— MAHOUTOKORO
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the horror was for love (ryuu)
Eirin Fujiwara
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Susanoo
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Eirin Fujiwara
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Eirin Fujiwara
scary lovebaby you got me worried Rares étaient ses écarts de conduite - Eirin se félicitait d’une attitude à toute épreuve, son calme conservé aux-devants d’hérésies pourtant si risibles qu’elle s’en rongeait nerveusement l’ongle. Elle avait cent fois ravalé l’ampleur insipide de ses sentiments, la déversant quelques heures plus tard dans le creux des toilettes, pour n’y garder que l’arrière-goût acide de la bile qui lui brûlait les viscères. Elle se flattait, jusque-là, du calme olympien dont elle avait fait preuve.
Mais Eirin avait toujours été différente, lorsqu’il s’agissait de toi.

Ses doigts la faisaient souffrir. Ongles trop profondément enfoncés dans la paume en avaient crevé la peau si tendre et fait couler d’immondes gouttes de sang - si séché était-il alors, il avait tâché tant bien son uniforme que la joue pâle de Yori. Démarche impérieuse troublée des tremblements fébriles de ses genoux, Fujiwara aveuglée par l’émoi avait fait irruption dans la salle commune de sa si glorieuse maison pour y trouver quelques élèves insignifiants et puis, aussi - toi. Claquement du pouce et du majeur, un dehors! vif mais ficelé d’un agacement frénétique, elle chassa les plus jeunes et te foudroya sans préambule de son regard le plus hystérique.

Elle respira, enfin, et ne sut étouffer son sanglot unique qu’au prix d’un effort surhumain ; ses pas la guidèrent à ton chevet, où elle s’écrasa sans plus de cérémonie, ses mains s’agrippant frénétiquement à l’accoudoir de ton fauteuil. Ryuu, par pitié, jure-moi que tu n’as pas tenté de te faire sauter par mon fiancé. Les mots avaient enflammé le fond nécrosé de sa gorge, et l’ardent désir de vomir agita ses épaules d’un haut-le-coeur difficilement maîtrisé ; elle ne pleura pas,
mais c’était tout comme.



Ryuu Fujiwara
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Orochi
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Ryuu Fujiwara
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Ryuu Fujiwara
assis tel un prince, bien enfoncé dans un fauteuil au dossier haut pour aligner tes vertèbres, une jambe en travers de l’accoudoir, tu la vois débarquer en furie; tu regardes la plèbes sans aller et tu ne bouges pas; tu poses des yeux tendres sur elle. ses règles peut-être ? tes pieds s’agitent un peu et ne dis rien en attendant que la salle ne se vide et qu’elle ne te rejoigne comme tu as toujours aimé : près de toi, à tes pieds.

tu tends une main pour lui caresser les cheveux avec une tendresse que tu n’accordes qu’à ta moitié; tu lui caresses les cheveux, puis l’oreille, puis la joue d’une main rouge et poreuse, l’eczéma était revenu depuis quelques temps, le stress s’était accru et tu n’avais su vraiment le cacher; mais pourtant, ta main sèche et squameuse, était chaude et tu caressais sa joue du pouce. tu la regardes un long moment avant de déposer un baiser sur son front. tu t’écartes finalement dans le fauteuil et lui prends la main. « viens mon ange, viens là » tu dis d’une voix calme alors que ton cœur battait comme un train, à pleine vapeur. ta gorge se noue, sadiquement, lentement et de plus en plus serrés; tes mains gèlent rapidement; tes pieds ne s’arrêtent plus de danser.  

tu n’avais jamais vraiment réalisé que yori était un fiancé, son fiancé, en réalité, il avait toujours été là, par là, autour d’eux ; greffé à vous deux; fiancé… auras-tu ta fiancée ?

tu l’entraînes avec une douce force vers toi, colles ta cuisse contre la sienne et lui fais poser la tête contre épaule. « ces fiançailles te mettent dans un état terrible, allons » tu lui caresses la nuque avec fermeté comme papa l’a souvent fait avec toi pour calmer tes tempêtes. « qui a pu mettre cette idée dans la tête, mon ange ? tu sais bien qu’on est un et une tous les deux ? tu sais qu’on ne fait qu’un ? »

tu n’as pas réussi à nier; tu n’as pas réussi à lui dire non bien sûr que non eirin, tu n’as pas su vraiment lui mentir et tu ne pourras jamais vraiment lui mentir de toute façon, au mieux, omettre certaines choses…
Eirin Fujiwara
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Susanoo
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Eirin Fujiwara
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Eirin Fujiwara
scary lovebaby you got me worried Viens mon ange, viens là, et sa détermination s’effritait au contact rêche de tes doigts - une pensée, vague et inquiète. Tes mains, murmurait-elle bêtement, tes mains sont immondes. Dieu savait qu’elle haïssait associer ce mot à ta superbe, pourtant pas assez repoussée par la sensation pour s’en écarter. Eirin était affamée, et il n’y avait que tes caresses pour l’apaiser ; elle s’en abreuvait sitôt que tu vous rapprochais, si impérieux qu’elle en tremblait d’impuissance. Docile et muette, rongée par une indicible fatigue, elle se sentait faible.

Qui a pu mettre cette idée dans la tête, mon ange ? Tu sais bien qu’on est un et une tous les deux ? Tu sais qu’on ne fait qu’un ? Fantaisie qui plongea dans sa poitrine une lame lucide, annihilant tout le calme que creusaient tes griffes contre sa nuque - Eirin se redressa dans l’alerte vivacité et écrasa tout son maigre poids sur tes jambes, décidant sous le joug d’une impulsivité monstrueuse qu’elle allait te surplomber. Bien sûr, sourit-elle doucement. Ses serres s’agrippèrent à ta mâchoire, la prise si ferme qu’elle en rouvrit les plaies de sa paume. C’est la pensée qu’il t’ait touché, qu’il t’ait souillé qui m’insupporte.

Abjecte chimère qui lui soulevait le coeur comme deux doigts dans le fond de sa gorge, alors même que les siens serraient ton menton, forçaient tes yeux à ne voir qu’elle. Tu ne m’auras pas cette fois, Ryuu. Tu es à moi, et à personne d’autre, chuchota-t-elle. Et elle s’inclina fiévreusement vers toi, t’encerclant de son immaculée toison, t’envahissant d’elle et d’uniquement elle. Ryuu... Griffes glissaient jusqu’à la gorge, pour enserrer la carotide d’un amour aliéné. Si j’entends dire que tu t’es oublié dans ses draps, si la moindre rumeur fait vent de cet écart auquel je n’ose croire, je vous tuerai l’un et l’autre. Dans son iris luisait la plus froide des résolutions, la pointe affûtée de son ongle pressant contre ta jugulaire de la plus tendre manière ; c’était une réalité qu’elle n’effleurait que du bout de son doigt le plus audacieux, mais elle l’imposa dans la pression farouche de sa main contre ta gorge. Il rendrait la chose publique pour humilier ses parents, comme il exhibe déjà sa chienne dans l’unique but de me déprécier. Il est hors de question que tu t’abaisses à ça sans raison, je ne le tolérerai pas. L’index se faufila jusqu’en-dessous de la mâchoire, la tirant vers elle pour te dévorer de son oeil prédateur, pour souffler ses maximes jusqu’au creux de ta gorge.

