Il fut un temps où la magie était maitresse des lieux, essence même de la vie coulant de vos veines.
Depuis quelques jours, cette source ne coulait plus, elle vous avait laissé pour s’endormir dans un monde d’obscurité où soleil n’avait son mot à dire, bandeau couvrant sa mélodie, les décibels de ses rayons vivants.

Les dieux ne vous soutenaient plus, discorde régnait au sein du peuple et la peur rongeait ces anciens sorciers.
Après ce massacre, Kazuha n’avait plus eu de répit, ses soins devaient sauver des vies, des esprits. Le sien était fort, robuste et il n’était prêt à se briser en deux.
Cette magie effacée pouvait être prise comme une pause pour notre symphoniste, mais magie ne faisait tout dans sa pression.

La musique n’était faite que de magie, ceux sachant faire communiquer leur rythme, leurs notes avaient le pouvoir de ressentir sans cette dernière. (Chaque cœur possède sa propre résonnance, son propre chant. C’était son devoir de les apprendre, de les comprendre et leur répondre.)

Cependant, les soins ne pouvaient être utilisé et l’ange blanc ne voulait voir plus de vie s’achever. Ses doigts s’étaient assez reposés et dès que soleil dévoilé le bout de son nez, Kazuha était décidé.
Avant magie coupée, c’était avec vous que rendez-vous avait été pris. Madoka pour apporter chant et harmonie à ce cœur meurtri par les pertes d’amis… Et toi, Naoyuki, fidèle ami qui avait participé à ce massacre à tes côtés.

D’un sourire charmant et de ce pas élégant, cette ruelle d’arbre en bourgeons faisait résonner la coordination de ses pas qui eux-mêmes divulguait cette grâce en point éphémère.

Idées placées, ce rendez-vous n’allait se terminer normalement car divinité ne lui était pas encore associée et Kazuha comptait s’en charger une fois vous en avoir parlé. A la suite de votre discussion, il se chargera lui-même d’y emmener ses enfants : sécurité avant tout, tu les transporteras avec toi.

Pour le moment, patience était due car vos âmes n’étaient encore rentrées en contact avec la colombe et il ne demandait qu’une chose : que vos cœurs se chantent à nouveau