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hey babe // ryuu
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HEY BABE
03.03.97
Cela faisait quelques secondes, minutes, tu ne sais plus trop, un moment, peut-être, déjà, que la cigarette s'était totalement consumée, que ton cerveau s'était évadé, et désormais, la redescente venait frapper à la porte de tes pensées et tu faisais tout pour la laisser fermer. Affalé sur l'un des canapés, jambes étalées, nuque coincée dans l'accoudoir, tu observes le plafond aux multiples araignées sans savoir quoi faire, sans savoir quoi penser.

Ton mois de vacances s'était écoulé au même rythme que les autres. D'embrassades d'inconnus et de corps conquis, quelques engueulades sans cohérence avec un paternel que tu commençais à détester à cause de son absence, et des désirs, encore et toujours, que tu satisfaisais si vite qu'ils en devenaient rébarbatifs, ennuyant, sans goût. Seul l'illusion d'un autre monde faisait étirer un sourire sur ton visage ; le jeu n'était désormais plus si amusant.

Et tes doigts pianotent sur ton estomac alors que tu regardes le plafond. Peut-être pourrais-tu t'endormir comme ça, cela ne te dérangerait pas. Les nuits sont longues et blanches depuis longtemps désormais, et tu ne peux dormir que lorsque tu sais que le soleil n'est pas loin. Comme un léger traumatisme de deux mois enfermés, sous l'eau, à moitié noyé.

Et des pas, alors, une silhouette, que tu reconnais, et un léger rire t'échappe. Ryuu. Quel bon vent t'amène ? Faussement joueur, faussement amusé. Tu n'étais pas trop d'humeur à lui courir après.
Ryuu Fujiwara
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Ryuu Fujiwara
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Ryuu Fujiwara
Les vacances passées dans une fierté totale, un renouveau familial, le tout retombé comme un soufflé par les nombreuses nouvelles pour un avenir décidé, tu retrouves les mêmes angoissent qui te hantaient avant le mois de février. Ou était-ce l’impatience de retrouver ce corps tant de fois rêvé pendant l’éloignement que avait dépêché tes pieds de retrouver votre boudoir ? Était-ce l’angoisse de le voir à nouveau ? Les questions sur le chemin du retour à l’école avaient assailli ta tête, pourtant te voici devant lui, le corps frétillant et les lèvres pressées de retrouver les siennes.

Allongé dans le canapé, sa lascivité n’a de cesse de t’étonner et tes yeux parcourent ses courbes et ses bosses avec une faim terrible; tes mains te démangent et les voilà déjà cachées dans ton dos. Ton eczéma n’avait pas cessé de te tourmenter durant ton absence et ta carotide s’époumone lorsqu’il t’adresse la parole; il était bien éveillé; il n’était pas dans ton rêve. Et tu sens qu’il n’a pas le cœur a te dire des mots d’amour, à te dire que tu lui as manqué; et résigné (déçu ?), tu adoptes la même lascivité en croisant les bras et t’avançant à pas de chat vers lui et son lit de fortune.

Ryuu. Quel bon vent t’amène ?

Tu prends le temps de passer devant lui, qu’il admire le corps qu’il a quitté et qu’il ne s’empresse pas de retrouver; et tu t’installes dans le fauteuil qui se trouve en face de lui; juste en face de lui. Tu t’y affales en grand prince, dévoilant ta gorge que tu sais attirante. « Le même vent que pour toi, Yuuki. Celui de l’insomnie. » dis-tu doucement avant de fermer les yeux, la tête contre le dossier. Ton pied s’installe sur l’assise du fauteuil, relevant ta jambe, allongeant ton bassin; toi aussi, à l’aise, tu veux souffler sur la braise de votre flamme éteinte depuis un mois. « Ce n’est pas un bon vent, de surcroît. » Ton coude se pose sur l’accoudoir et ta main accueille ta joue pour le regarder longuement. « Pourquoi tu ne dors pas ce soir, nous ne sommes plus plongés sous l’eau. » taquines-tu. « Ou alors attendais-tu mon premier bonne nuit de la nouvelle année…? » Subtil ? Trop impatient, pour sûr.
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HEY BABE
03.03.97
Grand prince, le voilà qui pavane, qui s'installe, qui s'étale sur le fauteuil. Et tu sais, oh, tu sais qu'il aurait aimé que tu rampes devant lui, que tu l'appelles et l'obliges à venir s'installer sur tes cuisses ; tu sais que c'est ce qu'il désire, que tu lui demandes, que tu lui ordonnes, et qu'il t'accorde ça comme si c'était le plus beau des cadeaux.

Ah. Ce n'est pas avec lui que ta soirée sera calme, que tes rêves vagabonderont. Non. Et pourtant, pourtant il semble si calme, ce soir, que ça te fait presque rire. Une question, puis une seconde, et tu ne peux t'empêcher de laisser un rire t'échapper, ton regard glissant alors le long de son corps avant de retrouver le sien : Voyons, Ryuu, crois-tu réellement qu'un simple bonne nuit me satisferait ? Un soupir t'échappe, peut-être un peu las, avant que tu n'abandonnes ce regard que tu ne connais que trop bien désormais. Tes paupières papillonnent avant de se fermer, et ton pouce et ton index glissent dessus, juste un instant. Je n'ai pas la force de te courir après, ce soir. Et tu as presque envie de rajouter un désolé, parce que c'est votre jeu. Tu l'appelles, il vient, et il s'abaisse aux choses terribles de ton monde, si éloigné du sien.

Mais ce soir, Yuuki, tu es fatigué. Fatigué d'avance, de cette nouvelle année. Fatigué de l'insomnie qui te prend depuis plusieurs jours. Fatigué de savoir que tu ne pourras pas t'endormir au soleil. Fatigué, Yuuki, de savoir que, finalement, tu n'as rien à foutre ici.
Ryuu Fujiwara
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Ryuu Fujiwara
Tes lèvres abîmées, trop mordues depuis l’abstinence des vacances, arborent une moue ennuyée, déçue, contrariée. Tu t’enfonces un peu plus dans le moelleux du fauteuil, indécis sur ce qu’il attend de toi et ce que tu attends de lui, Je n’ai pas la force de te courir après, ce soir avait-il dit; comme s’il était aussi simple de dire non je ne veux pas de toi, et tu ne comprends pas, vraiment pas pourquoi il ne brûle pas pour toi comme tu brûles d’envie de le retrouver mais que tu as trop de fierté encore ce soir pour t’abandonner aussi vite dans ses bras, t’allonger sur ce ventre chaud et dur qui, tu l’espérais, n’attend que le tien. Alors tu ronges tes lèvres dont les peaux s’arrachent sous tes dents et tes doigts se grattent mutuellement dans l’attente de trouver une solution, savoir quoi faire.

