demie mesure avec les gens comme moi je ne sais pas dire pourquoi mais le feu est là ah j'ai l'air calme mais ma mâchoire est si serrée et mes yeux si fixes et ma nuque si raide je crois qu'au moindre courant d'air je pourrais partir bien trop vite)
inutile. t'es inutile tu sers à rien même pas capable de m'aider de me donner des indices pour une mémoire qui fout le camp
(injustice)
Ashe Hanagumori
Citation : Il est bon d'aimer le passé et les grands souvenirs, mais il ne faut jamais devenir le prisonnier de sa mémoire.
Age : 17 (12.01.81)
Rang : D3
Susanoo
Ashe Hanagumori
Pour qu’il se prenait celui-là ? Tu avais daigné venir à son invitation alors que tu ne le connaissais pas plus que ça, tu perdais un temps précieux à étudier ou encore t’entrainer. Tu as le droit à quoi à la place ? Un connard qui croit se la péter plus haut que son cul. D’habitude, tu es quelqu’un de calme Ashe, peut-être trop direct, mais calme. C’était bien malheureux pour Kiyo de ne plus avoir en face de lui ce bonhomme qui se serait sûrement mis à baisser la tête et essayant de comprendre pourquoi tu lui parles ainsi…
A la place, tu avais le droit à un adolescent qu’on avait vidé, retiré, bousillé. Ta tête recommençait à te faire mal, plus violemment que d’habitude et ton regard si vide était devenus sombre, noir et agressif. Ta main qui entourait ce verre se resserrait de plus en plus prêt à le briser en mille morceaux ou peut-être te briser toi ou la personne qui te torturait ?
« Et tu en as quoi à foutre au juste ? Tes putains de question alors que tu es très bien au courant que mes parents ont été assassiné. Ça t’amuse peut-être ??? »
Ta voix était devenue froide, haineuse. Comme si à chaque parole, tu imaginais comment le faire taire, le faire bouffer la poussière. Tu veux le mettre à bas, qu’il mange le sol et qu’il ne parle pas de tes géniteurs de cette façon, sur ce ton. Mais tu te retenais au mieux, comme si la petite partie d’Ashe était encore présente et que Kai n’avait pas encore pris le dessus.
Tu évitais le sujet ? Non, il te répondait connard. Mais sa mémoire le bloquait toujours autant, lui-même ne savait pas quand certains sujets étaient esquivés, qu’il venait de le faire, il ne fallait pas lui en vouloir, elle voulait le protéger.
« Et quel sujet j’évite ? Je te réponds depuis le début ! A croire que tu as trop de merde dans les oreilles pour m’écouter ??? C’est toi qui as un sérieux grain pour venir s’amuser de la mort des parents de quelqu’un ! »
Oui, tu avais un trou dans la cervelle, mais tu n’étais pas au courant. Mais si tu l’étais, oh grand jamais tu ne lui aurais donné raison. Tes doigts donnent de plus en plus de pression à ce verre qui n’avait rien demandé.
« Répète pour voir ? »
De quel droit venait-il de te traiter d’inutile ? C’était qui ici… L’inutile ? Un sourire était apparu sur son visage. Un sourire taquin, de défi, mais en même temps perdu. Ta tête te lançait tellement que tu étais en train de la perdre…
A la place, tu avais le droit à un adolescent qu’on avait vidé, retiré, bousillé. Ta tête recommençait à te faire mal, plus violemment que d’habitude et ton regard si vide était devenus sombre, noir et agressif. Ta main qui entourait ce verre se resserrait de plus en plus prêt à le briser en mille morceaux ou peut-être te briser toi ou la personne qui te torturait ?
« Et tu en as quoi à foutre au juste ? Tes putains de question alors que tu es très bien au courant que mes parents ont été assassiné. Ça t’amuse peut-être ??? »
Ta voix était devenue froide, haineuse. Comme si à chaque parole, tu imaginais comment le faire taire, le faire bouffer la poussière. Tu veux le mettre à bas, qu’il mange le sol et qu’il ne parle pas de tes géniteurs de cette façon, sur ce ton. Mais tu te retenais au mieux, comme si la petite partie d’Ashe était encore présente et que Kai n’avait pas encore pris le dessus.
Tu évitais le sujet ? Non, il te répondait connard. Mais sa mémoire le bloquait toujours autant, lui-même ne savait pas quand certains sujets étaient esquivés, qu’il venait de le faire, il ne fallait pas lui en vouloir, elle voulait le protéger.
« Et quel sujet j’évite ? Je te réponds depuis le début ! A croire que tu as trop de merde dans les oreilles pour m’écouter ??? C’est toi qui as un sérieux grain pour venir s’amuser de la mort des parents de quelqu’un ! »
Oui, tu avais un trou dans la cervelle, mais tu n’étais pas au courant. Mais si tu l’étais, oh grand jamais tu ne lui aurais donné raison. Tes doigts donnent de plus en plus de pression à ce verre qui n’avait rien demandé.