Ce que tu fais de ta liberté ne m’importe guère, elle mentait, elle mentait et songeait déjà à arracher la tête de tous ceux qui s’étaient approchés de toi, mais, tant que je suis fiancée à Yori, il ne te touchera pas. Tu ne le toucheras pas. Finalement, elle baisa ta joue de ses douces lèvres, et laissa son front s’effondrer mollement sur ton épaule. Elle murmura contre le pouls qu’elle avait muselé un instant plus tard, bercée par son rythmes. Ces affres m’assassinent. J’ai besoin de toi, Ryuu, j’ai besoin que tu me sois fidèle. Il n’y avait que vous, dans cette immonde tragédie - si Eirin ne pouvait te faire confiance, il ne lui restait rien que la haine, et Naomi. Et Naomi ne lui serait d’aucune aide, dans la guerre qu’elle menait. Promets-le moi, ici et maintenant. Jure-moi sur ta propre vie que tu n’entacheras pas notre honneur.



Ryuu Fujiwara
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Orochi
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Ryuu Fujiwara
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Ryuu Fujiwara
tu caches finalement tes mains sous son bras, autour de sa taille, contre sa peau en dessous de son haut; contact charnel, besoin de se lier à elle; besoin d’elle comme elle de toi; besoin de la persuader; de vous croire que deux là dans cette pièce immense et ornée d’un apparat démesuré, comme votre fierté.

tu lèves finalement la tête et te laisse être son pantin; la joue rouge à présent, pleine de sang. tu respires ses cheveux, son odeur; tu sembles y reconnaître la tienne; mais plus douce et plus chaude et en même temps plus amère et âcre; une furie. tes sourcils se froncent malgré tout et tu sens sa haine se distiller jusqu’à ton estomac où la bile remue à chaque fois qu’elle tranche ton assurance qui s’effrite de plus en plus; depuis quand ta soeur est-elle aussi sûre d’elle en ta présence; depuis quand ta soeur te domine ? tes sentiments envers elles guident ta conduite; mais il n’a jamais été évident qu’elle; de son être; te surplombe. tu l’enserres de tes deux bras à présent; fort, très fort, tu la gardes contre toi; chose à toi.

Si j’entends dire que tu t’es oublié dans ses draps, si la moindre rumeur fait vent de cet écart auquel je n’ose croire, je vous tuerai l’un et l’autre. […] Il rendrait la chose publique pour humilier ses parents, comme il exhibe déjà sa chienne dans l’unique but de me déprécier. Il est hors de question que tu t’abaisses à ça sans raison, je ne le tolérerai pas.

tu la fixes dans les yeux, les tiens brillants comme la pleine lune et aussi froid que la glace; tu la fixes, le regard fixement fixé sur ses yeux fixes. ta colère monte; comment ose-t-elle; tu comprends vite; comment ose-t-il.

« Eirin… » commences-tu d’un ton calme, froid et presque menaçant. tu la serres encore, fort contre toi. « comment tu peux ne serait-ce que penser une telle infamie » tes mâchoires se serrent, tes molaires grincent presque; tes doigts s’enfoncent dans ses os, son squelette si visible; tu glisses tes lèvres à son oreille. « n’as-tu pas de respect pour ton propre frère ? » tes yeux fixent toujours les siens, une lueur de trahison brûle ton iris.

« écoute moi bien, eirin… » et à ton tour, tu glisses ta main dans sa nuque, dans le bas de son maigre crâne pourtant si chevelu; tu gardes son visage près de ta bouche, son oreille contre tes dents, ton souffle dans son tympan. « je t’interdis de remettre en cause notre honneur, surtout toi; toi qui est moi; tu ne peux pas douter de nous deux, on ne peut pas douter de nous-mêmes; eirin, nous sommes aussi solides que la lame de notre sabre, tu sais pourquoi ? parce que tu es le manche de ma lame et que je suis le manche de ta lame; si tu ne me soutiens pas eirin, toi, toi eirin, ma raison d’être; alors comment je peux vivre ? je t’interdis de douter de moi, oublie tes bêtises, il est hors de question que tu penses ça de moi, je te pensais à moi. »

tu lui mords l’oreille d’agacement; pour clore la trahison, tu fermes les yeux contre sa peau et sur ses mots; tu colles ton nez contre sa joue et tu la gardes contre toi.

« je ne peux pas déshonorer notre famille, tâches d’en faire autant mon ange...tu n'es pas la plus pure qui soit.. »

tu glisses ta main vers la sienne ensanglantée, l’apportes à tes lèvres pour la baiser; avant de mordre dans le creux de ta paume; si fort; qu’elle s’ouvre, libérant ton sang qui goutte; le liquide chaud coule sur ta peau squameuse qui te brûle mais peu importe car maintenant le voilà qui se déverse dans celui de ta soeur; car vous êtes à jamais liés par les liens du sang; depuis toujours.
Eirin Fujiwara
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Eirin Fujiwara
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Eirin Fujiwara
scary lovebaby you got me worriedOrgueil lavait sa peur de ses flots infâmes, l’entraînant sur le plus glissant des terrains - Eirin si vile et impérieuse avait toujours baissé l’oeil face à père et frère, craintive du pouvoir que vous aviez sur elle. Mais la haine et l’adrénaline s’entremêlaient en cocktail molotov dans ses artères, le coeur pompant d’une vivacité si arrogante qu’éphémère. A la froideur de son nom sur ta bouche, son souffle fut piteusement coupé. N’as-tu pas de respect pour ton propre frère ?

On les comparait aux araignées, terrées sous le sol pour mieux happer leurs proies, mais en cet instant tu avais tout d’un serpent. De tes bras solidement enroulés autour de sa victime pour mieux l’étouffer à tes discours insipides qui se déversaient dans son âme, pareil au venin d’une vipère, rien ne surmontait alors son désir de plaire. Elle buvait tes paroles à s’y noyer et se risquait à en réclamer davantage, les doigts d’une main encore accrochée à ta gorge.

Je ne peux pas déshonorer notre famille, tâches d’en faire autant mon ange...tu n’es pas la plus pure qui soit.. Menace ponctuée du plus beau des liens, vos sangs déjà similaires liés dans une morsure vénale ; son oreille pulsait de sourde douleur, mais un sourire dardait déjà sur le bout de ses lèvres, qu’elle glissa tendrement contre ton front. Pardonne-moi, petit frère. Ces infâmes déviants ont peu à peu raison de mon esprit, et je n’y peux rien faire, murmura-t-elle contre la peau tendre, si opaline qu’elle paraissait translucide. Dieu qu’elle aimait la pâleur de ton grain, la pureté fallacieuse qui en émanait chaque jour - mais une pensée, fugace, la convainquit dans un murmure sordide que nulle couleur te seyait mieux que le carmin.