Les doutes fusent dans ton crâne, s’est-il repu de tout désir durant ses vacances ? Combien de bras a-t-il caressé ? Combien de salives se sont mélangées à la sienne ? A-t-il le même goût aujourd’hui qu’avant ? Sent-il toujours la même chose ? Est-ce du tabac que tu trouveras sur ses doigts ou l’odeur de foutre des amants d’infortune qu’il avait trouvés au détour de ces fameuses soirées moldues ? Combien de chairs a-t-il dévorés et combien de peaux a-t-il tannés ? Combien de cuisses a-t-il mordues alors que toi tu rêvais d’être à lui et pour lui ? Tes sourcils se froncent et sa lassitude t’énerve, ton pied sur le fauteuil s’agite nerveusement, faisant trembler ta jambe. Et tu le dévisages, lui et sa fatigue; il n’apparaît plus comme la flamme qui faisait rougir tes joues pourtant, après quelques minutes, tu te redresses, les bras croisés pour te poster devant lui, tout devant lui, tes genoux touchent presque le canapé. « Tu veux que je te laisse tranquille, c’est ça ? » Et ta voix sonne comme un reproche. « Parce que si c’est le cas, dis le moi tout de suite, je me casserais avant de te casser la gueule. » Toi qui avais tant rêvé de vos retrouvailles, tu les regrettes à présent. « Mais si tu veux que je reste… dis le moi seulement. » Pourtant, tu ne veux plus t’éloigner de son goût qui t’enivre toujours autant.

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HEY BABE
03.03.97
Il ne te répond pas. Ce serait beaucoup trop simple, qu'il te réponde, qu'il te dise que tu n'as pas à lui courir après, que ce n'est pas un jeu, pas vraiment, pas totalement. Ce serait trop simple qu'il se laisse aller et que tu n'es pas à le forcer, à l'obliger, à le faire s'effondrer. Trop simple que cela vienne de lui, et non de toi. Il se lève, et tu soupires déjà, un rire étirant tes lèvres. Il va partir, sûrement déçu que tu ne sois pas ce petit chien qu'il aimerait que tu sois. Pourtant, il te surprend. Il te surprend, Ryuu, s'arrête devant toi, bras croisé, genoux presque contre le canapé ; ton regard trouve le sien.

Une question, et tant de reproches. Une menace, et tant de reproches encore. Mais si tu veux que je reste... dis-le moi seulement. Et tes doigts glissent de ton estomac au canapé, jusqu'à venir se caler contre l'arrière de ses genoux et tu appuies, jusqu'à ce qu'ils flanchent, jusqu'à ce qu'il s'abaisse, jusqu'à ce que tes doigts se faufilent le long de sa cuisse. Reste, que tu lui murmures alors, comme un naufragé en manque d'amour.

Ce soir, Yuuki, c'est toi qui as besoin d'oublier que tu es de nouveau enfermé dans cette prison dorée, que, malgré le train qui va et qui vient chaque weekend, tu ne te sentiras jamais vraiment libre. Encore plus avec tout ce qu'il s'est passé, il y a un mois de ça. Et ton autre main saisit l'une des siennes, la tire jusqu'à ce qu'il vienne s'écrouler contre toi. Et tes lèvres capturent les siennes. C'est une délivrance, un échange. Ah, ne serait-ce pas idiot, Yuuki, de laisser ton cœur s'amouracher d'un sang-pur qui ne désire rien ni personne, seulement passer le temps, s'amuser un moment.

Juste un baiser. Comme pour consumer ce feu qui ne cesse de brûler. Ah, qu'il l'éteigne, qu'il l'éteigne, au lieu de le faire s'enflammer comme un feu de forêt.  
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Ryuu Fujiwara
Reste.

Tes lèvres retrouvent les siennes alors que tu as fléchi les genoux pour t’allonger contre son corps allongé et c’est avec un certain délice que tu y goûtes et que tu te remémores les douces nuits passées auprès de lui. Et sous tes paupières dansent les souvenirs de ces regards échangés avant le départ des vacances; une symphonie aux tendres tambours venant de vos poitrines. La tienne se fond de nouveau contre la sienne et tes respirations caressent son ventre chaud qui te récupère lorsque tu te laisses bercer par lui. Et oh tu l’embrasses longtemps jusqu’à avoir en bouche toute son odeur, tout son souffle, toute son âme; pour que ce soir, encore, il n’est plus le goût amer du tabac froid en bouche mais l’odeur subtil de tes désirs.

Tes bras viennent soulever sa nuque et puis tu recules la tête pour le regarder encore un peu avant de descendre tes baisers contre sa gorge. Et puis te redresses, assis sur lui; vérifiant que pendant ce moment d’absence, personne n’ait pénétré votre intimité. « Est-ce parce que c’est moi que tu me demandes de rester ou es-tu désespéré ? » Car toi, tu as désespérément besoin de lui. Tes nuits passées au domaine n’ont été traversées que par les brises froides de l’hiver et même la chaleur du thé, les bras de ta soeur, n’ont pas su réveiller en toi les bonheurs que tu n’as connus qu’avec Yuuki. Tes mains caressent le tissu, le froissent et elles miment les vagues de son corps jusqu’à ses cheveux que tu emmêles. Tu aimerais lui dire à quel point il t’a manqué et que tu es content de rester éveillé cette nuit. Et puis tu replonges sur lui pour le couvrir de baisers. Tu bourgeonnes près de lui mais le printemps va bientôt montrer ses premières giboulées.

« Tu ne t’es pas reposé pendant les vacances ? Tu as l’air terrible… » dis-tu contre son oreille alors que ton corps coule sur le sien, épouse ses formes. « Raconte moi, Yuuki, raconte moi tes tracas ce soir. Peut-être pourrai-je te les faire oublier. » Pour que tu ne penses qu’à moi.
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03.03.97
Et vous êtes deux naufragés en mal d'amour, malades et inconscients. Il s'effondre contre ton corps, vient s'y glisser avec lenteur, presque langoureusement ; et tes doigts parcourent son dos, ses hanches, pianotent sur le bas de ses reins, sans jamais toucher plus bas. Il te repousserait encore. Ses baisers glissent dans ta gorge et tu fermes les yeux. Pendant un instant, les fantaisies viennent danser sous tes paupières, mais le voilà que le désir s'évanouit, qu'il se recule et que sa bouche abandonne ta peau brûlante.

