Le soleil venait de se lever et tes yeux menthes agressés. Un bâillement sortit de ta bouche et te voilà réveillé.
Enfin, peut-on dire que tu es vraiment éveillé avec le problème qui ne te lâche pas d’un pied ? C’est un peu ironique comme situation toi qui a toujours la tête dans la lune petit Ashe…

Mais ce n’est pas le moment de se perdre dans de tel description ! Tu as déjà assez de chose à gérer comme ça. Qu’est-ce que tu devais faire aujourd’hui ? Très bonne question.

On sort son carnet pour voir qu’on… N’avait rien d’écrire dedans ? Soit c’était un oubli, soit on avait la journée de libre.
Ah… Comment savoir… ? Bon en attendant, allons nous rincer un peu le visage, se laver les dents et prendre une bonne douche !
On s’occupe un peu de notre fidèle petite chouette et ce chat sortit de nulle part !

Voilà, on est prêt à sortir prendre un peu l’air.

… Qu’est-ce qu’on était en train de faire avant de se laver… ? Mpf, certainement pas très important !

Toujours aussi silencieusement, petit Ashe se mit à traverser les couloirs sans savoir où ses pas le menaient. Parfois, simplement te laisser guider… C’était bien, n’est-ce pas ? Puis le plafond de cet endroit était vraiment bien décoré…
Fais tout de même attention à ne pas rentrer en collision avec quelqu’un ! Heureusement que tu es plutôt agile.

Oh tiens, pourquoi il n’y a plus de plafond… ? Tu es arrivé à l’extérieur depuis quand ? Mh… ça te fera un bien fou de prendre un bol d’air ! Alors, arrête de fixer le ciel et regarde où tu marches.

Petit pas… Petit pas… Où allait-il t’emmener ?
Encore une fois, tu n’en sais rien.

Quel est donc ce drôle d’endroit ? Tu le trouves plutôt joli n’est-ce pas ? Pourquoi tu te sens comme nostalgique ? Tu ne comprends pas…
Mais tu as envie de rester un peu dans ce jardin. Tu pouvais y sentir le calme et l’air frais. Doucement, tes yeux se fermèrent comme pour y respirer l’atmosphère.

En les ouvrant à nouveau, tu avais comme… Une envie bizarre ? Est-ce que c’était la même douceur que dans ta... mémoire… ?
Tu t’approchas du sable et délicatement, tu y plongeas les doigts pour en prendre une poignée sans dégradé les motifs.
Et le sable se mit à tomber… Petit à petit… Tes pupilles ne quittant pas ce spectacle.

Est-ce vrai que chaque grain de sable contient un souvenir… ?

Ça glissait encore et encore… Cette douce sensation qui se vidait et rejoignait ses camarades sur le sol.
Serait-ce une métaphore de ta mémoire Ashe ? Toi qui ne sais même pas qu’il te manque bien plus de chose que prévu… Non, tu n’es pas simplement à l’ouest.

Non, tu n’as pas toujours été comme ça petit sorcier. Alors, s’il te plait, essaie de reprendre un peu conscience… !

C’est trop récent, beaucoup trop récent… N’empirons pas son cas. Ça risquerait de l’enfoncer encore plus…

Mais pour le moment, il est temps de sortir de tes pensées mon petit Ashe car tu n’es plus tout seul avec tes grains de sable.

Un petit bonhomme vint te saluer et ta tête se pencha un peu sur le côté. C’était qui déjà… ?

Doucement, on fronce les sourcils. Sa voix te disait quelque chose et… Ah oui, ce n’était pas l’enfant de ton tuteur ?
… C’était quoi son prénom déjà… ? Tu plissas encore un peu les yeux avant de les ouvrir un peu plus grand que d’habitude.

« …Bonjour Kaisei. Tu vas bien... ? » Demanda-t-il tout de même de cette petite voix perdue.

Ah… Est-ce qu’il c’était perdu ? Bonne question. Comment était-il arrivé ici déjà ? Se perdre ? Non, ce n’était pas ton genre voyons ! Peut-être un peu trop fier pour l’assumer ?
Non, tu avais juste complètement oublié.

« Non. Je venais voir comment était le jardin japonais. C’est endroit et calme et reposant. Tu ne trouves pas ? »

Tu finis par te relever et secouer la main pour faire tomber les derniers grains de sable collés à tes doigts. Puis doucement, tu te mis à fixer le ciel.

« Et on a une jolie vue sur les nuages...»

Tu étais encore une fois complètement parti dans ton monde, n’est-ce pas Ashe… ?

Eh bien bravo mon petit Ashe. Voilà que tu venais de faire une erreur de prénom ! Ça peut arriver quand deux personnes étaient j-

…

C’est vrai, c’était Seiwa. Quand tu compris ton erreur, tu eues comme un air perdu en fixant un peu le ciel. On va éviter de faire un commentaire pour ne pas paraitre stupide. Ou alors… C’était simplement inutile de faire remonter l’erreur.

« Je vais bien, merci. »

Une voix toujours aussi absente, même pour dire quelque chose de positif, n’est-ce pas Ashe ?
Quand vous vous êtes mis à parler de l’endroit, tu eues le réflexe de fermer les yeux pour sentir ce petit vent sur ton visage.
Le bruit du vent, des quelques oiseaux qui passaient voir même quelques insectes, non ? Enfin, c’est ce que tu essayais d’identifier avant d’ouvrir les yeux pour regarder le petit garçon.

Lire un livre en profitant de la nature ?

« Je suis d’accord. Même pour y faire une sieste. Ou regarder les oiseaux passer… »

Est-ce que tu disais ça car tu étais un peu fatigué ? Possiblement. Ou alors c’était simplement que tu étais encore plus à l’ouest qu’avant.

On venait de te demander si tu aimais le ciel ? Qu’est-ce que tu peux répondre précisément ? Pourquoi réfléchir alors que tu peux simplement dire ce qui te passe par la tête.

« Ils ont l’air doux quand on les touche et… Léger quand ils avancent. Je trouve que le ciel à quelque chose de reposant et libre, mais qu’ils peuvent disparaitre en quelques secondes. »

On prend une petite pause… Pourquoi ces paroles te font un peu tiquer ? Mais tu continuas de parler.

« Je me dis qu’être un oiseau, ça devrait être bien. Tu ne trouves pas ? »

Pour la liberté, n’est-ce pas ? En tout cas, tu sentais que tu pouvais dire ce que tu pensais avec Seiwa, mais tu ne sais pas vraiment pourquoi. Est-ce que tu te rappelais indirectement les moments que vous avez passé ensemble grâce à vos familles ?
C’est possible, mais tu ne pourras le dire. Doucement, tes prunelles menthes se tournèrent vers ton camarade de… De… Comment on pouvait l’appeler ?
Son père était ton tuteur… C’était quelle sorte de lien qui vous unissez ? Une nouvelle fam-

…

« Si tu devais être un animal, tu as déjà pensé auquel tu voudrais être ? »

Ne me demandez pas comment Ashe a fini sur ce genre de conversation. Un sujet sautant à un autre. Mais ça t’allait bien n’est-ce pas ? Avec ce petit air perdu qui attendait une réponse.

Eh bien, on disait que tu avais souvent la tête dans les nuages… L’expression ne pouvait pas aussi bien tomber que maintenant. Vous voilà tous les deux en train de parler de ce petit coton en train de voler dans le ciel. Ce petit amas qui était aussi libre que l’air qui le poussait. Est-ce que tu avais envie de les toucher un jour. En entendant cette question, tu eus le réflexe de tendre la main vers le ciel et ainsi faire glisser doucement ta manche.

« J’aimerai bien oui, un jour… » Dis-tu déjà en train d’imaginer la sensation entre tes doigts.

Ça devait être tellement agréable de se sentir aussi léger…

Mais tu sortis tranquillement de tes pensées quand tu entendis Seiwa parler des oiseaux et que justement, un beau volatil vint se poser sur une des branches non loin de vous deux. Pourquoi est-ce que tu te sentais aussi proche de cet animal ? Parce que vous étiez en fait radicalement éloigné. Toi, tu étais coincé sur terre. Enfermé dans une cage avec tes souvenirs disparus. Une cage qui ne voulait pas se briser et des chaines entourant ton esprit si embrumé. Ne t’en fais pas Ashe, un jour… Tout ira mieux pour toi.

Venir s’assoir ? C’était une bonne idée. C’était inutile de rester aussi longtemps debout et tes jambes semblaient un peu engourdies de rester autant figé. Sans un mot, tu vins t’assoir aux côtés de cette jeune personne en donnant un coup dans tes cheveux pour en pas t’assoir dessus. Sans dire un mot, tu pris une petite mèche dans une de tes mains comme pour te l’occuper.

