— MAHOUTOKORO
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choke me please [Takehiko]
Ryuu Fujiwara
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Citation : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Age : 18
Rang : 77/100
Orochi
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Ryuu Fujiwara
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1009-ain-t-no-mountain-high-enough-ryuu
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1458-comment-ryuu-fujiwara#11747
Ryuu Fujiwara
Tu t’étais promis d’éradiquer tout mal autour d’elle, tu l’avais promis, tu lui avais promis, qu’elle le veuille ou non d’ailleurs, c’était devenu ta nouvelle obsession depuis quelques temps déjà. Tu en réclamais l’entière possession, l’unique attention, le seul amour. Tu la voulais à toi, rien qu’à toi, tout savoir d’elle, de ce qu’elle faisait, surveiller votre honneur, consoler vos pleurs, taire vos peurs; baiser vos maux et éradiquer vos souffrances - certaines. Celles inutiles, celles qui ne viennent pas de vous deux, celles extérieures, celles qui viennent corrompre votre lien.

Elle n’avait pas besoin de venir te dire les choses, tu les sentais, tu les voyais, tu les épiais, tu allais à la chasse, cherchant sa trace comme un loup. Il ne te fallut pas longtemps à voir ses ecchymoses, ni même à en sentir toute la douleur de l’excitation que le sang répandu lui procurait; il ne fallut pas longtemps non plus pour en connaître l’origine et te faire hérisser les poils et les sens: tu attendais cette confrontation depuis un certain temps déjà, car si ta soeur attend les coups comme des explosions d’hormones, toi, tu attends ses mains puissantes autour de ton cou comme répression à l’envie dérangeante de le sentir contre toi. Takehiko, votre cousin; la source de virilité la plus proche de vous deux; la moins accessible aussi. Sans doute la plus désirée actuellement.

Il emménageait dans ta chambre, n’était-ce pas là un signe du Destin ? Il joue des tours si déroutants qu’il n’est pas rare que tu t’écartes du chemin bien tracé, peut-être que c’est là que se cache le mal, dans les raccourcis escarpés; mais tant que tu marches, n’est-ce pas là non plus la preuve que ta vie s’écoule normalement ?

Si parfois, tu épiais les draps chauds qu’il quittait le matin; aujourd’hui, tu t’apprêtes à sentir ses veines pulser contre ta peau et c’est avec un mélange de culpabilité excitante que tu l’attends sur son lit qui parfume la chambre de son odeur à qui sait la respirer; tu l’attends assis sur le rebord et te redresses quand il fait son entrée.

« Cousin » Tu lui adresses un sourire cordial alors qu’à l’intérieur tu commences à bouillir, tes yeux pétillent déjà.

« As-tu vu ma soeur ? Ces derniers temps, elle s’enfuit pour travailler… » Tu ris doucement. « Depuis quand se cache-t-elle pour travailler ? » Tu le regardes dans les yeux. « Eirin a quelques lacunes en sabre notamment, je me suis dit que tu aurais pu lui enseigner, n’est-ce pas ? Toi, si altruiste… hmm » Tes doigts s’étendent sur le tissus tandis que tu t’enfonces confortablement dans le matelas qui plie légèrement sous ton poids. Quand tu regardais Takehiko dormir, il épousait parfaitement ses muscles.
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CHOKE ME PLEASE
26.10.96
Le soleil descendait de plus en plus tôt, le ciel s'assombrissait de plus en plus facilement et les nuages se coloraient d'une teinte rosée dont tu savais apprécier la tendresse. Un court instant. Le temps d'une bouffée d'air frais. Cela t'arrivait, ici et là, de partir vagabonder dans les couloirs, de te perdre dans les dédales, les perles grises glissant sur les tableaux, coulant sur le mur, effleurant les tapisseries.

