— MAHOUTOKORO
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convict // Ryuu
Yori Hayashi
convict // Ryuu 190204091233391372
Citation : All is lost again but i'm not giving up
Age : 19 (16 mars)
Orochi
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Yori Hayashi
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Yori Hayashi


convictIl était un homme libre qui disait, de tenir debout dans le sang
D'attraper la foi sauvage des sorciers, la rage pour tenir longtemps.
Mon poème n'a pas de mot. Il a le son du tonnerre et de son éclat sur la pierre— Vole le chagrin des oiseaux// Emily Loizeau

Mon poème n'a pas de mot,
Il va au rythme du flot
Du sang qui coule sous ta peau.
Tu as vite pris goût aux vacances dans l’enceinte même de Mahoutokoro, loin de tes parents. Trop vite ; maintenant, c’est fini. Et tu regrettes autant le retour des élèves partis que les brusques changements qu’ils ont ramenés : fiançailles, changement de chambre. On prenait un malin plaisir à perturber tes habitudes, autant qu’à dégager tes envies – et par "on", tu ne sais pas qui accuser, mais tu le fais avec tout autant de détermination.

Tu entres dans ta chambre – t'enferme, te préserve, au sein de ce nouvel enfer.
Tetsuya et Takashi te manque déjà.

Bien que tu ne sois pas encore habitué à ce nouvel environnement, il y a deux choses qui attirent ton regard, lorsque tu franchis la porte. La première : Neige, sur le lit de ton colocataire, endormi contre Kiko ; te laissant circonspect. Ce chat sait toujours te surprendre désagréablement de ses soudaines envies sociales.
En règle générale, il n’aime personne. Pas même toi, t'offrant ses griffes et ses crachats, entre deux caresses quémandées et une sieste imposée – sur tes genoux, parce que monsieur est capricieux. Et, en même temps, ce n’est pas tout à fait vrai. Solitaire et méprisant, menaçant mais affectueux ; il n’y a finalement qu’à toi qu’il fait subir ses plus terribles humeurs.

Tu juges les deux félins du regard, tels des amants que tu ne saurais approuver – tu aimais l'époque où Neige préférait Pinpin, le chat de Tetsuya, s'offrant l'affection dont vous, propriétaires, ne saviez pas vous témoigner.

La deuxième chose qui attire ton regard est : ton carnet de croquis. Exposé sur ton propre lit, toi qui préfères généralement le cacher – comme tes pensées.

Parmi tes dessins les plus récents, il y a : de l'encre sur du papier, projeté comme des gouttes de sang, celles qui bordent des cauchemars sanglants. Il y a : les yeux de Jian, ceux que tu as songé à enlever pour les conserver, pour toujours les garder ; mais ils n'ont aucune signification sans son visage alors tu l'as aussi dessiné. Il y a : Neige, qui a bougé, alors tu l'as abandonné parce que ton dessin n'aurait rien eu de parfait – pas autant que tu le voudrais. Il y a : un cœur velu, fleuri, mélange d'un vieux conte occidental et de tes rêves ; celui que tu voulais conserver, avant de finalement céder – à des sentiments capables de te faire tomber.
Violence, obsession, abandon, craintes. Il y a chacune de tes peurs et chacune de tes faiblesses.
Et c'est pour cette raison que tu les dissimule.
Mais tu supposes que Ryuu n'a jamais porté de respect à ton intimité.

Alors ton regard se resserre à l'idée que ton animal te préfère Ryuu et son maine coon, en même temps qu'à celle de tes secrets dévoilés et c’est d'un coup de baguette – un peu rageur – que tu ranges le carnet et t'installes sur ton lit.
Bien décidé à ignorer les émotions tumultueuses te pourfendant.

Dos à la porte, livre quelconque à la main – l'esprit tellement dispersé que tu n'as pas même retenu duquel il s'agit – tu ne peux t’abstenir d'écouter : tu attends son entré. Et quand la porte s'ouvre, tu laisses l'accusation tomber :

« T'as pas pu t'en empêcher. »
Ryuu Fujiwara
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Ryuu Fujiwara
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Ryuu Fujiwara
le tsunami est passé et pourtant t’as encore le goût amer de l’iode dans le fond de la gorge; tout est arrivé avec une violence que t’as l’habitude d’infliger mais pas d’encaisser. le vent a balayé le goût de ses baisers, les fiançailles ont enfoncé un pieu dans ton coeur et pourtant le revoilà à nouveau près de toi, trop près de toi, le lit et les draps imprégnés de son odeur, son chat contre le tien, ses affaires à côté des tiennes, son souffle en rythme - non - avec le tien et tes yeux sur son dos quand tu ouvres la porte.

t'avais pris tes aises avant lui; tes affaires traînaient à droite et à gauche quand un coup de baguette ne suffisait pas à raison de trois fois par jour à rassembler ton désordre. tu laisses tes yeux caresser son corps alangui avant de cligner des yeux. noir. les chats. noir, noir, noir, noir. tu hausses les épaules, nonchalant, ohhhh, désinvolte et tu souris très légèrement. t’avances tout lentement, tu contournes son lit, tu frôles son drap de ton genou et tu finis par t’installer dans le tien, près des deux boules endormies, tu passes une main sur le pelage de chacune puis tu finis par rigoler tout bas.

tu finis par t’allonger, fourrer la tête contre kiko qui commence à ronronner. seulement alors tu sors ta baguette, accio carnet; tu te redresses, le carnet sur les genoux et tu le feuillettes avec défi, tes doigts caressant le papier d’une élégance propre à ton rang.

