— MAHOUTOKORO
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Happy Valentine Day ft. Sora
Yori Hayashi
Happy Valentine Day ft. Sora 190204091233391372
Citation : All is lost again but i'm not giving up
Age : 19 (16 mars)
Orochi
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Yori Hayashi
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Yori Hayashi



Happy Valentine day« All the people I knew aren't who they used to be. And if I try to change my life for one day, there would be nobody else to save. And I can't change into a person I don't wanna be » — Say amen // P!atdLa saint Valentin. Cette fête qui a toujours eu le don de te désespérer. Ceci dit, pas pour la même raison que ces adolescents pathétiques à la recherche de l'amour et à qui cette fête rappelle à quel point ils sont seuls et malheureux. Non, toi tu ne risques pas de te lamenter pour un célibat.

Des histoires, tu en as pourtant connu, depuis le début de ton adolescence, mais jamais tu ne leur donnera le nom de romances. Tout simplement parce qu'il faudrait déjà que tu saches ce qu'est l'amour pour ça. En théorie, tu sais de quoi il s'agit, mais dans les faits c'est un sentiment que tu ignores – dans tous les sens du terme.
L'affection, tu connais : c'est ce que tu ressens quand tu es avec ta sœur, Emiko et, parfois – rarement – avec Tetsuya. L'amour, en revanche, tu ne l'as jamais connu et tu es même persuadé de ne jamais le connaître. Encore faudrait-il que tu sois un peu moins égoïste et surtout plus disposé à te laisser aimer.

Tes histoires n'ont jamais été très sérieuse, pour ne pas dire qu'elles t’ont parfois laissé complètement indifférent. Certaines ont été le fruit d'une curiosité, d'autres d'un jeu et d'autres encore d'un simple ennui. Dans tous les cas, tu les as toujours su vouées à l'échec – et au vu de cette liste, cela n'a rien d'étonnant. De toute façon, il y a une raison toute simple pour laquelle aucun de tes couples n'aurait pu fonctionner : tu ne peux pas garde de relation stable et saine sans finir par tout faire foirer, avec qui que ce soit. D'ailleurs, à ce niveau il ne s'agit plus d'un don, mais d'une volonté.

Tu es ainsi Yori, aussi enclin à détruire ce que tu aimes, que ce que tu détestes ; ceux que tu aimes, que ceux que tu détestes ; ceux qui t'aiment, que ceux qui te détestent. Tu ne connais ni la simplicité, ni l'épanouissement.

Tout cela pour dire que tu ne peux décemment pas comprendre l'hésitation timide de ces filles à offrir leurs chocolats et encore moins la joie énamourée des garçons les recevant.
Enfin, tu réprimes ton envie de vomir en traversant les couloirs remplis de ce genre de démonstration pitoyable. Tu cherches quelque chose – ou quelqu'un – capable de te changer un peu les idées et, grâce au ciel, tu finis par trouver : un certain brun de Yatagarasu, nommé Sora Nishimura. C'est exactement ce qu'il te fallait pour passer une meilleure journée.

« Bonjour, Nishimura. »

Tu as pris ta voix la plus douce – la plus hypocrite aussi, mais tu en es fier. Sora et toi n'êtes pas connus pour être de bons amis, bien au contraire. Vous le savez, les autres le savent, tout le monde sait que les environs deviennent dangereux quand vous êtes près l’un de l'autre.

« Tu sais qu'on est le 14 février ? Ça m'étonne que tu ne m'ais pas encore offert de chocolats… c'est pourtant ce que font les petites filles, non ? »

Tu souris, satisfait.
Oups.
Sora Nishimura
Happy Valentine Day ft. Sora MICsnTl
Citation : don't ever try to judge me dude
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Sora Nishimura
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Sora Nishimura



