— MAHOUTOKORO
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rendez-vous charmant (hajime)
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rendez-vous charmant

Il lui avait laissé un message. Il l'avait soigneusement écrit à l'encre avec beaucoup de minutie, pour finalement le déposer sur son lit. Il espérait qu'il repasse par la chambre, comme à son habitude, afin de se laver après son entraînement. Il croisait les doigts pour, même. Sans quoi, il attendrait là jusqu'à ce que la nuit tombe. Il y avait sur ce message diverses indications, ressemblant à une chasse au trésor simplifiée, afin qu'Hajime n'ait aucune difficulté pour trouver la clairière. Cette clairière, voyez-vous, était un coin idyllique et bien calme, probablement le genre de lieu que tous les élèves cherchaient en ces jours tristes. Aritsune avait trouvé le lieu, il n'attendait plus que la personne avec qui le partageait. Hajime, son colocataire pour qu'il éprouvait une incroyable tendresse. Au moins aussi incroyable que la tendresse qu'il ressentait pour Sora et Yue. Car aux yeux du plus vieux, ils étaient quelque chose. Des amis, des frères, une famille. Ils avaient un lien. Alors, s'il avait proposé à Hajime de le rejoindra à travers son message, s'il avait proposé à Hajime et à Hajime seul, ce n'était pas par préférence, mais par soucis de bien faire. Sora était bien trop occupé ces derniers jours et il n'avait pas croisé Yue depuis la célèbre nuit câline de la chambre.

Alors, il attend son ami, assis dans l'herbe, les pieds croisés, à regarder au loin. Il est peut-être important de préciser que cet endroit soulage son être et l'installe dans un sentiment de béatitude; et cela a bel et bien une importance. Car si par malheur Aritsune se perdait dans ses pensées, il ne ferait plus attention à ce qui l'entoure, ne prêterait plus son oreille aux possibles arrivées. Or, cela serait une bien mauvaise chose, car pour pouvoir observer pleinement ce magnifique lieu, il avait retiré son masque, profitant ainsi de la solitude qui habitait le lieu. Il en était heureux. Il avait ce sentiment de pouvoir faire une pause, de pouvoir respirer sans aucune retenue. Alors, il s'était perdu. Il errait désormais dans son esprit, en regardant le ciel, mais aussi l'horizon, symbole du futur. Jamais un devin ne regarde derrière lui.
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When the lights go out and leave you standing in the dark, no-one ever told you this would be so hard. I know you think your fire is burning out but I still see you shining through.
C'est le cheveux mouillés, serviette frottant le crâne que tu aperçois le mot sur ton lit. Tu reconnais l'écriture d'Aritsune et tu restes surpris un moment. Il n'avait pas besoin de partir si loin pour que vous puissiez vous retrouver et parler, voire même vous faire quelques câlins. Il était sur ton lit plus de temps que toi, par exemple.

Veste en jean sur les épaules, écharpe entourant ton cou, baguette enfoncée dans ta poche, tu quittes le château, ta main tenant le papier pour suivre les indications d'Aritsune, faisant toutefois attention à ne pas trop t'approcher de la forêt profonde. Pas que tu ne croyais pas en tes capacités de défenses, mais seulement que tu n'aimais juste pas le noir.

Tu arrives enfin à la clairière, ébouriffant tes cheveux à cause de quelques feuilles brindilles qui sont venu s'y déposer. Tes yeux se posent sur le profil d'Aritsune, perdu dans ses pensées, dont le masque ne vient pas cacher son visage. Il y a quelque chose de différent, quelque chose qui vient presser ton cœur sans que tu ne saches pourquoi, parce que t'as l'impression qu'Aritsune va s'effondrer, s'effacer, se mettre à pleurer, et c'est une impression que tu n'aimes pas, que tu détestes, même. Et tu pries, tu pries pour avoir tord.

