— MAHOUTOKORO
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

walk through // yue
Invité
Invité
Invité
Anonymous

WALK THROUGH
I'm tired of you pushing me away and now the days are leaving us with a weather, we felt the sunshine you couldn't stay. Wish I knew what I was getting myself into. I'm trying hard to wash it all away.
Casquette sur la tête, veste en jean sur les épaules, sac sur le dos, tu marches d'un pas plutôt vif. T'as besoin de voir les grands espaces, Hajime. T'es ce genre de personne à devoir marcher, te changer les idées, t'échapper. Et aujourd'hui, tu n'avais pas envie de voler dans les airs. Tu avais envie de marcher, sentir les jambes trembler sous l'effort, t'avais envie de t'échapper, faire une randonnée. Parcourir la rivière, loger la forêt de bambou, passer par le lac, puis reprendre le chemin vers la plage de sable. Le weekend suivant, tu comptais faire les falaises et les côtes rocheuses.

Tu vagabondes d'une rive à l'autre, glisses et dérives dans tes pensées, t'échappes, t'envoles en gardant les pieds à terre. Tu t'évades. Tu aperçois le cerisier ancestral avant même d'apercevoir le lac. Et tu te stoppes, l'observes. Il y a quelque chose de magique dans cet arbre. Et tu pourrais l'observer pendant des heures sans t'en lasser.

Tu avances, te dirigeant vers la passerelle pour te caler sous le cerisier quand tu aperçois une silhouette. Tu t'arrêtes, la détailles. Yue. Tu hésites un moment. Il a l'air plutôt plongé dans ses pensées, et il est encore plus distant que d'habitude depuis le dîner qui vous a appris pourquoi vous n'aviez pas le droit de rentrer chez vous aux dernières vacances. Puis, finalement, tu abandonnes l'idée de le laisser de côté. Ce n'est pas ton genre, Hajime.

Alors tu te diriges vers lui, silencieusement, ne voulant pas le déranger immédiatement. Puis tu te glisses derrière lui, t'abaisses.

« Hé. Tu te caches ? »

Loin de tous, loin de vous, loin de toi. Un peu comme gêné, un peu comme honteux. Comme s'il voulait disparaître, s'abandonner, se laisser aller, sombrer. Mais t'es pas capable de le laisser faire, sans essayer de le rattraper.
Invité
Invité
Invité
Anonymous


à jamais damné

C'est un soupir qui s'échoue sur le long du rivage, regard perdu et bras tendu autour de tes genoux. Le froid se laissait mourir doucement, annonçant d'un air tragique l'arrivée du printemps. L'océan refait surface et tu divagues, tu n'étais pas là pour ça. Manuels éparpillé à tes pieds, les révisions se faisaient coriace, toujours pas de baguette pour réviser et tu n'étais pas prêt de la récupérer.

T'aurais pu aller réclamé de l'aide auprès de tes aînés, t'aurais pu mais tu faisais face à tant d'impossibilités. T'attrapes un livre, tu fais semblant de lire puis, comme à jamais maudit, t'adresse une nouvelle œillade au lac, imperturbable. Le livre s'échouant sur le long de tes jambes.

Et le temps semble se suspendre, le cerisier bravant la mort là où la nature l'accepte avec tendresse. Tu songes à avant, puis à après, sans que le temps ne s'arrête. Tes devoirs n'avancent pas, pour tout dire tu ne veux pas travailler, ton esprit bien trop occupé à ressasser les événements du dîner, tu as honte, t'aimerais pouvoir l'ignorer.

Quelque part, ton ego est touché, car t'avais élu le calme comme portrait, à l'image de la figure paternelle. T'avais esquisser du mieux que tu pouvais ses traits et pensait t'en sortir comme il l'avait fait. T'avais échoué Yue. Comment prétendre être autre chose lorsque tu n'es rien ? Tu soupires à nouveau, le regard s'unissant avec l'eau et t'aimerais pouvoir te suspendre un peu plus, voir par delà l'eau calme là où ta silhouette ne se reflète pas. Tu ne veux plus être mais tu n'étais déjà pas pour commencer.

