— MAHOUTOKORO
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Cooperation
Asagao Manami
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Citation : The terrible fire of old regret is honey on my tongue
Age : 31 (28/02/67)
Rang : S3
Orochi
Orochi
Asagao Manami
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1177-buried-under-promises-unkept
https://mahoutokoro.forumactif.com/t1277-lettres-coulees
Asagao Manami
Cooperation
  • the building's been building the sturdiness won't last, and I know he can grate, he's a pain in the ass, and I am trying, i am, i will do what i must
  • ʇsnɯ ᴉ ʇɐɥʍ op llᴉʍ ᴉ 'ɯɐ ᴉ 'ƃuᴉʎɹʇ ɯɐ I puɐ 'ssɐ ǝɥʇ uᴉ uᴉɐd ɐ s,ǝɥ 'ǝʇɐɹƃ uɐɔ ǝɥ ʍouʞ I puɐ 'ʇsɐl ʇ,uoʍ ssǝuᴉpɹnʇs ǝɥʇ ƃuᴉplᴉnq uǝǝq s,ƃuᴉplᴉnq ǝɥʇ
  • shikibu.
    tu as laissé tomber ton masque d'impartialité et de calme un instant, en apprenant que vous alliez devoir travailler ensemble aujourd’hui
    il n’était pas rare que tu doives supporter ceux que tu n’appréciais pas, gao, et tu t’en sortais très bien d’ordinaire.

    néanmoins, le professeur de botanique- une matière que tu apprécies pourtant particulièrement, avait une manière de t’agacer bien à lui
    peut-être était-ce la manière dont tu l’entendais parler, que ce soit de certaines de tes collègues, ou avec la nonchalance qu’il montre aux élèves, comme s’il ne s’en souciait guère

    et peut-être, était-ce le manque d’honnêteté
    (un peu comme toi, un peu comme vous)
    (et peut-être, plus que ça, ce sont les remarques sournoises dont tu te souviens enfant)

    l’agacement à l’idée des possibles reproches de maintenant.
    (plus encore, celui à l’idée que ton avis ait commencé à changer.)
    (et plus encore, celui à l’idée de ne pas avoir changé.)

    tu te forces à délier des épaules trop tendues
    toujours coincée dans un passé enfantin,
    alors que quelques mois plus tôt, tu étais au premier rang pour réaliser sa dévotion envers vos élèves

    ‘professeur shikibu.’
    c’était peu être un peu sec, alors tu arrêtes ton soupir d’un sourire, te retenant de noter son évident retard.

    'j’ai commencé à faire de l’ordre dans la réserve' certains élèves y laissé leurs affaires, et tu notes mentalement d’aller les déposer au coin objet trouvé

    tu fais l’inventaire de ce que vous aviez encore à faire.
    à défaut de vouloir passer ces moments dans le silence, tu finis par demander d’une voix douce, étonnement dénuée de reproche
    ‘je suis presque tentée de vous demander pourquoi vous êtes en retard.’
    (une branche d’olivier, une maigre tentative)
    Jawn pour EPICODE


    Takeo Shikibu
    Cooperation  XlARcpL
    Citation : The easiest enemy. Can only deal 1 damage.
    Age : 29 ans. 16/04/1968.
    Rang : -
    Seimei
    Seimei
    Takeo Shikibu
    https://mahoutokoro.forumactif.com/t1340-le-roi-en-jaune
    https://mahoutokoro.forumactif.com/t1350-takeo-origami
    Takeo Shikibu
    Petit à petit, les températures tendaient vers les grâces d'un hiver impitoyable, menaçant d'ôter à sa serre les verdures dont elle était incessamment pourvue ; et si ce n'était pour la magie dont Takeo couvrait l'ensemble de ses enfants, détournant sans nulle honte le cycle de la nature, son travail comme ses journées s'en seraient trouvés bien profondément attristés. Ainsi, cette habitude s'insurgeait comme incipit de ses moindres matinées, ce qui n'était pas pour lui déplaire—du moins, si son rythme de sommeil n'en était pas ainsi accablé—car l'enseignant ne trouvait nul plaisir qui ne puisse égaler le tenue de ses plantes.

    L'art du jardinage, et de la botanique dans son ensemble, avait quelque chose d'aussi reposant que fascinant : ses humeurs se diluaient dans la passion d'instants si éphémères que les heures défilaient sans qu'il n'en ait conscience. L'heure, en l’occurrence, commençait à urger, et son rendez-vous était passé de quelques minutes lorsqu'il se tira d'une concentration si intense qu'il ne remarqua que tardivement l'origami qui lui martelait les côtes.

    Un rappel, enchanté de sa propre main, mais dont l'inutilité fut bien vite avérée : lorsqu'il se focalisait sur ce qui constituait son plus grand et unique plaisir de ces derniers mois, même un incendie n'aurait suffi à le déconcentrer—alors un bout de papier, pensez-vous !

    Bien optimiste aurait été Asagao de penser qu'un botaniste sacrifierait les besoins quotidiens de ses enfants pour honorer quelques notions de ponctualité ! Non qu'il ne fut impatient de revoir sa collègue—ses dialogues acérés avec la divinatrice avait quelque chose de réconfortant—mais leur dernière rencontre s'était redoutablement bien passé, et Takeo ne s'en trouvait que davantage malaisé.

    Excusez mon retard, soupira-t-il, sans ironie cette fois.

    Le climat témoignait des merveilles d'une saison automnale, si douce qu'elle était chaleureuse : l'uniforme s'adaptait aux caprices physiologiques de chacun, ne laissant en cette fin d'octobre qu'une doucereuse mélancolie. Ces journées se devaient dédiées au contact d'une nature qu'il avait en ses faveurs personnelles, et non de cette immonde réserve : les affaires traînaient ci-et-là, soutenues par une odeur sans nulle pareille. Dans les ombres qui submergeaient une écrasante majorité des lieux, la vue s'en trouvait obstruée d'une poussière devenue nébuleuse, abritant quelques créatures dont il aurait volontiers tait le nom.

    Les circonstances saisonnières imposent à ma serre un soin tout particulier. Il aurait été avisé de vous en informer, je le reconnais.

    Leurs regards se croisèrent. Son esprit ressassait le sérieux nécessaire au printemps dernier, lorsque leur refuge commun avait exigé bonne entente : dans l'urgence d'une situation aussi critique, l'heure n'était pas aux ressentis personnels, car leurs élèves s'en seraient trouvés affectés. Les mois avaient passé à une allure trop vive pour qu'il ne lui accorde le temps d'une réelle discussion, et à présent, le souvenir paraissait lointain, presque irréel—et d'autant plus gênant pour les deux partis.

    La serre est à moi ce que les élèves sont à vous. A ce sujet... je ne suis pas partisan de vos méthodes, mais nous partageons quelques valeurs communes, semblerait-il.