Un chat ? Mais il serait triste de ne plus pouvoir étudier ? C’était un bien pour un mal, n’est-ce pas ? Tu réfléchis un petit peu avant de répondre.

« C’est vrai que ça semble paisible, mais… Je ne sais pas si j’aimerai être un chat. C’est trop dépendant d’un humain. Un oiseau, oui... Ça me plairait bien.» On réfléchit encore un petit peu.
« Tu aimes autant que ça étudier, Seiwa ? »

Mais maintenant que le sujet revenait sur le tapis, quelque chose te dérangeait un peu. Un chat… Un chat… ça te rappelait ce petit chat qui venait dans ta chambre, restait prêt de toi, mais semblait miauler comme s’il cherchait quelqu’un.

« J’ai un chat qui vient souvent dans ma chambre. Sur mon lit. Je ne sais pas ce qu’il fait là, mais il ne me quitte pas. Je m’en occupe, mais… Je ne sais pas pourquoi il agit comme ça avec moi. » Dis-tu en posant la question à Seiwa, mais en même temps à toi-même.

                    A̶͓̜͐̂̿͗̐̚s̷̟̓́̎̐̀͑͒͊̒͆̾̕̕͝͠h̵̡̢̬̘̫̖̮̘̬͕̲̠̜̳͗̔̾̑̔̉̔̀̌̑̕͠͠͠ͅe̸̢̩͎̺̟͉͉̟̺̼͕͐̔̿̀͂͋̒̈́̈́͘̚͜͝͝ ̵͇̻̲̺͔̩̲̭͙̬͎̝͓̆̈́̿̉̔͒̉͘͝͝͝!̷̠̝͍̪̩̪̈̓̿̌͌̓͝ ̶͇̗̹̔̍̊́̓͆̽͒̊̌̅̽̕M̶̬̪̤̖̗̩̿͌̅͛͗̓̈́̈́ơ̵̧̨̛̼͚̯̹͈̘͑͊̃̈́̀̚͝ͅͅi̶̛̳̠̦̋̊̈́̈́́́͌̍̈́̆͆̕̚ ̴̢̢̨̗̗̪͔͔͈͙̬̭̪̓̌̇͌͛̌̿̋̚ͅj̷̨̣̱̏̀̑e̴͎̘͎̞͍̎̈́͐̔̃͒ ̴̨̢̠͚̰̘͙̦̥̱̬̣̅̂̈ć̶̝͇̮h̶͔̬͙̙̱̻̭̰͍̞̱̻̆̾̈́̊̎̓͗̍̕̕͝ơ̴̝̟̪̲̼̈́́̐̔̏͊̌̀̋̆̂̈͝i̴̧̧͎͍̊͋͛͊͑̎ͅs̶̼̞̏̾͑͐ḯ̷̘̪̈̒̎̈́̑͆̐̑͠ş̵̙͙̟̹̠̲͈͍͐͆̀̍̓̎͌̔̈́͗̒͊̔̕͝ ̸͔̳͙̭̻̩̠̹̼̫̟̩̺̹͐̒̓̂̐͋̽̌̌̒̆̚̕͠u̴̧̩͓̻̭͓͈̜̓͋͘n̴̢̢͉̮̼̪͇̳͇̞͆͒̒̀̀̃̊̋̀͗͘̚ ̵̢̩̻͔͒̅͋̿͐̄͋̎͆̊̈č̶͕̞̩̐͊͋͒͒͘͝h̶̞̰̗̪̙̄̀͗̒̀̈́͌͋̾̿ä̵̫́͑̆̑͗̃̍́͗́͘̚͝t̴̰͕͖̹͐́̓̈̊́̓̈͗͋̓̽͘͠͠,̵̧̨̢̢͈͙͍̠̤̩͇̦̰́̾̊͑̎̎̽̇́̈́̾ ̴͇̟̲̤̙̲̣̭̏̓̈́̏̒̐̈́̒j̸̞̻̭̤̜̣͓̻̫͋̏̀ę̴̙͕͔̖̟̻̬͇͓̰̐͊̍̽̋ ̷̗̺̱͖̱̖̖͇̎̍t̵̡̢̛͍͈́͋͑̌̋̀͝e̷̤͎̪͇̗̩̫͇̞̱͚͔̞̓́́̆͒̓͆̀͝͠ ̸̡͍̣̭̤͍̣͓̂͐̓̎̇̋̒̀͛̑̚͝ͅp̵͕̞͉͐̏̋̀͜ṟ̶͇͉͓̙͚̮̯̻̞͓̙̗͙̩́̊́é̶̡̞͇̻̳͚̖͍̖̬̙̤̖͑͜ͅs̸̡̢̗̝̥̗̰̭̮̺͇̯͚͙̦͒̄́͛͋̽̋̽̍̚͝e̸͕̓̽̄̏̾̄́͛̒̕͠͝͝͝͝n̷̨̢̛̙̟̟͕̼͕̼͔̲̋͐́͊̈́̔̀͐̈́̾͊̒͜ṭ̸̢̰̪͖̲̤̻́e̵̠͖̥̘̗͕̣͖̩͋̓̐̀̒̒͜͜͝ ̸̳̞̟͚̰̤̭̮͙̜͍͌̓̏̀̅̓͝.̴̨͔͕̞̮̖͛͒̏̏͐͊͛.̴͓̳͉̪̈̄̊.̷͈͍̯̣͇͇͍͇͇̲͔̝͍̙͌̑̒̒̾̿́

