Numéro 18
L'Éventail
Citation : La goutte de sang tomba, et l'estampe se dessina
Age : Vieux
Personne
L'Éventail
Dans ce nouveau numéro vous pouvez lire : un reportage racontant l'histoire de Yao Bikuni, un communiqué du Ministère à propos des origamis de Seimei, un Le Saviez-Vous, spécial familles, et bien entendu les classements et les annonces. Bonne lecture à toutes et à tous !
Les informations concernant les origines de Yao Bikuni sont des plus méconnues. On suppose qu’elle est née aux alentours de 1170 sans pouvoir donner une date précise. Par son nom, on la dit sang-pur, mais impossible de l’assurer car le clan Bikuni a disparu depuis longtemps en laissant peu de traces. Durant sa scolarité à Mahoutokoro, elle participe au prestige des Yatagarasu par son excellence et sa discipline, elle fut désignée préfète, puis préfète en chef. Considérée comme la sorcière la plus puissante de son époque, elle est nommée professeur d’Onmyodo peu de temps après son diplôme, faisant d’elle l’une des plus jeunes professeurs de l’histoire de l'école, au même titre que Hidenori Kurosawa.
Alors que le quatrième directeur perd le contrôle de Minami-Iwo face aux yokais, devant abandonner l’île pendant près d’une décennie, Yao Bikuki prend l’initiative et s’arrange pour que son prédécesseur soit écarté. A l’aide de compagnons, elle emprunte alors un chemin méconnu du grand public pour se rendre sur l’île. Peu de sorciers le savent encore aujourd’hui, grâce à un rituel n’importe quel torii du pays mène à celui sculpté sous l’école. Ce jour fut celui qui ramena la paix entre sorciers et yokai. Yao Bikuni érigea un nouveau pacte permettant à Mahoutokoro de rouvrir ses portes, et son exploit en fit la cinquième directrice. Elle venait d’inscrire son nom dans la légende.
Depuis sa création, seuls dix-neuf sorciers ont été directeur de Mahoutokoro, tous sont entrés dans l’histoire d’une manière ou d’une autre, pour leurs exploits ou leurs échecs. Aucun d’entre eux n’ont été nommés à l’aube de la trentaine, hormis Yao Bikuni et bien entendu Hidenori Kurosawa. De son passage à la tête de l’école, on notera les réformes organisationnelles, le rayonnement international qu’elle donne à l’école, et, bien sûr, l’extrême longueur de son mandat puisqu’elle reste en poste 126 ans. Un record jamais égalé. De nombreuses croyances circulent encore aujourd’hui pour justifier une vie si longue : pacte avec un dieu, rituel noir, possession d’un objet légendaire, les idées ne manquent pas. Il faut néanmoins casser le mythe pour en revenir à l’explication la plus raisonnable : Yao Bikuni a été nommée directrice aux environs de 30 ans, lorsqu’elle quitte son poste elle a près de 156 ans, un âge certe impressionnant, même pour un sorcier, mais pas impossible à atteindre avec une bonne hygiène de vie et une profonde connaissance de l’Onmyodo.
En parallèle de sa carrière de directrice, et de son goût pour l’enseignement, Yao Bikuni créa de nombreux rituels et sorts, fut une conseillère de l’ombre des différents empereurs qu’elle connu et s’attira les faveurs des clans les plus puissants. Elle perfectionna même l’Onmyodo, qui avait peu évolué depuis l’époque de Seimei. Proche des yokais les plus célèbres du pays, comme des plus simples, on suppose aujourd’hui que c’est cette proximité, et son étude minutieuse de leur magie, qui lui donna toutes ces idées innovantes.
La fin de sa vie souffre, comme le commencement, d’une cruelle absence de sources. Les archives de Mahoutokoro, pourtant fort bien conservées, ont été probablement nettoyées par des successeurs jaloux de l’aura de la directrice. On sait cependant, que c’est au début du 14e siècle qu’elle lance la construction d’un sanctuaire à sa gloire, formant un grand complexe avec le sanctuaire aux yokais déjà existant. Les raisons qui la poussent à un tel acte sont sujets de houleux débats entre les spécialistes. Avait-elle peur que son nom et ses actes soient effacés de l’histoire ? Peu probable, car sa proximité avec la famille impériale et les clans lui avait assuré une gloire éternelle. Est-ce le symbole d’un orgueil et d’un égo démesuré, comme l’ont dit ses détracteurs ? Possible, mais ce ne peut être l’unique réponse. Il faut se rendre à l’évidence, jamais nous ne serons en mesure d’expliquer la construction de ce sanctuaire, mais cela ne nous empêche pas d’en apprécier sa beauté.
