— MAHOUTOKORO
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when you walk away // sora
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WHEN YOU WALK AWAY
Just listen to me, okay ? You're not no one. You're my best friend. Okay ? And I need you. You're my brother. Alright so... so if you're gonna do this, then, I think you're just gonna have to take me with you, then. Alright ?
Il y avait eu tout un brouhaha intenable et insupportable. Des allées et venues de paroles et de mots, de personnes et de valises, de pensées et de sentiments. Puis le calme, et tu avais tourné dans ta chambre un instant, observé le lit vide de Sora, observé la valise déjà défaite car il ne partait pas, observé la porte qui ne s'ouvrait pas. Veste en jean sur les épaules, baguette au fond de ta poche et paquet de bonbons dans l'autre, tu avais quitté ta chambre d'un pas vif et rapide, tu avais dévalé les escaliers, traversé les couloirs, dépassé la grande porte d'entrée... et puis, et puis tu es resté là.

Sans bouger.
Figé.

Tu ne savais pas le chercher. Du moins, oui, tu savais où chercher, tu ne savais juste pas par où commencer. Puis tu as pris la route vers le sud, marchant le long de la rivière avant de prendre le chemin de la forêt de bambous.

Tu ne t'y sens pas à l'aise. Oppressé. Même si tu n'es pas à l'intérieur, frôlant les bois et les feuilles de ton cœur. Claustrophobique. Tu n'es pas fait pour les espaces clos, les endroits où tu ne sais pas où aller, où tu ne vois rien, comme perdu dans le noir sans fin. Même un effleurement te rend presque malade. Cet endroit te terrifie, infesté d'une magie que tu n'aimes pas. Dans ta poche, tes doigts se resserrent sur ta baguette, dans un geste d'autodéfense que tu veux rassurant pour toi-même. Et enfin, enfin tu y entres, pénètres dans ce chemin sans fin et tu avances, avances, avances. Sora ne peut pas être bien loin.

S'il est là.
S'il y est pas, tu le frapperas pour t'avoir fait entrer là-dedans.
S'il y est aussi.

Tu marches, ton regard fixant droit devant toi jusqu'à ce que tu aperçoives une forme allongée sur le sol. Sur le coup, ton cœur rate un battement, s'accélère, avant que tu ne le vois bouger et un léger soupir de soulagement t'échappe. Ta prise sur ta baguette se détend et tu sors tes mains de tes poches. Il ne t'a pas entendu, le casque sur les oreilles, et tu t'accroupis, les deux pieds ancrés sur le sol, à côté de lui. Tes doigts viennent glisser dans ses cheveux, les tirant légèrement en arrière pour dégager son visage.

« Hé. Tu sais qu'un lit c'est plus confortable que le sol ? »

Et tu lui souris doucement, tendrement, avec l'envie de lui voler tous ses soucis et les jeter loin d'ici.
Sora Nishimura
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s t r a y k i d s //« car il me manque cette audace des prises de positions crasses avec des "je t'aime" efficaces sans les "je te baise" à la ramasse il me manque ce petit tact de sûr d'soi pour que ça marche en attendant je me mets des races puis je crois en tout ce qui se passe » — eddy de pretto in random◄ M U S I Q U E ►Fuir. Ce qu'il ne fait jamais, sauf en cas d'extrême nécessité. Il avait fuit Eishi, il avait fuit le champs de lycoris, pour un nouveau havre de paix ; un endroit où il pourrait être seul, sans personne pour lui dire quoi que ce soit ; un endroit qui sonnerait la fin de son heure ; celle de la morosité, de la nervosité, de l'anxiété. Vouloir s'en dépêtrer, mais ne pas y arriver. Sora est fatigué, comme des chaussures qu'on a un peu trop usé, abîmé, comme un ballon crevé dans lequel on a un peu trop shooté. Et il se sent pourtant à mille lieux de tout ça, maintenant qu'il a fini de courir, maintenant qu'il est tombé. Sur le dos, le regard braqué sur le ciel, il contemple la hauteur des bambous qui le toisent et qui pourrait le faire chavirer. Il ne sait pas trop ce qu'il est venu faire dans ce lieu interdit ; peut-être qu'il s'est dit que personne ne serait assez fou pour le suivre jusqu'ici ; qu'il serait une bonne fois pour toute, tranquille. C'est si rare que le jeune homme se retrouve à ce point contraint de partir, de se cacher ; pour mieux se libérer d'un poids semblable à un boulet. Ce n'est pas quelque chose qui l'éclate, pas un fait auquel il est souvent confronté ; et pourtant, dernièrement, il se rend bien compte que sa vie prend un virage à trois cent soixante degré ; sans airbag ni ceinture de sécurité. Une main devant les yeux, le préfet donnerait tout pour une cigarette, mais s'il y a bien un truc sur lequel il ne veut pas cracher aujourd'hui, c'est bien ses principes et les règles auxquels il doit se tenir. Il est préfet et il veut être exemplaire, alors pas de retour en arrière ; ne pas faire le contraire.