Et tes pas te conduisaient ici, là, en haut, en bas, qu'importe. Tu appréciais la solitude, le calme alors que la grande salle était pleine, bondée ; toi qui l'avais fuie trop rapidement pendant ce repas du midi. Et tes pas t'avaient guidé jusqu'à ton dortoir. Ce dortoir ni aimé ni haï, ni admiré ni méprisé. Un dortoir comme un autre, dont le calme était aussi existant que la bienséance des Tsukino et des Fujiwara de la branche secondaire réunis.

Tu ouvres la porte d'une main, ton regard se plongeant dans celui de Ryuu. Cousin, qu'il te salut, et tu prends une inspiration trop profonde. Tu n'es pas son cousin, vous êtes trop éloignés pour l'être. Mais si cela lui faisait plaisir de te voir comme cela, à quoi bon le contrarier ? Ce n'était pas dans ton intérêt, ni dans le sien. Et Ryuu parle, parle, parle, et il parle si bien, toujours de la même personne ; parce qu'il n'y a que elle qui compte pour lui. Et peut-être le jalouses-tu un peu, lui qui a son autre lui, lui qui a cette présence qui ne l'abandonnera pas, qui ne disparaîtra pas d'un coup de lame trop acérée. Peut-être jalouses-tu sa position, son importance, toi qui n'es qu'un pion que l'on sacrifiera un jour ou l'autre.

Eirin a quelques lacunes en sabre, notamment. Vous avez tous des lacunes. Mots faibles, même, pour ton niveau. Parce qu'ils n'étaient pas aussi doués, pas aussi entraînés que toi, Takehiko. Parce que tu ne vivais que pour ça, parce que depuis ton plus jeune âge, on t'avait formé pour ça, encore plus que les autres.

Un soupir t'échappe alors que tu le vois s'allonger sur ton lit. Tu te retiens à peine de tourner les talons pour aller t'entraîner. Que veux-tu ? Que je t'entraîne ? Tu ne serais même pas un échauffement pour moi. Ta sœur le serait encore moins. Eirin si brutale, si féroce et si animale. Elle est loin d'être un échauffement, elle ne t'arrive pas à la cheville ; mais à force de te connaître, de t'observer, tu es convaincu qu'elle arrivera à passer tes défenses. Elle n'est pas que douée, non, elle est têtue, obstinée, tenace, telle une sangsue, elle irait jusqu'à t'arracher tes forces vitales si ça lui permettait de gagner.

Et ton regard ne quitte pas le sien.
Si similaire, et pourtant si différent.
Ryuu Fujiwara
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Orochi
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Ryuu Fujiwara
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Ryuu Fujiwara
Tu te redresses sur les coudes pour soutenir le froid de ses yeux.

« Comparés à toi, nous sommes tous lacunaires, voyons » Pour un Fujiwara tu n’es pas mauvais en sabre, non, on pourrait même dire que tu es bon mais lorsque l’on a un Takehiko comme rival, la barre est beaucoup trop haute pour ne pas se dévouer corps et sabre à l’abattre. Et honnêtement, tu n’as sans doute pas encore envie de t’abandonner à la lame, voilà sans doute la plus grande différence, il a donné sa vie à l’acier quand toi tu rêves encore des rondeurs et des courbes de ce que ta jeune vie te réserve.

Que veux-tu ? Que je t'entraîne ? Tu ne serais même pas un échauffement pour moi. Ta sœur le serait encore moins.

Tu secoues la tête puis te relèves entièrement, de tout ton long, de toute ton agilité féline et tu t’avances vers lui à pas doux, ton si fameux sourire, celui qui annonce tes rires. « Ce n’est pas aujourd’hui que je vais te combattre, Takehiko, je tiens à ma peau. Je tiens encore plus à celle de ma soeur. » Tu plantes ton index sur son torse, si dur, si fort, si froid; ton doigt pourrait s’y briser, et tu es tout grisé. Tu lèves les yeux sur ses lèvres, son nez, ses cernes; tu les connais, elles le suivront jusqu’à la tombe.

