— MAHOUTOKORO
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happier (nanami)
Ange Ueda
happier (nanami) 5d2070a4fa38dd86cc7dd7d7eea5c1f5
Citation : risus abundat in ore stultorum -- à la bouche du sot, le rire abonde
Age : 17 (29/02)
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Amaterasu
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Ange Ueda
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Ange Ueda
i've been thinking, i want you to be happier

C’était un jour maussade - de ceux qui l’ennuyaient et l’obligeaient à s’agiter sur son siège, l’énergie accumulée jusqu’au bout de ses doigts électrisant le moindre de ses gestes. Mauvais augure qui planait au-dessus de leur tête, la sienne d’ores et déjà surplombée d’une immonde épée de Damoclès ; au temps venu, ses yeux se fermeraient, mais pour l’heure il n’y avait que la hâte et le désarroi qui fichaient dans ses épaules une tension singulière. Ange se lamentait des beaux jours, et son sentiment ne s’affichait qu’aux travers insupportables de la colère.

Ce matin-là, il s’était efforcé d’assister aux cours, sans prendre la moindre note des discours d’adultes. L’abandon jonchait le creux de son estomac, alourdissait son âme et poussait l’insomniaque à enchaîner les micro-siestes. Il observait et enviait les oiseaux par la fenêtre, ignorait les signes avant-coureurs des remontrances sur son attitude, et rêvait de s’égarer encor entre les bras rassurants de son oncle.

C’était un jour maussade, et il se languissait de ta présence réconfortante sans même le savoir ; il n’y avait entre ses côtes qu’un manque accablant, le fébrile saisissement qu’une pièce de son puzzle immortel lui faisait défaut. Comme à son habitude, il lui avait fallu le destin pour faire face à sa réalité et, à ta vue mirifique, ses lèvres s’ouvrirent tant bien sur un sourire que sur un épouvantable aboi - Nanami ! Oh s’il te plaît dis-moi que tu allais à la salle de jeux toi aussi, ou change d’avis et viens avec moi. J’ai l’impression de pas t’avoir vue depuis très, très longtemps, et tu m’as manqué. Pire ! Tu me manques encore, alors que t’es devant moi. Lippe inférieure mordue pour étouffer les rires dans l’oeuf, il en gonfla les joues et se risqua à enrouler de tendres bras autour de ta taille. Mh, marmonna-t-il en fourrant son nez entre tes mèches, tu sens bon, j’ai failli oublier. Mais, euh, t’as rétréci, ou c’est moi qui ai grandi ? Et, après un instant pensif, Peu importe. Suis-moi.

Doigts immédiatement enroulés autour des tiens, héros t’attirait à sa suite dans un ricanement de chacal hystérique, jusqu’au seuil béni de la salle de jeux - Ange était doté d’un talent inimitable, et savait précisément quand s’engouffrer dans celle-ci pour y espérer un tant soit peu d’intimité. Aussi, à sa glorieuse entrée, nul élève ne s’apprêtait à gâcher vos retrouvailles. Assieds-toi, leurs coussins sont pas aussi bien que tes genoux, s’empressa-t-il de ronronner. Il n’y avait rien de plus agréable à ses yeux, que les cuisses d’une autre, lorsqu’il ne désirait que repos et secours. Et maintenant, raconte-moi toute ta vie. Enfin, depuis quelques mois, quoi.
Et - ah - il était épris de l’atroce sentiment de n’avoir pu te côtoyer depuis plusieurs éternités.


