— MAHOUTOKORO
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I called your name 'til the fever broke • HAJIME
Nanami Asakura
I called your name 'til the fever broke • HAJIME TuBwlXw
Citation : elle monte dans la fièvre et j'ai cramé tous ses rêves
Age : 20 ans
Rang : 82
Ryujin
Ryujin
Nanami Asakura
https://mahoutokoro.forumactif.com/t326-n-a-n-a-m-i
https://mahoutokoro.forumactif.com/t426-o-n-a-n-a-m-i
Nanami Asakura



n o w or n e v e r //« my head was warm, my skin was soaked. i called your name 'til the fever broke. when I awoke the moon still hung, the night so black that the darkness hummed » — hozier / in the woods somewhere◄ M U S I Q U E ►Lourde. Elle se sent lourde. La crève l'éreinte, lui donne envie de juste rester allongée dans son lit et de ne plus bouger. C'est après être passée à l'infirmerie dans la mâtinée que le verdict était tombé. Elle avait chopé un sale rhume ; punition pour être restée sous la pluie à pleurer comme une enfant. Une main sur la nuque, le cours de divination lui paraît bien long, ce qui est étrange pour la demoiselle, qui est juste normalement fan de cette matière, ne décrochant jamais son attention du professeur. Mais aujourd'hui, Nanami n'est pas capable d'être attentive. Son masque noir en tissu devant le visage, elle contemple le dos de son comparse ; l'écrin dans la poche de la veste de son uniforme. Un profond soupir, suivit d'une quinte de toux qui l'assomme. Impossible de rester concentrée, impossible de ne pas être rongée par la culpabilité.

Pourquoi était-elle aussi stupide ? Nanami ne saurait le dire… Tout ce qu'elle sait désormais, c'est qu'elle est bien égoïste ; qu'elle pense avant tout à sa gueule ; qu'elle se protège, qu'elle met des barrières autour de son coeur. Mais cela ne pourrait pas continuer indéfiniment ainsi. La jeune femme devait se faire une raison, elle devait accepter, oublier sa débile résolution. Le cour se termine alors que son front est toujours collé sur son pupitre, les yeux fermés, cherchant les réponses en son for intérieur ; c'est la voix du professeur lui rappelant que le cour est terminé qui la sort de sa torpeur. Rangeant ses affaires machinalement, la jeune femme se rend compte qu'il est l'heure de goûter, que les cours pour la journée sont fini. L'estomac noué, elle sait d'avance qu'elle n'aura pas le coeur à avaler quoi que ce soit ; car elle doit amorcer une discussion, c'est à son tour de faire le premier pas… D'arrêter de fuir en somme.

Son sac à bandoulière sur l'épaule, rajustant son masque après avoir toussé une nouvelle fois comme une cancéreuse ayant fumée la clope de trop, l'attrapeuse Tsuchigumo avance d'un pas lent dans les couloirs, la tête baissée, comme une condamnée à mort allant vers l'échafaud. Nanami est normalement d'un naturel fière, que rien ne peut ébranler ; né-moldu qui se revendique comme unique, qui tente depuis des années de paraître plus forte qu'elle ne l'est, faisant tout pour le devenir… Elle qui avait réussi était désormais revenue à son point de départ. Ce n'est pas son genre de baisser la tête, de subir ses émotions. C'est fou ce qu'elle déteste ça, se sentir si démunie, si faible face à tout ça. Haussant les épaules, la jeune femme soupir longuement, il était temps de s'armer de courage, de ne pas se démonter. Il était temps oui, de te faire face Hajime.

C'est avec détermination qu'elle entre dans la grande salle, quelques élèves ayant trouver la table de leur maison. Et elle devrait rejoindre celle des Tsuchigumo, elle le sait, mais son pas pressé la guide vers la grande table des Yatagarasu, te cherchant, toi, le préfet en chef qu'elle avait blessé la veille. Son regard tombe sur ta silhouette, elle n'a jamais de mal à te trouver, elle sait toujours où tu es, ce que tu fais… C'est une chose qu'elle déteste chez elle, c'est comme si elle te stalkait. De quoi se haïr. Faible devant ses sentiments, des sentiments qu'elle n'avait pas compris jusqu'à maintenant, qu'elle avait tenter de refouler. L'évidence est faite, Nanami n'en est plus capable. Marchant d'un pas décidé, elle prend place à côté de toi, se raclant la gorge ; elle sait déjà qu'elle a la voix cassée, enrouée ; mais elle prononce malgré tout quelques sentences. « Salut à toi préfet en chef. »