On se tint discrètement la tête. Pourquoi ça se met à taper soudainement ? Ca fait un peu mal, mais ça devrait aller…

C’était calme et paisible comme discussion n’est-ce pas Ashe ? Ça te faisait du bien, ça te relaxait… Pour le moment, tu ne semblais pas avoir ton problème de personnalité. Peut-être était-ce car tu as toujours été proche de Seiwa ? Peut-être que ta mémoire interne ne voulait pas que tu changes en sa présence ? Ou peut-être était-ce un moyen de ne pas effrayer le plus jeune. Après tout, tu as toujours été un peu protecteur, n’est-ce pas ? Et cette sensation semble s’être développé depuis que tu avais perdu… Tu avais perdu… ?

Nous étions en train de parler d’animaux, des chats. Ces petits animaux qui étaient si doux aux touches. Rien que d’y penser, tu as la sensation de la fourrure de ce petit chat noir qui dort sur ton lit. Dans tes oreilles résonnent ses ronronnements qui t’apaisent tout autant qu’il te questionne. La chaleur d’un foyer, une vie paisible… Est-ce que tu avais encore le droit de goûter à ce genre de chose ? Toi qui avais perdu tes parents… Tu eues comme le réflexe de rapprocher tes jambes pour les entourer de tes bras.

Ils te manquent n’est-ce pas… ?

Ah… Ce n’est pas le moment te partir dans tes pensées ! Voilà qu’on vient de te poser une question. Pourquoi un oiseau et pas quelque chose d’autre ? Tu te mis à fixer le ciel en tendant un peu la main vers celui-ci.

« Je trouve que… Les oiseaux sont les animaux les plus libre. Ils peuvent voler là où ils le veulent sans interdiction, mais ils reviennent toujours faire leur nid à la même place malgré une longue absence. Ils ont tout de même un endroit fixe malgré leur liberté. Puis eux, ils peuvent voler dans les nuages.  Et… » tu baissas ta main pour regarder sa paume.  
« Leurs plumages est vraiment doux… » Dis-tu d’une voix très douce sans vraiment le remarquer.

Tu aimerais tellement pouvoir en devenir un…

Le sujet de ce petit chat noir revenait doucement sur le tapis. Ce petit chat qui t’apprécie, mais tu ne sais pourquoi. Tu ne veux pas le chasser car tu le trouves mignons bien qu’un peu curieux par moment en vu de son comportement.

« Non… Il n’est pas à ma famille. Je n’avais que ma chouette. Je n’ai pas trouvé son propriétaire… Je ne veux pas le mettre dehors, qu’est-ce que je dois faire ? On n’a pas le droit d’avoir deux animaux, non ? »

Tu étais le plus vieux, mais tu semblais encore bien perdu sur certains sujets, n’est-ce pas ? Non, les sujets qui concernaient ton frère et l’accident.  Rien… Tu ne te rappelais rien. Tu savais simplement que tes parents étaient morts, mais le reste… Tu ne savais rien…

Tout avait bien commencé pourtant, mais alors pourquoi ta tête te fait mal en pensant à ce chat ? A qu’il pouvait appartenir et sur le fait que tu ne voulais pas l’abandonner… ? Est-ce que tu te mettais à stresser à l’idée de le voir disparaitre ? On respire, on se calme et…

Une main, tu venais de sentir une main sur ton front. Qu’est-ce que… ? Tes yeux qui s’étaient perdu dans ta paume se tournèrent en direction de Seiwa qui pouvait lire un vide dans la prunelle de tes pupilles.  Comme si tu t’étais évadé en l’espace de quelques secondes avant que sa voix ne te ramène à la réalité.


