— MAHOUTOKORO
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summertime s a d n e s s • rp commun
Sora Nishimura
summertime s a d n e s s • rp commun MICsnTl
Citation : don't ever try to judge me dude
Age : 19 ans depuis le 7 aôût
Rang : 74/100
Orochi
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Sora Nishimura
https://mahoutokoro.forumactif.com/t22-s-o-r-a-mes-nuits-sont-blanches-mes-idees-noires
Sora Nishimura

I'm a shapeshifter
What else should I be?
Please don't take off my mask
Revealing dark

Musique — Un profond soupir ne cesse de quitter ses lippes depuis qu'il a quitté le quai de la gare après l'annonce faite par un origami qui l'extirpa de son lit. Une pression étrange lui comprime l'échine, un questionnement fatal dont il ne réchappe pas. Sora ne sait pas ce qu'il se passe, il n'en a aucune idée ; et c'est bien étrange pour lui de ne pas avoir les réponses à ses questions ; celle tant souhaité. Comme chaque préfet, il avait eu pour mission de ramener tout le monde au bercail, dans la salle commune après le message d'annonce du directeur. Intriguant, inquiétant. Pas grand chose à dire, si ce n'est obéir. Les yeux plissés, Sora n'avait pas bronché, n'avait pas cherché à en savoir plus ; il était resté terré dans son mutisme, dans ces questionnement internes. Si lui, n'est pas vraiment peiné de ne pas rentrer chez lui ((ce qu'il ne fait plus depuis bien longtemps)) il sait que ce n'est pas le cas de tout le monde.

Car oui, ça se lit sur les visages
Comme si on les envoyaient à l'abattage
Qu'il y a un manque évident dans cette cage
Difficile sera de tourner cette page


C'est une main sur la nuque et après être ressortis de la salle commune pour vérifier que personne ne s'était perdu en route, qu'il entra de nouveau dans sa demeure, celle qu'il ne quitte jamais, pour se retrouver à une ambiance assez mortuaire ; comme une rite funéraire. Personne ne dit rien, tout le monde se tait, les valises sont dans le passage, certains se sont pourtant déjà enfermé dans leur chambre. Difficile à digérer, Sora le voit, le comprend et ça plane autour comme un brouillard opaque qui lui étreint la gorge. Il déteste ça, cette sensation d'avoir un train de retard ((et il déteste ne pas pouvoir apaiser les souffrances.)) Le coeur sur la main qui se retrouve souvent sous la chaussure, qu'il piétine comme un abruti ; foutus empathie.

Et il ne sait pas quoi faire Sora
Pour vous aider à surmonter cela
Certains le vivent bien, d'autres pas
Pour qui sonnera donc le glas ?


Et le voilà qui s'assied, peu serein, sur une chaise non loin de la grande table principale. Son regard se pose partout et nul part à la fois, il ne sait pas trop comment amorcer tout ça ((il a l'impression que le sens de ses convictions lui échappe.)) Sora, tout ce qu'il veut, c'est que vous alliez bien, que votre sourire viennent de nouveau illuminer vos faciès ((et si possible, son quotidien.)) Lui qui reste souvent seul ici durant les vacances ne comprend que trop bien votre chagrin ; même si ça famille n'est pas de celle qui manque éperdument ((oh non, pas du tout, malheureusement.)) « Ecoutez... » Aie, il le sent bien, ça commence mal ; c'est fou ce qu'il est doué pour la magie, mais pas vraiment avec les mots Sora. « Je me doute que, ça ne doit pas être facile pour tout le monde ; cette situation. Donc, si je peux vous servir à quelque chose, si vous avez besoin de parler, ou de vous lâcher, je suis là pour vous écouter. »

Parce qu'il n'est pas préfet que pour faire respecter les règles, non, il l'est surtout devenus pour soutenir sa famille, sa nouvelle famille. Vous.



[size=43]By Mitzy[/size]
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DES VACANCES, ENFIN PRESQUE
Feat everyone

Le diable venait enlacer le jeune homme, lui parler à l'oreille pour ne lui susurrer que rage. L'annonce du directeur n'avait fait que glisser sur lui tant ce qui avait suivi l'avait fait retrouver ses anciens travers, ceux qu'il essayait avec toute sa fureur de faire oublier. Sa soeur avait osé l'ignorer alors qu'il avait fait un pas vers elle, la petite teigne avait daigné le repousser avec froideur et distance. Son faciès ne se jouait pas acteur, il avait la mâchoire crispée puis sous la simple pensée de ce rejet familial il vint planter une canine dans sa lèvre inférieur, une petite tâche de sang débutant une apparition sur cette dernière sous la pression.

Ses yeux teintés d'un bleu céleste n'était plus qu'orage tandis qu'il suivait les autres membres de sa maison qui avaient pour la majorité une mine plus déconfite que rageuse. Un soupir se faufilait — quelle bande de sales gamins. Akihiko avait besoin de souffler, il n'était pas du tout sur la même longueur d'onde que les autres dans l'instant et pourtant, bien qu'arrivé dans la salle commune il ne souhaita pas rejoindre sa chambre contrairement à certains. Il ne devait pas se retrouver seul, surtout pas au risque de sentir ses pieds s'enfoncer dans ses ténèbres qu'il avait bien du mal à gérer. Il avait besoin de souffler, de l'air, vite.