Il y a mieux comme salutation pour briser la glace, Nanami en est consciente, mais elle tente quand même, finalement, de mettre une barrière, au cas où tu lui exprimerais ton mécontentement, ton envie de la voir partir... Vu votre entrevue de la veille, ce serait normal. « Je te fais pas la bise, tu m'en voudra pas, je suis malade. » Et pas que physiquement, tu dois la prendre pour une malade mentale Hajime. Hier encore elle te repoussait, chialait comme une enfant et aujourd'hui, c'est elle qui revient auprès de toi, la queue entre les jambes. Le regard baissé sur la table, les paupières plissées, elle sort l'écrin et le pose à côté de toi. « Je suis désolée pour hier ; enfin, pas que pour hier. Pour tout. » Sa main fait glisser l'écrin vers toi, son regard vissé droit devant elle, n'osant pas te regarder pour l'heure de peur d'encore pleurer comme une gamine ((c'est fou ce que tu arrives à la rendre faible.)) « Ta façon de me donner ça était un peu arbitraire, mais ça m'a fait plaisir... Même si j'ai pas trop compris pourquoi il y en avait deux. »

Elle s'arrête, secoue la tête, tousse un peu avant de reprendre en se tournant vers toi et s'inclinant en guise d'excuse. « Je sais que tu dois te dire que j'suis qu'une idiote égoïste. Et tu dois me prendre pour une malade mentale aussi, à venir vers toi le lendemain. Mais vraiment, sache que je regrette mon comportement, j'voulais pas te... Blesser. » Et elle se redresse, n'osant toujours pas te regarder, elle est comme cet animal apeuré caché dans son terrier après l'entente des pas d'un chasseur mal intentionné. Elle a peur de ce que tu pourrais lui dire, de comment tu vas réagir. Elle ne sait pas ce que c'est que d'être dans le couloir de la mort, mais pour l'heure, cette sensation qui parcourt son corps d'y apparente étrangement.

hrp : well well well je sais pas trop ce que j'ai fais mais voilà, j'espère que ça te conviendra !
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I CALLED YOUR NAME 'TIL THE FEVER BROKE
Tu observes ta nourriture sans trop savoir quoi faire, Hajime. T'as l'impression que le poids sur tes épaules ne veut pas s'en aller. Peut-être que c'était trop pour toi, finalement, de ne pas être égoïste, de ne pas chercher son visage dans la foule, de tout simplement être distant. Mais tu l'avais été pendant un mois, tu pourrais continuer encore, après tout, si c'était ce qu'elle souhaitait. Mais ton ventre est noué depuis hier, tu n'as rien avalé depuis plus de vingt-quatre heures, et ton corps commence déjà à te rappeler qu'il doit être nourri. Pourtant, rien ne veut passer la barrière de tes lèvres : tu as une envie constante de vomir.

Tu laisses tomber ton front contre la table un instant, une voix inquiète te demande si tout va bien, et tu te contentes de marmonner une vague excuse à ton mal être. Fatigué. Oui, fatigué, Hajime, d'être le bourreau des personnes que tu aimes, de ne pas savoir quoi faire, d'être celui que l'on ne veut plus voir, d'être celui qui est trop présent, tout le temps. Tu te redresses au bout d'un instant, te contentes de te servir une tasse de thé à défaut de ne pouvoir rien avaler.

Quelqu'un s'assoit à côté de toi, se racle la gorge et ton regard est attiré vers la silhouette. C'est la surprise qui écarquille tes traits, avant de les froncer. Pourquoi vient-elle maintenant, si tôt, juste après votre confrontation ? Pourquoi dans la grande salle, devant tout le monde ? Était-elle malade, pour porter un masque ? Elle ouvre la bouche, sa voix est abîmée, presque cassée, tout simplement enrouée.

« Hé... »

La tienne est basse, hésitante. Tu ne sais pas ce qu'elle veut, et tu n'as pas envie de partir de nouveau. Pas devant tout le monde ; tu ne laveras pas ton linge sale en public, Hajime. Ta langue vient humidifier tes lèvres alors que tu te concentres de nouveau sur cette tasse de thé que tu viens de te servir. Tu en bois une gorgée. Elle parle de nouveau, Nanami. Elle parle beaucoup. Et tu sais pas si t'es fatigué, énervé, agacé, heureux. T'en sais rien, Hajime, parce que tu comprends rien. Tu comprends pas.