« tu dessines aussi mal que tu embrasses, Yori-kun, je comprends pourquoi tu le cachais jusqu’ici… cela dit… » tu tournes doucement les pages, la tête légèrement penchée et la bouche en cœur, « je suis à la fois ravi de ne pas y figurer et terriblement vexé… »

tu finis par te lever chercher ton encre et ta plume. derrière les yeux de jian; tu dessines une autre paire d’yeux, l’air malin sur la face et la face cachée de ta contrariété au fond de la gorge. tu gribouilles puis tu déchires la moitié de page, en plein centre, ne reste plus qu’un jian borgne, pas si loin de sa cicatrice nasale immonde et croûtante. le deuxième œil apparaît à côté du sien et tu retournes le carnet en un rire brillant presque mauvais avant de tirer la langue, balancer le carnet à l’autre bout de la pièce; tu sens la crise de nerfs monter; tu sens la colère rugir et tu ne l’arrêtes pas; ça te plaît cette sensation chaude qui gagne même tes ongles.

tu t’allonges finalement face à lui, distance raisonnable; le pied s’agitant nerveusement. « tu ne peux rien me cacher et à partir de maintenant, tu ne me cacheras rien, tu comprends ? tu m’entends ? » tu lui caresses la joue tendrement avant de la prendre à pleine main et la serrer, fermement. tu le regardes sans rien dire, l’air indescriptible de la haine. il est à toi parce que toi tu as tout, tout, tu as tout, toujours tout et tu l'as eu donc tu l'auras toujours, tu comprends ? il est à toi, il est à toi, il est à toi comme kiko est à toi, comme eirin est à toi, toi, toi et toujours toi, c'est toi et toi et après toi et toi, par deux fois toi, sous tous les angles, toi, c'est vous deux en toi, c'est toi, c'est tout.
Yori Hayashi
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convictIl était un homme libre qui disait, de tenir debout dans le sang
D'attraper la foi sauvage des sorciers, la rage pour tenir longtemps.
Mon poème n'a pas de mot. Il a le son du tonnerre et de son éclat sur la pierre— Vole le chagrin des oiseaux// Emily Loizeau

Mon poème n'a pas de mot,
Il va au rythme du flot
Du sang qui coule sous ta peau.
Ryuu s’impose, comme à son habitude. La chambre est à son image : il y a des affaires à lui étalées un peu partout, empiétant ton espace sans préoccupation. Tu trainais des pieds à avancer parmi les preuves de son existence, te rappelant à quel point il peut être envahissant. Il étend son emprise autant physique que psychologique l’ayant souvent fait tourner à l’obsession dans ton esprit. Psychotique menaçant de t’emporter dans sa propre psychose.
Tu désires autant écarter ses affaires d’un coup de pied que de les ranger avec indulgence. Les détruire, les faire disparaître, que les chérir.

Il a toujours su mettre ta patience à rude épreuve, autant qu’à intensifier la violence de tes émotions. Mais il ne reste actuellement que la colère générée par de mauvais événements s’enchaînant, qu’il accroit en entravant davantage ta liberté.

Avec mauvaise humeur, tu le vois rejoindre son lit, prenant soin d’effleurer le tien à son passage. Ses doigts plongent dans le pelage des deux félins et toi, tu t’écartes de ce spectacle en te tournant sur le dos, yeux face au plafond. Tu ignores son rire, mais ne peux que revenir à lui quand son sort est prononcé, récupérant ton carnet.
Comment ose-t-il ?

Tu retiens ton emportement, mais pas l’aigreur de tes sarcasmes, face à son affront ; ta fierté piquée au vif par ses critiques.

« Mes baisers n’ont jamais eu l’air de tant te déplaire. »

Qu’il se vexe, tu emporteras son orgueil du bout de tes doigts pour en ornementer ta propre arrogance.

En vérité, tu l’as souvent dessiné. Tu te satisfais seulement que ce nouveau carnet ne contienne aucun de ces croquis, faisant passer au second plan la rage de le voir ainsi malmener ton travail. Ton regard brillant de haine au résultat de ses caprices, tu récupères l’objet après sa chute, le ramenant à ta table de nuit d’un wingardium leviosa informulé.
Tu te préoccuperas des désastres plus tard, dans la mesure où la plus grande d’entre elles vient de rejoindre ton lit.

Tu ne peux rien me cacher et à partir de maintenant, tu ne me cacheras rien, tu comprends ? tu m’entends ? Une affirmation prononcée comme un ordre. Une menace tacite. L’amertume te traverse, mais tu exècres plus encore la poigne sur ta joue. Tu t’imagines ressembler à un enfant pris en faute, l’infantilisation te rendant irritable – comme si tu ne l’étais déjà pas assez.

D’un geste ferme, pourtant pas si brusque, tu écartes sa main d’un revers de la tienne. Puis, tu te redresses avec humeur.

« Je ne te dois strictement rien, Ryuu. Certainement pas de te confier chaque pan de ma vie. »

Désormais assis avec raideur – muscles tendus – tu laisses ton regard errer sur sa silhouette allongée, jusqu’à rejoindre ses yeux dans lesquels tu ancres ton propre mécontentement. Un air de contrariété orné d’une lueur de provocation.