« En parlant de sa peau, n’as-tu pas remarqué les ecchymoses qui viennent consteller la sienne hum ? » Ton index est maintenant rejoint par les autres doigts de la main qui enserrent son uniforme, ton bras est bandé et si ta chance de survie est faible, rien ne pourrait retenir la haine animée par Eirin touchée, blessée, violentée. « Ne voulons-nous pas, Fujiwara, une bonne entente familiale ? Haha… Ne lève pas la main sur elle, cousin, aussi fort sois-tu, je te plierai en deux tôt ou tard. Crois-moi bien*. » Et tu le repousses violemment de tes deux mains plaquées sur sa poitrine. Ses muscles bombés te donnent l’envie d’aller le palper davantage. « Je protégerai ma soeur quoiqu’il arrive, moi» Et tu lui adresses ton fameux sourire de connard, celui qui te va si bien.


*ce pourrait être la photo dans le rp à 4 ?

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CHOKE ME PLEASE
26.10.96
Il a le mérite d'assumer la différence de niveau entre vous. Et pourtant, pourtant Ryuu aime se frotter à ce qui peut le détruire ; il est comme Eirin, aime la souffrance, que ce soit la créer ou la recevoir. Les jumeaux te perturbent plus que tu n'aimes le dire. Tu n'as pas encore décidé si c'était un bon ou un mauvais signe.

Il abandonne ton lit, et tu aimerais t'y glisser, t'y couler, t'y laisser tomber, juste pour fermer les yeux instants, lire un livre, peut-être même finir le devoir que tu as à rendre pour dans quelques semaines, mais Ryuu ne te laisse pas faire, car Ryuu a décidé qu'il était le roi du monde, l'empereur, le dieu ; et tu lui dois obéissance. Pas entièrement, pas maintenant, pas encore. Peut-être un jour. Tu n'espères pas.

Il tient à sa peau, te dit-il, si sûr, si fier, et tu le fixes sans le quitter de tes perles grises, et tu le fixes tout en le jugeant de toute ta hauteur, et tu le fixes, comme si ton simple regard pouvait le faire plier. Il est comme Eirin, il susurre ton prénom comme si tu lui appartenais, comme s'il ne signifiait rien, et tu te contentes de serrer les dents et d'encaisser. Parce que, qui es-tu pour te mesurer à l'autorité de la branche secondaire ?

Un index contre ton torse, l'ongle s'enfonce dans les pans de ton uniforme. Puis c'est sa main qui enserre ta chemise et tu vois déjà la scène se dérouler dans son intégralité ; Ryuu veut de la violence. Il n'est que violence. Physique. Verbale. Morale. Tu le vois faire depuis des mois, et encore plus depuis la rentrée. Yori est sa victime préférée.

Ne lève pas la main sur elle, cousin, aussi fort sois-tu, je te plierai en deux tôt ou tard. Crois-moi bien. Il te repousse, violemment, et pourtant, pourtant tu ne recules que d'un pas, et tu te redresses de toute ta hauteur, un sourire venant étirer tes lèvres trop douces pour des paroles trop acérées. Mais il ne te laisse pas le temps de répondre. Je protégerai ma sœur quoiqu'il arrive, moi.