Je te soutiens, mon dieu je te soutiens de toute mon âme. Je me suis égarée, et j’ai cru… J’ai eu peur. Soupçons tus sur un pincement nerveux de la lippe, ses phalanges sanguinolentes serrant les tiennes d’une tendre possessivité. Ils voudront nous séparer, j’en ai bien peur. Nous briser, très certainement. Et je crains de ne pas être assez solide pour le surmonter sans toi. Sa voix, d’ordinaire teintée de superbe, paraissait à ses propres oreilles bien faible. Elle fixait vos doigts liés, et les portait à ses lèvres pour en embrasser l’hémoglobine. Je serai tienne, conclut-elle décisivement, juste assez courbée sur tes cuisses pour fourrer le nez contre ta clavicule - là, ton parfum l’envahissait, l’envoûtait -, tant que tu resteras mien.



Ryuu Fujiwara
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Ryuu Fujiwara
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Ryuu Fujiwara
Tu la gardes contre toi, tu la serres si fort que tes mains entreraient entre ses côtes, et tu te délectes de ses lèvres contre ta peau, sa chaleur contre ton torse; son souffle contre ton cou et tu fermes les yeux pour vous unir encore un peu plus, l’un et l’autre dans une seule aura, un seul corps, vous deux enfin un; oh Eirin pourquoi est-elle si loin de moi ?

Tu t’enfonces dans le fauteuil pour être le cocon de votre amour inconditionnel; tu glisses ta main dans sa nuque puis ses cheveux dans un mouvement qui se voulait caressant et apaisant. « Personne ne nous séparera, personne ne nous brisera, Eirin, je te le promets » tu cales son crâne contre ton cou, poses ton menton sur ses cheveux blancs; ils sont doux; chauds; ils sont ton nid dans lequel tu aimes panser l’avenir brumeux.

Tu gardes le silence un moment, pour en absorber la force, la sagesse et le calme. « Pourquoi tu utilises le présent ? Tu es à moi Eirin, tu l’as toujours été, tu le seras toujours; et moi, je suis à toi, je l’ai toujours été et je le serai toujours… tu comprends ? Tu comprends Eirin ? Je suis à toi, je suis à toi, sers-toi de moi, dis moi ce que tu veux que je fasse et je chasserai tes pires ennuis, Eirin, j’anéantirai tout ceux qui te mettent à mal, je sombrerai pour toi quoiqu’il arrive parce que personne ne t’atteindra si ce n’est moi tant que je serai vivant. »

Tu l’écartes assez pour admirer ses yeux; ses yeux aussi bleus que les tiens; tu te vois en elle comme elle est une partie de toi, tu la regardes comme tu aimerais te regarder tous les matins, plein d’amour; de tendresse. Tu caresses ses deux joues dans le silence de la contemplation, touches ses lèvres du bout des pouces. « Eirin, je t’aime; je t’aime plus que moi alors n’aies jamais crainte de l’avenir, je te l’assurerai… mais ne pars jamais loin de moi, ne me cache jamais rien; je ne pourrai rien pour nous deux si tu me caches des choses… n’as-tu rien à me dire ? N’as-tu pas des petits secrets que tu ne m’as pas encore avoués ? » car les rumeurs de couloirs courent jusqu’à tes oreilles et parfois tu aimerais les taire mais elles te brisent les dents avant de pouvoir faire quoique ce soit.

Tu descends tes mains sur ses épaules où ses cheveux coulent de part et d’autre; si belle dans la lumière tamisée de la pièce, si royale avec ses yeux précieux; tu caresses ses bras et prends ses mains que tu mènes à tes lèvres, pour les baiser. « Dis moi tout car je te veux reine de mon royaume »

Eirin Fujiwara
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Eirin Fujiwara
scary lovebaby you got me worriedLa folie la gagnait peu à peu, chancre rougeâtre qui couvrait son âme des mêmes tares déchirant ton derme squameux ; elle puisait son réconfort dans la piqûre de son sang dégoulinant entre tes doigts, les siens encore arqués en griffes teintées de haine. Personne ne nous séparera, personne ne nous brisera, Eirin, je te le promets. Et elle savait, elle savait que ces serments n’avaient pas la moindre valeur - que vous viviez à un cheveu de la mort, par la force seule du nom qui vous couronnait. Mais elle se força à y croire, s’abreuva de cette fausse sûreté qu’aucun obstacle, pas même la Faucheuse, n’eût su vous briser.

Silence pourfendu d’un atroce discours, ses yeux brillants du plus abominable des amours - elles se glissaient dans ses chairs et y injectaient leur venin illicite, couvrant son iris d’un voile aveugle. Elle ne te trouvait plus beau que lorsque tu chantais ses louanges et jurais ton allégeance, princesse hissée sur le trône de ta confiance ne portait le diadème qu’en embrassant tes paupières. Oh, Ryuu, mon ange, c’est trop, même pour toi. Ce que je désire est immonde, mais je n’en suis pas peu fière. Je veux les voir brûler vif, je veux boire à notre gloire et à leur défaite ; je n’aspire qu’à leur perte. Rien ne me rendrait plus heureuse que de tenir la tête d’Hayashi entre mes griffes et de crever ses yeux morts - mais je refuse de te perdre dans ma quête, et tu ne saurais me satisfaire autrement qu’en y mourant toi aussi. Mes desseins sont chimériques, et tu n’y peux rien faire. Elle soufflait contre ta gorge, contre le pouls qu’elle avait voulu arracher quelques secondes plus tôt - ses crocs auraient-ils suffit ?

N’as-tu pas des petits secrets que tu ne m’as pas encore avoués ? Elle était trop faible, trop éreintée pour couvrir sa honte - un souffle, unique et bien solitaire, coupé dans son élan par de tendres accusations. Les caresses étaient douces, mais ficelées de menace ; dis-moi tout car je te veux reine de mon royaume et un maigre sursaut agita sa carcasse. Qu’entends-tu ? Elle chuchotait presque, oh si fragile entre tes bras princiers. Qu’aurais-je donc à te cacher, mon trésor - dis-moi, quel réconfort la trahison m’apporterait-elle ? Juchée sur tes cuisses, pressée contre ton torse, elle délia vos mains et glissa ton visage entre les siennes, pressant ses lèvres contre ta peau en de soucieux baisers. Tu t’égares dans de biens tristes ouï-dires. Ô mon frère, ma moitié, mon moi, garde en tête qu’ils veulent la mienne, et qu’aucun honneur ne les retient dans leur besogne. Ils m’accuseront de tous les maux du monde et te traîneront dans la même fange, sans s’attendre à l’ampleur de mon courroux. Qu’ils osent te salir, mon tendre amour, qu’ils osent ternir ta superbe, susurra-t-elle dans un rire, à un doux cheveu de tes lèvres, et leur lignée toute entière s’arrêtera à leur misérable mort. J’éventrerai jusqu’aux enfants de leurs cousins les plus éloignés, et je verrai le dernier litre de leur sang infâme s’écouler à mes pieds.



