A l’est de Kimachi, une chaîne de volcans s’étend, tous en activité et incontestablement dangereux - le mont Maekan, par exemple, se distingue par ses cratères gorgés d’une eau turquoise et bouillante ; Oakan, quant à lui, dégage de la fumée et compte en son sommet pas moins de trois cratères d’explosion. C’est un lieu que peu se risquent à braver, et qu’on raconte occupé par des yōkais.

Forêt cerclant Kimachi, elle est gorgée de sortilèges qui lui permettent de camoufler la ville ; si, à l’oeil moldu, il ne s’agit que de bois ordinaires, elle apparaît aux mages constamment rouge, se singularisant ainsi des autres forêts. Ces momijis rehaussent indubitablement le charme de Kimachi, et beaucoup prennent un malin plaisir à s’y égarer au beau milieu de la journée, pour admirer les rayons de soleil filtrés par les érables.

Station thermale que l’on ne présente plus, Noboribetsu force l’humilité à l’onsen de Minami-Iwo ; on parle de ce lieu comme d’une « vallée de l’enfer » abritant, paradoxalement, des bains relaxants. Noboribetsu est située au pied du volcan Hiyori, et tient son nom des dizaines de statues d’oni protégeant et respectant la force de la nature. Les bains curatifs, quant à eux, sont disponibles au cœur du village à onsen ; c’est dans une eau proche des 45°C que les touristes viennent alors délier leurs muscles et se ressourcer.