Ton regard se pose sur la boite qu'elle repose sur la table, et t'as presque envie de rire, Hajime. Elle n'en veut pas, elle est venu te le rendre. C'est l'impression qu'elle te donne. Ça lui a fait plaisir, oui, mais reprends le, Hajime, elle n'en a que faire.

Mais vraiment, sache que je regrette mon comportement, j'voulais pas te... Blesser. Ton regard cherche le sien, et, au bout d'un moment, il le trouve, comme si, à force de la regarder, elle acceptait enfin de lever les yeux. Ce n'est pas important, que tu sois blessé, Hajime, ça ne l'a jamais été, tu ne t'aies jamais inquiété de ça. Tu t'inquiétais pour elle, et son comportement t'avait énervé, blessé, oui, mais, était-ce vraiment important ?

Ton regard l'abandonne alors, ta main vient se glisser sur l'écrin que tu pousses de nouveau vers elle. Tant pis, si elle ne veut pas l'utiliser avec toi. Ce n'est pas important, de ne pas être le plus important.

« C'est les pendentifs des inséparables. Ils s'allument en blanc quand l'un pense à l'autre, ou en rouge si l'autre personne est en danger. Garde les. Tu pourras l'offrir à Zeno. »

Et ton sourire vient illuminer ton visage. Parce qu'Hajime, la seule chose que tu désires, c'est son bonheur à elle, qu'importe le tien, il n'est pas important.

hrp : tout va b i e n (la pls de la mort jpp)  
Nanami Asakura
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Un manque cruel d'entrain, elle ne peut pas t'en blâmer, elle est l'instigatrice de votre déchéance ; du déclin de votre amitié. Son regard est perdu dans les tréfonds de l'assemblée, les gens de ta maison détaille l'ennemie, l'erreur de l'équation qui s'y est attablé. La gêne pourrait se lire sur le visage de Nanami, si elle n'était pas masquée. Et elle tousse, une fois, deux fois, mettant malgré elle la main devant sa bouche ; retirant sa protection en tissu noir le temps de se moucher bruyamment ; pour le remettre aussitôt. Le silence est pesant, tu ne dis pas grand chose et vos regards ne s'entrechoquent pas ; pas tout de suite. C'est quand tu en viens à repousser l'écrin vers elle, que ses sourcils s'haussent de surprise et que ses iris viennent à être capturer par les tiennes. C'est une sensation étrange, c'est quelque chose qu'elle ne comprend pas Nanami, alors elle évite de cogiter ; car elle sait que si elle se met à activer les moteurs de ses pensées, elle serait happée dans un long monologue interne, avec des questionnement sans queue ni tête, qui n'auront aucune fin ((et c'est encore pire quand elle est malade.))

Et tu lui expliques finalement ce que contient cet écrin, que tu lui as donné de façon arbitraire, sans rien ajouter. Et elle se rappelle son état quand elle l'a ouvert, ne comprenant pas ce que représentait ces deux objets pour toi, n'imaginant pas une seule seconde leur signification. Alors quand tu en viens à lui expliquer leur utilité Hajime, elle ne peut s'empêcher de baisser la tête, d'être complètement dépitée. C'est un cadeau, une preuve de ton inquiétude. Mais voilà, y'a cette pointe d'agressivité caché, ou de jalousie, ou d'un autre délire du genre sur lequel la jeune femme ne peut pas mettre le doigt ; parce qu'elle ne comprend pas ce que le prénom de Zeno vient faire là-dedans. Relevant la tête à l'entente de son prénom, la jeune femme fronce les sourcils. « Zeno ? » Son ton est cassant, sa voix totalement enrouée donne une teinte dramatique à sa sonorité. Jamais le prénom de Zeno n'était sorti de ses lippes ainsi. « Qu'est-ce que le prénom de mon meilleur ami vient faire dans cette histoire au juste ? » Et elle perd le contrôle finalement, parce qu'elle sait très bien d'où tout ça provient.

