— MAHOUTOKORO
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dalmatien (tomiyo)
Takeo Shikibu
dalmatien (tomiyo) XlARcpL
Citation : The easiest enemy. Can only deal 1 damage.
Age : 29 ans. 16/04/1968.
Rang : -
Seimei
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Takeo Shikibu
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Takeo Shikibu
Aux doucereuses effluves florales se mélangeaient les bribes de la prépondérance hiémale, teintant les horizons sablées comme les rares verdures de quelques esquisses immaculées : sous un spectacle d'un tel réconfort, mon irascible humeur peinait à recouvrer le chemin de la sérénité, car la fin de l'année approchait à grands pas.

Bernés par une inconscience propre à la liberté vacancière, les esprits s'adonnaient à la présomption de projets personnels, guidés par la certitude d'un futur exempte du moindre mal—en tout cas, dans le cœur des plus jeunes. J'avais, par dépit, prêté serment à la cause des Gyokuji, car ma vie appartenait à Sa Majesté : l'inactivité caractérielle de nos chers protecteurs les rendait tout aussi méprisables que la concurrence, mais j'avais décidé d'en faire abstraction.

La neutralité était une forme de concession, et je me refusais à abandonner mes élèves aux idéaux élitistes et belliqueux de nos amis Yuutsu, nonobstant mon ressenti à l'égard du ministère : le deuil de l'année précédente demeurait en mon esprit affaibli par l'enchaînement des circonstances, et je me devais d'agir.

L'empereur, du moins, avait décidé d'agir, et la fin du mois marquerait la fin des dissidences, sous l'égide, sans nul doute, d'une profonde tragédie. J'avais la violence en horreur, et peignais mes enseignements d'une amertume propre à mes récentes humeurs, car le mensonge me devenait difficile—en présence des principaux responsables de ce conflit, du moins. La fine fleur des clans de la société magique trouvait rassemblement au cœur de Minami Iwo, et je peinais à côtoyer ceux que je savais à même de devenir, d'ici quelques jours, mes plus redoutables ennemis : en l'absence du recul propre aux nobles éducations, je me laissais pétrir d'angoisse et de colère, et mon humeur s'en trouvait indéniablement affectée.

Ah, que va-t-il advenir de ce sublime paysage ? Je crains tant pour lui que ma santé mentale, car je me trouve encore à monologuer. Quelle sorcellerie est-ce là, sinon celle de Saburoo, je me le demande. Au loin se dessinait la familière silhouette du personnel à l'ouvrage, en la personne de Tomiyo : sa fine corpulence se sculptait dans le paysage dont elle partageait les sublimes vertus, et je m'attardais à la contemplation d'une expression que j'espérais joviale—si la tragédie devait s'abattre sur la monotonie de notre quotidien, elle méritait d'y survivre.

Tomiyo, quel plaisir ! Toute plaisante que soit ta compagnie, je dois te demander ce que tu fiches dehors par un temps pareil. Si tu tombes malade, tu devras supporter la présence de Natsuo, et c'est un supplice que je ne souhaite à personne.
Tomiyo Sawagi
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Citation : would you offer me a dance? i'll lead.
Age : 27 ans
Rang : B3
Seimei
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Tomiyo Sawagi
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Tomiyo Sawagi

le calme; si caractéristique pourtant de l’hiver et tu t’y adaptais avec aise chaque année, cette fois se réverbérait dans tes pensées — guidées seulement par les snip constants de tes coups de cisaille. le soleil; en son absence laissait sur le paysage comme un voile immaculé qui ne faisait qu’enforcer le goût envahissant de l’amertume dans ta gorge. l’air chargé des tensions actuelles t’était si insupportable qu’il semblait te suivre aux tréfonds mêmes des jardins, et malgré des efforts plus dispensables en cette saison, c’était dans un espoir désespéré de t’occuper l’esprit que tu t’adonnais à tes tâches. quand bien même, tes gestes n’en perdaient pas de leur assurance.

presqu’aussi intime rituel que l’était une routine matinale, tu scrutais la verdure du moindre défaut avant d’y remédier en un instant. la satisfaction de se débarrasser de la vermine. snip. exaltant.

