event 4 // today we fight

L'entente de son nom de famille la fait sortir instinctivement de sa torpeur. Les yeux braquès sur l'estrade, elle ne se rend même pas compte Nanami, que ton nom a été citer lui aussi. Enlevant sa veste et la posant à côté des escaliers lui permettant de monter, la jeune femme dégaine sa baguette. Les salutations sont de mises, mais un voile est mis sur son adversaire. Certains diront que c'est le déni, d'autres diront autre chose ; pour l'heure, elle n'en sait rien Nanami. Elle se met en position, serre un peu la mâchoire, avant de faire un mouvement avec sa baguette et de l'abaisser en ta direction.  « Diffindo. » Elle n'était pas venue ici pour s'amuser, elle avait une revanche à prendre sur elle-même ; dégoutée d'avoir été mise hors service durant la sortie scolaire ; elle ne serait désormais plus la même.

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Son attaque porte ses fruits, mais elle n'avait pas prévu la suite. Un dragon de feu qui vient prendre forme, fonçant sur elle. Souvenir fugace qui refont surface, celui qu'un dragon aqueux la fauchant sur place. Les dents serrés, les yeux écarquillés, elle n'a pas le temps d'envisager de se protéger ou d'esquiver. Le feu prend place sur elle et c'est avec rapidité qu'elle essaye d'estomper les flammes qui entoure son corps. Son regard vient te fusiller sur place, baguette relevé, la jeune femme lance directement son sort, advienne que pourra. « Lacarnum Inflamare ! » Quand on joue avec le feu, on fini forcément par se brûler soit-même.

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Elle ne veut pas laisser tomber, comme tu sembles vouloir continuer à en découdre ; usant de sort encore plus puissant. Soit. Si c'était à ce que tu voulais jouer, Nanami ne t'épargnerais pas non plus. Les flammes continuent de brûler son corps, elle sent bien qu'elle a du mal à garder le cap ; réfléchir, trouver une idée ; exploiter des faiblesses... Prendre le temps. Oui. Du temps. Il lui fallait gagner du temps. Alors elle lève sa baguette et prononce sa sentence. « Obscuro ! »

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Le noir complet, user de ses sens, comme un match de quidditch, ne pas se fier uniquement aux yeux, se fier au bruit. Tu tombes, elle l'entend, l'estrade en tremble légèrement. Baguette de nouveau armé, elle sait très bien où elle doit viser. C'est en se concentrant et en rouvrant les yeux, que la jeune femme use de son sort une nouvelle fois ; pas de place pour les états d'âme, tout cela viendra plus tard. « Confringo ! » Abandonner ne fait pas parti de son vocabulaire ; c'est un détail qu'elle avait fini par oublier.