« Je doute même que tu aies envie d’en connaître chaque détail. »
Ryuu Fujiwara
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Ryuu Fujiwara
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Ryuu Fujiwara
tu laisses ta main retomber doucement sur le coussin tiède, un peu étouffé contre le poids de son propriétaire et tu en caresses le creux qui gonfle petit à petit; tu lèves les yeux puis te redresses sur un coude; l’air d’un empereur romain, la moue au bout des lèvres.

oh qu’il t’ennuie lorsqu’il n’a pas la bouche occupée à autre chose que parler, oh qu’il t’ennuie quand il sent les ailes de l’amour lui donner une assurance particulière, oh qu’il t’emmerde quand il se croit différent, oh, oh, oh qu’il te casse les couilles quand il ne pense qu’à lui et pas à toi.

tu roules des yeux et ton corps pour te redresser sur les genoux face à lui, contre lui. tu lui agrippes la main comme avant, comme il aimait, tendrement; ta main chaude dans la sienne et ton sourire minaudant pour qu’il te regarde; le visage près de sa mâchoire.

« dis moi tout, mon tendre frère, dis moi tout, dis moi tout ce qu’il te fait, dis moi tout ce qu’il te fait, dis moi tout sans honte, hein, c’est bien sans honte que vous vous introduisez l’un en l’autre, alors dis moi sans filtre, dis moi à quel point tu aimes ça, ta petite déviance, avoue moi tes vices, yori »

tu entremêles vos doigts et serres de plus en plus fort; le ton mielleux n’est rien d’autre que ta rage cachée pas si bien dissimulée. tu lui serres les doigts jusqu’à ce que les tiens deviennent blancs tachetés de rouge. « personne d’autre que la famille saura garder tes secrets » tu lui embrasses finalement la joue comme lorsque vous étiez gamins, plein de tendresse.
« craches moi tes vices, avoues les, dis les hein, tu te sens pousser des ailes d'indépendance à ses côtés mais combien de temps tu vas te croire invincible ? combien de toi tu crois que je vais devoir fermer les yeux ? tu ne m'entraîneras pas dans ta chute, yori, arrête de jouer les égoïstes... tu n'as pas encore compris ce qu'on était tous ? »

parce que dans le fond tu sais que s'il coule, tu couleras un peu moins que lui mais tu seras quand même dans l'eau des bannis, parce que tu sais que tu gardes mieux la bouche fermée que lui, parce que tu sais que tu ne sais pas ce que tu veux, parce que tu sais que yori est une grosse tache noire dans le tableau blanc et resplendissant que tu envisageais pour ta vie, parce que tu sais qu'eirin est contrariée, parce que tu sais que yori est un judas, parce que tu sais tout ça, tu seras le sauveur des culs fourrés. bien décidé à sauver ton cul et les apparences, bien décidé à sauver eirin du chagrin et de la colère.

« alors, combien de fois tu t’es fait sauter ? »  
Yori Hayashi
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Mon poème n'a pas de mot. Il a le son du tonnerre et de son éclat sur la pierre— Vole le chagrin des oiseaux// Emily Loizeau

Mon poème n'a pas de mot,
Il va au rythme du flot
Du sang qui coule sous ta peau.
La lascivité lui sied bien, affalé dans tes draps, là où te contentes de le darder d’un regard sévère. La distance prise ne tarde pas à être rompue et tu te demandes même si tu as réellement espéré y échapper si facilement. Si tu te demandes parfois comment votre égocentrisme mutuel à pu vous permettre de vous rapprocher, vous laisser vous apprécier, c’est la sensation de sa main venant s’agripper à la tienne qui te rappelle les légères – mais si importantes – attentions que vous savez vous donner.

Son corps contre le tien te donne la sensation d’étouffer. Tu te recules par automatisme, une main contre son sternum, sans délier vos doigts pour autant.

« Mon espace vital, Ryuu. »

Il a beau minauder de son sourire, c’est son ton mielleux qui trahit sa colère. Oh, tu te doutes qu’il doit bouillir lui aussi. Ah, tu as l’habitude de faire face à sa rage, laissant la tornade passer sans essayer de l’arrêter – à quoi bon ?

Vos postures en parallèle te fait penser à un reflet imparfait, te faisant te questionner : est-ce donc ça que ressentais Sora et Hitomi, face à toi ? Ce mélange de haine et de fureur – mais certainement pas la part de désir que tu as toujours eu pour lui, ni l’affection des jours anciens.

Et les mots t’agacent, te dépassent. T’amuseraient, presque, si tu n’avais pas aussi peu envie de partager ta vie sexuelle avec lui ; encore moins d’en entendre parler dans ces termes. Et ses doigts t’enserrent, te serrent jusqu’à en faire blanchir tes articulations et rougir tes dernières phalanges.
A l’inverse, son baiser est plein de tendresse, comme une carotte offerte avec le bâton.

Un ricanement passe tes lèvres, alors qu’elles se courbent de sarcasme à l’énoncé du mot famille. S’il y a bien un tabou que tu n’aimes pas évoquer, c’est celui-là. S’il y a bien une chose que tu voudrais garder secrète, c’est eux. Et la suite de son discours t’irrite plus, encore.