Nanami Asakura
happier (nanami) TuBwlXw
Citation : elle monte dans la fièvre et j'ai cramé tous ses rêves
Age : 20 ans
Rang : 82
Ryujin
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Nanami Asakura
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Nanami Asakura
I got that sunshine in my pocket Got that good soul in my feet I feel that hot blood in my body when it dropsI can't take my eyes up off it movin' so phenomenallyIl y a quelque chose qui tape dans ses tempes, comme un riff de guitare effréné qui ne demande qu'à être apaisé. Sans cesse en train de cogiter, Nanami ne sait plus réellement ce que c'est que de respirer. Prudence est mère de sûreté, elle a beau le savoir, il lui arrive d'être prise de crise de paranoïa ; accentuant son anxiété. Sa main droite vient masser son front, incapable de se concentrer sur ses révisions. Elle referme avec véhémence son livre de sortilèges, le fourre dans sa besace avant de quitter la bibliothèque, en quête d'une nouvelle activité qui lui torturera moins la cervelle. Passant son casque audio par-dessus sa tignasse blonde aux reflets roses, la jeune femme avance dans les couloirs, déambule d'un pas lourd ; elle qui était autrefois si légère, ne danse plus en marchant désormais. Le coeur lourd, elle se remémore, cet hommage auquel elle n'a pas assitée. Nanami n'a pas connu Clovis, mais la mort d'un élève ici, qui était parti loin de chez lui - c'est quelque chose de dramatiquement tragique. Son empathie naturelle ne peut s'empêcher de penser aux parents de l'enfant ((et qui sera donc, le suivant ?))

Profond soupir qui quitte ses lippes, la demoiselle pourrait noyer sa frustration et ses inquiétudes dans une bonne asahi ou une bonne coupe de saké ; mais elle n'est pas inconsciente, elle sait qu'elle risque gros si elle est prise sur le fait ((ô diable les conséquences, ce ne sont que des boniments - elle est déjà, plongée dans le tourment.)) Se massant la nuque avec désinvolture, la jeune femme ne sait pas trop ce qu'il se passe, c'est comme si soudain, elle était lasse ; qu'elle pataugeait dans la mélasse ; incapable de s'en sortir. C'est ce qui la torture, ce qui la malmène et le pire dans tout ça, c'est qu'elle continue de prendre sur elle. Plus de psychologue à qui parler, trop de fierté pour se confier à Hajime, pour ramper devant Yori, pour inquiéter Masashige ou Ange… Le prénom de ce dernier l'a fait s'arrêter en plein milieu du couloir - un sourire mélancolique sur le visage. Ce petit bonhomme commençait très sincèrement à lui manquer ; sa bonne humeur serait sans aucun doute, le meilleur remède de la journée. Attrapant un origami, l'attrapeuse commence à griffonner quelque chose de rapide ; "j'ai envie de te voir petit homme" - pour finalement le mettre en boule et le glisser dans la poche de sa jupe. ((Qui aurait envie de voir une tête d'enterrement pareille ?))

Avançant maladroitement dans les couloirs d'un pas mal assuré, la tête baissée, la demoiselle se rend compte soudainement, qu'elle galère à marcher ; elle ne sait pas si ce n'est qu'une sensation suite à sa dépression ; ou s'il y a autre chose qui lui déchiquette les organes. Elle ne s'est même pas rendue compte Nanami, qu'elle avait grimpé dans les étages plutôt que les descendre. Pourquoi monter quand elle peut aller se prélasser près du lac ou de la rivière ? Un sourcil arqué, se massant l'estomac, la demoiselle s'arrête soudainement quand une tignasse rousse entra dans son champ de vision ; un sourire radieux sur ton visage ; ô Ange, tu portes si bien ton nom ; tu l'empêche constamment de broyer du noir. Ses lèvres s'étirent alors que tu viens si proche d'elle, alors qu'elle tend les bras vers toi pour attraper ton visage de ses mains avant de les glisser à tes cheveux pour les ébouriffer un peu. « Ange, mon cher Ange ! Je suis ravie de te voir ! Pour tout te dire, je déambulais sans but dans l'école, donc je n'allais nul part ; je te suis où que tu ailles, je ne te lâche plus ! » Illustrant ses mots d'un geste chaleureux, la demoiselle t'attrape dans son étreinte pour mieux t'y serrer, hors de question que tu t'envoles maintenant qu'elle t'as attrapé.