Son apparence était une armure magnifique. Le sorcier restait stoïque et ce malgré que son esprit n'était que des morceaux de verre. Il avança vers un mur puis figea son dos contre celui-ci, croisant les bras. Penser à autre chose. Vite. Son regard se mît alors à vagabonder d'un point à un autre, d'un endroit à un autre, sur les visages des siens puis plusieurs. « Hm ? » Une voix se faisait entendre, attirant son attention il focalisa ses pupilles sur le préfet. « Ne prends dont pas cet air de psychanalyste, les Yatagarasu ne sont pas des faibles. En revanche, essaies donc de savoir le pourquoi de cette situation foireuse. Subir ok mais je veux savoir pourquoi. »

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summertime sadness //
feat. yatagarasu
www.
Les vacances sont annulées. Et tu as mis tellement de temps à revenir sur terre, à comprendre ce que ça voulait dire que le quai du tramway était presque vide quand tu as vraiment compris que tu ne rentrerais pas chez toi ce mois-ci. Tu ne rentres pas chez toi ce mois-ci, Kiyoshi. Et tu as tiré ta valise jusqu'à la salle commune, les dents et les poings serrés, Panpan miaulant dans sa cage de transport, ne comprenant pas tout ce remue-ménage. Toi non plus, tu n'y comprends rien, et tu n'as pas hésité à le lui dire, la voix basse alors que tu passais tes doigts tremblants entre les barreaux pour lui donner une légère caresse.

Tu n'es bizarrement pas remonté directement dans ta chambre, un peu comme pour te rassurer que tu n'étais pas le seul à être dans cet état lamentable... et l'ambiance de la salle commune te rassurait autant qu'elle te rendait mal à l'aise. Tu avais libéré pendant de sa cage de transport, et pourtant, il était toujours dedans, miaulant de temps en temps pour avoir quelques caresses.

Puis les murmures s'effacent quand Sora prend la parole. Sora qui est toujours là pour tout le monde, Sora, ce qui se rapproche d'un grand frère protecteur pour les plus jeunes. Et tu soupires légèrement. Finalement, peut-être que tu aurais du retourner directement dans ta chambre, partir maintenant ferait mauvais genre.

Puis Akihiko prend la parole, et tu ne peux qu'être d'accord avec lui. Quoique, subir, non, tu n'es pas d'accord pour ça non plus, mais maintenant que l'information est enfin arrivé à ton cerveau, tu aimerais savoir pourquoi tu ne vas pas rentrer chez toi et quitter cette école que tu vois beaucoup trop pour ta santé mentale.

La frustration habite tout le monde et c'est sur Sora que tout va se déverser, parce que c'est comme ça que ça marche. Mais toi, toi, tu préfères rester silencieux, dans ton coin, car finalement, tu n'as aucun lien avec personne, et tu ne veux qu'une seule chose : rentrer chez toi. 
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summertime s a d n e s s

Viens faire de la musique
Respirer la musique
C'est toi et moi la musique
C'est nous la musique
Et si tu me quittes
Je casse ma guitare électrique


Vacances annulées. L’annonce a claqué dans l’air comme un mauvais tour de sorcière. Une farce grotesque que l’on peinerait à croire si le tram n’était réellement pas venu. C’est bien la vérité. C’est ainsi. Je décampe assez vite du quai. Non pas que je sois pressé de retourner dans ma salle commune, mais je suis fatigué d’avance par les réactions de certains. Agresser le directeur ? Sérieusement ? Si j’étais mauvaise langue, je dirai que je ne suis pas étonné que l’auteur soit un kitsune !

Le panier à chat dans une main, valise dans l’autre, je prends donc le chemin en sens inverse. Essayant de me convaincre comme je peux que tout ceci aura au moins le mérite de me faire les bras. Ou pas. Une fois de retour, je pose la valise dans un coin parmi d’autres. A croire que je ne suis pas le seul à avoir la giga flemme de la remonter. Je laisse m’échouer dans le premier fauteuil qui me tombe sous les fesses. Ouvrant la cage de Philharmonia pour l’en extraire et la poser sur mes genoux. Ceci fait, je pose le panier au sol et commence à caresser ma petite chatte qui se met alors à ronronner comme une locomotive.

Bien vite, notre préfet prend la parole. Rien d’étonnant dans le fond, il est de notoriété publique que Sora est investi dans son taff. Toutefois, je n’ai rien à dire. Non pas que je sois spécialement dégouté de ne pas rentrer voir mon père. Nous n’avons jamais rien à nous dire. J’aurai toutefois apprécié nos vacances en Corée pour assister à des concerts et voir mes potes. Finalement, le pire n’est pas tant de ne pas rentrer que de repartir pour un tour sur une nouvelle année sans pause. Surtout quand les raisons ne sont pas explicitées. Je ne peux m’empêcher de ressentir comme une certaine enculade façon Magyar à pointes. Et bien profond. Pas très agréable en somme !