« C’est toi qui m’entraînerais dans la chute, si je te suivais. La mienne n’est pas supposée t’impacter, alors que, toi, tu ferais s’écrouler tout ton petit monde à ta suite. Et, réfléchis. Que diraient nos familles si elles te voyaient agir ainsi avec le fiancé de ta sœur ? »

Fiancé. Tes mots t’arrachent la gorge, mais tu en apprécies l’impact. Tu approches dangereusement tes lèvres des siennes, dans une provocation que tu n’es pas certain de savoir assumer toi-même.

« Tu me pousserai aux mêmes vices, Ryuu. Si j’accepte ces fiançailles, combien de temps te faudra-t-il pour me pousser à la tromperie ? »

Tu t’éloignes à nouveau, de plusieurs centimètres, finissant par dégager ta main de sa poigne avec une grimace. Sa dernière question te fait soupirer.

« Tu n’as qu’à compter mes aller-retours la nuit. Et espérer qu’ils soient représentatifs. »

C’est du bluff. De la provocation, principalement, mais Ryuu semble tant persuadé que vous l’avez fait bien plus de fois qu’en réalité, que tu ne peux t’empêcher d’en jouer. En règle générale, il te désigne plus frivole que tu ne penses l’être réellement.

« Mais disons que nous avons bien profité du jour du festival, quand tout le monde avait les yeux rivés sur les festivités. »
Ryuu Fujiwara
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Ryuu Fujiwara
quand ses doigts lâchent les tiens dans un geste douloureux tu te rallonges sur le dos, une jambe relevée en triangle, l’air pensif, l’air agacé surtout de devoir toujours expliquer les choses plusieurs fois; les relations sociales t’épuisent. tu ne cilles étrangement pas quand ses lèvres s’approchent de ses lèvres, le rôle du minaudeur est à toi; il ne t’aura pas, et il ne t’aura pas parce que vous êtes exactement pareils et que ses tours de passe passe sont aussi les tiens; comment te faire flancher pour le dérouter ?

pendant qu’il te parle, tu joues avec tes cheveux, les yeux sur le plafond, tu réfléchis au prochain mouvement.

C’est toi qui m’entraînerais dans la chute, si je te suivais. La mienne n’est pas supposée t’impacter, alors que, toi, tu ferais s’écrouler tout ton petit monde à ta suite. Et, réfléchis. Que diraient nos familles si elles te voyaient agir ainsi avec le fiancé de ta sœur ? […]Tu me pousserai aux mêmes vices, Ryuu. Si j’accepte ces fiançailles, combien de temps te faudra-t-il pour me pousser à la tromperie ? 


« tu avoues donc que tu vas chuter, Yori ? avec un parachute nommé Jian ? je peux rire ? » tu ris. « je ferai écrouler le monde entier si cela sèche les larmes d’Eirin; tu ne l’as pas encore compris ? » tu te lèves du lit, les mains dans les poches, soudainement l’air détaché de la situation. « tu te fous de moi, clairement, moi te pousser au vice ? qui venait la bouche en cœur me voir ? qui réclamait des caresses ? hein ? tu me mets tout sur le dos maintenant ?… ; honnêtement; tu es le plus salaud de nous deux à dire oui à toutes les pipes qui te sont proposées… » tu contournes le lit pour te dresser debout face à lui; les mains toujours dans les poches et le bassin en avant, l’air nonchalant. « tu n’as pas honte de promettre des mensonges à Jian ? toi qui passes de bras en culs ? »

Mais disons que nous avons bien profité du jour du festival, quand tout le monde avait les yeux rivés sur les festivités.

tu te penches finalement vers lui, vers son visage et plantes tes griffes sur sa mâchoire, tu l’agrippes pour lui relever le menton et l’empêcher d’ouvrir la gueule, sa gueule de sale chienne. « je voudrai te tuer pour empêcher cette alliance entre ma soeur et toi, Yori, devant les yeux humides de Jian… combien de vices as-tu ? Combien de vices lui caches-tu hein ? mensonges, infidélité, créateur d’illusions… tu lui fais croire tant de choses impossibles que tu es un diable parmi nous tous…et ensuite tu oses dénigrer ta famille… elle a au moins le mérite de ne rien cacher, ta famille… et de ne pas faire des promesses en l’air…parce qu'on le sait bien ce qu'elles valent, tes promesses... »

tu l’allonges de force dans le lit, tes doigts toujours accrochés à sa mâchoire que tu en sens chaque molaire; « quand vas-tu avouer que t’as le cul plein de merde et le cœur pourri ? quand vas-tu reconnaître que tu es un sale égoïste, un putain de vrai connard…tu me fais bien rire quand tu joues les victimes Yori, mais t’es la pire des enflures; pour le monde, pour Eirin…même pour Jian…comment peux-tu t’abandonner à lui quand ta promesse est déjà une cage illusoire dans laquelle tu l’enfermes ? » tu colles ton front contre le sien, maintenant tes yeux sont rouges de colère.

alors que dans le lit d’à côté, Kiko dépose ses pattes sur celles de Neige; bientôt il fourra son museau dans ses beaux poils angora blancs.
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Mon poème n'a pas de mot. Il a le son du tonnerre et de son éclat sur la pierre— Vole le chagrin des oiseaux// Emily Loizeau

Mon poème n'a pas de mot,
Il va au rythme du flot
Du sang qui coule sous ta peau.
Un pas après l’autre, comme une valse d’attaque personnelle. Tu alternes entre le rire, à l’évocation des larmes d’Eirin et l’irritabilité à ce que tu prends comme des insultes, dans sa façon de te décrire. Ça te touche plus que de raison, venant de sa part. Mais, en général, tu n’es jamais friands des critiques à ton égard. Moins encore, quand la personne en face n’est pas en position de faire la morale.