Oh, que c'est un coup bas. Les deux mains toujours sur ton torse, tu le juges, le jauges, oh, il est incapable de te battre, tu es plus fort, plus puissant, plus rapide que lui... tu pourrais le briser si facilement, et elle monte, monte, monte cette rage si puissante. Tu la fais taire d'un soupir, d'une respiration. Tes doigts viennent saisir ses poignets trop fins, peut-être les tords-tu un peu sous la force ; et tu le fais reculer, d'un pas, puis deux, puis trois, jusqu'à ce qu'il s'assoit de nouveau sur ton lit. Tu t'abaisses vers lui, murmures trop proche de lui : Ne parle pas de ce que tu ne connais pas, Ryuu, tu pourrais te brûler les ailes que tu crois avoir. Tu les lui arracherais sans aucune honte, sans aucune faiblesse... et tu le laisserais se noyer dans les abîmes les plus profonds, quitte à l'entourer de chaînes pour ne jamais le voir remonter.
Ryuu Fujiwara
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Orochi
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Ryuu Fujiwara
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Ryuu Fujiwara
TIl se redresse comme une armure, lourdement, si haut, si grand, si fort. Le sourire aussi tranchant qu’un sabre ou aussi vicieux qu’un loup affamé, il fait peur et toi tu frétilles à l’idée d’être sa proie, tu frissonnes à l’idée d’être à lui le temps d’un instant de… faiblesse. Et puis il s’accroche à toi et emprisonne tes poignets comme si tu étais un délinquant, des menottes serrées autour des os, tu aimerais sentir s’il a chaud ou s’il est froid, tu as les yeux rivés dans les siens jusqu’à ce que tu butes dans le lit. Veux-t-il t’y inviter ? Non pas maintenant, Takehiko, tu n’as pas sécurisé la chambre, quelqu’un pourrait rentrer, Akshar ne doit pas savoir, Yori peut-être; mais tu le veux qu’à deux ce moment; et lorsqu’il s’approche de toi, Ryuu, ton coeur manque un battement et l’onde se répercute dans le fond de ton estomac, les papillons dans le ventre tu n’y crois pas mais des millions d’aiguilles oui car elles te piquent les intestins et tu n’as qu’une envie, c’est de sentir ses lèvres contre les tiennes, Takehiko retiens toi ou je m’abandonne déjà à toi.


Ne parle pas de ce que tu ne connais pas, Ryuu, tu pourrais te brûler les ailes que tu crois avoir.

Et tandis que tu abandonnes toute tentative avec tes mains, tandis que tu laisses tes poignets se déboiter dans ses paumes rugueuses, tu rigoles doucement. « Enlève moi les ailes, je tomberais si bas que je pourrais alors visiter mon cousin parti trop tôt, n’est-ce pas ? » Et tu lui rends son sourire, si près de son visage que tu sens son souffle de buffle contre tes joues. « Veux-tu que je lui transmette un message ? Ahahah qui sait, dans la souffrance des abysses peut-être arrivera-t-il à dire toute l’horreur qu’il a vue » Et ta voix tremble trahissant la peur ou l’excitation qui t’inonde à présent.


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CHOKE ME PLEASE
26.10.96
Son rire résonne sur tes tympans alors que tes doigts se resserrent encore plus sur ses poignets ; peut-être les entends-tu craquer sous ta force, sous ta haine. Tes dents grincent les unes contre les autres et ta voix gronde, comme celle d'un animal blessé, attaqué, prêt à dévorer : Il n'était pas ton cousin. Il n'avait aucun lien avec lui. Aucun. Aucun. Tatsuya était trop parfait pour être pollué par les stigmates des Fujiawara. C'est pour cela qu'il n'est plus là.

Et alors, alors ta force est trop violente, et tu sais, tu sais que tu pourrais les lui casser ; lui si faible, si fin, si porcelaine. Alors tes doigts le lâchent, s'enferment désormais sur le col de son uniforme. Ô rage, ô désespoir. Tais-toi, ou je te couperai la langue. La langue, les ailes, le cœur. Tout. Tout. Et tu n'as que faire de sa voix tremblante et de ses membres douloureux ; tu n'as que faire de tout cela. Et tu continues, sur ta voix toujours si grondante : Et je lui couperai la sienne aussi. Et tu n'as pas besoin de dire de qui tu parles, parce qu'il le sait. Et tes doigts lâchent son col, le repoussant en arrière dans une dernière provocation, et tu te redresses.

Et tu attends les prochains coups, prêt à les écraser, implacable.
Ryuu Fujiwara
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Ryuu Fujiwara
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Ryuu Fujiwara
Tes doigts manquent d’air et tes poignets craquent sous les cornes de ses mains et pourtant il t’en faudra plus pour plier et casser bien que tu en donnes une toute autre image. Car la folie préserve et trompe. Tu plonges tes yeux encore dans les siens, essaies de sonder ses tripes volcaniques et tu te redresses, les poignets immobiles le temps de retrouver de l’oxygène.