La lassitude paralyse tes désirs déjà bien froid, tu demeures immobiles, te préférant actif dans tes rêveries. Hé. Tu te caches ? Tu sursautes, le manuel auparavant abandonné finissant sur ta tête comme maigre défense. Il te faut quelques instants pour prendre conscience de ton acte, baissant finalement les bras, tu tournes ta tête et rencontre le regard de Hajime, abaisser à ton niveau.

Tu te penches maladroitement pour le saluer. Bonjour. Tu prononces lentement, incertains, t'esquives son regard prétextant le livre toujours entre tes mains. Je voulais réviser. Tu avoues avant de le scruter à nouveau. Et toi ? Pour tout dire, tu ne t'attendais pas à le voir arriver et plus particulièrement, te surprendre de la sorte.
Invité
Invité
Invité
Anonymous

WALK THROUGH
I'm tired of you pushing me away and now the days are leaving us with a weather, we felt the sunshine you couldn't stay. Wish I knew what I was getting myself into. I'm trying hard to wash it all away.
Le sursaut ne te surprend qu'à moitié. Tu n'es pas de ces personnes silencieuses, mais tu as appris à l'être, à marcher avec calme, à voleter au-dessus du parquet, à descendre et monter les escaliers sans un bruit, sans un froissement de vêtement.

Geste d'autodéfense. Il se cache un moment, un instant. Tu te recules alors, pour lui laisser cet espace vital si précieux, que tu lui sais important et essentiel. Il te répond, te renvoies la question et tu lui souris avant de laisser ton regard glisser vers le cerisier. Son immensité te fait frémir, sa magie te rend fébrile.

« J'avais besoin d'être un peu tout seul, marcher un peu. »

Et c'est tellement rare de toi, Hajime, car la solitude n'est pas ta meilleure amie. Tes pensées vont et viennent dans ton esprit, se disputent et tu as l'impression d'être étouffé par toi-même. La solitude n'est pas faite pour toi, Hajime, t'es terrifié par elle. Elle fait remonter beaucoup trop de souvenirs. Rarement les bons.

Tu le regardes, lui souris de nouveau avant de les mots viennent s'échouer sur tes lèvres :

« Je peux m'asseoir ? »

Un peu comme pour lui demander si tu étais autorisé à briser sa bulle de tranquillité.
Invité
Invité
Invité
Anonymous


à jamais damné

Il confit sa solitude à la tienne dans un murmure complice ; tu le soutiens du regard, bien trop délicat pour avancer quoique ce soit. Tu ne l'imaginais pas réellement ainsi et tu te demandes si tu le connaissais vraiment. T'esquissais les portraits sans te préoccuper des détails, faisant face avec hypocrisie à une réalité bien brutale ; ce n'est pas en connaissant autrui que tu te connaîtras toi-même.


T'étais scindé entre le rejet et l'embarras, coincé entre deux sourires qui faisait presque naître le désir de s'ouvrir. Tu ne te comprends pas, quelque part ça te terrifie. Bien sûr. Ça s'échoue comme un souffle et t'aimerais noyer ta confusion avec l'entrain du passé. Le silence s'installe, t'as l’œil de nouveau sur le rivage, bien conscient de la présence de ton camarade, le cœur en matraque contre tes pensées, les mots sont amnésiques et t'aimerais étouffer.

Comme à ton habitude, tu ne sais pas quoi dire.

C'est quelque peu inattendu. Tu lui accordes un regard en coin. De te voir ici, je veux dire. Y'a une main dans tes cheveux comme pour dissimuler l'aspect fébrile de tes paroles. Mais elles n'en demeuraient pas du moins fausses, si tu voyais bien la solitude effleurer le regard de Sora, le phénomène semblait moins familier pur Hajime. Tout va bien ? Elle est partie d'elle-même, la sentence, sans que tu ne le réalises vraiment, le ton plus clair, les articulations plus distinctes et l'air absent. C'était ridicule, dans un sens.
Invité
Invité
Invité
Anonymous

WALK THROUGH
I'm tired of you pushing me away and now the days are leaving us with a weather, we felt the sunshine you couldn't stay. Wish I knew what I was getting myself into. I'm trying hard to wash it all away.
Il t'autorise à briser sa bulle de tranquillité. Tu aurais compris le refus, l'aurais accepté et tu te serais détourné sans le déranger plus que tu ne l'avais déjà fait ; mais savoir qu'il est d'accord pour que tu t'installes te fait plaisir, réchauffe un peu ton cœur abîmé par tout ce qu'il se passe autour de toi. Si proche et si éloigné. Abandonné par ta fratrie qui ne te répond plus, ça te terrifie. Tu n'y penses pas, chasses tes sombres pensées.

Les jambes allongées devant toi, tu laisses ton regard vagabonder, encore, toujours, vers ce cerisier qui t'attire depuis des années. Il y a quelque chose que tu ne peux pas décrire ; quelque chose de magique. Sa voix vient briser le silence avec tendresse et ton regard vient se poser sur lui. Un léger rire t'échappe. Oui, c'est vrai, c'est plutôt rare que tu partes tout seul te balader. La solitude n'est pas ton amie. Mais le besoin était trop fort. Tu as eu cette nécessité de le combler le plus rapidement possible.

Et puis, sa question, et ton sourire se fane un peu. Tu plonges ton regard dans le sien, le détailles un instant. Et ton regard se détourne, vient se poser dans l'herbe non loin de tes pieds. Tu prends une inspiration, expires lentement avant de t'allonger dans l'herbe pour regarder le ciel.

« C'est perturbant, tout ce qu'on a appris, mais ça va. »

Un regard à la volée, tu le détailles encore.

« Et toi ? Le dîner n'a pas été de tout repos pour toi. »

Une colère sourde et froide que tu n'avais jamais vu en lui, tu n'as pas trop osé aborder le sujet, tu ne savais pas si tu en avais le droit. Et tu hésites, te reprends, te racles la gorge pour continuer :

« On est pas obligé d'en parler, si tu veux pas. »

Il n'est pas obligé de te dévoiler ses envies, ses craintes et ses désirs. Il n'est pas obligé de t'expliquer pourquoi il a réagi comme ça, au quart de tour, comme si on l'avait attaqué. Tu comprends, tu crois, tu n'es pas trop sûr. L'idée germe, mais ce n'est sûrement pas la bonne. Tu ne veux pas t'avancer, Hajime, ce n'est pas ton rôle.

Tu dois juste être là pour ton cadet.
Invité
Invité
Invité
Anonymous


à jamais damné

L’honnêteté s'étendrait presque à ses pieds, tu voudrais pour pouvoir lui ressembler mais tes désirs ne paraissent qu'embrasser l'illusion d'un vouloir que tu ne peux effleurer. Son regard dans le tiens alors que son sourire semble s'effacer, la paralysie reine des tes envies ;

Tu te sens observé et quelque part t'as peur qu'il n'y voit que du vide.

Tes épaules se tendent alors lorsqu'il évoque le dîner, tu détournes le regard, subitement hésitant sur tes actes. Les mots fanent sur le bout de tes lèvres et les amertumes comme des bouquets, fleurissent dans un coin de ton esprit. Pourtant, aussitôt il s'avise Hajime, l'incertitude en écho tangible sur le rebord de ses lèvres. Rien ne t'obliges, c'est bien là le plus compliqué et t'aimerais qu'il te force pour te faire nonchalant face à la culpabilité.

C'est presque brusquement que tu lui lances un regard, ne le lâchant plus, la mélancolie confrontant l'humiliation de façon enfantine, pourtant tu n'avais rien d'un enfant. Tu t'accoles au silence, lâchement, essayant de discerner des failles que tu ne comprends pas. Je. La voix parait mourir à la frontière de tes pensées finalement tu finis par abandonner, laissez prises à des discours auxquels tu n'as jamais songer. C'est idiot, tu es idiot.

J'ai honte. Une main s'échoue dans tes cheveux, tes paroles cédant au monde qui l'entoure, le cerisier semble danser là où le lac se moque de toi. C'est sans doute exagérer, je l'admets. Je changerai d'attitude à l'avenir. T'as bien conscience que le sujet n'était pas là. Je ne sais pas ce qu'il m'a prit, désolé.