et tu le savais, tu te remémorais les mois précédents qui te tenaient témoin de la nature doucement mourante. quand l’heure n’était plus à profiter des bourgeons éclore aux côtés de tes camarades sorciers, mais au contraire à les y préparer au froid hivernal: tu t’y étais attelée sans faute. au plus, tes responsabilités se simplifiaient désormais à un travail de surveillance — ou tout au mieux il te fallait séparer quelques défections de leur corps sain. pourtant, ce ne fut que lorsque tu dénotas le timbre d’une voix, aussi lointaine que familière, que tu pris enfin conscience du temps passé à jardiner. tu payas une dernière pensée à ces plantes, dont le destin —et sûrement était-ce là ton anxiété parlant; ta manie à aggraver chaque situation— te paraissait plus incertain chaque jour.

tu te tournas vers takeo à la mention de ton nom, un sourire chaleureux à l’affiche comme à ton habitude, et tu t’empressas de nettoyer tes mains à l’aide d’une préparation concoctée par tes soins avant d’y glisser l’une d’elles le long de son épaule en guise de salutation.

ah chou, j’apprécie l’attention mais il n’y a nulle besoin de s’inquiéter pour moi, j’ai eu bien des années pour m’habituer à ce climat. il serait bon cependant ne pas avoir à douter de l’état de ta santé moi-même, professeur.

de nouveau tes mains se trouvèrent souillées par la terre, et tu repris: mais je suis flattée de savoir que tu préfères ma compagnie à tes côtés plutôt qu’auprès de notre infirmier.
Takeo Shikibu
dalmatien (tomiyo) XlARcpL
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Age : 29 ans. 16/04/1968.
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Takeo Shikibu
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Takeo Shikibu
Sous les brises hiémales, je me laisse aller aux tourments. Les doutes m'assaillent, et les tranchées de la prudence submergent sous les dissidences d'une angoisse dont je parviens, bon an mal an, à étouffer l'expression. Insolente, la terreur se love dans les inflexions mélodiques d'une jovialité en demi-teinte, car il me plaît de la voir : sa sincère innocence, sa doucereuse affection. Tomiyo. Et les élans de sa gouleyante ignorance forcent mon attention, l'ébauche — si infime soit-elle — d'un rire que ma gorge nouée se charge d'étouffer, tant l'inquiétude y demeure affublée. Décontenancé, un sourire poursuit le délicat tracé de mes lèvres, et comble mon expression d'un amusement trop soudain pour que je n'en admette la véracité.

L'instant me trouble, et j'y trouve les traces d'une idylle propres à ma lointaine adolescence, car je ne trouve de plus récent reflet de ma sincérité. Peu de gens peuvent se vanter d'être plus désagréable, à vrai dire. Mais j'admets que tu es de bonne compagnie. Un clin d’œil couvre mes nébuleuses émotions, et un haussement d'épaules se charge d'en dissiper l'existence.

Avec délicatesse, mes larges mains couvrent les siennes, et un Recurvite informulé la débarrasse des souillures qui troublent la douceur de ses paumes. Sous le silence, le contact enfièvre mes pensées d'une curiosité profonde, et je les dévoue à son être : son histoire dont je ne sais que de nébuleuses bribes, comme la raison de son tendre sourire. Troublé, je m'écarte, rendu avachi par les peines reflétées dans les perles qu'elle alloue à ma contemplation, comme si nul n'avait jamais osé me regarder ainsi. L'instant n'est pas plus unique qu'il n'échappe à la monotonie atone de mon quotidien, mais je m'affale, assis au sol, feignant l'amusement et la paresse, dispersant le souvenir de mon reflet abattu.  

Ah, maintenant que tu en parles, je devrais songer à me reposer. La colère s'amasse. Les ressentis, comme contenus aux champs de mes peines, se ravivent enfin. Mon sourire s'élude sous les incessantes réminiscences de ces dernières semaines, derniers mois, ou sans doute de ces dernières années : le mensonge s'effrite, comme le manteau printanier d'une plante fanée. Les peines amassées, contenues et oubliées. Le ressenti demeure, la tristesse est tue, car jugée nocive. La sincérité, ainsi déroutée, ne trouve plus son dû. La magie, quant à elle, semble rien n'y pouvoir — et le soupir s'accoutume au silence que je m'efforce de combler, de peur d'être ainsi démuni.

Serait-ce ce qu'on appelle le coup de foudre, pouffais-je bêtement, sans une once de vérité — fidèle à ce kyôgen auquel je me familiarisais un peu trop.
Tomiyo Sawagi
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Seimei
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Tomiyo Sawagi
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Tomiyo Sawagi

à peine avais-tu entamé l’esquisse d’un sourire —l’un des encore nombreux à se présenter à takeo tu savais, tant son humeur charismatique ne peinait à t’entraîner dans ce jeu qu’était votre amitié— ton sourire ne put trouver terme.

la chaleur t’envahissa; l’éclat de la magie s’écoulant au travers de tes mains et le réconfort expecté après un soin, n’étaient réduits plus qu’en une lointaine pensée étouffée par la fervente sensation de ta peau contre une autre. en ton être, s’invitaient de nouvelles vagues pour nourrir ton agitation déjà si bien couvée, chacune se chevauchant et s’engloutissant dans le rythme soutenu que suivait ton cœur, et par chacune nouvellement créées venait un embarras un peu plus redoré. le feu qui se consumait dans tes joues enfin appuyait l‘effet des nombreuses heures passées dans le froid, il te mordait de son contraste et laissait les picotements s’installer non sans dissimilarité à ta lucidité: laissée muette, faite taire par un bourdonnement vide et incessant.

et ce n’était que d’une politesse mécanique que tu avais encore la présence d’esprit de payer tes remerciements, d’un humble mais non moins respectueux hochement de tête auquel s’accompagnait le demi sourire toujours accroché à tes lèvres. deux légers plissements arboraient tes joues, tes pommettes à peine plus rebondies et même si cela semblait bien timide pour tes standards, il n’y manquait pas de charme.

tu tentas un regard curieux vers tes mains, et tu te surpris de leur quiétude. un toucher fantomatique flottait autour comme pour rappel de cette affolante douceur qui t’avait tout juste paralysée, que tu sentais bouillir à l’arrière de ton esprit mais...

tu disposas tes paumes à se découvrir; aussi immaculées que tu les connaissais après tes rituels curatifs (quoique plus efficace en gain de temps ça ainsi perdait l’attrait de se dorloter), autant propice au calme. et calme, tu savais accueillir désormais. les doigts portés à tes lèvres tu rias secrètement de ta propre personne, tant réagir de la sorte semblait ridicule face à un simple service. bien qu’il ne fit aucun doute que takeo fut témoin de ta réaction complète, tout au plus, il n’aurait perçu là qu’une jeune femme candide de gaieté qui se complaisait dans sa niaiserie.

takeo se trouva une place au sol, et sans omettre de lui faire remarquer quant au confort de son choix d’assise (je n’en reviens pas de ta démarche à me voir souillée, professeur), tu le suivis. d’une vive étreinte tu enlaças son bras du tien comme seul substitut contre le froid, et à ses dernières paroles tu ne manquas pas l’ironie que d’exclamer:

allons, tu vas me faire rougir.

avec cette nouvelle position apparaissait le jardin sous un nouvel angle, vous immersait davantage encore au sein des plantes qu’il redevenait difficile d’ignorer, les évènements récents portés de nouveau en lumière. tu soupiras, d’une certaine aise que presque seule la présence du professeur réussissait à t'infliger.

les jardins de mahoutokoro étaient un coup de foudre, quand je les ai vus pour la première fois. la nature s’étendant sur des kilomètres, éternellement inchangée. aujourd’hui ils me semblent juste s’échapper de mes mains.
Takeo Shikibu
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Seimei
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Takeo Shikibu
Les frissons avaient valeur d'un battement cardiaque alors que les brises glaciales semblaient dédiées à imposer l'immobilité au plus infime de mes muscles ; le froid se hissait au travers des plus étriques faiblesses de ma carapace tissulaire, me condamnant au destin hiémal que connaissaient la flore sauvage : la transformation progressive de ma chaleureuse carcasse entre une sculpture de glace qu'un négligent coup de pied réduirait à néant. Bien heureusement, ma dévouée collègue m'empêcha d'écoper d'un si funeste destin, et son geste éclaira mes veines d'une reconnaissance bouillonnante.

Ah, la voilà qui partageait mes peines ! De quelle généreuse offrande avais-je donc gâté les déités, pour que me soit donné de rencontrer une telle femme ? Notre passion se devait de servir le futur, j'ignorais toutefois qu'il deviendrait aussi incertain. Confié à la charge d'âmes juvéniles, irrémissiblement accablées par des idées ancestrales : que devais-je en attendre ?