Et il veut entendre des mots d'amour que tu es incapable de lui donner. Ou du moins, oui, oui, tu en es capable, et tu pourrais lui chuchoter des mots tendres, lui dire que tu as imaginé ses bras, son corps, plus d'une fois lors des étreintes que tu as partagées avec d'autres. Tu pourrais lui dire, pour chasser ses angoisses, que tu le trouves magnifiques, et tu pourrais embrasser ses mains abîmées et lui répéter qu'il est si beau, si beau, si beau encore. Mais à quoi bon murmures des mots d'amour à quelqu'un qui ne souhaite les entendre que par vanité ?

Alors tu préfères ne pas lui répondre, seulement embrasser ses lèvres comme il embrasse les tiennes. Et pourtant, pourtant, comme un enfant, il continue, à t'en poser, des questions. Tu as l'air terrible... Raconte moi, Yuuki, raconte moi tes tracas ce soir. Peut-être pourrai-je te les faire oublier. Et si je ne veux pas les raconter ? Est-ce que tu me les feras oublier quand même ? Parce que tu te sens si idiot, d'avoir ces peurs qui n'ont pas de sens. Et tu te redresses légèrement, c'est à ton tour de glisser tes lèvres dans le creux de son cou, d'y apposer un baiser, une succion tendre : Parce que je pourrais tout oublier dans tes bras, ce soir. Juste ce soir, tout oublier, tout effacer, de ne plus rien se soucier. Ô, que ses lèvres te parcourent, que son feu te réchauffe, que sa passion brûle tes ailes, te fassent couler. Ah, ce soir, Yuuki, c'est ton cœur que tu pourrais lui donner.
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Ryuu Fujiwara
Et si je ne veux pas les raconter ? Est-ce que tu me les feras oublier quand même ?


Tu fermes les yeux sous ses lèvres et te délaisses ta toute la tension de la journée. Parce que je pourrais tout oublier dans tes bras, ce soir. Et il te dit des mots d’amour qui sonnent et résonnent dans ta tête et ils percutent toutes tes cellules et toutes tes veines, ton sang s’agite et tu préfères lui caresser tendrement les cheveux de tes deux mains pour que son regard s’ancre au tien, encore un bon moment lorsque tu rouvres tes paupières. « Est-ce que tu as vraiment envie de les oublier, ces soucis ? Où me sont-ils assez utiles pour te faire veiller toute la nuit à mes côtés ? » Bien sûr que tu crains son ennui, ses batifolages, son coeur libre et vagabond, bien sûr que tu crains de le voir s’en aller, battre des ailes et s’envoler, et bien sûr que tu aimerais le plomber pour qu’il ne quitte pas tes rives, mais qui es-tu à part à tendre amoureux craintif ? Tu ne lui promettras pas ta vie, tu ne lui promettras pas le bonheur, l’avenir, la joie; mais tu peux lui promettre ton amour et ton désir, tu peux lui jurer que tu l’aimes et qu’il restera dans tes chairs et ton coeur. Et tandis que tu vacilles sur la lame du doute, tu lui cales la tête dans ton cou pour lui caresser la nuque avec une douceur dédiée rien qu’à lui.

Le silence n’est à peine interrompu que par le crépitement du bois dans l’âtre. Les tapis ont la même couleur qu’avant les vacances et le mobilier n’a pas changé de place. Le tissu à la même odeur, celle des corps affalés; et les cheveux de Yuuki ondulent sous tes doigts qui les traversent. Tu les embrasses pour ne pas manquer un seul d’entre eux, tu lui baises le front, les sourcils les paupières, les cils, le nez et tes yeux se ferment encore lorsque tes lèvres rencontrent à nouveau les siennes. Tu décides de prendre place dans le fond du canapé, alors tu le redresses, le tires par la main et puis t’allonges là où la chaleur s’évapore des coussins, et puis tu le tires à nouveau pour qu’il s’allonge sur toi. Tu n’as toujours pas lancé de regard inquiet à la pièce; seulement pour lui. Et tu l’attires bien contre ton cou, et tu remontes bien une jambe autour de lui, et tu l’embrasses, tu serres ses côtes, tu glisses tes mains sur sa peau; tu sens son corps sur le tien, un poids que tu chéris.

« Tu sais, tu m’as manqué pendant les vacances. J’ai rêvé de ton regard, celui du train… Je n’ai jamais su ce qu’il voulait dire. »
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HEY BABE
03.03.97
Ou me sont-ils assez utiles pour te faire veiller toute la nuit à mes côtés ? Tes dents viennent jouer lentement, doucement, tendrement avec sa lèvre inférieure, tes lèvres viennent la suçoter lentement avant que tu ne murmures : Tu n'as pas besoin d'eux pour me tenir éveiller. Et tu le sais très bien. Quelques instants à peine, ton regard dans le sien, avant que tu ne glisses ton visage dans son cou, que tes lèvres reprennent leur conquête de cette peau blafarde, si douce à embrasser, si tendre à mordiller, si bonne à goûter. Et tu l'embrasses, le suçotes, tes doigts glissant sur ses cuisses pour les caresser. Et lui, lui, embrasse tes tempes, embrasse tes cheveux, remonte ton visage pour l'embrasser aussi. Et tu te laisses faire, t'abandonnes à lui.

Pourquoi t'abandonnes-tu, Yuuki ?
Pourquoi te laisses-tu aller dans ses bras, Yuuki ?
Pourquoi laisses-tu Ryuu te voler ton âme, si facilement, Yuuki ?

Et alors il abandonne ses caresses, tu abandonnes les tiennes ; juste après un baiser. Pendant un instant, tu penses que c'est fini, que tu as mal répondu, qu'il s'est lassé. Ne serait-ce pas étonnant ? Mais il se recule, s'allonge sur le canapé à son tour et t'attires contre toi, t'allonges contre son corps, prends place entre ses cuisses, et, de nouveau, un baiser. Un baiser tendre, un baiser d'amoureux. Et ça te rend autant heureux que ça te détruit l'âme, Yuuki. Voyons, ça ne sert à rien de s'attacher à lui.

Tu sais, tu m'as manqué pendant les vacances. J'ai rêvé de ton regard, celui du train... Je n'ai jamais su ce qu'il voulait dire.