Tais-toi, ou je te couperai la langue. Et je lui couperai la sienne aussi.


Tu sais qu’il ne le fera pas, il ne peut pas, il a bien trop peur des représailles et de la déception dans le regard du chef de meute, il ne le fera pas surtout parce que vous portez le même nom, et seulement pour cette raison.

En revanche, t’attraper par le col, il ne s’en prive pas mais honnêtement tu préférais les poignets, tu avais au moins le plaisir de sentir sa peau contre la tienne; là tu sens juste les poings arriver et le repassage à effectuer; en ennui. Faible poule mouillée à proférer des menaces vaines.

Il te lâche et tu rigoles, Ryuu, le rire du bouffon, le rire du fou. Celui qui dit que tu as perdu conscience ou celui qui sait que tu ne mourras pas aujourd’hui non plus, celui qui te fait prendre pleine confiance. Tu te relèves, les bras ballants. Takehiko peut bien te secouer comme un pruneau voire te sécher comme tel; tes lèvres s’ouvrent, tes dents s’écartent et sort alors ta langue rose, humide, vivante qui s’agite entre tes lippes.


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26.10.96
Tu sais qu'il va répondre. Physiquement. Verbalement. Il répondra, tu le sais. Quelle que soit la manière, il le fera. Le cœur bat, tu l'entends, tu le sens. Poum poum. Poum poum. Poum poum. Et tu aimerais calmer la tachycardie, la colère qui bouillonne, mais rien ne se fait.

Le rire te fait lever les yeux, fermer les paupières. Il semble si heureux soudain, si heureux que ça en devient malsain. Et alors, alors il se redresse, se relève, et tu le juges toujours autant du regard... avant qu'il ne te tire la langue. Il te tire la langue. Tel un enfant gâté, pourri, même. Oh, ce serait si simple, Takehiko, si simple, tellement simple, de laisser la rage parler pour toi, de la laisser monter, éclater, de laisser le volcan vomir ta haine. Si simple. Si simple de tomber du fil si fin qui te protège de l'abîme. Ne crois pas que ta position te protègera toujours, Ryuu. Un jour, je te couperai les ailes. Et c'est une promesse, si grande, si douce, si tendre ; ta voix est trop calme, trop douce, pour que ce soit faux.

Et tu te recules.
Tu as besoin de quitter la pièce et d'aller frapper quelques mannequins, à défaut de le frapper lui.
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Ryuu Fujiwara
Tu le savais Ryuu qu’il ne te ferait rien, et qu’il ne lui fera rien; mais tu n’as pas entendu la promesse que tu souhaitais; celle qui ferait cesser les constellations sur sa peau lactée. Et tandis que tu te lèches les lèvres comme un excitant naturel à ta folie, tu t’élances vers lui, aveuglé seulement par le jeu malsain dans lequel tu viens de vous enfermer. Tu t’élances pour te jeter sur lui, pour confronter un mur, sentir son corps vriller et dévier même un peu sous ton poids. Et tu y mets toute ta rage, Ryuu, et tous savent à quel point elle peut être érosive. Et tu t’accroches à ses mèches beaucoup trop longues, décidément tu n’aimes pas les cheveux longs sur un homme mais tu avoues apprécier la prise qu’ils te permettent, tu t’agrippes à ses rideaux blancs avec une force qui surprendrait si tu ne l’avais pas déjà utilisée auparavant sur quelques pauvres choses. Tu bandes tes bras pour le faire plier, tes sourcils sont froncés, tes yeux explosent de leur orbite, tes babines sont retrouvées et on voit tes canines; cette fois ce n’est pas un sourire qui pourfend ton visage, Ryuu, c’est le grognement des loups blancs. « Coupe les moi, coupe, coupe, coupe allez fais le, cousin, fais le, fais le, fais ce que tu n’as jamais su faire : FAIRE QUELQUE CHOSE. Tu menaces tes pantins mais même eux ne tremblent pas, à quoi bon les frapper hein si tu ne fais pas même trembler le bois ! » Et tu tires encore pour te surélever et approcher ses joues. « A chaque fois que tu la marqueras, je me ferai le malin plaisir de t’éloigner de ton but, jusqu’à ce que tu aies enfin le courage de couper tes propres ailes, Takehiko. Conseil de Fujiwara, sois prêt à tout perdre; et je me perdrai pour elle. » Tu retrouves ton sourire enfantin; et tes mains lâchent ses mèches en caresses tendres.
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26.10.96
Tu l'as vu venir, et tu t'es laissé faire. Parce que tu ne dois pas, tu ne dois pas, tu ne dois pas. L'arrière du crâne a frappé le mur avec violence, et son corps s'est écrasé sur le tien, les poings se sont serrés, si fort, si fort, si fort ; et les dents ont grincé jusqu'à en faire mal.

Et sa haine, sa violence, sa rage éclate contre les murs de la pièce trop vide. Vide. Sans témoin. Et finalement, c'est ce dont tu as besoin, Takehiko. Il hurle, aboie comme un caniche. Et c'est ce qu'il est, finalement, un simple caniche que tu peux repousser d'un coup de pieds ; il est aussi insupportable qu'un insecte que tu peux écraser entre ton index et ton pouce.

Tu ne l'écoutes pas vraiment, tu n'en as que faire de ses paroles en l'air, mais lorsque ses doigts lâchent tes cheveux, ton bras passe entre vos torses trop proches et tu échanges vos positions avec une facilité déconcertante. C'était trop simple, si simple, tellement simple. Ton avant-bras s'écrase sur sa gorge jusqu'à ce que l'air vienne à lui manquer avant que tu ne le relâches après une légère pression. Tu es aussi inoffensif qu'un faon qui vient de naître. Tu ne fais peur à personne. Et encore moins à toi. Tu ne reçois rien de lui, ne lui dois rien. Tu ne dois ta vie qu'au chef de clan, et il est loin, très loin de l'être ou de le devenir.
Ryuu Fujiwara
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Ryuu Fujiwara

Il t’enserre enfin, il te serre contre lui; finalement, tu n’attendais plus ce moment où il te retournerait pour te prendre tout contre son corps dur, musclé, tendu, bandé. Tu es déjà à bout de souffle quand il se décide à tarir l’air de la pièce muette; juste témoin aphone des tensions qui s’y passent. Et tes hanches épousent son bassin et tes cuisses touchent ses genoux fléchis; jamais tendre les genoux claquage; Takehiko le sait bien, il est souple dans ses mouvements, si prêt à tout parer et ton dos aplatit son torse et tu sens toutes ses formes contre ta peau alors que ton crâne se niche en arrière sur une de ses épaules. Ton souffle est court, tu sens le sien tomber dans ton oreille, tu jurerais entendre des râles; tu croirais presque sentir un peu de sueur perler; et tes doigts pétrissent son bras puissant si fort; et si tu pouvais tu l’embrasserais si fort si bestial et tes yeux s’en vont rencontrer le cerveau.

Bientôt tu deviens opalescent, le bleu de tes veines s’évade sous ta peau et quand il te relâche, tu t’écroules à ses pieds si bien ancrés. Tu aurais pu croire que c’était là sa façon de te faire l’amour, du moins, c’est ce que tu vas en garder comme souvenir, celui du jour où ton corps a dansé avec le sien, celui où il a uni vos muscles et vos souffles. Tu reprends le tien, cherchant l’oxygène à plein poumon; agenouillé par terre, une main sur le tapis; l’autre sur ta gorge encore chaude et froissée. « Si je suis… » Ta voix se terre encore dans le fond de ton ventre mais doucement tu parles. « …Si inoffensif… » Tu tousses, attrapes ses cuisses pour te relever tout contre lui, difficilement. « …alors pourquoi as-tu sorti les griffes ? » Tu glisses tes bras encore traumatisés par la strangulation, tes bras maigres comparés aux siens; tu les enlaces autour de son cou, plus doucement, plus gentiment, dans une étreinte. Tu enfouies ta tête contre son torse un instant, te remettre de tes émotions et continuer à sentir cette odeur de mâle dans ton nez, celle du danger; celle qui pourrait presque te faire croire que la mort est attirante. Alors que tes doigts s'enfilent dans ses cheveux, tes lèvres se laissent happer par ses mâchoires puissantes sur lesquelles tu déposes l'humidité de ta peau rose qui remontent sur les siennes, dans le silence de la pièce, toujours vide.