Tout le monde juge, tout le monde se fait des films ; il suffisait de voir les rumeurs sur eux pour se faire une idée. Quelqu'un les avaient vu dans la salle commune, être proche ; comme ils l'ont toujours été. Et c'est paru dans le Mahou Shinbun. Qu'est-ce que t'es en train de te dire Hajime ? Que Zeno et elle, s'est une histoire d'amour au goût de miel ? Le mal de tête se pointe, encore une fois, alors elle s'accoude à la table des Yatagarasu, te toise légèrement de son regard ; s'il n'y avait pas son masque, tu serais confronté à un sourire affichant un certain mépris. « Faut pas croire tout ce qu'on lis, t'es au courant ? Je sais pas ce que tu t'imagines, mais te méprend pas sur ma relation avec lui. » Elle aurait pu rajouter un "tu seras gentil", mais Nanami n'est pas aussi mesquine. Elle sait très bien qu'elle est en tort, alors pas besoin de rajouter de l'huile sur le feu. C'est pas pour ça qu'elle est venue te voir aujourd'hui, bien au contraire. Tout ce qu'elle veut, c'est tenter d'arranger les choses. « M'enfin, gardes-en un, comme ça, ton inquiétude sera justifiée ; et je saurais également si je dois m'inquiéter à ton sujet. »

C'est sa façon à elle de dire qu'elle accepte le cadeau ; alors elle en ouvre l'écrin, attrape l'un des pendentifs et le met autour de son cou, le plaçant sous son chemisier. S'enroulant un peu plus dans sa veste d'uniforme et sa cape, la jeune femme reluque ce qu'il y a sur la table ; ce n'est pas la sienne, mais elle se voit mal Nanami, allez chercher une tasse de café à la table des Tsuchigumo pour finalement revenir ici continuer cette conversation… Alors c'est avec lenteur qu'elle attrape une tasse, la remplie d'un café encore chaud, plaçant cinq à six morceaux de sucres au fond du mug avant de touiller, touiller et encore touiller. Meubler un silence qui se fait pesant, c'est éreintant, ce n'est pas facile. Son regard se pose sur toi furtivement, avant de retomber sur sa tasse ; un profond soupir ennuyé s'échappant de ses lèvres. « Je sais que j'ai merdé et t'es en droit de m'en vouloir, mais agissons comme des gens civilisés et discutons ; s'il te plaît.. » Et sans doute que tu te dis qu'elle exagère, qu'elle se fout de la gueule du monde après sa scène d'hier… C'est un peu le cas, c'est vrai. Mais il lui a fallut beaucoup de courage pour oser venir, alors ne la brise pas plus qu'elle ne l'est déjà.

hrp : ptdr ça va partir en couille ou pas ? très bonne questiooooon xD j'espère que ça te conviendra bbchat o/
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I CALLED YOUR NAME 'TIL THE FEVER BROKE
Elle attaque directement, Nanami, se défend sur le prénom et tu ne peux t'empêcher d'être surpris par la virulence de ses propos. Elle s'énerve, Nanami, et tu ne comprends pas. Parce qu'Hajime, t'étais juste persuadé qu'entre lui et toi, elle le choisirait lui. Elle en est plus proche, elle a une relation plus fusionnelle avec lui, c'est tout simplement son meilleur ami. Elle le dit, le répète, et t'as juste envie de lui dire que, oui, justement c'est son meilleur ami. Qui es-tu, toi, comparé à lui ? T'es pas son meilleur ami, t'es forcément moins que lui.

Elle continue, Nanami, et tu l'écoutes, sans la regarder. Tu ne la regardes plus, parce que t'es fatigué. C'est bête, mais t'avais l'impression qu'il te fallait du temps pour accepter que ta relation avec elle n'irait jamais plus loin qu'un amour à sens unique. Hier a été le début de tout ça, et maintenant, t'avais juste besoin d'un peu de temps. Chacun son tour.

Elle en met un, Nanami, te laisse l'autre et tu fermes les paupières un instant. Elle te le donnait à toi pour quoi ? Parce que c'est toi qui le lui avait offert ? Parce qu'elle voulait arranger les choses ? Parce que pour le moment, y'avait que toi à qui le donner ? Elle continue, Nanami, dit qu'elle a merdé, mais t'as l'impression que c'est le contraire, que c'est toi, qui a tout fait foirer.

T'as l'impression de merder dans tout ce que tu fais. Y'a toute une liste des choses que t'as faites, Hajime, et que t'aimerais effacer, tellement tu merdes trop tous les jours. C'est fatiguant, à force, de faire des efforts, d'essayer, mais d'à chaque fois se ramasser, parce que t'es tout simplement qu'un bon à rien, Hajime. Ton père a toujours eu raison. T'es qu'un bon à rien.

