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sweet lips | reimi
Nadeshiko Sugawara
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Citation : I had a dream about you last night
Age : 19 ans
Rang : A2
Amaterasu
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Nadeshiko Sugawara
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Nadeshiko Sugawara
Reimi était enfin revenue de son échange et cela était probablement la seule bonne chose qui était arrivée ces derniers temps, Nadeshiko n'allait pas le nier. Retrouver sa présence, aussi bien amicale que celle plus qu'amicale qu'elles entretenaient, était un bonheur dont elle ne s'était jamais aperçue à quel point cela lui avait manqué. Les caresses légères, les baisers qui allumaient un feu à l'intérieur d'elle. Oh, elle avait beau avoir d'autres personnes avec qui partager sont lit, qui avaient partagées son lit pendant l'absence de la Tsuchigumo, personne ne lui faisait ressentir les choses qu'elle lui faisait (peut-être qu'une autre le ferait un jour mais le moment où cela arriverait est encore bien loin, dans l'esprit de la renarde).

Et cette fois-ci n'avait pas fait exception. Cette fois encore elle avait vu les étoiles. Un sourire extatique sur les lèvres, la respiration encore courte, elle se tourna sur le côté pour regarder Reimi, alors que ses cheveux tombaient encore devant ses yeux. Elle les repoussa d'une main, se hissa sur un coude, sa tête posée sur la paume d'une main.

Le corps des femmes était un plaisir pour les yeux et jamais elle ne se lasserait de les observer, détailler chaque courbe de leur corps et cette fois-ci ne faisait pas exception.

Un soupir franchit ses lèvres alors qu'elle se redressa pour se mettre assise dans son lit, remettant de l'ordre dans ses cheveux. Heureusement qu'elle savait que les autres filles de son dortoir ne revenaient pas avant un long moment, elle avait même fermé la porte par précaution (comme elle faisait à chaque fois, après tout).

« Cela fait tellement de bien de te revoir, Reimi. »

Elle se tourna à nouveau, s'étirant sans jamais cesser de sourire. Ses mains tâtonnèrent sur le côté pour trouver un élastique, nouèrent ses cheveux pour ne plus qu'ils tombent sur son visage, et elle se laissa retomber sur le lit avec un "oof".

« Pendant ton absence j'ai trouvé quelqu'un d'autre... Kaguya ? Elle me l'a demandé comme un service... » Sourire espiègle, lueur moqueuse dans le regard, doigts qui s'approchent du corps de son amante d'un soir. « Je ne me suis pas sentie de le refuser, cela lui semblait être tellement important. »

Ses dents attrapèrent l'intérieur de sa joue en attendant la réponse de la jeune femme, curieuse de sa réaction. Elle n'avait pas encore eu le temps de le lui dire, s'était dit qu'après tout quel meilleur moment ?
Reimi Tsukino
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Citation : et l'homme saigné noir à ton flanc souverain
Age : 18
Rang : pending
Orochi
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Reimi Tsukino
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Reimi Tsukino
Si les rayons du soleil lèchent goulûment la chute incurvée de mes reins, c’est aux creux des siens que se sont égarées mes lippes, en sillons tant brûlants qu’embués—à présent je les pourlèche, savoure les souvenirs sapides qui en ornent encore la courbe. La soie volage des draps ne couvre que ce que je la laisse couvrir, et je presse un instant mon visage dans un oreiller pour engourdir mes sens, profiter un ultime instant de cette béatitude que peu me cèdent.

Cela fait tellement de bien de te revoir, Reimi. Mes crocs dévoilés dans un sourire arrogant, je ronronne et serpente jusqu’à elle, enroulant de bien maigres bras autour de ses adorables hanches. Tu me l’as fait si tumultueusement comprendre, comment pourrais-je en douter ? Je ricane et ronge sa cuisse d’une morsure affectueuse, ne manquant guère d’estampiller ce qui m’appartient. Pendant ton absence j’ai trouvé quelqu’un d’autre… Kaguya ? Elle me l’a demandé comme un service…

Là où Nadeshiko confesse ses péchés sous le couvert typique de sa bonté, mon esprit vogue vers l'indescriptible dévotion de ma princesse sélénite—je l’observe un instant, mon crâne reposant contre la tendre carne de ses genoux ; mes yeux gravissent la moindre vallée de son visage, dans l’espoir puéril d’y trouver ce qu’on appellerait peur. Oh ? C’est un murmure, que je souffle contre le dos d’une main que j’ai hissé à mes lèvres. L’idée de les voir m’enchante bizarrement, allant jusqu’à raviver un brasier que je pensais apaisé ; ma naïveté ne me surprend pas tant que ma vigueur, et je grimpe en une lascive poussée sur les cuisses de la renarde.

Lui as-tu dévoilé mes faiblesses, ou s’est-elle engorgée des tiennes ? D’un index impérieux crochetant l’insolent menton, je l’incline à ma guise et amuse la commissure de sa lippe dans l’ombre mort-née d’un baiser. Kaguya est d’une pureté inégalée, j’y chuchote, pensive, et j’y tiens comme à la prunelle de mes yeux. Pire encore—je la fantasme étoile, dévorée par mes soins. Cela dit, tu es aussi une de mes possessions les plus précieuses. En ricanements caustiques, je la libère de mon entrave et m’échoue contre la naissance enjôleuse de ses clavicules. Je l’imaginais trop chaste pour se risquer entre d’autres bras. C’est une surprise des plus exquises. Comment était-elle ?


Nadeshiko Sugawara
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Nadeshiko Sugawara
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Nadeshiko Sugawara
Sentiment de bonheur intense lorsqu'elle dépose une morsure sur une de ses cuisses, sentiment d'une appartenance qu'elle n'avait plus ressenti depuis si longtemps. Sentiment que seule cette amante était capable de lui faire ressentir.
Il lui faut se relever sur ses coudes pour pouvoir observer ce doux visage, dont l'expression n'a pourtant rien de doux, posé sur ses genoux. L'expression se lit sur son visage et un sourire malicieux qui se fraie un chemin sur les lèvres de la renarde, visage qui se laisse faire, ricanement qui se laisse entendre.

« Je n'ai fait que lui enseigner ce qui te plaisait le plus. » Sa main passe dans les cheveux courts de la jeune femme, tire le visage jusqu'à elle pour qu'elle puisse plonger le regard dans le sien, un sourcil arqué. Elle y tient comme la prunelle de ses yeux ? Une moue faussement vexée apparaît sur son visage, elle approche sa bouche de la joue de Reimi, dépose un baiser juste à la limite de son oreille et murmure. « Tu me vexes, j'aurais pensé avoir ce titre. » Son corps entier ne tend que vers le contact de l'araignée, avait l'impression de sentir chacun de ses doigts sur elle, l'étreinte n'est qu'un mince soulagement, tout son corps encore envahi de la chaleur que la simple présence lui provoquait.

« Je t'avoue avoir été bien plus surprise lorsqu'elle est venue m'en parler mais j'ai accepté la proposition avec un plaisir non-dissimulé. » Nadeshiko les fait tourner dans le lit, ses délicats cheveux roses tombant devant son visage. Visage qui se baisse pour embrasser les lèvres délicates aux milles merveilles, qui descendant déposer quelques baisers dans le cou où ses dents se permettent également de s'égarer. « Elle était si douce, et en même temps non. C'était un agréable changement, une agréable pause. J'en serais presque jalouse. »