you really pisses me off //« you think you know death. but you don’t. not until you’ve seen it. really seen it. it gets under your skin and lives inside you. you also think you know life. you stand on the edge of things and watch it go by, but you’re not living it. not really. just a tourist. a ghost. » — cook in skins◄ M U S I Q U E ►Les couloirs, les gens, leurs empressements, leurs sourires, leurs niaiseries. Il a oublié Sora, qu'aujourd'hui, on est le quatorze février, date maudite pour celui qui est condamné à aimer un être désincarné. Le coeur en vrac, il se masse la nuque en dévalant rapidement les escaliers, fuyant les étages, échappant aux chocolats et autres déclarations. C'est sa hantise, un jour qu'il déteste, qui le rebute au plus profond de son être. Et pourtant, même s'il ne souhaite pas se l'avouer, recevoir ce genre d'attention n'est pas désagréable, il n'y est juste pas habitué. C'est vrai qu'il est populaire, autant aimer que détester, Sora, ça, il a fini par l'accepter ; ce n'est pas un fait qui le terrifie ou qui le fait sourciller. Une main dans sa chevelure ébène qu'il glisse en arrière, le jeune homme regarde l'effervescence qui passe et repasse devant lui, fasciner et quand même un peu inquiet, il n'arrive pas à faire son job de préfet correctement avec toute cette cohue…  Ce jour est vraiment à barrer sur son calendrier, ne pas sortir du lit un quatorze février, surtout pas dans une école dont ne sait combien de mètre carré.

Et il attrape finalement son casque audio Sora et attrape dans la foulée son lecteur cassette, trouvant un coin calme vers le premier étage, à l'abri des regards ; loin du brouhaha qui lui comprime le coeur et qui lui éviscère le crâne. Il déteste le bruit, il déteste la foule, il déteste l'effervescence et l'engouement des gens. Son palpitant galère à retrouver son calme habituelle, mais la musique qu'il fait chantonner à ses oreilles le berce pour un temps, il le sait, il le sent ; il va pouvoir étudier sereinement. Sortant un livre sur les potions, matière qu'il exècre et dans laquelle il est particulièrement mauvais, le jeune homme se plonge corps et âme dans la lecture, une sorte de recueil des potions pour les nuls. Passionnant, fascinant, Sora dévore les pages, curieux de la suite, il en fait son adage, mais c'est sans compter sur son mauvais karma.

Parce qu'il ne t'entend pas approcher
Mais il entend son nom être prononcé
D'un mouvement de tête il croise ton regard
Et dans ces iris on peut voir qu'il en a déjà marre


Toujours le même, Yori Hayashi, tu ne fais pas dans la dentelle. Toujours à chercher la petite bête, t'es doué pour ça et apparemment, tu ne t'en lasse jamais. Seulement, aujourd'hui, Sora il n'est pas réellement d'humeur à jouer au chat et à la souris, oh que non, il veut juste rester tranquille ; et si tu es celui qui brise son moment de paix, prépare toi à un cocktail bien amer. Et voilà, ça commence, t'es toujours dans la surenchère, dans ce jeu d'amour vache qui parfois, vraiment, le dépite comme jamais. Un profond soupir vient quitter la barrière de ses lèvres et son casque glisse le long de sa chevelure pour lui entourer la nuque. Que dire ? Que répliquer ? On dit parfois que l'ignorance est la meilleur des réponses, mais tu sais très bien Yori, que Sora, il n'est pas du genre à se laisser marcher sur les pieds ; que finalement, il aime avoir le dernier mot dans vos partis de joutes verbales endiablé. « Je me demandais ce qu'il manquait à ma journée, mais évidemment, c'était toi Yori. » Son ton est clairement taquin, mesquin, ce qu'il n'est normalement pas, c'est fou Yori, on dirait que tu déteins sur lui.

Il te lâche du regard pour reprendre sa lecture, éteignant la cassette qui continuait de faire cracher sa musique zen, le voilà qui range l'engin dans son sac à bandoulière, attrapant un stylo pour noter certaines idées sur les pages de son bouquin. Tes remarques lui passe au dessus et pourtant Sora le sait, il ne pourra pas y échapper, alors il va devoir trouver quelque chose à répliquer, mais il est vrai, qu'avec tout ce qu'il s'est passé ces derniers jours, il n'est pas très inspiré ; si ce n'est à t'envoyer chier sans aucune forme de procès. « Je suis pas de ceux qui offre des chocolats, j'suis plutôt de ceux qui en reçoivent. Mais c'est peut-être pas ton cas ? » Ce n'est pas forcément vrai, mais pas totalement faux non plus, on lui avait offert des chocolats sur sa route, mais il n'en a accepté aucun ; faut dire que, ce n'est pas ce dont Sora raffole le plus. « Tout ce que je peux t'offrir en cet instant, c'est mon plus charmant sourire, je sais que tu es ravi. » Non, il ne le sait pas, en vrai il ne sait pas grand chose de toi malgré les années qui défiles, vous êtes toujours au même point. Vous vous asticoter dès que vous en avez l'occasion, pour savoir qui craquera le premier, qui finira par les mains de l'autre, étrangler. « Sérieusement, t'as pas autre chose à faire, genre justement une petite fille à aller enquiquiner ? J'savais pas que j'étais ton genre, j'suis touché. »

Il est fatigué Sora et ça se sent dans sa voix.
Aujourd'hui, il n'a pas la patience, il veut juste être au calme.