Et c'est un rire qui t'échappe.
Un rire triste, un rire las.

Tu observes ta tasse de thé que tu as déjà vidée à moitié, et tu murmures doucement, sans la regarder :

« Tu m'évites, tu m'engueules, tu dis que j'suis égoïste, que t'as pas envie de me voir directement, et puis moins de vingt-quatre heures plus tard tu me demandes de discuter et d'être civilisé. Et moi j'dois attendre, et c'est ce que j'ai fait. J'ai attendu un mois et demi, sans rien dire, j'ai accepté l'engueulade, j'suis même parti quand tu m'as demandé de le faire, puis après tu dis que j'suis lâche, égoïste parce que je fais pas attention à ce que toi tu veux. »

Ta langue vient humidifier tes lèvres, et enfin, tu redresses ton visage vers elle pour la regarder, pour lui expliquer, hier, pourquoi tu es venu, finalement :

« J'avais juste besoin de me prouver que t'étais en vie, que t'allais bien, juste que t'étais... vivante. C'est pour ça que je suis venu, pour rien d'autre. Juste pour... j'sais pas, te voir, vérifier que ça allait vu que tu me donnais enfin l'autorisation de te parler. »

Un soupir, ton ventre est autant noué que tout à l'heure si ce n'est plus. Ah, t'es fatigué, Hajime, d'être celui qui détruit tout ce qu'il touche.

« C'est pour ça que je suis venu hier. Pour me rassurer. Mais tu sais, Nanami, y'a pas que toi qui as vécu des trucs dégueulasses pendant ce voyage, peut-être que moi, j'avais besoin de toi. »

Tu avais besoin de quelqu'un, Hajime, quelqu'un qui te soutienne, quelqu'un qui soit avec toi, quelqu'un, Hajime, pour prendre dans ses bras l'enfant perdu que tu es. Mais t'as eu personne, t'es allé voir personne, et la seule fois où tu t'es laissé aller... ça n'a pas forcément fonctionné. Tu chasses le souvenir d'Ishan en soupirant, passant une main dans tes cheveux.

« T'as quelque chose à rajouter à cette discussion d'adultes civilisés ? »

Parce que si ce n'est pas le cas, t'aimerais aller te coucher.

hrp : .... je suis désolée, pardon ;; 
Nanami Asakura
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Sa tasse de café descend, un peu trop vite à son goût ; son estomac est toujours aussi noué pourtant, mais la chaleur de la substance lui permet de garder une certaine contenance, d'apaiser son coeur un peu froid. Elle déteste ça Nanami, être dans l'attente ; alors qu'elle est juste coupable. Après tout, tu as été dans l'attente pendant un mois et demi Hajime. T'es pas le seul d'ailleurs, mais qu'importe qu'elle le dise, cela ne changera rien. Tu te lâches, en murmure, les regards ne semblent plus se perdre sur vous, mais vu ton état, il ne faudra pas quelques minutes pour que des amis à toi viennent voir ce qu'il se passe vu l'expression de ton visage. T'es pas comme elle Hajime, t'es entouré, bien entouré. Elle n'a jamais pu compter que sur Zeno… Et toi. Mais ça s'arrête là. Secouant la tête, la jeune femme entoure sa tasse, tentant de réchauffer le bout de ses doigts refroidit par la maladie. "Je fais pas attention à ce que toi, tu veux." Respecter sa volonté, ça n'a rien de bien compliqué. Mais sans aucune explication, elle le concède Nanami, ce n'est pas chose aisée. C'est bien pour ça qu'elle est là aujourd'hui, pour "tenter" d'expliquer son raisonnement. Mais ta façon d'être sur la défensive, ce ton semi passif-agressif… Cela lui coupe toute envie. T'es pas prêt Hajime, c'est encore trop frais, elle le sent bien, elle le voit bien.