Soupirant lentement, le jeune homme reste là, allongé sur le sol, comme si l'herbe était son linceul, cherchant du regard, un signe qui pourrait le faire se redresser ; quelque chose qui pourrai lui éviter de rester prostré. Sora n'est plus le même depuis quelques temps, il le sent bien, mais n'arrive pas à en faire autrement. Tout n'est plus que routine et lassitude, tout cela pour des broutilles qui devrait le laisser insensible ; et finalement non. Sora est bien trop empathique, bien trop conscient des gens autour de lui, de leurs soucis et de leurs peines. C'est un fait, une force contre laquelle il ne peut rien. Nouveau soupir, c'est un bruit de branche qui craque qui le fait tendre ses muscles au maximum. Qui est assez fou pour venir ici ? Qui oserait agir ainsi ? Il n'ose pas se redresser Sora, alors c'est avec un poids sur le coeur qu'il attend patiemment le verdict ; qui lui aura-t-on amené d'autre aujourd'hui ? C'est fou, il en vient à prier pour que ça ne soit pas Yori, pas non plus Tetsuya, pas de nouveau Eishi. Puis y'a ta voix qui rompt le silence, mélodieuse comme le vent... "Hé, tu sais qu'un lit c'est plus confortable que le sol ?" Et il arque un sourcil à cette remarque, répondant du tac-o-tac, sans prendre le temps de réfléchir. « Mais une forêt c'est mieux qu'une chambre pour un peu de calme et de silence. » Pas besoin de prendre de gants, il n'a pas besoin de ça avec toi, parce que t'es Hajime, t'es l'ami, un gars bien, toujours là à tendre ta main à ceux qu'en ont besoin. Sur ce point là, vous êtes similaires, vous êtes un peu comme des frères, unis comme les doigts de la main ; quoi que, pour ce dernier détails, il n'est plus vraiment sur de rien. Depuis qu'il a quitté l'équipe de quidditch, il sait bien qu'un truc à changer ; depuis son coma, depuis qu'il est devenu "ça."

« Qu'est-ce que t'es venu faire ici ? T'es au courant que c'est un lieu interdit ? » Cette remarque vaut autant pour toi Hajime, que pour lui, il le sait, Sora ne sait juste pas quoi dire d'autres. Il sait bien que son faciès arbore une humeur qu'il préférait ne pas montrer, mais le masque trop souvent porté, a fini par se fissurer. C'est con, c'est vrai et ça l'agace plus qu'à l'accoutumer. Ne remarque rien, fait comme si tu ne voyais rien Hajime, même si ce n'est pas dans tes cordes, fait cet effort ; pour ne pas le ruiner plus qu'il ne l'est. « Je sais, c'est l'hôpital qui se fout de la charité, et même si j'suis préfet, j'échappe pas aux règles. » Et le voilà qui essaye de plaisanter, d'en rire, même si tout cela, finalement, ça sonne faux. Pas besoin d'aveux, pas besoin de mots ; tout se voit, tout se sait, mais Sora, tout ce qu'il veut, c'est que rien ne soit demandé.
hrp :deux ans plus tard je répond, j'me fatigue sans déconner, j'suis désolée encore pour le temps d'attente, je sais que tu m'en veux pas, mais well, ça m'emmerde quand même. j'espère que la réponse t'ira malgré tout
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La violence de la réponse te fige presque. Peut-être que tu l'as mérité. Peut-être pas. Tu l'acceptes dans tous les cas. Il marque un point, et c'est pour ça que tu ne dis rien, que tu ne réponds pas. Tu restes juste là, à le regarder alors qu'il se redresse. Tu détournerais presque les yeux sous son regard accusateur, mais tu te contentes de remettre tes mains dans les poches de ta veste, tes doigts frôlent ta baguette, puis le paquet de bonbons. Puis ses questions. Les siennes, pour éloigner l'attention de lui, pour l'attirer vers toi. Parce que c'est connu que Sora n'aime pas être le centre d'attention. Le silence est d'or dans votre amitié bancale. Un mur, si fin et pourtant si résistant. Quelque chose que tu as brisé, détruit, achevé par ta brutalité, ton incompréhension, le besoin de le voir voler, de le voir libre, tout comme tu l'étais à ses côtés.

Et il se contente de rire, de plaisanter, de faire comme si rien ne s'était passé. Et tu l'observes, Hajime, avant de te laissant tomber sur le sol. Tu sors le paquet de bonbon de ta poche, le lui lances doucement pour qu'il le rattrape facilement. Et tu le regardes. Tu ne dis rien, Hajime, tu attends, et tu le regardes. Tu le regardes comme si c'était la première fois que tu le voyais, comme si c'était la dernière fois que tu pouvais le détailler. Tu le regardes, Hajime, parce que tu as l'impression qu'il faut qu'il sache. Tu le vois.

« Tu fais ce que tu veux, c'est pas comme si j'allais te dénoncer. »

Bien trop loyal pour ça, tu pourrais prendre à sa place si demain il commettait le pire des crimes. Bien trop loyal, bien trop dépendant, tu veux seulement rester à ses côtés, essayer de l'aider, de le porter. Tu veux qu'il arrête d'errer dans une épave alors que la tempête vient pour le couler. Tu veux seulement qu'il se raccroche à toi, parce que tu es là et que tu le vois.

« Et je suis venu te chercher, je m'inquiétais. »

L'inquiétude t'a rongé. Tu étais dans l'impossibilité de gérer tout à l'heure, il était trop occupé à fuir, à te fuir. Alors tu comprends, tu l'acceptes. Tu acceptes qu'il ait besoin de sa solitude, mais tu refuses qu'il s'enferme et se laisser happer par les ombres terribles, les serres acérées et venimeuses. Parce qu'il est ce frère que tu veux protéger à tout jamais.
Sora Nishimura
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Et il plaisante oui, use de son ton blasé et détaché, pour que ton attention vaque ailleurs ; à des occupations plus importantes que lui. Mais ça, il sait que c'est quasi mission impossible. Il te connaît Hajime, t'es beaucoup trop loyal, beaucoup trop altruiste ; pour ton propre bien. Y'a un paquet de bonbons qui est envoyé, que Sora rattrape à la volée, le regardant intensément, avant de reprendre son attention sur toi. On dit que les friandises, ou plutôt, que les sucreries en général mettent du baume au coeur… Il sait très bien pourquoi tu lui as envoyé cela Sora, mais il ne se sent pas d'en manger. La frustration qu'il a ressenti dans la salle commune, la colère des gens à son encontre, sur le fait qu'il ne sache rien, il se doit de la porter, de l'endosser, de la subir ; c'est ce qu'il est et ce n'est pas un paquet de bonbons qui y ferait quoi que ce soit. Soupirant légèrement, ta voix brise le silence qui s'était posé. "Tu fais ce que tu veux, c'est pas comme si j'allais te dénoncer." Un sourire, un brin malicieux, peut-être même un peu mesquin, avant de répondre directement à cela… « T'as pas besoin de le préciser, c'est un secret pour personne que t'es quelqu'un de loyal. » Son sourire demeure, devenant un peu mélancolique, peut-être même nostalgique. C'est quelque chose qui ne changerait pas chez toi Hajime ; il le sait.