Cela dit, je ne pipe mot. Fidèle à moi-même, je n’ose pas, mais je pense comme tout le monde : je veux savoir pourquoi. Ce passerait-il quelque chose de si grave ? Finalement, c’est Akihiko qui dit en premier tout haut ce que tout le monde pense tout bas – bien que je me serai exprimé avec un peu plus de politesse vis-à-vis de notre préfet.



love.disaster
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Il fallait l'avouer, Suzu était plutôt soulagée. Enfin, en partie. Elle n'aurait pas droit aux disputes incessantes de ses parents. Elle n'aurait pas à changer de casquette selon l'un ou l'autre. Elle n'aurait pas à supporter ces silences et ces regards pleins de sens. Elle n'aurait pas à espérer que tout se passe bien alors que tout se serait passé mal. S'il y avait une personne ici qui était au moins un peu heureuse de rester, c'était bien elle. Cela ne l'enchantait pas spécialement non plus, mais c'était mieux que de rentrer chez soi, dans cette sorte d'entre-deux où ses deux mondes s'entrechoquent. Elle aurait préféré aller autre part, si elle avait eu le choix. L'ambiance pesante du dortoir ne fit qu'augmenter son sentiment de culpabilité et son malaise. La petite sorcière le cachait bien, sous un sourire et un air assuré. Les larmes, l'angoisse et les peurs, tout ce qu'elle avait révélé à Kyoshi il y a quelques heures s'était déjà envolé et elle reprenait déjà le contrôle d'elle-même, comme de ses apparences.

Les airs graves, les chuchotis, les mines dépitées, tous les regards se portaient sur une seule personne qui avait l'autorité officielle dans le dortoir des Yatagarasu et qui se rapprochait de ce que l'on pourrait appeler une figure fraternelle : Sora. Suzu, à cet instant, n'aurait pas aimé être à sa place : le poids des interrogations et du silence à peine percé par quelques chuchotements était une chose qu'elle ne supportait pas. En même temps, elle avait les mêmes question que tout le monde, qui lui brûlaient les lèvres : que se passait-il ? Pourquoi les vacances étaient-elles écourtées ? Qu'est-ce que cela signifiait ? Au-delà de la déception, perçait l'inquiétude. Deux choses que le préfet sentait, avec son air sérieux et soucieux, à observer la foule multicolore des Yatagarasu. Pas facile de trouver les mots. Pas facile d'apporter du réconfort à ce moment-là. Il trouvait les paroles qu'il fallait, la posture qu'il devait avoir et Suzu ne put s'empêcher d'avoir un léger sourire à la fois encourageant et serein à son encontre. Il ne le verrait peut-être pas, il était même discret et fugace. Sora était un psychologue comme elle, des bras que l'on va voir quand tout va mal et qui restent disponibles quoi qu'il arrive. On resta silencieux, plus silencieux encore lorsqu'Akihito, l'un des plus âgés du dortoir, prit la parole. Comprendre, plutôt que subir. Disséquer ce qu'il s'était passé et faire corps ensemble, quoi qu'il arrive.

La brune leva la main, pour demander la parole, vieux réflexe disciplinaire et strict dont elle ne pouvait s'empêcher :

« Je pense qu'on est tous d'accord avec Akihito, nous avons avant tout besoin de réponses. L'annonce était brutale et inattendue, les explications brèves et floues. Au final, on ne sait rien de plus. Pourquoi ? Dans quelles circonstances ? Qu'est-ce que cela signifie et que va-t-il se passer dès à présent ? Est-ce que tu as plus d'éléments de réponse que ce qu'on a déjà bien voulu nous donner ? » D'une main, elle caressait Saki qui ronronnait doucement dans ses bras. Elle essayait de trouver les bons mots, fronçait les sourcils en essayant de trouver dans sa tête une manière de tourner ses questions de manière plus claire. « Pour ce qui est de l'annulation des vacances, on n'y peut rien après tout. J'espère juste qu'ils nous laisseront un moment de battement, avant que nous ne commencions la nouvelle année scolaire. » Elle avait ajouté cette dernière phrase avec un sourire à la fois assuré et amusé. On savait bien que personne ici ne se reposerait sur ses lauriers et que chacun ferait honneur à la réputation de sa maison. Cela aiderait à détendre l'atmosphère et délierait les langues, espérait-elle.
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les yeux pleins de lumières

La nouvelle avait raisonné aussi fulgurante que douce et il n'avait fallut qu'un battement de cils pour que les décors se transforment. La salle commune, l'allure morne, les visages bas, c'est Sora qui a l'air accablé ; cette habitude bien trop de devoir porter toutes les responsabilités.

Ça t'arrache un soupir, ta silhouette fétiche comme recroquevillée dans un coin de la pièce. Il n'était pas question pour toi de communiquer, seulement d'écouter. Bien que cela te rendait triste. Qu'on te prenne un mois de vacances, tu ne t'en fais guère, il ne s'agissait que de formalité et si tels étaient les règles dictées, tu ne te devais que de les suivre. Même si t'avais imaginé l’au-revoir autrement, tes souvenirs latents alors que le discours prononcé.

Le ton priant auprès de la mélancolie, le regard gris. T'aimerais lui demander pourquoi mais le public te confit au silence. C'est le débat qui se lance, les voix juvéniles faisant écho dans la pièce, une majorité commençant à se démarquer, une telle situation méritait des explications et t'étais en partie d'accord ; pourtant ta voix ne s'éleva pas une seule fois. Tu ne porterais plaintes contre cette décision abrupte de l'école et tu serais prêt à rester dans l'ignorance s'il en était ainsi. Parce que tu te mets pas en chemin des autres pour ce qui est juste. Quel lâche fais-tu.
Sora Nishimura
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No more games, I'm a change what you call rage Tear this motherfuckin' roof off like two dogs caged

Musique — Il aurait pu le parier, qu'il y allait en avoir au moins un dans votre assemblée, qui allait l'ouvrir et déblatérer des inepties plus grosses que la connerie d'un Kitsune. Sora, il se masse le front, par dépit, avant de fusiller du regard le premier à avoir prit la parole ; Akihiko. Faire de ton cas une généralité n'était pas ta meilleur idée de la journée et les nerfs de Sora ont déjà été rudement mis à épreuves, alors la patience se fait dormante ; il n'est pas venu ici pour subir ta mauvais humeur ; ça non. « Bon, alors, on va mettre les choses aux clairs. » Les mains sur la table, posées à plat, il laisse virevolter sa voix, avec cette sonorité particulière ; une pointe de malice, d'animosité et de mépris - tout ce qu'il n'est pas à l'accoutumer.