« J'avais justement écrit un origami il n'y a pas vingt minutes, mais je n'ai pas osée l'envoyer… » Sa bonne humeur faiblit, les événements récents… Même ta présence Ange, ne peuvent les effacer. C'est indélébile, ancré dans sa poitrine. Son sourire s'étire malgré tout, ne rien laisser paraître ((ou du moins, essayer.)) « Tu m'as manqué aussi petit homme… » "Petit homme" un sobriquet qu'elle s'amuse à utiliser, mais tu as bien grandis contrairement à elle, qui rapetisse. Nanami n'est plus une lumière qui grandit comme le soleil montant ; non, elle ploie ; elle est misérable. « En effet, tu sembles m'avoir dépassé. Mais je suis toujours ton aînée jeune homme ; ta big sis alors attention à l'impertinence ! » Un sourire reste sur ces lèvres alors qu'elle ébouriffe encore ta tignasse. Ô Ange, si tu savais, à quel point elle est heureuse de te voir ; Ô comme elle aimerait, pouvoir tout oublier. « Il y a beaucoup de choses à raconter, j'en suis certaine, mais les murs ont des oreilles. »

T'attrapant la main, elle vous guide dans la salle de jeu, se laissant tomber sur une des chaises, guettant les environs ; mais il n'y a pas âme qui vive ici. Posant ses affaires et déposant son attention sur toi, la demoiselle te demande, avec un fin sourire toujours ancré sur son visage. « Aller, toi d'abord, tu commences. Qu'a tu as me raconter ? »

Tu es un soleil Ange, une lueur de bougie, qui soulage ses maux. Il en sera toujours ainsi.
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Ange Ueda
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Ange Ueda
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J’avais justement écrit un origami il n’y a pas vingt minutes, mais je n’ai pas osée l’envoyer… Ange poussa un cri étranglé, pris de court par cet aveu insensé. Mais pourquoi ! J’ai pas reçu de bel origami depuis si longtemps, j’ai besoin des tiens ! Les joues se gonflèrent d’incommensurable courroux, sourcils froncés pour en souligner l’ampleur. Il aurait croisé les bras, s’il ne préférait pas les voir enroulés autour de toi.

Les tailles changeaient mais les âges jamais - et si tu te faisais plus petite que lui, tu rappelais efficacement ton statut d’aînée et séraphin fermait les yeux sous la caresse de tes doigts, pareil à un chiot qu’on eût privé trop longtemps d’affection. Il y a beaucoup de choses à raconter, j’en suis certaine, mais les murs ont des oreilles. Guidé jusqu’à la salle de jeux, l’intimité acquise sur un coup du sort qu’il avait totalement prémédité - tu t’installais déjà confortablement et Ange se glissait à tes pieds, son menton tendrement hissé sur ta cuisse. Aller, toi d’abord, tu commences. Qu’as-tu à me raconter ?

Il pressa son visage contre ta jupe, nez fourré dans le tissu comme pour y puiser du courage. Mmh… Je crois que je suis amoureux. Il marmonnait fébrilement contre le coton, les mots mâchés et les oreilles teintées d’un rouge atypique. C’est cliché, comme nouveauté, et le pire reste à venir, soupira-t-il en se tordant le cou pour mieux te regarder. Ses doigts s’agrippèrent à une de tes mains pour jouer avec les tiens, distraits. Je suis… avec quelqu’un, depuis quelques mois. C’est un peu compliqué, comme situation, mais j’ai peur d’être tombé le premier. Et d’être le seul, aussi. Partie d’échecs qu’il avait perdu pour n’avoir lu les règles - il n’y avait plus qu’une poignée de fragments de son coeur à sauver, et sa propre famille les avait consciencieusement brisé. Ah, et j’ai failli perdre Yume, aussi. Truffe de nouveau dissimulée dans les plis, la plaie encore fraîche. Trop de mensonges, je déteste les mensonges, et les secrets.