Qu'on le laisse dans sa folle a m b i a n c e.
Celle qui est aussi paisible que le s i l e n c e.
hrp :bon alors déjà sorry pour le temps de réponse j'ai honte genre vraiment ;; et well... ça va se clasher HARD ON LE SAIT ON LE SENT ça se profile comme ça xDDD des bisous jtm 8D
Yori Hayashi
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Happy Valentine day« All the people I knew aren't who they used to be. And if I try to change my life for one day, there would be nobody else to save. And I can't change into a person I don't wanna be » — Say amen // P!atdVous vous trouvez au beau milieu d’un couloir où les va-et-vient des élèves sont fréquents. Tu les trouves encore plus agités que d’habitude en cette journée où chacun souhaite fêter leur amour. Tu n’apprécie pas particulièrement le bruit des conversations et des pas précipités sur le sol de l’école, le tout formant un brouhaha incompréhensible et tout simplement bruyant. Tu préfères le repos d’un silence ou les doux bruits qui viennent flatter tes tympans, plutôt que ces sons brusques qui t’agressent sans la moindre raison, si ce n’est l’excitation et la présence des autres. Cependant, parcourir les foules a du bon : c’est l’occasion de rencontrer des personnes que tu ne croises habituellement pas et de pouvoir les aborder sans avoir la moindre raison de le faire – pas que tu aies besoin de raison en temps normal.

Ce n’est pourtant pas dans la foule que tu as trouvé une victime, cette fois. A l’inverse, tu l’as trouvé à l’écart de celle-ci, mais c’est peut-être ce qui a attiré ton attention, justement. Sora ne devait pas plus apprécier le bruit des discussions que toi, préférant celui de sa musique, tel que le montrait le casque vissé sur ses oreilles. Tu espères sincèrement qu’elle ne l’empêchera pas de t’entendre lui parler, même si tu la remercies pour l’avoir empêché de t’entendre approcher. Ton entrée n’en est que plus réussi, lorsque tu parviens à la faire dans la plus grande des surprises. Tu supposes que ton souhait est exaucé puisque le regard du garçon vient à croiser le tien, suite à ton intervention.

Sora ne semble pas d’humeur à jouer avec toi aujourd’hui, tu le comprends d’un seul regard – le fait qu’il se soit isolé avec un livre passablement ennuyant et de la musique plein la tête te donne des indices assez conséquents. Néanmoins, tu es persuadé que ce cher préfet des Yatagarasu ne laissera pas passer ton impertinence pour autant. Le contraire serait bien décevant de sa part et tu sais parfaitement qu’il n’est pas du genre à se laisser malmener gratuitement sans répliquer.

Tu ne connais pas spécialement le comportement du corbeau en temps normal ; à vrai dire, tu sais bien peu de chose sur lui, en dehors de vos habituelles railleries. De ce fait, tu ne saurais dire si son utilisation de l’ironie est coutumière ou si elle t’est exclusivement réservée. Quoi que, tu ne parierai pas sur son exclusivité, sachant que tu n’es pas le seul Tsuchigumo à lui poser soucis – tu discutes suffisamment souvent avec Tetsuya pour savoir que ses tensions avec Sora sont bien réelles, elles aussi.

« Tes journées doivent être bien ennuyantes quand je n’en fais pas parti. N’est-ce pas Sora ? »

Le pire, c’est que tu es vraiment capable d’y croire, bien que tu saches pertinemment qu’il se passerait bien de ta présence dans sa vie. En tout cas, tu es parvenu à le lancer, puisqu’il continue dans sa lancée pour te railler à son tour : pour ta plus grande satisfaction. Tu comprends bien qu’il tente de t’envoyer balader au plus vite, mais de ce côté-là tu ne compte pas lui faire ce plaisir.