« Hé. »

Et ta main glisse dans ses cheveux pour les emmêler affectueusement alors que tu te laisses tomber doucement à ses côtés, jambes étalées devant toi.
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rendez-vous charmant

Il ne l'avait guère entendu, perdu ailleurs, fort longtemps, là où les hommes ne regardent jamais. Il apercevait là le monde d'une autre couleur, était-elle plus sombre ou plus radieuse ? Il ne sait pas, car il n'avait pas regardé, il s'était contenté de plonger son regard là-bas, très loin, ne voyant finalement rien. Ses sens étaient ailleurs, l'ouï n'y échappait pas. C'est le touché qui le fit réagir. C'est cette main dans ses cheveux, qui les secoue, les mélange et les dresse.

Vulnérable, son regard s'attache, inquiet. Il est à la vue de tous, même si ce tous est uniquement composé d'Hajime. Il est là. Il est venu. Il le voit. Et lui, pauvre Aritsune, perd l'usage de ses mots. Il hésite et doute; son regard tremblant parle plus que ses lèvres qui ne savent prononcer qu'un seul mot.

« Hajime. »

Vif mouvement de ses mains, il reprend l'objet en bois posé entre ses jambes afin de l'élever à son visage. Il se protège de nouveau, n'a plus besoin d'observer pleinement le lieu si son ami est ici. Il peut juste s'étaler doucement dans l'herbe et parler de tout et de rien. Son dos se colle contre la terre et les pousses vertes. Allongé, il se permet de perdre ses pupilles dans ceux de son ami. Elles ne tremblent plus, ayant retrouvé leur calme incroyable en même temps que l'apparat faciale.

« Tu es venu, c'est g é n i a l. »

Sa voix est sincère, il est heureux. D'une de ses mains, il fait signe à Hajime de se joindre à lui à même le sol, le visage en direction du ciel qui ne tardera pas à s'obscurcir grâce à son amie la nuit. Ils ont encore un peu de temps et ils pourront toujours terminer cette discussion sur la route du retour. Cette discussion qui déjà échappe à l'esprit du plus vieux, qui nostalgiquement attend la tendresse d'étreintes fraternelles afin de consoler son âme.
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Une légère panique vient faire vibrer ses pupilles et tu le détailles avec toute la douceur du monde. Tu le découvres, tentes de lui faire comprendre par un simple regard qu'il est en sécurité, qu'il n'y a que toi, et qu'il n'y a que lui. Lui et toi, perdu dans l'immensité de cette forêt.

Ton prénom s'échappe de ses lèvres avant qu'il ne se couvre de nouveau, voilant son visage et ses pensées. Puis il s'allonge, s'éloigne de toi, et pourtant, il est si heureux que tu sois là. Le sourire vient illuminer ton visage et tu t'allonges à ses côtés sans la moindre hésitation. Pourtant, tu restes silencieux, un bras croisé derrière ta nuque. Tu observes le ciel que tu peux apercevoir entre les branches.

Et tu hésites.
Tu te tournes vers lui.
Ta main se lève, s'enfuit.
S'arrête.

Avant de glisser sur le côté du masque, avant que tes doigts ne viennent le saisir avec lenteur.

« Y'a que toi et moi. Et je regarderai pas. »

Il n'y que toi, et il n'y a que lui. Il n'y a que vous dans cette grande clairière illuminée par un soleil qui se couche doucement, si loin et si proche de vous pourtant. Il n'y a que toi, et il n'y a que lui, adorateurs d'aventures inouïes.
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Ils sont ailleurs, dans une dimension qui n'appartient qu'à eux. Ils sont ici des Dieux, à moins qu'ils n'agissent comme des rois. Rois du silence, rois de tendresse. Ils s'étalent sur leur royaume grandiose et solitaire. Il est charmant, ce royaume, il semble accepter tout le monde dans le plus intime des secrets. C'est un royaume, il a bien été élevé.

Aritsune baisse sa garde, se laissant bercer par le vent. Il se sent en confiance ici, avec son tendre ami. Il réfléchit. Il ne sait pas vraiment quoi dire ou comment tourner les choses. Le monde est si compliqué qu'il ne sait pas comment l'aborder. La situation actuelle de l'île n'aide en rien. Pourtant, dans cette confiance absolue règne un trouble. Ce trouble n'est pas étranger mais interne; un de ceux que l'on craint plus que les autres.

