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blossom - Himawari
Ryuu Fujiwara
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Age : 18
Rang : 77/100
Orochi
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Ryuu Fujiwara
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Ryuu Fujiwara

??.??.97

Les temps passés à délier les coeurs, les langues, les peurs et à briser les chaînes en or pour enlacer ses doigts fins, t’avaient finalement lassé. Si Himawari et toi aviez été semblables, maintenant qu’elle est bientôt entièrement à toi, se creuse le fossé de vos deux corps. Toi si bien apprêté, le cheveux magnifique et des vêtements superbes; elle si simple et androgyne. Elle te faisait presque passer pour une jeune femme; une Eirin aux cheveux courts et plus remplumée.

Avec un soin des plus délicats, tu étais allé passer commande auprès de ton couturier préféré, faire confectionner un furisode à la soie rose légèrement poudrée, subtile, miroir des faibles lueurs reflétait, les joues roses d’Himawari une journée d’hiver. Teinte neutre, elle était parfaite pour nuancer les tendres iris nacrées à la tige droite et aux pétales fleuris dont le vert ferait écho à ses cheveux souples et soyeux; et les couleurs pâles et opalines avaient tout du gel matinal sur les plantes extérieures; donnaient un air frais et vivifiant; atténuaient le corps masculin de ta future compagne. Tu avais fait faire un obi tout en contraste; d’un orange-rouge vif aux fils d’or, légèrement rehaussé de violet lilas; large bande magnifique pour sublimer sa taille que tu n’imaginais pas.

Après les respectueuses salutations, tu t’avances pour signifier à ta future que le paquet amené était pour elle. « Himawari, j’ai quelque chose pour toi, pouvons-nous aller dans un endroit plus intime ? » dis-tu doucement. Ni ton ton neutre, ni ta figure ne semblaient transparaître l’enthousiasme du styliste qui sommeillait en toi; mais tu étais bien impatient de l’envelopper d’un magnifique présent et de la redécouvrir comme un cadeau. C’était peut-être aussi l’impatience du jardinier face à l’éclosion d’un bourgeon.

image de référence:

Invité
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Anonymous
blossom Toute sa vie durant on lui avait dit d’être tel un garçon, d’offrir aux siens la gloire lorsqu’elle prendrait la tête des Awataguchi. Pourtant, la mort de Sadao ne l’avait guère propulsé au sommet, remplacée aux derniers instants par son oncle Takumi. Elle en avait été heureuse, rassurée de ne pas prendre la tête du clan et seulement celle de sa branche – car un jour peut-être elle ne pourrait plus y échapper – mais pour l’heure, elle se sentait plus légère à pouvoir profiter un peu de sa jeunesse sans de trop haute responsabilité.

Elle s’était perdue, incapable de se comprendre durant de nombreuses années, persuadée en un sens qu’elle aurait dû naitre comme homme car elle n’avait nul avantage à être femme. Elle n’avait pas envie de n’avoir pour seule rôle que d’offrir un enfant à sa famille, mais ne serait-ce pas la même chose si elle avait été un homme ?
Himawari n’en savait rien et refusait de continuer à se poser trop de questions, encombrant son esprit inutilement.

Il fut un temps où elle voulu être comme toutes les autres, porter de jolis kimonos et se coiffer joliment. Seulement, Himawari n’avait plus aucune confiance en elle et préférait se cacher sous des hakamas masculins, clamant qu’ils étaient simplement plus pratiques à porter.
Jusqu’à l’arrivée de son fiancé.
Il avait fallu quelques temps avant qu’ils ne prennent leurs marques, mais elle s’était habituée à la présence de Ryuu. Il n’était guère mauvais envers elle et c’est bien tout ce qui l’intéressait. Mais elle savait pertinemment qu’il voulait la relooker pour qu’elle ait l’air d’une femme.

Non pas qu’elle était contre l’idée, loin de là, mais elle était persuadée que le résultat décevrait le jeune homme.

Son regard se portait vers ce même homme, un sourire doux en guise de salutation alors qu’elle l’intime de le suivre. Ah ! Oui, évidemment, allons par là. Le domaine était sa maison depuis toujours, il lui était si facile de s’y déplacer qu’elle n’avait pas eu à réfléchir bien longtemps. Une fois à l’abri des regards, elle reportait le sien sur Ryuu. Consciente que le paquet était pour elle, elle s’inclina un court instant. Merci Ryuu, tu sais, tu n’es pas obligé de te donner toute cette peine- Que dirait-il quand il verrait que sa taille était fine et qu’elle bandait le peu de seins qu’elle avait ? Que penserait-il d’elle quand ils seraient mariés ?


Ryuu Fujiwara
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Ryuu Fujiwara

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Sa silhouette ponctués d’ondes avait le mouvement d’une rivière calme et pourtant tes yeux, Ryuu, n’avaient pas l’air de dépricier l’androdynie que ta future sembalit arborait. Au contraire, elle se dessinait à travers les couloirs comme ambivalente, caméléon aux yeux papillonants et alors, il ne fallait plus que créer la crysalide d’un moment intime, prendre ses mains et lui dire que tout irait bien, que tu serais doux et gentil, et bon père bon amant. Mais la première résultait en l’éclosion d’une fleur si simple. Venant d’une famille si fastidieuse, il était étonnant de la voir à l’état brut; cette pierre percieuse; tu t’amuseras à la tailler pour en façonner un joli joyau.

C’est alors que, nichés dans la chambre et loin des regards, à l’aurore du mariage et à l’aube du couple, tu coules tes yeux sur son corps, d’abord avec le regard du styliste puis avec celui du curieux fiancé, les potentiels étaient immenses, il était si triste qu’elle n’en ait jamais eu conscience. « Je t’ai fait confectionner un furisode » - le portera-t-elle à sa mort ? - « Qui, je pense, t’ira très bien. » Tu t’avances alors vers elle pour l’inviter à ouvrir le paquet énorme, scrutant sa réaction du coin de l’oeil et lorsque la surprise fut passée, que les balbutiements se turent, tu t’avances vers sa chevlure pour la nouer; dégager sa nuque où ton doigt en frola la peau. « Tu veux bien te déshabiller, Himawari ? Je ne ferai aucun geste déplacé, je nouerai juste l’habit. »  

Tu t’écartes pour t’installer en face d’elle, grand prince, les jambes écartées, tu ne dévis pas le regard et, c’est la tête penchée que tu regardes ses mouvements qui font bruisser les tissus. Ils glissent sur sa peau et tu te te surprends à apprécier les rayons du soleil qui flirtent avec ses épaules; ses cheveux qui couronnent sa tête, ses yeux baissés; son corps tendu; ses cuisses fines, sa taille étroite et tu t’imagines déjà la réchauffer dans le creux de tes bras encore trop maigres du jeune adolescent qui quitte le monde de l’enfance. Loin d’être pleinement un homme; tu apprécies déjà les délicatesses féminines mais elle avait cet air masculin qui ravissait tes pires envies homosexuelles qu’il te fallait bannir, mais ce n’était pas si grave si ta femme était un peu manquée… n’est-ce pas.

Et tandis que la nouvelle soie épousait ses bras, tu te redresses pour finaliser l'apparat. D’une dernière touche, comme un peintre, tu assènes le dernier coup et ses cheveux fondent sur ses épaules. « Il te va parfaitement. » Tes mains entourent ses joues et ton regard plante ses iris d’un bleu perçant. « Considère ce présent comme mon offrande à notre union. Garde le jusqu’à la mort. » Et tes lèvres s’apposent sur le coin de ses lèvres, pour sceller l’accord imposé. « Je dois m’en aller, nous nous reverrons bientôt. Salue Takumi-sensei et Shisui-dono de ma part. »

Tu ne pensais pas, alors, que tu embrassais la trahison.

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