« Si tu ne te sens pas concerné par tout ça Akihiko, grand bien t'en fasse. Ne prend cependant pas ton cas pour une généralité. Il y a des gens plus jeune que toi qui sont sans doute affecté. Mais non, un Yatagarasu ne doit forcément pas avoir de faiblesse ! Et après on s'étonne que les plus jeunes subissent une énorme pression sur les épaules... Bien joué. » Un profond soupir quitte la barrière de ses lippes qu'il n'a pas encore vraiment fermée. Reprenant son souffle, le jeune homme hausse les épaules avec dédains, levant également les yeux aux ciels pour bien que ses prochaines paroles entrent dans toutes les cervelles. « Je suis qu'un préfet qui doit vérifier que vous êtes bien dans vos dortoirs, que vous respectez les règles pour pas que la maison trinque. Je suis pas professeur, je suis pas préfet en chef, donc vos questions, je peux pas y répondre et ça sert à rien de me cribler de balles avec vos regards, si vous avez des questions, vaut mieux aller voir le professeur Uchida. »

Une défense, peut-être faible, mais l'animosité qui régnait dans la pièce ne l'aidait pas à rester calme, loin de là. Elle était tellement palpable, qu'elle augmentait chez lui sa zone de stresse, qu'elle amplifiait son mal-être ((peut-être qu'il est vraiment un mauvais préfet finalement.)) Mais y'a toujours quelqu'un pour calmer tout ça, Suzu, grande amie et confidente, si tu savais à quel point Sora est heureux que tu sois là à l'heure actuelle. Ta sagesse n'a d'égale que ta douceur et ton empathie. Un sourire vient naître sur les lèvres du jeune homme, qui se laisse tomber sur un des accoudoirs de fauteuil, écoutant et s'abreuvant de tes paroles. Une question, à laquelle il répond de nouveau en haussant les épaules, cette fois-ci sans animosité, ni mépris ((juste par dépit envers cette situation.)) « Malheureusement non Suzu, je le répète, mais on ne m'a rien dit, on m'a juste demandé de ramener tout le monde dans les dortoirs, rien de plus, rien de moins. Je n'étais même pas sur le quai de base, j'ai reçu un origamis, vu que j'rentre pas chez moi depuis bien longtemps maintenant. »

Elle le sait, beaucoup le savent, Sora, c'est ce gars qui n'a plus vraiment de chez lui ; ou plutôt qui le fuit comme la peste. Qui préfère rester dans son dortoir ici, plutôt que chez lui enfermé avec ce qui lui sert de paternel. Une main sur sa nuque qu'il tente vainement de détendre le jeune homme reprend sur un ton plus posé, moins agressif, plus compréhensif. « Je sais que c'est pas évident, que beaucoup ont envie de retrouver leur familles et ne pas avoir de réponse, forcément, c'est frustrant, flippant, énervant ; j'entend bien. Mais je suis pas responsable de cela et j'ai pas de réponses à vous donner. Tout ce que je peux faire, c'est vous écouter si ça vous pèse ; point. Et n'y voyez pas là une faiblesse, au contraire. »

Les mains dans les poches, Sora se redresse et se dirige vers la fenêtre afin d'ouvrir à Kaze, son hibou qui semblait n'avoir qu'une envie ; rentrer. ((On dit qu'un animal ressent toujours les émotions de son maître, cela n'avait jamais du être aussi vrai que maintenant.))



By Mitzy
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summertime s a d n e s s

Viens faire de la musique
Respirer la musique
C'est toi et moi la musique
C'est nous la musique
Et si tu me quittes
Je casse ma guitare électrique


Les mots sont superflus et dérisoires. On parle, mais personne n’entend. Les mots sortent de nos lèvres, mais personne n’écoute. Il n’y a guère que l’incompréhension qui règne. Peut-être par paresse pour certains, par égoïsme pour d’autres. Qu’importe. Le résultat est le même. Suzu prend la parole pour dire sensiblement la même chose. Preuve une fois de plus que les mots ne servent à rien, mais au moins a-t-elle le courage de s’exprimer. De s’élever, ce qui n’est pas mon cas. Mais les mots, ce n’est pas pour moi.

Je note quelques notes d’énervement dans la voix de Sora. Qui pourrait le lui reprocher ? A mesure que les secondes passent, je me demande si ce n’était pas une fausse bonne idée. Adorable de sa part, mais stérile : il ne récolterait que les frustrations – formulés avec plus ou moins de délicatesse – des autres. Plutôt que de réellement d’étendre l’atmosphère, elle ne fait que s’appesantir. La fin de sa réponse m’étonne un peu plus. Si bien que je prends la parole. Oui, j'ose. Un peu. Pas beaucoup non plus. « Personne ne dit que tu es responsable. Tout le monde sait déjà que tu fais au mieux. » J’esquisse un sourire en soutient. Certes fugace, mais non moins sincère. Dans le fond, n’est-ce pas toi qui en aura le plus besoin ? Tu devras affronter la frustration des autres sans pouvoir y répondre.