« Qu'est-ce que ... »

Il sent cette présence près de son visage, cette pression contre son esprit.
Il ne comprend pas.

Il ne sait pas quoi faire ni comment réagir, mais c'est une fanfare qui rythme son cœur. Il n'ose pas parler, ni même bouger, mais ses yeux eux ne mentent pas; il est effrayé. Il a cette crainte d'être à découvert, d'être dévoilé, de ne plus se sentir lui-même. Il craint oui, mais ose espérer. Il ne veut pas lui dire d'arrêter, il ne le peut pas, mais il ne sait pas si Hajime le fera.

Il ne sait même pas s'il a envie de le laisser faire. Est-ce vraiment gênant si lui l'aperçoit sous son vrai visage ? Ils se connaissent depuis si longtemps; c'est une réaction normale. Pourtant, son esprit oscille entre cette idée de trahison et ce sentiment de confiance. Il ne sait plus trop. Ils sont seuls, certes, mais ce serait quelque chose de nouveau. Il n'a pas envie de faire ce choix, pas envie de choisir s'il appréciera d'être à découvert ou non.

Alors il ferme les yeux, attendant tout simplement de sentir le bois s'éloigner de sa peau, incapable d'agir autrement, ni même de prononcer un mot.
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Une question qui s'échappe de ses lèvres, qui s'arrête en plein milieu, qui reste en suspens. Un peu comme ton geste, tes doigts qui relâche le masque de bois après avoir poké de l'index sa joue. Tu prends une inspiration plus profonde que les autres et tu te rallonges un peu plus confortablement sur le sol, les deux bras croisés derrière la nuque, les yeux vagabondant dans le ciel bleu.

« C'était juste pour que tu le saches. Si t'en as envie. »

S'il en a envie, s'il en a besoin, s'il ne veut pas être enfermé sous son masque ici, dans son endroit secret, dans cette petite bulle de tendresse que vous créez. Tu clos les paupières un instant, te remémores l'adrénaline coulant dans tes veines il y a plus d'une heure maintenant. Et le silence s'étend, lentement, s'échappe, rapidement, défile, sans vous laisser le temps.

« Qu'est-ce qui se passe ? »

Enfin la question que tu lances alors, dans un murmure presque silencieux, comme pour ne pas briser cette ambiance que l'endroit vous crée depuis que vous êtes allongés dans l'herbe sèche. Tu veux juste qu'il t'explique, qu'il te dise, pourquoi tu as l'impression que son cœur se brise.
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Finalement, rien ne se passe. C'est presque un soulagement, une libération, mais c'est aussi un coup dans le cœur. Il a ce sentiment d'avoir trahi la confiance de son ami. Il aurait du retirer lui même ce masque afin de lui montrer qu'il croit en lui, qu'il n'a aucune crainte, mais il n'y arrive pas. Il n'y parvient pas, peu importe à quel point il le désire. C'est déjà tellement dur pour lui, lorsqu'il se doit de retirer son masque durant certains cours et qu'il se cache derrière des ouvrages afin que personne ne le remarque. Il sait que dans ces conditions, certains regardent se posent sur lui, lourds, comme si découvrir son visage avait une quelconque importance. Il n'y en a pas. C'est juste un visage caché; voilà tout.

Hajime semble si compréhensif mais Aritsune sait que cette situation ne fait pas rêver. Il ose juste espérer ne pas le blesser, ne pas le décevoir et malgré cette crainte, il se permet de se rouler en boule contre lui, posant son visage contre son torse, les cheveux vers son regard. Il n'assume pas encore; cela passera sous peu.

Il prend une profonde inspiration afin de répondre à sa question. Il ne sait pas comment expliquer ce nœud au ventre inexplicable et pourtant, il lui avait demander de venir afin d'en parler, afin de lui expliquer ses maux.

« Tu sais, c'est bizarre ces derniers temps ... Il y a cette étrange ambiance à l'académie ... Et je sais pas toi mais moi ça me plombe le moral ... enfin, je sais pas trop comment l'expliquer, c'est un peu plus que ça mais ... j'arrive pas à mettre le doigt dessus, Hajime ... j'y parviens pas ... »

Voix brisée, sentiments cassées; les larmes s'écoulent. Il a la gorge qui se serre, qui lui fait mal, qui lui donne envie de se griffer le cou afin de se sentir respirer. C'est un enfant, Aritsune, un enfant qui refuse de devenir un grand. Pourtant, tous les autres autour de lui grandissent;

il se sent seul.
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Il vient se blottir contre toi et tu sens immédiatement son corps tendu, son besoin de s'échapper, son besoin de s'évader, son besoin de respirer. Ta main abandonne ton cou où elle s'était logée pour venir se poser contre son crâne. Tes doigts glissent dans ses cheveux, y apposent de tendres caresses jusqu'à ce que, enfin, il se libère de ce poids dans sa poitrine.

Et il parle, Aritsune. La voix calme, la voix cassée, la voix pleine de larmes. Il parle et enfin, il laisse l'eau couler. Ton étreinte se resserre, tes doigts viennent caresser les cheveux. Et tu sais, Hajime, t'aimes pas voir les gens pleurer, ça te donne envie de chialer. Et ta la poitrine lourde soudain, parce uqe tu sais, tu sais à quel point Aritsune n'arrive tout simplement plus à exister.

« Hé, j'suis là... tu peux dire tout ce que tu veux, c'est entre toi et moi. »

Un secret, une confidence. Tu continues de caresser ses cheveux avec la même tendresse que tu donnes à ton petit frère et à ta petite soeur. Quelque chose arrive, quelque chose se trame. Vous êtes perdus, sans information, personne ne sait rien. Quelque chose va arriver. Et tu le sais, parce que t'as la même angoisse que lorsque ton père rentrait. Et c'est sûrement cette sensation qu'Aritsune n'arrive pas à décrypter.

« C'est juste, plus compliqué en ce moment, mais on est là, ensemble, c'est tout ce qui compte. »

Oui, vous êtes là, et vous vous serez les coudes.
Et c'est tout ce qu'il faut pour survivre : rester soudés.
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Sa main a le saveur de la maison. C'est rassurant. Hajime est rassurant. Il est une sorte d'ancre à laquelle Aritsune peut s'agripper. Il n'a pas envie de couler, de se noyer puis finalement dériver. Alors il s'accroche. Il serre ses petites mains contre les vêtements du plus jeune et se laisse rassurer, réconforter, réanimer. Il hoche la tête, passe l'une de ses mains sous son masque pour enlever salement la morve qui coule de son nez, afin de ne pas se retrouver à l'avaler en sanglotant.

Il se trouve pitoyable.

Avec ses petits yeux embués, son nez qui coule et sa gorge sèche. Il a l'impression d'être un enfant qui découvre la vie, avec ses premières douleurs, à ne pas pouvoir retenir sa peine malgré son côté sans peur. C'est son problème, à Aritsune, il ne sait pas où il en est dans sa vie. Il est déréglé, n'est pas vraiment normal et maintenant il craint.

« Hajime ... qu'est-ce qui arrivera plus tard ? C'est le comble non, être doué en divination et ne pas pouvoir savoir, ne pas savoir ... qu'est-ce qu'on va devenir ? »

Il n'est pas clair, sans confiance, sans plaisir.

C'est une créature apeurée.
Affamée de savoir.
Habitée par la crainte.

« Qu'est-ce que je vais devenir moi, plus tard ? »

Et après, et après et encore après. Qu'est-ce qu'il deviendra si ce n'est pas un mort. Quelque chose avait cassé l'habitude, avait détruit un ordre, une boucle rassurante. Ce n'est pas la perte des vacances qui le blesse, c'est la perte d'une pause nécessaire pour respirer, faire le point et savoir. Le temps presse; l'homme est perplexe. L'avenir incertain, il étouffe.
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Et il pleure, il pleure vraiment tout contre toi. Et t'as envie de sécher ses larmes, de le serrer contre toi, de lui dire que tout va bien aller, mais tu sais pas. Tu sais pas, Hajime. Ses pleurs resserrent ton estomac, et instinctivement, tu l'étreins plus fort encore, jettes un regard autour de vous, comme un ancien instinct de survie que tu n'as pas perdu, toujours profondément ancré en toi, comme les cicatrices, les brûlures et les insultes.

Qu'est-ce que vous allez devenir, Hajime, après l'école ? C'est votre dernière année, après c'est le vide, c'est une nouvelle vie, l'inconnu, aussi effrayant qu'il est attirant. Tu ne sais pas, Hajime, tu ne sais pas ce que tu vas devenir, ce qu'il va devenir. Tu as des rêves, des projets, mais le monde pouvait dégringoler d'un côté ou de l'autre sans que vous vous en aperceviez. Alors tu ne sais pas, Hajime.

« Hé, hé Ari... Ari arrête de pleurer... »

Ca va aller. Mais c'est un mensonge, c'est un mensonge de dire que ça va aller quand il n'y a aucune preuve tangible, quand il n'y a rien que l'on peut tenir dans ses mains, qu'il n'y a rien de palpable. Tu ne sais pas, Hajime, si ça va aller, alors tu ne le dis pas. Tu espères, seulement, pries, peut-être.

Tu vous redresses tous les deux, le forces à s'asseoir en face de toi et tes mains froides glissent sous son masque lentement, tes doigts viennent caresser ses joues mouillées, effacer ses larmes salées.

« Ari, j'suis là, et la seule chose que j'peux te promettre, c'est que ça changera pas. »

Non, ça changera pas, Hajime. T'es là, tu restes là. T'es collé à lui comme t'es collé à Sora.
Tu les abandonnes pas.
Jamais.
Quitte à en crever.
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Il est là. Il est là. Aritsune n'est pas tout seul. Il se laisse faire, se laisse aller. Le contact de ces doigts contre ses joues est inhabituelle. Tel un animal en manque de confort, il appuie, l’approfondi et l'apprécie. C'est le genre de plaisir auquel on ne pense pas et qui pourtant sont désirés. Il n'est pas rassuré mais soulagé. Et dans un instant irréfléchi, dans un moment de folies, il agit. Il veut sentir un autre être perdu, sentir qu'il n'est pas seul et qu'il ne le sera pas. Alors, dans un instant de folies, d'une action irréfléchie, d'une main vive et rapide, il repousse le masque de bois, protection de son être, il le repousse et le laisse tomber. De ses frêles mains il agrippe cette nuque et rapproche leurs visages afin de coller leur front. Il inspire. Il inspire comme s'il venait de naître. Ses yeux fermés l'empêche de voir mais il respire. Il ne veut pas voir l'avenir, ni le présent ni le futur. Il veut vivre, exister un peu, savoir qu'il ne rêve pas d'être soutenu.

« Ne me laisse pas ... j'ai plus envie d'être seul ... »

Ce sont les flots du cœur qui le noie. Il ne peut rien faire d'autres hormis supplier pour des présences, pour des amitiés, des liens. Désespéré, cet être se perd dans l'obscurité, s'enfonce dans les insécurités. Il rentre dans la vie adulte, rentre dans la vraie vie, celle dont on ne peut s'échapper sous cause d'y rester. Créature fragile, affaiblie par le temps mais surtout par lui-même.

Il a l'impression de n'avoir jamais vécu.
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Il semble apprécier le contact, il ne te repousse pas, il reste là, attend, ne bouge pas, apprécie. Un peu comme toi. Tu veux tellement qu'il arrête de pleurer, t'as le cœur briser de l'entendre renifler, de sentir les larmes sur tes doigts transis. Puis il bouge soudain, retire son masque et tu vas pour enlever tes mains sous la surprise, mais il t'en empêche par sa prise.

La nuque emprisonnée, tu es sa bouée de secours dans l'océan tumultueux. Front contre front, tu sens son souffle se mélanger au tien. Et tu as tant envie de pleurer, Hajime, t'as le cœur qui se serre et qui fait mal, si mal.

« Non, non j'te laisse pas Ari, j'te laisse pas tout seul. »

Tes pouces vont et viennent sur ses joues, effacent ses larmes comme ils le peuvent et tu fermes les yeux aussi, un moment. Tu calmes ta respiration qui s'est accélérée à cause de la sienne, si proche. Une fois calme, une de tes mains glissent sur sa nuque pour caresser doucement ses cheveux.

« Hé, Ari, Ari regarde moi. Regarde moi, s'il te plait. »

Et tu attends que ses paupières se soulèvent avant de plonger ton regard dans le sien. Et tu lui souris. Tu lui souris doucement, avec tendresse, avec tout l'amour que tu pourrais offrir à ton frère :

« J'suis là, je serai jamais très loin. »

Jamais très loin, toujours à porté d'un portoloin.
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Il écoute. Il l'entend. Il obéit. Parce qu'il a confiance, il croit en Hajime, en ce frère qui le soutient depuis si longtemps, qui est venu le rejoindre sans question et qui le respecte tant, qui l'accepte comme il est. Alors oui, il lui obéit, il ouvre les yeux et plonge son regard. Il a l'habitude de ce genre de choses, ses yeux ont toujours été une porte ouverte à son âme. Pourtant, il a l'impression qu'on a retiré un filtre, qu'il ne voit que trop rarement le monde de cette façon. Ce sourire semble plus beau, mais aussi plus triste, tout en étant sincère. Il est humain, ce sourire, il possède les sentiments des hommes, et c'est magnifique.

« Je te crois. Je te crois, Hajime. »

Il hoche la tête, inspire encore, garde ses larmes, ravale cette boule qu'il a dans son ventre. Il lui fait confiance, il le croit, c'est son frère. Il accepte d'être faible devant lui, d'être misérable, un moins que rien sans avenir, un homme sous le poids du monde et de la société. Il essaie de lui rendre son sourire, de lui en offrir un aussi beau, mais même celui-ci est tremblant, hésitant, mais sincère. Il a cette fragilité des gens qui sont perdus. Alors il veut assurer que le message passe bien, prouver à Hajime que ce sourire est sincère. Il y ajoute des paroles pour soutenir cela, mais aussi pour se l'entendre dire. C'est important de le savoir. C'est important de savoir qu'il y a des piliers dans la vie que l'on peut croire aveuglement.

« Je te te fais confiance, tu l'sais n'est-ce pas ? »
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Il te croit, il te croit et ça te rassure, ça réchauffe ton cœur, calme les palpitations. Un regard, un sourire, et des paroles qui s'échappent encore. Il te fait confiance, dans ta totalité. Il a confiance en toi pour être dans cet état, pour que tu le vois dans son entier. Il a confiance en toi pour s'effondrer, il a confiance en toi pour le relever.

Tes doigts abandonnent ses joues et ses cheveux, glissent dans son dos pour le serrer contre toi, dans une étreinte où tu le protèges, où tu le caches du monde, du regard des autres, de ton propre regard. Tu le confines dans ton étreinte, le protèges comme tu le peux, de tes bras qui ne sont plus frêles, qui ne tremblent plus comme lorsque tu étais enfant.

Tu n'es plus faible, Hajime.
Tu peux le porter.
Tu peux le relever.