La paquet de bonbons retourne à son propriétaire dans la volée, pas vraiment l'âme à manger quoi que ce soit, le bide un peu trop noué par toutes ses pensées amères qui tournent en boucle depuis plusieurs heures. "Et je suis venu te chercher, je m'inquiétais." Une main dans sa chevelure ébène, le jeune homme peste un peu, souffle entre ses dents. Tu agis comme un grand frère et pour une fois, cela l'ennui ; il a déjà eu affaire à Eishi quelques temps avant, pas besoin de continuer sur cette voie là. Il déteste ça Sora, susciter de l'inquiétude, attiser l'envie de le couver... Il n'aime pas ça, étrangement, ça l'oppresse... Est-ce que c'est ainsi comme ça que le reste des Yatagarasu le voit ? Est-ce que son rôle de préfet et son envie d'aider oppresse autant les autres ? Nouveau soupir, ébouriffant encore et encore sa tignasse, le jeune homme s'en retrouve agacé, vraiment irrité. « Y'a pas besoin de s'inquiéter pour moi, je suis grand. Je pense que ça arrive à tout le monde de vouloir s'isoler, t'es pas d'accord ? » Se retournant vers toi après s'être relevé, son regard se fait un peu dur ; il voulait juste être seul, ne pas avoir à parler de tout ce qui le pèse ; ce qu'il ne compte pas faire dans tous les cas... « T'es bien placé pour savoir ce que c'est que de vouloir garder des choses pour sois, non ? Alors essaye pas de me tirer les vers du nez Hajime, j'ai rien à dire. »

Ce n'est pas vrai, il en a des choses à dire, des trucs à cracher ; juste qu'il n'en a aucune envie. Sora est doué pour garder sous scellé ses état d'âmes ; pour mieux exploser à l'abri des regards. Les mains dans les poches, le jeune homme reste droit comme un i, le regard virevoltant de pars et d'autres sur chaque recoins de la forêt. « Bref, on ferait mieux de pas rester ici, ça serait con que tu te fasses sanctionner parce que t'es venu m'chercher. » C'est vrai, ça serait le comble pour lui, que quelqu'un qui s'inquiète pour lui, prenne cher par sa faute. De quoi encore plus le plomber.
hrp :well well well c'est pas ouf, mais j'savais pas trop quoi faire so voilà, tu m'dis si ça te vas ou pas o/
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WHEN YOU WALK AWAY
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T'as pas besoin de le préciser, c'est un secret pour personne que t'es quelqu'un de loyal. Et pourtant, ça ne sonne pas comme un compliment à tes oreilles. Son sourire te ferait presque détourner le regard. Il y a quelque chose qui te dit que rien ne va, que rien ne roule comme cela devrait. Tu as tout fait foirer, Hajime, t'es clairement pas l'ami rêvé. La brutalité, la violence, la distance, c'est toi qui les a créé, personne d'autre. C'est toi qui a tout fait, qui a tout mal fait. Le paquet de bonbon arrive de nouveau dans tes mains et tu joues un instant avec avant qu'il ne soupire, qu'il s'énerve, et tu sais que ce n'est peut-être pas une bonne idée.

Tu es devenu bien passif dans votre relation, Hajime, là où tu le brusquais, là où tu le secouais... tu n'es ni bouclier ni arme, tu es simplement cette chose qui reçoit les coups et qui les accepte sans bouger. Parce que tu les acceptes, Hajime, tu les reçois, ses paroles aussi tranchantes qu'un lame, tu les acceptes, ses mots aussi cassants qu'une arme, tu l'acceptes, son regard aussi aiguisé qu'un sabre.

Il se relève, et tu détournes le regard en te levant également, abandonnant le sol sur lequel tu étais accroupi. Oui. Oui tu le sais, Hajime, qu'il y a des secrets que l'on ne dit pas, des choses que l'on n'ose même pas murmurer. Tu le sais, Hajime, tu en gardes tant pour toi, alors c'est bien hypocrite de vouloir l'aider, toi qui restes enfermés. Tu ouvres la bouche, la refermes, lâches alors en détournant le regard :

« Je voulais juste... »

... être là. Mais tu ne finis pas ta phrase. A quoi sert-elle, de toutes façons ? Tu ne voulais pas le faire parler, tu ne voulais pas qu'il se confie, tu voulais juste le montrer que tu étais là s'il en avait besoin, s'il en avait envie, s'il le désirait. Tu voulais juste lui dire que tu étais présent, que tu ne referais pas la même erreur. Tu voulais juste être un ami, Hajime, un vrai. Mais finalement, t'as tout fait merder, et t'as jamais été assez.

Tu attrapes alors son bras à la fin de sa dernière phrase, comme pour l'empêcher de partir, le relâches en te rendant compte de ton geste et tu t'excuses d'une voix basse. Tes dents viennent mordiller ta lèvre inférieure avant que tu ne fourres tes mains dans les poches de ta veste.

« T'es pas obligé de me raccompagner, je peux rentrer seul. Je peux gérer le retour sans soucis. Alors juste... reste tranquille, okay ? Ne te force pas à rentrer pour moi. »

Ah, Hajime. T'as juste l'impression d'étouffer.
Quel ami pathétique tu fais.