« Répète pour voir ? »
De quel droit venait-il de te traiter d’inutile ? C’était qui ici… L’inutile ? Un sourire était apparu sur son visage. Un sourire taquin, de défi, mais en même temps perdu. Ta tête te lançait tellement que tu étais en train de la perdre…
Pétales d'hibiscus
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teenage headache dreams
je pensais que c'était évident, maintenant, que tu aurais pu t'en douter ou au moins te l'imaginer : ça m'est égal.
j'en ai rien à foutre, rien à faire, si on ne se revoit plus jamais de nos vies je crois que je ne m'en porterais que mieux -ah, avec ma fausse âme anoblie et ces grands esprits que j'essaie de devenir
tu vois, je n'étais pas si mal, jusqu'à maintenant
j'ai fait des efforts, des choses qui m'ont vissé le cœur, d'autres qui m'ont dégoûté du passé, et surtout beaucoup qui m'obligent à me fixer dans le reflet (ces yeux que je préférerais oublier)
mais toi, là, juste avec un peu de mauvaise foi (ah, si je savais, si je comprenais, si j'essayais de voir au-delà de mes espoirs, de tout ce que je peux vouloir) tu allumes des feux d'un enfer, d'une colère, qui n'avait pas pris l'air depuis (ce qui semblait être) des millénaires
alors que c'était -hier, à l'échelle de notre jolie terre
voir même juste une seconde en arrière
ça ne m'amuse pas, idiot, ça me consterne. d'une hautesse difficile à voir à comprendre à imaginer mais pourtant je suis là depuis une de ces tours d'ivoire dont on ne voit pas le bout je crois que j'ai trop peur des hauteurs pour descendre (c'est faux; je reste juste là-haut parce que c'est tellement plus facile de s'asseoir que de faire claquer des milliers de marches sous mes pieds)
t'es inutile. tu sais rien. franchement, je suis certain que kai s'en sortirait tellement mieux que toi -mais il est pas là. à cause de toi. mon ami -je crois, je ne sais plus, je ne sais pas; on rigolait bien quand même et on s'amusait de tout de rien et on se retrouvait souvent et on savait toujours de quoi parler et ah il avait ce charisme ces manières rebelles mais toujours si belles tu sais il
je crois que j'ai pensé plusieurs fois que j'aurais voulu l'avoir comme frère
et vraiment -quelle cruauté, pour tout le monde (lui, toi, elle, moi)
et pourtant, ça reste là
(est-ce qu'elle mourrait pour moi ?)
(moi oui.)(milles fois.)
j'en ai rien à foutre, rien à faire, si on ne se revoit plus jamais de nos vies je crois que je ne m'en porterais que mieux -ah, avec ma fausse âme anoblie et ces grands esprits que j'essaie de devenir
tu vois, je n'étais pas si mal, jusqu'à maintenant
j'ai fait des efforts, des choses qui m'ont vissé le cœur, d'autres qui m'ont dégoûté du passé, et surtout beaucoup qui m'obligent à me fixer dans le reflet (ces yeux que je préférerais oublier)
mais toi, là, juste avec un peu de mauvaise foi (ah, si je savais, si je comprenais, si j'essayais de voir au-delà de mes espoirs, de tout ce que je peux vouloir) tu allumes des feux d'un enfer, d'une colère, qui n'avait pas pris l'air depuis (ce qui semblait être) des millénaires
alors que c'était -hier, à l'échelle de notre jolie terre
voir même juste une seconde en arrière
ça ne m'amuse pas, idiot, ça me consterne. d'une hautesse difficile à voir à comprendre à imaginer mais pourtant je suis là depuis une de ces tours d'ivoire dont on ne voit pas le bout je crois que j'ai trop peur des hauteurs pour descendre (c'est faux; je reste juste là-haut parce que c'est tellement plus facile de s'asseoir que de faire claquer des milliers de marches sous mes pieds)
t'es inutile. tu sais rien. franchement, je suis certain que kai s'en sortirait tellement mieux que toi -mais il est pas là. à cause de toi. mon ami -je crois, je ne sais plus, je ne sais pas; on rigolait bien quand même et on s'amusait de tout de rien et on se retrouvait souvent et on savait toujours de quoi parler et ah il avait ce charisme ces manières rebelles mais toujours si belles tu sais il
je crois que j'ai pensé plusieurs fois que j'aurais voulu l'avoir comme frère
et vraiment -quelle cruauté, pour tout le monde (lui, toi, elle, moi)
et pourtant, ça reste là
(est-ce qu'elle mourrait pour moi ?)
(moi oui.)(milles fois.)
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