« T'auras toujours une place de quidditch dans les loges quand je serai un joueur internationalement connu, t'inquiète. »

Un rire alors que tes bras l'enserrent un peu plus fort, un peu comme pour lui dire dans une promesse enfantine : ne t'inquiète pas, c'est pour toujours.
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Cette étreinte virile, masculine, fraternelle et absolument pas tendancieuse renforçait le moral du plus vieux d'une façon surprenante. Ils avaient peu parlé mais déjà il se sentait rassuré. Le fait de ne pas être seul était une libération, cela lui éviter de broyer des idées sombres. Aritsune était plus que ravi de lui rendre ce câlin, enlaçant ainsi ses bras autour du dos de son frère et décalant son visage pour coller son front contre l'épaule de l'autre. Il pourrait presque s'endormir ainsi, bercé par la chaleur humaine.

« Je mérite pas les places pour quidditch ... la seule chose que je sais c'est que tu es le meilleur joueur du monde. »

Il fait une blague innocente, pourtant pas si fausse. Il n'y connait rien en sport mais il est touché par cette parole, preuve que malgré le temps il ne l'oubliera pas, même quand il sera un grand joueur et qu'Aritsune un moins que rien. Alors, il lâche encore une petite larme, mais de joie cette fois-ci. Elle fait parti de celles qui soulage le corps, qui rassure l'âme. Il se sent déjà mieux. Et il ne sait pas si un merci serait suffisant. Il ne pense pas, non. Il voudrait faire beaucoup, mais il se contente de serrer un peu ses bras autour de cet homme qu'il apprécie tant.

« J'en ai de la chance d'être tombé sur cette chambre ... »

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Il vient se blottir contre ton épaule et tu resserres un peu l'étreinte. L'une de tes mains monte et descend le long de son dos alors que tu calmes ta respiration qui s'était légèrement accélérée sous le stresse. T'aimes pas voir les gens pleurer, Hajime. Y'a cette peur, panique, de les faire souffrir. Y'a cette crainte, intense, de vous faire prendre. Y'a cette inquiétude, terrible, de ne pas suffire.

Tu ris doucement à son compliment, le remercies d'une voix un peu enrouée par les larmes qui n'ont pas coulées. Et tu restes silencieux, Hajime, tes yeux glissant dans les arbres, tes bras le serrant contre toi. Tu prends une grande inspiration, souffles lentement pour chasser les pleurs, les peurs. Puis de nouveau, sa voix qui vient prendre possession des lieux, et tu ris, encore, toujours. Parce que rire, Hajime, c'est ce que tu fais de mieux.

« On est tous très chanceux, d'être tombés dans cette chambre. »

Parce qu'il y a un lien, fort, qui vous unie. Quelque chose de bien plus grand que vous ne voulez bien l'avouer. Il y a les rires, les sourires, les soirées à réviser. Il y a les disputes, les silences tendus, et les autres, chaleureux. Il y a toute cette ambiance, toute cette atmosphère, un peu comme si vous étiez quatre frères.

Et Hajime, t'as jamais été plus heureux qu'avec eux.
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Il se laisse aller, se sentant à sa place. Ô tendre douceur, charmante chaleur, il n'y a rien de plus agréable que ton étreinte aimable. De ses fins bras, le plus vieux encercle un corps et ne le relâche pas. Il inspire l'odeur et le réconfort. Vous êtes tous très chanceux, Aritsune. Une dernière respiration et il relève la tête, un sourire d'enfant collé aux lèvres, les yeux attendrie par l'être humain qui se trouve devant lui. Il en ronronnerait presque. Il hoche la tête, dégageant cette sensation de calme malgré ses yeux rougis. Le calme après la tempête, comme on dit.

« C'est vrai ... »

Ils ont été chanceux et il ne peut que l'avouer. Il s'en rend bien compte, ce qui le fait fondre. Ses craintes glacées se dispersent peu à peu, et bien qu'elles risquent de revenir durant certaines nuits, elles n'ont plus de raisons d'être aujourd'hui. De ses bras, il relâche l'étreinte, le sourire toujours collé à son visage démasqué. Ses doigts remontent vers le visage d'Hajime et effleurent ses joues. De nouveau, leurs fronts se touchent. Le sourire ne disparaît pas. Ses yeux brillent encore, tendrement.

Et de ses tendres lèvres,
l'ange dépose un singulier baiser;
son tout premier.
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