— MAHOUTOKORO
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
-28%
Le deal à ne pas rater :
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G Double Sim 128Go ...
389 € 539 €
Voir le deal

100% polyester ☻ kiyoshi
Invité
Invité
Invité
Anonymous
Le regard perdu sur les macules colorées—sprintant sans but ni point d’accroche. Ce bal d’écailles ne procure sublime qu’un premier temps, vite remplacé par l’habitude puis la lassitude—en soit il est à l'image de l'école où il demeure. Sont-elles mêmes réelles, ces carpes koï, ou n’est-ce qu’une illusion parmi les milliers qu’offre la magie ? Si oui, en ont-elles seulement conscience, ces pauvres carpes, de leur captivité ? Qu’elles furent arrachées à leur mer-patrie, recrachées dans des rivières étrangères ? Toi, en tout cas, t’en as conscience—de cette captivité orchestrée par le Ministère de la Magie.  

T’allais continuer d’assassiner l’autorité, mais l’écho de ton surnom t’a harponné à la réalité. Repêché des profondeurs de ta pensée, un hein, que. quoi ? s’échappe des filets de ta bouche. « C’est quoi, ce… truc que tu portes ? » te demande ton voisin de droite, l’air ébranlé en regardant tes jambes. Ce à quoi tu rétorques, une mine tout aussi choquée « Un… pantalon de survêtement ? » que tu reçus il y a peu. Un banc d’amis agglutine leur attention sur ton vêtement, les plus courageux touchent la matière et restent interloqués par sa texture. Les commentaires fusent. Ils attaquent ton goût vestimentaire tels des piranhas. Seulement, d’autres affaires t’attendent et l’opinion d’ignorants sur un sujet aussi futile, tu t’en  c o n t r e b a l a n c e s  sévère—alors, un à toute et tu te casses.
Direction : dortoir. Objectif : éventuellement enfiler cet infâme uniforme et mettre tes lunettes de vue pour des cours en haute-définition. Elément de surprise sur ton chemin : Nakamura de dos.

« Hé, Kiyoshi. » t’avais presque hésité à l’apostropher—pas que te prendre des vents de sa part te soit étranger—mais un air démoralisé a élu domicile sur sa gueule depuis février. Il se retourne—tu souris. « Bien ? »
Invité
Invité
Invité
Anonymous


100% polyester
feat. masashige
Tu quittes la grande salle avec une boule au ventre que tu n'as pas réussi à faire passer malgré le thé avalé et les quelques biscuits secs que tu avais réussi à manger. Sac en bandoulière sur l'épaule, tu marches lentement, slalomant entre les élèves, les professeurs et les membres du personnel, avec cette facilité déconcertante que tu as à te faire oublier dans la foule. Pourtant, une voix t'interpelle.

Tu te stoppes, te retournes, et l'observes. Ton regard vagabonde sur sa tenue et tu fronces légèrement les sourcils. Tu es habitué à Masashige et ses vêtements, ses bibelots et ses envies ludiques moldues ; rien ne te choque, sa tenue, en revanche, te perturbe. Non pas parce qu'elle est moldue, mais surtout parce qu'elle sort du lot, car elle ne se fond pas dans la masse des sorciers. Et toi, toi malgré ton envie de normalité, tu ne veux pas sortir du lot, alors tu ne comprends pas trop.

« Masashige... Bien. Et toi ? »

Voix presque silencieuse et réponse concise, tu ne sais pas trop ce qu'il désire, alors tu restes éloigné, physiquement, mentalement, t'as juste un problème pour tous ces liens que tu as à créer, mais au moins, tu essaies.
Invité
Invité
Invité
Anonymous
En trois pas, tu rattrapais déjà la courte distance qui vous sépare.
Ni assez proche ni assez distant—juste ce qu’il faut pour maintenir la tiédeur de cette relation—mais une réponse de sa part te donne l’envie d’étendre cette simple salutation. Ta vision incomplète ne te permit pas de voir l’éphémère fronce sur son front, cependant sa voix laissa une impression de dubitation. Qu’évidemment tu n’interprètes que comme son langage intrinsèque—bientôt disponible en librairie : le jargon de Nakamura, édition subjective signée Shigemori. Et voilà ton tour de statuer ton humeur que tu définiras par un classique « Tranquille » mais ce manque de ponctuation prédit que tu n’en resteras pas là « La grande joie de la rentrée après de reposantes vacances. » rajoutant cette chaîne de mots teintée d’ironie—appuyée d’un rictus et haussement de sourcils.
Invité
Invité
Invité
Anonymous