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CHOKE ME PLEASE
26.10.96
Il s'effondre à tes pieds, et peut-être es-tu fier de l'état dans lequel tu le mets ; peut-être es-tu fier de la différence de force entre vous ; peut-être es-tu fier de pouvoir le mettre à terre si facilement. C'est grisant d'avoir la vie de quelqu'un entre ses mains, savoir qu'on peut la détruire, la briser, y mettre fin... comme on peut la sauver. Encore un moment, encore quelques longues secondes, et le souffle lui aurait manqué, et il se serait effondré, sans pouvoir se relever.

Grisant.
Effrayant.

Sa voix arrive tes oreilles ; rauque, abîmée, essoufflée. Pour te faire taire. Et c'est la seule raison, Takehiko. Juste pour le faire taire, pour qu'il arrêter d'aboyer comme un chiot qui croit pouvoir effrayer. Il se relève, t'utilise comme pilier. Tu ne le repousses pas, même quand son visage vient s'enfouir contre ton torse, même quand ses doigts se perdent sur ta nuque. Tu le sens, l'entends respirer contre toi, retrouver cet oxygène obligatoire à sa survie. L'air qui passe dans les poumons peut être douloureux après une trop grande apnée ; tu le sais, tu l'as vécu.

Et alors, un baiser sur tes lèvres ; trop chaste, trop tendre, trop calme. Tu te contentes de reculer le visage, sans détourner le regard. Détourner le regard de lui ? Non. Tu ne perdras pas, pas contre lui, jamais. Tu cries à la déviance sur Hayashi, mais tu n'es pas mieux. Tu es même bien pire. Car pour lui, tu es un membre de sa famille, pour toi, il n'est rien d'autre qu'une personne que tu ne connais pas.

Un rire t'échappe alors que tu délies ses doigts de ta nuque, que tu accroches de nouveau ses poignets, les enferment dans une étreinte violente. Est-ce tous les hommes proches de ta sœur que tu approches ? Ou seulement ceux qui lui ressemblent ? Yeux gris, cheveux longs et blancs, Ryuu dans sa folie pourrait vous confondre par simple envie.
Ryuu Fujiwara
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Ryuu Fujiwara

> Pour te faire taire.


Et ton corps frissonne; il avait réussi à te faire taire un instant mais quand la fermeras-tu Ryuu ? Jamais sans doute. Pourtant son calme fait suer tous tes membres, pourtant quand il recule la tête, tu ne peux t’empêcher de sourire, si calme à présent.

> Tu cries à la déviance sur Hayashi, mais tu n'es pas mieux. Tu es même bien pire.

Tu n’as pas compris, Takehiko, tu n’as toujours pas compris, ce n’est pourtant pas si compliqué, mes baisers sont seulement des signes d’appartenance; je ne te lâcherai plus jamais, jamais, jamais; on est liés par la menace et c’est acté par les chairs rencontrées.

L’endorphine monte doucement, elle monte et t’enveloppes d’un doux voile; contre lui, si proche de lui tu pourrais t’endormir contre les rondeurs de son torse, si mou Ryuu tu te laisses faire comme une poupée de porcelaine, la belle poupée aux joues roses qui n’a pas quitté ta peau depuis le manque d’air.

> Est-ce tous les hommes proches de ta sœur que tu approches ? Ou seulement ceux qui lui ressemblent ?