Ton regard s’évade alors qu’il se lève pour contourner le lit. Rivé devant toi sans ne rien voir en particulier, tu perçois, malgré tout, les félins prélassés sur le lit d’en face. Tu te détournes, après quelques secondes pour relever la tête vers Ryuu. Posture nonchalante, mais attitude dominante. Tu choisis de prendre un ton aussi détaché que ce qu’il veut se faire paraître.

« Je ne me crois pas aussi invincible que tu sembles le penser. Seulement, je préfère essayer de m’élever, quitte à tomber, plutôt que de creuser jusqu’à étouffer. Tu te sens déjà assez prisonnier. Sécher les larmes d’Eirin ? De parle de ses pleurs de crocodile ? Parce qu’elle me parait un peu trop dénuée d’émotion pour pleurer sincèrement. Et tu me reproches de tout mettre sur ton dos, mais tu fais la même chose. Nous étions deux dans ce petit manège. »

Tu abandonnes ton masque d’indifférence pour finalement montrer ton offense.

« Promettre des mensonges ? Mais qui passe d’un lit à l’autre, de nous deux ? Qui se contente de nuit sans lendemain ? Qui prend le soin d’humilier ses conquêtes ? Je ne crois pas être le plus salaud de nous deux, Ryuu. »

Tu te fiches d’avoir une réputation de briseur de cœur, de collectionneur ou que sais-tu encore. Tu ne sais pas si c’est l’image qu’il te donne ou le fait que cela vienne de lui qui t’agaces le plus, mais le fait est là.

Ses doigts s’agrippent à ton visage et la tension s’accumule dans tes muscles sous le soudain message d’agression que t’envoie l’encéphale. Tu contrôles l’impulsion, tes yeux plantés dans les siens et tu écoutes sa tirade, laissant ton corps bouillir de la rage qui afflue au fur et à mesure de ses paroles. Vous avez toujours eu le goût, autant l’un que l’autre, pour les longs discours, ainsi que pour l’utilisation de la proximité physique afin d’en ajouter l’impact.
Tu le laisses t’allonger sans autre résistante que tes membres tendus sous la colère et son front rejoint le tien. Mais.
Il atteint tes limites.

« Pourquoi poses-tu des questions auxquelles tu connais les réponses ? Visiblement, tu connais parfaitement mes vices, tu prononces avec douceur. Et tu dois donc savoir que je n’ai guère de scrupule non plus… »

Vos bouches sont si proches que tu pourrais aisément l’embrasser. Mais, à défaut de ses lèvres, c’est ton visage que tu enfonces dans l’oreiller – un très léger élan – pour finalement venir embrasser son front du tien, dans un impact sec. La force utilisée à davantage pour but de le surprendre que de le blesser réellement et tu profites de la surprise pour t’écarter de lui. Ta colère, froide jusque-là, explose finalement, alors que tu te lèves du lit.

« Oui, Ryuu, je ne suis qu’un sale égoïste, un putain de menteur et sans aucun doute un connard. Mais ne viens me parler de ma famille comme si elle vaut quoi que ce soit, alors qu’ils sont dénués de toute humanité. Ne viens pas me faire croire que ta sœur n’est qu’une pauvre victime et ne viens pas me dire que tu es mieux que toi. Je me fiche de ton avis de gamin mégalomane. Tes pieds ne sont pas plus sur terre que les miens. »

Tu agrippes son col, le rapprochant encore une fois.

« Et si tu veux me tuer, vas-y. Je te défie de seulement essayer. »
Ryuu Fujiwara
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Ryuu Fujiwara
penché sur lui; l’emprisonnant alors d’une cage osseuse laiteuse; tu le regardes avec les yeux injectés de sang. bouillant et agité tes mains tremblent contre lui, il ne cesse de l’ouvrir, seigneur faites le taire, tais toi, tais-toi, ferme la putain de merde et tu pries ton courroux de se calmer car tu es prêt à faire tant de mauvaises choses, tu es prêt à regretter; mais pas encore complètement fou non plus.

et il parle, il jacasse, il fait du bruit, et tu t’en bats royalement les couilles; tu veux juste qu’il se taise, qu’il laisse ton pauvre crâne tranquille et ta piteuse conscience silencieuse; mais qu’il se taise ! ton souffle s’accélère et la condensation se dépose sur son visage en mouvement, sans cesse.

Je ne me crois pas aussi invincible que tu sembles le penser. Seulement, je préfère essayer de m’élever, quitte à tomber, plutôt que de creuser jusqu’à étouffer. Sécher les larmes d’Eirin ? De parle de ses pleurs de crocodile ? Parce qu’elle me parait un peu trop dénuée d’émotion pour pleurer sincèrement. Et tu me reproches de tout mettre sur ton dos, mais tu fais la même chose. Nous étions deux dans ce petit manège. […]Promettre des mensonges ? Mais qui passe d’un lit à l’autre, de nous deux ? Qui se contente de nuit sans lendemain ? Qui prend le soin d’humilier ses conquêtes ? Je ne crois pas être le plus salaud de nous deux, Ryuu.