Bien vite, un soupire s’échappe de mes lèvres. Tout ceci ne rime à rien. Je n’ai pas ma place ici. Trop de monde. Trop de tension. Je ne supporte pas tout cela. Alors je lève mon derrière. Philharmonia qui paressait sur mes genoux bondit se blottir sur un pouffe à côté pour reprendre sa sieste dans un bâillement à s’en décrocher la mâchoire. Moi, je prends ma valise restée dans l’entrée et je file dans le dortoir sans dire un mot de plus. Je ne suis pas nécessaire à ce débat. Je ne veux pas assister à d’éventuels langues malignes et regards assassins. Alors je fuis la salle commune. Je pose ma valise sur mon lit. Puis, je l’ouvre. Caresse de mes doigts ma flûte. Je l’attrape, avant d’ouvrir la fenêtre. M’asseyant sur le rebord, je la porte à mes lèvres alors que le vent fouette mes joues. Après tout, ne dit-on pas que la musique adoucit les cœurs ?

Peut-être entendrez-vous si vous vous donnez la peine de vous ouvrir. D’écouter pour de vrai.
Ou peut-être pas…

♪ ♫


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Pianoté sur ça

La posture du préfet, entre sérieux et empathie, c'était bien ce qui ressemblait à Sora. La jeune fille retint un soupir de déception cependant. Pas plus de réponses. Pas plus d'informations. Il ne pouvait rien dire de plus sur la situation. Mais elle n'allait pas se plaindre. Elle était mieux ici qu'ailleurs, même si ailleurs aurait été un paradis. Pas la peine d'insister avec ses questions, pas la peine d'insister tout court sur ce qui était le plus embêtant. Il valait mieux se réconforter et se changer les idées pour le moment. Suzu fit un signe de tête discret, mais sincère au préfet en guise de remerciement. Il ne pouvait apaiser les inquiétudes, mais il faisait du mieux qu'il pouvait et on ne pouvait pas le blâmer pour ça.

A partir de là, qu'y avait-il de plus à dire ou à faire ? Chacun retournerait dans sa chambre, discuterait, ou non. Ce serait difficile de se changer les idées sans plus d'informations, cependant. La petite sorcière pensait déjà au hibou et de la lettre de panique de la part de sa mère. Elle lui demanderait de faire terriblement attention à son jeune frère et la sermonnerait sur la bonne attitude à avoir. Qu'elle aimerait qu'elle ait. Face au vide de sa chambre, elle tremblait déjà intérieurement. Face au vide des réponses, elle s'inquiétait également. Il se passait quelque chose, mais ils ignoraient quoi. Elle ne pouvait rester qu'avec ses "Pourquoi ?". Les pensées moulinaient dans sa tête et elle sentait que plus elle se laisserait emporter elle, moins elle arriverait à trouver le sommeil ou la tranquillité.

Inspire, respire. C'était ce qu'elle se répétait. Et quand bien même Sora les invitait à se confier s'ils en avaient besoin, elle n'en avait pas la force ou l'envie. Le silence et le ciel lui suffiraient aisément. La petite sorcière fit ce qu'elle aurait fait comme n'importe quel soir au cours de l'année scolaire, c'est-à-dire se faufiler entre ses camarades pour rejoindre Kiyoshi, mutique dans son coin comme à son habitude. Elle lui tapota l'épaule, discrètement, lui désigna doucement le ciel que l'on pouvait apercevoir par les fenêtres. Le soleil couchant donnait ses dernières lueurs chatoyantes à la salle commune, un peu comme on libérerait un phénix de sa cage et que celui-ci s'enfuyait au loin, doucement. Ses yeux noirs plantés dans ceux du gars un peu ronchon et solitaire, elle savait qu'il comprendrait ce qu'elle voulait dire. La nuit, les étoiles et le ciel, c'était leurs rendez-vous silencieux. A la fois étranges, mais calmants.

Ce ne serait pas comme d'habitude, mais elle ne voyait pas autre chose pour se calmer à l'instant. Si elle ne pouvait rester sur terre sereinement, alors autant s'enfuir à petits pas dans les nuages.

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summertime sadness
feat. yatagarasu
Il y a Suzu, qui prend la parole. Et il y a Sora, qui répond. Il y a des éclats de voix auxquels tu ne fais pas attention, perdu dans ton monde, si loin de la terre, si loin des étoiles, dans un espèce de purgatoire qui ne t'amènera ni d'un côté ni de l'autre. Peut-être es-tu destiné à errer entre deux mondes, n'appartenant jamais vraiment à l'un, jamais vraiment à l'autre. Ni sorcier ni moldu. Moitié-moitié. Jamais vraiment accepté, jamais vraiment aimé, un peu toujours abandonné.

Tes yeux papillonnent quand une main vient se déposer sur ton épaule, te sortant de ta torpeur. Suzu te regarde, le visage calme, peut-être même un peu tendre. Elle te désigne le ciel d'un mouvement de tête, et ton regard est immédiatement attiré par les fenêtres, fausses images de la liberté inaccessible. Tu hoches quand même la tête, libères Panpan de sa cage car tu n'espères plus pouvoir repartir.