Et tes lèvres prennent possession des siennes, tu ne réponds pas, non, pas encore. A quoi bon ? Que lui dire ? Que tu as hésité, pendant un instant, de le rejoindre ? Que tu aurais le prendre dans tes bras, avoir la sensation d'être aimé, juste un instant, lors de cette catastrophe qu'a été cette journée ? Que lui dire ? Que tu t'es peut-être rendu compte, Yuuki, que tu pourrais sombrer pour lui ? Que tu pourrais t'abandonner, l'aimer ? L'aimer comme tu n'as jamais aimé ?

Tes doigts viennent saisir cette cuisse qu'il a remonté contre toi, la serres entre tes doigts, si fort que tes jointures en deviennent blanches. Et tes lèvres, elles glissent, coulent jusqu'à sa gorge que tu embrasses encore, que tu mordilles. Et tu aimerais lui laisser les marques tant désirées, mais tu sais déjà que si tu le fais, tu te feras repoussé, hurlé dessus, et peut-être qu'il ne reviendra plus. Ce serait peut-être le mieux à faire, finalement, pour ne pas trop t'attacher, pour ne pas trop aimer. Qui sait.

Et tu murmures, là, contre son oreille alors que tu t'installes, te cales entre ses cuisses : Tu m'as manqué aussi. Et tu l'avoues quand même, dans un murmure. Il t'a manqué, alors que tu embrassais d'autres lèvres, alors que tu caressais d'autres corps, alors que tu enlaçais d'autres personnes. Il t'a manqué, pourtant, il t'a manqué, malgré tout, alors que tu ne souhaitais que l'oublier, cet homme qui ne te désire pas, qui ne désire que se laisser aller, s'amuser, qui jamais ne te verra comme son égal.

A quoi bon, Yuuki, de sombrer pour lui ?

Et tu te redresses légèrement, juste assez pour pouvoir glisser ton regard dans le sien : Et le tien, que voulait-il dire ? A-t-il rêvé de ton regard, vraiment ? A-t-il songé à tes mains sur ton corps ? A tes lèvres contre les siennes ? A ta langue réchauffant sa peau ? A-t-il rêvé de tout ça, comme toi, tu l'as imaginé, lors de tes étreintes trop passionnées, trop fades, trop éloignées de ce que tu désirais ?

A-t-il seulement rêvé de t'aimer comme tu l'as fait ?
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Ryuu Fujiwara
Comment peut-on se noyer autant dans les yeux, l’âme et le coeur de quelqu’un lorsqu’on n’arrive pas déjà à ramer sur la surface de sa propre existence ? Et pourtant, tu t’y perdrais des millions de fois, dans ses yeux émeraudes, quand il te regarde, tu te sens habité par lui et tu ne demandes rien de plus que de compter plus que n’importe quoi pour quelqu’un d’autre que toi; te sentir aimé, si aimé et tu veux croire qu’il est ton ancre dans le paradis auquel tu n’as et n’auras jamais accès parce que tu as le sang doré et que le blanc des anges fane l’or de tes ancêtres.

Tu n’as pas besoin d’eux pour me tenir éveillé. Et tu le sais très bien.

Non, tu ne sais rien de lui, peut-être était-ce ce que tu désirais au fond, ne pas savoir grand chose de lui si ce n’est les sentiments et les gestes qu’il fabrique, pourtant sous lui, tu sens tout son corps et tu pourrais mourir étouffé sous ses souffles et ses os. Il touche ton corps et tu t’enflammes sous ses doigts, ta cuisse devient une torche qu’il te faut éteindre avant de tout brûler; mais tes bras l’entourent déjà, les mains nichées dans sa nuque pour l’intimer de rester encore contre tes chairs.
Et tandis que tes yeux se ferment pour voir danser le monde de vos désirs, il dit : Tu m’as manqué aussi. Et est-ce un mensonge, une douceur qu’il daigne t’offrir ? Ou le pense-t-il vraiment ? Car, tu n’as cessé de dire des vérités à ses oreilles mais, tu ne le connais pas vraiment, tu connais les montagnes de son corps - et il te reste des régions à découvrir encore, les plus belles, les plus tendres, les plus dangereuses - et les délices de sa voix, la dureté de ses yeux splendides, ses cheveux fous et son air fier, tu connais son corps mais tu n’as jamais su - voulu ? - percer le secret de ses pensées; peut-être as-tu trop peur de découvrir la réalité, celle des fers qui te transpercerons, ceux qui te diront que tout ce qu’il te disait n’était qu’un mensonge séducteur pour t’avoir et faire tomber un Fujiwara… si l’or coule dans tes veines, beaucoup de voleurs voudront de toi; tu le sais. Mais ses mots, tu m’as manqué aussi, font frissonner ton corps, trembler tes mains qui hésitent alors dans sa nuque et tu cherches ses yeux comme un perdu, voir, sonder pour t’assurer qu’il ne te ment pas, pas là-dessus, pas du tout, s’il te plaît.

Tu attrapes ses pupilles vertes et tu restes bouche bée devant lui, si sublime. Et le tien, que voulait-il dire ? Oh tant de choses, tellement de doutes, d’amour, de craintes, d’envie, de peur et de désirs, tellement de sentiments que tu as gravé ses pierres dans tes yeux pour ne jamais oublier de penser à lui. Tes lèvres s’entrouvrent, cherchent des sons; comment lui dire tout en si peu de mots, car les mots ne seront jamais suffisants pour tout lui raconter. Tes mains caressent son dos, ses flancs, et viennent se nicher sur ses épaules, pendant que tu réfléchis à tes sentiments et tes souvenirs.

« Beaucoup de choses… soulagé que tu n’aies rien… » Tes doigts parcourent ses bras, s’accrochant sans doute au tissus de son haut. « Triste de te voir partir… frustré de ne pas avoir pu te dire au revoir… inquiet de ne pas savoir si j’allais te retrouver au retour des vacances… » et tant de choses encore qui ne se disent pas à son amant, pas alors que la romance n’a pas décollé, pas tant que tu ne seras pas sûr. Tu fermes à nouveau les yeux pour l’embrasser, un de ces baisers tendres et amoureux qui ne veulent pas impressionner, mais un de ceux qui disent tu me plais; qui supplient de rester encore; ceux qui goûtent plus qu’ils ne sentent; Yuuki a le goût du bonheur et de la sérénité; et tu aimerais taire ta faim à ses côtés. « Tu as souvent pensé à moi là-bas ? J'aurais aimé t'envoyer des courriers... ils n'auraient pas été très sages...» glousses-tu tout bas; tu as pourtant fait couler l'encre sur le papier pendant tes vacances mais les papiers ont brûlé à chaque fois.