Et tu lui dis, que tu voulais juste t'assurer qu'elle était en vie ; mais tu en as eu la preuve, tu l'as croisé plusieurs fois, vous avez les mêmes cours… Mais oui, elle n'a adressée la parole à personne, parce qu'elle n'en était pas capable, n'en éprouvait d'ailleurs, aucune envie. Rester terrer dans son coin, cela lui avait parut être la meilleur des idées ; parce qu'elle en avait eu besoin. Mais tu le lui reproches Hajime. Et Nanami, elle n'est pas comme toi. Elle n'a pas ta logique. Elle n'a pas ta mentalité. Elle agit à sa façon, tu fais les choses à la tienne. Mâchoire serrée, elle écoute, attentive, appuyant chacun des mots qui lui serre un peu plus l'étau sur la gorge. Ouais, t'es venu hier Hajime, au moment où rien n'allait bien pour elle, ou même ce qui la passionne est devenu un enfer. Tu es venu au moment ou même le quidditch la dégoute, la répugne, la débecte. Tu n'as pas l'air d'avoir compris, que depuis son séjour à l'hôpital, elle n'est plus la même. Et elle est bien placé pour savoir qu'il n'y a pas qu'elle qui a vécue des choses ignobles, elle était avec les autres élèves bien plus amochés qu'elle à l'hôpital. Ses dents enserrent le coin de sa lèvre inférieur… Agacée, un brin énervée ; sans doute par l'once de vérité. "T"as quelque chose à rajouter à cette discussion d'adultes civilisés ?" Un sourire lui échappe, elle abaisse son masque, termine sa tasse de café en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire avant de la poser avec véhémence sur la table.

« Non, je n'ai rien à ajouter à cette "discussion civilisé" Sakurai. » Et la voilà qui remet son masque, comme une protection pour ne pas flancher. D'ordre habituel, Nanami n'aurait jamais usé de ton nom, mais aujourd'hui, elle ne se sent même plus légitime de t'appeler par ton prénom. Après tout, qui est elle désormais ? Juste une ombre. Les yeux s'humidifient, mais elle rejette ça sur la faute à sa fatigue, dans le déni totale sur ce qu'elle ressent, incapable d'être honnête même en cet instant avec elle-même. « T'as raison, c'est trop tôt, j'sais pas trop ce qui m'a pris. On efface pas un mois et demi d'absence comme ça, pas vrai ? Alors j'vais repartir ; et cette fois-ci, quand tu seras prêt à avoir une véritable discussion, tu viendras me trouver ; pour l'heure, j'suis fatiguée moi aussi. » Et elle se redresse, tousse un peu, trop épuisée par son rhume et sa toux carabinée pour continuer cette joute verbale qu'elle n'avait pas souhaitée. Enjambant le banc avec difficulté, Nanami reste là, à contempler ton épaule, avant de murmurer. « Ne traîne pas dans la boue les efforts des gens, imbécile d'Hajime… » Elle se maudit intérieurement et espère ne pas avoir été entendue ; du repos. Il lui fallait clairement du repos. L'image de l'infirmerie lui vient aussitôt ; aller se cacher dans les tréfonds d'un lit là-bas, ne lui semble pas être une mauvaise idée, loin de là.

hrp : je suis tout autant désolée pour le comportement de nanami /zbaf/
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Elle ne dit rien, n'ajoute rien, se contente d'un nom que tu n'aimes pas. Sakurai. Ah, c'était si simple de ne plus prononcer ton nom, Hajime, n'est-ce pas ? T'en as marre. Vraiment, t'en as marre, t'en peux plus. Et elle continue, Nanami, elle continue de t'enfoncer, de cette façon passive-agressive. Non, on efface pas un mois et demi d'absence, mais toi hier, t'étais capable de l'effacer, t'es venu pour ça, pour effacer. C'est elle qui t'a repoussé, et t'es censé tout lui pardonner ? Pourquoi ? Parce qu'elle le désire ? Parce qu'elle décide de quand et de comment ? Parce que c'est elle avant toi ? Oui. Evidemment que c'est elle avant toi, Hajime, ça a toujours été ça, tu l'as toujours mise en avant, t'aurais du le faire hier, t'aurais du le faire aujourd'hui, mais t'es trop égoïste pour ça.

Puis une dernière phrase alors qu'elle s'en va. Ton poings se serre et tu te redresses brusquement. Tes doigts récupèrent l'écrin et tu quittes le banc également. Tu la rattrapes, la tires à l'extérieur de la grande salle sans lui laisser le choix avant de lui foutre la boite dans les mains.