Tu réponds dans ta tête, tu as l’impression de flotter, tu aimerais que ses bras te serrent à la taille et t’empêcher de glisser avec la gravité; tu aimerais s’appesantir contre lui et flotter comme voile blanc fraîchement lavé et étendu dans le vent; Takehiko ne veux-tu pas être ma brise, souffler jusqu’à mes draps ? Tu te sens cotonneux alors que tu aurais aimé être une pierre tombale à présent; respectée crainte et intangible.

Tu te laisses pendre par les poignets si bien entourés.

« Attends toi à pire… » dis-tu alors que tes yeux battent des cils, si lourds d’un coup. « Dépose moi dans le lit. » Tu faiblis sous ton corps. « Il n’y a pas d’amour, Takehiko voilà bien la différence entre moi et Hayashi; je possède juste » Par les baisers, tu possèdes, par les baisers, tu préviens, par les baisers, tu menaces et par les baisers tu créer des liens intimes qui rappelleront toujours le jour et la conversation qui l’encadrent. C’est tout, Takehiko, c’est juste un souvenir qui te lie à moi, c’est juste tes lèvres à moi.


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CHOKE ME PLEASE
26.10.96
Il continue d'aboyer, de menacer d'une voix si faible qu'il te ferait presque pitié. Un ordre alors, murmuré, chuchoté ; les mots ressemblent plus à une demande, une supplication. Ses muscles semblent se détendre, encore, encore, peut-être trop. Tes sourcils se froncent quand il continue encore. Ryuu parle, Ryuu veut avoir le dernier mot. Ryuu est un Fujiawara dans toute sa splendeur.

Et alors, il s'effondre un peu trop, et tes bras l'accompagnent dans sa chute avant de le relever, de le prendre dans tes bras. Geste instinctif que tu regrettes immédiatement. Grimace mélangée à un soupir défaitiste, tu l'emmènes jusqu'à son lit pour l'y laisser tomber avec moins de douceur qu'il ne le faudrait. Tu ne possèdes rien, Ryuu. Et tu te recules, t'éloignes, avant de t'arrêter.

Les mots brûlent tes lèvres, alors tu le regardes, lâches d'une voix trop distante : Et tu ne la possèdes pas non plus. Tu récupères ton sac proche de ton lit avant de quitter le dortoir, prenant la direction du dojo. Tu étais plus calme, désormais, mais dans tes veines brûlaient un besoin ardent que tu ne voulais comprendre.
Ryuu Fujiwara
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Citation : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Age : 18
Rang : 77/100
Orochi
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Ryuu Fujiwara
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Ryuu Fujiwara


Quand il te soulève, tu trouves volontiers la force de le serrer de tes bras encore faibles, quelques sursauts les animent de temps à autre et tu fourres un sourire contre son épaule droit, ton corps abandonné sur le sien. Le vide t’appelle pourtant bien vite et ta tête rebondit contre le matelas plus dur qu’espéré.

> Et tu ne la possèdes pas non plus.

« Je peux au moins me targuer de l’avoir à côté de moi, Takehiko » chuchotes-tu presque. « En vie… » Et tu t’allonges sur le côté, la tête contre ton coussin, les jambes ramenées vers toi.

Es-tu triste Takehiko ? Tu devrais.

Et tu regardes son lit où les draps ont été brutalement froissés, et tes yeux s’attardent sur ses affaires, celles que tu n’avais pas vues, et quand la porte se referme enfin sur le silence de ta guérison, tu te redresses pour aller fouiner de quoi signer ta perte.

Tu exhiberas plus tard ton cou, tes oreilles et tes poignets rouges comme la plus belle des parures, pour l’instant, tu veux sentir son odeur un peu plus longtemps et le connaître un peu plus en profondeur. Une main s’imprègne du tissus blanc sur lequel repose sa tête, l’autre vagabonde sur les étagères, un livre. Et ton sourire s’étend de nouveau.
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