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03.03.97
Il te répond, il est honnête. Il l'a sûrement toujours été, avec toi, entre tes bras, caché du monde, caché des regards, à l'abri des horreurs de ton monde, du sien. Il est honnête, il t'avoue, te murmure, te confie. Son soulagement. Sa tristesse. Sa frustration. Son inquiétude. Et bordel, bordel, bordel, tu sombres, Yuuki, si profondément que tu le détestes, tu le hais, tu veux l'abandonner, le quitter, ne plus jamais te retourner. Pourquoi cela avait été si simple ? Tout n'était censé qu'être un jeu, qu'un amusement, un divertissement.

Et voilà que tu étais pris à ton propre jeu, perdant avoir même d'avoir lancé le premier jet de dés.

Tant d'émotions, de sentiments, l'ont parcouru, l'ont animé, et toi... toi, oh, tu pourrais aussi, lui dire, lui chuchoter, lui murmurer, lui avouer. Tu pourrais te confesser, Yuuki, confesser tes pêchés, et lui avouer que toi aussi, tu as ressenti tout ça, si fort que ça t'a fait peur, si fort que tu as voulu l'oublier, si fort encore... que tu es allé conquérir d'autres bras, d'autres lèvres, d'autres corps tout entier, juste pour te prouver que tu ne sombrais pas. Et tu continueras, encore, encore. Car il n'y a rien, Yuuki, entre vous. Rien du tout. Ce ne sont que des conversations, des baisers volés, rien de plus, rien de moins. Vous n'êtes même pas amis, même pas proches. Vous n'êtes rien, l'un pour l'autre. Alors à quoi bon ?

Et de nouveau, un baiser amoureux. Faussement amoureux. Tu ne sais pas. Peut-être êtes vous deux, à jouer ce jeu. Mais ce que tu ne sais pas, Yuuki, c'est si vous jouez les amoureux, ou si vous le devenez, ou peut-être qu'il joue, et que tu sombres, ou peut-être a-t-il sombré, et toi, peut-être, que tu peux encore te sauver.

Ah, si tu pouvais, tu l'emmènerais dans ta chambre, vous y enfermerais, et peut-être profiterais-tu enfin de ce corps tant adoré, que tu as tant voulu retrouver dans d'autres. Tu as souvent pensé à moi là-bas ? J'aurais aimé t'envoyer des courriers... ils n'auraient pas été très sages... Et tes lèvres fondent sur les siennes, les embrassent de nouveau, jouent, caressent, suçotent. Ah, t'en perdrais la raison, Yuuki, si t'avais pas tant les pieds sur terre. Peut-être qu'il devrait te voir, lorsque tu te laisses aller à ce bâton de cancer à la douce mélodie, celle qui étire tes lèvres d'un sourire trop heureux. Il devrait te voir, dans ce genre de moment, car tu lui parlerais tant, tant, tant. Tu lui avouerais tout, tout, tout.

Bordel.

Et tu mets encore du temps, à lui répondre, car tes lèvres parcourent son corps, car des doigts enserrent toujours sa cuisse, d'autres se faufilent sous son haut, jouent contre le bas de son ventre. Et qui sait, tu aimerais voir jusqu'où tu peux aller, alors que tes lèvres s'écoulent lentement jusqu'à sa gorge. Et si tu laissais une marque, là, juste ici, que ferait-il ? Oui. Bien trop souvent. Une vérité que tu veux bien lui offrir, que tu veux bien dire, que tu veux bien lui avouer. Et alors, alors, alors... ah, tu lui laisses, là, une marque, une marque de tes lèvres, de tes dents, de ta langue. Et qu'importe s'il la garde, tant pis, tant pis. Dans tous les cas, tu l'as faite assez basse pour qu'il puisse la couvrir, la cacher. Tu as fait attention. Un peu.

T'as pas envie d'être totalement repoussé.

Et tu te redresses de nouveau, plonges ton regard dans le sien, ce regard si vert, ce regard plein d'espoir soudain, et tu te hais, et tu le hais, pour ça. Pour toutes ces émotions qu'il te fait ressentir. Ah, tu le déteste, tu le détestes, tu le détestes. Est-ce vrai ? As-tu vraiment été inquiet ? Étais-tu seulement inquiet de ne pas me revoir moi, ou d'avoir perdu ton hobby du moment ? Ah. T'as osé, Yuuki, lui poser cette question terrible.

Et dire que t'avais pas envie de t'attacher.
T'avais tout simplement coulé.
Ryuu Fujiwara
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Ryuu Fujiwara
Il fait soulever ta peau en de millier de collines si piquantes qu’elles te front frissonner, que tu perds la parole, et toute raison; oh contre lui tu en oublierais ta vigilance. Il t’embrasse, encore, encore, conquiert ton corps et ton coeur qui bat si vite, couvé par ce corps tant désir, il bat si fort que tes tempes saturent, que tes joues brûlent et que ton souffle chaud vient s’écraser contre les falaises de ses joues; et toi grand naufragé, tu fermes les yeux et te laisses emporter par la houle, puisqu’à quoi bon lutter contre les vagues déchaînées, si ce n’est se laisser couler, tu verras bien s’il te restera assez de force pour remonter, car dans tous les cas, tu vas couler. Seras-tu juste un bateau en ruines ? Et alors que tu te laisses aller à ses tendres lèvres, elles se transforment en couteaux; un ressac tranchant que coupe ta peau et laisse une marque indélébile. Et tu rouvres les yeux sur ses lippes rougies par l’ouvrage puis portes tes doigts à la broderie. Tu restes un moment à la caresser avant de glisser tes doigts à sa nuque. « Est-ce que… tu marques souvent ton bétail ? » oses-tu, la voix déjà pleine de reproches et de colère, d’inquiétude et d’espoir. Tes ongles s’ancrent alors doucement dans sa peau alors que tu plantes ton regard dans le sien, oh cette fois-ci tu ne veux pas sombrer totalement, pas tout de suite, avoir encore la tête hors de l’eau; oh tu veux lutter un peu Ryuu, juste un peu, respirer l’air de rien, pouvoir encore prétendre que tu peux revenir en arrière, car tu sais que tu ne veux pas être la brebis mordue par le loup, une brebis parmi tant d’autres, la brebis qui se trouvait là par hasard; et même si tu n’étais pas la brebis de circonstance, tu aurais été la brebis choisie pour sa qualité et son sang, peut-être était-ce pire d’être une proie préméditée car tu sais que tu auras ta tête accrochée en trophée.

Est-ce vrai ? As-tu vraiment été inquiet ? Étais-tu seulement inquiet de ne pas me revoir moi, ou d’avoir perdu ton hobby du moment ?

Et lui aussi a les mêmes doutes que toi; oh combien sont tombés dans ses bras alors que toi tu les croisais ? Comment peut-il te prendre, toi, pour un dévoreur alors que c’est lui qui mord à pleine dent dans tes chairs ? Et ton regard se durcit, se change en pierre face à ses précieuses. « Ça te va bien de me demander ça, Yuuki. Tes reproches…ah ! » Et tu veux l’écarter de toi, tu étouffes. Comment peut-il douter de tes sentiments alors qu’il n’est le seul à connaître la vérité de tes entrailles, celles qui grouillent du remord et de la peur de l’aimer lui, juste lui. « … Tu sais quoi, si tu ne veux pas être mon hobby, casse toi. » Non pars pas. « Car je suis oh le grand Fujiwara qui fait espérer les hommes ahah… » Tu en as fait espérer, des hommes, tu n’oublieras jamais Ieyasu à qui tu as donné tes premières amours; que tu as brisé par tes sentiments et ton rang. « Fuis avant que je ne joue avec toi et tes sentiments… c’est pas comme si les miens étaient déjà en jeu… » Ils le sont terriblement et tu n’as jamais été doué pour garder tes gains. « Mais, et ce sera la dernière confidence que je te ferai… tu es celui qui a sorti le grand jeu… je n’ai fait que miser dessus avec tout ce que j’ai… » Et tout ce que tu as, c’est ton espoir d’être aimé. Si fort.
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03.03.97
Est-ce que... tu marques souvent ton bétail ? La colère, dans sa voix, les reproches, si brutaux. Et tes sourcils se froncent en même temps que les siens. Quoi, quoi, quoi ?! Du bétail ? Du bétail ? C'est comme ça qu'il se voit ? Oh non, non, ton bétail, Yuuki, tu le marques à coups de reins, à coups de dents, à coups de griffes. Ton bétail, tes hobbys, tes passe-temps, tu les dévores sans te soucier de leur nom, de leur désirs, de leurs envies. Lui. Lui tu l'attends, tu vas à son rythme, tu t'abaisses à faire attention aux regards des autres, toi qui ne t'aies jamais arrêté sur ce que les autres pensaient. Et tu te souviens, des regards de dégoûts, des insultes, du mépris. Tu te souviens de tout. Tu as survécu à tout ça, tu t'es battu contre tout ça. Mais pour lui, pour lui tu veux bien te cacher, faire comme si. Et tu le hais, tu le hais pour ça.

Tu as envie de lui répondre, lui répondre : Tu crois que je perdrais mon temps avec du bétail ? Mais tu ne le fais pas. Trop fier. Trop grand. Trop fort. Trop d'ego. Il s'énerve, te repousse, comme si c'était toi, qui étais en faute. Toi. Toi ! Alors que c'est lui, lui, lui.

... Tu sais quoi, si tu ne veux pas être mon hobby, casse toi. Et tu te recules, d'un coup. Tu te recules, Yuuki, abandonnes sa chaleur, abandonnes ses lèvres, abandonnes ses cuisses. Non, tu ne veux pas être son hobby. Parce que s'il était le tien, tu te serais satisfait de son corps, ou tu te serais lassé de son comportement de jeune vierge amoureuse.

Fuis avant que je ne joue avec toi et tes sentiments... c'est pas comme si les miens étaient déjà en jeu... Et tu n'arrives pas à savoir, Yuuki, si c'est ironique ou si c'est vrai. S'il a mis des sentiments dans cette... relation inexistante, ou s'il n'en a que faire, si tu n'es qu'un passe-temps, quelque chose qu'il pourrait avoir n'importe qui d'autres. Et ça te frustre, Yuuki, ça te frustre tant.

Tu ne lâches pas un mot, alors que tu as envie de lui lancer un : Très bien. Parfait. comme un enfant. Tu te contentes de quitter le canapé, d'abandonner cette chaleur que tu connais si bien avec le temps, que tu avais tant voulu retrouver pendant ces semaines. Idiot, Yuuki. Voilà ce que ça t'apporte de t'attacher, d'essayer de créer de liens plus qu'amicaux, d'essayer de t'offrir à quelqu'un. Si idiot, Yuuki. Un sang-pur, de qui plus est. A quoi t'attendais-tu ? Un passe-temps, oui, un hobby, oui. C'est tout ce que tu étais. Et d'habitude, oh, d'habitude, Yuuki, tu n'en as que faire, car c'est réciproque.

Tu enfiles tes chaussures abîmées, celles que tu ne mets que pour sortir, le soir, pour traîner, ici et là. Sans un mot pour lui. Sans un regard pour lui. Tu ne veux pas être qu'un hobby, non. Et ça t'horripile, ça t'énerve. Tu le hais, l'exècres. Tu calmes les battements effrénés de ton cœur, ta respiration trop saccadée, et enfin, tu lui parles, après ce qui te semble être une éternité : Si je ne suis qu'un hobby, je ne vois pas pourquoi je devrais te considérer d'une autre manière. Quelle idée, Yuuki, de lui avouer. Et ce soir, je ne ferai pas d'effort pour un passe-temps. Tu n'en as jamais fait, pour des passe-temps. Alors pourquoi changer ?

Et tu abandonnes enfin le canapé, te lèves, déjà prêt à quitter cette salle commune pour aller te balader. T'avais soudain envie de fumer.
Ryuu Fujiwara
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Ryuu Fujiwara
En as-tu trop dit ? Trop trop trop ? Voulais-tu vraiment le pousser à s’enfuir ? Était-ce ça que tu voulais ? Le voir partir, dos à ton visage, le sien vers dehors ? Et tu le vois s’empourprer et se décomposer après les bombes que tu as lâchées, et ça aurait été si simple qu’il soit parti en te traitant de grosse pédale pourtant il prend son temps malgré les apparences, assez de temps pour que tu puisses détailler ses traits blessés et tu voudrais les panser et les baiser mais tu le regardes te quitter, laisser ton corps aux morsures du froid. Tes sourcils s’affaissent et tu mords tes lèvres. Tu le regardes enfiler ses chaussures qui veulent dire air glacé de la nuit; et tu le regardes se lever, si haut comme une montagne.

Si je ne suis qu’un hobby, je ne vois pas pourquoi je devrais te considérer d’une autre manière. Et ce soir, je ne ferai pas d’effort pour un passe-temps.

Ton coeur se pince et tes cuisses ne contractent pour te lever du canapé toi aussi, pour te lancer vers les retrouvailles le foyer de tes flammes. Tu l’attrapes à la taille, la tête dans son dos musclé, fourré, les mains nouées sur son ventre et tu essaies de penser quelque chose mais ta tête est pleine de questions et de sentiments. Sa voix n’était pas assurée, tu jurerais qu’il était touché de ton commentaire alors tu le serres un peu plus fort. « Moi aussi je tiens à toi. » dis-tu doucement, étouffé par le tissu. Toi aussi tu ne le considères pas comme un hobby, toi aussi tu fais des efforts pour lui, toi aussi tu le veux près de toi alors tes doigts agrippent son haut et ton nez cherche la chaleur de sa nuque trop haute et tes yeux captent ses cheveux bruns que tu aimerais humer. « Fume ici, je ne dirai rien, comme la première fois… » supplies-tu tout doucement. « Reste encore avec moi…comme notre première fois. » Tu fourres à nouveau le visage entre ses omoplates. « Yuuki, marque moi encore comme cette fois…Des fois je regrette de ne pas être ton bâton de tabac; tu ne le consumes qu’une seule fois et après il se volatilise et ne reste dans l’air que quelques instants… mais toi, toi tu me consumes sans cesse… j’ai pourtant peur de disparaître tu sais ? Comment rester ancré ici alors que tu fais disparaître en moi tout ce qui me retient ? » Avec lui, ta tête vole et navigue; tu en exclues tes devoirs familiaux sciemment, et tu sais que ce n’est pas l’avenir auquel tu es promis et que tu t’es promis de suivre. Pourquoi avait-il fallu que Yuuki te réponde ? Tu pries à présent au fond de toi qu’il se retourne pour t’embrasser et te dire c’est pas grave, où en étions-nous; et tu lui dirais, on en était au moment où on commençait à s'aimer. « J’veux pas que tu partes ce soir, je t’ai tant attendu. » et tu le serres encore comme ton coeur est pressé de sentir le sien à travers vos poitrines. Et tu trembles de recevoir ses baisers, de sentir ses mains à nouveau sur toi, de fermer les yeux et rêver contre sa peau, vivre heureux pour quelques heures au moins.
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03.03.97
Des liens, qui t'entourent, une corde, une prison, qui ne te lâche pas, qui t'enferme et tu serres les dents. Il joue avec toi, si simplement, que ça te rend malade. Moi aussi je tiens à toi. Et voilà qu'il croit que tu tiens à lui, voilà qu'il te considère comme acquis. Tu détestes ça. Et pourtant, cette voix contre ton dos, tu l'apprécies, cette étreinte, tu l'adores, cette chaleur... ah, tu la voudrais contre toi encore et encore. Fume ici, je ne dirai rien, comme la première fois... Encore un ordre. Encore un. A moins que ce ne soit une demande, une supplication. Tu ne sais jamais. Marque moi encore. Et pourquoi donc ? Pour qu'il te repousse encore, pour qu'il t'insulte de nouveau ? Pour qu'il te rejette ?

C'est toujours la même rengaine. Tu ne dois faire que ce qu'il désire lui, que ce qu'il souhaite lui. Tes doigts viennent attraper ses mains qui se sont saisis de ton haut, et tu les défais, les retires de ton torse et tu te retournes. Tu ne vas pas lui faire dos comme il le fait, si faible pour t'avouer les choses en face qu'il se cache, qu'il ne lâche que des belles paroles seulement parce que tu pars ; il te retient seulement comme ça, car tu y crois. Et elles sont sûrement fausses, ces paroles. C'est un sang-pur. Un sang-pur au grand nom des Fujiwara. A quoi bon ?

Ton regard trouve le sien, et ta main vient tirer son haut, tes doigts tirent ce col et tu observes la marque que tu viens de lui faire, à peine visible, qui disparaîtra demain, tu le sais. Tu en as fait tellement, des marques, que tu sais quand elles vont s'évanouir dans la nuit. Et ton index et ton majeur appuient sur cette tâche à peine rouge. Tu me demandes de rester, me repousses quand je le fais. Tu me demandes de te marquer, me dis que je te traite comme du bétail quand je le fais. Et si je reste, quelle sera ma faute ? Ne pas réussir à combler le moindre de tes désirs ? Et tu retires tes doigts de sa peau, comme si elle t'avait brûlé. C'est pas comme si tu savais ce que tu voulais, de toutes façons. T'es incapable de savoir ce que tu veux. Et ça me fait chier. Oh oui, Yuuki, ça ne te dérangerait pas, d'être son hobby, son passe-temps, s'il était clair avec toi, avec lui, s'il savait ce qu'il souhaitait, ce qu'il désirait, qu'il te le disait. Tu n'en aurais que faire. Mais il veut une histoire d'amour avec la lune pour seul témoin. Et le lendemain il ne te veut plus. Et la journée suivante, tu n'es qu'un sang-mêlé qui ne mérite même pas de fouler le même sol que lui. Et le soir, de nouveau, tu es l'amour de sa vie. Le soir suivant, tu n'es que cet homme qu'il peut embrasser pour passer le temps, comme ce soir. Qu'il se décide. Tout t'ira. Mais qu'il arrête, ah, qu'il arrête, de faire battre ton cœur de toutes ses émotions que tu détestes.
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Ryuu Fujiwara
Il déchire tes mains de son haut, la seule attache qu’il te restait pour le retenir et il est arrache si fort que tu veux pleurer parce que tu n’avais pas prévu, du moins anticipé, qu’il t’éradiquerait de son corps et tu le regardes t’engueuler comme si tu étais un enfant capricieux. Après tout, tu l’es un peu; après tout qu’est-ce qui le différencie d’un jeu dont tu as, seul, fixé tes règles ? Tu le veux quand tu es seul, pas lorsqu’il y a du monde, tu le veux pour toi, pas pour les autres, tu le veux de beaucoup de façons qui t’arrangent et jamais, jamais, jamais tu ne t’es posé la question de savoir si lui, ça l’arrangeait d’une certaine façon, et jamais, jamais, jamais, tu t’es demandé pourquoi vous vous vouliez l’un l’autre ? Étais-tu attiré par Yuuki parce qu’il était l’interdit ? Bien que braver l’interdit pour braver l’interdit n’est pas trop ta satisfaction. Le voulais-tu parce qu’il correspondait à tes critères de beauté virile ? Oh sans doute, sans doute que tu le voulais par vanité, parce qu’il était beau et grand, musclé tentant… pourtant, il te semblait avoir perçu, en toi comme en lui, une flamme qui vous faisait vous aimer plus que de raison… tu avais osé espérer croire jusqu’ici que c’était la raison pour laquelle vous continuiez à vous voir. À présent, il est vrai, tu te demandes pourquoi tout ça.

T’es incapable de savoir ce que tu veux. Et ça me fait chier.

C’est vrai, tu ne sais pas ce que tu veux avec lui. Parce que tu voudrais tant de choses que tu ne peux pas faire avec alors tu souris, si dépité, face à lui et lorsqu’il t’a relâché, tes épaules s’affaissent, et tes pupilles fanent. Tu ne sais pas quoi lui répondre alors tu replaces une mèche derrière ton oreille, les yeux baissés sur son torse, toile blanche; beau reflet de ton esprit : vide. « Que veux-tu que je te dise, Yuuki ? Je veux beaucoup de choses mais tu comprends bien que ma situation ne me permet pas de les faire toutes. Pourtant…pourtant je pensais qu’avec toi, je pourrais goûter à… » Non, pas tout de suite, pas tout de suite dire le mot qui te fait tant trembler, amour. « …à un peu de bonheur. Je pensais que tu voulais plus que… du physique, mais peut-être que je me trompe en pensant ça… est-ce que tu voulais… coucher avec moi ? Est-ce que c’est pour ça que tu pars ? Parce que je peux pas te donner ça maintenant ? » Toi aussi, tu as tes doutes concernant Yuuki, lui non plus n’est pas clair avec ses sentiments et ses actes, lui aussi est gris. « Je suis sûr d’une chose, sûr de sûr… continuer à te voir la nuit ici, fondre sous tes baisers… t’en donner des milliers… arriver à te faire parler et t’écouter me raconter tes peurs et tes joies, te voir sourire pour moi et sentir tes mains me serrer contre toi. Je veux rester avec toi, voilà ce dont je suis sûr, Yuuki. Est-ce que tu le veux aussi ? »

Tes yeux le supplient alors que tes mains se tordent, oh tu aimerais disparaître sous ses lèvres comme une cigarette.

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HEY BABE
03.03.97
Et le voilà, à avoir son comportement d'enfant, le même que si on lui avait retiré son jouet préféré. Et tu n'étais que ça, un hobby, un jouet, Yuuki. Il rajuste une mèche de cheveux derrière l'une de ses oreilles, puis elle s'enfuit quasi immédiatement, alors, alors, c'est instinctif, et tu glisses tes doigts sur sa mèche, la remets en place à ton tour. Et tu es fatigué, Yuuki, de le voir si las. C'est lui, qui t'a cherché de nouveau, après cette première soirée, lui qui a souhaité te revoir, lui qui est venu s'installer à tes côtés ce soir. C'est lui qui fond sous tes caresses, lui qui te repousse alors. Lui, lui, lui. Alors quoi ? Avec toi, quoi ? Voyons, n'es-tu pas qu'un passe-temps, qu'un hobby ? Il te l'a bien dit, te l'a bien fait comprendre. Et c'est ça qui t'énerve, Yuuki, que pour lui, tu ne sois que ça, mais que toi, tu n'as pas le droit de le considérer comme tel.

Je pensais que tu voulais plus que... du physique, mais peut-être que je me trompe en pensant ça... est-ce que tu voulais... coucher avec moi ? Est-ce que c'est pour ça que tu pars ? Parce que je peux pas te donner ça maintenant ? Un soupir t'échappe. Non, pas au début, tu ne voulais pas plus que du physique, pour dire la vérité, tu ne l'avais jamais désiré, car t'attacher plus que prévu te terrifie. Et pourtant, désormais, tu aimerais, avoir plus que du physique. Et oui, oui tu aimerais le voir se cambrer sous tes baisers, sous tes caresses. Oui, tu aimerais glisser tes lèvres contre sa peau laiteuse. Humer son odeur, voir ses membres trembler et... Tu chasses tes fantaisies. Mais ce n'est pas pour ça que tu t'en vas, Yuuki. Car tu ne peux avoir n'importe quel corps si tu le désires. Une liste de personne arrive dans ta tête, et tu pourrais, dès demain, allez satisfaire le moindre de tes désirs charnels. Alors non, ce n'est pas à cause d'un corps que tu pars. C'est à cause de ses réactions, c'est à cause de sa façon de te repousser, tout le temps, à cause de ce que tu es pour lui, et de ce qu'il devient, pour toi.

Une inspiration, une expiration. Pourtant, tes mots sont plus douloureux qu'ils ne le devraient : Je peux avoir n'importe quel corps. Je suis pas là pour ça. Et je ne pars pas parce que tu ne veux pas me le donner. Tu ne pars pas à cause de ça, non, tu ne pars pas à cause de ça du tout. Qu'importe, si tu ne couches pas avec moi. C'est pas comme si tu le voulais dans tous les cas, rajoutes-tu en haussant les épaules. Et tu inspires, expires de nouveau, les mains tremblantes. T'es vraiment qu'un beau-parleur... C'est un murmure, peut-être ne l'entend-il même pas. Ton regard s'accroche sur ses mains, sur ses doigts qui se tortillent, toujours abîmés, sales de ces plaques et tu soupires, agacé : Arrête ça. Et tes mains saisissent ses doigts d'un geste trop vif.

Il te fatigue.
T'es si faible pour lui, Yuuki.

Tu fais ce que tu veux de moi, hein... songes-tu. Mais peut-être l'as-tu dit à voix basse aussi, tu n'es pas sûr. Et tu te laisses tomber de nouveau sur le canapé, l'attirant, le forçant à s'asseoir à tes côtés. Et alors, tu observes toujours ses mains, ne les lâches pas du regard et enfin, enfin, tu apportes l'une de ses paumes à ses lèvres, l'embrasses doucement, puis tu changes de main, réitères ton action. Tu ne le regardes pas, pas encore. Et tes lèvres embrassent encore sa paume, remontent lentement à l'intérieur de son poignet. Arrête de me repousser. Et c'est ta seule demande, ton seul ordre. Qu'il arrête de te repousser, par ses paroles, par ses gestes. Et de nouveau, tu changes de main, les baises tendrement.

Qui sait, peut-être les rendras-tu belles un jour.
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