« Tu as beau dire, tu n’as pas l’air d’en avoir tellement de chocolats avec toi. A moins que tu ne prennes plaisir à briser des cœurs en les refusant, ce qui m’étonne de la part d’un aussi gentil garçon que toi… mais il paraît qu’on a tous un côté sombre. »

Tu n’as pas pris la peine de répondre à sa question, tout simplement parce que tu n’as rien à en dire. Tu as tendance à attirer autant la fascination que la crainte alors, forcément, les plus courageuses – ou courageux – t’offrent leurs chocolats, tandis que les autres restent à l’écart. De ton côté, tu alternes les réactions : soit la personne attire suffisamment ton attention pour que les acceptes, soit tu les refuses, tout simplement.

« J’adore ton sourire sarcastique, mais je dois te dire que tu es tout de même assez radin sur les cadeaux, dis-tu en faisant semblant de soupirer. Je suis déçu, honnêtement. »

Tu commences à peine, pourtant tu sens dans sa voix que sa patience est déjà mise à rude épreuve. Tu le savais bien qu’il n’était pas d’humeur à supporter des bêtises. Tant mieux ; c’est peut-être ta chance de parvenir à le faire craquer. Le parfait petit préfet, tu ne l’as encore jamais vu sortir réellement de ses gonds, malgré tes nombreuses tentatives. Il semblerait que ce soit la bonne occasion, cette fois.

« Les petites filles sont lassantes, Sora. Tu le saurais si tu avais une vie sentimentale un peu plus fournie. Et franchement, qui serais-je pour résister au charmant sourire que tu m’as promis ? Malheureusement, je ne fais jamais l’effort d’offrir des chocolats, tu m’en vois désolé. »

Tu ne sais absolument rien de sa vie sentimentale en fait, mais qu’importe. Vos brimades se basent rarement sur des choses que vous savez l’un de l’autre. Encore aurait-il fallu que vous preniez la peine de vous connaître pour cela.
Sora Nishimura
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you really pisses me off //« you think you know death. but you don’t. not until you’ve seen it. really seen it. it gets under your skin and lives inside you. you also think you know life. you stand on the edge of things and watch it go by, but you’re not living it. not really. just a tourist. a ghost. » — cook in skins◄ M U S I Q U E ►Déjà épuisé par cet échange, déjà fatigué par ton arrogance. Si y'a bien un domaine ou tu excelles Yori, c'est bien celui-ci, t'arrives avec une aisance particulière, à lui donner envie de t'enterrer à six pieds sous terre. Cela fait à peine quelques minutes que t'es arrivé et Sora, lui, il se sent déjà totalement vidé ; éreinté. Une main sur la nuque, le jeune préfet se force au calme, à ne pas succomber à ce jeu qui n'amuse que toi. Jouer un rôle, c'est ce qu'il fait avec toi, pour qu'un jour, tu finisses par te lasser ; mais pour l'instant, ça n'a pas l'effet escompté, ça n'a pas l'air de marcher. Sora, ça le désespère, il pourrait entamer son propre rite funéraire ; mais incapable de lâcher prise, un brin trop fière, il entre dans la joute. Assis parterre, le regard perdu sur les gens qui vont et viennent dans les couloirs, il n'écoute que d'une oreille ce que tu lui dis ; pas par désintérêt ; ou, peut-être bien que si en fait ? Aujourd'hui, Sora n'est pas d'humeur à te suivre pendant des heures et des heures, il n'a pas envie d'être le chat et encore moins la souris, ni la proie, ni le chasseur, juste pouvoir trouver la paix… Celle que t'as perturbé, alors qu'il l'avait finalement trouvé. Une main sur la nuque, le jeune préfet écoute, levant parfois les yeux aux ciels en les redescendant rapidement sur son livre, c'est fou ce que ce livre des potions est fascinant ((lui qui exècre pourtant cette matière, est tout à coup vachement studieux pour elle.))

Et tu parles Yori, t'es doué pour parler, t'es doué pour l'agacer, t'es doué pour débiter des trucs à la seconde. Il en viendrait à croire Sora, que quand tu te lèves le matin, tu choisis des cibles à faire chier, tu notes des trucs dans un carnet, pour pouvoir les placer. Ouais, Sora, c'est ainsi qu'il s'imagine ta vie, qu'il te voit te complaire dans tes moqueries, dans tes conneries. Et si normalement ça l'éclate de ne pas te laisser avoir le dernier mot, aujourd'hui, il serait limite ravi de te faire cette fleur ; ce serait le comble du déshonneur, mais, même si ce n'est qu'un leurre, il serait au moins heureux pour une heure. Juste un temps pour décompresser, un temps pour pouvoir se vider l'esprit à autre chose… Et il n'a même pas le temps de ressasser que tu continue Yori. Un côté sombre, hein ? Qu'est-ce que tu sais de lui au juste ? Rien. Personne ne sait rien. Aussitôt cette sentence sortie, il te toise de son regard Sora, les sourcils froncés et les prunelles teinté de son émotion blasé, celle qui est ancré en lui depuis bien des années. Le temps passe, le temps défile et il voit très bien le préfet ou tu veux en venir, ce que tu cherches. Tu veux sans doute le voir sortir de ses gonds, un spectacle dont tu te délecterais sans aucune honte ; mais tout ce que tu vas récolter Yori, ce sera l'indifférence, ou au pire des cas, un bon coup de genou là ou il le pense ; dieu que ça le démange.