À mon sens, l'immuable répétition des faits — et qui semblait bercer le Japon depuis des siècles maintenant — apparaissait comme le moindre mal, tant je ne voyais de pire issue qu'une tragédienne seimienne. En silence, mon visage s'ombrageait d'un inqualifiable amas de doute, et dont la bienveillance de Tomiyo ne représentait qu'une maigre cure — l'affection de mes pairs ne suffisait à éventrer mes plus maussades humeurs, et c'était bien là tout le drame de mon existence solitaire. Ta spontanéité m'étonnera toujours — j'avais pour projet de trouver réconfort dans ton jardin, sans nul doute aussi confortable que les bras d'une femme, mais j'espérais pouvoir faire davantage usage d'humour. Si nulle vétille ne lui avait échappé, mes iris rapaces, avides de ses moindres expressions, démontraient une toute aussi méticuleuse observation : une gêne rarement vue pour qui s'étendait en une telle familiarité, mais au sujet de laquelle je fis, tant par respect que crainte, vœu de silence.

Résolu, j'avais occis mes sentiments personnels dans les tréfonds de ce qu'il me demeurait de souvenirs, me cantonnant à la palissade bien souvent hypocrite que la pluralité qualifiait de joyeuse, mais dont les facéties n'étaient que l'obscure démonstration de ma véritable nature. Le frisson, cette fois, ne semblait dû aux affres climatiques, et j'en étouffais l'expression d'un soupir grandiloquent : Je suis honteusement lié au futur de mes élèves, mais ce n'est pas ton cas. Si la tournure du destin t'afflige à ce point, pourquoi rester ici ? Le fait de me manquer n'est pas une raison suffisante à ta captivité, Mlle Sawagi.
Tomiyo Sawagi
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Tomiyo Sawagi
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Tomiyo Sawagi

quiétude peinement contrôlée, sous couverte d’une légèreté désespérée à contrebalancer les gravités politiques mais c’était lamentablement que ton humour, un peu forcé d’ailleurs — un peu graveleux même — tombait à plat. une faille qui était à prévoir, néanmoins tu restais surprise du reproche lancé par takeo, aussi courtois que véridique était-il, et d’autant plus; de ta propre audace à plonger pleins pieds dans le seul sujet à éviter.

si la tournure du destin t’afflige à ce point, pourquoi rester ici?

ah. de ces mots se dévoila l’incertitude, et en bonne ironie, de tous les doutes qui t’avaient plaquées le long de ton existence; elle en était sûrement des plus virulents. le cliché de l’échappatoire qui t’avait autrefois réfugiée des affronts de tes parents,  de leurs ambitions et valeurs familiales, pourtant il n’en était pas moins juste. et cet échappatoire n’était plus, s’il en avait déjà été un. jamais plus qu’un havre de paix illusoire, qui avait tout encore à disparaître de ta perception, mais peut-être était-ce là la preuve indéniable des mensonges que tu aimais te nourrir.

tu épiais takeo, son profil inchangé quoiqu’au lieu de cette singulière sympathie te picorait une certaine apathie. si la faute te revenait d’avoir embroché le sujet, il en revenait au professeur d’y avoir renchéri, et sans seconde pensée tu t’empressas de retourner son reproche.

t’ai-je déjà perçu aussi sérieux? tu perds de ton charisme, si je puis me permettre.

malgré tes efforts pour l’ignorer, l’interrogation ne manqua pas de se blottir une place en ton sein, d’altérer tes raisonnements dont l’omission de toute sortie possible te poussait à y prêter considération. comme il aurait été simple, avais-tu partagé la position de takeo! enseignante charitablement dédiée à tes élèves, ainsi il ne t’aurait pas fallu chercher prétexte plus loin — qui naturellement, n’aurait représenté pas moins qu’une vocation. mais à ton poste de jardinière rien de tel ne t’y rattachait vraiment, si ce n’était, les liens formés d’une manière personnelle.

rien n’est encore assuré que nous aurons une raison à partir de toute façon.

et ce fut, d’une sécheresse trahissant ton humeur un brin boudeuse que tu espérais clore le sujet.
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