— MAHOUTOKORO
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment : -55%
Coffret d’outils – STANLEY – ...
Voir le deal
21.99 €

Phoenix & Augurey
Invité
Invité
Invité
Anonymous
Phoenix & Augureyfeat. Yori Hayashi
OneRepublic - Love Runs Out
Mikado passait une jambe de l'autre côté de son balai, le laissant encore volé sur quelques mètres avant qu'il ne se rapproche du sol, son possesseur n'ayant qu'à finir à pied avec le stopper dans son élan d'une main ferme, le tout avec une aisance à laquelle il ne faisait plus attention. À proximité de la grande porte, il jetait ses genouillères en cuir dans l'herbe pour commencer par étirer ses jambes, quelque peu rigidifiées par le froid d'automne. Cet entrainement l'avait épuisé physiquement, sans doute parce qu'il avait mis trop d'énergie à boxer le Souaffle et il était persuadé que si il retirait ses épais gants en cuir, il pourrait déceler des marques sur ses phalanges. Il était un joueur qui avait d'avantage de capacité dans ses jambes et pourtant, ce n'était qu'avec les poings qu'il se libérer d'une certaine frustrations. Les sourcils froncés et la mine songeuse, il levait les coudes pour tourner ses épaules sans bouger le bassin, cherchant à se faire craquer la colonne et les omoplates avant de rentrer. Il reprit tout son attirail, balançant ses protections sur son épaule et saisissant son balai pour pénétrait les barrières de l'école.

Aussitôt rentré, c'est tout naturellement qu'il se dirigeait vers l'escalier susceptible de le mener le plus vite possible à son dortoir. Il fut néanmoins stoppé net par une tignasse bien trop blanche pour passer inaperçu. Son cœur ratait un battement alors que ses joues s'empourpraient bien trop subitement. Il n'avait pas croisé Yori Hayashi depuis longtemps, par hasard ou non, et le défis qu'il avait lancé à Ritsuka lui revint aussi brutalement dans la figure qu'un Cognard surgissant des vagues. Il fallut qu'un élève le bouscule un peu pour faire comprendre qu'il gênait, à être ainsi au milieu, encourageant indirectement Mikado à faire le premier pas vers le préfet des Tsuchigumo. Il s'attaquait à gros, et pourtant, il lui semblait qu'il n'avait aucun plan d'attaque, son improvisation allait lui jouer des tours une fois de plus. Il n'était jamais tranquille quand il s'agissait de parler à ses ainés, craignant de les ennuyer plus qu'autre chose, sentiment qu'il lui était plus compliqué à admettre en leur présence. La seule et unique chose qui pouvait rassurer le Kitsune, c'était que malgré qu'ils soient opposés, Yori ne le regarderait pas de haut, car ils faisaient la même taille.

« Bonjour, Hayashi-senpai ! »

Son ton se voulait aussi enjoué que d'habitude alors qu'il se rapprochait de son ainé. Il ne savait toujours pas sur quel front engager la conversation. Il semblait de toute façon inévitable que vu ses intentions, Jian allait le tuer et enterrer son cadavre quelque part sur l'île, quoiqu'il fasse et si cela venait à s'apprendre...

« I-Il fallait que je te dise que... Tu as toujours été mon prefet-ré. » Gros silence. « Et que tes cheveux sont aussi magnifiques et scintillants qu'une cascade gelée. »

Il avait complètement oublier de sortir le numéro du mec sûr de lui, son poing fermement agrippé à son balai et les épaules bien trop crispées pour être naturel. Ajoutez à ça le fait que ses cheveux étaient en désordre, son entrainement précédant ne le présentant pas sous son meilleur jour. Il devait ressembler à un vilain petit canard à côté d'un type aussi épuré physiquement, rendant la scène un peu plus pitoyable. Putain, il allait passer pour un puceau de cinquième année, et perdre contre Ritsuka. Il ne manquait plus que Nael pour se foutre de lui et il pouvait dire adieu à sa crédibilité.
Yori Hayashi
Phoenix & Augurey 190204091233391372
Citation : All is lost again but i'm not giving up
Age : 19 (16 mars)
Orochi
Orochi
Yori Hayashi
https://mahoutokoro.forumactif.com/t85-yori-hayashi-desenchante
https://mahoutokoro.forumactif.com/t287-poker-face-yori
Yori Hayashi