Ronchonnements miséreux, l’oeil subitement tourné vers l’une des fenêtres. Et toi, alors ? La main s’éleva, tes phalanges toujours prisonnières, et les déposa doucement sur son crâne, dans la requête silencieuse d’un peu de tendresse. J’ai l’impression que cette année a été… Compliquée, pour tout le monde.


Nanami Asakura
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Nanami Asakura
I got that sunshine in my pocket Got that good soul in my feet I feel that hot blood in my body when it dropsI can't take my eyes up off it movin' so phenomenallyÔ Ange, doux Ange, merveilleux Ange. Petit frère de substitution qu'elle n'a jamais eu, qu'elle redécouvre tous les jours en toi. Soleil d'une vie, étincelle dans ses rêves, tu es une lueur que l'on ne peut obscurcir, un phare dans la nuit qui ne s'arrête jamais de tournoyer ; incapable de t'oublier. Le cri étranglé qui s'échappe de ta bouche à la sentence de la demoiselle lui fait aussitôt étirer les lèvres ; capacité à la faire rire et sourire à n'importe laquelle de tes actions. Il est vrai que cela faisait longtemps qu'elle ne t'avais pas écrit, ni même qu'elle était venue te voir, une erreur à laquelle Nanami n'a pas réussi à pallier ; mais pour laquelle elle compte bien se racheter. Tes bras enroulés autour d'elle, c'est avec empressement qu'elle te rend ton étreinte, bien plus forte, collant sa joue contre la tienne ; ô que tu lui avais manqué Ange. Ses mains vont et viennent sur ta tignasse qu'elle ébouriffe, avec laquelle elle joue un regard empli de malice. Être avec toi, c'était comme redevenir une enfant ; celle qui se dirige vers l'adolescence ; le vent de l'insouciance.

Un baiser doux sur ton front, sa main continuant son jeu sur tes traits, elle te contemple Nanami ; trop heureuse de te retrouver. Elle avait enfin apprit à digérer les événements, à ne plus se laisser déprimer ; à s'extirper de sa tourmente ((trop longtemps emprisonnée.)) Tout ce qu'elle avait voulu Nanami, c'était jusqu'à maintenant, t'en préserver. Mais elle était prête à te parler désormais, de tout ce que tu avais bien pu rater. Dans la salle de jeux, après d'interminables caresses et d'innombrables étreintes, calée, elle te laisse te lover contre sa cuisse, son regard bienveillant ancré dans le tien. Elle sent Nanami, venir se lever enfin, le vent de la confidence. "Mmh… Je crois que je suis amoureux." Les yeux s'écarquillent rapidement, avant de reprendre leur éternels bienveillance, sa main se posant instinctivement sur ta joue, puis sur le sommet de ton crâne. Ô Ange, si tu savais ; si tu pouvais savoir la suite… "C'est cliché comme nouveauté, et le pire reste à venir." Elle n'ose pas te couper, se place un peu mieux, avant de planter ses iris dans les tiens ; le ton de la confidence, la curiosité ; c'était excitant !

Ta main attrape la sienne, alors elle s'amuse avec elle, la serre un peu plus quand elle voit ta mine un peu plus sérieuse ; tu n'es pas du genre à soupirer Ange. "Je suis… Avec quelqu'un, depuis quelques mois. C'est un peu compliqué, comme situation, mais j'ai peur d'être tombé le premier. Et d'être le seul aussi." Sourcils froncés, Nanami reste assez interdite, comment pouvait tu penser être le seul ? Comment ne pas t'aimer Ange ? Alors que tu es… Toi ? Petit soupir, sa main continue de caresser la tienne, vient y entremêler ses doigts, signes indicibles de son indétrônable soutien. "Ah et j'ai faillir perdre Yume, aussi." Aie. Effectivement, elle semblait avoir été absente longtemps dans ta vie, tout comme elle, tu avais l'air d'avoir traversé une tempête. Ton visage caché comme un peu plus tôt dans sa jupe, elle caresse ta chevelure Nanami, avec douceur. Elle aimerait te répondre quelque chose, mais elle attend ; ce n'est pas encore le moment pour elle de parler.