En octobre 1332, Yao Bikune s’éteint paisiblement dans son sommeil. Les témoignages de ses proches rapportent que même après sa mort, son visage était encore parfaitement jeune. Pourtant, malgré ces textes, il ne reste aucune information sur les rites funéraires, ni liste de personnes présentes, ni emplacement pour la cérémonie, ni lieu de dépôt de ses cendres. De nombreux sorciers ont fouillé en vain le sanctuaire à son nom, pensant en toute logique que sa tombe s’y trouvait. Peut-être que Yao Bikuni, ne voulait pas être dérangée après sa mort, préférant un repos paisible après une vie si mouvementée. Au moins sa légende est parvenue jusqu’à nous, même partiellement, faisant d’elle une protectrice de Mahoutokoro, au même titre que Seimei.
Après une enquête minutieuse, l'Auror-Directeur indique dans son rapport qu'il s'agit de toute évidence d'une énième tentative des fanatiques Yuutsu de déstabiliser l'ordre public. Il répète, encore une fois, que le fondateur de l'école n'est jamais revenu d'entre les morts, et qu'il n'a jamais été un mage noir ; le monstre Orochi, quant à lui, n'existe que dans les livres.
La Ministre Yamamoto tient à assurer à la communauté magique nipponne que tout sera mis en œuvre pour que la propagande et les fausses informations cessent le plus tôt possible. Le Département de Protection de la Communauté magique fait tout son possible pour que l'harmonie revienne dans le pays, et il rappelle que chaque citoyen peut aider. Si vous avez des informations, n'hésitez plus et envoyez un origami aux Aurors du Ministère.
Kyoto, 20 novembre 1997.
Les Seizan sont réputés pour leur affinité avec des baguettes de bois ferme et puissant (if, chêne, sureau…).
Avant l’époque Heian, les Tsukino représentaient une branche des Abe. Ils se considèrent aujourd’hui descendants de Seimei, raison pour laquelle il est leur dieu protecteur.
Sous couvert d’une grande tolérance et adaptabilité, les Oikaze ont des valeurs très conservatrices.
Malgré les apparences, les Fujiwara ont toujours été fidèles aux empereurs. Ils considèrent simplement que ces derniers ne sont pas faits pour gouverner.
Les Hayashi n’ont aucun remord à abandonner des enfants ne servant pas leurs intérêts - cracmols et malades sont donc laissés au bon vouloir d’un tiers destin.
Les Ueda occupent une grande place dans le Ministère de la Magie, et représentent fréquemment l’affiliation Shuusei dans cette optique.
Les Sugawara possèdent une école prestigieuse, à laquelle ont accès les élèves déjà diplômés de Mahoutokoro.
Les Tsukiyomi cultivent des feuilles de thé magique, aux propriétés thérapeutiques hors normes.
Le domaine des Awataguchi se situe à proximité de Kimachi ; par extension, les arbres le longeant sont rouges.
Rang | Nom | Points |
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1 | Ashe Hanagumori | 93 |
2 | Benhime Sugawara | 88 |
3 | Ritsuka Miura | 64 |
4 | Ayumi Hayashi | 60 |
5 | Nagi Umiyasu | 26 |
6 | Hoshi Umiyasu | 23 |
7 | Hanru Awataguchi | 18 |
- | Sora Nishimura | 18 |
8 | Kyosuke Ishikawa | 17 |
Rang | Nom | Points |
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1 | Ange Ueda | 44 |
2 | Miyuki Fujiwara | 28 |
3 | Nael Hayashi | 26 |
4 | Kazuki Hayashi | 23 |
5 | Setsuna Tsukikage | 16 |
6 | Nowaki Kondo | 9 |
Rang | Nom | Points |
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1 | Kazami Hayashi | 46 |
2 | Mamoru Taka | 29 |
3 | Yori Hayashi | 20 |
4 | Reimi Tsukino | 19 |
5 | Eirin Fujiwara | 17 |