Phoenix & AugureyThis is how to be a heartbreaker
Boys they like a little danger
We'll get him falling for a stranger
A player, singing I lo-lo-love you
How to be a heartbreaker— How to be a heartbreaker // Marina & the diamonds
C’est fou ce que les cours redeviennent passionnant dès lors que les choses vont un peu trop mal dans ta vie. Le besoin de t’occuper l’esprit et de le noyer d’informations aussi complexes que moyennement intéressantes, telle que l’évolution des lois magiques depuis la création du ministère japonais – un exemple parmi tant d’autres. Heureusement, il existe des sujets plus passionnants parvenant tout autant à accaparer ton attention. Et si tu passes plus de temps encore qu’avant dans la bibliothèque, tu te convaincs que c’est dans le seul but de faire avancer des recherches pour lesquelles tu ne sais même pas quoi rechercher, justement – et non parce que tu retardes chaque soir le moment où tu devras rejoindre ta chambre.

Dans l’idée de changer d’air – dans la mesure du possible – tu quittes la chaleur de l’école pour rejoindre le hall d’entrée, dans le but de rejoindre l’extérieur. Le suicide de Takashi est encore ancré dans ton esprit et l’idée de sortir te donne presque l’envie de retourner sur les lieux du crime, par simple symbolique.
Tu as encore besoin de te recueillir.

L’escalier est bondé, ce qui n’est pas si rare à cette heure de la journée, mais le fait est d’autant plus accru qu’une gêne semble accaparer une partie du chemin. Si tu n’y prêtes tout d’abord pas attention, c’est l’attention qui vient à toi à l’écoute de ton nom. Tu pourrais bien sûr faire comme si tu n’étais pas concerné – tu n’es pas le seul Hayashi de l’école, que tu saches – mais l’approche de ton interlocuteur ne laisse pas de place au doute.

Oreki. Pas le genre de type que tu as l’habitude de fréquenter. Tu parviens seulement à l’identifier pour l’avoir régulièrement vu en compagnie de Jian, mais aussi pour faire parti de la même clique idiote que ton cousin, t’offrant une opinion assez controversée à son sujet. Tu ne le connais pas assez pour t’en faire ton propre avis. Surtout, tu ne le connais pas assez pour comprendre la raison de son intervention.

Regard inquisiteur, tu le laisses s’exprimer. I-Il fallait que je te dise que... Tu as toujours été mon prefet-ré. Premier haussement de sourcil. Et que tes cheveux sont aussi magnifiques et scintillants qu'une cascade gelée. Froncement de sourcils, cette fois. Est-ce qu’il se paie ta tête ? Toi, en tout cas, tu finis par laisser échapper un léger rire, sourire carnassier aux lèvres.

« Oreki. Je ne sais pas quel genre de pari tu as fait, mais j’espère que tu ne trouveras pas mon attitude aussi glaciale que mes cheveux. »

Tu te rapproches de lui, le jaugeant brièvement du regard.