Et finalement, tu te prépares à abandonner la salle commune, tes doigts frôlant doucement le bras de Suzu dans une légère caresse amicale, avant de passer la porte silencieusement, quittant la salle que tu verras encore pendant un an. 
Sora Nishimura
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summertime sadness //« in my shoes, just to see what it's like, to be me, i'll be you, let's trade shoes just to see what it'd be like to, feel your pain, you feel mine go inside each other's minds just to see what we find, look at shit through each other's eyes » — eminem in beautiful◄ M U S I Q U E ►"Personne ne dit que tu es responsable. Tout le monde sait déjà que tu fais aux mieux." Une phrase lancée, qui apaise son coeur encore tourmenté. Son regard se pose sur Iori, déconcerté, mais reconnaissant. Et le silence retombe lourdement sur la pièce et cette fois-ci, Sora ne se sent pas de le briser. Il ne sait pas quoi ajouter, il n'en éprouve tout simplement, pas l'envie. Pour lui aussi, tout cela est difficile à digérer ; et créer des tensions avec les siens ; c'est bien là tout ce qu'il veut éviter. Kaze prend place sur son épaule, frottant sa tête contre la joue de son maître dans un geste de réconfort, et Sora en fait de même, comme un chat le ferait avec un humain. Les mains dans les poches, la tête en vrac, tout autour de lui ne lui évoque désormais qu'oppression et jugement ; beaucoup trop de tension. De l'air, oui, Sora manque cruellement d'air et les regards encore inquisiteur ne l'aide pas à rester calme, bien au contraire.

Que faire ? Que dire ? Le jeune homme à tout bonnement arrêter de réfléchir ; il a mit son cerveau en veille et son coeur sur pause ; même ses jambes ne semblent pas vouloir lui répondre… Des réponses. C'est cela qui lui manque, tout un tas de réponses. Et il lui en faut, il en a vraiment besoin. Résolu, mais résigné, le jeune préfet soupir, inlassablement, avant d'enfin amorcer la machine qu'est son corps ; d'avancer enfin vers la porte de la salle commune, son sac à bandoulière installé sur sa seconde épaule, l'autre étant occupé. Un moment d'arrêt, les lèvres ouvertes, le jeune homme fini par se rétracter. A quoi bon en rajouter ? Même s'il n'en est pas l'instigateur, le mal est fait et s'il ne peut donner aucunes réponses à vos questions, autant laisser sa voix enfermé. Secouant la tête, en signe de négation, Sora quitte la pièce, sans un bruit, sans un regard en arrière ((pas besoin de regarder, il a déjà tout constater.))

Il aimerait aller vers le bureau du directeur, mais c'est finalement vers le monte-charge que ses pas le porte. Son besoin d'air est finalement supplanté par son envie d'être seul ; sa culpabilité pour seul linceul.

hrp :bon alors déjà sorry pour le temps de réponse j'ai honte genre vraiment ;; et well... ça va se clasher HARD ON LE SAIT ON LE SENT ça se profile comme ça xDDD des bisous jtm 8D
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SUMMERTIME SADNESS
Oh, I hope some day I'll make it out of here, even if it takes all night or a hundred years.  feat. Yatagarasu
A partir du moment où la nouvelle était donnée, tu avais abandonné le quai, tirant ta valise et tenant fermement la cage de Momo dans tes mains moites. Tu t'étais posé quelque part à l'extérieur, assez proche du château pour ne pas avoir à courir vers ta salle commune, mais assez éloigné pour avoir un semblant de calme et d'intimité. Tu avais ouvert ta valise à même le sol, cherchant parchemin, encre et plume pour pouvoir écrire immédiatement une lettre à ton frère et ta sœur, parce qu'il n'était pas question qu'ils ne soient pas au courant de ton absence. Fallait pas compter sur tes parents pour qu'ils leur disent quelque chose s'ils étaient au courant, de toutes façons. Et puis, la nouvelle passerait mieux si c'était toi qui l'annonçais.

Ta lettre finie, ou plutôt ton manuscrit vu sa longueur, tu libères Momo de sa cage, lui donnant une friandise avant de lui tendre la lettre. Une caresse plus tard et elle s'envole, t'abandonnant. Tu restes sur le sol un instant avant de remettre tes affaires dans ta valise, faisant simplement attention à ce que l'encrier ne coule pas dans ta malle. Sur tes deux pieds, tu te diriges vers la salle commune, tirant ta malle d'une main, tenant la cage vide de Momo de l'autre.

C'est proche de la salle commune que tu aperçois Sora, la mine grave et fermée. Tu laisses ta valise seule, abandonnée une nouvelle fois et tu l'interpelles soudain :

« Hé. Qu'est-ce qui s'passe ? »

Non pas que l'annulation des vacances doit le rendre joyeux, mais sa mine grave te fait froncer les sourcils et t'inquiéter plus que tu ne le devrais. Ca devait pas être joyeux dans la salle commune, et t'avais pas envie de te jeter dans la gueule du loup immédiatement, pas sûr de pouvoir bien gérer les engueulades et les... oh. C'est un déclic dans ta tête et tu jettes un regard à la porte de la salle commune.

« C'est la guerre froide à l'intérieur ? »

Finalement, peut-être que t'aurais du rester un peu plus longtemps dehors. C'est pas que t'aimais pas une bonne engueulade bien tendue de temps en temps, mais il valait peut-être pas que tu te jettes tête la première dans la fausse aux lions.



hrp : je me suis foutue une pression monstre pour hajime je sais pas pourquoi, du coup c'est un peu kk ? son arrivée est bizarre mais il aurait clairement réagi avant s'il avait été là donc ;; voilà ;;  mais j'pense que ça peut partir en clash un p'tit peu, avec le môsieur ? y'a moyen. VOILA. Tendresse sur vous. J'ai posté mon premier rp avec hajime, et j'suis joie
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sumertime sadness

Pas de vacances.