100% polyester
feat. masashige
Un mot, et déjà, tu vas pour te détourner, pour partir ; parce que tu as été poli, Kiyoshi, tu as joué le jeu, tu lui as répondu, tu as essayé, mais tu veux t'échapper, finir cette journée déjà trop longue qui a à peine commencée. Mais il continue et tu te fermes soudain. Ce n'est pas comme si tu avais oublié, mais tu veux juste éviter d'y penser. Tes bras se croisent sur ton torse et tu fuis son regard en haussant les épaules.

Tu ne veux pas lui montrer à quel point ça te touche, à quel point tu avais besoin de ces vacances, de retrouver ta mère, ta chère et tendre.

« C'est compliqué à gérer. »

Les cours, sans pause, sans pouvoir souffler. Reprendre sans trop savoir ce qu'il se passe, sans trop savoir si tu pourras rentrer. Les préfets n'en savent rien, les professeurs non plus, à se demander si le directeur lui-même est au courant de quelque chose. Tu te racles la gorge, tentes de ne pas t'enfuir maintenant que tu as commencé une conversation :

« Pourquoi cette tenue ? »

Et tu essaies de changer de sujet, lui montrant son jogging d'un signe de tête. Tu ne veux juste pas penser à ta mère maintenant, car elle te manque terriblement.
Invité
Invité
Invité
Anonymous
Il aurait dû rire.
Maintenant, il croise ses bras—et ce serait même toi qui préférais déguerpir. T’imaginais une cascade de moqueries, un ping-pong de sarcasme contre un adversaire immatériel. Les plaisanteries paraissent finies. La blague a mal passé. Ah, solitude. D’instinct, une pensée t’habite t’es con d’avoir dit ça—aussitôt foutue dehors sans notice. Pas liable du chagrin d’autrui—t’es pas assez con pour te croire devin, savoir ce qui bouffe chacun. T’octrois pas de contrat de location à ce type de réflexions—ça commence avec ce genre de bail puis ça bouffe ton bras.

Il relance de lui-même la discussion—ça t’étonne.
Une amélioration dans vos rapports sans explication. Limite suspecte. Ton pantalon devient à nouveau cible alors tu ne peux t’empêcher de lâcher « Ah non, mais tu vas pas t’y mettre toi aussi, Kiyoshi. » et un agacement bénin se sent dans ta voix—pas méchant, juste blasé. « Parce que c’est ultra confortable. » A quelle autre explication s’attendent donc certains, si ce n’est la plus élémentaire. « C’est pas plus étrange que » ta main se lève, index et majeur en direction de tes yeux « ça, hein. » Kiyoshi subit ta sociabilité depuis six ans, alors il ne doit même plus s’en rendre compte—mais le reste, oui—le manque d’intérêt qu’il te porte est une des raisons de pourquoi tu l'apprécies « Sinon, t'as déjà le manuel d’histoire de la magie de cette année ? J’ai l’ancien d’une de mes sœurs, mais il me sert à rien vu que je prends pas ce cours. »


hrp_ liable n’est pas un terme utilisé en français, mais dans le vocabulaire juridique anglophone où il signifie « responsable, coupable etc ». je l’ai mis parce que responsable a trop d’autres signification pour faire référence directe au champ lexical juridique.
Invité
Invité
Invité
Anonymous


100% polyester
feat. masashige
L'agacement dans sa voix te fait détourner les yeux. Bien. Tu voulais changer de sujet, et au final, tu l'as froissé. Tu sais que tu n'es pas doué pour les relations humaines, mais à ce point, tout de même. Il faudrait que tu trouves des sujets de conversations basiques, pour détourner l'attention, puis pour pouvoir t'échapper tranquillement si ça ne plaît pas. Il te donne toutefois une raison et tu hoches la tête pour lui dire que d'accord, tu as compris.

Tu jettes un regard sur le côté, peut-être que tu devrais y aller. Tu n'es pas certain de... Puis sa voix te coupe dans tes pensées, tu l'observes de nouveau, détaillant son visage un instant avant de secouer lentement la tête de gauche à droite.

« J'en ai emprunté un à la bibliothèque. Vu la... difficulté que ça a été pour en avoir un, j'ai le droit de le garder jusqu'à ce que je puisse récupérer mon exemplaire. »

Tu ne sais pas trop quoi ajouter, tu parles beaucoup, aujourd'hui, Kiyoshi. Peut-être trop. Peut-être que ça se voit que tu te forces, que tu essaies un peu plus que d'habitude, mais tu n'es pas sûr que ce soit ce que tu veux qu'on voie de toi. Tu te mordilles la lèvre inférieure, sans rien rajouter, tes bras se décroisant et l'une de tes mains attrapant la bandoulière de ton sac.


hrp : c'est hyper court à chaque fois je gljreglj si y'a quelque chose qui va pas hésite surtout pas ! Des bisous tout plein d'amour ♥️
Invité
Invité
Invité
Anonymous
A ses iris paniqués, quittant ton regard pour un autre point, il t'apparaît que tes derniers mots n'étaient peut-être pas ceux à employer face à quelqu'un comme Kiyoshi. Il t'apparaît qu'apprendre l'art de la conversation et le choix de ses mots selon l'auditeur s'avérait bénéfique. Le problème est que ni pinces ni gants n'arriveraient à retenir ces cogitations que t'articules—t'es trop instantané pour ça. A le voir, les autres pourraient penser que t'es en train de le malmener pour avoir son argent de poche. Bah, tant pis.

Comme tu t'y attendais, il ne l'a pas—ce qui te permet de donner une deuxième vie à ce manuel originalement voué à prendre la poussière sur ton étagère. « Ouais, ça m'a l'air compliqué d'obtenir les livres en ce moment. » tu marques une pause « Bah je te le file. » et regarde les étudiants quitter le petit-déjeuner, ce dernier doit s'être terminé. Il fallait que tu fasses un truc. Ah oui, mettre ton uniforme—symbole ta motivation d'aujourd'hui à aller en cours. « Il faut que j'aille me changer donc. Je peux te le passer en cours. » Un dernier sourire pour la route, avant qu'en t'élançant vers les escaliers tu t'adresses une dernière fois à ton camarade « A toute, Kiyoshi ! » et ainsi, tu disparais.
Invité
Invité
Invité
Anonymous


100% polyester
feat. masashige
Il te répond sans réfléchir un instant, comme s'il savait déjà ce qu'il allait dire. Et tu restes un instant surpris, cherchant tes mots, pour le remercier, pour lui dire qu'il ne faut pas, qu'il n'est pas obligé, et pourtant, ce ne sont clairement pas eux qui sortent de tes lèvres :

« Q... Quoi ? Tu me le donnes comme ça ? »

Des personnes sortant de la grande salle attirent son attention et tu le regardes, toujours aussi surpris. Il te quitte après quelques paroles et tu restes là, ton sac en bandoulière à la main, sans avoir eu le temps de le remercier correctement, le regardant partir, les bras ballants.

Tu te mordilles les lèvres un instant, réfléchis un peu, hésitant à le rattraper pour le remercier, mais finalement, tu décides de faire ça plus tard. Tu le remercieras correctement tout à l'heure, Kiyoshi, et d'ici là, tu auras le temps de trouver les bons mots, sûrement.


hrp : BON. VOILA ? pardon kiyoshi est tellement pas une lumière des fois. Plein d'amour ♥️
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé