Incantation à l'été, le soleil en euphorie se dépose sur les maux flétris. Le printemps peu à peu succombait à tant bien de douceur, ça te manquerait presque. Cerisier en merveilles, les vestiges ont le parfum d'ivresse. Soirée entrecoupée et mémoire momentanées, la musique parait alors parsemée par l'embarras.

Réminiscence vivace. Sourire fugace comme simulacre de tes caprices. Sans prononcer son nom t'esquisses de nouveau ses ombres ; t'avais promis de ne plus rien te souvenir. L'ironie te parait alors bien tendre là où le monde encore danse, le jardin vide à l'abris de tout affront. C'est la tranquillité en lumière qui t'inonde ignorant le cœur battant.

Tu viens alors défier l'astre, songeant à la nuit. Les éclats t'aveuglent, c'est les yeux que tu plisses. En ce jour peut-être, tu pourrais mourir. Rêveries risibles que l'illusion vient couvrir ; tu ne vois plus Hitomi, cependant tu reconnais le timbre qui vient alors te questionner.

Sur les abords de l'enfance, il rit aussitôt, Jian. C'est le sursaut qui vient crisper le haut de ton corps tandis qu'il te livre de nouveau aux imageries du monde. S'installant à tes côtés prêt à s'abandonner à l'hilarité c'est son regard que t'ose à peine croiser. Taichi.

Tu t'autorises un rire, aussi léger soit-il quelque peu nerveux car tu ne savais jamais  comment faire avec lui. Ca fait pas si longtemps que ça quand même. Si ? Les mains se lient entre elles. Qu'est-ce que tu fais ici ? Et t'avais oublié Hitomi, que tu ne savais pas discuter.

Et il a ses allures invasive que tu distingues à peine, les contours de ses envies indescriptibles Il insiste sur son absence comme si elle t'avait l'air importante. Taichi garçon étrange s'étendant tranquillement le long de tes genoux. Nuées immaculée à l'aube des questionnements.

Il veut que tu le nommes Jian, sous des airs bien plus sombres exprimant sans difficulté l'aversion pour ton appellation. Confusion sans nom et battement de cils, t'en oublierais presque sa position. L'embarras ne se révèle que dans tes pensées, les idées fleurissant là où d'autres personnes pourraient être présentes. Il a fallut que ça soit Jian.

Prière envers le calme, vos objectifs finalement se mélangent. Tu l'imaginais mal avoir ces envies là, les festivités lui sied si bien, vos mondes s'opposent là où tout le monde te déteste, lui préfère aimer sans cesse. Tu ne savais pas comment le prendre, ni comment manipuler les mots pour te faire réellement comprendre. Jian parle au nom de l’ambiguïté sur un terrain que tu n'as jamais osé pénétré. Et tu ne pouvais pas éternellement jouer aux jeux des enflures, n'est-ce pas ?

T'emparant de ses épaules, tu le remues d'un léger mouvement. J'aime pas appeler les gens par leur prénom, tu sais bien... Pourtant l'autre soir t'avais bien finir par céder, répondre à tes désirs les plus cru et articuler sans peines les deux syllabes. Relève-toi, je suis pas un oreiller, allez, tu insistes en tentant toi-même de le relever, j'avais besoin de calme aussi pour tout dire. Pas d'humeur à traîner dans l'école aujourd'hui. Peut-être bien que t'avais peur de le croiser aussi.

L'obstination s'étend par delà les méandres, il ne bouge pas Jian. Instant éphémère, à l'égard de tes propres complaisance il cède se joignant alors à tes perspectives, vous avez maudit le monde pour quelques secondes et rejeter les caricatures incongrues. Jusqu'à quel point te seyait la solitude ? Pas plus loin que le galbe de ton camarade, tu n'as que ton corps comme limite à ton isolement.

Exil mit en suspend de façon aberrante, c'est en pacifique que t'as délaissé ton microcosme s'effondré, les étoiles rendues à leur quintessences tandis que tes doigts ne savaient les arrêter. Tu lui trouverais des parts d'ombres à Jian, à la manière des autres, on ne pouvait pas scintiller éternellement n'est-ce pas ?

Silence destitué de tout accoutrement, le soleil en compagne le temps déposé en laurier doré sur tes pensées malmenées, tu rabâches des idées que tu n'as pas voulu nommer et t'attends de nouveau qu'il prenne la parole, Jian. L'invitation tombe comme une fleur à l'extinction de l'été, pétales éparpillés sur les sentences inexistantes, les cils voltiges pour quelques fractions de secondes ; encore une fois tu ne sais pas comment réagir. Rendez-vous ? Avec moi ? Hein ?

T'aurais pu en rire sur d'autres occasions cependant t'es incapable de tant de chose en cet instant. Tu te détestes pour ton manque de réaction, la confusion ornant tes traits les plus précieux pour témoigner de ta crédulité. Je veux dire, quel genre de rendez-vous ? Innocence indésirable sur les abords du doigt te désignant bêtement.

Quelque part sans doute, tu jalouses son assurance. Élégance aux fragrances du printemps, tu n'aurais su mieux les nommer. Méprise sur tes dires, c'est tout sourire qu'il s'en empare, l'impression malheureuse d'être l'objet de divertissement. Il improvise, il énumère à la façon de déclaration faîtes à des chimères.

Égaré par le propos, tu t'offres à des contemplations muettes, cherchant sur regard les allures discrètes. Peut-être tu le comprendrais un peu mieux. L'inhabituel prend ses aises tandis que tu songes à tant de scénarios. Il impose ses conditions, interdiction de l'appeler par son nom et t'avoue encore une fois ne pas saisir l'entièreté de son propos.

Je- Main dans les cheveux aux abords des troubles, sans savoir quel chemin prendre c'est son regard que tu croises finalement. Attends, tu vas trop vite. Main levée en guise de trêve, tu rassembles tes pensées là où d'autres t'appellent. Rendez-vous, rendez-vous, les mots se répètent et tu penses encore un fois aux événements de la semaine passées.

Les saisons meurent mais pas les sentiments, c'est tout en couleur que les fleurs tombent à nouveau. Soupire pour éclaircir les ombres, quelque part tu te trouvais immonde. Tu trouves pas que c'est un peu inapproprié .. ? Je veux dire, c'est pas que je t'aime pas c'est juste qu'on- 'fin tu vois ce que je veux dire, hein ? Mésaise candide, secouant ta main dans le vide pour ne pas qu'il prenne compte de tes imbécillités. Tu serais presque tenter de partir, mais c'est lui que tu as peur de croiser.

Brise et frisson, tu crois murmurer au monde, supplier pour une solution. La vérité c'est que la situation n'est pas si catastrophique. Encore une fois, tu te fais des films. Exagération infâme, pourtant c'est d'un sourire qu'il y réponds. Avide d'euphorie, Jian se place en instigateur de ses inclinations.

Il aurait pu se faire dictateur aussi, cela dit il ne préfère rien imposer. Il t'abandonne à ton propre sort te laissant le choix à pointer du doigt. Les vestiges de tes fictions prennent formes dans ses dires, solitude à deux, à attendre que la mort vienne vous chercher juste le temps de vous connaître.

Personne ne l'avait voulu vraiment ça, te connaître. Car tu préférais converser la bouche noyée dans le sang, de dire enchanter alors que l'autrui s'asphyxie. T'étais l'hypocrite de deux mondes que tu n'avais pas choisi. Valsant entre passion et dérision, tu n'as connu l'autre que par l'humiliation.

Triste vie que tu détiens là, Hitomi. Tu songes alors aux exception, tu les désignes comme malédiction le goût de l'alcool dans la bouche de la même façon des amants d'antan. Je sais pas, on cherche pas vraiment à me connaître par ici. Tu sais que tu mens, que la réalité n'est pas si obscur, que la musique t'as déjà bercé au sein de bras tant désiré.

Et t'en appelle à l’éphémère pour justifié ta lâcheté. Si tu veux on pourra sortir ensemble, mais j’appellerais pas ça un rendez-vous. Toi, fais comme tu veux. Tu lâches faiblement, t'aurais pu dire oui dans d'autres circonstance et tu crois sincèrement que le mal ne se fait pas au sein d'un léger changement.

Quelque part pourtant, tu te sens déjà coupable.

Sa naïveté avait sûrement toucher les splendides, il t'illustre de ses passions et te peint sous d'autres conceptions. L'étrangeté a un différent goût cette fois-ci, le désir d'un peu plus de tendresse, celui de vouloir mettre un terme à tant de principes. C'est la douceur qui déclenche l'apocalypse tandis que t'as les yeux qui brillent.

Si tes perceptions sont factices alors peut-être tu ferais un effort pour ne plus avoir à brandir les fondements auxquels tu subis. Menant la danse, les mots roulant doucereusement sur le bout de sa langue il continue encore de parler Jian. Bien plus bavard que dans tes souvenirs, tu te demandes si c'est pas toi qui t'es trop adonné au mutisme. T'aurais sans doute été un garçon comme les autres, à autant parler.

Les accords sont posé, le consensus est nommé sur le rythme de son touché, ça ne sera pas un rendez-vous vous, avez tous les deux déclarés. L'espérance est tracée délicatement au sein de son propos, convictions candides sans que tu saches comment y réagir.

Les propositions tombent aux abords de ta surprise, c'est dans la hâte que l'invitation est tendu sans que tu ne t'y attendes. Le temps ayant émergé de deux genèses différentes, tu le regardes de la même façon que deux mondes étrangers se contemple. Maintenant ? Tu souffles retenant un rire nerveux. Tu te méprisais pour ta maladresse, t'aurais aimé une nouvelle fois raviver les faux orgueils, guider les illusions au cœur même des présomptions. C'était bien plus facile de se faire haïr à vrai dire. On, dans l'empressement tu fais mine de réfléchir, on peut faire le tour du jardin. Je suppose ?

On te tournerait au ridicule pour moins pire que ça, Hitomi. T'en as conscience et c'est éventuellement pour ça que tu ne veux pas partir. Pourtant d'autres syllabes sont jeter à la lune prétextant leur appartenir.

Les minutes se suspendent sur ton regard incrédules. Il attend Jian, avant de t'arrêter il reporte ta décision sur un ton bien plus léger. Peut-être tu te fais trop d'idées, à vouloir assouvir ses humeurs romantiques. L’inconscient jamais en manque de surprises, c'est dans la gêne que tu t'autorises un soupir.

Pas maintenant, plus tard, il valait mieux finalement. Autant pour lui que pour toi et pourtant il a des paroles rassurantes, comme pour ne pas hâter quoique ce soit. En contradiction avec ses propres convictions il te laisse réfléchir à tes décisions.

L'obligation lui parait immonde, il pense la vie autrement. T'aimerais toi aussi adopter ces philosophies, sourire librement et t'épanouir. Mais à quel prix ? T'aimerais t'accorder un quotidien que tu n'es même pas capable d'assumer, l'école te fait oublier ta réelle condition malgré les sottises et autres moqueries.

La vérité c'est que tu n'as pas les moyens pour un rendez-vous, que tu t'es fixé tant d'autres priorités. C'est le visages de tes parents qui se dessine tendrement, les efforts en coeur là où personne n'aurait prit ta défense.

Je suppose, oui. C'est le tapotement qui te ramène à la conversation, mélodies timides saisissant lentement le fil de tes pensées. Désolé, c'est clairement dans mes habitudes de prévoir ce genre de trucs. Sauf avec Ishan, apparemment. Une prochaine fois alors.

Les regards se croisent, t'y trouve l'extase qui sans un mot se dépose en apothéose sur tes maux. Ça t'ôtes tout autre pensées, il s'obstine, comme voulant comparaître parmi les muses. Il cherche le lyrisme en toute tendresse, déterminant certainement les limites de tes traits.

Tu l'imagines en romantique, là où personne ne puisse sévir ; intransigeant, sans médire. Tu le nommerais créature étrange, Jian, si t'en avais réellement la compétence. Il se dresse alors face à la distance, les respirations en suspend ; baiser sur la tempe sans que tu ne le réalise, t'es bien trop abasourdis pour une quelconque analyse.

Le cœur qui bat sous le contact, les sourires flottent sur son visage que tu n'oses plus toiser. Quelques paroles jetée à l'été, les papiers voleront en ton honneur, scandant les messages pour que tu ne puisses rien raté. Dans tous les cas, il n'avait pas à t'embrasser, tu songes maladroitement. D'accord. Tu réponds platement, la main caressant l'ombre du court baiser.

L'esprit en appelle à d'autres silhouette, mouvement de tête c'est Ishan que tu crois voir. Les nébuleuses prennent tout de suites des allures euphoriques tandis que la pupille sans y croire capture la lumière. Te relevant alors tu te tournes une dernière fois vers Jian. Je vais y aller, à plus tard.

Salut d'un rapide coup de main, détournant tes pas sur de nouveaux objectifs c'est dans sa direction que tu te diriges.