« A plus tard. Fais attention en rentrant. »

Et tu fais volte-face, déjà prêt à quitter cette forêt qui te rend presque claustrophobe.
L'Éventail
when you walk away // sora Mda6
Citation : La goutte de sang tomba, et l'estampe se dessina
Age : Vieux
Personne
Personne
L'Éventail
L'Éventail
When you walk awayLe vent se lève, une bourrasque vient subitement vous fouetter le corps et vous forces tous les deux à reculer de quelques pas, au point de vous faire perdre l'équilibre. Le terrain devient légèrement glissant et le bruissement des feuilles se font plus intense, comme si toute la forêt s'agitait et vivait de son plein gré. Cependant, les arbres se mettent à bouger, la forêt change en à peine quelques secondes, ne laissant que des bambous autour de vous. L'ancien chemin du retour ayant lui aussi disparu.

Tout doucement, la nuit tombe et les rayons de la lune éclairent un nouveau chemin qui vous guide jusqu'à une étrange maison baignée par la lumière de l'astre lunaire.
Sora Nishimura
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Sora Nishimura
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s t r a y k i d s //« des nuits blanches à m'demander d'une voix hésitante "ai je fais les bons choix" prise de conscience froide et flippante, des fois j'aimerai m'endormir et me réveiller l'année suivante »— casseurs flowters ◄ M U S I Q U E ►Tout part en vrille, comme d'habitude depuis quelques temps quand quelque chose se passe mal dans sa vie. Et le pire dans tout ça, c'est que sans le vouloir, Sora le fait payer aux autres ; ce qu'il déteste faire à l'accoutumer. Profond soupir de mépris envers lui-même quand il constate dans quel état il te met ; il voit bien que t'es pas bien, que la façon dont il se comporte avec toi te blesse ; et pourtant, Sora, il a tout fait pour te préserver de ça. Dans ses agissements, tu aurais du comprendre Hajime, qu'il supporte pas que t'agisses comme un grand frère protecteur avec lui ; tout simplement parce qu'il déteste ça, que dans la tête du préfet, c'est son rôle. Mais il sait que tu peux pas t'en empêcher, qu'être comme ça, c'est le moteur qui fait tourner ton moteur, qui tape dans tes veines et qui fait battre ton coeur.

Alors, Sora, même avec toute la volonté qu'il pourrait mettre pour te faire comprendre que t'as merdé, il reviendrait sans cesse vers toi ; parce que y'a malgré tout un lien qui vous lie, celui d'une putain d'amitié. Si ça le tue de l'admettre, c'est bien parce qu'il y a plein de choses qui se bouscule, le laissant en proie à un tumulte dont il aimerait se défaire. Tu lui as attrapé le poignet Hajime, mais c'était pas pour le rattraper, c'était pour te sauver toi même ; toi non plus, comme lui, t'aimes pas être laissé derrière. Il sait très bien que tu supportes pas ça, mais aujourd'hui, Sora n'arrive pas à se faire compatissant et s'il s'est isolé à l'abri des gens, c'est bien parce qu'il ne peut pas faire autrement. Ses yeux se posent sur toi, mais aucun mot ne sort alors qu'il comprend très bien où tu veux en venir ; tu voulais être là pour lui. Tu n'as pas besoin de le dire Hajime, ça plane au-dessus de vos têtes, faudrait être con Masashige pour pas le capter.

Tu dis que tu peux rentrer seul et il ne se sent pas l'âme à te rattraper pour s'excuser ; même si c'est clairement ce qu'il devrait faire ; il en est conscient... Mais entre le comprendre et l'accepter, y'a un pas de géant à faire qu'il n'arrive pas à amorcer. C'est en soupirant et en se grattant la nuque que le jeune homme se décide enfin à dire quelque chose. Mais voilà. L'état de la forêt change. Ce qu'il redoutait est en train d'arriver... Cela lui ôtes toutes suppliques, toute envie de parler ; blasé et complètement abasourdis par la réalité. Le glissement de terrain manque de le faire glisser ; le jour tombe et la nuit se lève, le chant des oiseaux ne laisse place qu'à la douce mélodie des feuilles ; mais dans une ambiance un peu plus mortuaire... Non, il n'y a pas à dire, cette forêt interdite normalement accueillante la journée, l'est clairement moins quand la nuit pointe le bout de son nez. "Fais attention en rentrant" que tu avais dis... Vous allez devoir tout d'eux faire attention et Sora allait devoir mettre de côtés ses humeurs pour le moment. « Je savais que ça allait arriver... C'est bien pour ça que j'voulais que tu partes, maintenant on est tous les deux dans la merde. »

Main dans les poches, il vient tapoter ton dos en amorçant la marche, le regard scrutant les environs, se posant sur une maison. Le seul chemin possible de terre qui ne lui semblait pas dangereux était en direction de cette cabane en bois. Sora en vient à déglutir, pas forcément très rassuré, mais plus curieux qu'apeuré ; c'est en avançant de quelques pas puis en s'arrêtant net pour se tourner vers toi, qu'il te lâche avec sa voix calme, celle dont tu es habitué. « Allez, reste pas à la traîne, plus vite on avance, plus vite on rentre. T'inquiète pas d'accord ? Il nous arrivera rien. » Enfin... Je crois. Il ne le rajoute pas, mais le pense très fort. Paniquer ne servirait à rien, l'heure était surtout à la découverte et bien évidemment, à un chemin pour sortir d'ici. C'est dans ces moments là que Sora se dit qu'il porte la poisse, que son karma est digne de celui d'un ancien nazi ou dont ne sais qui d'autre... « Tu te retrouves embarqué là-dedans parce que t'es venu me chercher ; désolé. »

C'est un mot qui lui a été arraché ; qui est sorti sans qu'il ne puisse le contrôler. Ouais, dans le fond, Sora, il est désolé pour tout ça ; et c'est pas parce que vous êtes dans la panade qu'il se permet d'l'avouer... Enfin, ça, même si c'est le cas, il le dirait jamais.
hrp :ptdr alors je sais pas ce qui nous attend, mais je sens que ça va être épiquement badant xDDD désolé d'avance si le post est pas top top
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Alors que tu vas pour partir, pour t'enfuir, pour t'échapper, de cet endroit, de lui, de toi, le vent violent te fait reculer de quelques pas, tu glisses presque sous le changement de terrain. Les battements de ton cœur s'accélèrent vivement, ta respiration également. Okay. Okay. Okay. Tu détestes cette forêt, Hajime, tu la hais, plus que tout. Et il parle, Sora, alors que tu observes le ciel s'assombrir brusquement. Tu lui jettes un regard. Evidemment qu'il savait que ça allait arriver ; toi aussi, théoriquement, mais ce n'est pas pour ça que tu l'attendais. Lui, il attendait ce moment, où il se serait perdu dans cette forêt. Et ça te rend malade rien que d'y penser.

Ton cœur bat trop vite, Hajime, et tu te contentes de le suivre, d'exécuter ce qu'il te dit de faire. La panique monte, doucement, sûrement. Tu n'as jamais aimé la pénombre, Hajime, elle te rappelle bien trop le placard dans lequel tu te cachais, et ce n'était clairement pas pour jouer. Peut-être même qu'il entend ta respiration s'accélérer, peut-être même qu'il va voir tes mains plutôt tremblantes se cacher dans les poches de ta veste en jean, là où tes doigts peuvent saisir ta baguette, prête à l'emploi, sait-on jamais.

Et alors que tu le suis, un pas après l'autre, tu entends son excuse soufflée. Ta main libre vient attraper son poignet, encore, et peut-être que ta main est moite contre sa peau, peut-être que ta prise est trop fort sur son poignet, mais tant pis, tu n'arrives pas à te contrôler quand trop d'émotions viennent te traverser.

« C'est toi et moi, Sora. Quand t'es dans la merde, je suis dans la merde. Quand je suis dans la merde, t'es dans la merde. On est dans la merde ensemble, c'est comme ça. Arrête de t'excuser, t'as pas à t'excuser pour mes choix. On est amis bordel, c'est pas toi ou quoi, c'est juste, moi. Je choisis ça, okay ? Rentre toi le dans le crâne putain. Alors juste... juste, on est dans la merde ensemble, parce que c'est toi et moi, point barre. Et pour rien au monde j'voudrais changer ça. »

Tu lâches son poignet, restes sans bouger un moment en prenant une grande inspiration avant d'expirer lentement.

La maison, la lune, le chemin, l'ambiance. Tu as tout simplement l'impression de te retrouver dans un film d'horreur. Il ne manque plus que le cri du loup-garou, et la scène de cinéma prendrait presque vie devant tes yeux. Tu soupires, la main dans ta poche toujours serrée dans ta baguette, l'autre frottant ta cuisse dans un geste nerveux. Tu jettes un regard à Sora, te mordilles la lèvre inférieure avant de reprendre :

« Et là, je t'avoue que j'suis flippé, un peu. »

Beaucoup.
Sora Nishimura
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s t r a y k i d s //« des nuits blanches à m'demander d'une voix hésitante "ai je fais les bons choix" prise de conscience froide et flippante, des fois j'aimerai m'endormir et me réveiller l'année suivante »— casseurs flowters ◄ M U S I Q U E ►

Un vent frais qui vient lui soutirer un frisson ; pas de plaisir, non, mais bien d'une peur sans nom. En tant que préfet, il savait très bien que la nature de ce lieu n'était en rien amical ; n'en faisant qu'à sa tête, troublant le coeur des gens qui osent s'y aventurer. Sora n'avait pas réellement réfléchit en choisissant cet endroit comme un havre de paix, pour son besoin de respirer un bol d'air bien mérité. Il s'en veut de t'avoir foutus dans un tel guêpier, mais un retour en arrière n'est pas possible, quand le mal est fait, il faut avancer. Il allait attraper sa baguette quand ton bras vient capturer son poignet, le faisant se tourner avec lenteur vers toi, un peu inquiet de ce que tu pourrais bien lui balancer. Et tu pars dans une longue tirade Hajime et Sora lui, il a du mal à tout capter. Tu enchaînes à une vitesse qu'il galère à tout imprimer, mais il n'est pas question qu'il cède à la panique. Tout ce qu'il retient, c'est que vous êtes deux, vous êtes dans la merde ensemble, parce que vous êtes amis, ça s'arrête là. Pour le reste, vous verrez sans doute plus tard. Ce n'était clairement pas le moment de vous prendre la tête ou de retourner les problèmes dans tous les sens pour y trouver une quelconque solutions ; pour l'instant, au diable la raison.

Les bruits aux environs vous baigne dans une atmosphère à en faire pâlir Sadako elle-même. Une ambiance funeste, comme l'allée qui semble se tracer devant les deux jeunes ; le chemin n'inspire peut-être pas confiance, mais la forêt en elle-même accentue sa méfiance. Ce lieu n'est pas à prendre à la légère, Sora en est conscient et malheureusement, même si l'angoisse est en train de lui ronger les entrailles et de lui corroder l'estomac, il devrait faire avec ; céder à la panique n'aiderait en rien. "Et là je t'avoue que j'suis flippé un peu." Compréhensible, mais hors de question que Sora avoue à son tour après ça qu'il n'est pas des plus rassuré non plus. C'est une main sur l'épaule compatissante et en essayant tant bien que mal de se faire rassurant, qu'il étire un sourire en coin avant de prononcer quelques mots. « Y'a pas de raisons de flipper, d'accord ? On va aller vers la maison, parce que clairement c'est ce que la forêt semble vouloir qu'on fasse et ensuite on avise. Mais ça va bien se passer ok ? » Il essaye Sora, mais il sait bien qu'il y a des signes qui ne trompe pas, son regard n'est pas en accord avec son sourire, ses sourcils froncés démontre bien qu'il y a quelque chose qui ne lui plaît guère ici.