tu trembles maintenant tout entier, si proche de l’explosion et tu tournes ses mots dans ta tête pour en percuter toute l’hypocrisie, qu’il t’ennuie à jacter comme une poule, comme il est bruyant ! tu serres tes doigts sur sa mâchoire, si seulement tu étais un animal pour le déchiqueter… et tu t’imagines lui broyer la gorge et lui exploser les yeux, tu te vois mordre sa langue et l’engloutir pour ne plus jamais l’entendre, tu te vois lui déchirer les lèvres pour ne plus le voir sourire, tu te vois lui arracher les joues pour qu’il ne puisse plus jouer les candides… mais le choc de vos crânes te ramène à la chambre. la douleur de vos corps n’est pas ton plus grand soucis mais la surprise d’un tel acte te sonne plus que tu l’aurais pensé; tu l’entends à peine prononcer son beau discours; ta soeur n’est qu’une pauvre victime; il parle encore trop, je me fiche de ton avis de gamin mégalomane; il te casse le crâne et les tympans, ahhhh ferme la !


« FERME TA PUTAIN DE GUEULE POUR UNE FOIS » tu dis, encore remué du coup de tête; mou comme un pantin sous ses mains.

Et si tu veux me tuer, vas-y. Je te défie de seulement essayer.

Oh si seulement, si seulement, si seulement tu n’avais pas d’honneur, si seulement tu pouvais être aussi abjecte que tu le voulais, oh si seulement tu laissais le fauve jaillir hors de toi, il y a bien longtemps Yori que tu serais mort, abandonné sans sépulture, comme une charogne gonflée et déformée; une pourriture humide qui expulse jusqu’à la dernière goutte sa chair immonde; jusqu’à la dernière traînée de foutre ingérée… si seulement tu pouvais.

tu l’attrapes par les bras et dans une rage qui n’existait plus depuis l’enfance; tu lui mords la joue si fort que tu la sens crisser sous tes canines; tu le repousses ton poing dans son ventre, plein estomac; si seulement tu avais su; tu lui aurais coupé sa queue depuis bien longtemps; car un chat sans queue ne tient pas l’équilibre.

le temps qu’il s’écarte tu lèves ton index ;


« 1. je n’ai jamais rien promis à personne, je peux bien niquer qui je veux sans conséquence, sale pute
2. remets encore en cause les sentiments de ma soeur, tu remets en cause sa parole, ses pleurs et ses sourires, alors tu entendras les hurlements de jian qui te hanteront à jamais
et de 3; est-ce que tu tiens vraiment à la vie ? Parce que je suis prêt à tant de chose maintenant que tu pourrais ne pas avoir le temps de regretter tes mots…
»


et s’il voulait mourir en salopard, il fallait le dire depuis le début, car tu n’attends que ça de pouvoir le dépecer;

« viens te faire massacrer yori; tes pieds toucheront le sol, je te le promets; continuons ce petit manège et tu tourneras avec la terre… » et tes yeux se font malicieux, et ton sourire s’agrandit;

cela faisait longtemps que tu n’avais pas rencontré cette partie de toi; celle qui s’amusait à torturer les oiseaux pour les empêcher de voler; maintenant c’est celle qui désire couper des têtes pour les empêcher de parler.

tes dents n’ont jamais été aussi éclatantes que sous le sang de yori qui les teinte encore un peu.
Yori Hayashi
convict // Ryuu 190204091233391372
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Age : 19 (16 mars)
Orochi
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Yori Hayashi
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Yori Hayashi


convictIl était un homme libre qui disait, de tenir debout dans le sang
D'attraper la foi sauvage des sorciers, la rage pour tenir longtemps.
Mon poème n'a pas de mot. Il a le son du tonnerre et de son éclat sur la pierre— Vole le chagrin des oiseaux// Emily Loizeau

Mon poème n'a pas de mot,
Il va au rythme du flot
Du sang qui coule sous ta peau.
Le masséter proteste sous l’appui de ses doigts. Ta mâchoire toujours enserrée, dans le but, probable – louable –, de te faire taire. Tu soupçonnes la colère, quand l’étau se resserre ; la fureur qui doit monter. Oh, tu sais qu’il n’a pas encore explosé.
Mais qu’il ne va surement pas tarder.

Le coup, physique, est celui de trop. A moins que ce ne soit encore tes mots. Un mélange des deux, qu’en sais-tu ? Il cri et tu hésites. C’est peu perceptible, mais tu te figes, jaugeant la situation. L’ordre te débecte, c’est au pour une fois que tu accordes crédit. Ça sonne comme autant comme une demande qu’un reproche.

Lui n’hésite pas quand il attrape tes bras et que sa bouche retrouve ta joue, mais. Pas ses lèvres. Se sont ses dents qui se plantent dans la peau, racle l’épiderme, arrache finalement ta chair. La douleur prend possession de tes réflexions et l’impact au creux de ton ventre vient s’y ajouter ; tu as au moins le réflexe de te reculer, pour t’écarter – notre corps est parfois bien fait, quand il s’agit de se protéger.

Tes doigts trouvent chemin jusqu’à ta joue meurtrie, mais ton regard, lui, s’ancre au sien. Ses mots te paraissent dérisoires soudainement. Dans ta tête tournent encore les dernières secondes écoulées. Tu entends, malgré tout et ses paroles se rajoutent à la scène. Son sourire, son allégresse, le sang sur ses dents. Si tu t’intéressais davantage à la culture moldue, tu croirais en une mauvaise scène de film d’horreur.