Ryuu Fujiwara
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Ryuu Fujiwara
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Ryuu Fujiwara
Oh, Ryuu, mon ange, c’est trop, même pour toi. Ce que je désire est immonde, mais je n’en suis pas peu fière. Je veux les voir brûler vif, je veux boire à notre gloire et à leur défaite ; je n’aspire qu’à leur perte. Rien ne me rendrait plus heureuse que de tenir la tête d’Hayashi entre mes griffes et de crever ses yeux morts - mais je refuse de te perdre dans ma quête, et tu ne saurais me satisfaire autrement qu’en y mourant toi aussi. Mes desseins sont chimériques, et tu n’y peux rien faire.

Toi aussi, Ryuu, tu aurais aimé tenir son cadavre entre tes mains et dégonfler d’un coup de pied sa charogne gonflée par la décomposition; toi aussi tu aurais aimé pouvoir être plus fort que n’importe qui pour ne pas courir à ta perte, car bien que tes desseins soient puissants, tu as encore un peu, un tout petit peu, de lucidité qui te cloue au sol et à la Terre, qui t’empêche de t’abandonner à tes rêves les plus atroces et les plus ambitieux; mais voilà qu’elle enfonce le clou de ta faiblesse et ton coeur se pince, tu n’y peux rien faire, tu n’y peux rien faire, c’est vrai; tu ne peux pas, et ton regard se fait plus perçant comme une lame, tes mâchoires se crispent et tes lèvres douces se pincent; tu desserres tes bras.

Qu’entends-tu ? […] Qu’aurais-je donc à te cacher, mon trésor - dis-moi, quel réconfort la trahison m’apporterait-elle ? […] Tu t’égares dans de biens tristes ouï-dires. Ô mon frère, ma moitié, mon moi, garde en tête qu’ils veulent la mienne, et qu’aucun honneur ne les retient dans leur besogne. Ils m’accuseront de tous les maux du monde et te traîneront dans la même fange, sans s’attendre à l’ampleur de mon courroux. Qu’ils osent te salir, mon tendre amour, qu’ils osent ternir ta superbe, et leur lignée toute entière s’arrêtera à leur misérable mort. J’éventrerai jusqu’aux enfants de leurs cousins les plus éloignés, et je verrai le dernier litre de leur sang infâme s’écouler à mes pieds.

Ses baisers sont des sangsues qui veulent pomper tes doutes mais elle n’aspire pas assez pour les éradiquer, elle les attise, tu la connais, tu la connais trop pour savoir que ses douceurs ne sont pas données, qu’elle te crème d’amour pour ne pas sentir l’amertume des bruits de couloir, tu soupires, et l’écartes; une main sur son épaule et tu te redresses, de tout ton long, tu la regardes tomber dans le fauteuil qui ondule si légèrement;;;

« Tu as toujours eu une belle verbe Eirin; celle qui enroule les oreilles des badauds » commences-tu doucement.  « Mais comment t’en vouloir, n’est-ce pas là l’éducation de nos jeunes filles ? Savoir manier les langues… à ce sujet, il paraît que la tienne est très… agile »

Tu grattes ton nez, gêné, mais le rictus sur ton coin de tes lèvres démontre davantage ton agacement hum. Tu regardes Kiko descendre les escaliers de sa démarche chaloupée et délicate, elle s’approche et frotte vos jambes avant de grimper sur le fauteuil près de ta soeur si abusée que Kiko en serait presque son alter ego angélique; parfois, au fond de toi, tu l’aurais tant aimée pure… tu croises les bras, la tête baissée vers elles; tes cheveux couvrent ton front. « Je sais ce que pensent les autres et je sais ce qu’ils disent, je sais aussi qu’ils ne mentent pas tous, alors dis-moi maintenant à qui tu t’es abandonnée dans mon dos ? À qui tu t’es donnée, après qui je dois passer dans ton coeur ! » et ta voix monte. « Ne m’aimes-tu pas ? Eirin… est-ce que je compte vraiment pour toi ? Est-ce que je compte le plus pour toi ? Parce que tu comptes le plus moi, je t’adore comme un fidèle; veux-tu me briser ? » Tu t’avances vers elle, si près, ton ventre contre sa joue, tes yeux durs sur elle.

« Oh Eirin… » tu lui prends le menton, entre ton index et ton pouce, que tu serres fort, très fort. « Je ferai taire les rumeurs; mais par pitié, cesse de nous salir tous les deux. » Tu retires ta main que tu regardes, concerné par la maladie de ta peau soudain. « Aussi, je n’ai pas besoin de tes rêves macabres, si quelqu’un doit faire couler du sang, ce sera moi et je te le ferai boire jusqu’à ce que tu en vomisses » Et ton sourire s’agrandit, et tes yeux sourient, et tes dents saluent ta cour.
Eirin Fujiwara
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Eirin Fujiwara
scary lovebaby you got me worriedTu as toujours eu une belle verbe Eirin; celle qui enroule les oreilles des badauds. Mais comment t’en vouloir, n’est-ce pas là l’éducation de nos jeunes filles ? Savoir manier les langues… à ce sujet, il paraît que la tienne est très… agile. Ses crocs se serrèrent, ses faibles membres avachis dans le fauteuil - elle haïssait ta force lorsqu’elle la surpassait, la jumelle de son tendre familier réfugiée contre son osseuse hanche. Hypocrite, cracha-t-elle sans cérémonie, les ongles plongés dans le cuir de son trône.

A qui tu t’es donnée, après qui je dois passer dans ton coeur ! Et les accusations volaient, tranchaient ses chairs plus efficacement que vos lames impérieuses - teintées d’agonie autant que de ridicule, ficelées de vos violences singulières. Je ferai taire les rumeurs; mais par pitié, cesse de nous salir tous les deux. Eirin fulminait, mordait l’intérieur rougi de sa joue et attendait, patiente, que son tour vînt - tu concluais sur une promesse macabre et l’aînée plantait ses griffes dans ton poignet, la mâchoire malmenée par ta doucereuse étreinte. Foutaises. Tu serais incapable de blesser pour quelqu’un d’autre. Il n’y a toujours eu que toi, toi, toi.

Sa gorge se serrait et sa prise suivait l’insipide mouvement, Kiko à peine bousculée à l’élévation d’Eirin ; insensible à ta proximité, sa jambe adroitement glissée entre les tiennes, elle s’agrippait à toi et grattait ta peau sans pitié. Tes accusations dégoulinent d’hypocrisie, Ryuu. Ne crois pas que tes écarts ne parviennent à mes oreilles - tu t’égares dans mille lits et m’accuses d’adultère, clames que je te trahis après toutes les années que j’ai gâché à polir ton nom et façonner ton entourage. Par quels moyens te penses-tu exempt de tout reproche ? L’une de ses mains, vicieuse et serpentine, s’enfouit entre tes mèches et tira, sèchement - elle t’attirait à elle et te pourfendait de sa furieuse oeillade, persiflante.