Avançant à côté de toi, les mains désormais dans les poches, sa baguette effleurant ses doigts à chaque pas qu'il fait, Sora contemple les alentours, cherchant du regard une quelconque source de lumière, autre que les rayons sélénites qui semble guider votre chemin. Il n'y a que la maison et les arbres, rien d'autre à l'horizon, rien d'autre dans son champs de vision. C'est aussi inquiétant que rassurant peut-être, dans un sens... Positiver, être optimiste, en toute circonstances ; surtout quand celles-ci sont catastrophiques. « Bon, espérons qu'on tombe pas sur un psychopathe dans c'te baraque, parce que j'lui fous un mawashi geri en pleine face si c'est ça. » il ne peut pas s'empêcher de prévoir le pire ; autant y être préparer, juste au cas où... ?
hrp :wallah jsais pas c'que j'fais mais c'pas grave
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WHEN YOU WALK AWAY
Just listen to me, okay ? You're not no one. You're my best friend. Okay ? And I need you. You're my brother. Alright so... so if you're gonna do this, then, I think you're just gonna have to take me with you, then. Alright ?
Sora, il veut te rassurer, comme il le fait toujours. Sora, il veut te dire que ça va aller, comme il le fait toujours. Sora il te montre, il t'explique, il te détend. Sa simple présence, sa simple main contre ton épaule te rassure et enlève ce poids sur tes épaules. Et tu l'écoutes, Sora, parce que même si c'est ton cadet, tu le respectes énormément. Parce que même si c'est ton cadet, il a cette aura que tu ne voudrais en aucun cas briser.

Tu sais qu'il n'est pas rassuré, tu ne l'es pas non plus, et ce serait idiot de cacher votre détresse. Vous êtes tous les deux dans ce merdier horrible, mais vous alliez vous en sortir. Car vous êtes deux, et vous êtes capables de gérer bien plus que vous ne le pensez. Tu as confiance en vous, Hajime. Et surtout, tu as confiance en lui.

Tu le suis, et, côte à côte, vous marchez lentement, détaillant tous les deux les alentours. Il y a une certaine beauté, dans cette forêt, mais tu n'arrives pas à totalement l'apprécier. Tu n'arrives pas à totalement te laisser aller. La main tenant ta baguette dans ta poche, tu laisses échapper un léger rire à son commentaire.

« Je donnerai tout pour voir ça. »

Tu en sais Sora capable, et tu lui jettes un regard alors que vous continuez d'avancer petit à petit. Tu essaies de te détendre, et tu n'y arrives que petit à petit, te rassurant en glissant tes doigts sur ta baguette, ultime arme de protection et d'attaque. Vous marchez encore quelques minutes avant d'arriver devant la porte de la maisonnette, et tu te racles la gorge, jetant un regard à Sora :

« On tape, tu crois ? »

Prévenir de son arrivée, ou entrer en surprise ? Vous ne saviez pas trop ce qui vous attendez, peut-être fallait-il juste attendre d'être invité.
Sora Nishimura
when you walk away // sora MICsnTl
Citation : don't ever try to judge me dude
Age : 19 ans depuis le 7 aôût
Rang : 74/100
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Sora Nishimura
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s t r a y k i d s //« des nuits blanches à m'demander d'une voix hésitante "ai je fais les bons choix" prise de conscience froide et flippante, des fois j'aimerai m'endormir et me réveiller l'année suivante »— casseurs flowters ◄ M U S I Q U E ► Les films d'horreur, ce n'est pas vraiment sa tasse de thé, pour dire vrai, Sora aime les thrillers, les trucs un peu perché et psychologiques, mais les histoires d'horreur en elle-même, l'ont toujours un peu rebuté. Et pourtant, il en a lus, beaucoup, un peu trop intrigué. Et pour la première fois depuis longtemps, Sora il déteste sa curiosité. Il s'imagine le pire, s'imagine un gars totalement barré armé d'un couteau qui surgirait de derrière les fourrées et dans la nuit noire, impossible de le discerner. Alors il croit en sa meilleure amie la lune Sora, il tente de se dire qu'il est bénie par ses rayons sélénites et qu'aucun mal ne le frappera ; c'est un éternel optimiste, un petit naïf.

Tu le suis de prêt Hajime et il le sent bien, t'es vraiment pas rassuré, et pourtant, il a l'impression que ces quelques mots prononcés ont réussi à t'apaiser. Souriant malgré tout devant l'enfer qui semble guider vos pas, il dégaine sa baguette Sora, juste par mesure de précaution, se sentant rassuré de l'avoir à bout de doigts ((extension de son bras.)) Des bruits retentissent, celui d'un vent fort qui fait raisonner les bambous, une mélodie qui lui semble irréelle, parfaitement en symbiose avec l'atmosphère qui ici bas, règne. Il n'est pas serein et fait tout pour calmer les battements de son coeur ; pour ne pas laisser la peur le ronger, pour ne pas l'attiser. Alors Sora, il se concentre sur sa propre respiration, inspirant et expirant, comptant les secondes, comptant les pas qu'il fait dans la pénombre.

Et le calme revient, mais il sait très bien le jeune préfet que ça ne durera pas. Alors il réitère ; jusqu'à ce que tout aille bien. Et la maison se rapproche et étrangement, les pas du jeune homme se font de plus en plus lent, redoutant l'instant ; imaginant un funeste moment. S'attendre au pire, pour ne pas être surpris, pour pouvoir être prêt à déguerpir. Hajime, tu énonces l'hypothèse de taper à la porte, mais Sora lui, il aurait bien fait le tour des lieux, pour voir si une fenêtre permettait de voir du mouvement, ou quelque chose... Et en même temps, cela lui paraît une mauvaise idée. Alors c'est en posant une main sur ton épaule et s'avançant vers la dite porte, qu'il s'appuie un peu sur toi pour te faire reculer. « Je m'en occupe, d'accord ? Je passe devant et toi, tu me couvres. » Ce n'est pas un ordre, il attend patiemment ; attendant un signe. Son regard est de nouveau porté sur la dite maison, en bois, tout ce qu'il y a de plus classiques ; peut-être un peu ancienne, il ne saurait le dire.

Et il lève son bras Sora ; formant un poing qu'il abat trois fois sur la porte.

Toc
Toc
Toc


Qu'on ne lui fasse pas la blague du "C'est qui ?" "C'est moi je viens te tuer." Parce qu'il n'est clairement, mais vraiment, pas d'humeur à plaisanter.
hrp :pourquoi je sens que ça va mal se passer mdr ?
L'Éventail
when you walk away // sora Mda6
Citation : La goutte de sang tomba, et l'estampe se dessina
Age : Vieux
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L'Éventail
L'Éventail
When you walk awayLéger grincement de bois et la porte s'ouvre lentement après le troisième coup. Une bâtisse purement japonaise, un vieux tatami sous vos pieds et différents fusuma décorés des estampes des trois maisons. Kitsune, Tsuchigumo, Yatagarasu. Quelle porte choisirez-vous enfants du corbeau.
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WHEN YOU WALK AWAY
Just listen to me, okay ? You're not no one. You're my best friend. Okay ? And I need you. You're my brother. Alright so... so if you're gonna do this, then, I think you're just gonna have to take me with you, then. Alright ?
Il propose une option, et tu secoues la tête immédiatement. Non, pas question qu'il entre le premier. Et tu sais très bien qu'il ne te fera pas entrer non plus. Mais le mettre dans la position où il y a grosse possibilité de danger ? Non. Pas question.

Tu sors ta baguette de ta poche, enfin, et tu raffermis ta prise dessus. Tu as presque envie de lui dire que vous y allez ensemble, mais c'est une mauvaise idée de se lancer à deux dans la maisonnette. Alors tu te décales. Tu acceptes, Hajime, d'être derrière, même si tu n'as clairement pas envie de l'être. Alors tu es sur tes gardes quand il toque contre la porte.

Trois fois.
Ça aurait presque une ambiance de film d'horreur.

Et la porte grince, s'ouvre, et tu es déjà prêt à lancer un sort de protection ou d'attaque. Qu'importe. Mais rien. Rien du tout à part une bâtisse un peu poussiéreuse et trois portes. Un seul coup d’œil te permet de reconnaître les emblèmes et tu jettes un regard à Sora avant de reprendre :

« Okay ça aurait pu être pire, mais ça inspire clairement pas confiance. »

C'est un chuchotement qui s'échappe de tes lèvres sans même que tu ne le contrôles. Tu détailles les trois portes. Rien ne semble différent si ce n'est leur symbole. Tu vas pour te diriger vers la porte des Yatagarasu, prenant le devant, prenant la tête, mais tu t'arrêtes devant et, alors que ta main allait se poser sur la poignée, tu t'arrêtes. Tu lances un regard derrière toi, observes Sora avant de lâcher :

« Laisse moi prendre les risques un peu, okay ? »

Parce que finalement, Hajime, tu veux juste le protéger.
Sora Nishimura
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s t r a y k i d s //« des nuits blanches à m'demander d'une voix hésitante "ai je fais les bons choix" prise de conscience froide et flippante, des fois j'aimerai m'endormir et me réveiller l'année suivante »— casseurs flowters ◄ M U S I Q U E ►La porte qui s'ouvre dans un grincement à en faire pâlir n'importe qui ; et Sora ne dérobe pas à cette règle. Il déteste ça, cette sensation d'être bloqué quelque part sans avoir aucune chance de pouvoir s'en sortir. C'est comme un jeu mortel ; il ne peut pas quitter la table tant que ce n'est pas fini. Sauf que la roulette russe, ce n'est pas un jeu auquel il aime jouer ; tout comme Jumanji n'est pas un film qui l'a forcément éclaté l'année dernière. Il a l'impression de vivre un mauvais film, d'être le spectateur d'une mauvaise blague. Et pourtant, Sora fait tout pour ne rien laisser paraître, pour agir comme le préfet qu'il est censé être ; pour ne pas se laisser démonter par tout ça. Alors après un regard complice envers Hajime, il pénètre en premier dans la maison, inspectant chaque recoin et son regard se perd sur les trois estampes accrochés sur des portes au fond de la petite bâtisse... « Ok, ça m'amuse plus du tout. » Il le sent Sora, il y a un piège.

Une couille dans le potage, un pied dans le pâté ; bref c'était clairement la merde. Pas de panique, il lui fallait rester calme, continuer d'user de son esprit logique, ne pas se laisser emporter par un élan de folie. Hors de question. Toi aussi Hajime, tu t'exprimes sur la situation, ça ne t'inspire pas confiance, le contraire aurait été ultra flippant et il t'aurais assommé pour te remettre les idées en place. Kitsune, Tsuchigumo et Yatagarasu. Voilà les esquisses sur les estampes ; la logique voudrait que vous vous approchiez vers celui de votre maison, mais, est-ce vraiment aussi simple ? Une main sous le menton, l'index contre les lèvres, Sora cogite, pendant de longues minutes. "Laisse moi prendre les risques un peu, okay ?" Une main vers la porte Yatagarasu... Non. Ce n'est pas aussi simple. Attrapant ta main et t'écartant de la porte sans te relâcher, son regard un peu dur, il réplique du tac-o-tac. « Ne soit pas impulsif, je sais que tu veux t'barrer d'ici, mais on doit réfléchir, c'est peut-être un piège. »

Tournant dans la pièce et faisant les cents pas, le jeune homme murmure plusieurs choses dans sa barbe, avant de se tourner vers toi quelques minutes plus tard. « Pourquoi tu voulais ouvrir cette porte là ? Donne moi tes arguments. » Il a un cheminement de pensées différent Sora, mais il attend de t'écouter d'abord avant de t'exposer son avis ensuite. Vous ne deviez pas prendre cette situation à la légère, il vous faut explorer toutes les pistes...
hrp :c'est parti pour la prise de tête ptdr je sens le piège jsp pourquoi jpp
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Sora te saisit. Il attrape ta main de la sienne, enserre tes doigts et ton regard plonge dans le sien alors qu'il te dit de ne pas foncer dans le tas, de ne pas être impulsif. Mais tu es impulsif, Hajime, c'est la définition de toi-même. Sauter dans le tas, réfléchir ensuite. Trouver des solutions au fur et à mesure que les problèmes arrivent, ne pas forcément les attendre, les prévoir.

Il te lâche, commence à faire les cent pas dans la pièce et tu le regardes faire. Tu entends quelques mots s'échapper de ses lèvres sans que tu ne puisses les comprendre. A quoi ça servait de se prendre la tête ? De chercher des indices ? Trois portes identiques, rien d'autre dans la pièce. Autant aller vers celle de votre maison, après tout, vous apparteniez à Yatagarasu.

Les minutes passent, et tu restes là, sans bouger, à le laisser réfléchir. Sora a besoin de réfléchir, de se poser, il est tout le contraire de toi. Peut-être n'était-ce pas plus mal que vous soyiez tous les deux ici. Puis enfin, il se tourne vers toi, comme s'il avait trouvé la solution, et pourtant, il te demande ce que toi, tu en penses. Et tu hausses les épaules en répondant :

« Trois portes, toutes pareilles. On appartient à Yatagarasu, on va à Yatagarasu. J'sais pas. Plus, ça a l'air plutôt magique tout ça, et vu que l'Eventail à notre sang... ? Non, j'sais pas. J'en sais rien. De toutes façons, c'est une chance sur trois. »

Dans tous les cas, la seule chose que tu refuses de faire, c'est de vous séparer. Tout le reste, t'es prêt à suivre, tant que c'est toi qui prends les risques.
Sora Nishimura
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s t r a y k i d s //« des nuits blanches à m'demander d'une voix hésitante "ai je fais les bons choix" prise de conscience froide et flippante, des fois j'aimerai m'endormir et me réveiller l'année suivante »— casseurs flowters ◄ M U S I Q U E ►La réflexion, ce n'est pas donné à tout le monde. L'impatience n'a jamais amené à quoi que ce soit de bon. C'est pourquoi sa main emprisonne la tienne Hajime, son regard un peu sévère te sers de catalyseur, te force à explorer d'autres perspectives que celle de la facilité. Plonger à gueule déployé dans l'antre du loup ce n'est pas la meilleur des idées. Une main sous le menton, le jeune préfet explore la pièce, une cabane en bois tout ce qu'il y a de plus normal, de plus banale. Le tatami sous ses pieds vaut quelques coups d'exploration, mais rien ne lui apparaît étrange. Alors son attention est de nouveau posée sur les trois estampes, Kitsune, Tsuchigumo et Yatagarasu. Un ordre qui lui apparais, cette fois-ci un brin bizarre. Un soupir quitte ses lippes entrouvertes alors qu'il s'assoit en tailleur. « Ce n'est pas le raisonnement que j'en ai. Trois maisons, trois estampes, mais qui nous dit que c'est sur notre maison à laquelle nous appartenons que nous devons nous baser ? Réfléchis. Si tu étais arrivé ici avec quelqu'un de la maison Tsuchigumo, ou la maison Kitsune, tu aurais toujours soutenu qu'il t'aurais fallu passer la porte des Yatagarasu ? Permet moi d'émettre des hypothèses, je préfère faire un choix une fois qu'on a exploré toutes les variables... »

Nouveau soupir, il n'aime pas ça. Perdu dans une sorte de monde parallèle qui le dépasse.. Il n'y a rien ici qui lui donne ne serait-ce qu'un autre indice... « A qui appartient cette maison ? Et si c'était la maison du propriétaire qu'on devait trouver pour pouvoir le rencontrer, tu y avais pensé ? » Peut-être qu'il se prend trop la tête, en effet, Sora à tendance à pousser le raisonnement beaucoup plus loin en matière d'énigme. C'est comme ça, il n'y peut rien, c'est dans sa nature. Il n'arrive pas à se décider à faire un choix, car s'il se trompait, l'erreur pourrait être fatale...
hrp :et voilà il était temps jpp sorry c'est court mais bon, c'était pour exposer une hypothèse adieu myself /ZBAF
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Tu soupires, tu ne sais pas. Tu n'en sais rien. Et il t'explique, Sora, son raisonnement. Et il tient la route, son raisonnement, mais tu n'es pas d'accord. Ce lieu ne change pas toujours de la même façon, mais en fonction des personnes qu'il y a dedans. Tu l'écoutes, Sora, avec attention, et tu secoues alors la tête de gauche à droite, ta main sans ta baguette faisant des allés et venus pour montrer la pièce.

« C'est pas comme si y'avait grand chose pour nous donner des indices. »

Tu réfléchis un moment avant de murmurer alors un Aparecium, à la recherche d'indices qui vous aurez sûrement échappé.

hrp : pardon c'est si court ? mais j'voulais qu'hajime lance le sort et je savais pas quoi faire du coup, voilà ;;
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