« T’es complètement taré. »

La protestation a davantage des airs de constatation – tu en es presque blasé. Tu n’avais pas besoin de preuve pour le penser, mais en avoir contre toi te frappe plus que tu ne l’aurais pensé.

« Arrête avec cette putain d’hypocrisie, tu lâches, avec tes nerfs. T’as commencé à m’en vouloir bien avant cette stupide histoire de fiançailles ! T’es pas capable de supporter que la moindre chose aille dans ton sens ! T’es qu’un gamin dont les pieds ne touchent pas plus le sol que les miens. »

Ta gorge est serrée ; tu peines à déglutir.

La colère de Ryuu te rappelle les années oubliées – celles que ton cerveau a choisi d’exiler. L’époque où il ne savait pas se contrôler, que tu étais toi-même enragé, mais que ça avait parfois le mérite de te calmer, par esprit de contradiction.
Vous vous êtes déjà battus ; enfants. Vous vous êtes souvent disputés, insultés, énervés ; adolescents. Vous n’êtes pas adultes, pas encore, et vous êtes bien immatures, mais ça n’a jamais pris cette envergure.

Tu as les poings fermés et le cœur qui bat bien trop vite ; des pensées pas très cohérentes et des sentiments bafoués, éclatés. Tu ne sais pas si tu veux encore le frapper. Tu devrais, surement. Réellement. Mais tu t’avances et ce sont ses mains que tu lies aux tiennes – comme quand vous étiez petits et que tu voulais essayer de l’apaiser. Tes yeux fermés, ton visage baissé, mais ta mâchoire crispée.

« Je veux pas me battre avec toi. Mais je savais que ça arriverait. »

Tu t’es toujours attendu à finir par te mettre à dos chaque sang-pur dont tu bafouerais les idéaux. De ceux que tu en viendrais à trahir pour échapper à leur société.
De toute ceux auxquels tu n’aurais pas dû t’attacher, Ryuu est premier.
Tu as encore du mal à t’en détacher.
Ryuu Fujiwara
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Ryuu Fujiwara
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Ryuu Fujiwara
Yori tu as libéré le monstre, Yori tu n’aurais pas dû danser avec le feu, Yori  ne t'a-t-on jamais appris à ne jamais, jamais, jouer avec les sentiments des autres ? Yori n’as-tu pas un peu d’amour pour les autres ? Yori pourquoi es-tu si égoïste à toujours consommer tes propres plaisirs et consumer les braises des autres ? Malheureusement pour toi, aujourd’hui, tu n’as pas su éteindre les cendres; tu as soufflé dessus comme pour les dissoudre mais tu as attisé la flamme la plus vive; et maintenant, elle s’apparente à un volcan en pleine éruption; et c’est pas faute de t’avoir prévenu Yori…


T’es complètement taré il dit et oui oui oui et encore oui ahah, oui Ryuu t’es complètement taré, en dégénéré hein; on ne s’est jamais manqué de le dire que t’étais taré quand t’étais gosse; on t’a juste demandé de le réprimer et des fois ce taré ressort, il ressort parce qu’il ne s’est jamais calmé et il ressortira jusqu’à ce que tu atteignes les sommets qu’on t’a promis et personne ne se mettra en travers de ton chemin car personne n’arrête ce taré que tu es Ryuu, hein, le taré des Fujiwara, ne serait-ce pas là, le noyau dur et vrai de ta grande famille ? La tare Fujiwara…

Arrête avec cette putain d’hypocrisie, […]T’as commencé à m’en vouloir bien avant cette stupide histoire de fiançailles ! T’es pas capable de supporter que la moindre chose aille dans ton sens ! T’es qu’un gamin dont les pieds ne touchent pas plus le sol que les miens.


Tu lèches tes lèvres ferreuses, les yeux qui roulent vers le ciel; un léger ricanement s’échappe de ta gorge avant de le regarder de nouveau dans les yeux. Tu sens sa peur, tu sens la bête blessée, tu sens son pouls pulser dans sa carotide, tu pourrais te jeter dessus et en terminer une fois pour toute, tu pourrais te délecter de le voir agoniser sous tes crocs, sous tes griffes, sous ta haine, sous ta peine, sous ta colère et sous tes sentiments; et ce n’est pas ses doigts qui emprisonnent les tiens qui vont calmer l’animal qui grogne.

Je veux pas me battre avec toi. Mais je savais que ça arriverait.

Tu fermes les yeux, lentement, et tu rêves; tu rêves que tu le déchires, que tu l’arraches à sa carcasses dans un repas satisfaisant à t’en faire vomir; tu rêves de voir ses os pourris par l’hypocrisie devenir des cendres, tu rêves de le voir souffrir comme il l’a fait avec toi et ta soeur, tu rêves le voir t’implorer et pleurer; tu rêves de le voir te demander pardon; tu serres ses doigts et colles ton front contre le sien, les yeux toujours fermés; le rêve sous tes paupières.

« Moi je veux me battre pour que tu ne battes plus des ailes, Yori » tu dis doucement, tout bas; ton regard s’ouvre sur le sien. Tu rapproches ton visage contre le sien, tes mains s’agrippent finalement à ses avant-bras. « Pourquoi t’es parti ? Pourquoi tu me laisses toujours derrière ? » un souffle s’échappe de tes lèvres avant de les refermer comme tes yeux. Tu te colles finalement contre lui comme lorsque vous vous aimiez un peu; ta tête contre son cou, le sang roulant sur ta joue, puis ta bouche et quand la goutte touche ta langue, tu t’écartes pour le contempler un moment, piteux morceau de viande. « Pourquoi tu brises tout ce que tu touches ? » Et un autre poing fuse dans l’air pour rencontrer son nez.