Ma vie entière s’est passée dans ton ombre, et uniquement là. Je n’ai brillé que par ton biais, et mes reins m’apportent mes seules victoires. Je n’ai guère plus qu’un nom sans toi, à tel point que Père ne me remarquera que lorsqu’un Tsukino profanera mon sein. Ils t’élèvent tous en roi et n’attendent de moi qu’un enfant, et on m’a arraché cet unique objectif d’un claquement insipide de doigts. Les yeux brillants de haine et de larmes qu’elle n’allait se risquer à verser, elle te repoussa, fiévreuse. Et tu oses me blâmer, pour quelques ouï-dires sans fondement ! Elle n’avait eu d’autres choix - Yori n’avait été qu’une façade. Et Naomi restait tu, dans le creux de son thorax ; pas comme un secret honteux, mais comme un bien précieux, qu’elle chérissait suffisamment pour s’ouvrir le coeur chaque jour. Il n’y a rien de plus estimé à mes yeux que ton bonheur. Je tuerais pour toi - j’endurerais les pires tourments si ça pouvait te hisser un peu plus haut, t’aider à atteindre ton but, notre but. Mais tu cherches à posséder mon fiancé, comme si le fait même qu’il me soit destiné n’était une punition suffisante. Elle serra le poing, rouvrant les plaies de sa paume violacée. Va en enfer, Ryuu, si ta confiance en moi est à ce point frêle. Je n’ai pas besoin de tes doutes.
Sans elle, ta couronne subsistait - sans toi, elle n’était qu’une vague mère porteuse, un pion à sacrifier dans leur gigantesque partie d’échecs.



Ryuu Fujiwara
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Ryuu Fujiwara
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Ryuu Fujiwara
Tu te laisses faire sous ses griffes comme une vulgaire souris mais ton sourire ne faiblit pas, au contraire, oh Ryuu, elle t’amuse tant quand elle s’exalte, oh Ryuu elle te divertie quand elle réagit à tes mots et ton cœur ne s’arrête pas de bondir, plein d’adrénaline, rempli de fuel si vivant vivant qu’elle danse comme une proie que tu n’as décidément pas envie de lâcher, jamais, jamais lâcher prise toujours agrippé à elle comme un chat sur son oisillon; comme un cancer aux os; comme une cicatrice, celle créée depuis la naissance; celle qui vous a séparée du ventre, celle qui vous a fait deux plutôt qu’un et tu rigoles, tu rigoles et ta main vient essayer de cacher ce sourire qui te ride la face; oh Eirin ne cessera jamais de t’amuser; mon ange, mon ange.

Tu écoutes ses tirades si attentif; ni ses griffures, ni son sang faisait taire en toi la comédie que tu voyais sous tes yeux. Hypocrite, hypocrisie; adultères; ouï-dires; posséder mon fiancé; et tu roules des yeux, tu souffles quand ton visage est violemment ramené au sien et tu rêves de l’embrasser et avaler le sang qui coule dans sa mâchoire, lui enlever sa peine et sa folie; lui arracher ses mots et ses peurs.

Et tu l’écoutes jusqu’à la fin où tu la repousses dans le fauteuil alors que tu restes debout face à elle. Kiko était partie sur le canapé d’à côté, curieuse spectatrice.

« Parce que tu crois que tes fondements sont plus sûrs que les miens, mon amour ? » Tu t’installes sur ses genoux, tes jambes de part et d’autre de ses maigres cuisses; et tu t’assois à califourchon, les bras sur le dossier; sa tête ne s’évadera pas pour quémander de l’aide aux alentours; coincée entre tes mains sanglantes et dérangeantes. Et tu la coinces bien au fond du fauteuil, la tête baissée sur elle. « Tu ne comprends pas mon amour, Eirin, que je suis obligé de passer derrière toi dans les draps de tout ceux que tu attrapes pour nettoyer ton odeur; tu ne comprends pas que je ramasse derrière toi tous les morceaux de chair que tu laisses ? » Et tes lèvres sont si proches de son oreille, tes cuisses serrent si fort les siennes. « Ne comprends-tu pas que seuls les plus fidèles envers toi sont les seuls que je pourrai tolérer ? » Enfin, tolérer, tu entends bien livrer ta haine à ceux qui osent profaner ta soeur mais tu choisis de ne pas élever les arguments. « Eirin, tu n’as pas compris que je t’aime plus que n’importe qui et que moi je serai capable de renoncer à tous les charmes du monde pourvu que tu ne regardes que moi » et tes lèvres se déposent dans son cou en un souffle chaud presque furieux. « Je te blâme Eirin parce que je sens que tu m’échappes » Tu t’écartes assez pour la regarder longuement. « Yori n’est qu’une salope qu’il nous faut éliminer »

Tu laisses tes mains caresser ses cheveux jusqu’à son cou que tu caresses tendrement maintenant. « Tu porteras la succession Fujiwara, Eirin. Celle qui s’élèvera au-dessus de tous, mais, écoute bien, seulement dans ce but. Et ne naîtra en ton coeur qu’un amour pur et sincère envers cet enfant et moi, seulement. Et si un autre cœur vient à me faire perdre de la place dans le tien; je le tuerai. Est-ce bien clair ? » Tes doigts se serrent contre sa peau si fine. Tes pouces remontent sur ses mâchoires que tu sens crispées oui, et ton pouce ouvre ses lèvres. Tu constates rapidement sa bouche meurtrie et tu secoues la tête, dépité. « Ne te mets pas dans des états pareils mon amour… » tu lui embrasses la joue d’un miller de baisers avant d’enrouler tes bras autour de son cou pour l’enlacer. Tu laisses le silence vous reposer. Et puis :

« Si je vais en enfers, sois-y Charon »
Eirin Fujiwara
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Eirin Fujiwara
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Eirin Fujiwara
scary lovebaby you got me worriedLes murs dégoulinaient d’une poisseuse hémoglobine, à l’ouïe ridicule de tes piètres discours. Là où sa langue s’agitait de langoureux mensonges, tu enduisais le moindre de ses doutes d’un amour si factice qu’infâme—elle le devinait dans le blanc de ton oeil répugnant, son âme révoltée à l’idée de plier face à toi. Pas cette fois, rugissait-elle à son corps ployé sous ton poids ; mais les cordes des violons ne cessaient de grincer, leur mélodie fichant dans son crâne de bien tristes résolutions.

Parce que tu crois que tes fondements sont plus sûrs que les miens, mon amour ? Tu ne mérites guère de m’appeler ainsi, rétorquait-elle dans l’urgence, la voix lassée d’incertitude. Et Hayashi est un menteur déplorable. Je sais déceler la vérité de ses fourberies—il ne mentait pas. Son souffle esseulé ficelait ses palabres d’une fierté rauque, craquelée en ses bordures fragiles. Tu ne comprends pas mon amour, Eirin, que je suis obligé de passer derrière toi dans les draps de tout ceux que tu attrapes pour nettoyer ton odeur; tu ne comprends pas que je ramasse derrière toi tous les morceaux de chair que tu laisses ? Les poumons incendiés, ses doigts enroulés autour de ton bras, elle griffa. Balivernes—n’essaie pas de justifier ton insipide jalousie, petit frère. Je la connais, crois-moi, affirma-t-elle, car la même jalousie agitait ses propres chairs d’un inexplicable courroux. Tu poursuivais, tu l’abreuvais de duperie et Eirin s’en repaissait comme une morte-de-faim, pourléchait ses lèvres dans la délicieuse idée de licher un énième mirage. Et dans tes histoires, ne serais-je pas la vraie gangrène ? Ne laverais-tu pas les autres de mes traces pour t’engorger de mon cancer—pas par amour, mais par envie ?

[...] je serai capable de renoncer à tous les charmes du monde pourvu que tu ne regardes que moi. L’horreur, l’horreur tatouait sur ses os ton nom par-dessus tous les autres, creusait dans son estomac la plus noire des flammes. Juron susurré sur un fiancé qui ne lui faisait ni chaud ni froid, et un répugnant appétit pulsa entre ses cuisses. Tu mens, suffoquait-elle piteusement. Tu n’aimes que toi, et je n’en suis qu’une extension. Cet amour me révulse. Mais son assurance, crépitante sous ses désirs tus, se fissurait à ton contact. Et ne naîtra en ton coeur qu’un amour pur et sincère envers cet enfant et moi, seulement. Et si un autre coeur vient à me faire perdre de la place dans le tien; je le tuerai. Est-ce bien clair ?

Elle étouffait, tant bien de tes mains que de tes mots—ils enflaient dans sa gorge, plantés au-delà de sa glotte comme ses doigts, chaque jour. La nausée rongeait son estomac, et elle se serait avouée vaincue, s’il ne grandissait pas en elle une tout autre affection. Soit, mentit-elle prudemment. Mais ne pense pas cette promesse unilatérale. Sa voix n’était plus qu’un murmure enroué, la trachée broyée par vos passions jumelles. Lave ma présence d’autres draps, et je briserai ce serment comme tu briserais mon cou. Ses doigts caressèrent les tiens presque tendrement, par-dessus la peau violacée de sa frêle encolure. Je n’aurai aucun scrupule à aimer un autre. Ici, poursuivait-elle en pressant une main contre son poitrail, tu seras détrôné. Son nom épousera mes hanches mieux encore que les tiennes, et rien de ce que tu feras ne saura tarir cet amour. Tue-le si tu le désires, mais garde en tête que j’en arracherai la tienne sans hésitation.

Eirin rit—c’était un éclat fugace, qui agita ses épaules d’un spasme douloureux. Mais oh, n’aie crainte, mon tendre petit frère. Je te guiderai jusqu’au Styx, et t’y noierai dans un battement de cil. Elle se redressa vivement, ses reins pressés contre les tiens, et laissa ses ongles se plonger dans la carne de ton dos. Je t’aime, conclut-elle cruellement. A en mourir, et à t’en détruire.



Ryuu Fujiwara
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Ryuu Fujiwara
La rage monte en toi comme un volcan en éruption, incontrôlable, dangereuse, destructible, rapide. Ta prise se ressert, ses joues deviennent rouges, tes doigts craquelés dégoulinant de sang éclaboussent sa chemise, tu pisses le sang qui s’excite dans ta poitrine et qui pompe tout l’oxygène de ton crâne. Ta tête tourne et tu te relèves d’un bond, d’un bond salvateur; ton souffle se coupe, tu étouffes, tu étouffes comme elle, mais tu étouffes sous la peur de la perdre; celle qui est toi. La peur de la trahison. Je n’aurai aucun scrupule à aimer un autre. Ici, tu seras détrôné. Son nom épousera mes hanches mieux encore que les tiennes, et rien de ce que tu feras ne saura tarir cet amour. Et il te faut un long moment Ryuu pour revenir à la vie, car ses mots ont tranché ton ventre, ils t’ont tué. Et tu geins de l’air qui manque, et tu regrettes le feu de cheminé, et tu pries pour que les murs explosent. Ta gorge expulse des râles affamés de CO2, Eirin a coupé le volcan.

Tandis que tu récupères un peu d’air comme un cadavre, tandis que tu tentes de ressusciter, tu lèves le bras et ta main pourfend l’air pour que tes doigts claquent sa joue. Tu ne l’as jamais frappée. Tu n’as jamais osé. Mais là, Eirin, ne dépassait-elle pas les limites de votre fusion ? Un tsunami gagnent tes yeux et tu retiens le raz-de-marée.

« Comment tu peux me faire ça ? Je croyais que tu me connaissais… tes mots doux n’ont jamais été que des mensonges tissés, n’est-ce pas ? » dis-tu entre deux souffles pénibles. « Moi je t’aime, je n’aime que toi, je n’ai jamais aimé quelqu’un d’autre que toi, je… je t’aime si fort et regarde moi maintenant… » Et tes yeux brillent prêts à couler, et ta voix tremble comme une catastrophe climatique. Ton monde s’effondre et Eirin a tout déclenché.

« Comment peux-tu aimer quelqu’un d’autre que moi Eirin ! Eirin je pensais que nous n’étions qu’un ! UN ! » Et ta rage regagne ton thorax, et tes poings se reforment et ils tombent comme des météorites sur le fauteuil d’à côté qui choie et plie devant ta colère et Kiko n’est plus que deux yeux sous la commode plus loin et tu exploses le meuble, tu termines ton carnage, tu contemples la mousse s’éteindre et s’envoler avant de sentir le calme reprendre ton corps.

« Cache le bien, cet amour répugnant qui peut si bien me remplacer. Car mourir ne me fait pas peur si j’éradique sa présence dans la souffrance, la peine et l’horreur. » Tu inspires longuement, ta poitrine se gonfle d’une nouvelle énergie. Tu t’approches de ta soeur. « Aime moi uniquement et seulement à partir de maintenant car je vais traquer tous tes amants, tous ceux qui ont foulé tes reins; alors tu ferais mieux de tarir tes sentiments car je ne veux pas te voir triste. » Tu lui prends la main et l’attires à toi, tout contre toi, et tes lèvres touchent les siennes, elles palpent ses chairs pincées et sèches. Tu l’embrasses comme un amoureux, comme un narcissique. « Eirin, je ne t’ai jamais trahie moi, je n’ai jamais aimé quelqu’un d’autre que toi… je te pensais sincère envers moi, je pensais que tu étais la seule à me comprendre… maintenant, je sais que tu es la seule de qui je dois vraiment me méfier, car tu resteras ma plus grande peine de coeur. Reviens moi Eirin, reviens moi comme avant… » Tu la lâches plus doucement à présent. « T’ai-je perdue, ma soeur ? Je t’en prie retrouve moi. »

Viens me chercher Eirin, dis moi que tu m’aimes, pleure avec moi Eirin, ma soeur, mon amour, rattrape moi, dis moi nos serments de jeunesse, caresse moi les cheveux comme tu le faisais avant, promets-moi de ne jamais me quitter, Eirin, Eirin, Eirin.


Eirin Fujiwara
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Eirin Fujiwara
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Eirin Fujiwara
scary lovebaby you got me worriedCentaines de mensonges pourfendaient son coeur d’autant de lames - elle mentait si stupidement, alimentait ses discours d’une haine injuste et te blâmait, toi pourtant si pur à ses yeux amoureux, de toute la peine qui pesait sur son âme fatiguée. La majorité encore si loin, ses poings liés par un mariage qu’elle exécrait, Eirin était épuisée. C’était une bataille de trop longue haleine, ses muscles et son crâne suppliaient qu’on les soulage, qu’on abrège leur insupportables souffrances.
Et de ces sentiments minables débordaient ses palabres infâmes.

Tes doigts sur ses joues, la bâfre qui brûlait son derme sensible ; soit. Elle en subit l’incendie et, incapable d’en supporter davantage, laissa ses frêles épaules s’agiter d’un incontrôlable sanglot, orphelin et bien unique. Il y avait dans tes blessures une douleur qu’elle ressentait dix fois, et elle s’en imprégna docilement, observait sans un bruit l’avènement de ta rage. Elle ne disait rien, se contentait de rouvrir les plaies de sa main - tu t’énervais. C’était un appel à l’aide de sa conscience suppliciée, des retours de bâtons sur les erreurs qu’elle persistait à commettre ; quel mal terrible avait pu l’habiter, la pousser à de telles bassesses ?

Aime moi uniquement et seulement à partir de maintenant car je vais traquer tous tes amants, tous ceux qui ont foulé tes reins; alors tu ferais mieux de tair tes sentiments car je ne veux pas te voir triste. Nulle réponse, guère le temps d’en formuler une et un baiser, si tabou que tendre, si gorgé de sentiments que vide d’amour. Elle en lécha jusqu’à la dernière goutte.
Il suffisait d’un instant furieux pour comprendre - la colère se révélait chagrin, et un sourire creux stria son visage. Ryuu, ô mon tendre dragon, chuchotait-elle, la voix rendue rauque par des larmes qu’elle n’osait verser. Viens là.

Elle te guida, secrète et animée d’un calme trompeur, jusqu’au siège voisin de ta furie. Hissée sur tes genoux chétifs, ses doigts rouges glissés dans le blanc de tes cheveux. De bien lourds mots pesaient sur son thorax, broyaient ses côtes d’une inquiétude surprenante. Regarde-moi, ordonna-t-elle, trop confiante. Ces amours dont tu parles ne sont aujourd’hui que des mirages, des fantaisies qui n’auront sûrement aucune issue. Qui pourrais-je aimer plus que je t’aime toi - plus durablement, plus solidement, quand tu m’accompagnes depuis ton premier souffle ? Peut-être était-ce la peur qui alimentait ses dires - maximes ficelées d’une assurance à laquelle elle voulait croire ; son seul amour était voué à un échec cuisant, et le seul qui perdurait jusqu’alors à ses côtés, c’était toi.

Penses-tu que j’ai aimé Yori, comme je t’aime aujourd’hui ? Me crois-tu si aisée que j’ai cédé mon coeur à tous ceux qui se sont glissés entre mes cuisses ? Tu te fourvoies, petit frère, tu satures ta tête de chimères soucieuses. Ses mains se hissèrent jusqu’à tes joues, lèvres posées sur un front trempé de sueur brûlante. Si tu désires que mes sentiments perdurent, si tu veux te laver de ces tourments invraisemblables, cesse de te donner à ceux qui m’ont goûtée. C’est là ma seule requête - peut-être ma seule supplique. Pas pour l’honneur, mais pour l’amour. Ils t’abîmeront plus encore qu’ils m’ont abîmée toi, ô mon coeur, car de loin tu es le plus précieux, le plus fragile. Elle pressait de distraits baisers sur tout ton visage, s’égarant de tes paupières à tes pommettes, aux cicatrices qui violaient l’albe de ton derme et enfin, à la commissure de tes lèvres tremblantes. Ne me laisse jamais, Ryuu. Pitié, ne doute jamais de moi comme tu as osé le faire, ou c’est moi que tu tueras. La voix devenait distante, urgente. Pardonne-moi, je t’en prie.



Ryuu Fujiwara
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Ryuu Fujiwara
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Ryuu Fujiwara
Un léger souffle passe ta bouche, tires sur tes poumons, les vide et les écrase, lentement, tu reprends vie quand tu t’assoies sur ses os et tu ramènes tes pieds sur le fauteuil pour te fondre contre son squelette et y récupérer le peu de chaleur qu’un foyer maigrement allumé peut diffuser et sa voix berce le moment; la tempête est passé, l’anticyclone sera-t-il permanent maintenant ?

Tu te laisses peindre de rouge comme pour seller le grondement de tes tripes et tu l’entoures de tes bras calmés et épuisés. L’odeur te fer t’apaises comme un cannibale et te te presses contre son épaule dure. « C’est parce qu’ils t’ont abimée Eirin que je veux les réduire à néant. » dis-tu doucement contre ses cheveux blancs que tu respires tendrement. « Laisse moi les punir d’avoir osé te salir. »

Tu te redresses pour te glisser contre un creux de fauteuil; ses genoux se plantent dans ta chair et tu préfères de loin le moelleux du tissus que la raideur de son corps; pourtant tu l’attires contre toi; si tu pouvais la garder pour toujours près de toi, tu l’aurais cousue à ton flanc depuis bien longtemps. « Je n’ai que toi, que toi dans ma vie et mon avenir et tu as mon coeur depuis toujours. Je t’aime, je t’aimerai, je t’aimerai jusqu’à la fin du monde et si je pousserai la Terre même lorsqu’elle s’arrêtera pour que t’y danses encore mon amour. »

Un sourire passe tes lèvres et tes pupilles pétillent de nouveau. « Promets moi de ne voir que moi, juste moi. Tu me le promets ? » Et tu attrapes sa main que tu colles à ta langue et tu fouilles la plaie pour en récolter le jus, les yeux fermés contre le derme humide, ton nez maintenant trempé et le visage rouge sang, tu t’y baignerais à jamais. Tu lui baises la brèche qui t’amène à son coeur. « Fais moi le serment de m’aimer toujours en premier. » car tu ne pourras pas vivre si tu n'es pas important aux yeux d'une personne au moins, car Ryuu, tu n'es qu'un parasite qui vit des yeux des autres, celui qui s'accroche et gangrène les chairs, celui qui s'immisce dans les cellules et le cerveau, qui le détruit et qui obsède; tu es une maladie Ryuu, celle de l'obsession. Et tu ne veux pas être curable.
Eirin Fujiwara
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scary lovebaby you got me worried Laisse-moi les punirs d’avoir osé te salir. Mais, mon amour, c’est moi qui l’ai voulu, rit-elle doucement. Cesse d’en parler comme s’ils avaient profané un temple, petit frère. Personne n’a eu l’occasion de m’effleurer sans mon accord, et personne ne le fera. Oh, c’était elle qui avait commandité jusqu’aux coups de votre cousin—elle qui avait ordonné qu’on la couvrît d’hématomes livides, qu’on peignît ses chairs fautives de lacérations douloureuses.