Refermant son livre subitement, dans un écho qui résonne malgré le brouhaha ambiant, c'est en rangeant son bouquin que Sora quitte son assise, rehaussant la bandoulière de son sac pour se poser non loin des escaliers, accoudé à la rambarde, se tournant finalement vers toi, le regard froid. « T'es vraiment une saleté, tu le sais Yori ? Bien évidemment que tu le sais. » Pas envie de prendre de gants aujourd'hui, pas envie de faire dans la finesse non plus ; pas besoin de volupté, ni de faux semblant ; beaucoup trop énervé pour te faire face calmement. T'as bousculé son monde fait de calme, ce qu'il n'avait pas eu depuis longtemps, enchainant les mauvaises nouvelles et les ascenseurs émotionnels. T'as posé un pied en enfer Yori, le sien. Et dieu seul sait à quel point il a envie de t'éjecter d'un coup de pied dans les escaliers. « J'vais être clair, j'ai pas envie de jouer à tes petits jeu aujourd'hui Yori. Qu'est-ce qu'il y a ? T'as aucun nana à glisser dans ton lit ? Aucun amis qui veut bien passer la saint Valentin avec toi ? Ô pauvre chou, tu es seul et ça te met mal, alors tu viens me faire chier pour pouvoir passer une bonne journée ? J'ai mis dans le mille ? » Les mains dans les poches, il quitte son appui, la démarche flottante à cause de ses trois centimètre manquant sur sa jambe droite. Cette envie de t'éclater la tête, cela ne lui était pas arrivé depuis longtemps. Mais il n'a pas ton temps Yori, mais surtout, aujourd'hui, il a pas la patience. « Je sais que tu veux m'voir sortir de mes gonds, c'est chose faite, alors quoi, tu veux que ta tête vienne embrasser le sol ? Qu'est-ce que tu cherches ? J'en ai rien à foutre de te décevoir, honnêtement ça ne me fait ni chaud, ni froid. Quand à ma vie sentimentale, j'ai au moins la décence de savoir ce qu'est l'amour plutôt que de jeter mon dévolu sur n'importe qui pour mieux m'en séparer ensuite. »

Il en sait des choses Sora, il est aussi un fin observateur quand il en ressent l'envie, ou plutôt, quand cela peut lui servir. Tu te crois mesquin ? Tu te crois malin ? Passe ton chemin Yori, ou tu y seras encore là demain. « Tu ne me connais absolument pas, tu ne sais absolument rien de moi, alors sérieusement, met fin à ce manège et oublie moi pour une fois, ce serait sympa, même si c'est là, tout ce que tu n'est pas. »

La messe est dite.
La colère a grondé.
Amen.
Ou pas.

hrp :roh bordel je t'ai fais attendre une décennie pour un rp pas ouf, je suis désolé, j'espère que j'vais me rattraper au prochain, vraiment désolé ;; (et oui sora a péter son câble xDDD)
Yori Hayashi
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Tes conversations avec Sora sont prévisibles, sans réelles surprises. Pourtant, tu ne t’en lasses pas réellement. Il te reste toujours l’éternel mystère du : parviendrais-je à le faire sortir de ses gonds ? T’as même pas idée de comment tu réagirais si cela arrivait. Tu garderais la tête haute, ta fierté à toute épreuve. Tu ne te laisserais pas marcher sur les pieds, après tout il donnerait le coup en premier. C’est toi qui aurais gagné.
Vous n’en êtes pas là, cependant. Quoi que, tu sens le ton monter.

Le claquement du livre se refermant entre ses mains te laisse penser que tu y es parvenu, à l’énerver. Tu en tires une certaine fierté.