« Je pense que t'as plus rien à foutre avec un imbécile, alors. Fais en ce que tu veux, j'm'en fous. J'en ai plus rien à foutre. »

Quel menteur tu fais, Hajime. Et immédiatement, sans lui laisser le temps de répondre, tu tournes les talons et te diriges vers la salle commune. Tu as encore le temps avant que les autres ne rentrent dans la chambre, alors tu vas t'allonger quelques minutes dans ton lit, et hurler dans ton coussin comme l'enfant que tu es.

hrp : tout va b i e n 
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Sa démarche est nonchalante, un brin branlante ; ses jambes sont fébriles ; jamais ô grand jamais, elle n'aurait du sortir de son lit aujourd'hui. Comme tous les japonais, elle fait passer sa santé après l'effort, après les cours, après elle-même. Son regard tangue un peu, mais ni une ni deux, c'est son corps entier qui pivote, alors que tu lui attrapes le bras pour la retenir ; puis pour la guider hors de la grande salle ; comme pour vous éviter les rumeurs et d'insistants regards. Nanami a du mal à te suivre, à te comprendre également, y'a beaucoup trop de choses qui s'enchaînent et son crâne ne suis pas ; il ne suis tout simplement plus.

Et tu grondes comme le tonnerre pendant un orage sec, tu dis quelque chose qui pour elle n'a aucun sens. N'en avoir rien à foutre ? De qui ? De toi ? C'est bien là tout le contraire. Mais elle a essayée d'en avoir rien à foutre, elle a essayée de t'oublier, pour justement éviter ce genre de scénario ; pour éviter que vous en veniez à vous embrouillez, à gâcher votre amitié. C'est de sa faute à Nanami, c'est elle qui a tout détruit. L'écrin dans la main, elle reste interdite alors que tu tournes les talons. Décidément Hajime, tu ne comprends rien. Son masque quitte son visage alors qu'elle se met à te courir après sans pouvoir se contrôler. Sa main attrapant ton poignet.

« Arr… Arrête ça ! » Elle tire, te tire vers elle, avec le peu de force qu'il lui reste et enfoui la boîte dans ta poche sans hésiter, se forçant à toi comme une enragée. « J'en ai pas rien à foutre de toi bordel, c'est tout le contraire ! Alors percute un peu espèce d'abrutis fini !! » Sa voix est parti dans des aigus strident, enrayé, comme un disque un peu trop rayé. Son coeur tambourine dans sa poitrine, dans ses tempes également. Elle le sent, il y a quelque chose qui ne va pas. La voilà qui tangue, se rattrape à toi, avant de glisser un peu plus, son front posé sur ton torse. « J'dois le répéter… Combien de fois ? Pour que tu me pardonnes… ? »

Et c'est le noir complet, ses jambes se dérobes ; le reste lui échappe. Elle n'a pas senti son corps heurté le sol. Maudite crève. Elle est maudite Nanami, depuis ce voyage scolaire, il n'y a décidément rien qui tourne rond.
hrp : les rps qui vont trop vites mdr je comprend plus rien dans ma vie // bon c'est arrivé plus vite que prévu, mais go infirmerie j'ai envie de dire XDDDD hajime me fend le coeur wsh ;;
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Anonymous

I CALLED YOUR NAME 'TIL THE FEVER BROKE
Elle t'arrête encore, Nanami. Elle t'arrête toujours, Nanami. Et finalement, c'est tout ce que tu souhaites, Hajime, qu'elle t'arrête, qu'elle soit avec toi, qu'elle te regarde, qu'elle t'aime. T'es le pire, Hajime, le pire. Tu comprends rien à ce qu'elle te dit pourtant, t'as l'impression que rien ne va, que tout est compliqué, alors que c'était si simple avant. Ça a toujours été si simple avec elle, et désormais, tout se complique, tout s'étrique, tout s'effrite.

Elle s'accroche à toi, enfonce la boite dans ta poche et tu te mords la lèvre. Tu comprends plus. Tu veux pas comprendre, c'est trop compliqué. Puis sa voix devient plus faible, tes bras l'entourent sans t'en rendre compte... avant qu'elle ne s'effondre dans tes bras.

« Nanami ! »

C'est la panique qui s'élève dans ta voix, et tes bras l'entourent, la soulèvent immédiatement. Ton cœur tambourine si fort soudain. Tu fermes les yeux, te forces au calme alors qu'elle est dans tes bras. Et tu l'emmènes directement à l'infirmerie, sans hésiter un instant.
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