— MAHOUTOKORO
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Où va le soleil ? ( Himawari
Ryuu Fujiwara
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Citation : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Age : 18
Rang : 77/100
Orochi
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Ryuu Fujiwara
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1009-ain-t-no-mountain-high-enough-ryuu
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1458-comment-ryuu-fujiwara#11747
Ryuu Fujiwara
Quand le printemps fleurira, ton sourire n’éclatera pas sous les arbres. Alors que tu pensais que le pire était arrivé, les vacances sont arrivés et tout avait été bouleversé par les annonces officielles. Takamori en chef de famille n’avait pas failli à ses propres nouvelles directives et la nouvelle saison arrive beaucoup plus vite que prévue. Ses terribles décisions ont fait chaviré ton monde, oh toi qui rêvais des bras de ton nouvel amant, toi qui te voyais encore en libre nage, te voilà lancé dans l’océan des requins, pourtant tu avais suffisamment vu la mer pour savoir que tu ne voulais plus barboter dans l’eau.

Tu avais regardé ta future épousé, si jolie dans son apparat, si loin des envies, et pourtant, elle s’est vue liée à toi comme toi à elle, et la tresse fiancée que vous formez ne fait qu’alourdir tes épaules; un sabre de Damoclès pendu à ton crâne; toi qui rêvais d’une couronne; te voilà qui traîne ton fardeau, celui du sang, celui de la famille. Tu n’avais pas souhaité lui parler, échanger avec elle depuis les vacances; on pouvait même dire que tu l’avais évitée; oh avec dignité et discrétion; mais le vert de ses cheveux te rappelait ô combien tu étais loin de tes devoirs familiaux; à quel point tu étais un mauvais fils; à souhaiter les bras masculins de Yuuki aux belles joues d’Himawari. Et pourtant.

Tu ne l’avais jamais détestée, jamais aimée, elle t’était indifférente; pas assez féminine pour souhaiter l’avoir parmi tes conquêtes, trop masculine pour ne pas avoir peur de sombrer de l’autre côté. Mais elle était là, nouée à toi et la fuite te devenait insupportable. Tu n’étais pas altruiste Ryuu lorsque; au détour d’un couloir; tu lui as pris la main pour lui intimer de te suivre; et tes pieds vous ont conduit au jardin japonais. Tu n’avais pas parlé; ton regard suffisait à lui faire comprendre qu’il fallait que vous parliez; qu’il fallait que tu libères tes doutes, tes craintes et ton désespoir.

« Himawari-san… es-tu d’accord pour que je t’appelle ainsi ? » commences-tu doucement alors que tes pieds foulent le sol avec lenteur, tu admires le décor, apprécies la beauté de la composition; tu aimerais t’y perdre et t’y reposer. « Ah, ça me fait tellement bizarre tout ça. » te relâches-tu. Tu n’avais pas su comment formuler formellement tes paroles; mais après tout, n’alliez-vous pas être intime ?

« Comment te sens-tu ? As-tu pu digérer la nouvelle ? Pour être entièrement honnête avec toi, j’ai encore du mal… »
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Anonymous
J’ai goûté à l’enfer, des cendres à mes pieds, cette sensation ne me quitte plus depuis ce jour, comme condamnée à brûler dans un feu que je ne peux esquiver. Mon cœur ne s’est plus calmé depuis, comme prêt à exploser, je sens mon esprit vaciller.
L’horreur qui peint mes souvenirs hante mes nuits, Morphée me refusant dans son royaume, je ne sais plus comment respirer.
Mes pensées s’emmêlent, se perdent, et de mes ongles je gratte ma peau dans l’espoir d’oublier mes maux. Rien, rien ne me calme, et parfois je me sens sombrer, des mains enserrant ma gorge pour me faire succomber.

Mon sang est mon plus cruel bourreau,
Je le hais autant que je l’aime,
Symbole de fierté et d’emprisonnement,
Je ne sais plus quoi en penser.

Des chaines dorées enlacent mes poignets, enchainée aux bons vouloir de mes ainés, le choix de ma destinée ne m’avait jamais été accordé. Depuis l’enfance, je le sais, nul choix ne serait le mien, et mon grand-père m’avait annoncé avec un large sourire (déformant ses traits vieillis) qu’il m’avait trouvé un mari. Quand j’y songe, je me demande quelle tête je faisais tant mon monde se faisait basculer, et je me demande pourquoi je ne l’ai pas vu arriver.
Je le savais.
Je le sais.
Ma vie ne m’appartient pas.
Elle ne m’appartiendra jamais.
Ma vie est à ma famille, je suis un pantin, et je ne peux me défaire des fils de mon rang. Depuis toujours (et à jamais) je suis ce qu’ils veulent que je sois. Une fille et un homme, je me doute sans comprendre pourquoi.

Je ne le déteste pas, ce garçon, je ne l’aime pas non plus. Il n’est rien d’autre qu’un inconnu (avec lequel je me devrais de finir mes jours, ah, quelle ironie) que j’évite comme pour fuir l’avenir qui nous enchaine l’un à l’autre.
J’étouffe.

Une main enlace mon poignet, elle s’entremêle aux chaines qui brûlent ma peau, et mes yeux se posent sur toi qui me tire sans un mot. On doit parler, je le comprends bien, mais je ne sais pas si je le veux réellement. Je ne sais plus. Peut-être que tout cela m’effraie plus que je le crois.
J’ai peur.
Peur de l’avenir qu’on veut m’offrir.
Peur de te haïr alors que tu es comme moi.

Mon regard se perd sur les jardins, j’aimerais y rester et ne jamais revenir à la réalité. J’aimerais abandonner mon nom, être maître de ma vie. Oui, bien sûr, je… Ma voix est faible, peut-être que tu ne la trouveras peu naturelle. (Je ne sais pas comment agir face à toi, qui es-tu ? Dis-moi qui tu es, parce que je ne te connais pas). Je ferais de même Ryuu-san, enfin si cela ne te gêne pas ? On devrait s’y habituer.
Parce qu’on ne pourra pas se fuir indéfiniment.
Parce qu’on n’a pas le choix.
Un sourire peint mes lèvres à ses questions, à sa franchise, je préfère ça.

En toute franchise j’ai l’impression d’étouffer. Je suffoque, je brûle (je me sens mourir, on m’arrache mes ailes) je le sais, parce que cela fait bien des années que je n’ai plus d’air. J’ai encore du mal… Ce n’est pas contre toi mais- Je- On ne se connait pas et ces fiançailles nous tombent dessus. Je- Je ne sais pas quoi dire.
Est-ce que je peux être si franche ?

Est-ce que tu vas bien ? Mes mains se lient, je te regarde rapidement, j’essaie de ne pas te fuir d’avantage. Je pense que… Que nous avons beaucoup de choses sur le cœur.


Ryuu Fujiwara
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Ryuu Fujiwara
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Ryuu Fujiwara
Le chemin du jardin japonais guide vos pas et toi suis la voie déjà tracée. N’est-ce pas ce que tu devras faire toute ta vie ? N’est-elle pas, à côté de toi, celle qui représente le mieux votre condition ? Tu vois tes pieds se poser sur les traces des ancêtres, combien se sont-ils déjà perdus dans cet endroit aussi beau et aussi pathétique ?

« Oui, appelle moi ainsi, que je m’habitue à mon nom dans ta gorge. »

Tes mains se croisent dans ton dos pendant que tu marches à petits pas. Ton regard est rivé sur les plantes au sol, ton oreille est tendue vers elle et ses mots. « Ce n’est pas contre toi non plus; honnêtement j’aurai du me douter que tu serais liée à moi. C’est si logique. » Tu relèves finalement les yeux sur le beau ciel bleu; il a l’air si loin de vos soucis; en a-t-il lui aussi, des devoirs ? Est-ce pour cela qu’il pleut ? Est-ce parce qu’il est malheureux ? « Est-ce que je vais bien ? … Hum on peut dire que je vais, bien oh ce serait affirmer beaucoup de choses; je… je vais être honnête avec toi, Himawari-san, je n’ai pas envie de te mentir, pas alors qu’il nous reste toute une vie à construire. » Tu t’arrêtes un instant devant un cerisier, il est encore trop tôt pour qu’il libère tous ses parfums, c’est bien dommage. « Je n’ai pas envie d’abandonner tout ce que j’ai construit ici à Mahoutokoro; pas maintenant. Ma réputation me précède sans doute, je n’ai pas envie de dire adieu à tous mes sentiments. » Ou comment dire que tu n’as pas le coeur libre, pas tout de suite. « Et je ne te forcerai pas à libérer ta vie pur moi déjà. » Tu reprends ta marche, perds le goût de parler un instant, oh vos sangs ont fendu ton coeur, et il ne tient plus très bien dans ta poitrine. Tu marches encore quelques minutes pour récupérer un peu de dignité. Et lorsque la douleur de ta peine de cœur se tait un peu; tu lui reprends une main de tes doigts abîmés. Ta peau pèle de plus en plus, l’eczema a gagné tes poignets et l’intérieur de tes coudes; mais tu lui montres comment tu vas. « Suis moi. »

Si vous avez suivi le chemin du jardin; tu lui serres une main pour l’amener entre deux arbres, tu n’avais pas vu de traces pédestres fouler l’herbe; tu voulais être le premier à laisser ta trace à toi; suivie d’Himawari; et tu découvres alors des arrangements différents, des compositions florales pas encore vues; et la nature qui n’a, malgré le soin apporté à sa tonte, jamais changé d’allégeance; la nature fera toujours comme elle le souhaite.

Tu t’assoies finalement entre deux bosquets. Tu as déposé ta veste sur le sol pour qu’elle te rejoigne. « Nous serons plus tranquilles ici… tu es amoureuse, Himawari-san, en ce moment ? »
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Mes lèvres se courbent en un sourire teinté d’une certaine mélancolie que je peine à te cacher, mais est-ce un mal que tu puisses lire en moi ? Nos vies désormais liées, on ne pourra fuir nos responsabilités. Mes phalanges se mêlent, dansent ensembles, reflétant l’anxiété qui me gagne lentement.
Et mon regard s’abaisse sur mes poignets, ensanglantés des chaines qui m’entravent. Parfois, il m’arrive de le haïr, ce sang. Ce sang qui me prive de ma liberté, qui m’enchaine à une vie que je ne peux choisir, pantin de mon nom, je ne peux l’effacer. Et que je m’habitue à entendre le mien de ta voix. Car nous avons la vie devant nous.

J’espère que nous pourrons nous entendre, qu’il n’y aura pas qu’aujourd’hui sous les cerisiers, et bien que je doute ressentir un jour de l’amour à ton égard, j’aimerais pouvoir t’apprécier sincèrement.
Ne plus voir en toi un inconnu.
Je tends l’oreille, mon regard se pose sur le paysage, ça m’apaise (dieu seul sait que j’ai besoin de me calmer, de ne pas angoisser, tu n’es pas une mauvaise personne, n’est-ce pas Ryuu ? Puis-je te faire confiance ? Dis-le-moi, s’il te plait). Je savais qu’un jour je serais fiancée. Je le savais, oui, depuis toujours, car elle me le dit souvent, ma mère. J’aurai dû me douter que ce serait un Fujiwara. Mais je ne voulais pas le savoir. Non.
Mes ongles s’enfoncent dans ma chair.
J’aimerais trembler, le futur m’effraie. Je ne bouge pas pourtant, parce que je ne veux pas te faire peur.

Tu peux tout me dire, il n’y a pas besoin de se mentir, c’est bête, inutile, je comprendrais. J’ose poser mes yeux sur ton visage, pour te détailler, découvrir réellement l’homme avec lequel je me devrais de partager ma vie.
Ironique n’est-ce pas.
On ne se connait même pas encore.
Mais mon cœur bat déjà d’un espoir doucereux. Peut-on devenir amis ? Hein Ryuu, penses-tu cela possible ?
N’abandonne rien pour moi, s’il te plait Je m’en voudrais tellement si tu le faisais. Tu es encore libre, je ne peux pas te voler ça dès maintenant. Tu ne dois pas arrêter ta vie pour moi, je te l’interdis. Promets-le moi, vis comme bon te semble tant que tu le peux encore. Un jour tu sentiras la froideur du métal sur ta gorge, toi aussi tu seras entravé par les chaines de ma famille.
Je te demande pardon. Tu aurais pu avoir tellement mieux.

Mes pas suivent les tiens, mon regard se perd sur le lointain. Un sourire orne mon faciès alors que je m’assois à tes côtés, mes jambes repliées contre moi. Je ne sais pas vraiment. Mon cœur me fait mal, je ne veux plus savoir. Je ne peux plus aimer, de toute manière. Et toi, Ryuu-san ? Tu parlais de sentiments. Mes yeux sur toi, j’ose un sourire. Je ne connais pas ta réputation. Et je m’en fiche bien. L’avis des autres n’a pas d’importance. Ou as-tu une relation ?


Ryuu Fujiwara
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Ryuu Fujiwara
Tu t’installes plus confortablement; tu lui arranges ta veste sous elle lorsqu’elle prend place à tes côtés, tu ramènes tes jambes à toi; fourres la tête dans tes genoux et inspires doucement; toi aussi, tu prends le contre-coup de l’annonce et le choc est assez brutal; alors tu tournes la tête vers elle et la contemple un instant.

Sa peur se lit tout autant que ton visage; et tu as envie de la rassurer, de lui dire ne t’en fais pas, je suis comme toi, ne t’en fais pas moi aussi j’ai peur; t’aimerais lui dire tous les mots rassurants que tu voudrais entendre, mais ce ne seront que des mots qui n’auront pas d’autre but que d’essayer de renflouer vos coeurs d’espoir, pourtant, il n’y en a plus, d’espoir; votre destin scellé en est la seule et unique preuve; bientôt vous aurez vos doigts liés et vos lèvres cousues l’une à l’autre et il te faudra apprendre à ré-aimer; est-ce possible pour toi aujourd’hui de donner ton cœur à l’inconnue ? Sans doute non. Feras-tu l’effort ? Oui, tu le sais déjà. « Tu peux tout me dire aussi, Himawari-san, tout restera entre nous deux, je te le promets. » Malgré le désespoir dans lequel le sang te pousse; il te paraît important (nécessaire, vital), de dresser les troncs de votre relation et de les arroser quotidiennement. « Si je suis libre, dis-moi pourquoi tu n’as pas l’air de l’être toi-même ? Et je peux bien te promettre de vivre comme bon me semble, mais l’ignorance est partie; rien ne suivra plus son cours comme avant. Alors je vais m’efforcer de vivre et de me préparer au mieux pour le jour fatidique » Tu aurais aimé dire jour fantastique ou encore jour j ou le jour de notre union mais tu étais encore incapable de vraiment projeter ce futur que tous deux refusez…

« Pourquoi ne peux-tu plus aimer; si j’en ai encore le droit ?… enfin, droit, on s’entend sur le vrai sens… » Tu mords tes lèvres alors que tes mains grattent leurs peaux pelées; pourtant l’une d’entre elle se faufile jusqu’aux siennes que tu enlaces doucement; de ta peau sèche et lépreuse. « Tu n’éprouves de sentiment pour personne ? » Tu serais si soulagé de savoir qu’elle aime quelqu’un d’autre, de savoir que tu n’es pas le seul à devoir briser son cœur; de savoir que vous serez deux dans la même déchirure. « … Je suis amoureux je crois… Oh ne t’en fais pas, j’y mettrai fin… j’y mettrai fin le moment venu… je lui dirai adieu. » Tes doigts se resserrent sensiblement sur ses liens. « Et je te dirai bonjour; tous les matins… Je chercherai ton sourire dans les rayons du jour nouveau; je le trouverai, j’espère. » Tu espères vraiment tomber amoureux de cette nouvelle âme qui s’ajoute à ta vie, tu espères vraiment oublier Yuuki et ses bras pour apprécier les siens, et tu sais que tu t’y plieras, tu pries juste pour que la transition ne soit pas aussi terrible que ce que tu pressens lorsque ton crâne semble exploser quand tu y penses. « A partir de maintenant, n’aies pas peur de me parler de ce qui te tracasse; sans doute aurons-nous les mêmes craintes, autant les partager tous les deux, non ? »
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Il y a en mon sang des chaines auxquels je ne peux pas me soustraire, bâillonnée par mon nom, me voici prisonnière d’un destin que je ne peux ni fuir ni refuser. Quelle ironie, élevé tel un homme, on me demande désormais d’être l’épouse de quelqu’un (d’être ce que je suis, de ne plus être seulement le futur chef de famille).
Un sourire courbe mes lèvres alors que mon regard se pose sur l’herbe, je n’ose pas réellement te faire face, peut-être as-tu un aspect intimidant dû à ton rang (celui de futur mari), ah, qu’aurais-je offert pour encore quelques temps d’insouciance.
Nous voilà prisonniers, Ryuu, par nos familles qui veulent nous unir,
Elles sont sourdes de nos désirs,
Se fichent bien de nos avis, alors, que peut-on faire d’autre que d’affronter le futur ensemble,
Avons-nous au moins le choix ? (Non).

Mes jambes ramenées contre mon corps, je pose mes yeux sur toi, et peut-être peux-tu voir en mon regard la tristesse qui m’anime. L’amour n’est plus à ma portée, quelle idée d’y penser, je préfère tout oublier. Les miens sont assez… spéciaux. D’une main, je passais mes cheveux derrières mon oreille, le cœur serré à l’idée de me remémorer tout cela. Mon grand-père m’a lié à toi, si je devais voir ailleurs alors que nous sommes désormais fiancés… S’il te plait, ne t’en fais pas pour moi, je le savais. Je mourrais.
Et je ris doucement, nerveuse.
Oui, si je ne te suis pas fidèle, c’est ma vie qui risquerait de me quitter.
Je ne suis même pas sûre que Sadao (le chef actuel) accepterait que tu m’offres cette liberté. On me forcerait au seppuku, et si je refuse, on me fera disparaître. Mon rang importe peu, après tout, il a déjà tué son- Je me coupe alors que mes yeux brillent des larmes qui menacent de couler sur mes joues.
Après tout,
Il a déjà tué son fils,
Alors, qu’aurait-il a perdre de supprimer le fruit de sa honte ?

Il y a sur cette île trois autres Awataguchi, bien qu’ils ne me dénonceraient certainement pas, Sadao est ce type d’homme à avoir des yeux partout. Malheureusement.
Je ne sais pas si je suis amoureuse amoureuse, et je t’avoue que je n’ai plus réellement envie de le savoir, rester dans le flou est certainement moins douloureux, ne crois-tu pas Ryuu-san ?
Ah, Sadao, j’espère que l’enfer t’attend,
Pourquoi ne pas mettre fin à ces coutumes insensées ? (Je dis ça, mais aurais-je la force de changer les miens ?)
(Non)
(C’est impossible, n’est-ce pas ? Ils ne changeront pas)

La mer se déchaîne en mon cœur, je me sens si désolé – car j’aimerais que vous puissiez vous aimer encore des années, si tu savais Ryuu comme j’aimerais ne pas être dans ta vie, ne pas supprimer ton bonheur par ma simple existence.  J’espère pouvoir te sourire sans condamner le tien. Et mes lippes se courbent,
Doucement,
Je ne peux faire que ça,
Car m’excuser auprès de toi ne servirait à rien.
Oui, et n’hésites pas à faire de même, ça marche dans les deux sens d’accord ?
Mes mains rencontrent l’une des tiennes, et je la serre chaleureusement. Promets-moi de profiter de la personne que tu aimes ? De lui offrir de beaux souvenirs de toi, s’il te plait. Je me fiche d’être seule,
Je me fiche de supporter ces chaines qui broient mes poignets,
Si toi,
Tu peux vivre encore un peu,
Alors s’il te plait, continue de l’aimer.


Ryuu Fujiwara
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Ryuu Fujiwara
Tu la découvres tendrement sous les branches, cachés des autres par la végétation. Elle te semble belle, tu crois, lorsque son visage ne reflète que les mêmes sentiments qui gravent ton sourire, tordu et douloureux. Tu sens que vos coeurs battent au même son des larmes qui couleront bientôt, lorsque seuls vous devrez dire adieu à l’amour ou à ce qui s’y rapproche le plus. Tu sais que vous partagerez la même amertume quand vos salives se mélangeront car rien n’aura le même goût sucré de la passion. Vous vivrez heureux mais incomplets.
Était-ce là le fardeau des sang-purs qui s’ouvrait sur vos vies. Se creusent en vos veines les sillons des chaînes qui vous unissent. Ta main serre la sienne un peu plus fort.

« Tu ne mourras pas. » Et tu lui promets. « Et je jure de n’aimer que toi, Himawari-san. »

Tes pupilles caressent une dernière fois l’espoir de tes vices si tendres pour revenir finalement à la réalité; à ta main sèche et squameuse dans la sienne. Aujourd’hui tu renonces à l’espoir et accueilles la résignation. Oui, tu acceptes ton sort, Ryuu, pour la première fois, tu prends ta place.

« Et j’espère te voir me sourire sans que la douleur ne déforme la courbe de tes lèvres… Himawari-san, j’accepte mon destin, et d’autant plus avec toi que nous partagerons les mêmes peines. Je mettrai fin à ma folie et je promets, je te promets de nous offrir de nouveaux et beaux souvenirs. Je ne sais pas s’ils seront les plus intenses, et les plus merveilleux mais j’essaierai. Je suis heureux d’avoir connu le plus grand des amours, mais je te dédierai le plus fort. »

Ta main caresse sa paume et de l’autre tu sors finalement ce que tu réservais plus tôt à Yuuki. Finalement, il ira mieux à son poignet; exhibé comme ta fiancée. Tu sors le bracelet non loin de ta poche. « Est-ce que tu acceptes, toi aussi, notre sort ? Est-ce que tu promets de tout me dire, de tes désespoirs à tes petites victoires ? De pleurer dans mes bras et rire à mon oreille ? Je promets de le faire, et j’aurais besoin de toi lorsque je lui dirai adieu. »

Tu espères alors qu'un jour, lorsque l'aube se lèvera, tu seras content de voir les premiers rayons caresser sa joue que tu embrasseras.
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Les chaînes dorées de nos origines ont cette particularité d’être indestructibles, aux yeux de certains, elles semblent être le plus beau des trésors, pour d’autres, la plus cruelle des vérités. Fière de mon nom, ça je le suis, heureuse de notre genèse également : cependant je ressens en cet instant tout le poids de mon sang.

Je ne peux aimer librement, enchaînée à un devoir auquel il m’est impossible de me soustraire, à un futur que je ne peux rêver – car depuis toujours il est mien.

Ce n’est pas la faute de Ryuu-san, ni même de nos familles.
Ce sont simplement des traditions qu’on ne peut plus contourner, ancrées à jamais dans nos mœurs.

Et mon regard tombe sur nos mains liées, un léger sourire ornant mes lèvres à tes mots, désireuse de te croire. Quitte à être promis l’un à l’autre, autant se résigner.

Oui, je l’accepte, qui suis-je pour refuser d’aussi douces paroles Ryuu-san ? Mes doigts se referment un peu plus sur les siens, alors que j’ose à peine relever les yeux. Je me dois d’être courageuse, d’accepter le destin qui est le mien, malgré l’enfer qu’est cette cage dorée, l’aimer est moins douloureux que de la détester.

Je jure de n’aimer que toi, d’être à tes côtés dans tes plus beaux et mauvais moments, de t’accompagner et de te soutenir dans ceux qui seront les plus douloureux. Et mes lèvres se courbent en un tendre sourire alors que je joue avec ta main. Je serais là pour toi lorsque tu lui diras adieu, quand tu en auras besoin, qu’importe le moment. Je ferais tout mon possible pour que tu ne sois pas malheureux de ces fiançailles qu’on nous impose. Car, là est notre seule issue.

Déjouer la tristesse en acceptant.
En s’offrant aux rouages d’un destin qu’on ne peut contrôler.


Ryuu Fujiwara
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Ryuu Fujiwara

Si vous mains s’effleurent comme une brise de printemps; là où les sakuras explosent en milles pétales, tu coupes le vent en serrant sa paume. Si ton expression tendre avait laissé place à la douceur d’une possible nouvelle romance, tu n’en restes pas moins un loup caché sous une peau de mouton; alors tes lèvres s’avancent vers son oreille et c’est d’une voix de miel que tu lui dis : « Si tu acceptes notre sort, Himawari, alors acceptes ma dernière requête. » Ta main serrée avait l’air du sentiment honteux, de la gêne et de la culpabilité, et ta poigne avait le goût du désespoir mais au fond de toi régnait la rancune d’être seul fautif d’un crime inhumain; du pêcher de la chair et il t’était profondément insupportable de savoir que tu étais la seule tare de votre union. Douce Himawari qui avait toujours suivi les sentiers tracés par sa famille, belle brebis qui entend son berger; il n’était pas question d’avoir une parfaite femme aux angles droits, au regard fuyant, aux doutes permanents. Pour que votre mariage soit réussi, il lui fallait perdre ses iris aux méandres inconnus pour des pupilles pleines de regret et de colère. Il lui fallait briser les espoirs doux d’une alliance lambdas.

Tu étais persuadé que c’était dans l’adversité que votre mariage se bâtirait. C’était dans le chagrin et la renonciation que vous trouveriez là votre idylle la plus tendre, c’était dans la cassure de l’Amour que vous trouverez le vôtre; car si Himawari avançait vers toi avec sa tendre moitié au fond de l’allée, elle vous hantera comme le pire des fantômes et tachera votre couple. Il fallait l’exorciser.

« Je ne peux accepter d’être le seul à profiter de mes derniers instants de vie avec la personne que j’aime… que j’aurais aimé. S’il te plaît, et je te donne ma complète autorisation, prends le temps de connaître ce sentiment, il n’y a pas plus beau que celui que tu t’apprêtais à renoncer. Connais le, connais le Himawari-san, goûte-le, apprécie-le, délectes-en toi, par pitié aime cette personne comme elle le mérite; et retrouvons-nous à l’aube de notre mariage comme deux amants. »

Tes lèvres frôlent sa joue. Elles sont brûlantes, tes dents mordraient presque dans la chair; elles le feront si elle dit non. Tu pourrais la briser d’un geste, tordre son cou blanc et gracile, tu pourrais annuler vos fiançailles en un coup de mâchoire; elle est si douce la belle brebis qu’elle ne s’était pas méfiée du prédateur et pourtant elle ne savait pas que tu avais de nouveau tué un oiseau pour célébrer la nouvelle de vos fiançailles. Tes doigts s’emmêlent aux siens et tes pupilles s’enfoncent dans sa peau que tu sondes à l’affût de la moindre réaction. « Ne reste pas sur le regret de n’avoir jamais rien su, il n’y a pas pire que les questions qui viennent t’assaillir en pleine nuit, celles qui t’empêchent de dormir et de vivre, celles qui hantant tes moments de vie, je ne veux pas avoir des enfants sur des et si alors, Himwari-san, comprends tes sentiments, accepte-les, assouvis tes questions et tes désirs, je te le demande comme ton fiancé qui s’inquiète pour sa future épouse, je te le demande comme ton égal dans cette situation. » Ta bouche se pose enfin sur sa joue, le souffle retenu, prêt à mordre ou à embrasser.
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Anonymous
Ses phalanges se tordaient de honte, des gestes qu’elle ne contrôlait pas, empli de l’angoisse qu’elle ressentait depuis un moment. L’esprit embrouillé par un trop plein d’émotions incontrôlables, enchainée à un sort qu’elle ne voulait sien mais auquel elle ne pouvait échapper, proie d’une vie qui jamais ne la laisserait en paix. La brise printanière était semblable à une caresse glacée, blessant sa peau au même titre que son cœur tourmenté, et Himawari comprenait bien qu’il n’y aurait d’un amer sentiment le jour de son mariage. Elle aimerait s’excuser, prier les kamis de lui offrir une liberté longtemps désirée, que sa famille ne la jette pas en pâture au premier venu – l’Awataguchi n’avait rien contre l’albâtre mais il représentait en cet instant ces chaînes invisibles qui lui brûlaient l’épiderme.

Elle levait un regard presque désespéré, étouffée sans qu’un son ne s’échappe de ses lèvres, muselée par son sang – et les larmes seraient gardées jusqu’à que les ténèbres l’enlacent. Je- Je ne sais pas si je serais capable de faire ce que tu me demandes, non pas que je refuse d’accéder à ta requête, mais je ne sais pas si mon cœur tombera pour quelqu’un avant qu’il ne soit trop tard. Je ne suis pas libre d’aimer, je l’ai toujours su. Je ne suis guère capable de forcer mes sentiments, mais s’il se présente à moi, alors j’y gouterais ne serait-ce qu’une fois, je me laisserais tenter pour voir ce que ça fait, pour comprendre. Voix tremblotante, enrouée par les sanglots retenus, épuisée sans qu’elle ne saisisse jamais la raison exacte des maux qui l’étreignaient. Elle n’était pas sûre d’elle, effrayée à l’idée d’ouvrir son cœur à autrui, car l’amour était un sentiment qu’elle ne connaissait nullement, englouti dans l’épais brouillard de sa conscience.

Sa gorge se nouait douloureusement, l’estomac secoué d’une nausée qu’elle ne pouvait que silencieusement subir, peu habituée à ce qu’on l’approche autant, elle se décalait légèrement – la proie désireuse de fuir, pourtant elle fut par les siens enchainée à son bourreau. Je ne suis pas très à l’aise avec- hm, un tel rapprochement, je sais que- que nous serons liés par le mariage mais- Mutisme, Himawari s’arrêta un instant pour calmer les palpitations effrénées de son cœur, une main contre celui-ci. Je ne suis pas habituée à ce qu’on soit si proche. Aussitôt, elle se leva, s’inclinant respectueusement tout en reculant de quelques pas encore, les cieux plus sombres qu’à son arrivé, elle se hâtait, gênée. Il est tard, nous devrions rentrer.


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