Ā̷͈̭̾͗͋̋͋͒̍͗͂̎̆̔̾̕ș̴̨͉̻̰̘̞̭͇̭͇̘̳̓́́͗̎̏͆̐̇́̀̓͘ͅͅh̶̞̎̊̈́̑͌͌̀͊̓̑͐̋̿̂͆ę̵̛̹̘̼̣̩̿͑͌̽ ̶̛͚͚̏͑̈́̀̔̎̓͂́̂͘!̶̙̹̟͕͙̻͓̦̠̎̋̈̈̐́̾͜͠͠ ̷͖͔͚̫͉̈́̿̉͋J̵̖̮̣͍̬̯̱͕͈͎̺̺̹͚̈͐e̶͙͑̌̒̅́̓̓̚ ̸̫͈͈̪̜̫̆͆̌͛̿̏̍̄̍̑t̸̰͍̺̪̎̐̆'̵̹̫̰̲͔͆̌͌̓͂̕ą̸̠̦̻̈͂͊i̸̠̓͒͋̈̊͝ ̶̣̪̦͓̮̼̫͉̟̭͖̤̐̌̐̔̈̀͛̈́̑͛͂̊̍d̷͓͈́̿͛̊̈́̅̅̊i̵̧͎͍̱̼̠̠̻̱̖͓̲̓̎̌̈́̉̊̈́͒̕͝t̵͔͉̣͓̞̼̻̥̘͋͗̆̐̎͒̒͛̃́͜͜͝ ̴̮͇̮̰̘̝͍̙̗̌̅͗̈̍̅̈̂̕ç̸͎͍̺̔͒́̀o̸̞̤͖̠͓͙͍͇͙̟͐̑͊͆̈͑m̴̧̡͈̦̱̫̲͖̬̣͔̫͎͉̭̈b̶̢̜̭̜̲̟̫̝̣̱̿̀͑ͅị̸͔̺̼̆̂̈́̆̃̅̀͑͑̚ḛ̵̡̨̧̧̞̣̙̭̩̻̯̋̄̎́̉̈́͐̎n̷̢̧̙͈̥̞̹̹͔̖̗͍̐̏̉̃̎͌̊̀̋̅̕͝ͅ ̵̭̯̮͖̮͕̑̉̀̚d̷̨̢͇̞͖̗̝̪̭͇̙̅̿͐̀͜e̵̡̨̧̬̰̱̭̱͙͖͖̩̟͍̬͑͆̅̊̆̈́̎̔̂̒̉̏̚ ̶̡̺̠̙͙̠̻̬͍̖͔̤̭͆̀͐̈́̀͐͋͘f̴̡̤̫̟̳̲͎̦̿͐̂̋̋̔̑̚͜ờ̶̦͍̜̋͒̄̐͊͆̈̈̂͝i̶̗̮̜͍͚̱̬̘̬̮͝s̴̢̥̒̃̆͊̌̀̑́̒̕ ̷͓̼͓̼̱͙͎͂̑́͐̀̐̆̇͠d̶̺̺̥̤̬̭̒̊̂̊̋̍̀͠͠e̷̱̬͔̖̮̠̭̓́̈́̎͠͠ ̵̹̫̬͓͒̾̈́̃̃͌́͘f̴̭̪̖͘ͅa̶̯̼͙̿́̄͋̀̌͗̿͂̄͒͒́̓͜͠i̵̮̺̘̙̳̭̲̓̅̋́̃̆͛̈́̐̾̀ŕ̵̢̡̤͚͖̺͓͐̊ͅë̴̢̧̺̣̹̳̹́̽͛̒͌́̈́͌̉̈́͘̕͘͝͝ ̷̥̝̰̟̿̎̇͂̆̇͠ä̵͕̗̌̔̉̌̓̈́͒̐̄̕͠͝t̵̲̣̍̋́̚͜t̶̡̩͚̻̭̼͍͔̣͖̪̖̬̩̓e̸̺̥̲̟̓̇͋̎̂̈́̔͗̽̾̀̀̋̑̕n̷̡̛̛͙̆̀͒͌͛͆ṱ̵̠͂̃͌̃̔̃̏͊̉̈́ͅí̸͕̄͑͑̑̓̒̄̑̐͌͑̑̚ō̵̞̇̓̇̓̏̏̈́͛̏͛͘̕͠͝n̵͒̚͜ ̶͓̯̣͉̬̦̝̠̘̲̖̀!̸̢̲͙̪̪͇̩̼̠̟̼̾̅̓!̸̡̛͖̫͐́̈́̍ ̴̛̯͍̺̘̰̱̣̟̰̌̾̓̾̈́͆̈̉̊̇̓̾̈͘T̷̟͇͛̍̒̽̏͗͂͌͐́̄̇͋͜͝'̸̘̫̫̗͕̦̅̋͗͌̀̎̋̂̑̊̄̒̕͘͝a̸̼͈̬͒̎̎̆ş̷̲̳͚̝͇̱̯̣̭̈́͛͐͊͛̄̀͌̓͘͜͜͝ ̷̜̻̖̟͍̖̅̀͋̂͛͆͊̈̅̕ḑ̴̨̛͚̱̯̟̼͔͊̂̈͜ͅȩ̷̢̣̦͇͋̈́͘ ̶̗͕̩̫̺͙̲̮̦̳̱͑̃ń̴͉̳̈́̂̊̚ơ̷̥̍̽̉͋͌̌͘͠u̸̧̧̧̥͈̺̟̣̙̹̞̎v̵̢͕̖̘̘̲̼͈̲̞͛̌̋̊̀͠͝ę̵̢̨̡̭̱͇̞͙̟̿̍̈́̈́̑̇͂͑̏̀͝ä̸̰̞̹̥̹̼͈̹̇̄̇́̀͜ų̶̮͇̣͙̳̣͓͖͔̜̗̱̞̈́̅ ̴̡̧̢̯̖͕̗̻̩͚̖̞͒̌͜d̴̛̥͇̠̤̠̭̬͚̜͙͎͗̍̑̓͊̚͝͠e̴̗͓̺̤̖̙͚͎̝̎̽̈͒͘͜ ̵̢͎̰͇̬̣̯͑ͅl̷̟̺̝̺̓̾͆̎̀͂̓̌͛̅̌̚͝͝a̸̧̺̫͋͂̍̒̊́̉̆̿̐̾͐̆͒͝ ̴͈̬͔͇̠͉͍̝̹̲́̂͜ͅf̴̳̭̠̟͍̥̩̞̥̬̊͒̑̐̎͜i̸̹̜̭͕̲̍̿̇̄͗͌́̔̒̿̕ͅè̴̢̖̪̖̜̥͍̥̔̈̀͜͝ͅͅr̷̢̨̪̳͔̜͔̳͖͍̯̳͙̈͂͊̽͂̈́͐̄͆͠ͅͅë̵̡̛̛͍̭̞̝̣̱̘́̑̈̌͛́̅̓̓̅ͅͅ ̸̢̛͔̰̜̩̭̯̱̝͍̱̦̂̌̐̅̉̽͐͜ͅ!̸̧̡̢̧͕̲̟͕͊̆͌̀̇̕̕