Je n’ai que toi, que toi dans ma vie et mon avenir et tu as mon coeur depuis toujours. Je t’aime, je t’aimerai, je t’aimerai jusqu’à la fin du monde et je pousserai la Terre même lorsqu’elle s’arrêtera pour que t’y danses encore mon amour. Les discours faisaient fleurir de tendres lycoris en son sein, un bouquet macabre qui l’étouffait de votre amour infâme—soit, elle mourrait de t’aimer. Promets-moi de ne voir que moi, juste moi. Tu me le promets ? A peine ses lèvres ouvertes, les tiennes se pressaient contre sa crevasse rougie et ta langue pécheresse lui arrachait de piteuses plaintes ; elle serra les dents, poussant son corps à subir ton assaut sans broncher. Fais-moi le serment de m’aimer toujours en premier.

Libérée de ta pulsion hasardeuse, elle laissa ses mains—blessée comme intacte—cercler ton visage moite, la vision gravée dans son esprit comme un simulacre. De ses propres lippes païennes, elle vint lécher l’ambroisie coulant sur ton menton, toilettant de quelques coups de langue l’ichor carmin qui te salissait alors. A une condition, soufflait-elle entre deux caresses humides, que tu en fasse de même. Sa promesse déjà brisée, le myocarde arraché à tes doigts pour trôner entre ceux d’un sang similaire ; elle n’en dit rien, se contenta de te jauger et d’enfin lécher la plaie sanguinolente de sa main meurtrie. Si tu ne le peux, alors c’est hors de question. Je n’aimerais jamais sans retour, Ryuu, sois-en sûr.



Ryuu Fujiwara
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Ryuu Fujiwara
Mais, mon amour, c’est moi qui l’ai voulu. Cesse d’en parler comme s’ils avaient profané un temple, petit frère. Personne n’a eu l’occasion de m’effleurer sans mon accord, et personne ne le fera.


Et la bille te monte à la bouche, laisse le goût de l’amertume sur tes papilles et irrite tes cavités buccales; tu pourrais libérer les fluides du dégoût si tu osais parler alors que la voilà qui pavane dans sa peau de catin et tu l’étranglerais si tu en avais le courage pour effacer l’affront qu’elle te fait; toi qui la voulais sincère, la voici infâme, charogne rongée par la luxure et cette image te révulse; tu convulses en petits spasmes. Son sang sur ta langue te donne l’impression d’une femme d’acier, inhumaine.

Où est passée ta soeur ? Ta moitié, ton autre, ton adorée ? Qui est-elle devenue, si maigre qu’elle ressemblerait aux corps pendus des suicidés, déjà érodés par le temps, le vent, la pluie, séchés par le soleil qui filtre parmi les feuilles ? Tu aurais aimé être son univers, te voilà tout juste un continent. Tu t’affaisses dans le fauteuil d’un air dramatique et désespéré; ton cosme semble s’effondrer. La vérité de ses chairs te ramènent à une réalité que tu n’avais pas envisagée depuis votre naissance, celle qu’Eirin était un être indépendant de toi; alors que tu n’as cessé de t’agrégé à elle. Finalement, que connais-tu d’elle ? Tu te le demandes et tu te le demanderas encore longtemps. Tu laisses échapper une plainte, celle d’un coeur brisé. Et d’une main lasse tu attrapes ta baguette et sa main. « Ferula. »

Tu te redresses, comme mort-vivant pour te placer dans le fauteuil d’en face. « Si je pouvais, je ferais le serment inviolable avec toi tout de suite; ma soeur. Peut-être que toi, non. » Et tu coules un long regard accusateur sur elle. « Mais si tu n’as aucun scrupule à donner ton corps et ton coeur à d’autre, alors ne me considère jamais plus comme ton sang. Et dans ce cas, tue-moi maintenant, j’irai moi-même chercher le sabre de notre fin. » Et tu parles de toutes les fins, la fin de votre couronnement, la fin de votre amour, la fin de ta vie et la fin de tes souvenirs heureux.

Peut-être qu’il est temps d’arrêter d’être naïf envers elle. Mais qui est-elle devenue ?

Qu’est-elle devenue ?
Eirin Fujiwara
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Eirin Fujiwara
scary lovebaby you got me worried Eirin, chaque jour, s’évertuait à polir le nom que tu salissais constamment ; elle tentait, en efforts titanesques, d’apaiser tes colères et de dissimuler tes écarts, au prix de son temps et de son énergie. Tu lui coûtais jusqu’à la lisière de sa vie, et c’était sans la moindre incertitude qu’elle jetait son corps dans ces batailles, quitte à en ressortir meurtrie.

Mais les plaies que tu creusais, toi, dans ses chairs, n’avaient d’égal que l’amour qu’elle te portait. Oh, Eirin supportait tout ce que tu lui infligeais—elle encaissait les injures et les diffamations, serrait les crocs lorsque tu plantais les siens dans sa carne tendre et t’autorisait même à faire gésir sur ses lèvres le goût métallique de ton sang. Mais si tu n’as aucun scrupule à donner ton corps et ton coeur à d’autre, alors ne me considère jamais plus comme ton sang. Et dans ce cas, tue-moi maintenant, j’irai moi-même chercher le sabre de notre fin.

Par amour, elle pensait mourir ; par amour, elle se voyait réduite à la même tragédie que sa tendre cousine, damnée à étioler ces sentiments avant qu’ils n’eûrent l’audace de nécroser ses veines. Par amour, elle avait giflé son préfet—son fiancé, pas pour les vipérines palabres qu’il susurrait à son encontre mais bien pour celles qui te concernaient, qui te vilipendaient.
Et toi tu n’y voyais qu’une catin, il n’y avait à tes yeux que ses cuisses écartées pour son bon plaisir, si humain qu’il la répugnait sans doute autant que toi. Toi tu n’avais à la bouche que des reproches, quand son aorte manquait de sang pour l’avoir déversé à tes pieds.

Alors Eirin se redressa, un maigre sourire sur le visage ; elle embrassa ta joue accusatrice, tut les tremblements fébriles de ses jambes, et laissa sa main choir un instant contre le pelage de Kiko. Il est tard, petit frère. Je vais me coucher et, si tu le veux bien, tu m’excuseras auprès de nos responsables pour le dîner. Dis-leur que je me sentais souffrante. Son visage se ferma scrupuleusement, tandis qu’elle ramenait les pans de sa veste autour de ses frêles épaules—elle s’écartait déjà, laissait sur le sol que tu foulais les fragments ensanglantés d’un amour que tu pourfendais. A peine haltée à l’embrasure de la porte, il dansa sur ses lèvres une grimace vulnérable. Je t’ai supplié par cent fois de me faire confiance, mais tu persistes à contrecarrer mes plans. Ils n’existent que pour ton salut, tout comme moi ; mais Ryuu, même si c’est toi que je dois neutraliser pour ton propre bien, sache que je n’hésiterai pas. A peine les mots quittaient-ils le fond étroit de sa gorge que d’autres voix s’élevaient dans le corridor, les araignées venues se réfugier dans leurs quartiers obscurs.



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