« Je ne cache pas mon hypocrisie, j’en joue et c’est ça qui fait de moi quelqu’un de moins impitoyable que toi Yori; parce que je ne promets rien d’impossible ! Yori tu n’es qu’un sale enfoiré, t’aurais du crever cet été ! »

Yori Hayashi
convict // Ryuu 190204091233391372
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Yori Hayashi


convictIl était un homme libre qui disait, de tenir debout dans le sang
D'attraper la foi sauvage des sorciers, la rage pour tenir longtemps.
Mon poème n'a pas de mot. Il a le son du tonnerre et de son éclat sur la pierre— Vole le chagrin des oiseaux// Emily Loizeau

Mon poème n'a pas de mot,
Il va au rythme du flot
Du sang qui coule sous ta peau.
Tu sais, Yori, de vous deux, c’est Kazami qui a toujours pris les meilleures solutions. Oui, même quand il s’agissait de suivre l’avenir tracée par vos parents. Parce que c’est tellement plus simple, vraiment, d’aller dans leur sens. Et tellement moins risqué de ne pas leur tenir tête. Mais toi, tu as trop besoin de liberté pour t’incliner ; tu as trop envie que l’on respecte ta volonté pour te résigner. Et toi, tu trouves les objectifs donnés à vos femmes trop avilissants pour accepter que Kazami veuille s’y plier. Et ces idéaux que tu détestes, et vos parents que tu exècres. Et toi, toi qui ne peux t’empêcher d’imposer ton avis, prêt à rejeter ceux qui ne s’y joignent pas.
Mais Kazami a fini par rejoindre ton avis.

Mais surtout, Kazami, souffrant des mêmes manques affectifs que toi et devenant solitaire endurcie, plutôt que de chercher des contacts qu’elle ne saurait assumer. Toi, tu voulais tout : l’attention, l’affection, sans s’attacher, sans t’attacher. Ce n’est pas compatible – c’est un détail auquel tu ne voulais pas penser.
Des années de relations foirées, bousillées, rejetées ; de regrets, blessé, peiné.

Tu essaies de changer. Tu essaies d’accepter – que tu ne peux pas tout contrôler, que tu ne peux pas toujours tout casser et faire comme si tu t’en fichais. Il y a du bon, comme du mauvais : accepter d’aimer Jian, te rapprocher de Tetsuya, t’excuser auprès de Nanami ; te faire rejeter par Kuro, ta peur constante d’être abandonné.

Il y a ses yeux dans les tiens. Si bleus, si clairs qu’ils en paraissent gris. Et même une fois fermés, tu continues de les regarder. Ses cils si longs, ses paupières recouvrant la rage lisible dans ses pupilles. Moi je veux me battre pour que tu ne battes plus des ailes, Yori. Tu dois avoir l’air résigné, quand il rouvre ses yeux ; tu n’es pas étonné, tu dirais même que tu as toujours su que Ryuu serait de ceux préférant te briser plutôt que te laisser ta liberté.
Et c’est bien pour ça, que tu as souvent voulu t’en défaire.

Il s’agrippe à toi, se colle à toi ; ta fréquence cardiaque s’élève – davantage de stress, à la pensée de Jian voyant cette scène ; mais aussi de nombreux autres sentiments contradictoires. Tu pourrais, réellement, passer tes mains dans ses cheveux – caresse que tu le sais apprécier - ; embrasser son front. Le reculer jusqu’au mur et l’apaiser, de tes baisers. Ses mots de détresse te blessent avec plus d’efficacité que n’importe laquelle de ses menaces.
Tu pourrais pleurer. Tes yeux sont déjà humidiés et ta gorge toujours nouée.

« Parce que nos choix ne sont pas compatibles. Parce que je sais que tu ne me laisseras jamais libre. Parce que tu es toxique. Et moi aussi. »

Les larmes viennent, finalement ; soudainement. Pas pour une raison pour laquelle tu pouvais parier ; pour la douleur lancinante traversant subitement ton nez – ce n’est pas plus mal, dans le fond, tu n’aurais surement pas assumé de pleurer devant lui. La sensation te rappelle des souvenirs de l’an passé – une bagarre, au quai du tramway. L’étourdissement, le flot de sang et ta main se portant encore une fois à ton visage.
Cette fois, au moins, tu as ta baguette à portée.

« Ryuu. »

Tu t’écartes de lui, te concentrant pour prononcer tes mots calmement, malgré l’excès de nociception.

« J’enlève cinq points à Tsuchigumo. »

Tu doutes que ça l’importe et, de toute façon, ce n’est pas ce que tu veux. Tu ne fais que réaliser ton devoir de préfet et, surtout, ça t’aide à te détacher. Tu récupères ta baguette, déposée sous ton oreiller ton entrée dans la chambre. D’un episkey informulé, tu répares ton nez brisé.

« Ah, et. Je t’ai jamais rien promis non plus, Fujiwara. »

Et d’un regard glacial – oh, avec, certainement, une lueur d’animal blessé – tu quittes la chambre, sans plus de préoccupation pour Neige qui, trop occupé à toiletter Kiko, n’a pas même dressé une oreille sous l’agitation.
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