« Je… »

Ça tape, ça tape, ça tape….

On continue de se tenir la tête d’une main, un peu plus fortement. Sans pour autant repousser celle de Seiwa...

« Je vais bien… Ma tête me fait juste mal… »

Tiens, tu osais l’avouer ? Pas de : Je vais bien ! Qu’est-ce que tu crois ???

Comme ton frère l’aurait sorti… ? A croire que ça te faisait vraiment du bien de parler avec… avec… ton meilleur ami… ?

La conversation était calme et le jeune garçon semblait avoir comme une aura bénéfique sur toi. Tu semblais être bien plus naturel, comme si le switch était beaucoup moins présent, les effets étaient moindres.
Peut-être était-ce car tu avais toujours été proche de Seiwa ? Même si ta mémoire semble avoir altéré pas mal de vos moments ensemble. Les moments où ton frère avait été présent… Ou alors est-ce simplement le fait qu’il ait aussi un jumeau et que sans le vouloir, cela te faisait te sentir mal. Enfin, peut-être pas autant que s’ils étaient les deux en face de toi…

Mais pour le moment, revenons à votre discussion qui t’intéressait même si ça ne se voyait peut-être pas à cause de cette expression si neutre que tu avais.
Lorsque Seiwa répondit pour le plumage des oiseaux, tu eues le réflexe te fixer ta main comme si tu essayais de te souvenir de la douceur de celui de ta chouette. Les bougeant un peu, tu eus un très léger sourire quand la sensation te revint en mémoire. Une petite habitude que tu avais prise chaque matin.

Comme cette habitude de nourrir ce petit chat noir. Doucement, tu baissas la main pour que tes yeux menthés se tournent vers le plus jeune à la suite de sa remarque. Ce n’était pas pour rien ? Qu’est-ce qu’il voulait dire par là ? Penchant un peu la tête sur le côté, ton expression devint plus confuse, plus curieuse. Comme si tu ne comprenais pas vraiment sa phrase.

« Que veux-tu dire par là ? Pourquoi moi et pas quelqu’un d’autre ? » Ah, c’était un peu compliqué pour toi là. N’est-ce pas ?

Surtout que la conversation sur ce petit chat n’aidait pas ta tête qui commençait à devenir de plus en plus douloureuse.
Une main déposée sur ton front, tu eus le réflexe de fermer les yeux. Bizarrement, tu te laissas faire. Si ça avait été avec quelqu’un d’autre, tu aurais violemment repoussé sa main pour qu’il ne te touche pas. Tu n’as pas besoin d’aide ! Mais quand c’était la chaleur d’un ami, c’était différent n’est-ce pas… Oui, vous étiez amis…
Entendant sa remarque, tes yeux s’ouvrirent doucement à nouveau avant de les déposer sur Seiwa sans pour autant retirer sa main sur ton front. Aller à l’infirmerie ? Cela ne te plaisait pas…

« Je vais bien. » Dis-tu sans vraiment de retenue.  « Ça m’arrive très fréquemment en ce moment, d’avoir mal à la tête. Je m’y suis habitué. »

Ce n’était pas vraiment la vérité, n’est-ce pas Ashe ? Oui, tu avais des migraines très… Même trop fréquentes. Mais tu n’allais pas pour autant consulter, tu n’avais pas besoin d’aide ! Tu étais fort, t… toi !
Mais surtout, tu ne le diras pas, tu ne le remarques pas… Mais cet endroit te fait peur, très peur. Cela te rappelait la chambre d’hôpital où Azarel est venu te chercher pour t’annoncer la nouvelle…



I̸̧̯̠̦͕͕̠͍͙̹̟͙͈͚͌͆̒͒͂̐̈́̾̆̃̀͊ḽ̴̿s̴̟̍́̌͜ ̶̨̨̛̅̀̅̈́͒͋́͒̌̅o̷̢̤̮̣̊͒̐̉̑̉͘͘̕ņ̵̡̟͈͓̳͔͈͙̪̱͚̤̱̅̌̋̆͐͋̐͋͜t̷̢̞̟̒͊̑͑̈̒̇͛̈́̉̕͝͠͝ ̵̛̛̛̞̣͐̒͒̇̑́̽͗ę̷̲̟̝̫̠̺̥͎̬̲̮̩̣̯́͂͌̉͒̀̃̌͆̽̓̎̉t̶͎̙̭͉͕̻͊̎̄̓͊͗͊é̷͕̤̦̠̖̯͐͋̊̑͗͆̐̄̀̇̔̾̉͝ ̸̢̭̫̮̝͉͎̘̟͚̈̈́̋̌͂̀̇͑̂̄͛̚͝à̷̪̘̎̏̈́́̅͆s̴̨̗̟͉̪͈̍̑͒̈́̑̈́̄̀͐̒͑͘͠͝ŝ̸̡̨̧̡̛̲̱͓̩͖̖̲͍̒͒̇̔͐͌͝a̸̡̫̝̦͇͉̗̅͂͘̕ŝ̷̡͕̩̱̜͇̼̼͙̺͉̣͙̻͌̀̀́̓͑̌s̸̳̳͍̙͈̍̈̉̓̊̾͗̅̏̂̂̿̾ĩ̵̡̢̟̦͍̖̟̝̤̲̍̑̔͛̉̊ń̴̬̠͈̬̥̄̉̓̓̇͒͒̏̽̈́͆͘é̶̩͋͗̄͊̂́̓s̷̹̗͖̰̖͔̤͎̠̻̋͜ͅ,̵̲͉̞͕̠͎̄̈́̒̿̇͛̓̽͌̇͒̓͋͜ ̷̲̝̫̲̲̆̾̓̓̏̃̅̕̕j̶̛͔̙̝̣̮͇̐͑̀ë̵̢̨̧̝͔̻͈̖̭͔̟̳̞́̍̈̾͑̑̓͛͘͝ ̵̢̛̯̤͍̥͎͓͉̟̹̟̠͍͛̑̈̐̊̑s̶̪̀̊͋̊̈́́̎ͅứ̷̩̞̞̔̈̈ͅi̷̡̭̠̾̑̋̓̆̅̓̈̃̀͒͘͠ş̸̟̯̺̦͐̆͆͊́͛͒͜͜ ̸͈̰̥̀̃̅̔̋͠ḋ̴̥͓͚̱͐̑̅̐̓̋̃̏̍̔͜͠͠ę̶͈̫̪̟̖̙̻̗͇́̋͒͐̃̿̑̇̊͠s̴̨̙̘̰̍͂̐̓̚͝ờ̷̧͈̘͉̲̠́̒̂̓̾̿͛͒̈́̅̚͜l̶̖̤̣͖̚ȩ̸̛̻͉́̉̎̔͠…̴̩̗̼͎̀͑̽̊̇̀̿͝



Rien que d’y repenser, tu te mis d’un coup à trembler quelques secondes avant de tenir ta tête d’une main alors que tu l’avais baissée pour fixer tes genoux. Tu ne veux pas y aller, tu ne veux pas y aller… ça fait peur l’infirmerie… Tu ne veux pas encore être…

« Je ne veux pas… Encore y être… tout seul… » Dis-tu à voix basse, comme si tu parlais à toi-même…

Même si c’était assez pour que Seiwa l’entende sans… Le vouloir ? Ou peut-être pas…

Attendez, comment ça ? Ce chat le connaissait ? D’où ? Qu’est-ce que c’était que cet élément qui manquait ? Qui ne collait pas ?
Comment un chat que tu ne connais pas peut-il te connaitre ? Tu essayais de comprendre, de faire le lien à un point que ta tête semblait ne pas vouloir suivre, comme si elle tournait petit à petit.
Mais ça ne te rassurait pas, pas du tout même.

Tu venais de tellement déconnecter de la réalité qu’heureusement Seiwa n’était pas loin pour te faire revenir sur terre en te parlant.
Ces absences commençaient à devenir de plus en plus fréquentes, fais attention à toi, Ashe… La fatigue ? Ouais, c’était sûrement ça ! Tu ne vois pas pourquoi quelque chose d’autre n’irait pas, hein ? Ou tu te refuses de le croire.
Les migraines c’était embêtant pour se reposer… Pour étudier ? Tu te devais d’être bon élève, tu te le devais. Tu dois faire honneur à cette personne et ne pas la décevoir. Alors peut-être que finalement, ton ami avait raison ? Même si…

!!! Comment ça, il n’était personne ? Sa remarque te fit pencher la tête sur le côté et alors que tu allais poser une interrogation, Seiwa confirma qu’il serait à tes côtés et ne te laissera pas seul.
Ah… Est-ce qu’il avait lu dans ta tête ? Qu’est-ce que tu pouvais répondre à ça ?
Par réflexe, tu gonflas un peu les joues en regardant sur le côté comme si tu n’osais pas avouer ta gêne.

« Tu n’es pas un mur… Tu es mon ami… » Dis-tu toujours sans oser le regarder.

Tu étais aussi gêné de l’avouer ? Ou tu n’avais tout simplement plus l’habitude… ? Où est le petit Ashe qui n’aurait pas hésité à dire.
– Bien sûr qu’on est ami ! Depuis longtemps, voyons ♪ ! Je tiens à toi ! –

Ah, c’était compliqué, n’est-ce pas ? De prendre le caractère renfermé de son frère…
Finalement, tes yeux menthes se posèrent à nouveau dans ceux de ton ami en comprenant que tu n’avais vraiment pas le choix, il ne te laissera pas tranquille tant que cette douleur ne sera pas partie. Alors ce fut sans un mot que tu décidas de te lever.
Une grimace ne put être retenue comme si ce moindre effort venait de te donner une migraine… Effectivement, peut-être que quelque chose te ferait du bien… Même si tu n’étais clairement pas rassuré. Ça fait peur les hôpitaux, les infirmeries ça y ressemblent…

« …On peut y aller… » Tu ne le remarquais pas, mais ta voix tremblait un peu.

Si tu n’étais pas aussi renfermé, tu lui aurais certainement pris la main pour te rassurer. Mais que voulez-vous. Ce n’était plus aussi simple de s’exprimer, de ressentir et de faire comprendre ce qu’on pense réellement…

« ...ᴹᵉʳᶜᶦ... »