« Puisqu’on en est aux compliments, tu as la coiffure idéale pour passer pour un séducteur faussement négligé ou pour donner l’impression suggestif de sortir du lit… dommage que ni tenue, ni ton comportement ne s’y accordent. »
Invité
Invité
Invité
Anonymous
Phoenix & Augureyfeat. Yori Hayashi
OneRepublic - Love Runs Out
Il lui suffit d'un simple coup d’œil, un regard échangé pour que Mikado sache que les paroles qui allaient suivre seraient aussi brèves et douloureuses qu'un coup de fouet. Rien à voir avec Hajime et son envie de faire des préfets des grands frères de substitutions. Yori comptait bien lui faire regretter ses paroles de Don Juan du dimanche avant même qu'il n'ait ouvert la bouche. Il était désormais évident que Ritsuka l'avait envoyé jouer avec la plus venimeuses des araignées.
Pourtant, contre toute attente, le jeune sorcier se détendit... Il avait bien plus souvent affaire au mauvais caractère des gens plutôt qu'à leurs sympathiques engouements. Alors oui, ce n'était qu'une question d'habitude, de zone de confort. Le hafu eut un sourire plus serein dès lors que le préfet montrer les dents, ne pouvant s'empêcher de comparer la teinte de ses crocs, à celle de sa jolie crinière. Ramenant son balai à lui, il le fit tenir en debout en équilibre, appuyant tout son corps sur ses deux mains posées à l'extrémité de ce dernier. Mikado se plu même à perdre quelques centimètres, par rapport à ce Tsuchigumo plutôt en forme, en y reposant son menton. En dépit de ces mots pas franchement en sa faveur, son regard bleuté se fit aussi charmeur que doux.

« Mais l'amour n'est-il pas le plus fou des paris ? »

Il n'attendait pas de réponse, de crainte d'en recevoir une bien trop terre à terre. Curieux, ses yeux se levèrent sur ses mèches couleur chocolat que Yori semblait avoir choisi pour victime. C'était fin, mais on y décelait bien de l'ironie. Mikado serait prêt à lui donner raison à vrai dire. Après tout, il n'avait rien d'un prince, il n'avait jamais cherché à charmer qui que ce soit en arrangeant sa coiffure, en gonflant le torse ou en montrant son uniforme encore plus impeccable que les autres. Il avait une vision différente du paraître, qui de toute évidence, ne plaisait pas à son aîné. Passé sa surprise, il lui renvoyait un sourire malicieux.

« Les Sang-Purs adorent vraiment se mettre des barrières et s'attarder sur des détails... »

Le jeune sorcier choisissait de se redresser. Oui, il venait d'affronter le vent et l'adversité, mais jamais il ne serait honteux de sa tenue de Quidditch, quand bien même il se serait mangé toute la terre du terrain d'entrainement.

« ...Alors que la seule chose qu'ils attendent, c'est qu'un prolo, chat de gouttière dans mon genre, les arrache à leur cage dorée. »

Mikado avait toujours vu ces sorciers s'affirmant supérieurs comme des gens bien trop frustrés de ne pas avoir leur vie en main. Ne possédant même pas le choix de vivre une amourette sans avoir toute la famille sur le dos. Et ça se consolait en se persuadant que personne n'était assez bien pour eux, et surtout pas Mikado Oreki, qui à lui seul, incarnait tout les interdits que leur dicter leurs parents.
Il n'en voulait pas du tout à Yori Hayashi de ne voir ainsi, presque persuadé qu'il ne pouvait pas être aussi médisant. Son cadet avait juste tenté une approche qu'il avait considéré mauvaise, un mauvais enchaînement qui ne faisait pas ressortir le meilleur chez Mikado. Ce dernier n'était pas du tout vexé, se permettant même d'aplatir un peu ses mèches folles pour tenter de leur donner une direction commune.

« Vous faîtes de bien jolis et romantiques dramaturges... »

Amusé, il devait néanmoins cessé pour ne pas paraître moqueur, à l'image de celui qui se vengeait d'avoir reçu une critique personnelle. Cette fois ci, son attention se stoppait sur les cils de son interlocuteur, commençant doucement à comprendre pourquoi Jian avait le béguin pour ce petit roi en particulier.

« Du coup, des conseils à me donner pour espérer avoir un jour droit ton attention ? »
Yori Hayashi
Phoenix & Augurey 190204091233391372
Citation : All is lost again but i'm not giving up
Age : 19 (16 mars)
Orochi
Orochi
Yori Hayashi
https://mahoutokoro.forumactif.com/t85-yori-hayashi-desenchante
https://mahoutokoro.forumactif.com/t287-poker-face-yori
Yori Hayashi


Phoenix & AugureyThis is how to be a heartbreaker
Boys they like a little danger
We'll get him falling for a stranger
A player, singing I lo-lo-love you
How to be a heartbreaker— How to be a heartbreaker // Marina & the diamonds
De haut en bas, tu prends le temps de détailler l’adolescent te faisant face, de ton regard perçant. Tu aimes chercher les indices pouvant t’indiquer le type de personne s’adressant à toi, mais il n’y a guère de surprise dans la dégaine d’Oreki : une tenue négligée et sale, allant de paire avec le balai tenu entre ses mains et sa coupe de cheveux témoignant d’un vol récent. Entraînement de quidditch, supposément. A moins qu’il ne soit aller en faire pour le simple plaisir – dans tous les cas, tu n’étais pas particulièrement fan.  

Tu dois au moins lui céder que la couleur de ses yeux est ravissante et que le contraste avec sa peau bronzée est saisissant. Il n’en devenait, néanmoins, pas plus attirant.
En revanche, sa répartie s’avérait particulièrement intéressante.

Tes yeux s’étrécissent à son premier rebondissement, réfléchissant réellement à sa question. Tu sais qu’il ne s’agit que d’une pirouette destinée à échapper à ta propre interrogation, mais tu penses que le sujet peut être creusé. Et tu acceptes d’entrer dans son jeu.

« Tout dépend. L’amour avec un sang-pur déjà promis, par des fiançailles d’une part et par des sentiments, d’autre part ; oui. C’est un pari risqué. »

Ton sourire s’agrandit, tandis que tu lui lances un regard plus qu’équivoque. Oh, tu sais pertinemment qu’il ne doit pas t’aimer : déjà, parce que vous ne vous connaissez pas et que tu ne crois pas en les coups de foudre, ni en l’amour éprouvé pour l’image d’une personne qu’on ne côtoie pas. Ensuite, parce que si c’était le cas, il n’aurait pas pris la décision de te l’annoncer aussi soudainement, déboulant de nulle part, avoir l’air de ne pas savoir ce qu’il vient faire là.

En bref, il s’agissait soit d’un pari stupide, comme tu l’as pré-supposé, soit d’un crush dont il se remettrait bien vite.  

« Être prolétaire n’empêche pas de s’habiller décemment et certains chats de gouttière sont mieux léchés que d’autres… tu lances avec un certain amusement. Mais, vois-tu, nous n’avons pas toujours besoin de l’un d’entre vous pour s’échapper de notre cage. »

Son petit manège fonctionnerait sur d’autres, peut-être. Malheureusement, Mikado s’attaque à la mauvaise victime. Quoi que, tu supposes que d’autres sang-purs, aux penchants suprématistes, auraient beaucoup moins apprécié son petit discours et l’auraient certainement moins ménagé que toi.
De ton côté, tu ne pouvais qu’approuver l’idée de cette prison aux barreaux dorés, dont tu ne faisais que rêver de quitter. A la différence que l’être à lequel tu souhaitais t’échapper n’était pas un chat de gouttière, mais un autre oiseau emprisonné.

Dommage que deux cages soient plus difficiles à ouvrir qu’une seule.

« Mais n’est-ce pas drôle, d’assister à ces spectacles sans aucun sens et d’admirer les jolies marionnettes de notre société se ridiculiser à se croire supérieures à ceux qui vivent librement ? »

Ce n’est pas si drôle, en réalité, quand on y assiste de près et ce, depuis aussi longtemps que tu es né, mais tu aimes te persuader du contraire. Te moquer est l’une des rares choses qui te permet de tenir aux cours des soirées mondaines.

Sa dernière question te surprend, détonnant parmi la conversation. Pour quelqu’un se donnant des airs de séducteurs, tu le trouves bien audacieux de demander aussi facilement à ce que tu lui offres les solutions.

« Tout dépend de l’attention que tu souhaites, Oreki. Pour une certaine forme, je te dirais bien de demander conseil auprès de Jian, vous avez l’air de pas si mal vous connaître. »

Oh, c'est un coup volontairement bas.
Invité
Invité
Invité
Anonymous
Phoenix & Augureyfeat. Yori Hayashi
OneRepublic - Love Runs Out
Et c'était reparti. Le monde des Sang-purs était bien différent du sien. Mikado les imaginait à vivre en famille dans de grands domaines où trônait une maison traditionnelle de maître. Bien des règles établies et à respecter quand on venait au monde avec de telles privilèges, un protocole que le basané était quelque peu content d'avoir éviter, quand bien même il ne connaissait pas du tout l'identité de son sorcier de père. Il était bien plus plaisant d'être un chat des rues qu'un matou s'ennuyant sur son sofa. C'était un peu ainsi qu'il visualisait tout ces élèves un peu trop sûrs d'eux, qui se pensaient à l’abri de toute injustice parce que leur famille avait le bras long. Il y avait toujours quelques rares exceptions, mais Yori Hayashi avait tout de ces sorciers pompeux qui, privés d'un total libre arbitre, n'avait d'autres choix que de se vanter des avantages qu'offraient cette vie en cage.

Néanmoins, c'est avec un sourire serein et détendu que Mikado l'écoutait, sans le lâcher du regard. Probablement loin de comprendre réellement ce de quoi sa vie était faite, mais un peu flatté qu'il prenne le temps de la lui expliquer, à sa manière. Qu'importait les regards de jugement et les mots parfois trop acides à son égard, il en avait vu bien d'autres... Terre à terre, aucune place pour les jolies paroles dans ses réponses. Mikado n'était pas sûr de vouloir rentrer dans le débat des mariages arrangés qu'il trouvait bien tristes dans la plupart des cas.

Le plus jeune hausse cependant un sourcil à sa question qu'il juge rhétorique. Il y décelait un humour jaune, une critique envers lui-même, un fait qu'il fallait prendre à la légère pour ne pas s'engouffrer dans les ténèbres d'une réalité difficile à encaisser. Peut-être avait-il mal compris. Mais il avait l'intimide conviction que ces mots s'appliquaient à celui qui les prononçait. Dans tout les cas, Mikado se défendait de s'amuser du sort des enfants de trop haute lignée. Le plus crétin du bahut saurait qu'il n'y avait pas seulement l'argent et les paillettes dans leur existence. Certains avaient dû même venir au monde dans un but bien plus précis que celui de tout simplement apporter la joie dans un couple.

« Il n'y a rien d'amusant... Ceux qui sont forcés de jouer font de bien piètres acteurs. »

Son regard bleuté se fit plus sérieux à l'égard de son aîné. Assurément, Mikado ne devait pas être la bonne personne avec qui Yori Hayashi aurait souhaité parlé de toutes les injustices de sa condition. De même que le Kitsune n'avait aucun pouvoir susceptible de faire changer les choses. Les coups de baguette magique ne réglaient pas tous les problèmes. Mais le métisse savait reconnaître ceux qui, comme lui, savaient sauver les apparences par des sourires et des airs suffisants. Il détournait bien vite les yeux, pas vraiment prêts à l'idée de manquer de respect à un élève supérieur à sa classe, magique ou sociale, qui était doublé d'un préfet.

Mais bien vite, une nouvelle curiosité l'emportait, lui faisant relever un peu mieux le menton pour être à la hauteur du Tsuchigumo. Jian ? Comment avait-il pu faire le moindre lien ? Enfin, à part le fait qu'ils soient dans la même maison et qu'ils s'entendent relativement bien. Pour une raison inexpliquée, Mikado se mit à rougir faiblement, sans s'en rendre réellement compte, son regard se faisant direct avec son interlocuteur. Il craignait de se trahir, parlaient-ils de la même chose ? Il fallait la jouer plus rusé que cette araignée, quitte à inventer pour désarçonné un peu ce joli garçon.

« Tu es en train d'avancer que Jian a su faire fondre ton petit côté glaçon pourtant si craquant ? »

Vu comme ça, c'était plutôt intéressant. Décidément, son aîné Kitsune était beaucoup trop génial, mais ce n'était pas une première. Tout cela, en plus de cette supposition, ne faisait qu'offrir une confirmation à Mikado à propos de son senpai à la mèche blanche. Il connaissait ses goûts, mais n'avait pas plus d'information sur du vrai concret. Pourtant, un sourire un peu trop jovial naquit sur son visage.
Yori Hayashi
Phoenix & Augurey 190204091233391372
Citation : All is lost again but i'm not giving up
Age : 19 (16 mars)
Orochi
Orochi
Yori Hayashi
https://mahoutokoro.forumactif.com/t85-yori-hayashi-desenchante
https://mahoutokoro.forumactif.com/t287-poker-face-yori
Yori Hayashi


Phoenix & AugureyThis is how to be a heartbreaker
Boys they like a little danger
We'll get him falling for a stranger
A player, singing I lo-lo-love you
How to be a heartbreaker— How to be a heartbreaker // Marina & the diamonds
Ceux qui sont forcés de jouer font de bien piètres acteurs. Ah, c’est une vision des choses qui se vaut. Mais, tout dépend des personnes dont on parle, tu supposes. Dans ton cas, tu es prêt à te considérer comme acteur contre ton gré et pourtant, ça ne t’empêche pas de mettre autant d’ardeur que tu es capable dans ton jeu – mais davantage pour échapper à la scène, tandis que tous les autres tentent de t’en empêcher. Concernant les autres, justement, tout est dans l’ignorance : un acteur qui n’a pas conscience d’être devant un public, ni même sur scène, ne peut pas se sentir forcer à jouer.
Et dans ce cas, ses actions et réactions ne sont que purement naturelles.

« Détrompe-toi. Il n’y a pas meilleur jeu que celui qui vit ses émotions. Même si j’admets que la vie, en générale, est un spectacle dont l’ennui est palpable. »

Et pourtant, tu t’ennuies rarement. Pire, depuis quelques mois, tu en viendrais à désirer t’ennuyer, plutôt que couler sous des retournements de situation que tu ne sais prévoir – ni même gérer.

Tu doutes que Mikado puisses comprendre, réellement. Lui semble ressembler davantage à ces personnes à qui la vie est banalement douce et dont le sourire trahis autant de joie que de naïveté profonde. Enfin, tu n’en sais rien, en réalité et tu considères qu’on ne peut pas juger un livre sur sa couverture, mais tu as toujours pris le parti de critiquer sans savoir – gratuitement, méchamment, certes ; mais toujours moins douloureux que quand on s’attaque à la vérité. Tu n’attaques les points sensibles que quand tu te sens agressé ou oppressé.
Ou quand tu n’as pas idée d’à quel point le sujet l’est, sensible.

Une remarque, en réponse à la tienne, à propos de Jian. Il y a de la curiosité dans ses yeux et toi, tu hausses des sourcils amusés, autant qu’étonné.

« Je pensais que ma relation avec Jian était de notoriété publique. »

A force d’en entendre parler – de te l’entendre être reproché – tu finis par penser que l’école tout entière doit être au courant. A vrai dire, vous n’aviez pas fait le moindre effort pour le cacher ; toi, encore moins que lui. Ceci dit, peut-être qu’il existe encore des personnes ne prêtant pas attention aux rumeurs ou peut-être que Mikado se laisse croire plus ignorant qu’il ne l’est réellement.
Ou peut-être qu’il connait votre relation, mais qu’il n’aurait pas parié sur les sentiments que tu éprouves pour son aîné Kitsune.

« Rassure-toi, il n’y a que lui qui parvient à faire fondre la glace. »

C’est si vrai, avec quelques nuances cependant : d’autres y parviennent aussi, mais tu ne les aime pas de la même façon.

« Maintenant qu’on passe aux aveux, peut-être vas-tu te décider à me dire cause de quoi, ou plutôt à cause de qui, tu es venu me parler. »

Parce que tu restes persuadé qu’il n’est pas venu de son propre chef ou, du moins, pas sans raison particulière ; et son flirt gentillet n’est pas une raison valable à ton sens. Pas dans le cas présent, en tout cas.
Et tu ne démordras pas à vouloir des explications.
Invité
Invité
Invité
Anonymous
Phoenix & Augureyfeat. Yori Hayashi
OneRepublic - Love Runs Out
Une simple réponse et le visage de Mikado se ferme sans qu'il ne se rende compte. Sa tête penche légèrement vers l'avant tandis que ses yeux restent toujours aussi fixe, refusant de lâcher son aîné des yeux. Il devait être honnête, il ne connaissait pas Yori Hayashi autre que par son nom de famille répandu, ses cheveux neige et son statut de préfet. Jian l'avait énoncé, plusieurs fois, avec un sourire d'idiot, quelque peu tourmenté par ses propres sentiments pas trop compliqués à comprendre dans les grandes lignes. Mais c'était tout, c'était maintenant qu'il se faisait réellement une idée du personnage. Et il n'appréciait pas.
Le jeune métisse s'efforçait de demeurer interdit, écoutant le Yori parlait pour avoir raison. D'ordinaire, Mikado n'était pas le moins du monde vexé par les propos racistes ou rabaissants. Mais ici, il sentait quelque chose de différent, qui passait par les mots et le comportement. Rien à voir avec la mentalité de Kiyo qui avait pourtant, parfois, autant d'émotion qu'un iceberg, et une morsure tout aussi glacial. Chez Yori, il n'y avait  r i e n.
Alors non, Mikado Oreki n'était pas amoureux de Yori Hayashi, tout ceci n'était qu'un challenge, comme l'avait deviné le concerner. Mais ici, rien ne l'encourageait à continuer. Rien n'était amusant et il s'interrogeait sur l'élément qui avait pu rendre Jian amoureux. Il fallait bien creuser pour connaître certaine personne. Dans ce cas ci, Mikado ne ferait même pas l'effort de salir sa pelle. Et tout ceci annonçait déjà une excuse pour prendre la poudre d'escampette et fuir ce préfet un peu trop sérieux.

Il fut stoppé net par ses propos, avant même d'avoir formulé une excuse et un joli sourire. Est-ce qu'il lui mentait ? Notoriété publique ? Pourtant n'était-il au courant de rien dans ce cas ? Il n'était pas du genre à fouiner dans les amourettes des autres, mais était-ce la seule raison ? Pourtant son aîné Kitsune s'était gardé de le lui dire quand un type qu'il ne connaissait pas le lui apprenait aussi simplement ? Pourquoi ça le touchait tant au juste ? Il devrait simplement être content pour Jian d'avoir eu son sang-pur préféré parmi une flopée d'autres. Ses yeux cherchèrent une réponse au sol, comme si quelqu'un avait pu la graver dans le bois pour cet instant. Une vague le submergeait, sa poitrine se serrant douloureusement. Hey, il n'allait pas mouiller des yeux pour ça quand même. Alors, tout était officiel maintenant. Il était simplement le dernier au courant.

Ses sourcils se froncèrent clairement lorsque son interlocuteur reprenait. Il n'était pas d'humeur à écouter leur funfact de couple désormais. Hors de question d'écouter encore un seul mot de ce gars qui avait un humour bien trop différent du sien. Il n'aurait pas dû s'approcher de Yori Hayashi, aurait dû se dégonfler auprès de Ritsuka à l'entente de ce nom qui ne lui avait rien annoncé de bon. Par ailleurs, devait-il balancer son binoclard auprès du préfet en guise de vengeance ? Il n'était pas sûr que son ami mérite une aussi mauvaise revanche. Mais en même temps, laisser un aîné dans le silence et lui tourner le dos n'était pas dans son éducation, bête sang-mêlé qu'il était.

« Un corbeau dont le nom est un miaulement. »

Si Yori aimait se la jouer mystérieux et intouchable, sans doute que cette identité à moitié révélée l'occuperait quelques jours. Mikado choisissait ce moment pour effectuer une légère courbette à son égard en guise de salutation, se congédiant lui-même en partant d'un pas rapide, son poing tenant bien trop fermement le manche de son balai.
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé