— MAHOUTOKORO
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Ta douceur tue, croyais quoi ? - Yuuki
Ryuu Fujiwara
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Citation : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Age : 18
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Orochi
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Ryuu Fujiwara
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1009-ain-t-no-mountain-high-enough-ryuu
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1458-comment-ryuu-fujiwara#11747
Ryuu Fujiwara
Il avait laissé sur tes lèvres et ta peau le goût du bonheur; semé l’effluve de l’amour et l’abandon dont vous aviez fait preuve la nuit passée résonnait en toi comme un regret et une libération terrible car elle te condamnait présentement à couler des yeux sur cette silhouette trop, beaucoup trop désirée. Et à force de couler, ils avaient vu l’abjection, la pire immondice; et tu ne sais toujours pas, à l’heure actuelle, alors que tu arpentes les couloirs à la recherche du traitre, comment tu avais pu ne pas intervenir; comment tu avais pu contenir toute la rage qui t’encombrait lorsque tu as surpris Yuuki, les yeux fermés contre d’autres cils que les tiens.

Peut-être parce que tu étais parti courir et te vider la tête, peut-être parce que tu étais allé vomir tes tripes et que vide tu te sentais plus léger; peut-être encore parce que tu avais fracassés quelques menus meubles avant de les réparer par magie… et malgré tous ces légers soulagements, ton sang continuait à bouillir, à bouillir et il ne cessait de chauffer; et tu hantais l’école à la recherche d’un vrai salut…

La bille encore au bord des lèvres et la tête pleine; tu pars à la recherche du perfide satyre; dans la folie de la situation du réfléchis à l’endroit où tu exposeras cette intimité obscure; comment dans une école où tout se voit, se sait; comment garder un peu de pudeur et de secret ? Et alors que tu l’aperçois au loin, son beau visage fendu par de l’ivoire, tu lui fais signe de s’approcher et de te suivre. Tes gestes sont secs et tes yeux sont foudroyants; si seulement tu pouvais exploser comme la tempête ? Tu n’aurais pas eu honte de propager un nouveau tsunami sur cette île; un qui engloutirait pour de bon toute personne vivante. Tu y veillerais même.

Alors que tu te détournes sèchement avec l’assurance que le faune te suive; tu entre dans la salle commune où personne ne s’y trouve, pas à cette heure, pas à ce moment et c’était tant mieux parce qu’il te fallait éclater à l’abris; avoir l’espace de tempêter; le temps de tonner.

Quand la prote se referme finalement sur le grand brun, tu es dos à lui, les bras croisés, et tu fulmines, tu rages ! Oh si seulement il voyait la fumée sortir de tes oreilles, il verrait à quel point ton sang boue ! Et tu voudrais calmer cette sensation car la haine mijote et elle prend un goût amer…

« Oh toi, sale traitre ! » éclates-tu finalement en te retournant vers lui, l’index le désignant. « Ah ! Satyre ! Tu ouvres ton cul comme tu ouvres ta bouche ! Grande ouverte à tout le monde hein !! Tu es si sournois pourquoi je ne m’en suis pas méfié bien avant ! Va te faire foutre Iwasagi !! »

Et même si tes mots décrivent ta pensée, oh les tressauts de la voix ne trompent généralement pas.
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TA DOUCEUR TUE, TU CROYAIS QUOI ?
03.97
Tu penses que tu sombres pour lui, Yuuki. Tu y penses pendant les cours, alors que tes yeux fatigués sont observés par tes camardes. Tu y penses pendant les repas, quand tu le détailles de loin. Tu y penses le soir, quand tu le rejoins, le cœur battant trop vite. Tu y penses quand tu le quittes, la nuit, juste avant le petit matin, la boule au ventre de cette journée où tu ne pourras ni l'observer comme tu le souhaiterais, ni le toucher comme tu le voudrais, ni l'embrasser comme tu l'imaginerais.

Tu sombres pour lui, Yuuki, ce sang-pur aux yeux tendres, aux rires doux, à la curiosité enfantine, à la tendresse amoureuse. Tu sombres, Yuuki, dans les plus profondes des abîmes.

Et c'est sûrement pour ça que tu batifoles, pour te prouver que c'est faux. Et c'est sûrement pour ça que tu es encore plus avec les autres, à glisser tes lèvres, tes mains, tes doigts, ton corps tout entier avec d'autres. Pour te prouver que tu ne sombres pas. Après tout, n'étiez-vous pas qu'un passe-temps ? N'étais-tu pas qu'un passe-temps ? Qu'un hobby ? Que quelque chose pour occuper ses nuits où Morphée ne voulait pas de lui ?

Mains dans les poches, tu avances dans les couloirs comme s'ils t'appartenaient. Mais tu le croises, et son regard est terrible. Un signe, une œillade, et tu le suis dans une salle de cours commune ; vide. Tu fermes la porte, t'y appuies dessus et tu attends alors qu'il semble fulminer sans que tu ne comprennes pourquoi. Et enfin. Ah. Elles sont là, les insultes, Yuuki. Vois-les, elles déferlent.

Sale traître ! Satyre ! Et ça jase, jase, jase, ça explose tel un volcan éteint depuis des siècles et tes sourcils se haussent sous la surprise avant de se froncer sous la colère. Tes bras se croisent sur ton torse, ah, car si tu t'écoutais, Yuuki, tes poings auraient déjà rejoint un mur ou deux. Ferme ta gueule. D'où tu m'insultes ?! Pour qui tu te prends !? Et déjà, d'où tu me parles avant que le soleil ne soit couché ? T'as pas peur d'être vu ou entendu par je sais pas qui ? Et d'où tu m'agresses putain, qu'est-ce que j'ai fait pour que t'agisses comme une hystérique. Et ta mâchoire est si serrée, Yuuki, que tu entendrais presque tes dents grincer.

Ah. T'avais déjà trop sombré, il était trop tard pour remonter.  
Ryuu Fujiwara
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Ryuu Fujiwara
Tu hurles tes craintes comme un orage et tu es à deux doigts dans la pluie lorsqu’il te coupe comme un éclair; et te voilà foudroyé, hésitant entre la surprise et la colère…. N’est-ce pas le propre d’une tempête ?

Ferme ta gueule. D'où tu m'insultes ?! Pour qui tu te prends !? Et déjà, d'où tu me parles avant que le soleil ne soit couché ? T'as pas peur d'être vu ou entendu par je sais pas qui ? Et d'où tu m'agresses putain, qu'est-ce que j'ai fait pour que t'agisses comme une hystérique. 

Et c’est d’abord la surprise qui l’emporte; il t’a volé les mots et le souffle et son expression; oh tu ne l’as jamais vue. Tu prends le temps pourtant de contempler chaque mode de son visage, le temps passe vite, bientôt il sera différent, alors tu profites avant que tout bascule.

Tu lances un regard à droite, à gauche; en face sur la porte, devant sur lui. « Toi ferme là ta gueule pour une fois ! À l’ouvrir pour tout ce qui bouge hein, tu ferais mieux de la fermer ta gueule… » Tu as le sang qui pulse dans les tempes, et il cogne fort dans ton crâne, qu’il te faut un moment pour trouver tes esprits, garder le silence un peu. Mais c’est plus fort que toi, tu exploses comme une bombe :

« J’ai pas le droit de te parler en plein jour parce que tu vas trouver d’autres bras c’est ça ?! La journée c’est les autres, la nuit c’est le pauvre con de sang-pur c’est ça ?! Te fous pas de moi, Iwasagi ! »

Trop échauffé, tu t’approches de lui. Ta voix s’élève dans la grande salle; par chance, plus la pièce est grande, moins on vous entend de l’extérieur; il aurait été terrible que tes tempêtes éclatent face au monde. Non tu préfères les garder secrètes.

« Tu oses poser tes lèvres immondes sur les miennes ! Tu oses ! Tu oses poser tes dents sur ma peau alors qu’elles se cognent à d’autres ! Et qu’est-ce que tu fais d’autre que partager ta bouche ? À quel point tu joues les catins de Mahoutokoro ?? Ah jamais je n’aurai du te faire confiance ! »

Tu te prends la tête dans tes mains qui ont subi ton courroux toute la journée, elles étaient décharnées. C’était mieux que laver son linge en public, n’est-ce pas ? Et puis, pris d’une folie, tu t’avances encore vers, non tu fonces vers lui en furie et ton poing rencontre son épaule, tu étais incapable de le frapper en pleine face, mais tu en avais terriblement envie; alors tu le pousses fort contre la porte contre laquelle ton poing cogne encore. Tu ne savais toujours pas si tu devais pleurer ou rager encore; mais tu commençais à envisager un avenir sombre rempli de haine; tu avais su ruiner la réputation de certains qui te seraient opposés; oh tu sais que tu es capable de recommencer et encore plus durement.

« Je te reproche de me prendre pour un con ! Putain ! Ne me prends pas pour une pute que tu visites la nuit ! À quoi tu pensais ?! Espèce de connard ! Avoue ! »
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TA DOUCEUR TUE, TU CROYAIS QUOI ?
03.97
Toi fer là ta gueule pour une fois ! Oh, tu enrages, Yuuki, tu enrages tant. Et il continue, continue, continue encore et encore et sa voix monte, monte, gronde tant. Et tu as envie de hurler. Oh tu as même envie de le frapper. Pour qui te prend-il ?! Pour son jouet ?! Et en plus de ça, tu ne devais être qu'à lui alors que tu n'étais que son hobby ? Que son passe-temps du soir ? Des nuits trop longues ?! Tu n'étais pas assez con pour ne pas le considérer comme un passe-temps comme un autre, comme les autres. Car à quoi bon sombrer pour lui ? Ah, regarde ce que ça t'apporte, Yuuki, de sombrer pour un homme qui ne s'assume pas, pour un sang-pur qui ne voudra jamais rien de plus qu'un passe-temps.

Et il continue, continue. Tu es à deux doigts, Yuuki, de lui envoyer ton poing dans la gueule, la preuve, tes bras se tendent, se défont de ton torse et tu avances vers lui, menaçant. Oh, si menaçant, Yuuki. La journée c'est les autres, la nuit c'est le pauvre con de sang-pur, c'est ça ? Que te reproche-t-il ? D'aller voir ailleurs ? Est-ce ça qu'il te reproche ? Depuis quand étais-tu plus qu'un passe-temps, qu'un hobby pour lui ?! Depuis quand c'était sérieux, toute cette merde, tous ces baisers, toutes ces caresses ? Depuis quand c'était censé l'être ? Il avait été si clair, si clair ! Et toi aussi. Et pourtant, oh, tu fais tant d'efforts pour lui, Yuuki. Mais t'empêcher de te prouver que tu ne sombrais pas ? Jamais.

A quel point tu joues les catins de Mahoutokoro ? Les catins ? Oh, il peut parler. N'était-ce pas lui qui, dès le premier soir, était venu se glisser contre toi sans même te connaître ?! Et n'était-ce pas parce qu'il savait de quel genre tu étais qu'il est venu ce soir-là se laisser aller ?! Et encore un pas, si menaçant, tellement menaçant, et le regard noir, et le les poings serrés, mais c'est lui, lui qui frappe le premier, contre l'épaule, jusqu'à te repousser de nouveau contre la porte. Et tes doigts saisissent ses poignets, oh, tu ne prendrais pas un nouveau coup de lui, il avait déjà assez massacré ton cœur sans que tu ne l'y autorises. Tu les serres, si fort, si fort, et tu t'énerves à ton tour : Et quoi ?! D'où j'te prends pour un con ?! C'est toi qui as été très clair là-dessus ! J'suis ton passe-temps, ton hobby, ton truc que tu viens chercher la nuit quand tu t'emmerdes dans ton lit ! Tu parles que je joue les catins, et c'est clairement pour toi que je le fais, connard ! Celui qui visite l'autre, c'est pas moi ! Alors ferme ta gueule putain ! Et tu relâches ses poings, le repousses par la même occasion. Tu as tant envie de frapper quelque chose que ça te démange. Mais tu ne le feras pas. Oh pas devant lui, pas comme ça, pas à cause de lui.

Un rire amer t'échappe alors que tu mets de la distance entre vous. Qu'il se calme loin de toi, sinon, c'est toi qui allais le calmer. Tu voulais quoi ? Que je te jure fidélité alors que j'suis que la pute que tu viens voir ? Non mais Fujiwara, je sais que t'es habitué à avoir tout ce que tu veux, mais faut se calmer. Tu veux quoi ? De l'exclusivité ? De la fidélité ? Alors que j'suis rien pour toi et que t'es rien pour moi ? Faut pas déconner non plus. Arrête de croire à ta grande romance qui n'existe pas. Et tu n'as qu'une envie, Yuuki, faire volte-face, quitter la salle, et ne plus jamais, oh grand jamais, le revoir.  
Ryuu Fujiwara
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Ryuu Fujiwara
Il sert tes poignets comme des menottes et attaché - pendu - à lui - ses bras - tu le regardes avec toute la rage qui te permet de vivre; et tu l’écoutes - as-tu d’autre choix ? - proférer ces paroles qui te passent en l’air ; tu gouttes juste le souffle colérique qui s’étale sur ton visage et tu ne saurais dire si tu aimes sa poigne, son odeur ou si tu regrettes ses mots et sa rancœur. N’a-t-il rien compris de ce que vous étiez ? Est-il seulement satisfait de son rôle présumé de jouet ?

Quand il te relâche pourtant, tu manques de te prendre une table dans les reins et tu esquives la manœuvre d’un mouvement habile, presque souple et gracieux mais tu le regardes s’éloigner, tu n’as pas envie de le voir loin, alors tu le rattrapes; mais tu ne le touches pas; il est si prêt de te défigurer, tu tiens trop à ton image pour risquer de l’abimer… et un rire trop hypocrite, ta gorge cède et tes dents claquent.

« Quoi, toi, accepter d’être ma pute ? Toi arrête ne me fais pas rire, me dis pas que tu l’as voulu, me dis pas que t’as plié à ma volonté, d’être juste ça… »

Le traitre avait osé revêtir l’habit de la victime et toi tu n’as jamais voulu être un bourreau, pas avec lui; et il ose lever la voix; dire des mots tranchants. T’es rien pour moi. Et le rire se coupe dans une déglutition qui te fait mal, si mal, on aurait dit des couteaux dans la jugulaire; il veut te tuer. Il s’y prend très bien pour une mort douloureuse. Arrête de croire à ta grande romance qui n’existe pas. Torture.

« Alors…alors dis moi pourquoi tu continues avec moi hein, pourquoi tu continues de jouer les catins pour moi alors que je ne suis rien. À quoi bon ça peut te servir, de te soumettre à ma volonté si c’est pas ce que tu veux en fin de compte ? Pourquoi tu t’endors dans mes bras, pourquoi tu me ramènes des foutus bouquins ? Pourquoi tu continues de m’attendre et me rejoindre la nuit si c’est pas moi que tu veux ? »

Ta voix se fait plus calme, les doux souvenirs de sa chaleur partagée, de ses lèvres humides, de sa langue sur ta peau reviennent se naufrager dans ta poitrine, elle va exploser, se briser. Tu as mal, il a planté sa lame là où il fallait -pas.

« Tu fais ce qui t’arrange le plus hein, allez dis moi combien d’autres personnes t’es allé voir, de combien d’autre t’es la sale pute ! »

Que tu les rayes, que tu les brises, que tu les fasses tomber; qu’ils l’entraînent dans leur chute; qu’ils te laissent pleurer ta solitude sur leur corps. Tu t’appuies contre la table, oh tu sens tes forces te quitter, auras-tu le courage pour tout ça ? Lui qui avait pris ton cœur en partant, lui qui jouait avec ?

« La dernière fois sur le canapé, ce n’était qu’un passe-temps ? »

Cette fois où tu avais dit oui tout bas, cette fois où tu t’étais donné; où tu avais fermé les yeux, celle où tu étais un mort Fujiwara; celle-ci où tu lui avais dit je t’aime, où il t’avait dit je reste. Ce n’était que des mensonges, il n’était pas resté, il était parti en emportant tout. « Tu es parti, Yuuki. Tu n’es qu’un menteur, un profiteur…alors c’est ça, tu veux ta liberté, te donner à n’importe qui. C’est dommage, je ne suis pas n’importe qui; et tu vas t’en mordre les doigts. » d’avoir joué avec vos sentiments.
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TA DOUCEUR TUE, TU CROYAIS QUOI ?
03.97
Me dis pas que t'as plié à ma volonté. Si. Si Yuuki, tu as plié. Tu as plié, et puis, dans tous les cas, que voulait-il ? Une relation ? Qu'il arrête de mentir, de se mentir. Et puis, Yuuki, tu sais même pas ce que c'est, une vraie relation, t'en as jamais eu, c'est pas maintenant que ça va commencer. Mais les mots s'étranglent dans sa gorge et tu regrettes déjà le mensonge. Il n'est pas rien pour toi, et c'est pour ça que tu es encore ici, dans cette pièce, et c'est bien pour ça que tu l'y as suivi. Et alors, ah, Yuuki, sa voix se brise, se calme... A quoi bon ça peut te servir, de te soumettre à ma volonté si c'est pas ce que tu veux en fin de compte ? Pourquoi tu t'endors dans mes bras, pourquoi tu me ramènes des foutus bouquins ? Pourquoi tu continues de m'attendre et me rejoindre la nuit si c'est pas moi que tu veux ? Mais c'est toi que je veux putain !

Et tu regrettes déjà les mots quand ils traversent la barrière de tes lèvres. Oh non. Non. Non. T'attacher à lui ? De laisser emporter ? Sombrer encore ? Non. Jamais. Et tu ne l'écoutes qu'à moitié, déjà perdu dans tes aveux. Et que veux-tu lui avouer, Yuuki ? Que tu aimes chaque instant passé avec lui ? Que tu attends avec impatience chaque nuit pour qu'il vienne se blottir dans tes bras ? Que tu aimes quand tu déposes ses lèvres sur sa nuque, sa gorge, sa bouche, et que tu aimerais tant encore, mais que cela te convient car vous partagez quelque chose, Yuuki, que tu n'as jamais partagé avec personne ?

Et non, non, la dernière fois sur le canapé, c'était plus que ça, car s'il n'était qu'un passe-temps, tu serais parti, tu te serais détourné, tu ne serais pas resté. Tu ne lui aurais pas proposé de lire ton livre préféré. Ta colère semble s'en aller, quitter tes épaules, tes poings, tes bras... et tes mains tremblent soudain. T'as pas envie, Yuuki, d'être cet amant caché, d'être celui qui aime, d'être celui qui attend, d'être celui que l'on abandonne. Tu n'as pas envie, Yuuki...

Mais ne l'étais-tu pas déjà ?

Un soupir t'échappe et tu passes l'une de tes mains dans tes cheveux, les rejettent en arrière. Et qu'est-ce que tu vas me faire ? Ne plus venir me voir dans la salle commune ? Quelle perte, lâches-tu ironique. Mais ton cœur saigne, ah, ça fait si mal. Tu t'es habitué à vos virées nocturnes, à vos baisers volés, à votre amour caché. Tu l'aimes, cette relation, lui, tout cet ensemble. Mais quoi ? Tu devais te contenter de lui alors que tu n'étais qu'un passe-temps ? Non. Pour toi, il n'était pas qu'un passe-temps, mais tu l'étais pour lui, alors il n'était pas question de tout abandonner, Yuuki. T'avais une réputation à tenir, un cœur à protéger du pire.
Ryuu Fujiwara
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Ryuu Fujiwara
Mais c’est toi que je veux putain !

Et tu ne comprends pas pourquoi il continue de te mentir alors que plus tôt tu l’as vu accroché aux lèvres de quelqu’un d’autre que toi et tu préfères lui rire au nez, un rire amer et âpre que tu brûles la gorge; qui te fait mal tant il est faux, tant il est forcé; parce que tu n’as pas envie de rire maintenant, rien ne t’amuse et tu voudrais le défigurer, le rendre aussi laid que tu le crois être; tu serres tes poings; oh si énervé alors que tes yeux cherchent son regard pour le foudroyer.

Tu te défais de ton appui pour marcher nerveusement autour de lui; ah on dirait un lion, oh que tu aimerais le griffer et mordre, tu es à deux doigts de grogner. Et tu tournes, tu tournes, tu tournes, tu crois que la mobilité va t’empêcher de paniquer.

Et qu’est-ce que tu vas me faire ? Ne plus venir me voir dans la salle commune ? Quelle perte.


T’empêcher de crier, de hurler, de taper alors qu’il vient de te frapper si fort, que tu détournes un instant la tête, qu’il ne voit pas la grimace que tu fais lorsqu’il prononce ces lances. Toi aussi tes mains tremblent, tu as peur, tu es en colère, tu es déçu, paniqué, angoissé et quand le souffle te manque tu te diriges à nouveau vers lui, la face tordue par tant de chaos.

« Tu me dis que c’est moi que tu veux, et après tu me dis que c’est pas grave si je ne suis pas là ? Je te comprends; peut-être qu’on s’est jamais compris au fond. » Tu poses une main décharnée sur son bras. « Et mon cher Iwasagi, si je devais te faire du mal; je ferai bien plus que de tarir ta source de divertissement le soir en ne venant plus, tu préfèreras rentrer chez ton moldu de père plutôt que continuer ici. Au moins, tu auras le loisir de forniquer avec des insignifiants là-bas à ton bon plaisir ! Parce que je vois bien que tes plaisirs ici ne passent qu’en jouer les putes avec les autres. »

Tes doigts serres ses muscles; par la rage, ils s’y enfoncent profondément. Et lorsque tu as mal de serrer, tu le repousses à deux mains, tu le pousses en arrière, tu le pousses encore et tu te laisses entraîner par la colère et la peine qu’il produit en toi et c’est terrible qu’il te mette dans des états pareils, tu ne le voulais pas mais te voilà en proie à tes sentiments, et qu’a-t-il fait de toi, si ce n’est un dépendant comme lui était de sa cigarette… seras-tu un jour son tabac ?

« Tu trouves ça normal de partager tout ça avec moi et d’aller te foutre dans les bras des autres ? Hein ? Et je paris que tu fais pas que les embrasser ces sales putes aussi » Et tu le repousses encore une fois avant d’enfermer ton visage dans tes mains pelées. « Arrête de mentir, dis moi pourquoi tu me tortures ? » dis-tu encore une fois plus calme.

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TA DOUCEUR TUE, TU CROYAIS QUOI ?
03.97
Il semble si en colère, et tu l'es aussi, Yuuki, tu l'es tellement, mais tu es fatigué de l'être contre lui. Il s'égosille encore, et sa main se pose sur ton bras et il serre, serre, serre, il serre ton bras comme ses serres serrent ton cœur. Et toi, oh tu serres les dents, Yuuki. Et vous n'êtes que ça, que des serres qui se cherchent et qui se perdent et qui... et les menaces, oh les douces menaces. Mais pour pouvoir les mettre à exécution, faut-il encore qu'il assume ses envies.

Et il te garde contre lui et il te repousse et il reste là et il s'enferme dans ses bras, dans ses mains et tu as tant envie de hurler, que tu pourrais fracasser ton poings sur son visage et tu aimerais qu'il se taise et peut-être que tu pourrais poser ta bouche sur la sienne pour qu'il arrête. Qu'il arrête de dire n'importe quoi. Toi ? Le torturer ? Et lui alors, hein ? A te considérer comme un moins que rien, à garder toujours en tête que tu n'es qu'un sang-mêlé, à t'insulter, encore et encore depuis le début de cette entrevue que tu hais.

Et c'est à ton tour d'exploser. Et tes doigts saisissent ses poignets et tu le forces à te regarder : Non j'trouve pas ça normal, mais c'est pas toi qui disais que j'étais un dégénéré ?! Y'a rien de normal dans cette relation ! Tu me reproches d'aller voir ailleurs alors qu'on s'est rien promis, alors que tu me regardes même pas la journée, que t'en as rien à branler ! Et toi, toi, tu vas me dire que tu vas pas te rassurer dans les bras d'autres ?! Pour qui tu me prends, Ryuu ?! Tu croyais que t'allais faire ta vie et que j'allais t'attendre tous les soirs comme la maîtresse que tu cacherais à ta femme ?! Va te faire foutre ! On s'est rien promis et t'as été clair sur ce qu'on était, un putain de passe-temps. Alors va te faire foutre ! Et tu le relâches, brusquement, et tu fais déjà volte-face, prêt à partir, ne plus te retourner.

T'as déjà trop sombré.
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Ryuu Fujiwara
Encore menotté; tu te laisses coffrer par lui et tu écoutes sa tirade. Tu te reprends tous tes paradoxes en pleine figure et ils sont terribles pourtant, pourtant tu n’as jamais cédé aux lèvres de quelqu’un d’autre depuis que tes nuits sont bercées par son odeur et son souffle; pourtant tu n’as jamais goûté d’autres lèvres que les siennes depuis que tu repousses Morphée… car ce n’est pas Morphée qui a arrêté de venir te voir, c’est toi qui lui as ordonné de stopper ses visites pour profiter des seules heures permises avec Yuuki.

Alors tu l’écoutes, ton menton tremble et lorsqu’il s’en va; tu l’as déjà rattrapé par le bras que tu serres à nouveau mais pas comme tantôt, tu le serres comme une ancre.

« Moi je vais plus voir ailleurs depuis que je t’ai toi. » dis-tu, le front contre son biceps. « Tu vas voir les autres parce que je te donne pas ce que tu veux ? Si c’était ça la raison pourquoi tu me l’as pas dite avant ? » Tu vis des montagnes russes; aujourd’hui, tu es à la fois épuisé de lutter, de te colérer, et d’angoisser, oh si la nuit pouvait arriver vite, oh si seulement vous pouviez tout oublier et profiter l’un de l’autre sur le canapé ce soir.

« C’est ça que tu veux ? » Et tu prends sa main et la passe sur toi, ton torse et plus pas; et tu n’es pas sûr d’assumer ça, tu n’es même pas sûr de le vouloir, et pourtant, ta bouche macère un goût acre et tes tripes bouillent, et tu sais que ça veut dire quelque chose, est-ce que ça voulait dire le retenir encore un peu ? « C’est pour ça que tu allais voir d’autres ? »

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TA DOUCEUR TUE, TU CROYAIS QUOI ?
03.97
Il te rattrape et ton cœur bat si fort, si fort, tellement fort ; mais c'est différent, c'est pas pareil, et c'est pas la colère, c'est un peu la joie, un peu l'angoisse, un peu la terreur, il t'a rattrapé, Yuuki, il t'a arrêté, il veut que tu restes et y'a ton cœur qui bat si fort. Et alors, son aveu. Moi je vais plus voir ailleurs depuis que je t'ai toi. Quoi ? Q- Quoi ? Ta voix se brise. Comment ça ? Tu ne comprends pas. Tu ne comprends pas, Yuuki, ce n'est pas logique, ne t'a-t-il pas dit que tu n'étais qu'un passe-temps ? Ne t'a-t-il pas murmuré qu'il n'était pas comme toi, qu'il ne le serait jamais ? Ne t'a-t-il pas dit, fait comprendre, Yuuki, que ce n'était toi car il n'y avait que toi cette nuit-là ?

Et il continue : Non c'est pas- Et tu te coupes. Non, ce n'est pas pour ça, que tu vas voir ailleurs, Yuuki, non. Non c'est juste, que tu pensais pas, que tu savais pas que vous étiez quelque chose de vrai, quelque chose de réel et de sérieux, t'as jamais eu ça, tu connais pas ça, et tu pensais pas qu'il voulait de ça. Pas avec toi. Et puis, tu voulais te prouver, Yuuki, te prouver que t'étais pas attaché à lui, que tu pouvais continuer, qu'il n'y avait pas que lui dans ta tête.

Et ta main est prise, emprisonnée, glissée sur son corps, ah et dans d'autres circonstances, comme tu aurais aimé ça. Mais pas là, pas comme ça, pas maintenant. Non, Ryu, arrête... Arrête. Et tu retires ta main et tu le regardes, le cœur battant à tout rompre. Est-ce qu'il voit, la surprise sur ton visage ? Est-ce qu'il voit à quel point tu es perdu ? A quel point tu ne comprends ?

Et t'as l'impression que le sang pulse beaucoup trop fort, et tu le sens monter jusqu'à tes oreilles et tu rougis, ah, tu rougis, Yuuki. Parce que ça parle de sentiments, parce que tu sais pas comment en parler, parce que tu comprends pas tout ça. Mais tu veux pas qu'il parte. Et tu veux pas partir. Et tu veux comprendre, ce qu'il se passe, là. Ce que vous êtes, enfin. Enfin, tu veux comprendre, enfin, tu veux bien ouvrir les yeux sur ce qui te fait si peur. Tes mains glissent sur son visage, le prennent en coupe doucement et tu restes là, à le regarder. Je savais pas. Je... je pensais pas que tu voulais, ce genre de relation, tu sais, sérieuse, tout ça, je pensais que j'étais... tu sais, que ce mec que tu venais voir pour t'occuper parce que tu t'emmerdais, et parce que, c'est comme ça que sont toutes mes relations et j'aurais pas compris autre chose et... et je suis désolé. Je suis désolé, répètes-tu alors, en lâchant son visage doucement. Tu es désolé, Yuuki, de ne pas avoir compris. Désolé, Yuuki, d'avoir agi ainsi. Désolé, Yuuki, de ne pas l'avoir aimé correctement jusqu'ici.
Ryuu Fujiwara
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Ryuu Fujiwara
Arrête.


Et toi dans ta tête; tu sens la fin sonner comme les cloches d’une église après la messe; ça aurait été une journée grise où les tintements auraient traversé les plaines pour venir mourir dans ta poitrine, et il veut que tu arrêtes de te donner alors que tu veux continuer; et tu crois fondre sur place; tu voudrais disparaître; être une de ses cigarettes qui se consomment et s’évaporent, et tu voudrais partir loin, si loin. Tes sourcils s’affaissent, ton visage grimace et tu veux retenir la pluie qui va couler sur tes joues.

Pourtant, pourtant voici qu’arrive le soleil et ses joues rosissent et tes yeux s’ouvrent grands, comme des fenêtres en plein été et tu gobes cet instant, il est si beau et précieux. Ses yeux vrillent et ton cœur bat fort; ses traits sont si fins, sa peau si tendre qu’elle appelle tes baisers et ta douceur; et puis il te parle. Tes cils papillonnent, comme des antennes, elles voudraient le toucher, le frôler et c’est tes mains qui viennent s’accrocher à sa taille, lui intiment de ne pas partir, pas encore.

« Je pensais que tu avais compris le mensonge… tu n’es pas mon passe-temps; tu ne l’as jamais été… »

Un soupire traverse tes lèvres, il est chaud et lourd, tu l’as gardé depuis tant de temps; tu t’approches de lui, pose la tête sur son épaule. « Pars pas, tu me l’as promis un jour. »

Tu fermes les paupières.
Tu retrouves son odeur et ses bras.
Tu calmes tes tambours.
Tu taris la pluie, mais le beau temps de reviendra pas aussi vite.

Cinq minutes s’écoulent dans ton silence. Et il te faut au moins ça pour respirer plus facilement.

« Et pour être honnête, je ne sais pas qu’on vit, je sais juste que je ressens des choses, et te voir ailleurs me terrifie et m’enrage… » Ton visage trouve refuge dans les courbures de ses muscles. « Dès le premier soir, Yuuki, j’ai pris goût à toi. Est-ce que c’est le cas pour toi ? »

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03.97
Il t'attrape, t'enlace, tes bras l'enserrent également, l'un vient serrer ses épaules pour le presser contre toi. Et tu es persuadé qu'il peut entendre, sentir, ton cœur tambouriner si fort dans ta poitrine, entre tes côtes. Non, non, tu n'as pas compris le mensonge, ou moins, tu n'as pas voulu le comprendre. Parce qu'il signifiait trop de choses, et t'avais peur d'y croire, que ce soit faux, à sens unique, seulement un mensonge, une illusion. Les sang-purs ne sont-ils pas maîtres de cela ?

Tu le serres si fort dans tes bras, si fort encore et tes doigts se glissent sur sa nuque, la caressent avec tendresse, avec lenteur. Et une demande, un rappel d'une promesse et tes lèvres se posent quelque part dans ses mèches. Tu ne comprends pas, Yuuki, tu ne comprends vraiment pas pourquoi t'as repoussé ça. Tant pis, si vous restiez caché, t'y survivras, c'est pas grand chose, pour l'avoir dans tes bras.

Et le silence te semble presque pesant, entre vous. Il ne l'a jamais été pourtant. Peut-être car tu attends que ses larmes coulent, peut-être parce que tu attends que sa colère redescende, que la tienne aussi, même si elle a quasiment disparue quand il t'a dit, que lui, lui, t'étais fidèle. Et alors, sa voix sort d'entre tes vêtements et tu le serres plus fort encore. Dès le premier soir, Yuuki, j'ai pris goût à toi. Est-ce que c'est le cas pour toi ? De nouveau, un baiser dans ses cheveux et tu murmures comme le pire des crimes : Je ne serai pas revenu, si c'était pas le cas... Tu ne serais pas revenu, et tu ne serais pas resté. Et tu n'aurais jamais perdu autant de précieuses heures de sommeil, et tu ne lui aurais pas donné tes livres, tu ne le regarderais pas dans les couloirs et tu ne reviendrais pas chaque nuit.

T'as sombré Yuuki, t'as sombré cette nuit-là, quand l'insomnie te tenait compagnie, immergés au plus profond des océans. T'as sombré, Yuuki, dans ses grands yeux et ses baisers, ses caresses et ses rires. T'as sombré, Yuuki, comme on tombe amoureux. Sans t'en rendre compte, et sans pouvoir remonter.
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Tu sens ses baisers, ses bras autour de toi; mais ce n’est pas assez, ça ne sera jamais assez pour lui parce qu’à quoi bon lui avouer tous tes sentiments alors qu’à la fin, ils devront se mutiler, faire semblant de plus exister mais contre lui, contre son odeur que tu retrouves, contre son rythme que tu entends, tu n’as pas le courage d’avouer ton avenir. Il aurait du trouver d’autres bras, il aurait du te dire qu’il ne veut pas de toi et tout aurait été si simple; douloureux; mais simple; et te voilà prisonnier de tes amours; et peut-être finalement que les larmes qui sèchent contre sa chemise, n’étaient pas pour vos retrouvailles, mais pour votre séparation programmée et inévitable; peut-être que tu pleures pour le futur; car il t’en faudra des litres d’eau salée pour tarir l’amour que tu commences juste à lui porter.

Tu t’enfouis contre lui et le silence encore quelques instants, ta voix n’est pas en mesure de tenir le rythme et lorsque tu te sens prêt à le regarder; tu t’écartes juste assez pour attraper son regard, et il t’apparaît si beau, si clair, si transparent, il t’apparaît si honnête vrai, tendre, précieux comme il l’avait été des soirs, comme il le sera encore d’autres. « Je ne pourrai pas te promettre qu’on vivra dans la tranquillité, que tu pourras respirer au milieu de tous avec moi, je te promets pas d’agir avec toi comme ceux qui t’ont arrêté au détour d’un couloir pour échanger en baiser. Mais si tu veux de moi… comme je veux de toi… on peut essayer d’être que nous deux. »

Toi grand dragon, tu prends les allures d’un chat dans ses bras, mais quel est le mal au feu de s’apaiser un peu avec le vent ? Il soufflera bien assez dessus pour le raviver.

« Juste nous. »

Juste vous deux, et si une autre personne ose venir; tu la brûleras sans état d’âme. Si peut-être, avec un sourire.

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03.97
Les larmes se tarissent, se taisent et tu continues de caresser lentement sa nuque, doucement, doucement jusqu'à ce que ses pleurs cessent, jusqu'à ce que ses tremblements s'arrêtent, jusqu'à ce que ton cœur arrête de battre si fort, si fort, si fort dans ta poitrine. Tu ne comprends pas, Yuuki, pourquoi il bat si fort. Tu ne comprends pas, Yuuki, pourquoi il bat si fort pour lui.

Puis il se recule, te recule et tu le regardes aussi, plonges ton regard dans le sien et ta main glisse sur sa joue, vient essuyer une larme au coin de sa paupière. Mais si tu veux de moi... comme je veux de toi... Oh oui, Yuuki, tu veux de lui, comme s'il veut de toi. Tu le veux tout entier et ça te rend malade, ça te donne l'impression de ne pas être toi, ça te donne l'impression de t'enfermer, de ne pas être véritablement complet et pourtant, c'est tout ce que tu désires ; même si... ah, même si tu repars dans les terribles tréfonds, dans les moments où tu te caches, où tu ne dois pas assumer, où tu dois tout simplement... tout simplement ne plus être toi comme tu l'as toujours été.

Juste nous. Oui, juste vous, tu veux bien essayer. Tu veux bien tenter. Et tes lèvres trouvent les siennes, doucement d'abord, fiévreusement ensuite. Et tes doigts enserrent sa nuque, les autres s'agrippant à sa taille, et tu le rapproches de toi de nouveau, pour conquérir ses lèvres. Encore. Et comme tu le feras encore plus les nuits suivantes. Et seulement les nuits, Yuuki. Ouais... j'veux bien essayer, juste nous deux, murmures-tu contre ses lèvres entre deux baisers, le souffle déjà trop court.
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Ryuu Fujiwara

On dit; l’amour rend plus fort.
Et puis tu es là, les yeux brillants.
Les mains effilochées.
Le cœur lourd.

Et l’amour ne rend pas plus fort, il rend faible. Et tu as toujours été faible quand il s’agit d’amour, c’est peut-être là ta plus grande faiblesse, celle que tu as essayé de cacher d’abord à Ieyasu, celle qui t’a fait mal avec Setsuna, celle qui te dévore pour Eirin - elle te dévorera pour toujours - ; celle que tu éprouves pour Yuuki et que tu éprouveras bien après… c’était peut-être la raison pour laquelle tu avais enchainé les corps, dévoré les cuisses et rougi les joues, que tu avais palpé les seins et serré les tailles; pour te forger une carapace, un cuir bien tanné et frappé à l’épreuve des sentiments amoureux.

Et regardes toi maintenant si fragile dans ses bras, à fleur de peau comme un lys… Et tu adores ce sentiment, sa peau contre la sienne, ses doigts autour de toi alors tu lui rends ses baisers; si timide au début, ah c’était comme des retrouvailles au goût délicieux du souvenir. Tes bras glissent sur lui et viennent se nouer dans sa nuque; tu prends ses gestes comme des accords dont la mélodie t’apaise et te faire revivre; la mélodie de l’amour ?

« Juste nous, nous deux, pas d’autre, personne d’autre, tu m’entends ? » t’assures-tu après un énième baiser que tu continues, encore, encore, encore. L’avoir à toi, oh… ça sonnait comme une nouveauté; l’impression de le redécouvrir. Une main glisse à son cou que tu caresses du bout des doigts. Tu recules ta tête pour le contempler comme on admire les étoiles, serait-il ta lune alors ? Tu regardes sa peau constellée, elle ne t’a jamais paru plus claire et tendre.

« …On ne s’est jamais embrassé en plein jour… est-ce qu’on va brûler comme les vampires que nous sommes ? Ahah…blague à part; j’y prends goût. »

Tu attrapes sa main posée à ta taille et tu avances vers le fond de la salle, t’installes près d’une fenêtre. Tu regardes le paysage en jouant avec ses doigts. La tristesse de votre nouvelle relation t’incombe un instant, puis, adossé contre la vitre, tu l’entraînes pour de nouveaux baisers. Oui, il est encore plus beau le jour; et le soleil te va si bien au teint.

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03.97
Des baisers, Yuuki, des baisers tendres, dans une salle de classe, en plein jour, là où tu peux sentir les rayons du soleil chatouiller tes jambes. Des baisers, Yuuki, encore et toujours, des lèvres qui se cherchent et qui s'embrasent et qui s'aiment. Et ses bras qui t'enlacent et tes doigts qui s'enferment sur sa hanche et tu le serres si fort ; sa hanche, sa nuque. Et tu le rapproches de toi encore, encore et tu l'embrasses sans cesser.

T'as tellement sombré, Yuuki, que si t'y réfléchissais un instant, tu te dirais à quel point c'est n'importe quoi, à quel point tu fonces droit dans le mur. Mais t'en as rien à faire, t'as l'habitude, de foncer droit dans des murs. Et alors, sa voix contre tes lèvres. Jus nous, nous deux, pas d'autre, personne d'autre, tu m'entends ? Personne d'autre, tu affirmes alors dans un murmure effacé, tes lèvres contre les siennes. Pas d'autres lèvres, pas d'autres étreintes, pas d'autres cuisses, pas d'autres corps. Rien d'autre à part lui. Et qu'importe s'il n'y a rien, aucune sexualité, rien du tout, et juste vous et des baisers, tu prends tout, tout ce qu'il te donne, tout ce qu'il t'offre. Tu te contenteras de ses envies et de ses désirs.

Il se recule alors et tu pourchasses ses lèvres une nouvelle fois. Tu ris à sa remarque, légèrement. Ça fait bien longtemps que tu aurais brûlé si tu le devais, Yuuki. Mais alors, son aveu et tu souris plus tendrement. Il t'attire, plus loin de la porte encore, plus proche des vitres et s'y adosse, s'y installe ; et tes mains alors, retrouvent ses hanches, ta bouche la sienne et alors, alors Yuuki, vous partagez de nouveaux baisers. Ah. Tu pourrais passer des heures entières à seulement l'embrasser, à sentir sa peau contre tes doigts, à laisser vos souffles se mélanger et vos langues jouer le plus beau des ballets. Et qui sait, Yuuki, si t'étais un peu trop fleur bleue, tu te dirais peut-être qu'il peut sentir ton cœur et le sien battre à l'unisson.
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Ryuu Fujiwara

Oh comme tu pourrais t’abandonner dans ses bras - n’est-ce pas ce que tu fais déjà ? - et oublier le soleil en plein ciel. Tu pourrais tant de chose quand c’est lui qui est en jeu, mais tu ne peux rien de bien grand malgré tout alors tu apprends à apprécier l’odeur de ses chemises que tu caresses du bout des doigts; tu apprends à te contenter de ses lèvres pour le moment; à contempler ses yeux et ses joues constellées; tu continues d’aimer ses lèvres et tu ancres son goût dans le tien et lorsqu’il te sert à nouveau contre lui, tu rouvres les yeux; et son visage abandonné à l’amour; tu ne l’oublieras jamais, alors tu apprends à le garder en mémoire pour que, même lorsque tu fermes les paupières, tu t’en souviennes comme une photographie, si nette, si vraie, si belle.

Tu t’écartes à nouveau, les lèvres rouges presque brûlées par sa peau rose et tu lui caresses les lippes de ton pouce; il te faut reprendre ton souffle pour continuer vos ébats doux; il te faut en manquer un peu pour l’apprécier davantage, alors tu t’installes sur le rebord intérieur de la fenêtre et te tournes vers le paysage aux couleurs roses. Les cerisiers fleurissent; le printemps a l’air si beau après tous les orages qui ont éclaté; après avoir arrosé le sol du sang; terreau fertile vu la vue magnifique qui s’offre à vous. Et si la nouvelle saison a des teintes de charmes, si tu n’étais pas un sorcier, tu penserais que c’est le sort de la nature d’être aussi magnifique. Tu contemples l’extérieur, à moitié tourné vers la fenêtre et tu retournes à ton petit jardin que tu attrapes à la ceinture et tes bras l’entourent à la taille alors que tu es toujours assis sur le rebord. Tu fourres ta tête contre son torse un instant, tu crois entendre son cœur, tu espères que c’est le tien car il bat trop fort. Tu fermes les yeux, apprends quand même aussi la mélodie.

« J’ai gardé ton sweat, c’est ainsi que tu appelles ton haut non ? » commences-tu contre son tissu chaud. « Il perd de son odeur. Je vais te le rendre. » Tes poignets se nouent dans le bas de son dos; toi aussi, tu sais serrer tes chairs. « Tu as déjà eu des relations, toi qui papillonnes toujours partout. » Etait-ce un reproche ? Peut-être.

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