Pas. De. Vacances.

Avait-il bien entendu ? Oui, il avait bien entendu. Ses vacances étaient annulées et il n'en était pas heureux. Pas du tout. Non pas que ses parents lui manquaient, mais il devait passer une partie de ses vacances avec Kogo à la campagne, courir pieds nus, se rouler dans la boue, passer du temps sans faction ni règles avec son amie. Il avait déjà prévu de nombreuses surprises, sa valise en était pleine, mais il était privé de vacances. Privé d'un temps privilégié avec ta précieuse amie, celle que tu soutiens depuis votre première année ensemble.

Aritsune n'en était guère content, il était peut-être même en colère. Pourtant, il n'en serait pas arrivé à certains propos tenus à ce moment-là, surtout à l'égard de son roomie à lui. Pourtant, aucune parole ne sort de sa bouche; il ne prend aucune défense, ne prend aucune position. La tristesse, peut-être. Le pourquoi ne l'intéresse pas vraiment, vous savez, peu importe la raison, le fait est là. Il n'ira pas faire voler de jolis avions en papier avec Kogo. Tristesse. Son cœur est un peu serré et ses yeux lui pique. Partir en même temps que Sora semble être une bonne idée; de toutes façons il n'a pas grands choses à faire et encore moins à dire. Ainsi, il le précède de peu, pour finalement voir Sora en compagnie d'Hajime. Il ne manque que Yue pour pouvoir ressentir cette chaleureuse sensation qu'il possède dans leur chambre. Pourtant, la présence de ces deux personnes lui suffisent pour le remettre sur pieds. Enfin, pour poser la question la plus importante du monde. Ce n'est pas une question de fierté ni de faiblesses, mais c'est pourtant la question la plus vitale du monde. D'un grand mouvement de bras et d'une voix forte et intrépide, il demande :

« Sora, on est d'accord que c'est quand même les vacances ? »
pas de vacances ????


Sora Nishimura
summertime s a d n e s s • rp commun MICsnTl
Citation : don't ever try to judge me dude
Age : 19 ans depuis le 7 aôût
Rang : 74/100
Orochi
Orochi
Sora Nishimura
https://mahoutokoro.forumactif.com/t22-s-o-r-a-mes-nuits-sont-blanches-mes-idees-noires
Sora Nishimura



summertime sadness //« in my shoes, just to see what it's like, to be me, i'll be you, let's trade shoes just to see what it'd be like to, feel your pain, you feel mine go inside each other's minds just to see what we find, look at shit through each other's eyes » — eminem in beautiful◄ M U S I Q U E ►C'est en refermant la porte derrière lui, qu'il tombe nez à nez en face de son camarade chambre, ami, mais aussi confident. Hajime, t'es là, un peu surpris vraisemblablement ; mais surtout inquiet. Vous vous connaissez bien depuis le temps, alors forcément, ce qu'il laisse parfois échapper, toi, tu le vois, tu le ressens. Et pourtant, le jeune préfet fait tout pour reprendre contenance, pour ne pas être découvert, pour pouvoir fuir loin d'ici rapidement ((être ailleurs qu'en enfer.)) Le coeur tambourinant dans sa poitrine, il reste un peu circonspect alors que Kaze continue de lui donner des coups de tête, comprenant que son maître est en proie à une foule de sentiments contraire. Partir, il veut partir, fuir à grandes enjambées ces couloirs avec sa jambe boitante, pour se cacher. Il ne veut pas être découvert Sora, ni même cerné. Alors c'est en plissant les yeux après tes deux questions, qu'il glisse de nouveau ses deux mains dans ses poches, la tête baissé ; le masque est désormais blasé, figé, frustré. « Si tu veux l'savoir, t'as qu'à aller voir par toi même, j'ai des choses à faire. » Expéditif, catégorique, net et sans bavure ; sa voix a transcendé les âges, brisé le silence à son passage. Sora se fait vorace, il succombe à ce trop plein d'émotion qui lui désintègre ce qui réside dans son thorax. Il pourrait se démonter l'occipital à coup de baguette ((tout ça parce qu'il se trouve inutile.)) La peur du rejet, la peur de n'être qu'une poussière insignifiante, incapable de faire quoi que ce soit ; le voilà qui secoue la tête alors que Kaze le regarde en tordant son cou ; la flexibilité d'un hibou le fascinera toujours. C'est en passant à côté de toi pour partir qu'une autre personne fait son apparition ; ce n'est pas aujourd'hui que Sora s'offrira la parfaite évasion.

Aritsune.
Tu étais à l'intérieur, il semblerait que tu l'as suivis ; tu n'avais rien dis, juste constater ; et le regard de Sora posé sur toi avec bien discerner, à quel point l'annulation des vacances t'avais peiné. Malgré ton masque, malgré ta bonne humeur naturelle qui le sauve les trois quarts du temps ; il ne peut rien faire pour soulager ta tristesse ; apaiser ta colère. La déception, Sora l'éprouve rarement, mais pour la première fois depuis longtemps, Sora est déçu de lui-même. "Sora, on est d'accord que c'est quand même les vacances ?" Les yeux écarquillés, Sora ne comprend pas où tu veux en venir ; les vacances, il n'y en aura pas, pour personne. Demain les cours reprendront et avec eux les millier de questions qui jonchent toutes les têtes. Si les gens se sont plutôt montrés compréhensifs, le fait que le préfet de leur maison n'ait aucune réponses à leur donné à bien fait son quota de blessés. Ne pas savoir, ne pas pouvoir répondre ; ça l'ennui, l'agace, lui comprime d"effroi la trachée ; du haut de son mètre quatre vingt dix, il s'est mit à vaciller, à trembler. Une main déposée sur le sommet de ton crâne Aristune, il te répond sur le même ton qu'il a offert à Hajime ; aucun entrain, aucune vie, juste une sonorité blasé et amère. « Malheureusement non, il n'y en aura pas, désolé Aritsune. »

Et le voilà qui file aussi vite que le vent, aussi vite que la pluie appelant le beau temps. Partir, loin d'ici, à l'abri des regards, juste pour retrouver un semblant de paix et un peu d'espoir.
hrp :et voilà il est définitivement p a r t i 8D
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Oh, I hope some day I'll make it out of here, even if it takes all night or a hundred years.  feat. Yatagarasu
Si tu veux l'savoir, t'as qu'à aller voir par toi même, j'ai des choses à faire.

La réponse te surprend, te fait même hausser les sourcils sous la surprise avant de les froncer. C'est rare que Sora te parle de cette façon. C'est souvent quand tu parles beaucoup trop du fait de remonter sur un balai que sa voix devient froide, qu'il ne te regarde même pas et qu'il balance les mots tels qu'il les pense, sans filtre et sans hésitation.

Tu ne réponds pas sur le coup, parce que tu sais que c'est une mauvaise idée. Sora énervé, toi énervé, tous les deux énervés, ça va partir dans tous les sens, et tu sens la tension dans ses épaules, tu entends ses pensées tournoyer dans sa tête. Pourtant, quand il passe à côté de toi sans même un regard, ta main l'arrête, attrape son coude.

« Hé, tu veux qu'on- »

Tu es coupé par l'arrivée d'Aritsune, et tes doigts lâchent immédiatement le bras de Sora, comme pour protéger cette bulle que tu voulais former entre lui et toi, cette bulle de confiance, de paix et de quiétude, cette bulle où il pouvait s'effondrer et où tu pouvais le rattraper. Sora répond à Aritsune, ne te regarde même plus, il ne fait plus attention à toi. Il t'évince si rapidement que ça te comprime le cœur, soudain. Il s'échappe, s'enfuit, de lui-même, de toi. Surtout de toi. Et tu ne peux rien faire pour changer ça.

Il vous quitte et tu hésites entre le suivre, le rattraper, le forcer à te parler, à t'expliquer, à se confier, et aller dans la salle commune en ramenant Aritsune avec toi. Y'a cette envie, Hajime, d'enlever le poids des épaules de Sora, de l'aider et de l'épauler, de le laisser respirer. Alors tu passes un bras sur les épaules d'Aritsune, lui sourit.

« J'suis sûr qu'on aura des explications rapidement, Ari ! Viens, on rentre. »

Tu récupères d'une main la cage de Momo et ta valise pour entrer de nouveau dans la salle commune pas tout à fait pleine, mais loin d'être vide pour autant.

« Yo. »  lâches-tu sérieux, mais avec le sourire ; tu continues : « Vous avez pas mieux à faire que vous lamentez ? Non parce que c'est l'bordel cette salle commune donc allez au moins ranger vos valises, non ? »

Place, tu passes.

Et tu prends possession des lieux, Hajime, prêt à mettre à feux et à sang le premier qui élèvera la voix.
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sumertime sadness

La vérité résonne à son oreille, tout comme la tragédie qu'elle représente. Il se laisse faire, endormi par la situation qui le détruit. Il ne se rend même pas compte qu'Hajime l’amène à l'écart, ou tout du moins le rapporte dans la salle commune. Il n'y a qu'une seule chose dans son esprit, tournant ainsi en boucle.

Pas de vacances. Pas de vacances. Pas de vacances. Pas de vacances. Pas de vacances. Pas de vacances. Pas de vacances. Pas de vacances. Pas de vacances. Pas de vacances. Pas de vacances. Pas de vacances. Pas de vacances. Pas de vacances. Pas de vacances. Pas de vacances. Pas de vacances. Pas de vacances. Pas de vacances. Pas de vacances. Pas de vacances. Pas de vacances. Pas de vacances. Pas de vacances. Pas de vacances. Pas de vacances. Pas de vacances. Pas de vacances. Pas de vacances. Pas de vacances. Pas de vacances. Pas de vacances. Pas de vacances. Pas de vacances. Pas de vacances. Pas de vacances. Pas de vacances. Pas de vacances. Pas de vacances. Pas de vacances.

C'est l'honneur qui l'empêche de pleurer. C'est pour l'honneur qu'il met la main sur son masque comme s'il s'agissait de son vrai visage et qu'il se cache les yeux derrière sa paume et ses doigts. Parce que c'est un homme fort, Aritsune, pas un enfant de cinq ans qui pleure parce qu'on lui a retiré ses vacances.

Mahoutokoro ne se doute pas encore de ce qu'ils ont réveillés; un véritable petit démon prêt à tout pour assouvir son envie de liberté.

pas de vacances ????


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