Presque, parce qu'après tout, Reimi ne lui appartenait pas et Nadeshiko était heureuse de leur relation qui restait ainsi. Qui n'était ni plus ni moins que des étreintes chaleureuses et merveilleuses. « Presque. Mais pas totalement. Tant que je peux goûter aux plaisirs de t'avoir dans mon lit. » Ses dents se dévoilent lorsqu'elle sourit, ses crocs se font sentir lors d'un baiser déposer sur le cou. Les mains se font douces, tracent les courbes du corps en-dessous d'elle.
Reimi Tsukino
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Orochi
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Reimi Tsukino
Si Kaguya vient de la lune et moi du soleil — Nadeshiko est indéniablement issue des mers. Languide, elle me berce dans ses vagues et délie mes muscles au rythme paresseux de flots libérés ; je l’imagine parfois furieuse, quand bien même ne l’ai-je côtoyée qu’apaisée. Et si tentée suis-je d’attiser la flamme certaine qui brûle dans le fond de sa rétine, rien ne me ravit plus que la tendresse de son contentement, la sérénité de ses caresses le long de ma peau meurtrie.
Tu me vexes, j’aurais pensé avoir ce titre. Les baisers sont doux et les doigts chargés d’audace pernicieuse, et moi je m’abreuve de tout ce qu’elle me cède. Mmh, non. La pause est délibérée, je quête d’une oreille pressée contre son sein les pulsations frénétiques de son cœur inquiet. Tu es une perle, Nadeshiko, de celles qu’on déniche au bord d’un océan difficilement assagi. J’embrasse le point culminant de ses artères, leur mélodie à peine discernable par le bout de mes phalanges brunes. Et, bien évidemment, cette perle m’appartient.

Je n’ai jamais été possessive — car je n’ai jamais rien possédé. Mais j’ai cru comprendre, au travers des tremblements qui parcourent leurs corps, à la lumière qui brille dans leurs yeux, que beaucoup semblaient apprécier ces pulsions, si postiches soient-elles, de propriété. Aussi je jette, indolente, des indices factices ; et si l’idée de te partager n’arrache pas le moindre pan de mon coeur (au contraire, la perspective est belle — si tant est que je participe ou, du moins, observe), rien ne coûte de te faire penser, ne serait-ce qu’un court instant, le contraire.

Nous sommes faits de poussière d’étoiles. Kaguya, quant à elle, a été creusée à même la roche de la lune, j’en suis intimement persuadée. Les oreillers sont doux sous ma tête, lorsque je me romps la nuque pour la céder en pâture à ses adorables crocs émoussés ; mes mains, quant à elles, passent en peigne dans les mèches rosées, distraites. La jalousie est une émotion naturelle. Tu es libre de la ressentir, mais de l’inverse aussi — cependant, si tu trouves le moindre défaut à notre relation telle qu’elle est, j’espère que tu me le confieras. J’embrasse son crâne, et laisse les rais timides du soleil lécher la silhouette qui me surplombe.


Nadeshiko Sugawara
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sweet lips
reimi
Sourire narquois lorsqu’elle te compare à une perle qui lui appartient. T’appartenir ? Il faudrait pour cela que je sois capable de me laisser apprivoiser par quelqu’un. Cette insinuation cependant réveille quelque chose en toi, pas au sujet de lui appartenir loin de là. La perle précieuse n’est rien comparé au cristal, si dur mais si fragile à la fois. Kaguya était tellement différente de tout le monde, les paroles de Reimi faisaient sens. Elle était lunaire, elle était hors de ce monde, elle n'appartient pas à leur univers, se contente d’un “hmm” pour montrer son approbation tandis qu’un frisson la parcourt au moment où la main se glisse dans tes cheveux, ta tête se relève pour observer les yeux, la peau douce et parfaite en-dessous de tes lèvres. Ne t’inquiète pas, je ne ressens en aucun cas de la jalousie. Bien au contraire. Comment pourrais-tu être jalouse envers les relations qu’elle entretenait ? Votre relation n’avait jamais été exclusive, ne le serait jamais. Une telle beauté ne pouvait être tienne, et quand bien même être en sa compagnie était un délice infini, ce n’était que temporaire, pause dans une vie pleine de responsabilité.
Rideau rose qui entoure son visage et vous coupe du reste du monde alors que tu restes au-dessus d’elle, les mains se trouvent et tu les soulèves au-dessus de sa tête, les rayons du soleil enveloppant son corps d’une aura hors de ce monde. Quelle tristesse qu’il ne nous reste que quelques mois de cela. Tout en gardant les mains au-dessus de sa tête, tu traces un chemin lent de tes lèvres, te délectes du fait d’être au-dessus, pour une fois. J’ose espérer que je resterai un agréable souvenir.
bettyleg


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