"Trop de mensonges, je déteste les mensonges, et les secrets." Lueur espiègle dans les yeux, coeur qui se contracte, elle aimerait pouvoir dire qu'elle n'a jamais mentis, qu'elle n'a jamais rien dissimuler, mais vu ce qu'elle s'apprête à te révéler, ça serait mentir… ((Vas tu la haïr pour avoir déjà mentis Ange ?)) "Et toi alors ?" Et voilà, la sentence irrévocable, celle que l'on attrape à la volée, en silence, jaugeant avec un oeil discret son geôlier. Se grattant du bout de l'ongle le coin du menton, elle réfléchit Nanami ; par quoi commencer ? "J'ai l'impression que cette année a été… Compliquée, pour tout le monde." Un rire léger s'échappe ; c'était le cas de le dire, clairement ; tout était parti en sucette complet. Se calant un peu plus agréablement dans le canapé sans pour autant te lâche la main, la demoiselle amorce dans un soupir. « Et bien, tout comme toi, j'suis tombée amoureuse. Et je suis en couple depuis… »

Elle s'attend déjà à voir ta mine stupéfaite ; ou tes innombrables questions ; alors elle te coupe l'herbe sous le pied. « Après mon histoire avec Yori, j'avais plus vraiment envie de me mettre en couple ou de succomber aux déboires de l'amour ; mais c'est arrivé. Je suis tombé amoureuse d'Hajime. » Un léger rire vient transpercer ses lèvres, heureuse de pouvoir enfin t'en parler ; elle n'oublie pas tes confidence et s'en sert justement, pour éclaircir les parts d'ombres de son propre tableau. « Mais si tu savais Ange, ça n'a pas du tout été simple. Je l'ai fui comme la peste quand je suis sortie de l'hôpital après les attaques de Kyoto. J'voulais pas m'avouer que j'étais amoureuse de lui. J'avais peur de souffrir… » Puis y'avait l'histoire avec Yori qui n'était pas totalement terminée et celle avec Zeno qui n'a jamais réellement commencé, mais avec qui il y avait ce lien si… Particulier. Soupirant légèrement, la demoiselle reprend sa danse sur ta peau de pêche, plongeant son regard dans le tien. « J'ai déconné, totalement. Je sais que je lui ai fais du mal en lui mentant et en le fuyant. Mais il est resté malgré tout… »

C'est assez bizarre pour elle de mettre des mots là-dessus ; de se confier sans prendre la peine de vraiment respirer, de s'oxygéner l'esprit. C'est comme si elle était sur le qui-vive, qu'elle avait besoin de tout lâcher ; comme si cela la pesait depuis bien trop longtemps ((incapable d'en parler au concerné.)) « J'ai mis les choses aux clairs avec Yori également, la page est définitivement tournée. Zeno a disparu sans laisser de trace… Et je crois que c'est a peu prêt tout pour moi ? » Elle essaye de réfléchir, mais non, elle ne voit rien ; rien qui ne lui viennent directement en tête. Alors avec lenteur, elle vient se glisser prêt de toi, attrapant ton visage en coupe avec ses mains. « Je ne sais pas de qui tu es amoureux et je ne te forcerai pas à m'en parler Ange, mais il n'a pas intérêt à être aveugle ; parce que tu mérites tout l'amour et tout le bonheur du monde. Quant à Yume… » Profond soupir, les yeux dérivent avant de revenir sur toi. « J'espère que tout s'est arrangé entre vous. Cela serait profondément dommage de perdre une si belle amitié. »

Douces caresses lentes du pouce sur tes deux joues, un sourire toujours bienveillant sur le visage. « Voilà, pour le rapport de la grande soeur Ange ! Satisfait ? » Un rire s'échappe, il vous entoure, inlassablement ; t'as vraiment cette capacité Ange, d'arriver à la détendre et à la faire rire, qu'importe soient les circonstances.
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