T'aimerais sauter dans l'eau qui te méprises tant pour pouvoir quelle se moque à nouveau de ton impuissance.
Invité
Invité
Invité
Anonymous

WALK THROUGH
I'm tired of you pushing me away and now the days are leaving us with a weather, we felt the sunshine you couldn't stay. Wish I knew what I was getting myself into. I'm trying hard to wash it all away.
Il y a quelque chose qui s'installe. Tel le silence que l'on brise d'une parole, sa confiance semble s'échapper à tes mots. Il n'y a ni envie ni besoin, seulement un entre-deux, quelque chose qui n'a pas réellement de nom. Il y a cette distance entre vous ; ce mur invisible et infranchissable, que tu n'as jamais osé briser par tes paroles, tes touchers amicaux, ton besoin intense d'aider les gens.

Et enfin, il avoue. Visage à couvert, main vagabondant dans ses mèches claires. Tu le regardes, l'observes, le détailles, et tes sourcils se froncent. Il s'excuse et soudain, soudain ta main vient attraper la sienne, là, celle qui est contre son genou, et peut-être que tu t'es rapproché beaucoup trop rapidement, peut-être que tu viens de briser ce mur que tu n'as jamais osé briser, peut-être que tu as cassé quelque chose, mais tu as ce besoin viscéral, Hajime, de le lui dire.

« Hé. T'as pas à t'excuser de ton comportement. C'est que des points. »

C'est que des points.

Alors oui, tu es compétitif, alors oui, tu veux gagner, alors oui, tu aimes être au-dessus des autres, savoir que ta maison est la meilleure. Mais n'est-ce que vos points qui vous définissent ? Est-ce vraiment la chose la plus importante s'il vous empêchent d'agir comme vous le souhaitez, comme vous auriez voulu le faire ? Peut-être que vous étiez poussés par des pulsions, des envies brutales, des besoins brusques ; mais vous n'êtes que des humains, Hajime.

Vous n'êtes que des enfants,
Jeune génération de survivants,
Totalement impuissants.


Vous avez le droit à l'erreur, vous avez le droit de vous tromper, de vous énerver, de vivre aux aléas de vos sentiments et de vos émotions. Ce n'est pas quelque chose qu'il a pu contrôler, peut-être qu'à sa place tu aurais réagi de la même façon, sûrement même pire, parce que tu protèges les gens que tu aimes, Hajime, tu les protèges quitte à ne plus être toi-même, alors tu comprends, tu comprends vraiment.

Ta main glisse dans la sienne, et tu la serres avec force, cherches son regard et tes yeux plongent dans les siens, l'attrapent, ne le lâchent pas.

« C'est que des points. On s'en fout. L'important, c'est si toi, tu vas bien. »

C'est seulement ce que tu souhaites, Hajime, qu'il aille bien. Comme tu le souhaites pour Aritsune, comme tu le souhaites pour Sora, comme tu le souhaite pour bien trop de personnes à qui tu tiens.

Tu veux juste être un protecteur,
Devenir un homme meilleur.
Invité
Invité
Invité
Anonymous


à jamais damné

Léthargie fébrile, comme au bord du gouffre, à valser avec tes pensées lâches, tu ne veux plus comme tu n'as jamais voulu apparemment. Pourtant il y a bel et bien cette main qui se pose sur la tienne, contact inattendu, à la suite de tes excuses, dans l'incompréhension la plus totale tu n'arrives plus à saisir la situation.

Le sang pulse les envies se font presque morbides tu ne comprends pas ses intentons, à Hajime. Tu n'as pas à t'excuser, sa main glisse dans la tienne un peu plus, tu cherches vainement à t'éloigner. T'aimerais pouvoir te soustraire de son regard, supplier le néant tel un amant haletant, tu voudrais céder à l'avidité parce que ta réalité te parait bien différente de celle de Hajime.

Non. Vacillant sans le lâcher, l’œillade scintillante mais comme inerte tu refuses de bouger. Tu ne comprends pas. Au diable les statistiques, les points et autres, ça ne t'importait plus, tes maux étaient d'un autre niveau.

Et t'aurais dû faire semblant, acquiescer dans le silence, ignorez tes aigreurs et tes peurs, la vérité c'est que la vue du lac t'effrayait, les sensations submergeant froidement ta raison, l'impression d’asphyxier en guise de fatalité. Tu ne comprends pas. Tu répètes plus doucement, comme si tu reprenais conscience de sa présence et tu baisses le regard.

Excuse-moi, je- Encore une fois les mots se font absents, t'aimerais partir, tu t'en veux terriblement, regard rivé sur vos mains liés, t'as subitement peur de l'avoir blessé. Je vais bien. Mensonge absurde, déballé comme conclusion d'un acte non-assumé, t'avais pas envie qu'on te voit ainsi pourtant.
Invité
Invité
Invité
Anonymous

WALK THROUGH
I'm tired of you pushing me away and now the days are leaving us with a weather, we felt the sunshine you couldn't stay. Wish I knew what I was getting myself into. I'm trying hard to wash it all away.
Non. Le refus. Un bloc de négation qui ne veut pas. Et tu te mords la lèvre inférieure, serres ses doigts entre les tiens. Non. L'incompréhension. Et tu ne sais pas s'il veut t'expliquer, si tu peux comprendre parmi ses mots cachés.  Non. L'incompréhension, encore, toujours. Et tu ne sais pas, Hajime, si tu es capable de l'aider. Et une excuse, à demi-mot, soufflé comme une plainte, une douleur, un regret douloureux.

« Alors explique moi. Je suis là. »

Tu es là, Hajime. Bien trop présent, bien trop oppressant. Tu es là, Hajime, à courir à droite, à gauche, à vouloir prendre soin de tout le monde sans en être capable. Tu n'es pas Sora, tu ne trouves jamais les bons mots, la bonne façon de dire les choses. Tu es bien trop direct, bien trop brutal dans tes paroles et dans tes gestes.

« T'es pas... t'es pas obligé de faire semblant. Et on peut ne pas en parler non plus. T'as juste le droit de... de pas vouloir. »

Il a le droit, Hajime, évidemment qu'il a le droit, tu veux juste lui dire que tu es là, que tu veux l'aider, que tu aimerais pouvoir le faire. Mais t'es juste l'impression que y'a ce mur entre vous, infranchissable, qu'il n'abaissera jamais. Parce qu'Hajime, voyons, t'as jamais été assez.
Invité
Invité
Invité
Anonymous


à jamais damné

Regard tremblant à ressasser le temps comme une amante non-désirée. Il est là, Hajime et ses requêtes exacerbées, face à la lumière tu ne peux que cligner des yeux, noyer dans des émotions que tu découvrais. Il est là, sa Hajime et toi impuissant pour pouvoir affronter tes propres pensées, tu ne veux pas parler, tu voulais à ton tour engloutir le passé.

Ce n'est pas toi, Yue, ce n'est pas toi. Pourtant c'est à peine si tu arrives à respirer. Et il a des paroles rassurantes, Hajime, alors que tes épouvantes bercée par l'énigmatique. Tu lui offrirais bien quelques myosotis, quelques fragments d'âmes pour ne rien avoir lui dire. T'as si mal Yue, le sang contre tes tempes et le cœur dément prônant ses déclaration auprès d'aberrations. C'était trop pour rien, t'avais accordé trop pour les hyperboles et laisser la raison comme ennemie d'une autre époque. Ce n'est pas toi.

Puis Hajime a jamais-là, à l'image de l'éternel à longer tes passions comme s'il les connaissait sur le bout des doigts. Il te donne aucune obligation pourtant t'avais cruellement besoin de recevoir des indications. Tu n'avais pas de droit, tu n'avais qu'un but. Je sais pas. Tu souffles finalement, acceptant la défaite, c'est comme si l'obscur riait de toi, t'avais envie de te renouer à tes habitudes présomptueuses.

Mais t'avais trop d'affection pour ça.

Excuse-moi, c'est juste... Tu le fixes à nouveau, cette impression de connaître ses traits par cœur. Ça ne concerne juste pas l'école. Et tu devrais te taire.
Invité
Invité
Invité
Anonymous

WALK THROUGH
I'm tired of you pushing me away and now the days are leaving us with a weather, we felt the sunshine you couldn't stay. Wish I knew what I was getting myself into. I'm trying hard to wash it all away.
Il y a quelque chose qui a changé, quelque chose qui s'est modifié. Le dîner a été le déclencheur de toutes les fatalités. Comme les plaies d'Egypte, l'annonce vient vous détruire. Calamité atroce qui vient vous étouffer de ses serres trop acérées.

Et enfin, enfin il avoue à demi-mot. Il ne sait pas. Et c'est déjà tant de savoir qu'on ne sait pas, Hajime. Et il s'excuse à nouveau, et tu secoues la tête de gauche à droite, et il te regarde, et tu lui souris. Et alors, alors il t'avoue, dans un murmure, un secret, une confidence. Tes épaules se détendent un peu, tes jambes se plient contre ton torse, tes bras les entourent et ta joue se cale contre tes genoux. Tu le regardes, le détailles, observes ses cheveux clairs glisser sur sa peau pâle.

« Et alors ? J'suis là même si ça concerne pas l'école. On est amis. On est pas... que des connaissances. »

Tu restes un instant silencieux, cherches les mots avant de cacher ton visage dans le creux de tes bras. Tu cherches un moment tes mots, respires avant de le regarder de nouveau.

« Tu peux tout me dire. »

Tout te dire, tout te confier. Tu seras là pour tout accepter.
Invité
Invité
Invité
Anonymous


à jamais damné

Y'a l'ombre d'un sourire qui se dessine sur ses lèvres et tes humeurs fracturées semblent s'apaiser. Tu l'observes dans ses moindres détails, cherchant à l'immortaliser, à le considérer comme tu-ne-sais-quelle divinité. Il insiste avec la force d'une brise, à la manière d'étreinte lointaine, vous n'êtes pas des connaissances. Et t'aurais voulu lui demander s'il comptait te laisser, après tout ça, quand l'école sera finit et que tu devras partir. Parce que tu te prépares à affronter de nouveau la solitude, là où les remarques prônent tu te souviens Yue, que t'es loin d'être acceptée.

Terrible ignominie ; t'as honte que Hajime pose le regard sur toi. Tu mélanges les souvenirs au moment présent, confondant la haine et l'attachement, tu ne les as jamais vraiment comprit, tu veux en rire. Mais tu n'as plus la force, quelque part t'es encore qu'un gosse. Pourtant t'adules avec impudiquement le rôle des adultes, t'aimerais te crois sans forme et t'envie le vide de ne pas avoir à ressembler, tu n'es que le mimétisme de la vanité, pâle copie de l'inanité, tu ne remplies que la fonction de vie déjà achevée.

Tu le regardes à nouveau, Hajime, tremblant, tu viens le chercher d'une main égarée, s'échouant sur son bras comme une averse de pétales. Le mouvement est si discret à croire qu'il n'existait pas. Comment tu fais toi ? Tu t'approches un peu plus, pas assez pour se dévoiler mais trop proche pour lui échapper ; tu le contemples : ses yeux, ses lèvres, à le chercher un peu plus là où tu ne peux le trouver.

Quand tu es naturellement voué à la déception, comment tu fais pour y échapper ? Les genoux errant sur le sol alors que ta main s'appuie un peu plus sans le violenter. Rien n'a jamais suffit et j'ai fais une grossière erreur. Il aurait dû en finir ce jour-là, que tu n'es plus rien à ressentir.
Invité
Invité
Invité
Anonymous

WALK THROUGH
I'm tired of you pushing me away and now the days are leaving us with a weather, we felt the sunshine you couldn't stay. Wish I knew what I was getting myself into. I'm trying hard to wash it all away.
Ses doigts viennent frôler ton bras, tu le sens malgré l'épaisseur de la veste en jean. Et tu le contemples, Hajime. Ton regard frôle son visage comme un aveugle le ferait du bout de ses doigts. Et alors, la question, et tu ne réponds pas. Comment tu fais quoi, Hajime ? Comment tu survis ? Comment tu restes éveillé ? Comment tu ne t'écroules pas face à la foule de pensées qui tambourinent contre tes tempes ? Comment tu ne te noies pas sous l'absence de nouvelle de ton frère et de ta sœur ? Comment tu fais, Hajime, pour survivre au traumatisme de ton enfance sans en parler ? Comment tu fais, Hajime, pour simplement respirer ?

Il se rapproche, se raccroche. Et une question, encore, perdue dans vos émotions qui se bousculent, dans votre incompréhension du monde et des autres. Tu te mordilles la lèvre, te redressant un peu, à peine.

Déception.
N'a jamais suffit.


La souffrance t'empêcherait presque de respirer.

T'es qu'un bon à rien, Hajime ! Un bon à rien ! Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter un gosse comme toi !

Ton bras abandonne ton genou, vient se glisser dans son dos, remonte sur ses épaules pour le rapprocher de toi, pour l'accrocher à toi. Et tu le serres un peu plus contre toi, colles vos jambes, vos tailles, vos visages.

Bordel de gosse ! Qu'est-ce que tu fous ! Arrête de chialer ! Quel gosse de merde ! T'es qu'un bon à rien Hajime !

« T'es pas une déception. Et t'es largement suffisant. T'es génial, Yue, ne change jamais. »

Tu ne sais pas, tu ne comprends pas. Vous êtes tous les deux en train de vous noyer, comme agrippés par des algues qui viennent vous attirer dans les profondeurs glacées. Comment vous faites, Hajime ? Comment vous faites pour survivre ? Comment vous faites pour rester éveillés ? Pour ne pas vous écrouler sous la tonne de pensées qui tambourinent à vos tempes maltraitées ? Comment vous faites, Hajime, pour survivre aux traumatismes de vos enfances avortées ? Ô Hajime, comment vous faites, pour simplement respirer ?
Invité
Invité
Invité
Anonymous


à jamais damné

Étrangement, y'a quelque chose d'apaisant dans ta détresse, à fréquenter le gouffre réellement sombrer, à jouer avec l'équilibre. Il t'aurait bien inviter danser Hajime, mais lui aussi, sans que tu ne le saches, est sur le point de chuter.

T'aurais probablement céder à l'interdit pour que ça cesse, troqué ton affection contre quelque chose de bien plus immonde. Les pensées ont à peine le temps d'immergées que l'étreinte t'enveloppe ; le bras s'échouant le long de son dos alors qu'il entre en contact avec le reste, tu ne l'as jamais vu d'aussi près.

Souffle coupé tandis que le cerisier épousait le vent, y'a quelques paroles qui s'envolent. Battement de cils en papillon sur vos âmes meurtries, tu viens le chercher toi aussi, mains nébuleuses sur ses omoplates, à ressasser ses mots comme si t'allais à la rencontre de ta propre finalité.

Tu te laisses ainsi, sans rien quelques instants, comme à la frontière des sanglots mais t'as déjà trop donner pour pouvoir encore pleurer. A l'appel des tirades, tu es bien peu inspiré, incapable de songer, à fixer Hajime à la manière des muses bouleversées. C'est toi, tu commences à murmurer, front contre front, cœur contre cœur.qu'on devrait remercier, merci d'être là. Mille mercis en poème dédier au d'exister. Et tu meurs d'envie de t'enfouir un peu plus, s'accrocher désespéramment à cette liaison viscérale.

Tu ne fais rien, tu ne dis rien. Tu veux juste oublier, pour l'instant présent, tes obsessions damnées.
Invité
Invité
Invité
Anonymous

WALK THROUGH
I'm tired of you pushing me away and now the days are leaving us with a weather, we felt the sunshine you couldn't stay. Wish I knew what I was getting myself into. I'm trying hard to wash it all away.
Il accepte l'étreinte sans la repousser. Il t'accepte sans te repousser. Et tu gardes tout contre toi, inspires calmement pour ralentir les battements de ton cœur qui se sont accélérés, les souvenirs remontant à la surface alors que tu les avais enfouis profondément.

Et tu lâches un léger rire alors que sa voix atteint tes oreilles. C'est un rire doux, un rire tendre, un rire à moitié étouffé par ton silence. Non, on ne doit pas te remercier, Hajime. T'es un peu cet être égoïste qui pleure quand les gens pleurent, qui rit quand les gens rient, qui vit quand les gens vivent.

« Ne remercie pas. »

Un murmure qui s'échappe de tes lèvres à moitié closes, et ta main vient glisser dans ses mèches blondes, tu les emmêles un instant, dans une caresse tendre, avant de le serrer de nouveau contre toi.

« Et j'suis toujours là, n'importe quel jour, n'importe quelle heure. On est à mois de deux mètres l'un de l'autre quand on pionce, alors réveille moi si t'as besoin, okay ? »

Besoin de parler, besoin de s'échapper. Tu lui souris tendrement avant de déposer un baiser sur son front. Un baiser fraternel, celui que tu déposes à ton petit frère et à ta petite sœur en les quittant. Ce baiser qui veut dire, je suis là, qui veut dire, je te protègerai, qui veut dire, je ne t'abandonnerai jamais. 
Invité
Invité
Invité
Anonymous


à jamais damné

Le rire au coin des lèvres, soufflant les mots comme une plaisanterie d'enfants. Ca part en écho comme pour fais des adieux, comme pour dire qu'aujourd'hui le ciel est beau. C'est à ton tour de noyer tes pensées, tu songes. Ca ira mieux pour l'instant et tu remets au lendemain tes malheurs.

Et ses doigts s'entremêlent parmi quelques mèches, la main s’immisçant sans violence au sein de ta chevelure, s'éloignant un moment de toi. Les instants sont éphémères et les gestes s'enchaînent ; ta conscience se réincarne alors que tu te rends compte du contact.

Les promesses glissent au creux de ton oreille tandis qu'il te sert de nouveau contre toi, les angoisses disparaissent sous les battements de ton cœur et face à l'incompréhension tu te sens élégiaque. Le ciel rivé dans ton regard, le soleil comme reflet facétieux de tes humeurs capricieuses.  

Puis il t'accorde les pouvoirs de Morphée, Hajime, à pouvoir le tirer de son sommeil là où tu veux y plonger à jamais. Discours manquant, tu acquiesces silencieusement et dans un ultime sourire, il conclut d'un baiser, Hajime. Il mime la tendresse du bout des lèvres, confrontant gracieusement ton front, ça a les allures d'un soupir, ton songes alors au cerisier auquel le temps s'accroche, tu te sens immortel pour une poignée d'instant.

T'aimerais lui dire, qu'il ressasse le passée, qu'il fait surgir des passions délaissées et tu le fixes, placide, la gêne imitant les étoiles incrusté dans ton regard. Moi aussi tu sais. Tu souffles comme à l'encontre de tes pensées ; tu cherches à oublier pourtant t'as cette impression d'être de nouveau un enfant. Je suis là aussi. Ça sonne comme un serment aux abord de tes rêveries, tu l'esquives, une œillade vers le lac, tu veux encore lui dire merci.
Invité
Invité
Invité
Anonymous

WALK THROUGH
I'm tired of you pushing me away and now the days are leaving us with a weather, we felt the sunshine you couldn't stay. Wish I knew what I was getting myself into. I'm trying hard to wash it all away.
Il y a quelque chose de nouveau qui s'éveille. Une impression d'avoir trouvé une relation parfaite, là où tout va bien, où rien n'est trop ou pas assez dosé. Quelque chose de tendre et affectueux, doux et gracieux. Tu restes là, à le garder tout contre toi, parce que peut-être que tu as besoin de cette affection physique, de cette tendresse que tu veux lui donner, parce que t'as l'impression qu'il a besoin d'être aimé. Alors tu veux l'aimer, Hajime, lui montrer.

Et il te renvoie la pareille, et tu lui souris. Oui, tu sais qu'il est là, tu sais qu'ils sont là, que vous êtes tous là, les uns pour les autres. Il y a cette cohésion, entre vous. Vous êtes aussi soudés que les doigts d'une main, aussi violent qu'un poings lorsque l'on touche à l'un des vôtres. Le bras entourant ses épaules, tu laisses ton visage tout prêt du sien, et tu fermes les yeux, tes muscles se détendant soudain.

« Merci. »

Parce que sans eux, Hajime, tu ne saurais pas trop ce que tu ne serais. Tu seras sûrement en train de errer, à penser, à te laisser aller à tes noires idées. Tu glisserais peut-être ici et là, avec cette envie horrible de pleurer. Mais finalement, Hajime, tu n'es pas tout seul dans cette tempête cruelle. Il faudrait juste que tu apprennes à plus souvent faire face à la lumière.
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé