keep it under // mikado
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KEEP IT UNDER
Tu savais que c'était une mauvaise idée à l'instant même où tu avais saisi ton balai : te baissant trop vite pour le récupérer, une vive douleur était venue te piquer les côtes. Mais tu ne pouvais pas ne pas t'entraîner, ton paternel n'allait pas être la raison pour laquelle tu allais devenir moins bon au quidditch, il n'en était pas question.
Alors tu avais quitté ton dortoir après les cours, le balai serré dans ta main tremblante, habillé avec ta tenue d'entraînement. Puis tu avais descendu les escaliers avec précaution, chaque marche semblant venir donner un coup dans tes côtes malmenées. Ah, ça allait être bien sympathique d'essayer de voler dans cet état. Mais cassé ou non, pas question d'abandonner.
Pas le quidditch.
Pas la seule chose qui te faisait tenir le coup.
Pas la seule chose qui te faisait tout oublier, même toi-même.
Et tu étais arrivé sur le terrain, déjà occupé par Mikado. Ah. T'étais pas forcément prêt à discuter avec quelqu'un aujourd'hui. Mais tant pis. C'est un léger sourire qui vient étirer tes lèvres, un peu faux, un peu trop commercial, même. C'est fou, à quel point tu fais semblant en ce moment, Hajime.
« Salut ! »
Un sourire trop tiré, balai que tu enfourches avant de t'envoler à ses côtés. Et tu retiens de justesse la grimace qui veut venir briser ton masque.
Alors tu avais quitté ton dortoir après les cours, le balai serré dans ta main tremblante, habillé avec ta tenue d'entraînement. Puis tu avais descendu les escaliers avec précaution, chaque marche semblant venir donner un coup dans tes côtes malmenées. Ah, ça allait être bien sympathique d'essayer de voler dans cet état. Mais cassé ou non, pas question d'abandonner.
Pas le quidditch.
Pas la seule chose qui te faisait tenir le coup.
Pas la seule chose qui te faisait tout oublier, même toi-même.
Et tu étais arrivé sur le terrain, déjà occupé par Mikado. Ah. T'étais pas forcément prêt à discuter avec quelqu'un aujourd'hui. Mais tant pis. C'est un léger sourire qui vient étirer tes lèvres, un peu faux, un peu trop commercial, même. C'est fou, à quel point tu fais semblant en ce moment, Hajime.
« Salut ! »
Un sourire trop tiré, balai que tu enfourches avant de t'envoler à ses côtés. Et tu retiens de justesse la grimace qui veut venir briser ton masque.
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Keep it under feat. Hajime Sakurai
Jónsi - Where No One Goes
Mikado courrait sur place, faisant quelques squattes pour s'échauffer sans bouger de son mètre carré de pelouse qui finirait par être rasé de toute végétation. À chaque fois, c'était la même chose, avant de monter sur un balai, il était toujours intenable, hyperactif, que cela se passe en fin de journée ne changeait rien du tout à l'énergie qu'il était capable de fournir. C'est qu'il y tenait à ces entrainements, persuadé à chaque fois de s'être toujours plus amélioré et trouvant un sommeil toujours plus agréable une fois épuisé dans son lit.
Aussi, quand Hajime venait à sa rencontre alors qu'il était en train de s'étirer, il notait un léger changement. Un je-ne-sais-quoi d'inhabituel. Peut-être que ce sourire y était pour quelque chose, trahissant un problème dont Mikado ne saisissait pas l'ampleur. Le métisse levait alors la main pour lui rendre son salut, un peu coupé dans sa bonne humeur. Mais il ne dit rien, se contente de prendre de la hauteur.
Il ne se lassera donc jamais de cette sensation, celle du vide sous lui, qui demandait d'avantage à s'agrandir plutôt qu'à l'aspirer dans une longue chute. Ne rien avoir en-dessous de soi, à côté, tout autour en fait. Comment se faisait-il que leur équipe n'était toujours pas complète ? Combien de personne se privait d'un tel plaisir ? C'était une chose dont ne se lasserait jamais Mikado, il en était certain.
Au loin, il observait son ainé. Il n'avait pas démarré sur les chapeaux de roues aujourd'hui et même maintenant, il semblait plutôt timide, comme si ses ailes avaient été sectionné à leurs extrémités. Le Kitsune se dépêchait donc de réduire la distance entre eux deux. Pour le moment, ils ne faisaient qu'un tour de terrain, mais viendrait le moment où Mikado se ferait un plaisir de le narguer en lui faisant voler le Souafle sous le nez. Mais pour l'heure, il restait deux bons mètres au-dessus de lui, effectuant le cochon pendu pour pouvoir être à sa hauteur d'yeux, mais la tête à l'envers. Il arborait un sourire confiant, insouciant des risques, mais c'est ce qui devait faire un bon joueur au final, non ?
« Hey Sakurai, t'es sûr que c'est ton balai ? Parce que vu le sourire auquel j'ai eu droit, j'ai une petite idée d'où peut se trouver le tien... ~ »
Aussi, quand Hajime venait à sa rencontre alors qu'il était en train de s'étirer, il notait un léger changement. Un je-ne-sais-quoi d'inhabituel. Peut-être que ce sourire y était pour quelque chose, trahissant un problème dont Mikado ne saisissait pas l'ampleur. Le métisse levait alors la main pour lui rendre son salut, un peu coupé dans sa bonne humeur. Mais il ne dit rien, se contente de prendre de la hauteur.
Il ne se lassera donc jamais de cette sensation, celle du vide sous lui, qui demandait d'avantage à s'agrandir plutôt qu'à l'aspirer dans une longue chute. Ne rien avoir en-dessous de soi, à côté, tout autour en fait. Comment se faisait-il que leur équipe n'était toujours pas complète ? Combien de personne se privait d'un tel plaisir ? C'était une chose dont ne se lasserait jamais Mikado, il en était certain.
Au loin, il observait son ainé. Il n'avait pas démarré sur les chapeaux de roues aujourd'hui et même maintenant, il semblait plutôt timide, comme si ses ailes avaient été sectionné à leurs extrémités. Le Kitsune se dépêchait donc de réduire la distance entre eux deux. Pour le moment, ils ne faisaient qu'un tour de terrain, mais viendrait le moment où Mikado se ferait un plaisir de le narguer en lui faisant voler le Souafle sous le nez. Mais pour l'heure, il restait deux bons mètres au-dessus de lui, effectuant le cochon pendu pour pouvoir être à sa hauteur d'yeux, mais la tête à l'envers. Il arborait un sourire confiant, insouciant des risques, mais c'est ce qui devait faire un bon joueur au final, non ?
« Hey Sakurai, t'es sûr que c'est ton balai ? Parce que vu le sourire auquel j'ai eu droit, j'ai une petite idée d'où peut se trouver le tien... ~ »
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KEEP IT UNDER
C'était une mauvaise idée. Tout ton côté gauche tirait, ta respiration se faisait de plus en plus difficile à chaque mouvement, à chaque vrille, à chaque virage. C'était une mauvaise idée, malgré la facilité que tu avais d'oublier la douleur, parce qu'il suffisait un mouvement un peu trop brusque, et tout venait lancer une décharge électrique dans ton corps. C'était une mauvaise idée. Voler devenait une mauvaise idée, et tu détestes ça, Hajime. Tu détestes ne plus pouvoir voler, comme ces semaines après Kyoto, où tu ne pouvais plus monter sur un balai sans être terrifier de t'écraser sur le sol.
Tu ne fais pas attention à Mikado. Ce n'était pas la première fois que vous partagiez le terrain, et ça vous arrivait de ne pas vous entraîner forcément ensemble à chaque fois. Des fois, vous aviez juste besoin de cette magnifique sensation de liberté, cette sensation de voler, cette sensation que tu ne pouvais décrire véritablement, Hajime. Voler, c'était pour toi un exutoire, un soulagement, le remède à tous tes maux. Mais cette fois-ci, les maux ne sont pas psychiques, mais bien physiques... et voler devient une prison, un accablement, un poison.
Tu suis Mikado du regard, ennemi durant les matchs, alors qu'il se dirige vers toi. Et sa position te fait sourire, elle t'arrache même un rire qui s'évanouit très vite. Tu secoues nonchalamment la tête de gauche à droite alors qu'il te reprend, qu'il t'annonce qu'il sait où se trouve vraiment ton balai. Tu lèves les yeux vers lui. Ça devient si difficile, de mentir, Hajime. Depuis que les mots se sont échappés de ton cœur, de ta gorge, de tes lèvres, à Kyoto, devant Nanami, c'est si dur, désormais, de tout garder secret. T'avais raison, une fois les vannes ouvertes, c'est si dur de les refermer.
« On a tous le droit d'avoir un jour plus compliqué que les autres. »
Et tes jours sont compliqués, en ce moment Hajime. Entre ton père, ton petit frère... et Clovis, dont le deuil n'est pas encore fait, pas totalement, pas entièrement. Oui, c'est compliqué, pour toi, en ce moment. Peut-être devrais-tu envoyer un origami aux préfets ? Il était temps que les choses changent.
« Mais t'inquiète pas, les Yatagarasu gagneront le prochain match sans aucun problème. »
Détourner l'attention, et ne plus en parler.
Détourner l'attention, comme tu l'as toujours fait.
Tu ne fais pas attention à Mikado. Ce n'était pas la première fois que vous partagiez le terrain, et ça vous arrivait de ne pas vous entraîner forcément ensemble à chaque fois. Des fois, vous aviez juste besoin de cette magnifique sensation de liberté, cette sensation de voler, cette sensation que tu ne pouvais décrire véritablement, Hajime. Voler, c'était pour toi un exutoire, un soulagement, le remède à tous tes maux. Mais cette fois-ci, les maux ne sont pas psychiques, mais bien physiques... et voler devient une prison, un accablement, un poison.
Tu suis Mikado du regard, ennemi durant les matchs, alors qu'il se dirige vers toi. Et sa position te fait sourire, elle t'arrache même un rire qui s'évanouit très vite. Tu secoues nonchalamment la tête de gauche à droite alors qu'il te reprend, qu'il t'annonce qu'il sait où se trouve vraiment ton balai. Tu lèves les yeux vers lui. Ça devient si difficile, de mentir, Hajime. Depuis que les mots se sont échappés de ton cœur, de ta gorge, de tes lèvres, à Kyoto, devant Nanami, c'est si dur, désormais, de tout garder secret. T'avais raison, une fois les vannes ouvertes, c'est si dur de les refermer.
« On a tous le droit d'avoir un jour plus compliqué que les autres. »
Et tes jours sont compliqués, en ce moment Hajime. Entre ton père, ton petit frère... et Clovis, dont le deuil n'est pas encore fait, pas totalement, pas entièrement. Oui, c'est compliqué, pour toi, en ce moment. Peut-être devrais-tu envoyer un origami aux préfets ? Il était temps que les choses changent.
« Mais t'inquiète pas, les Yatagarasu gagneront le prochain match sans aucun problème. »
Détourner l'attention, et ne plus en parler.
Détourner l'attention, comme tu l'as toujours fait.
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Keep it under feat. Hajime Sakurai
Jónsi - Where No One Goes
Le métisse croise alors les bras sur son torse, content de voir qu'il peut tenir la pose plutôt longtemps quand la plupart des personnes auraient atterris pour rendre leur déjeuner. Et comme escompté, Hajime s'en amuse. À dire vrai, Mikado est même étonné de ne pas le voir tenter une position plus rocambolesque que la sienne, pour qu'ils continuent d'échanger comme si de rien n'était. C'est même tout le contraire. Le basané connait les vraies positions à adopter sur un balai, être détendu mais bien cramponné. Une certaine souplesse est de mise, et il sait parfaitement qu'en tant qu'adversaire, Hajime connait tout ça aussi bien que lui. Alors pourquoi a-t-il l'air aussi crispé aujourd'hui ? Toujours la tête en bas, la mine de Mikado devient plus suspicieuse. Des gazs ? Non, quelque chose veut sortir certes, mais il se rend bien compte que c'est beaucoup plus compliqué que ça. Les lèvres de son homologue semblent mordues, comme retenues de dire une chose qui les libéreraient pourtant d'un énorme fardeau.
Mikado inspire avant de forcer sur ses abdominaux pour se remettre correctement en selle. Plus à l'aise mine de rien, il se laisse porter par son balai, le guidant d'une seule main alors qu'il laisse pendre l'une de ses jambes dans le vide. Il est préoccupé par l'état du Yatagarasu mais ne peut pas se permettre de lui en demandait plus. Hajime ne semble pas enclin à parler de ses problèmes à 20 mètres de hauteur avec lui, et il ne le prend pas mal. Peut-être alors que la solution est de lui faire oublier sa préoccupation première, il est sûrement venu voler pour ça d'ailleurs. Il s'apprête à ouvrir la bouche, mais il est coupé net par une provocation. Hé bien sûr, il s'y engouffre de tout son être, ne pouvant se laisser ainsi malmené par ce qui restera un rival dès le prochain match.
« Oooh tu crois ? Ça a un piaf comme emblème et ça se voit déjà voler avec les aigles. »
Le poursuiveur lève les yeux au ciel face à ce genre de vantardise. Mais il reste amusé, lui laissant le bénéfice du doute pour cette fois. Soit, Mikado Oreki te ficherait la paix pour cette fois Hajime, parce qu'il respecte les faiblesses passagères. Le kitsune sursaute alors à une petite idée, un simple jeu susceptible de le rendre plus énergique, mieux dans sa tête. Simplement un un-contre-un, sans gardien, et surtout pas de cognard à éviter. Il a pour projet de transmettre aussitôt l'idée, prêt à descendre pour aller chercher la balle cramoisie. Côte à côté, il vient donner un léger coup d'épaule amicale à celle de son partenaire de jeu, histoire de le rendre moins flagada. Son ton se veut moins sérieux, comme si il était déjà passé à autre chose.
« Hey ? Un petit versus ou une course avant que je te lâche définitivement la grappe ? »
Mikado inspire avant de forcer sur ses abdominaux pour se remettre correctement en selle. Plus à l'aise mine de rien, il se laisse porter par son balai, le guidant d'une seule main alors qu'il laisse pendre l'une de ses jambes dans le vide. Il est préoccupé par l'état du Yatagarasu mais ne peut pas se permettre de lui en demandait plus. Hajime ne semble pas enclin à parler de ses problèmes à 20 mètres de hauteur avec lui, et il ne le prend pas mal. Peut-être alors que la solution est de lui faire oublier sa préoccupation première, il est sûrement venu voler pour ça d'ailleurs. Il s'apprête à ouvrir la bouche, mais il est coupé net par une provocation. Hé bien sûr, il s'y engouffre de tout son être, ne pouvant se laisser ainsi malmené par ce qui restera un rival dès le prochain match.
« Oooh tu crois ? Ça a un piaf comme emblème et ça se voit déjà voler avec les aigles. »
Le poursuiveur lève les yeux au ciel face à ce genre de vantardise. Mais il reste amusé, lui laissant le bénéfice du doute pour cette fois. Soit, Mikado Oreki te ficherait la paix pour cette fois Hajime, parce qu'il respecte les faiblesses passagères. Le kitsune sursaute alors à une petite idée, un simple jeu susceptible de le rendre plus énergique, mieux dans sa tête. Simplement un un-contre-un, sans gardien, et surtout pas de cognard à éviter. Il a pour projet de transmettre aussitôt l'idée, prêt à descendre pour aller chercher la balle cramoisie. Côte à côté, il vient donner un léger coup d'épaule amicale à celle de son partenaire de jeu, histoire de le rendre moins flagada. Son ton se veut moins sérieux, comme si il était déjà passé à autre chose.
« Hey ? Un petit versus ou une course avant que je te lâche définitivement la grappe ? »
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Un rire t'échappe alors qu'il te répond, et tu vas pour laisser ça là, pour passer à autre chose. Tu sembles l'avoir coupé dans quelque chose, et c'est pas plus mal. Peut-être une question un peu trop personnelle, ou tout simplement une inquiétude dont tu t'en voudrais de rejeter sûrement trop brutalement.
Mais Mikado revient à la charge, n'abandonne pas, et tu ne sais pas si tu trouves ça sympathique ou énervant. Il est trop jeune pour que tu t'énerves contre lui dans tous les cas. Alors tu laisses échapper un rire, léger, un peu fatigué. Un rire trop faux, qui ne te ressemble pas. Mais tout est faux chez toi quelques temps, Hajime. Ça ne te va pas, d'être si faux, Hajime. Le coup dans l'épaule te fait grimacer, mais tu exagères, poses ta main sur l'épaule comme s'il t'avait vraiment fait mal, tu joues, surjoues, encore. Puis un nouveau rire t'échappe, encore. Ah. Ça se voit à des kilomètres à la ronde, Hajime.
« Est-ce que tu serais pas d'accord pour quelques passes, plutôt ? J'suis pas trop en forme, aujourd'hui. »
Demi-mensonge. Vérité cachée. Tu n'es pas en forme, c'est vrai. Ni physiquement, ni mentalement. Mais tu n'as juste pas envie de lui dire que tu n'es pas capable de jouer, de voler, à cause de quelques côtes abîmées. Tu pourrais aller voir monsieur Okumura, mais tu évites l'infirmerie depuis le jour où il a réparé ton poignet. Autant continuer le plus possible. Puis, tu ne te sens pas capable de répondre à ses questions trop personnelles.
Ça pourrait mal finir.
Pour toi.
Et surtout pour ton frère.
Mais Mikado revient à la charge, n'abandonne pas, et tu ne sais pas si tu trouves ça sympathique ou énervant. Il est trop jeune pour que tu t'énerves contre lui dans tous les cas. Alors tu laisses échapper un rire, léger, un peu fatigué. Un rire trop faux, qui ne te ressemble pas. Mais tout est faux chez toi quelques temps, Hajime. Ça ne te va pas, d'être si faux, Hajime. Le coup dans l'épaule te fait grimacer, mais tu exagères, poses ta main sur l'épaule comme s'il t'avait vraiment fait mal, tu joues, surjoues, encore. Puis un nouveau rire t'échappe, encore. Ah. Ça se voit à des kilomètres à la ronde, Hajime.
« Est-ce que tu serais pas d'accord pour quelques passes, plutôt ? J'suis pas trop en forme, aujourd'hui. »
Demi-mensonge. Vérité cachée. Tu n'es pas en forme, c'est vrai. Ni physiquement, ni mentalement. Mais tu n'as juste pas envie de lui dire que tu n'es pas capable de jouer, de voler, à cause de quelques côtes abîmées. Tu pourrais aller voir monsieur Okumura, mais tu évites l'infirmerie depuis le jour où il a réparé ton poignet. Autant continuer le plus possible. Puis, tu ne te sens pas capable de répondre à ses questions trop personnelles.
Ça pourrait mal finir.
Pour toi.
Et surtout pour ton frère.
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Keep it under feat. Hajime Sakurai
Jónsi - Where No One Goes
Le Kitsune tique à cette réaction, il fronce les sourcils, ordonne malgré lui à son balai de s'éloigner un peu plus de Hajime. Il en est persuadé maintenant, il ne se fait pas des films. Il y a un souci, et il mettrait sa main au feu qu'il s'agit d'un souci physique. La comédie exagérée de son ainé ne l'amuse plus. Il y a des moments pour plaisanter et 'l'un d'eux vient de finir. Est-ce que pour autant, il doit se mettre à creuser le souci ou juste laisser passer ? Ne pas s'occuper des affaires des autres... Il aurait pu, mais à voire les alentours du terrain, il ne pensait pas qu'à l'heure actuelle, quelqu'un s'inquiétait de voir Hajime Sakurai aussi haut dans les airs dans son état actuel. Il fallait qu'il se la joue rusé pour ne pas froisser ce joueur rival, sans pour autant donner l'impression de s'inquiéter pour lui comme le ferait une mère poule. La jouer discrète, au moins jusqu'à ce qu'ils aient touché terre. Mikado se montre un peu trop lent dans sa réponse, mais se contente d'un sourire réconfortant à l'intention de partenaire. Faire croire que tout va bien. Il avait décidément plus de chose en commun qu'il ne le pensait avec le poursuiveur des corbeaux.
« . . . Bien sûr. Faut que je te montre ma technique qui va en faire craquer plus d'une. Son nom sera le prénom de celle qui demandera ~ »
Ses orbes claires revinrent scruter son aîné, à la recherche de la moindre faiblesse apparente. Mais tout son corps semblait crispé, à se demander si le mal qui le rongeait ne venait pas de l'intérieur. S'empêcher de poser des questions qui seraient susceptibles de le fâcher, il ne fréquenter pas assez Hajime pour se permettre toutes les libertés avec lui.
« Mais je suis encore un peu pataud. Vaudrait mieux que je te montre ce que ça donne à 50 centimètres du sol. »
Silencieusement, il l'encourageait à le suivre alors qu'il se laissait tomber en piquer vers la terre ferme. Il avait une sacrée confiance en son moyen de locomotion, sinon pour sûr qu'il se serait planté dans le sol comme une flèche plus d'une fois. Sans prendre la peine de tenir son balai, il sautait de celui ci en marche tandis qu'il partait toucher terre un peu plus loin. Il avait reproduit ce schéma tellement de fois avec son vélo, profitant toujours de l'élan de ce dernier pour accompagner ces derniers pas. Il attendit que Hajime le rejoigne avant de disposer le Souafle à terre et de se coucher à côté de la balle. Néanmoins, Mikado se mouvait quelque peu, se frottant à l'herbe pour prendre une pose dynamique malgré son immobilité, finissant par ne plus bouger d'un poil. Son corps était disposé en arc de cercle, son pied proche de la balle.
« Okay alors là ça peut paraître nul, mais une fois en l'air, c'est ce que je vais faire en sautant du balai pour marquer le but. Faut que tu imagines un slow-motion, juste moi, la balle, et ton équipe en sueur. »
Il se relevait derechef, s'époussetant un petit peu, voire beaucoup ses cheveux foncés pour en chasser le moindre végétaux. Le regard vif, il saisissait la balle rouge pour la lancer en ligne droite sur Hajime, visant clairement la tête. Il laissait planer un silence, ayant perdu son soudain égocentrisme démesuré pour causer un peu plus sérieusement.
« Qu'est-ce que tu en dis ? J'apprécie la franchise. »
« . . . Bien sûr. Faut que je te montre ma technique qui va en faire craquer plus d'une. Son nom sera le prénom de celle qui demandera ~ »
Ses orbes claires revinrent scruter son aîné, à la recherche de la moindre faiblesse apparente. Mais tout son corps semblait crispé, à se demander si le mal qui le rongeait ne venait pas de l'intérieur. S'empêcher de poser des questions qui seraient susceptibles de le fâcher, il ne fréquenter pas assez Hajime pour se permettre toutes les libertés avec lui.
« Mais je suis encore un peu pataud. Vaudrait mieux que je te montre ce que ça donne à 50 centimètres du sol. »
Silencieusement, il l'encourageait à le suivre alors qu'il se laissait tomber en piquer vers la terre ferme. Il avait une sacrée confiance en son moyen de locomotion, sinon pour sûr qu'il se serait planté dans le sol comme une flèche plus d'une fois. Sans prendre la peine de tenir son balai, il sautait de celui ci en marche tandis qu'il partait toucher terre un peu plus loin. Il avait reproduit ce schéma tellement de fois avec son vélo, profitant toujours de l'élan de ce dernier pour accompagner ces derniers pas. Il attendit que Hajime le rejoigne avant de disposer le Souafle à terre et de se coucher à côté de la balle. Néanmoins, Mikado se mouvait quelque peu, se frottant à l'herbe pour prendre une pose dynamique malgré son immobilité, finissant par ne plus bouger d'un poil. Son corps était disposé en arc de cercle, son pied proche de la balle.
« Okay alors là ça peut paraître nul, mais une fois en l'air, c'est ce que je vais faire en sautant du balai pour marquer le but. Faut que tu imagines un slow-motion, juste moi, la balle, et ton équipe en sueur. »
Il se relevait derechef, s'époussetant un petit peu, voire beaucoup ses cheveux foncés pour en chasser le moindre végétaux. Le regard vif, il saisissait la balle rouge pour la lancer en ligne droite sur Hajime, visant clairement la tête. Il laissait planer un silence, ayant perdu son soudain égocentrisme démesuré pour causer un peu plus sérieusement.
« Qu'est-ce que tu en dis ? J'apprécie la franchise. »
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Il accepte, après une hésitation que tu trouves flagrante. Il te juge, te regarde, et tu n'aimes pas ça. Un soupir fatigué t'échappe. Tu vas quitter le terrain. Tu aurais du prévoir qu'avec Mikado, celui qui n'a aucune limite, tu n'allais pas pouvoir être tranquille. Il sait que quelque chose cloque, et c'est normal, vous vous entraîniez ensemble depuis plusieurs mois, maintenant. Mais le fait d'avoir été découvert si facilement rajoute un poids sur tes épaules. Il fallait vraiment que tu fasses quelque chose à ce sujet.
Il te demande de descendre, de le rejoindre sur le sol, et c'est ce que tu fais. Pourtant, tu ne quittes pas ton balai alors qu'il fait tu ne sais quoi sur le sol. Faut que tu imagines un slow-motion, juste moi, la balle, et ton équipe en sueur. Tes sourcils se haussent. D'accord. Un rire t'échappe alors que tu réponds :
« Si tu veux voir mon équipe en sueur, va falloir bosser un peu plus dur que ça. Puis tu sais... »
Un sourire joueur, un clin d’œil un peu trop appuyé :
« J'suis sûr qu'Ishvar serait ravi de savoir que tu veux le voir en sueur. Mais bon, ça me regarde pas trop après tout. »
Tu lèves les mains, comme pour montrer patte blanche avant de laisser échapper un rire, un vrai rire, cette fois-ci. Ah, heureusement que Tsukino n'est pas là, tu ne donnerais pas cher de ta peau, sinon.
« Sinon... ça a l'air d'être sympa, à voir si c'est vraiment utile dans un match. Et si ça l'est, c'est pas forcément le plus intelligent de me le montrer. »
Toujours assis sur ton balai, tu lui souris avant de retrouver le sol. Finalement, c'était mieux si tu évitais de voler pendant un moment... ou alors, il faudrait passer par l'infirmerie, mais tu aimerais vraiment éviter de devoir retrouver l'infirmerie, c'était vraiment un endroit que tu n'appréciais pas.
Il te demande de descendre, de le rejoindre sur le sol, et c'est ce que tu fais. Pourtant, tu ne quittes pas ton balai alors qu'il fait tu ne sais quoi sur le sol. Faut que tu imagines un slow-motion, juste moi, la balle, et ton équipe en sueur. Tes sourcils se haussent. D'accord. Un rire t'échappe alors que tu réponds :
« Si tu veux voir mon équipe en sueur, va falloir bosser un peu plus dur que ça. Puis tu sais... »
Un sourire joueur, un clin d’œil un peu trop appuyé :
« J'suis sûr qu'Ishvar serait ravi de savoir que tu veux le voir en sueur. Mais bon, ça me regarde pas trop après tout. »
Tu lèves les mains, comme pour montrer patte blanche avant de laisser échapper un rire, un vrai rire, cette fois-ci. Ah, heureusement que Tsukino n'est pas là, tu ne donnerais pas cher de ta peau, sinon.
« Sinon... ça a l'air d'être sympa, à voir si c'est vraiment utile dans un match. Et si ça l'est, c'est pas forcément le plus intelligent de me le montrer. »
Toujours assis sur ton balai, tu lui souris avant de retrouver le sol. Finalement, c'était mieux si tu évitais de voler pendant un moment... ou alors, il faudrait passer par l'infirmerie, mais tu aimerais vraiment éviter de devoir retrouver l'infirmerie, c'était vraiment un endroit que tu n'appréciais pas.
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Jónsi - Where No One Goes
Mine de rien, Mikado est plutôt satisfait de voir Hajime se rapprochait du sol, ça valait le coup de se rouler dans l'herbe avec une balle comme un chiot trop heureux. Bah... Il n'est pas encore en dernière année, peut-être qu'à ce moment là, il se comportera comme un vrai prince du Quidditch et l'air suffisant qui va avec. Pour l'heure, il n'a rien fait d'extraordinaire, à part peut-être soulager son aîné d'une prise de risque qui n'était pas indispensable. Après tout, Mikado se fichait bien que son interlocuteur lui cache des choses, il n'allait pas le harceler pour qu'il lui raconte ses problèmes, ça serait plutôt mal venu de sa part...
« Ishvar ? Tu te fais une private joke ? »
Le basané a bien vu ce clin d’œil, bien trop appuyé pour se vouloir discret. Il s'époussette un peu mieux, fronçant les sourcils à l'intention du Yatagarasu. Oh il n'est pas en colère, ni même vexé, jamais. Mais il aimerait comprendre, craignant d'être passé à côté de quelque chose. Qu'un corbeau caquette à son propos avait de quoi être inquiétant, non ? Et si ça concernait Ishvar, alias le gars auprès de qui Mikado ne voulait surtout pas chercher des noises, il avait le droit d'être au courant.
Soit, Hajime ne lui laissait pas le choix. Le plus jeune se mit alors en position de combat, levant souplement une jambe pour effectuer un saut qui n'avait aucune logique. Une sorte d'imitation d'art martial, une menace pas franchement intimidante.
« Explique ou... Pan ! Prise du ninja, brisure de clavicule, cassure de la mâchoire, explosion des côtes ! »
Ses bras retombèrent toutefois mollement le long de son corps en voyant son ainé retouchait le sol. Il hésitait à s'approcher, au cas où ce dernier aurait besoin d'aide. Mais il restait à sa place, ne tenant pas à le froisser en le traitant comme une personne âgée. Même sa passe au Souafle n'avait rien donné. Peut-être que Hajime était tout simplement à bout, physiquement ou juste saoulé de faire semblant quand quelque chose va mal à ce point.
« Ishvar ? Tu te fais une private joke ? »
Le basané a bien vu ce clin d’œil, bien trop appuyé pour se vouloir discret. Il s'époussette un peu mieux, fronçant les sourcils à l'intention du Yatagarasu. Oh il n'est pas en colère, ni même vexé, jamais. Mais il aimerait comprendre, craignant d'être passé à côté de quelque chose. Qu'un corbeau caquette à son propos avait de quoi être inquiétant, non ? Et si ça concernait Ishvar, alias le gars auprès de qui Mikado ne voulait surtout pas chercher des noises, il avait le droit d'être au courant.
Soit, Hajime ne lui laissait pas le choix. Le plus jeune se mit alors en position de combat, levant souplement une jambe pour effectuer un saut qui n'avait aucune logique. Une sorte d'imitation d'art martial, une menace pas franchement intimidante.
« Explique ou... Pan ! Prise du ninja, brisure de clavicule, cassure de la mâchoire, explosion des côtes ! »
Ses bras retombèrent toutefois mollement le long de son corps en voyant son ainé retouchait le sol. Il hésitait à s'approcher, au cas où ce dernier aurait besoin d'aide. Mais il restait à sa place, ne tenant pas à le froisser en le traitant comme une personne âgée. Même sa passe au Souafle n'avait rien donné. Peut-être que Hajime était tout simplement à bout, physiquement ou juste saoulé de faire semblant quand quelque chose va mal à ce point.
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Il n'a pas compris ta blague, à vrai dire, il fallait connaître Ishvar pour la comprendre... et vu le personnage, tu es plutôt sûr que Mikado n'est pas le genre de personne avec qui il traîne. Tu te contentes de secouer une main, comme pour lui dire de ne pas y faire attention. Un rire t'échappe quand il se redresse, fait une sorte de prise d'art martial mélangée à un saut. Ton rire se transforme en légère toux que tu fais taire rapidement.
« Laisse mes côtes tranquilles, elles t'ont rien fait les pauvres. »
Tu étires ton bras droit, changes ton balai de main puis lui souris. Finalement, tu vas retourner à tes révisions, abandonner le quidditch le temps que tes côtes ne soient plus si douloureuses. Tant qu'il n'y avait pas de matchs, tu étais plutôt en sécurité. Tu vois déjà les regards inquisiteurs que tes coéquipiers vont te lancer, mais tant pis.
« Désolé Mikado, j'ai un peu coupé ton entraînement. Mais j'pense que j'vais retourner aux révisions. »
Une main passe dans tes mèches, les emmêle. Tu es gêné, finalement, parce que tu sais que tu dois l'inquiéter. Tu t'approches de lui, glisses alors ta main dans sa chevelure, l'emmêlant et tu laisses échapper un rire :
« On se fera un match la prochaine fois, plutôt, d'accord ? »
Et tu espères juste qu'il va laisser couler, ne pas te regarder avec ces yeux curieux, prêt à scruter tes faiblesses. Tu recules d'un pas, vas pour partir mais tu t'arrêtes. Il y a autre chose, aussi, qui te tracasse, qui doit tracasser un peu tous les élèves de l'école en ce moment, alors tu reprends :
« Et... avec tout ce qu'il s'est passé en juillet, et les nouvelles chambres tout ça, tu peux venir m'en parler, si besoin, d'accord ? En tant qu'ami, ou juste parce que tu veux en parler à un préfet. Et Rin et Maiko sont là pour ça, aussi. C'est tout nouveau pour eux, mais je suis sûr qu'ils seront à la hauteur. »
Oui, ils seront à la hauteur.
Tu espères qu'ils le seront plus que toi.
« Laisse mes côtes tranquilles, elles t'ont rien fait les pauvres. »
Tu étires ton bras droit, changes ton balai de main puis lui souris. Finalement, tu vas retourner à tes révisions, abandonner le quidditch le temps que tes côtes ne soient plus si douloureuses. Tant qu'il n'y avait pas de matchs, tu étais plutôt en sécurité. Tu vois déjà les regards inquisiteurs que tes coéquipiers vont te lancer, mais tant pis.
« Désolé Mikado, j'ai un peu coupé ton entraînement. Mais j'pense que j'vais retourner aux révisions. »
Une main passe dans tes mèches, les emmêle. Tu es gêné, finalement, parce que tu sais que tu dois l'inquiéter. Tu t'approches de lui, glisses alors ta main dans sa chevelure, l'emmêlant et tu laisses échapper un rire :
« On se fera un match la prochaine fois, plutôt, d'accord ? »
Et tu espères juste qu'il va laisser couler, ne pas te regarder avec ces yeux curieux, prêt à scruter tes faiblesses. Tu recules d'un pas, vas pour partir mais tu t'arrêtes. Il y a autre chose, aussi, qui te tracasse, qui doit tracasser un peu tous les élèves de l'école en ce moment, alors tu reprends :
« Et... avec tout ce qu'il s'est passé en juillet, et les nouvelles chambres tout ça, tu peux venir m'en parler, si besoin, d'accord ? En tant qu'ami, ou juste parce que tu veux en parler à un préfet. Et Rin et Maiko sont là pour ça, aussi. C'est tout nouveau pour eux, mais je suis sûr qu'ils seront à la hauteur. »
Oui, ils seront à la hauteur.
Tu espères qu'ils le seront plus que toi.
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Keep it under feat. Hajime Sakurai
Jónsi - Where No One Goes
Des blagues entre corbeaux, hein ? Mikado préférait laissé passer pour cette fois. La fable disait qu'à la fin, c'était toujours les renards qui obtenaient gain de cause. Ça serait le cas ici aussi, même si le plus jeune se demandait bien ce qu'il avait en commun avec Ishvar. À part le fait de ne pas avoir le teint d'aspirine de japonais pure souche. Il fallait qu'il arrête de penser à lui-même pour se concentrer à nouveau sur son senpai.
Le regard bleuté de Mikado restait sur Hajime, pendu à ses lèvres, tentant de ne pas se focaliser sur sa frange qui prenait une courbure bien trop parfaite pour ne pas avoir été étudié. La mine curieuse de l'interpellé disparait donc. Abandonner le vol pour les révisions, c'était bien une chose dont il ne se sentait pas capable décidément. Et intérieurement, il applaudissait Hajime pour être aussi mature et sérieux dans sa tête, il était préfet des préfets après tout, à quoi s'attendait-il d'autre ? Il devait avoir d'autres chats à fouetter, et pour l'heure, Mikado songeait seulement au fait qu'il puisse se tenir tranquille le temps que sa préoccupation physique se calme ? Oui, tout à coup, il se sentait bien petit à côté de son aîné. Il avait parfois cette impression avec Jian, quand bien même il trouvait ce dernier plus accessible.
Les épaules soudainement crispés, Mikado se laisse décoiffé, craignant une remontrance qu'on ferait à un gamin. Docile, il se laisse cependant faire, fermant les yeux pour en rouvrir qu'un et gardait un contact visuel avec le poursuiveur. Hajime pouvait le trouver agaçant parfois, mais il demeurait toujours gentil avec lui. Avec tout le monde en fait. Dans ce frottement, le sang-mêlé se plu à imaginer une caresse qu'il aurait continué à réclamer si il s'était comporté comme un chat. Ne pas se faire des plans sur la comète. Si sa mère avait eu un enfant avant sa venue au monde, ça aurait été le portrait idyllique qu'il s'en serait fait. Oui, Hajime devait être un parfait grand frère.
« Oui. Quand tu le souhaites. »
Quand sa main quittait son crâne, le jeune homme se redressait quelque peu. Son regard se fit fuyant, allant vers la pelouse inintéressante, comme soudainement calmé de toutes ses excentricités. Si le Yatagarasu voulait garder une certaine dignité face à une souffrance cachée, alors Mikado jouerait le jeu. Posément, il se permit de fixer Hajime par-dessus son épaule, celui ci étant déjà sur le départ. Mais au fur et à mesure des mots qui découlaient, le métisse se tournait involontairement vers lui. Abasourdi par de telles paroles, il tiltait à peine alors qu'une bourrasque venait fouetter son visage. Un flot de sentiment le parcouru sans qu'il ne puisse mettre le moindre mot sur la gratitude qu'il ressentait. Le mot "ami" ? Le fait qu'il était peut-être plus entouré qu'il ne le pensait ? Que quelqu'un se préoccupe de lui avant de soi-même ? Ce n'était pas le moment de passer pour un faiblard qui avait la larme facile.
Il se contentait d'un faible sourire ô combien sincère. Oui, aucun mot ne suffirait cette fois ci, il n'était clairement pas à la hauteur. Mikado alignait ses bras le long de son corps et s'inclinait légèrement, baissant la tête avec respect le temps que Hajime Sakurai tire officiellement sa révérence.
« Merci. »
Le regard bleuté de Mikado restait sur Hajime, pendu à ses lèvres, tentant de ne pas se focaliser sur sa frange qui prenait une courbure bien trop parfaite pour ne pas avoir été étudié. La mine curieuse de l'interpellé disparait donc. Abandonner le vol pour les révisions, c'était bien une chose dont il ne se sentait pas capable décidément. Et intérieurement, il applaudissait Hajime pour être aussi mature et sérieux dans sa tête, il était préfet des préfets après tout, à quoi s'attendait-il d'autre ? Il devait avoir d'autres chats à fouetter, et pour l'heure, Mikado songeait seulement au fait qu'il puisse se tenir tranquille le temps que sa préoccupation physique se calme ? Oui, tout à coup, il se sentait bien petit à côté de son aîné. Il avait parfois cette impression avec Jian, quand bien même il trouvait ce dernier plus accessible.
Les épaules soudainement crispés, Mikado se laisse décoiffé, craignant une remontrance qu'on ferait à un gamin. Docile, il se laisse cependant faire, fermant les yeux pour en rouvrir qu'un et gardait un contact visuel avec le poursuiveur. Hajime pouvait le trouver agaçant parfois, mais il demeurait toujours gentil avec lui. Avec tout le monde en fait. Dans ce frottement, le sang-mêlé se plu à imaginer une caresse qu'il aurait continué à réclamer si il s'était comporté comme un chat. Ne pas se faire des plans sur la comète. Si sa mère avait eu un enfant avant sa venue au monde, ça aurait été le portrait idyllique qu'il s'en serait fait. Oui, Hajime devait être un parfait grand frère.
« Oui. Quand tu le souhaites. »
Quand sa main quittait son crâne, le jeune homme se redressait quelque peu. Son regard se fit fuyant, allant vers la pelouse inintéressante, comme soudainement calmé de toutes ses excentricités. Si le Yatagarasu voulait garder une certaine dignité face à une souffrance cachée, alors Mikado jouerait le jeu. Posément, il se permit de fixer Hajime par-dessus son épaule, celui ci étant déjà sur le départ. Mais au fur et à mesure des mots qui découlaient, le métisse se tournait involontairement vers lui. Abasourdi par de telles paroles, il tiltait à peine alors qu'une bourrasque venait fouetter son visage. Un flot de sentiment le parcouru sans qu'il ne puisse mettre le moindre mot sur la gratitude qu'il ressentait. Le mot "ami" ? Le fait qu'il était peut-être plus entouré qu'il ne le pensait ? Que quelqu'un se préoccupe de lui avant de soi-même ? Ce n'était pas le moment de passer pour un faiblard qui avait la larme facile.
Il se contentait d'un faible sourire ô combien sincère. Oui, aucun mot ne suffirait cette fois ci, il n'était clairement pas à la hauteur. Mikado alignait ses bras le long de son corps et s'inclinait légèrement, baissant la tête avec respect le temps que Hajime Sakurai tire officiellement sa révérence.
« Merci. »
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