Il se lève, te laissant admirer son habituel boitement, le temps qu’il approche des escaliers. C’est comme s’il fuyait, Sora. Toi, ton comportement, tes remarques. Ses propres problèmes, peut-être. La confrontation, surement. Pour ne pas craquer. Ne pas te frapper. Tu ne doutes pas que ce soit l’envie qui lui manque. Mais même s’il s’éloigne, Sora, il te fait face. Il se tourne pour te darder de son regard glacial.

T’es vraiment une saleté, Yori, tu le sais ? Oui. Tu le sais. Bien sûr que tu le sais. Et il sait que tu le sais.
C’est volontaire, c’est ta façon de faire. Ta façon d’être, telle que tu voudrais la faire paraître. Tu sais ce que les autres pensent de toi : exactement ce que tu veux qu’ils pensent, en fait. Aux yeux des autres, on est ce que l’on montre et ce que l’on pense de nous-mêmes. T’as cette impression, de manipuler les pensées des autres, de manipuler ta propre image à ta guise.

Même si parfois, ton masque s’effrite.
Même si ton miroir ne sait plus quelle image refléter. Celle de l’enfant brisé ou de l’adolescent désabusé. Celle de l’être émotif, empli de négatif ou le masque d’impassibilité, rempli de fierté.

Ça te blesse moins d’être une saleté aux yeux de ce préfet, qu’un enfant à aimer, à ceux de votre infirmier.

Il a l’air fatigué, Sora. Il te confirme qu’il n’a pas envie de jouer. Et tu gardes ce calme olympien, qui te sied si bien.
Ses paroles touchent dans le mille, effectivement. Pas de la manière dont il pensait, cependant. Ce n’est pas qu’elles ont visées juste, simplement qu’elles sont ce que tu attends : un défouloir. Un échange de mauvaises répliques.

« Je suis faible face à ton charme naturel, Sora. Je préfère perdre du temps avec toi, plutôt qu’avec des relations sans intérêt. »

Tu joues les faux charmeurs, sans vraiment répondre à la question. T’as pas de réponse à donner, ni à te justifier. Des filles, tu en trouves si tu veux ; c’est l’envie qui te manque. Quant à des amis, t’en a pas des masses et les rares personnes qui te supportent, tu ne les considère pas comme tel. C’est pas un mot pour toi, ami. C’est trop fort. Y’a que Tetsuya qui s’en rapproche et vous ririez autant l’un que l’autre si vous vous qualifiez de cette façon.

« Toi, par contre, tu sembles bien seul pour quelqu’un de plutôt sociable. »

Tu sais qu’il n’est pas toujours accompagné, Sora. Qu’il veut parfois être seul. Comme en ce moment. Avant que tu ne décide d’aller contrecarrer ses plans.
Toi, tu as du mal à rester seul bien longtemps. Et visiblement, il a tout compris : tu préfères t’accompagner de relation sans affect, plutôt que d’une relation durable, qui prendra fin tôt ou tard. Mieux vaut s’éloigner avant de s’attacher. Avant de se blesser.

« L’amour est éphémère. Je ne me bats pas pour des causes perdues. »

C’est peut-être pour ça que tu ne te bats pas pour ta propre cause, d’ailleurs.

La colère gronde. Pour de bon, cette fois. Les menaces te parviennent, sans parvenir à te faire broncher. Tu sais qu’il ne faut jamais sous-estimer son adversaire, mais tu ne peux que difficilement prendre au sérieux les menaces d’une personne aussi fidèle à son rôle de préfet. Il est trop fidèle, Sora. Il n’est pas à Yatagarasu pour rien.

« Je ne te connais pas, c’est vrai. Tu prends un air ennuyé et tu appuis ton regard en direction de sa jambe. Mais à te voir, je pense que t’as plus souvent embrassé le sol que moi. »

Et là. Là. Tu te comportes vraiment comme une enflure, Yori.
Sora Nishimura
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you really pisses me off //« you think you know death. but you don’t. not until you’ve seen it. really seen it. it gets under your skin and lives inside you. you also think you know life. you stand on the edge of things and watch it go by, but you’re not living it. not really. just a tourist. a ghost. » — cook in skins◄ M U S I Q U E ► Un don, qui rime finalement avec le mot "malédiction" ; c'est sans doute ce à quoi tu es confronté Yori, t'es forcément en proie à une putain de malédiction pour être aussi con. Une sangsue qui suce le sang jusqu'à la moelle, attendant l'instant fatidique pour le finir à coup de pied. C'est comme ça qu'il te perçois Sora, comme un mec infâme qui joue avec les gens, usant de stratagème pour les mettre à terre, pour pouvoir les terminer à coup de pelle. Dans ta mesquinerie, Sora y entrevoit une façon de t'affirmer, de t'inventer, peut-être même d'évoluer… Mais t'es loin de la réalité Yori, t'es loin d'être un gars parfait ; mais de toute façon, tu cherches pas à l'être. Et tant mieux, car Sora, à force d'être en quête de cette perfection inatteignable, pourrait te faire une thèse sur le sujet. La vérité, c'est qu'il ne sait pas pourquoi tu lui cherches des noises, pourquoi ce simple fait semble te faire jouir de plaisir, t'éclater comme jamais dans ta vie.

Et il se demande encore plus, pourquoi ça tombe sur lui ? Haussant les épaules comme pour se répondre à lui-même, il ne se doutait pas que tu allais également répondre à son interrogation… "Je suis faible face à ton charme naturel…" Va crever putain. "Sora, je préfère perdre du temps avec toi, plutôt qu'avec des relations sans intérêt." Le voilà qui arque un sourcil, ne comprenant pas cette dernière sentence ; pareille sonate de celle qui sonne comme irrévocable. Sora est, pour toi, une relation sans intérêt, pourquoi essayer de faire passer cela pour le contraire ? Profond soupir de dépit, sa main droite vient malmener sa tignasse au plumage d'un corbeau, le regard suspendu dans le vague. Que dire ? Concrètement ? Pas grand chose. Le jeune préfet ne trouvait vraiment rien à répondre à ça, si ce n'est un soupir d'exaspération. "Toi par contre, tu sembles bien seul pour quelqu'un de plutôt sociable." Le voilà qui lève les yeux en l'air, si lire un bouquin intéressant dans un couloir en surveillant que les autres élèves ne fassent pas n'importe quoi c'est être un solitaire, faut vraiment être arriéré et pas réfléchir pour sortir une telle bêtise.

Il aimerait rétorquer Sora, mais l'envie se fait de plus en plus absente de son corps, de son esprit ; tout ce qu'il veut c'est être tranquille ; alors quoi de mieux que l'indifférence et l'ignorance ? Décidément, rien. "L'amour est éphémère. Je me bats pas pour des causes perdues." Grand bien t'en face, mais je m'en branle en vrai. Il le pense si fort Sora, qu'il est persuadé que cette simple phrase est lisible dans ses iris. Peut-être même qu'il y a un panneau lumineux au-dessus de sa tête qui est apparu, un panneau avec écrit "je m'en branle mec." C'est fou, tout ce qu'il veut c'est qu'on lui foute la paix au moins pour aujourd'hui, mais non, il a fallut que tu débarques, que tu viennes foutre comme d'habitude ta merde Yori. Tellement que t'en viens à prendre place à ses côtés, à regarder sa jambe d'un air ennuyé. T'as pas intérêt putain d'enfoiré… "Je ne te connais pas, c'est vrai. Mais à te voir je pense que t'as plus souvent embrassé le sol que moi."

Et ça part aussi vite, la colère à contrôler ses mouvements, les souvenirs également. Ses mains sont venus attraper ton col pour mieux te pousser à l'abri des regards, te plaquant contre un mur sans ménagement, sa main droite finissant par t'étrangler sans qu'il ne puisse rien y faire. « Espèce de… » Parler devient difficile, un état de nerf qui ne lui permet pas d'agir comme l'être vivant respectable qu'il a toujours été. Il y a des sujets à ne pas aborder et sa jambe flottante est le premier d'une liste à trois points. Sa poigne sur ta gorge se resserre et il sait qu'avec un peu de volonté non contrôlé, il pourrait te soulever, mais il se force au calme Sora, parce qu'il le doit, parce que c'est ce qu'il est de base ; et non pas une bête de foire avec laquelle tu peux t'amuser. « Parle pas de ce que tu connais pas, surtout si c'est juste pour ton amusement personnel. Je suis pas là pour amuser ta galerie. Maintenant, va chier Yori. »

Et il relâche l'étreinte, te repoussant sans aucun ménagement contre le mur. Si ses yeux pouvaient te cribler de sorts, ou de balles, aucun doute qu'ils le feraient en cet instant. Et il sait Sora, qu'il a trépassé, qu'il a failli à son devoir. Un préfet qui pète un câble, ce n'est pas très glorieux, et si un prof était passé, il aurait certainement prit pour son grade. Ne pas faire de vague, pour ne pas que ses "parents" s'en mêlent… Fuir les problèmes, comme la peste ; te fuir toi, vu que t'es son antithèse, une saleté de mauvaise herbe qu'il n'arrive pas à déraciné, qui l'empêche de contourner. T'es horrible Yori, t'es vraiment, le pire des enculés que cette terre ait du à porter.

hrp :Et encore une fois j'ai mis deux cents ans à répondre, je suis désolé yoribae ; et en plus c'pas terrible, faut que je me remette vraiment à rp hard ;; j'espère que ça t'ira malgré tout !
Yori Hayashi
Happy Valentine Day ft. Sora 190204091233391372
Citation : All is lost again but i'm not giving up
Age : 19 (16 mars)
Orochi
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Yori Hayashi
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Yori Hayashi



Happy Valentine's day« All the people I knew aren't who they used to be. And if I try to change my life for one day, there would be nobody else to save. And I can't change into a person I don't wanna be » — Say amen // P!atdA force de faire gronder l’orage, les éclairs déversent leur rage. Fidèle à tes habitudes, t’as compensé l’indifférence par la colère et c’est en arrière que tu te retrouves repoussé, Sora t’accolant au mur le plus proche. L’une de ses mains vient opprimer ta gorge et pourtant, c’est lui qui semble suffoquer. Ses mots se perdent, tandis que tes pensées se rassemblent dans une même réflexion : tu as gagné. Quoi ? Rien. Si ce n’est d’être parvenu à le faire sortir de ses gongs, tel que tu le voulais. Pourquoi ? Tu ne sais même pas, car le plaisir n’est pas de mise.

Le sujet dont tu as usé est sensible, c’est indéniable. Tu ne sais pas exactement ce que tu as déclenché dans son esprit – et ça ne t’intéresse pas vraiment – mais il n’y a pas besoin d’être devin pour comprendre que l’impact est bien réel et ça ne te satisfait pas tant comme victoire.

La poigne se resserre contre ta trachée. Le manque d’oxygène s’impose à toi en même temps que la douleur. C’est seulement en cet instant, avec votre proximité physique, que tu réalises votre flagrante différence de taille. Tu te forces au calme, malgré l’adrénaline qui parcourt tes veines. Tu ne te penses pas en danger entre les mains – même s’il s’agit du sens propre du terme – du préfet des Yatagarasu. Nishimura n’est pas assez stupide, ni assez colérique, pour te faire réellement du mal. Et l’étreinte ne tarde à se relâcher, donnant raison à tes pensées.

Dos au mur, littéralement, tu reprends ta respiration, te refusant de mener tes propres mains à ton cou pour le masser. Tu ne te montreras pas davantage en position de faiblesse. C’est un sourire que tu t’obliges à afficher, bien qu’il ressemblance plutôt à un rictus, avec la désagréable sensation de sentir encore ses doigts ancrés dans ta peau.

« Merci pour ça… Sora. Ça peut toujours servir. »

Ça peut, oui, même si tu ne penses pas utiliser un jour cette erreur contre lui. Tu peux au moins faire semblant d’en avoir l’intention. Et, plus concrètement, tu as au moins la satisfaction de prouver que même lui à ses limites. Les corbeaux ne sont pas toujours aussi parfaits que ce qu’ils aimeraient montrer, il faut croire que tu as parfois besoin de te le rappeler.

« A force de voir les Yatagarasu se mettre en avant, on finit par penser que vous êtes là pour attirer l’attention. Tu hausses les épaules, comme s’il s’agissait d’une évidence. Enfin, je n’ai pas l’éternité à t’accorder, alors que je vais au moins te donner la satisfaction de partir. »

N’abusons pas des bonnes choses, tu l’as suffisamment retenu dans les filets de tes sarcasmes. Autant terminer sur une note intéressante et, de toute façon, tu doutes pouvoir encore obtenir quoi que ce soit du brun après son léger pétage de plomb.
Qu’importe que tu n’aies pas riposté. Tu sais qu’il ne se sentira pas victorieux de s’être laissé allé à sa colère. De s’être mis en tort. Il ne cherche plus qu’à te fuir, Sora et tu es prêt à lui épargner d’être le premier à tourner les talons.

Légère courbette en avant, portant le cynisme à son paroxysme et c’est avec un dernier sourire, un dernier geste de la main, que tu t’éloignes de lui.

« A la prochaine, Sora. »
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